Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1911-01-07
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 janvier 1911 07 janvier 1911
Description : 1911/01/07 (Numéro 7). 1911/01/07 (Numéro 7).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune
Description : Collection numérique : La Commune de Paris Collection numérique : La Commune de Paris
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k289086t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO SAMEDI? JANVIER 1911
et le samedi, juger correctionnellement
.sous la présidence de M. Milliard. On
.vient hier d'inaugurer cette Chambre
nouvelle. Ces trois Chambres sui'firént-
«Ues? Les malfaiteurs sont beaucoup.
Ils sont trop. v
'̃"<». • • Georges Clareiia.
IPar dépêche de notre correspondant particulier)
Belfort. Le Tribunal correctionnel de
Belfort a condamné ce mâtin à quinze jours
de prison un nommé Kraier' Henri, âg^ de
,vingt ans, voyageur de commerce, originaire
dp duché de' Brunswick, sous l'inculpation
d'outrage aux mœurs pour l'introduction en
France d'une brochure destinée à être expé-
diée frauduleusement en Allemagne.
La brochure, publiée en texte, allemand,
.outrageante pour la famille impériale, est
intitulée Sur les marches du Trône.
iÙratB 3!tar ttttr hqyob
Nouvelles Diverses
«3.->O
̃• ;• ̃̃ PARIS ̃̃̃̃̃:̃̃ ̃,
POUR LES SŒURS JIIGHAUD
• KMme E. M. pour les sœurs aveugles de la
Vermanehe, un don de 20 francs.
Tous nos remerciements.
CHARITÉ
Pour les pauvres du Figaro, nous avons
reçu
A. de C Pr. 100
Mme A. L ♦ 25
'POUR DÉFENDRE SA MÈRE
2M.« Delanque, âgé de quarante-trois ans,
07, rue Baudin, à Ivry, a de fréquentes dis-
cussions avec sa femme. Hier soir, en prô-
se.nec de leur fils Victor, il la souffleta. Croyant
,sa mère en danger, Victor Delanoue sortit son
«irevolver et fit feu.
Le biftssé a été transporté à l'hôpital de la
Pitié. Le meurtrier s'est constitué prisonnier
au 'commissariat depolice.d'Ivry. <.
M. Bouisson, juge d'instruction, est chargé
̃'de. celle affaire. ̃
".̃̃"̃' DRAME CONJUGAL
Au. moment où, vers sept heures et demie,
l\s voyageurs sortnient de la station du mé-
t'rcSqolitain place Percire, un gardien de la
paix courut vers un couple qui s'en allait
trarkm nlHement et déchargea quatre fois son
revolver \î/bomme tomba, la femme s'enfuit
eiï poussai des cris d'épouvanté.
.1. A.a; ,J~ n ''U~nf.ft n"
Arrêté le 'Wdien de la paix raconta son
histoire. 'il se '"wjnnie Antoine Chanet et est
,iLi, "o,, 'nn7 'ènje arrondissement. Il est
attaché au onz. ™*B aiiimuissiiiuuiii,. il bsi
̃rmï'i'i'>- et père "de'' ^fiux enfants. Ayant re-
marqué'que sa femne avait des rendez-vous
avec lin ouvrier électn ™*n> Jean Decourcieuxv
demeurant, 13, -rue de .°anama, il lui fit des
remontrances. Elle demanda pardon et, une
réconciliation eut lieu.
Mais Chanet fut informé qnc les rencon-
tres se renouvelaient. Hier matin il se rendit
place Pereire et attendit l'arrivée des voya-
geurs. En voyant sa femme et Decourcieux
qui sortaient au bras l'un de l'autre la colère
le prit et il fit feu.
«JL'élat.du blessé, atteint à l'épaule droite,
n'inspire pas d'inquiétudes.
LES INSTALLATIONS NOUVELLES
Les nombreux Parisiens qui vont profiter
pour modifier leur ameublement ne manque-
ront pas de visiter auparavant les mobiliers
complets par milliers, les' sièges, tapis, ten-
tures, etc.. réunis aux, Grands Magasins Du-
fàyël. Ceux-ci se chargent d'ailleurs de l'ins-
tïdlation complète des appartéments; villas,
hôtels, dont ils fournissent les plans, devis
et dessins gratuits. De nombreuses attrac-
,tions sont en outre offertes aux visiteurs.
L'ASSASSISAT DU CHARRETIER'
Méry, l'auteur présumé de l'assassinat du
çihurretier Robert, a été interrogé hier par
M. Gridel, juge d'instruction de Corbeil.
Plusieurs témoins ont été entendus. L'un
d'eux, M. Chausain, a déclaré que Ja veille
de l'assassinat il avait offert à boire et un
cigare à Méry qui refusa, disant
Merci, mais je n'ai pas le sou pour te
fèndre'la pareille.
Or, Méry a prétendu avoir depuis long-
temps l'argent trouvé sur lui lors de son ar-
restation. Il explique qu'il a voulu dire à à
iChaussin qu'il n'avait pas d'argent à dépen-
ser inutilement.
M. Perron, charretier, dépose que s'étant
«frété la Cour de France, à Juvisy, -pour r
;'faire reposer son attelage, il -vit un individu
«]ùi ressemblait beaucoup à Méry, rôder au-
tour de sa voiture. Après avoir repris sa
jrputo, il constata qu'on lui avait volé une
imusétte et son revolver. Ce revolver est ce-
lui que portait l'inculpé.
C'est faux, réplique Méry. Ce revolver,
jje t'avais depuis longtemps, d'est un cadeau
Feuilleton du FIGARO du 7 Janvier
J-– (8)
L'Habitation forcée
• SUITE
,̃̃* "'̃̃.
H répondit, comme il avait dëjà fait
tflaintes fois, que tout ce qui l'intéres-
sait, c'était sa femme, non point l'en-
jànt.
Alors, vous êtes la seule personne
-à- penser comme cela., (Elle se mit à
irire.) Ne faites pas le benêt, mon ami,
On s'y attend. Je sais, moi. C'est mon
'devoir. Je ne pourrais plus regarder nos
.gens en face," si j'y manquais.
De quoi se mêlent-ils 1 Le diable
-̃los emporte!
Vous verrez. Heureusement la tra-
• -idition de la maison est pour les garçons,
'déclara Mrs Cloke; aussi, suis-je ga-
rantie. Arriverez-vous jamais à com-
-prendre ces gens-la? Moi, non.
Et nous avons acheté cela pour
:rire. pour rire, grogna-t-il. Et nous
̃ • "voilà bouclés ici pour Dieu sait com-
Jbien de temps!
Mais. songiez-vous à la revendre?
((Il ne rependit pas.j Vous souvenez-vous
de la seconde Mrs Chapin ?
il s agissait d'une petite femme aux
sourcils noirs, hardie, effrontée, veuve
de préférence, qui, à la mort de So-
phie, devait astucieusement épouser
̃ lU-oi'gos pour sa fortune, et le ruiner en
̃ ̃ vail inventée de toutes pièces quelque
i J eux ans après leur mariage, et s'ima-
ginait être la seule femme à avoir eu
,cette idée.
Vous n'allez pas la resservir? de-
juiiuda-t-il d'un air anxieux.
Je voulais seulement dire que je
haïrais quiconque achèterait Friars Par-
ijoVi dix lois plus que je ne haïssais la I
K .•'>'• 'ludion et traduction interdites. j
̃̃̃ .•̃? i
-£, = ̃ v •
d'un ami que je ne veux pas compromettre.
Après avoir déclaré qu'il avait « sa cons-
cience pour lui >•>, Méry est sorti souriant du
cabinet du juge. 1 1-1
LES VOISINS ENNEMIS
Pourquoi Hairi Levin, tailleur russe, im-
passe d'Oran, et ses voisins, Abraham et
Benjamin Kroschenalitch, de même nationa-
lité, s'en voulaient-ils lOn ne le sait pas en-
core. Toujours est-il qu'hier soir, comme
Mme Levin était descendue puiser de l'eau
dans la cour, les deux frères se mirent à l'in-
sulter. Elle appela son mari qui accourut.Au
moment .où il apparaissait, Benjamin lui
tira cinq coups de revolver. Atteint d'une
balle à la nuque, Levin tomba et les deux
frères se mirent à l'assommer à coups de
bâton.
Heureusement, aux détonations, des loca-
taires étaient accourus. On délivra le mal-
heureux tailleur. Abraham put prendre la
fuite. Mais Benjamin et un de ses amis, Ro-
senbaum, qui s'était mêlé de la querelle, ont
été envoyés au Dépôt.
US TYPE QGI DISPARAIT
Beaucoup de Parisiens connaissaient ce
camelot, qui, privé de jambes, n'en allait pas
moins offrir sa marchandise aux terrasses
des cafés, se véhiculant de l'une à l'autre
sur une petite plate-forme munie de qua-
tre roulettes et qu'.il poussait avec les
mains. Il appelait cela « son automobile ». Il
avait acquis de cet exercice une telle prati-
que qu'il « roulait » derrière un omnibus, le
rejoignait, s'élevait à la force des poignets
et s'installait aux pieds du conducteur aussi
facilement que le plus leste des coureurs.
Genoz Fercol, c'était le nom de ce curieux
virtuose du pavé, avait' pris hier le tram-
ways Villette-Etoile. En arrivant boulevard
Rochechouart, il est mort d'une conges-
tion. Il avait cinquante-sept ans. Le corps a
été envoyé au dépôt moituaire de Montmar-
tre.
i
UXE AFFAIKE DE COLLIER
A la suite des indications que M. Legrand,
sous-chef de la Sûreté, avait relevées sur les
livres du Diamond Office, M. Drioux a re-
trouvé l'acheteur du collier vendu par M.
Janesich à M. Claude Casimir-Perier. Cet
acheteur est un commissionnaire en mar-
chandises, M. Dutrin.
Hier, M. Dutrin a été entendu par le juge
d'instruction; il a reconnu être en possesr
sion du bijou, et a promis ail magistrat de
le lui faire parvenir.
Dès qu'il sera en possession du collier,
M. Drioux a l'intention de le faire examiner
par des experts, pour en déterminer la
valeur.-
-.a--
ENCORE UN PETIT FOKT CHABROL
C'est décidément une manie,
Hier, à deux heures et demie, un huissier
chargé de procéder au récolemont d'objets
saisis chez un sieur Dubreuil, à- Vanves,
trouvait la porte fermée. Il requit l'assis-
tance de M. Souliard, commissaire de police,
mais les sommations'de ce magistrat restè-
rent sans effet. Dubreuil, barricadé chez lui,
un revolver dans chaque main, répondit
qu'il brûlerait la « figure » au premier qui
'tenterait d'entrer.
Pendant qu'on commençait ostensiblement
le siège de la maison, un agent courageux a
pénétré par la toiture et a pu s'emparer de
Dubreuil, qui a été envoyé au Dépôt.
SUICIDE D'ENFANT
Châteauroux. Un jeune garçon de onze
-ans, Georges Brisset, qui supportait malai-
sément les'rôprimandes de sa famille, bien
qHdécidé Depuis quelques jours de se donner la
mort. A set effet, il avait chargé, un fusil ou»
I)lié dans', une cabane et l'avait disposé de
façon à recet«ir toute la chargo en faisant
jouer la gâcheUe à l'aide d'une ficelle. Le
père l'a trouvé le soir étendu à quelques pas
de la cabane, le crâne complètement fra-
cassé.
` SINISTRE MARITIME
Lorimt. L'administration de la marine
confirme la perte du dundee Hugo, du port
̃xTEtel.
On a trouvé au large de La Rochelle le ca-
not de ce dundoe..
Le bâtiment qui a dû se briser sur les
roebcs do Roche-Bonne, était montépar six
marins.
–~t-
SECOUSSE SISMIQUE.
Grenoble. Une secousse de tremblement
do terre a été ressentie à Grenoble, ce matin,
à trois heures.
Çù et là
Les entrepreneurs de démolition des
navires vendus par l'Etat à Brest ont décidé
le look-out et la fermeture des chantiers.
La nuit dernière, des effets ont été la-
cèrés, des sacs de plâtre et do ciment éven-
t-rès et'des nlans mis hors d'usage dans les
chantiers d*un entrepreneur d'Epernay.
Argus.
seconde Mrs Chapin. Songez à tout ce
que nous y avons mis de nous deux.
Une couple de millions de dollars
pour le moins! Je sais que j'aurais
pu.
Il s'interrompit.
Les animaux poursuivit-elle. Ils
construiraient sûrement une loge de
concierge en briques rouges. Il faut
que vous laissiez des instructions dans
votre testament pour qu'il ne s'avise ja-
mais de faire cela, Georges, n'est-ce pas?
Il se mit à rire et lui prit de nouveau
la main, mais il ne dit plus un mot jus-
qu'à l'heure de s'habiller. Alors, il bou-
gonna
Que diable est pour un homme un
pays. où il ne peut faire d'affaires?
Friars Pardon resta fidèle à sa tradi-
tion. En temps révolu, naquit, non point
ce tiers vis-à-vis de qui Sophie voulait
se montrer si bienveillante, mais un
jeune 'dieu, surpassant, c'était mani-
feste, Eros en beauté, comme en sa-
gesse Confucius un rehaut de délices,
un renouveau de camaraderies inter-
prète de la Destinée. Cette dernière chose,
Georges ne s'en aperçut qu'en rencon-
trant, peu de jours après l'événement,
lady Conant qui traversait à grandes en-
jambées le petit bois de Dutton.
Mon gaillard! t s'écria-t-elle. (Et
elle lui appliqua sur le dos une tape cor-
diale.) Je ne peux pas vous dire com-
bien nous sommes tous contents. Oh!
tout ira bien pour elle. La naissance
d'un héritier n'a jamais été cause d'au-
cun ennui à Friars Pardon. Voyons, où
diable l'ai-je mis ? (Elle fouilla à pleine,
main dans sa jupe bordée de cuir, et en^
sortit un petit gobelet d'argent.) J'ai en-
voyé un mot à votre femme, mais mon
âne de groom a oublié de prendre ceci.
Vous alî«g m'éviter un voyage. Faites-
lui mes amitCég.
Elle décampaau milieu de son escorte
d'ai redates.
Le gobelet était usé &t cabossé. Au-
dessus des initiales entrelacée.* G. L., on
voyait en cimier un oiseau sans p,attes
et la devise: Demorez ung poï. DemQpes
un g pot.
Voici l'explication de l'énigme, muf-
COURRIER DE LA BOURSE
Paris, 6 janvier.
Ce n'est certes pas un marché neurasthé-
nique qui s'est agité aujourd'hui devant nos
yeux. On peut dire que l'activité régnait par-
tout. Aux légères réalisations qui se sont
produites hier ont succédé 'les ordres d'achats
dans tous les compartiments et principale-
ment dans les fonds russes. L'originalité de
ce mouvement, c'est qu'il s'affranchit de
toutes les règles du bon sens. La faveur pu-
blique se porte principalement sur le 8 0/0 qui
a monté de 65 centimes aujourd'hui, simple-
ment parce qu'il est Ioin4u pair. On ne iè-
fléchit pas qu au cours de 84 20 ce fonds ne
rapporte que 3 1/2 0/0, tandis que le 4 1/2.
qui va détacher uu coupon de 2 fr. 25 et qui
coûte 104 25, représentera» coupon détaché,
un revenu de 4 fr. 30.
Ces éclipses de bon sens sont fréquentes
à la Bourse. Mais la vérité finit par se faire
jour, et je suis convaincu que le 4 1/2 re-
gagnera bien vite son coupon. Au surplus
il ne faut pas demander en ce moment à la
Bourse d'écouter la voix de la raison,
elle ne l'entendrait pas. Elle met toutes les
affaires russes dans le même sac. De même
qu'elle ne calcule pas la différence des reve-
nus des fonds d'Etats, elle confond toutes
les valeurs industrielles dans le même en-
thousiasme. Elle ne songe pas à en faire la
distinction. Il faut qu'elle lui soit imposée
par les événements. Pour ma part je ne
crois pas me tromper en recommandant la
réserve vis-à-vis des valeurs qui ont beau-
coup monté et je chercherai à attirer l'at-
tention de nos lecteurs sur les valeurs
qui ont autant de ressources et un ave-
nir plus certain. Je n'en citerai qu'une
pour aujourd'hui: c'est la Compagnie géné-
rale de Raihvays et d'Electricité. Cette Com-
Eâgnie, qui est la mère de Sociétés déjà célè-
bres, telles que la Société d'Electricité de
Paris, les Ateliers électriques de Jeumont,
de l'Electricité et Gaz du Nord, est dans une
situation incomparable. Il suffit de lire son
rapport pour s'en convaincre.
On y constate que, pour un capital de 25
millions.' elle possède une -réserve de 33 mil-
lions environ, tant en espèces qu'en plus-va-
lues de portefeuille. C'est une des plus an-
ciennes créations du groupe Empain qui a
passé un pacte avec le suécès. Elle date, je
crois, de 1881. Le cours de ces actions est de
166 francs. Elles ont touché en avril dernier
7 fr. 50, net d'impôt. Cet exposé me dispense
de vous en dire davantage.
Marché officiel. La Rente; qui avait dé-
buté plutôt lourde à 97 37, s'est assez brus-
quement relevée à 97 57. Ce mouvement a
été d'autant plus remarqué, que le marché
de la rente était quelque peu délaissé depuis
un certain temps. Il semble que l'on veuille
pourchasser les vendeurs de primes.
L'Extérieure espagnole est soutenue à 94 05.
Le Turc est en reprise de 12 centimes
à 93 40.
Après le temps d'arrêt de ces jours der-
niers, les fonds russes, allégés de leurs cou-
pons, repartent de plus belle. Le Consolidé
4 0/0 monte de 35 centime-: à 98 05, le 5. 0/0
1906 de 17 centimes à 105 85. Le 4 1/2 a ga-
gné 30 centimes à 104 75. Le 3-0/0 1891 monte
d'un demi-point à 84 45, le 3 0/0 1896 gagne
05 centimes à -84 20.
Le Portugais progresse légèrement à 64 90.
Le Brésil 4 0J0 est calme à 90.
Les établissements de crédit ont été assez
irréguliers. Le Crédit foncier n'a pas maintenu
sa reprise d'hier et a coté 805 au comptant.
La Banque de Paris a perdu 5 fr. à 1,842. Le
Crédit lyonnais est resté soutenu à 1,490,
comme hier. L'Union parisiemie a fléchi de
2 fr. à 1,121,
Le Crédit mobilier gagne 3 fr. à 709. L'émis-
sion des obligations du chemin de, fer de
Victoria à Miuas, qui aura lieu le 9 janvier,
.s'annonce, comme. une nouveau succès popr
cet établissement.
La Banque française est soutenue à 322.
La Banque -privée progresse lentement à 439.-
La Société auxiliaire de crédit est très ferme
à 598.
La Compagnie française des mines d'or s'a-
vance à 111. Cet établissement, qui est ac-
tuellement en voie de réorganisation, semble
devoir prendre rang parmi les banques d'af-
faires de notre place.
La .Banque ̃nation.ale du Mexique est
en reprise de 10 fr." à 1,140. La Banqne" fran-
caise de la Plala reste soutenue à 857.
Le Suez a regagné" 5 fr. à 5,420.
Le Métropolitain est plus calme que ces
jours derniers et se maintient à 010; le
Nord-Sud reste' à 315. Les Omnibus sont
sans changement à 643.
Les Tramways de Paris sont fermes à
292. L'Industrie électrique est bien tenue à
314, avec des demandes suivies..
L'action Popp monte de 3 fr. à 772; c'est
un cours fort intéressant pour un dividende
de 40 fr.
La Thomson Houston gagne 2 fr. à 816.
Les Chemins de fer méridionaux italiens
ont encore monté de 7 fr. à 682, Des pour-
parlers seraient entamés, dit-on, en vue de
la capitalisation des annuités que la Compa-
gnie reçoit de l'Etat italien.
On a rema que un réveil-subit d'activité
sur tes actions du Chemin de fer dit Congo
DEPARTEMENTS
mura Sophie, lorsqu'il la vit, ce soir-là.
Lisez son mot. Il n'y a que les Anglais
pour savoir tourner de si jolis billets
La plus chaude des bienvenues à -.votre
petit homme J'espère qu'il saura apprécier
.son pays natal, maintenant que l'y voici ar-
rivé. Quoique vous n'ayez rien dit, nous ne
pouvons naturellement pas le considérer
comme un étranger; c'est pourquoi je lui en-
voie le vieux gobelet de baptême des Lash-
niar. n est chez nous depuis que Gregory
Lashmar, le frère do votre arrière-grand'-
mère
Georges regarda sa femme.
• Continuez, fît-elle d un clignement
de paupières, du fond des oreillers.
ai'rière-a'rand'mère vendit son bien à la
famille de Walter. Nous avons, semble-t-il,
aejuis à ce momont-lâ quelques-uns de vos
dieux lares mais, seuls en subsistent le
gobelet ainsi que lé vieux b'erceau que j'ai
découvert dans la resserre et que je vous
fais remettre en état. J espère que le petit
Georges Lashmar, il le sera aussi, n'est-ce
pas'? verra ses petits enfants se faire les
dents sur son gobelet.
Affectueusement vôtre,
Aiico coxant.
P. S. Avez-vous été assez cachottiers
sur tout cela
Ma foi, le di. ̃
Pas de gros mots, dit Sophie, c'st
d'un mauvais exemple pour le pelil.
Mais comment, ma parole, y est-
elle parvenue? Avez- vous jamais dit un
mot concernant les Lashmar?
Vous savez la seule fois, au jeune
Iggulden, à Rocket ts, quand Jggulden
est mort.
Le frère de voire arrière-grand'-
mere Elle est remontée dans toute la
parenté mieux que votre tante Sydney
ne l'eût pu faire Que veut-elle dire à
propos de notre silence ? °
Les yeux de Sophie étincelôrent.
J'y,ai réfléchi aussi. Nous tenons
enfin les Anglais. Vous ne voyez pas que,
d'après elle, nous pensions qu'il s'agis-
sait là, d'une de ces choses que les An-
glais découvriraient bien tout seuls, et
que cela lui a fait impression?
Çlio tourna le gobelet dans ses mains
diaphanes, et soupira profondément:
supérieur aux Grands Lacs, qui ont monté de
5 fr. à 310.
Les Chemins de fer nationaux du Mexique
sont en nouvelle hausse de 4 fr. à 193.
Les Tramways de Mexico, qui viennent de
déclarer un dividende trimestriel de 1 3/4 0/0,
comme précédemment, sont fermes à 637.
Les valeurs de cuivre ont accentué leur
mouvement de reprise. Le Rio-Tinlo a monté
de 14 fr. à 1,780; le Boléo, de 8 fr. à 833.
La Sosnowice fléchit de 6, fr. à 1,376 la
Briansk reste à 372.
La Centrai Mining se maintient à 401.
Marché an banque. Le ma ehé sud-afri-
cain est calme et soutenu. On annonce un
nouveau projet de fusion. La Randfontein
Central absorberait, sa voisine, la South
Randfontein, et deviendrait ainsi une des
plus importantes mines du Rand. Sa super-
licie dépasserait 2,000 claims.
La Rand Mines se maintient à 219; la
Goldfields à 144. La Gold Mines est ferme à
47; cette valeur ne se négocie plus mainte-
nant qu'en titres dédoublés.
La Crown Mines est ferme à 205. L'East
Rand se tient à 132. Rappelons que les ac-
tionnaires qui veulent réserver leur droit à
la souscription aux obligations doivent dé-
poser leurs titres, d'ici au 10 janvier, à la
Compagnie des Mines d'or.
La lie Beers est en reprise de 7 francs à
459 la Jagersfontein a gagné 4 francs à 214.
La Mozambique progresse légèrement à
29 75. ̃
La Lena a monté de 1 fr. 50 à 83 75.
La Spassky a franchi le cours de 100 francs
et finit à 101. La production ne tardera plus
à augmenter sensiblement.
La J/altzoff' s'est légèrement raffermie' à
1,591, en reprise de 7 francs sur hier.
La Hartmann a repris à 667.
Les lubes de Sosnowice ont accéléré leur
mouvement en avant et ont monté de 30 fr.
à 2,900. A ce cours, cette valeur donne en-
core un revenu notablement supérieur à celui
des titres similaires.
Le Platine a monté de 10 francs à 663.
L'Oriental Carpet se maintient à 378 50,
l'Oriental Tobacco à 336.
Lés valeurs de caoutchouc sont restées in-
décises. La Société financière finit à 315,
comme hier, la illalacca est sans changement
à 197.
La Maikop est soutenue à 17.
Armand Yvel.
New-York, vendredi (dernière heure).
Les affaires ont été un peu plus réduites au
Stock Exchange aujourd'hui. Le total des
transactions s'est élevé à 300,000 actions,
comprenant 86,000 Reading, 48,000 Steel,
37,000 Union et 15,000 Amalgamated.
Le marché a été ferme à l'ouverture. Tou-
tes les valeurs de la cote ont marqué des
avances atteignant 5/8 pour les Reading et
1/4 pour les Canadian. Les achats n'ont pas
tarde à augmenter et le marché s'est encore
affermi.
Les avis de Londres ont été satisfaisants,
mais les ordres pour le compte de l'étranger
n'ont pas répondu à l'attente ils n'ont porté
que sur 10,000 titres. Cependant, les de-
mandes se sont faites moins nombreuses
vers midi et les attaques des baissiers ont
provoqué une réaction, mais la tendance est
restée bonne et ces attaques n'ont pas eu de
résultat.
Dans l'après-midi, les prévisions d'un rap-
port favorable des banques pour demain- et la
nouvelle que le groupe des chemins Harri-
man avait commandé 196 locomotives ont en-
couragé le marché et, plus tard, la reprise
s'est accentuée. On a acheté surtout des Ca-
nadian et des Western Union sur l'attente où
l'on était d'un bon dividende.
La caractéristique principale de l'après-
midi fut la demande continue d'obligations
où les affaires portèrent sur le chiffre de
4,028,000 dollars.
En clôture, le cuivre, 12 10 demandé, 1220
^offert.
INFORMATIONS FINANCIÈRES
CHEMIN DE FER DE VICTORIA A MINAS. Le Crédit
mobilier français reçoit actuellement, comme
nous l'avons annoncé, les demandes par corres-
pondance pour la nouvelle émission de 50 000
obligations hypothécaires 5 0/0 or de 500 francs
de la Compagnie de chemin de fer de Victoria
à Minas les demandes doivent être accompa-
gnées de 100 francs par titre, mais il est à re-
marquer que l'attribution des titres ne comporte
aucun engagement et que les demandes seront
servies dans leur ordre d'arrivée jusqu'à concur-
rence des 50,000.titres émis.
L'émission au guichet, auri lieu lundi prochain
9 janvier,' dans les mêmes conditions.
Rappelons que ces obligations rapportent
25 francs par an, nets de tous impôts brési-
liens présents et futurs et de tout impôt fran-
çais actuel, et qu'elles jouissent pendant; 30 ans
d'une garantie or du gouvernement fédéral bré-
silien.
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Exlevez naturellement les points noirs de
F votre upz avec 1'9,Yi'I-liOLBOS de IaPa~
fumerie exotique,Sô,r. du4-Septembre,quires-
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ROSEbEGABILLA,parfumexquis,G sins. Flacon L' XVI, écrin broderie rococo.
'Demorez ung poï ~c7K~cj nn~ poï. Ce
n'est pas une si mauvaise devise, Geor-
ges. Cela en valait la peine.
Mais je ne vois pas encore bien.
Je ne serais pas surprise qu'à leurs
yeux notre venue ici fasse partie d un
plan bien ourdi pour nous retrouver au-
près de nos ancêtres. C est chose qu'ils
comprendraient, eux. Et voyez comme
tous, ils nous ont acceptés.
Sommes-nous donc gens si peu dé-
sirables par nous-mêmes grommela
Georges.
Soyez juste, monsieur mon mari.
Ce vilain homme de Sangres a deux fois
plus d'argent que nous. Vous ne voyez
pas la maman Conant lui appliquant
une tape entre les épaules ? Quand ce se-
rait pour tout l'or du monde Le pauvre
être n'existe pas
Vous pensez alors que c'est cela?
Il regarda du côté de la bercelonnette
installée près du feu, où ronflait le jeune
dieu. »
Dès que je serai remise, je saurai
par Cloke ce que les Lahsmàr dis-
tribuent en largesses (c'est plus joli que
pourboires) toutes les fois qu'un petit
Lashmar vient au monde. Jusqu'ici j'ai
fait mon devoir, mais on attend beau-
coup de moi.
Ici, entra Mrs Cloke, laquelle resta
penchée en adoration sur le -berceau.
On lui mou tra le gobelet, et sa face de-
vint radieuse. « Oh! maintenant que
làdv Conant l'a envoyé, tout marchera
bien, pas vrai? Georges, naturellement
il le faut; mais, vn ce qu'il est, -nous espé-
rions. tout votre mondeespérait.quece
seraitaussi un LasAwaretquecela arron-
dirait les choses. Un bien beau gobelet.
y a pas son pareil, j'imagine. Demorez
Kug poï Demorez ittig poï D'après ce
que j'ai entendu, cela voudrait dire:
« Attendez un peu. » Eh bien, cies.t vrai
pour les Lashmar, à ce qu'on prétend.
Ils mettent du temps à remplir leurs
maisons, oui-da. Tout probable que Mas-
ter Georges, là-bas, ne se décidera qu'à
la trentaine.
Pauvre agneau! l s'écria Sophie.
Mais comment avez-vous su. que les
miens .étaient des L'ihsmar?
\r. v.v -• ri- • j
'f; c- .n ?.' -r-K-M -,ëTt .t "p..U
COURRIER DES THÉÂTRES
Aujourd'hui:
A l'Opéra-Comique, à 5 heures, Concerts his-
toriques de la musique, pour l'abonnement de
la série rose, consacrés à Sébastien Bach
(1685-1750), Haëndel (1685-1759), Rameau
(1683-1764). Après la conférence de M. Henry
Expert, concert avec le programme suivant
Haendel. Rinaldo, air d'Alminera « Pleure
pauvre âme » Mlle Alice Raveau; Acis et Ga-
ïatée, air de Galatée « l'Oiselle en peiné »
Mlle Nicot-Vauchelet; Ottone, air de Gismonda:
« Viens, mon fils » Mlle Brohly Bérénice, air
de Démétrio « Mieux que l'aube » M. Bel-
homme Sorse, air de Sorse « Bois profonds ̃>
Mlle Alice Raveau Susanna, couplets de Su-
sanna Mlle Mathieu-Lutz.
Jean-Sébastikn Bach. Le Défi de Phœbus et
de Pan air de Moinus Mlle Bleuzé air de
Phœbus M. Jean Laure air de Pan M. Vaurs
air de Mercure, Mlle CharbonneL
J.-P. Rameau. Cantate, de Berger fidèle
« l'Amour qui règne » Mlle Mathieu-Lutz
Hippolylc et Aricie, ariette u Rossignols amou-
reux » Mlle Nicot-Vauchelet; Castor et Pollua,
air de Thélaïre « Tristes apprf-ts » Mlle La-
fargue gavotte tendre M. Coulomb Dardanus,
air d'Anténor « Voici les tristes lieux » •:̃ M.
Coulomb Zoroastre, air d'Amélite « les Plai-
sirs et les jeux » Mlle Brohly.
Accompagnateurs MM. Fernand Masson
et Thérome.
A l'Odéon, à 2 heures (matinée hors sé-
rie), les Affranchis et le Médecin malgré lui,
avec M. Dranem dans le rôle de Sganarelle.
Ce so/p -•
Au théâtre Michel, 70» représentation du Feu
du voisin (Mmes Jane Hading, Betty 'Dauss-
mond, MM. Henry Burguet et Will Elliott);
Par, politesse (Mlle Barety et M. Rozenberg),
et première représentation de le Roi arrive,
fantaisie d'actualité en 1 acte et 3 tableaux
de M. Miguel Zamacoïs. Distribution
Sarah Bernhardt ̃
Réjane
LaCavalieri
Lavallière Lyse
Dalihy ( Mlle I-y8* Bevty
Marguerite Deval
Otero
Le Roi
l"r tableau la Vie de château 2', "la Chasse
présidentielle 3' l'Entrée du Roi.
On commencera, à 9 heures, par Archimède
a des principes à 9 h. 20, Par politesse;. à
9 h. 3/4, le Roi arrive à 10 h. 1/4, le Feu
du voisin.
A l'Opéra, à 8 h. 1/4, le Miracle (Mlles
Chenal, Bailac, Courbières, MM. Muratore,
A. Grësse, Dangès, Fabert). Divertissement
Mlle Aïda Boni.
la Comédie-Française,' à 8 h. 3/4, les
Marionnettes (Mmes Piérat, Fayolle, Maille,
Robinne, Provost, Jane Faber, MM. de Fé-
raudy, George Grand, Granval, Numa, Jac-
ques de Féraudy, Làfon, Alexandre, G. Le
Roy, Léon Bernard).
A l'Opéra-Comique, à 8 h. 3/4, 5e repré-
sentation de l'abonnement du samedi (sé-
rie A), Werther (Mmes Hatto, Nelly Martyl,
MM. Salignac, Vigneau, Guillamat).
A l'Odéon, à 8 h. 1/2, Roméo et Juliette
(Mlle Ventura, MM. Desjardins, Grétillat,
Flateau.Gay, Desfontaines, Fontenoy.Joubé,
Vargas, Maupré, Mmes Barsange, Kerwich,
Barjac, etc., etc.)
Aux Variétés, à 9 heures, le Bois sacré
(Mmes Jeanne Granier, Eve Lavallière, MM.
Albert Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince,
Petit, etc., etc). On commencera, à 8 h. 1/4,
par la Partie d'échecs.
Au Théâtre Lyrique (Gaité), à 8 h. 1/2 (abon-
nement série C, 1" et 3° samedis), Don Qui-
chotte (Mlle Lucy Arbell, Brienz, Dehaye,
MM. Vanni Marcoux, Lucien Fugèré, A.
Gflly, C. Délmas, Alberti, etc.). •
L'orchestre sera dirigé par M. A. Amaloù.!
A la Porte-Sa'nt-Martln, à 8 h. 3/4, l'Aven-
turier, pièce nouvelle en 4 actes, de M. Al-
ired Capus (MM. Lucien Guitry, Jean Coque-
lin, Signoret, Pierre Magnier, Mmes Gabrielle
Dorziat, Juliette Darcourt, Emilienne Dux,
Jeanne Desclos).
-Au théâtre Sarah -Bernhardt, à 8 h. 1/2, les
Noces de Panurge (M. Galipaux, Mlle Andrée
Pascal, MAL Chameroy, Krauss, Maxime-
Léry).
A la Renaissance, à 8 h. 3/4, Mon ami
Teddy (Mmes Jane Sabrier, Emma Bonnet;
MM. Tarride, A. Dubosc, Capellani, Le-
clercq, ctc.J. On commencera par La main
reste (Mlle Farnèse, M. Aussourd).
Au théâtre Réjane, à 9 heures, le Mariage
de Mlle Bealemans (Mlle Dieudonné, MM.
Jacque, Berry, Francis Bernard, etc.).
A l'Athénée, à 8 h. 1/2, Y avait un arrêt
à Dijon à 9 heures, les Bleus de l'Amour
(Mmes Augustine Leriche, Alice Nory. An-
drée Barelly, Maud Gauthier. MM. Victor
Boucher, Cazalis, Félix Gandéra, Gallet,
Térof, Rolley, Borderie).
Au théâtre Apollo, à & h. 3,4, la Veuve
joyeuse (Mlles Alice O'Brien, Cébron-Nor-
bens, MM. Henry Defreyn, Paul Ardot).
Au théâtre des Capucines, à 9 heures,
nouvelles scènes de la revue Sauf vol' res-
Mrs Cloke réfléchit profondément
C'est sûr que je ne saurais bien
vous dire. madame; niais j'ai vaguement
idée que c'est quelques paroles que vous
avez laissé échapper devant le jeune
Iggulden, quand vous étiez à Rocketts.
Cela se pourrait que ça soit cela qui nous
a mis la puce à l'oreille. Et c'est de cette
façon-là que c est venu, une parole ame-
nant l'autre, tout en bavardant. Et ces
gens d'Amérique, à Veering Hollow, ont
été très obligeants de nouvelles, à. ce
qu'on m'a dit, madame.
Mazette! dit Georges tout bas, et
c'est cela,le simple paysan 1
Oui, poursuivit Mrs Cloke. Et
Cloke.se demandait justement, cet ap rès-
midi. votre oreiller a glissé, ma
chère petite, c'est pas comme cela qu'il
fautse mettre. Là histoire de dire
quelque chose, si vous ne penseriez pas,
à et heure, à racheter les fermes Lash-
mar, monsieur. Elles n'arrondissent pas
bien la propriété de sir Walter. Elles
s'en viennent de biais par chez nous.
Cloke serait content de vous montrer
cela un de ces jours.
Mais sir Walter ne tient pas à ven-
dre, n'est-ce pas?
Nous pouvons le savoir par son in-
tendant, monsieur. Mais (d un ton de
mépris) je crois que voilà cette garde-
malade de Londres qui remonte de
dîner; aussi», j'ai peur que nous ne
soyons obliges de vous prier, monsieur.
Allons. Master Georges, -faites risette!
Réveillons-nous une toute petite minute,
mon agnelet une toute
Quelques mois plus tard, ils étaient
tous trois en bas. au ruisseau, dans les
bois de Gale Anstey, en train de réflé-
chir à la reconstruction d'une passerelle
emportée par les crues du printemps.
Georges Lashmar, ce jour-là, demandait
toutes les jacinthes de la terre du Bon
Dieu à manger, et Sophie t'adorait d'une
voix qu'on eût prise pour 'e roucoule-
ment d'une colombe; au !a besogne
s'en trou >'ait-elle retardée.
Voici l'emplacement, finit par dire
le père, du milieu des myosotis. Mais
où diable sont les poteaux de mélèze,.
̃I' -H .J'Ai.
pect! 1 (Mlles Mistinguett, de Léka, Mérindol.
Dhartys, Delyane, MM. Berthez, Arnaudy,
Maujan); Yette (Mlles Saint-Bonnet, Ritto,
Mérindol, MM. Traioont, Déan) le Deuxième
larron (Mlle Lipton, M. HervilJ.,
Aux Bouffes-Parislens-Cora Uparcerl», à
9 heures, Son auteur (Mlle de Beaumont,
MM. Régnier et Frick); à ?h. 3/'t,Xantho
chez les courtisanes (Mmes Cora= Laparcerie,
la danseuse Mado-Minty, Carlos, Legeay,
Paule Rolle, MM. Henry Lamo.the, Robert
Hasti). y/;
Au Grand-Guignol, à 9 heures, Saturnin,
Sabotage, Condoléances, Un peu d'idéal, Fi-
gures de cire, le Pharmacien.
A la Comédie-Royale, à 9 heures très pré-'
cises, Un Héritage. Intermèdes « Palmyr's
bar», « Faites vos jeux » (Esther Lekain,
Marthe Derminy, Magdy, etc., MM. Jean
Guitry, Roger Ferréol, Tauffenberger, Delà-
quernère, etc., et M. Gaston SilVestre).
Hier
La résolution de M. Lucien Guitry da
quitter la Porte-Saint-Martin a été l'événe-
ment d'hier, comme on le pense bien.
Dans le monde des théâtres, autant que
sur le boulevard, cette nouvelle a. produit
un effet énorme;. elle a défrayé toutes les
conversations.
Quel motif avait pu décider M. Lucien
Guitry'? C'est ce que nous sommes allé lui
demander, chez lui, dans son délicieux hôtel
de t'avenue Elisée-Reclus. Et voici, simple-
ment sténographiée, notre conversation ,<
Est-ce que vous avez eu des difficùltéâ
avec MM. Hertz et Jean Coquelin.?
Quelles difficultés voulez-vous que j'nie
avec des hommes qui -ont toujours été par-
faits pour moi et qui viennent de m'accorder
si gracieusement la dernière chose que je
leur ai demandée, précieuse entre toutes, la
liberté! 1
Cette liberté, qu'allez-vous -en faire?.
Nous espérons bien que vous nous fournirez
l'occasion de vous applaudir, dans,une'belle
création, cette saison, à Paris.
Mais, c'est bien possible.
Bravo J Mais où, quand, et comment t
Ici, M. Lucien Guitry sourit et répondit
par deux vers
.L'avenir, dont les Grecs, ont dit ce mot pieu
C'est un enfant qui dort sur les genoux de» dieux.
Voilà de beaux vers. De qui sont-ils 2
Cherchez, mon ami.
Ainsi parla M. Lucien Guitry, nous- don-
nant un parfait exemple de ne rien dire,
mais si joliment!!
':̃̃'• # ̃' ̃̃"
Quelques instants après, nous arrivions' à
la Porte-Saint-Martin et demandions MJtf.
Hertz et Jean Coquelin. M. Jean Coquelin
était absent; mais nous trouvions M. Hertz.
son associé, et son ami, en train d'achever
une note qu'il nous tendit aussitôt
Voici ce que je vais communiquer tout
à l'heure à la presse.
La note était la suivante ̃-
Par lettre du ̃} janvier 1911, M. Lucien Guitry
a demandé à MM. Hertz et Coquelin la .résilia-
tion du contrat qui le liait. pour cinq années,
avec le théâtre de la Porte-Samt-Martin.
Par lettre du 5 janvier 1911, MM. Hertz et Co-
quelin ont accordé k M. Lucien Guitry cette ré-
siliation sans aucune indemnité.
L'EnfaiU de l'amour, de M. Henry Bataille,
entrera en répétitions après-demain lundi 9 jan-
vier. Les principaux rotes seront joués, comme
nous l'avons déjà annoncé, par Mmes Réjane et
Frévalles MM. Jean Coquelin, André Brûlé et
Signoret. Le rôle qui devait être interprété par
M. Lucien Guitry sera créé par M. Dumény.
Je n'ai rien à ajouter à cette note, nous
dit encore M. Hertz, sinon que Jean Co-
quelin et moi nous avons engagé cet après-,
midi M. Dumény.
Un mo| encore. Comme nous le disions
hier, il est bien entendu que M. Lucien Gui-
try ne qaiUera pas la Porte-Saint-Martin
avant d'avoir terminé l'admirable série "des
représentations de l'Aventurier, où le public*
le fête et' l'acclame tous les soirs. On voiff
que son départ est loin d'être immédiat.
Le coimté de direction des Trente Ans d
théâtre, qù le regretté comédien Regnard -re5j
présentait, avec MM. Brémont et Mpuliératjt
l'Association dos artistes, s'est réuni hier et,,
après enjtente entre MM. Albert Carré et
Adrien Bcrnheim, présidents des deux Socié-
tés, il a été décidé que l'Association des ar-
tistes se chargerait des obsèques du malheu-
reux artiste et que les Trente Ans de théâtre
s'occuperaient immédiatement de sa veuve.
M. Antoine Banès, secrétaire général des:
Trente Ans de théâtre, lui a rendu visita
pour l'aviser de cette décision."
Séance hebdomadaire de la commission des
Autours, sous la présidence de M. Paul Fer-
nier, a.ssfsté de MM. Paul Hervieu, président
d'honneur..
Assistaient à la séance MM. Arthur Ber-
nède, Alexandre Bisson, Robert Charvay,
Pierre Deeourcelle, Emile Fabre, Maurice
lennequjn, Henri Hirchmann, Xavier Le-
roux, Maurice Ordonneau et Gabriel Tra-
rieux. '̃/
La séance a été consacrée tout entière à
l'étude de la question si complexe du rachat
des deux charges d'agents généraux de la
Cloke? Je vous avais dit de les faire
descendre tout prêts.
N6us les descendrons, si vous lé
dites! répondit Cloke, avec un mouve-
ment de.la lèvre inférieurè,-que le cou-
ple connaissait bien.
Mais, je l'ai dit. Pourquoi faire, sa-
prelotteV avez-vous apporté ici une pa-
reille charretée de bois? Nous" n'allons;
pas construire un pont de chemin de 1er?
Allons'donc! En Amérique, une demi-
douzaine de morceaux de cinq sur dix
seraient largement suffisants,
Je ne prétends pas le contraire.
repartit Cloke, et j'ai rien à dire con-
tre le mélèze, si c'est votre idée de
faire de l'ouvrage provisoire avec. J'suis
pas ici, monsieur, pour vous raconter ce
qui n'est pas; et vous ne pouvez pas dire
que j'ai jamais cherché à vous supplan-
ter en.rifln, ni à essayer de vous entraî-
ner plus loin que vous ne vous êtes fixé.
Un an auparavant, Georges eût bouilli
d'impatience. Aujourd hui, il se contenta
de gratter de l'extrémité de son sarcloir
un peu de la boue qui salissait ses
vieilles guêtres, et attendit.
.Tout ce que je prétends, c'est que
vous pouvez mettre du mélèze et faire, de
l'ouvrage provisoire avec; et, d'ici à" ce
que le jeune maître se marie, tout sera
à recommencer. Pour ce qui est de moi,
j'ai descendu une couple de billes.de
chêne de quinze sur vingt, comme nous
n en avons,jamais encore traîné de si-'cô-
quet. Vous plantez cela, et vous v'ià 'dé-
barrassé de la question pour de bon. De
l'autre façon. je ne dis pas que c'est
pas cela, je dis seulement ce que je
pense. eh bien, de 1 autre façon, il
ne sera pas plus tôt marié que nous :au<
rons tout, à refaire. Rien ne vous force
à écouter ce que je dis, mais vous ne
pouvez pas sortir de là.
Non. répliqua Georges, après «un
instant de silence, il va déjà quelque
temps que je m'en rends compte V>
pour le chêne, alors: il n'y a pas à er
sortir!
Rudyard Kipling-
Traduite en français par M. Louis FàbulSî.
4.~ FIN" ̃•
et le samedi, juger correctionnellement
.sous la présidence de M. Milliard. On
.vient hier d'inaugurer cette Chambre
nouvelle. Ces trois Chambres sui'firént-
«Ues? Les malfaiteurs sont beaucoup.
Ils sont trop. v
'̃"<». • • Georges Clareiia.
IPar dépêche de notre correspondant particulier)
Belfort. Le Tribunal correctionnel de
Belfort a condamné ce mâtin à quinze jours
de prison un nommé Kraier' Henri, âg^ de
,vingt ans, voyageur de commerce, originaire
dp duché de' Brunswick, sous l'inculpation
d'outrage aux mœurs pour l'introduction en
France d'une brochure destinée à être expé-
diée frauduleusement en Allemagne.
La brochure, publiée en texte, allemand,
.outrageante pour la famille impériale, est
intitulée Sur les marches du Trône.
iÙratB 3!tar ttttr hqyob
Nouvelles Diverses
«3.->O
̃• ;• ̃̃ PARIS ̃̃̃̃̃:̃̃ ̃,
POUR LES SŒURS JIIGHAUD
• K
Vermanehe, un don de 20 francs.
Tous nos remerciements.
CHARITÉ
Pour les pauvres du Figaro, nous avons
reçu
A. de C Pr. 100
Mme A. L ♦ 25
'POUR DÉFENDRE SA MÈRE
2M.« Delanque, âgé de quarante-trois ans,
07, rue Baudin, à Ivry, a de fréquentes dis-
cussions avec sa femme. Hier soir, en prô-
se.nec de leur fils Victor, il la souffleta. Croyant
,sa mère en danger, Victor Delanoue sortit son
«irevolver et fit feu.
Le biftssé a été transporté à l'hôpital de la
Pitié. Le meurtrier s'est constitué prisonnier
au 'commissariat depolice.d'Ivry. <.
M. Bouisson, juge d'instruction, est chargé
̃'de. celle affaire. ̃
".̃̃"̃' DRAME CONJUGAL
Au. moment où, vers sept heures et demie,
l\s voyageurs sortnient de la station du mé-
t'rcSqolitain place Percire, un gardien de la
paix courut vers un couple qui s'en allait
trarkm nlHement et déchargea quatre fois son
revolver \î/bomme tomba, la femme s'enfuit
eiï poussai des cris d'épouvanté.
.1. A.a; ,J~ n ''U~nf.ft n"
Arrêté le 'Wdien de la paix raconta son
histoire. 'il se '"wjnnie Antoine Chanet et est
,iLi, "o,, 'nn7 'ènje arrondissement. Il est
attaché au onz. ™*B aiiimuissiiiuuiii,. il bsi
̃rmï'i'i'>- et père "de'' ^fiux enfants. Ayant re-
marqué'que sa femne avait des rendez-vous
avec lin ouvrier électn ™*n> Jean Decourcieuxv
demeurant, 13, -rue de .°anama, il lui fit des
remontrances. Elle demanda pardon et, une
réconciliation eut lieu.
Mais Chanet fut informé qnc les rencon-
tres se renouvelaient. Hier matin il se rendit
place Pereire et attendit l'arrivée des voya-
geurs. En voyant sa femme et Decourcieux
qui sortaient au bras l'un de l'autre la colère
le prit et il fit feu.
«JL'élat.du blessé, atteint à l'épaule droite,
n'inspire pas d'inquiétudes.
LES INSTALLATIONS NOUVELLES
Les nombreux Parisiens qui vont profiter
ront pas de visiter auparavant les mobiliers
complets par milliers, les' sièges, tapis, ten-
tures, etc.. réunis aux, Grands Magasins Du-
fàyël. Ceux-ci se chargent d'ailleurs de l'ins-
tïdlation complète des appartéments; villas,
hôtels, dont ils fournissent les plans, devis
et dessins gratuits. De nombreuses attrac-
,tions sont en outre offertes aux visiteurs.
L'ASSASSISAT DU CHARRETIER'
Méry, l'auteur présumé de l'assassinat du
çihurretier Robert, a été interrogé hier par
M. Gridel, juge d'instruction de Corbeil.
Plusieurs témoins ont été entendus. L'un
d'eux, M. Chausain, a déclaré que Ja veille
de l'assassinat il avait offert à boire et un
cigare à Méry qui refusa, disant
Merci, mais je n'ai pas le sou pour te
fèndre'la pareille.
Or, Méry a prétendu avoir depuis long-
temps l'argent trouvé sur lui lors de son ar-
restation. Il explique qu'il a voulu dire à à
iChaussin qu'il n'avait pas d'argent à dépen-
ser inutilement.
M. Perron, charretier, dépose que s'étant
«frété la Cour de France, à Juvisy, -pour r
;'faire reposer son attelage, il -vit un individu
«]ùi ressemblait beaucoup à Méry, rôder au-
tour de sa voiture. Après avoir repris sa
jrputo, il constata qu'on lui avait volé une
imusétte et son revolver. Ce revolver est ce-
lui que portait l'inculpé.
C'est faux, réplique Méry. Ce revolver,
jje t'avais depuis longtemps, d'est un cadeau
Feuilleton du FIGARO du 7 Janvier
J-– (8)
L'Habitation forcée
• SUITE
,̃̃* "'̃̃.
H répondit, comme il avait dëjà fait
tflaintes fois, que tout ce qui l'intéres-
sait, c'était sa femme, non point l'en-
jànt.
Alors, vous êtes la seule personne
-à- penser comme cela., (Elle se mit à
irire.) Ne faites pas le benêt, mon ami,
On s'y attend. Je sais, moi. C'est mon
'devoir. Je ne pourrais plus regarder nos
.gens en face," si j'y manquais.
De quoi se mêlent-ils 1 Le diable
-̃los emporte!
Vous verrez. Heureusement la tra-
• -idition de la maison est pour les garçons,
'déclara Mrs Cloke; aussi, suis-je ga-
rantie. Arriverez-vous jamais à com-
-prendre ces gens-la? Moi, non.
Et nous avons acheté cela pour
:rire. pour rire, grogna-t-il. Et nous
̃ • "voilà bouclés ici pour Dieu sait com-
Jbien de temps!
Mais. songiez-vous à la revendre?
((Il ne rependit pas.j Vous souvenez-vous
de la seconde Mrs Chapin ?
il s agissait d'une petite femme aux
sourcils noirs, hardie, effrontée, veuve
de préférence, qui, à la mort de So-
phie, devait astucieusement épouser
̃ lU-oi'gos pour sa fortune, et le ruiner en
̃
i J eux ans après leur mariage, et s'ima-
ginait être la seule femme à avoir eu
,cette idée.
Vous n'allez pas la resservir? de-
juiiuda-t-il d'un air anxieux.
Je voulais seulement dire que je
haïrais quiconque achèterait Friars Par-
ijoVi dix lois plus que je ne haïssais la I
K .•'>'• 'ludion et traduction interdites. j
̃̃̃ .•̃? i
-£, = ̃ v •
d'un ami que je ne veux pas compromettre.
Après avoir déclaré qu'il avait « sa cons-
cience pour lui >•>, Méry est sorti souriant du
cabinet du juge. 1 1-1
LES VOISINS ENNEMIS
Pourquoi Hairi Levin, tailleur russe, im-
passe d'Oran, et ses voisins, Abraham et
Benjamin Kroschenalitch, de même nationa-
lité, s'en voulaient-ils lOn ne le sait pas en-
core. Toujours est-il qu'hier soir, comme
Mme Levin était descendue puiser de l'eau
dans la cour, les deux frères se mirent à l'in-
sulter. Elle appela son mari qui accourut.Au
moment .où il apparaissait, Benjamin lui
tira cinq coups de revolver. Atteint d'une
balle à la nuque, Levin tomba et les deux
frères se mirent à l'assommer à coups de
bâton.
Heureusement, aux détonations, des loca-
taires étaient accourus. On délivra le mal-
heureux tailleur. Abraham put prendre la
fuite. Mais Benjamin et un de ses amis, Ro-
senbaum, qui s'était mêlé de la querelle, ont
été envoyés au Dépôt.
US TYPE QGI DISPARAIT
Beaucoup de Parisiens connaissaient ce
camelot, qui, privé de jambes, n'en allait pas
moins offrir sa marchandise aux terrasses
des cafés, se véhiculant de l'une à l'autre
sur une petite plate-forme munie de qua-
tre roulettes et qu'.il poussait avec les
mains. Il appelait cela « son automobile ». Il
avait acquis de cet exercice une telle prati-
que qu'il « roulait » derrière un omnibus, le
rejoignait, s'élevait à la force des poignets
et s'installait aux pieds du conducteur aussi
facilement que le plus leste des coureurs.
Genoz Fercol, c'était le nom de ce curieux
virtuose du pavé, avait' pris hier le tram-
ways Villette-Etoile. En arrivant boulevard
Rochechouart, il est mort d'une conges-
tion. Il avait cinquante-sept ans. Le corps a
été envoyé au dépôt moituaire de Montmar-
tre.
i
UXE AFFAIKE DE COLLIER
A la suite des indications que M. Legrand,
sous-chef de la Sûreté, avait relevées sur les
livres du Diamond Office, M. Drioux a re-
trouvé l'acheteur du collier vendu par M.
Janesich à M. Claude Casimir-Perier. Cet
acheteur est un commissionnaire en mar-
chandises, M. Dutrin.
Hier, M. Dutrin a été entendu par le juge
d'instruction; il a reconnu être en possesr
sion du bijou, et a promis ail magistrat de
le lui faire parvenir.
Dès qu'il sera en possession du collier,
M. Drioux a l'intention de le faire examiner
par des experts, pour en déterminer la
valeur.-
-.a--
ENCORE UN PETIT FOKT CHABROL
C'est décidément une manie,
Hier, à deux heures et demie, un huissier
chargé de procéder au récolemont d'objets
saisis chez un sieur Dubreuil, à- Vanves,
trouvait la porte fermée. Il requit l'assis-
tance de M. Souliard, commissaire de police,
mais les sommations'de ce magistrat restè-
rent sans effet. Dubreuil, barricadé chez lui,
un revolver dans chaque main, répondit
qu'il brûlerait la « figure » au premier qui
'tenterait d'entrer.
Pendant qu'on commençait ostensiblement
le siège de la maison, un agent courageux a
pénétré par la toiture et a pu s'emparer de
Dubreuil, qui a été envoyé au Dépôt.
SUICIDE D'ENFANT
Châteauroux. Un jeune garçon de onze
-ans, Georges Brisset, qui supportait malai-
sément les'rôprimandes de sa famille, bien
qHdécidé Depuis quelques jours de se donner la
mort. A set effet, il avait chargé, un fusil ou»
I)lié dans', une cabane et l'avait disposé de
façon à recet«ir toute la chargo en faisant
jouer la gâcheUe à l'aide d'une ficelle. Le
père l'a trouvé le soir étendu à quelques pas
de la cabane, le crâne complètement fra-
cassé.
` SINISTRE MARITIME
Lorimt. L'administration de la marine
confirme la perte du dundee Hugo, du port
̃xTEtel.
On a trouvé au large de La Rochelle le ca-
not de ce dundoe..
Le bâtiment qui a dû se briser sur les
roebcs do Roche-Bonne, était montépar six
marins.
–~t-
SECOUSSE SISMIQUE.
Grenoble. Une secousse de tremblement
do terre a été ressentie à Grenoble, ce matin,
à trois heures.
Çù et là
Les entrepreneurs de démolition des
navires vendus par l'Etat à Brest ont décidé
le look-out et la fermeture des chantiers.
La nuit dernière, des effets ont été la-
cèrés, des sacs de plâtre et do ciment éven-
t-rès et'des nlans mis hors d'usage dans les
chantiers d*un entrepreneur d'Epernay.
Argus.
seconde Mrs Chapin. Songez à tout ce
que nous y avons mis de nous deux.
Une couple de millions de dollars
pour le moins! Je sais que j'aurais
pu.
Il s'interrompit.
Les animaux poursuivit-elle. Ils
construiraient sûrement une loge de
concierge en briques rouges. Il faut
que vous laissiez des instructions dans
votre testament pour qu'il ne s'avise ja-
mais de faire cela, Georges, n'est-ce pas?
Il se mit à rire et lui prit de nouveau
la main, mais il ne dit plus un mot jus-
qu'à l'heure de s'habiller. Alors, il bou-
gonna
Que diable est pour un homme un
pays. où il ne peut faire d'affaires?
Friars Pardon resta fidèle à sa tradi-
tion. En temps révolu, naquit, non point
ce tiers vis-à-vis de qui Sophie voulait
se montrer si bienveillante, mais un
jeune 'dieu, surpassant, c'était mani-
feste, Eros en beauté, comme en sa-
gesse Confucius un rehaut de délices,
un renouveau de camaraderies inter-
prète de la Destinée. Cette dernière chose,
Georges ne s'en aperçut qu'en rencon-
trant, peu de jours après l'événement,
lady Conant qui traversait à grandes en-
jambées le petit bois de Dutton.
Mon gaillard! t s'écria-t-elle. (Et
elle lui appliqua sur le dos une tape cor-
diale.) Je ne peux pas vous dire com-
bien nous sommes tous contents. Oh!
tout ira bien pour elle. La naissance
d'un héritier n'a jamais été cause d'au-
cun ennui à Friars Pardon. Voyons, où
diable l'ai-je mis ? (Elle fouilla à pleine,
main dans sa jupe bordée de cuir, et en^
sortit un petit gobelet d'argent.) J'ai en-
voyé un mot à votre femme, mais mon
âne de groom a oublié de prendre ceci.
Vous alî«g m'éviter un voyage. Faites-
lui mes amitCég.
Elle décampaau milieu de son escorte
d'ai redates.
Le gobelet était usé &t cabossé. Au-
dessus des initiales entrelacée.* G. L., on
voyait en cimier un oiseau sans p,attes
et la devise: Demorez ung poï. DemQpes
un g pot.
Voici l'explication de l'énigme, muf-
COURRIER DE LA BOURSE
Paris, 6 janvier.
Ce n'est certes pas un marché neurasthé-
nique qui s'est agité aujourd'hui devant nos
yeux. On peut dire que l'activité régnait par-
tout. Aux légères réalisations qui se sont
produites hier ont succédé 'les ordres d'achats
dans tous les compartiments et principale-
ment dans les fonds russes. L'originalité de
ce mouvement, c'est qu'il s'affranchit de
toutes les règles du bon sens. La faveur pu-
blique se porte principalement sur le 8 0/0 qui
a monté de 65 centimes aujourd'hui, simple-
ment parce qu'il est Ioin4u pair. On ne iè-
fléchit pas qu au cours de 84 20 ce fonds ne
rapporte que 3 1/2 0/0, tandis que le 4 1/2.
qui va détacher uu coupon de 2 fr. 25 et qui
coûte 104 25, représentera» coupon détaché,
un revenu de 4 fr. 30.
Ces éclipses de bon sens sont fréquentes
à la Bourse. Mais la vérité finit par se faire
jour, et je suis convaincu que le 4 1/2 re-
gagnera bien vite son coupon. Au surplus
il ne faut pas demander en ce moment à la
Bourse d'écouter la voix de la raison,
elle ne l'entendrait pas. Elle met toutes les
affaires russes dans le même sac. De même
qu'elle ne calcule pas la différence des reve-
nus des fonds d'Etats, elle confond toutes
les valeurs industrielles dans le même en-
thousiasme. Elle ne songe pas à en faire la
distinction. Il faut qu'elle lui soit imposée
par les événements. Pour ma part je ne
crois pas me tromper en recommandant la
réserve vis-à-vis des valeurs qui ont beau-
coup monté et je chercherai à attirer l'at-
tention de nos lecteurs sur les valeurs
qui ont autant de ressources et un ave-
nir plus certain. Je n'en citerai qu'une
pour aujourd'hui: c'est la Compagnie géné-
rale de Raihvays et d'Electricité. Cette Com-
Eâgnie, qui est la mère de Sociétés déjà célè-
bres, telles que la Société d'Electricité de
Paris, les Ateliers électriques de Jeumont,
de l'Electricité et Gaz du Nord, est dans une
situation incomparable. Il suffit de lire son
rapport pour s'en convaincre.
On y constate que, pour un capital de 25
millions.' elle possède une -réserve de 33 mil-
lions environ, tant en espèces qu'en plus-va-
lues de portefeuille. C'est une des plus an-
ciennes créations du groupe Empain qui a
passé un pacte avec le suécès. Elle date, je
crois, de 1881. Le cours de ces actions est de
166 francs. Elles ont touché en avril dernier
7 fr. 50, net d'impôt. Cet exposé me dispense
de vous en dire davantage.
Marché officiel. La Rente; qui avait dé-
buté plutôt lourde à 97 37, s'est assez brus-
quement relevée à 97 57. Ce mouvement a
été d'autant plus remarqué, que le marché
de la rente était quelque peu délaissé depuis
un certain temps. Il semble que l'on veuille
pourchasser les vendeurs de primes.
L'Extérieure espagnole est soutenue à 94 05.
Le Turc est en reprise de 12 centimes
à 93 40.
Après le temps d'arrêt de ces jours der-
niers, les fonds russes, allégés de leurs cou-
pons, repartent de plus belle. Le Consolidé
4 0/0 monte de 35 centime-: à 98 05, le 5. 0/0
1906 de 17 centimes à 105 85. Le 4 1/2 a ga-
gné 30 centimes à 104 75. Le 3-0/0 1891 monte
d'un demi-point à 84 45, le 3 0/0 1896 gagne
05 centimes à -84 20.
Le Portugais progresse légèrement à 64 90.
Le Brésil 4 0J0 est calme à 90.
Les établissements de crédit ont été assez
irréguliers. Le Crédit foncier n'a pas maintenu
sa reprise d'hier et a coté 805 au comptant.
La Banque de Paris a perdu 5 fr. à 1,842. Le
Crédit lyonnais est resté soutenu à 1,490,
comme hier. L'Union parisiemie a fléchi de
2 fr. à 1,121,
Le Crédit mobilier gagne 3 fr. à 709. L'émis-
sion des obligations du chemin de, fer de
Victoria à Miuas, qui aura lieu le 9 janvier,
.s'annonce, comme. une nouveau succès popr
cet établissement.
La Banque française est soutenue à 322.
La Banque -privée progresse lentement à 439.-
La Société auxiliaire de crédit est très ferme
à 598.
La Compagnie française des mines d'or s'a-
vance à 111. Cet établissement, qui est ac-
tuellement en voie de réorganisation, semble
devoir prendre rang parmi les banques d'af-
faires de notre place.
La .Banque ̃nation.ale du Mexique est
en reprise de 10 fr." à 1,140. La Banqne" fran-
caise de la Plala reste soutenue à 857.
Le Suez a regagné" 5 fr. à 5,420.
Le Métropolitain est plus calme que ces
jours derniers et se maintient à 010; le
Nord-Sud reste' à 315. Les Omnibus sont
sans changement à 643.
Les Tramways de Paris sont fermes à
292. L'Industrie électrique est bien tenue à
314, avec des demandes suivies..
L'action Popp monte de 3 fr. à 772; c'est
un cours fort intéressant pour un dividende
de 40 fr.
La Thomson Houston gagne 2 fr. à 816.
Les Chemins de fer méridionaux italiens
ont encore monté de 7 fr. à 682, Des pour-
parlers seraient entamés, dit-on, en vue de
la capitalisation des annuités que la Compa-
gnie reçoit de l'Etat italien.
On a rema que un réveil-subit d'activité
sur tes actions du Chemin de fer dit Congo
DEPARTEMENTS
mura Sophie, lorsqu'il la vit, ce soir-là.
Lisez son mot. Il n'y a que les Anglais
pour savoir tourner de si jolis billets
La plus chaude des bienvenues à -.votre
petit homme J'espère qu'il saura apprécier
.son pays natal, maintenant que l'y voici ar-
rivé. Quoique vous n'ayez rien dit, nous ne
pouvons naturellement pas le considérer
comme un étranger; c'est pourquoi je lui en-
voie le vieux gobelet de baptême des Lash-
niar. n est chez nous depuis que Gregory
Lashmar, le frère do votre arrière-grand'-
mère
Georges regarda sa femme.
• Continuez, fît-elle d un clignement
de paupières, du fond des oreillers.
ai'rière-a'rand'mère vendit son bien à la
famille de Walter. Nous avons, semble-t-il,
aejuis à ce momont-lâ quelques-uns de vos
dieux lares mais, seuls en subsistent le
gobelet ainsi que lé vieux b'erceau que j'ai
découvert dans la resserre et que je vous
fais remettre en état. J espère que le petit
Georges Lashmar, il le sera aussi, n'est-ce
pas'? verra ses petits enfants se faire les
dents sur son gobelet.
Affectueusement vôtre,
Aiico coxant.
P. S. Avez-vous été assez cachottiers
sur tout cela
Ma foi, le di. ̃
Pas de gros mots, dit Sophie, c'st
d'un mauvais exemple pour le pelil.
Mais comment, ma parole, y est-
elle parvenue? Avez- vous jamais dit un
mot concernant les Lashmar?
Vous savez la seule fois, au jeune
Iggulden, à Rocket ts, quand Jggulden
est mort.
Le frère de voire arrière-grand'-
mere Elle est remontée dans toute la
parenté mieux que votre tante Sydney
ne l'eût pu faire Que veut-elle dire à
propos de notre silence ? °
Les yeux de Sophie étincelôrent.
J'y,ai réfléchi aussi. Nous tenons
enfin les Anglais. Vous ne voyez pas que,
d'après elle, nous pensions qu'il s'agis-
sait là, d'une de ces choses que les An-
glais découvriraient bien tout seuls, et
que cela lui a fait impression?
Çlio tourna le gobelet dans ses mains
diaphanes, et soupira profondément:
supérieur aux Grands Lacs, qui ont monté de
5 fr. à 310.
Les Chemins de fer nationaux du Mexique
sont en nouvelle hausse de 4 fr. à 193.
Les Tramways de Mexico, qui viennent de
déclarer un dividende trimestriel de 1 3/4 0/0,
comme précédemment, sont fermes à 637.
Les valeurs de cuivre ont accentué leur
mouvement de reprise. Le Rio-Tinlo a monté
de 14 fr. à 1,780; le Boléo, de 8 fr. à 833.
La Sosnowice fléchit de 6, fr. à 1,376 la
Briansk reste à 372.
La Centrai Mining se maintient à 401.
Marché an banque. Le ma ehé sud-afri-
cain est calme et soutenu. On annonce un
nouveau projet de fusion. La Randfontein
Central absorberait, sa voisine, la South
Randfontein, et deviendrait ainsi une des
plus importantes mines du Rand. Sa super-
licie dépasserait 2,000 claims.
La Rand Mines se maintient à 219; la
Goldfields à 144. La Gold Mines est ferme à
47; cette valeur ne se négocie plus mainte-
nant qu'en titres dédoublés.
La Crown Mines est ferme à 205. L'East
Rand se tient à 132. Rappelons que les ac-
tionnaires qui veulent réserver leur droit à
la souscription aux obligations doivent dé-
poser leurs titres, d'ici au 10 janvier, à la
Compagnie des Mines d'or.
La lie Beers est en reprise de 7 francs à
459 la Jagersfontein a gagné 4 francs à 214.
La Mozambique progresse légèrement à
29 75. ̃
La Lena a monté de 1 fr. 50 à 83 75.
La Spassky a franchi le cours de 100 francs
et finit à 101. La production ne tardera plus
à augmenter sensiblement.
La J/altzoff' s'est légèrement raffermie' à
1,591, en reprise de 7 francs sur hier.
La Hartmann a repris à 667.
Les lubes de Sosnowice ont accéléré leur
mouvement en avant et ont monté de 30 fr.
à 2,900. A ce cours, cette valeur donne en-
core un revenu notablement supérieur à celui
des titres similaires.
Le Platine a monté de 10 francs à 663.
L'Oriental Carpet se maintient à 378 50,
l'Oriental Tobacco à 336.
Lés valeurs de caoutchouc sont restées in-
décises. La Société financière finit à 315,
comme hier, la illalacca est sans changement
à 197.
La Maikop est soutenue à 17.
Armand Yvel.
New-York, vendredi (dernière heure).
Les affaires ont été un peu plus réduites au
Stock Exchange aujourd'hui. Le total des
transactions s'est élevé à 300,000 actions,
comprenant 86,000 Reading, 48,000 Steel,
37,000 Union et 15,000 Amalgamated.
Le marché a été ferme à l'ouverture. Tou-
tes les valeurs de la cote ont marqué des
avances atteignant 5/8 pour les Reading et
1/4 pour les Canadian. Les achats n'ont pas
tarde à augmenter et le marché s'est encore
affermi.
Les avis de Londres ont été satisfaisants,
mais les ordres pour le compte de l'étranger
n'ont pas répondu à l'attente ils n'ont porté
que sur 10,000 titres. Cependant, les de-
mandes se sont faites moins nombreuses
vers midi et les attaques des baissiers ont
provoqué une réaction, mais la tendance est
restée bonne et ces attaques n'ont pas eu de
résultat.
Dans l'après-midi, les prévisions d'un rap-
port favorable des banques pour demain- et la
nouvelle que le groupe des chemins Harri-
man avait commandé 196 locomotives ont en-
couragé le marché et, plus tard, la reprise
s'est accentuée. On a acheté surtout des Ca-
nadian et des Western Union sur l'attente où
l'on était d'un bon dividende.
La caractéristique principale de l'après-
midi fut la demande continue d'obligations
où les affaires portèrent sur le chiffre de
4,028,000 dollars.
En clôture, le cuivre, 12 10 demandé, 1220
^offert.
INFORMATIONS FINANCIÈRES
CHEMIN DE FER DE VICTORIA A MINAS. Le Crédit
mobilier français reçoit actuellement, comme
nous l'avons annoncé, les demandes par corres-
pondance pour la nouvelle émission de 50 000
obligations hypothécaires 5 0/0 or de 500 francs
de la Compagnie de chemin de fer de Victoria
à Minas les demandes doivent être accompa-
gnées de 100 francs par titre, mais il est à re-
marquer que l'attribution des titres ne comporte
aucun engagement et que les demandes seront
servies dans leur ordre d'arrivée jusqu'à concur-
rence des 50,000.titres émis.
L'émission au guichet, auri lieu lundi prochain
9 janvier,' dans les mêmes conditions.
Rappelons que ces obligations rapportent
25 francs par an, nets de tous impôts brési-
liens présents et futurs et de tout impôt fran-
çais actuel, et qu'elles jouissent pendant; 30 ans
d'une garantie or du gouvernement fédéral bré-
silien.
J^-VTS DIVEBS
Exlevez naturellement les points noirs de
F votre upz avec 1'9,Yi'I-liOLBOS de IaPa~
fumerie exotique,Sô,r. du4-Septembre,quires-
serrel'ôpidermeetluirendblancheuret netteté.
ROSEbEGABILLA,parfumexquis,G
'Demorez ung poï ~c7K~cj nn~ poï. Ce
n'est pas une si mauvaise devise, Geor-
ges. Cela en valait la peine.
Mais je ne vois pas encore bien.
Je ne serais pas surprise qu'à leurs
yeux notre venue ici fasse partie d un
plan bien ourdi pour nous retrouver au-
près de nos ancêtres. C est chose qu'ils
comprendraient, eux. Et voyez comme
tous, ils nous ont acceptés.
Sommes-nous donc gens si peu dé-
sirables par nous-mêmes grommela
Georges.
Soyez juste, monsieur mon mari.
Ce vilain homme de Sangres a deux fois
plus d'argent que nous. Vous ne voyez
pas la maman Conant lui appliquant
une tape entre les épaules ? Quand ce se-
rait pour tout l'or du monde Le pauvre
être n'existe pas
Vous pensez alors que c'est cela?
Il regarda du côté de la bercelonnette
installée près du feu, où ronflait le jeune
dieu. »
Dès que je serai remise, je saurai
par Cloke ce que les Lahsmàr dis-
tribuent en largesses (c'est plus joli que
pourboires) toutes les fois qu'un petit
Lashmar vient au monde. Jusqu'ici j'ai
fait mon devoir, mais on attend beau-
coup de moi.
Ici, entra Mrs Cloke, laquelle resta
penchée en adoration sur le -berceau.
On lui mou tra le gobelet, et sa face de-
vint radieuse. « Oh! maintenant que
làdv Conant l'a envoyé, tout marchera
bien, pas vrai? Georges, naturellement
il le faut; mais, vn ce qu'il est, -nous espé-
rions. tout votre mondeespérait.quece
seraitaussi un LasAwaretquecela arron-
dirait les choses. Un bien beau gobelet.
y a pas son pareil, j'imagine. Demorez
Kug poï Demorez ittig poï D'après ce
que j'ai entendu, cela voudrait dire:
« Attendez un peu. » Eh bien, cies.t vrai
pour les Lashmar, à ce qu'on prétend.
Ils mettent du temps à remplir leurs
maisons, oui-da. Tout probable que Mas-
ter Georges, là-bas, ne se décidera qu'à
la trentaine.
Pauvre agneau! l s'écria Sophie.
Mais comment avez-vous su. que les
miens .étaient des L'ihsmar?
\r. v.v -• ri- • j
'f; c- .n ?.' -r-K-M -,ëTt .t "p..U
COURRIER DES THÉÂTRES
Aujourd'hui:
A l'Opéra-Comique, à 5 heures, Concerts his-
toriques de la musique, pour l'abonnement de
la série rose, consacrés à Sébastien Bach
(1685-1750), Haëndel (1685-1759), Rameau
(1683-1764). Après la conférence de M. Henry
Expert, concert avec le programme suivant
Haendel. Rinaldo, air d'Alminera « Pleure
pauvre âme » Mlle Alice Raveau; Acis et Ga-
ïatée, air de Galatée « l'Oiselle en peiné »
Mlle Nicot-Vauchelet; Ottone, air de Gismonda:
« Viens, mon fils » Mlle Brohly Bérénice, air
de Démétrio « Mieux que l'aube » M. Bel-
homme Sorse, air de Sorse « Bois profonds ̃>
Mlle Alice Raveau Susanna, couplets de Su-
sanna Mlle Mathieu-Lutz.
Jean-Sébastikn Bach. Le Défi de Phœbus et
de Pan air de Moinus Mlle Bleuzé air de
Phœbus M. Jean Laure air de Pan M. Vaurs
air de Mercure, Mlle CharbonneL
J.-P. Rameau. Cantate, de Berger fidèle
« l'Amour qui règne » Mlle Mathieu-Lutz
Hippolylc et Aricie, ariette u Rossignols amou-
reux » Mlle Nicot-Vauchelet; Castor et Pollua,
air de Thélaïre « Tristes apprf-ts » Mlle La-
fargue gavotte tendre M. Coulomb Dardanus,
air d'Anténor « Voici les tristes lieux » •:̃ M.
Coulomb Zoroastre, air d'Amélite « les Plai-
sirs et les jeux » Mlle Brohly.
Accompagnateurs MM. Fernand Masson
et Thérome.
A l'Odéon, à 2 heures (matinée hors sé-
rie), les Affranchis et le Médecin malgré lui,
avec M. Dranem dans le rôle de Sganarelle.
Ce so/p -•
Au théâtre Michel, 70» représentation du Feu
du voisin (Mmes Jane Hading, Betty 'Dauss-
mond, MM. Henry Burguet et Will Elliott);
Par, politesse (Mlle Barety et M. Rozenberg),
et première représentation de le Roi arrive,
fantaisie d'actualité en 1 acte et 3 tableaux
de M. Miguel Zamacoïs. Distribution
Sarah Bernhardt ̃
Réjane
LaCavalieri
Lavallière Lyse
Dalihy ( Mlle I-y8* Bevty
Marguerite Deval
Otero
Le Roi
l"r tableau la Vie de château 2', "la Chasse
présidentielle 3' l'Entrée du Roi.
On commencera, à 9 heures, par Archimède
a des principes à 9 h. 20, Par politesse;. à
9 h. 3/4, le Roi arrive à 10 h. 1/4, le Feu
du voisin.
A l'Opéra, à 8 h. 1/4, le Miracle (Mlles
Chenal, Bailac, Courbières, MM. Muratore,
A. Grësse, Dangès, Fabert). Divertissement
Mlle Aïda Boni.
la Comédie-Française,' à 8 h. 3/4, les
Marionnettes (Mmes Piérat, Fayolle, Maille,
Robinne, Provost, Jane Faber, MM. de Fé-
raudy, George Grand, Granval, Numa, Jac-
ques de Féraudy, Làfon, Alexandre, G. Le
Roy, Léon Bernard).
A l'Opéra-Comique, à 8 h. 3/4, 5e repré-
sentation de l'abonnement du samedi (sé-
rie A), Werther (Mmes Hatto, Nelly Martyl,
MM. Salignac, Vigneau, Guillamat).
A l'Odéon, à 8 h. 1/2, Roméo et Juliette
(Mlle Ventura, MM. Desjardins, Grétillat,
Flateau.Gay, Desfontaines, Fontenoy.Joubé,
Vargas, Maupré, Mmes Barsange, Kerwich,
Barjac, etc., etc.)
Aux Variétés, à 9 heures, le Bois sacré
(Mmes Jeanne Granier, Eve Lavallière, MM.
Albert Brasseur, Guy, Max Dearly, Prince,
Petit, etc., etc). On commencera, à 8 h. 1/4,
par la Partie d'échecs.
Au Théâtre Lyrique (Gaité), à 8 h. 1/2 (abon-
nement série C, 1" et 3° samedis), Don Qui-
chotte (Mlle Lucy Arbell, Brienz, Dehaye,
MM. Vanni Marcoux, Lucien Fugèré, A.
Gflly, C. Délmas, Alberti, etc.). •
L'orchestre sera dirigé par M. A. Amaloù.!
A la Porte-Sa'nt-Martln, à 8 h. 3/4, l'Aven-
turier, pièce nouvelle en 4 actes, de M. Al-
ired Capus (MM. Lucien Guitry, Jean Coque-
lin, Signoret, Pierre Magnier, Mmes Gabrielle
Dorziat, Juliette Darcourt, Emilienne Dux,
Jeanne Desclos).
-Au théâtre Sarah -Bernhardt, à 8 h. 1/2, les
Noces de Panurge (M. Galipaux, Mlle Andrée
Pascal, MAL Chameroy, Krauss, Maxime-
Léry).
A la Renaissance, à 8 h. 3/4, Mon ami
Teddy (Mmes Jane Sabrier, Emma Bonnet;
MM. Tarride, A. Dubosc, Capellani, Le-
clercq, ctc.J. On commencera par La main
reste (Mlle Farnèse, M. Aussourd).
Au théâtre Réjane, à 9 heures, le Mariage
de Mlle Bealemans (Mlle Dieudonné, MM.
Jacque, Berry, Francis Bernard, etc.).
A l'Athénée, à 8 h. 1/2, Y avait un arrêt
à Dijon à 9 heures, les Bleus de l'Amour
(Mmes Augustine Leriche, Alice Nory. An-
drée Barelly, Maud Gauthier. MM. Victor
Boucher, Cazalis, Félix Gandéra, Gallet,
Térof, Rolley, Borderie).
Au théâtre Apollo, à & h. 3,4, la Veuve
joyeuse (Mlles Alice O'Brien, Cébron-Nor-
bens, MM. Henry Defreyn, Paul Ardot).
Au théâtre des Capucines, à 9 heures,
nouvelles scènes de la revue Sauf vol' res-
Mrs Cloke réfléchit profondément
C'est sûr que je ne saurais bien
vous dire. madame; niais j'ai vaguement
idée que c'est quelques paroles que vous
avez laissé échapper devant le jeune
Iggulden, quand vous étiez à Rocketts.
Cela se pourrait que ça soit cela qui nous
a mis la puce à l'oreille. Et c'est de cette
façon-là que c est venu, une parole ame-
nant l'autre, tout en bavardant. Et ces
gens d'Amérique, à Veering Hollow, ont
été très obligeants de nouvelles, à. ce
qu'on m'a dit, madame.
Mazette! dit Georges tout bas, et
c'est cela,le simple paysan 1
Oui, poursuivit Mrs Cloke. Et
Cloke.se demandait justement, cet ap rès-
midi. votre oreiller a glissé, ma
chère petite, c'est pas comme cela qu'il
fautse mettre. Là histoire de dire
quelque chose, si vous ne penseriez pas,
à et heure, à racheter les fermes Lash-
mar, monsieur. Elles n'arrondissent pas
bien la propriété de sir Walter. Elles
s'en viennent de biais par chez nous.
Cloke serait content de vous montrer
cela un de ces jours.
Mais sir Walter ne tient pas à ven-
dre, n'est-ce pas?
Nous pouvons le savoir par son in-
tendant, monsieur. Mais (d un ton de
mépris) je crois que voilà cette garde-
malade de Londres qui remonte de
dîner; aussi», j'ai peur que nous ne
soyons obliges de vous prier, monsieur.
Allons. Master Georges, -faites risette!
Réveillons-nous une toute petite minute,
mon agnelet une toute
Quelques mois plus tard, ils étaient
tous trois en bas. au ruisseau, dans les
bois de Gale Anstey, en train de réflé-
chir à la reconstruction d'une passerelle
emportée par les crues du printemps.
Georges Lashmar, ce jour-là, demandait
toutes les jacinthes de la terre du Bon
Dieu à manger, et Sophie t'adorait d'une
voix qu'on eût prise pour 'e roucoule-
ment d'une colombe; au !a besogne
s'en trou >'ait-elle retardée.
Voici l'emplacement, finit par dire
le père, du milieu des myosotis. Mais
où diable sont les poteaux de mélèze,.
̃I' -H .J'Ai.
pect! 1 (Mlles Mistinguett, de Léka, Mérindol.
Dhartys, Delyane, MM. Berthez, Arnaudy,
Maujan); Yette (Mlles Saint-Bonnet, Ritto,
Mérindol, MM. Traioont, Déan) le Deuxième
larron (Mlle Lipton, M. HervilJ.,
Aux Bouffes-Parislens-Cora Uparcerl», à
9 heures, Son auteur (Mlle de Beaumont,
MM. Régnier et Frick); à ?h. 3/'t,Xantho
chez les courtisanes (Mmes Cora= Laparcerie,
la danseuse Mado-Minty, Carlos, Legeay,
Paule Rolle, MM. Henry Lamo.the, Robert
Hasti). y/;
Au Grand-Guignol, à 9 heures, Saturnin,
Sabotage, Condoléances, Un peu d'idéal, Fi-
gures de cire, le Pharmacien.
A la Comédie-Royale, à 9 heures très pré-'
cises, Un Héritage. Intermèdes « Palmyr's
bar», « Faites vos jeux » (Esther Lekain,
Marthe Derminy, Magdy, etc., MM. Jean
Guitry, Roger Ferréol, Tauffenberger, Delà-
quernère, etc., et M. Gaston SilVestre).
Hier
La résolution de M. Lucien Guitry da
quitter la Porte-Saint-Martin a été l'événe-
ment d'hier, comme on le pense bien.
Dans le monde des théâtres, autant que
sur le boulevard, cette nouvelle a. produit
un effet énorme;. elle a défrayé toutes les
conversations.
Quel motif avait pu décider M. Lucien
Guitry'? C'est ce que nous sommes allé lui
demander, chez lui, dans son délicieux hôtel
de t'avenue Elisée-Reclus. Et voici, simple-
ment sténographiée, notre conversation ,<
Est-ce que vous avez eu des difficùltéâ
avec MM. Hertz et Jean Coquelin.?
Quelles difficultés voulez-vous que j'nie
avec des hommes qui -ont toujours été par-
faits pour moi et qui viennent de m'accorder
si gracieusement la dernière chose que je
leur ai demandée, précieuse entre toutes, la
liberté! 1
Cette liberté, qu'allez-vous -en faire?.
Nous espérons bien que vous nous fournirez
l'occasion de vous applaudir, dans,une'belle
création, cette saison, à Paris.
Mais, c'est bien possible.
Bravo J Mais où, quand, et comment t
Ici, M. Lucien Guitry sourit et répondit
par deux vers
.L'avenir, dont les Grecs, ont dit ce mot pieu
C'est un enfant qui dort sur les genoux de» dieux.
Voilà de beaux vers. De qui sont-ils 2
Cherchez, mon ami.
Ainsi parla M. Lucien Guitry, nous- don-
nant un parfait exemple de ne rien dire,
mais si joliment!!
':̃̃'• # ̃' ̃̃"
Quelques instants après, nous arrivions' à
la Porte-Saint-Martin et demandions MJtf.
Hertz et Jean Coquelin. M. Jean Coquelin
était absent; mais nous trouvions M. Hertz.
son associé, et son ami, en train d'achever
une note qu'il nous tendit aussitôt
Voici ce que je vais communiquer tout
à l'heure à la presse.
La note était la suivante ̃-
Par lettre du ̃} janvier 1911, M. Lucien Guitry
a demandé à MM. Hertz et Coquelin la .résilia-
tion du contrat qui le liait. pour cinq années,
avec le théâtre de la Porte-Samt-Martin.
Par lettre du 5 janvier 1911, MM. Hertz et Co-
quelin ont accordé k M. Lucien Guitry cette ré-
siliation sans aucune indemnité.
L'EnfaiU de l'amour, de M. Henry Bataille,
entrera en répétitions après-demain lundi 9 jan-
vier. Les principaux rotes seront joués, comme
nous l'avons déjà annoncé, par Mmes Réjane et
Frévalles MM. Jean Coquelin, André Brûlé et
Signoret. Le rôle qui devait être interprété par
M. Lucien Guitry sera créé par M. Dumény.
Je n'ai rien à ajouter à cette note, nous
dit encore M. Hertz, sinon que Jean Co-
quelin et moi nous avons engagé cet après-,
midi M. Dumény.
Un mo| encore. Comme nous le disions
hier, il est bien entendu que M. Lucien Gui-
try ne qaiUera pas la Porte-Saint-Martin
avant d'avoir terminé l'admirable série "des
représentations de l'Aventurier, où le public*
le fête et' l'acclame tous les soirs. On voiff
que son départ est loin d'être immédiat.
Le coimté de direction des Trente Ans d
théâtre, qù le regretté comédien Regnard -re5j
présentait, avec MM. Brémont et Mpuliératjt
l'Association dos artistes, s'est réuni hier et,,
après enjtente entre MM. Albert Carré et
Adrien Bcrnheim, présidents des deux Socié-
tés, il a été décidé que l'Association des ar-
tistes se chargerait des obsèques du malheu-
reux artiste et que les Trente Ans de théâtre
s'occuperaient immédiatement de sa veuve.
M. Antoine Banès, secrétaire général des:
Trente Ans de théâtre, lui a rendu visita
pour l'aviser de cette décision."
Séance hebdomadaire de la commission des
Autours, sous la présidence de M. Paul Fer-
nier, a.ssfsté de MM. Paul Hervieu, président
d'honneur..
Assistaient à la séance MM. Arthur Ber-
nède, Alexandre Bisson, Robert Charvay,
Pierre Deeourcelle, Emile Fabre, Maurice
lennequjn, Henri Hirchmann, Xavier Le-
roux, Maurice Ordonneau et Gabriel Tra-
rieux. '̃/
La séance a été consacrée tout entière à
l'étude de la question si complexe du rachat
des deux charges d'agents généraux de la
Cloke? Je vous avais dit de les faire
descendre tout prêts.
N6us les descendrons, si vous lé
dites! répondit Cloke, avec un mouve-
ment de.la lèvre inférieurè,-que le cou-
ple connaissait bien.
Mais, je l'ai dit. Pourquoi faire, sa-
prelotteV avez-vous apporté ici une pa-
reille charretée de bois? Nous" n'allons;
pas construire un pont de chemin de 1er?
Allons'donc! En Amérique, une demi-
douzaine de morceaux de cinq sur dix
seraient largement suffisants,
Je ne prétends pas le contraire.
repartit Cloke, et j'ai rien à dire con-
tre le mélèze, si c'est votre idée de
faire de l'ouvrage provisoire avec. J'suis
pas ici, monsieur, pour vous raconter ce
qui n'est pas; et vous ne pouvez pas dire
que j'ai jamais cherché à vous supplan-
ter en.rifln, ni à essayer de vous entraî-
ner plus loin que vous ne vous êtes fixé.
Un an auparavant, Georges eût bouilli
d'impatience. Aujourd hui, il se contenta
de gratter de l'extrémité de son sarcloir
un peu de la boue qui salissait ses
vieilles guêtres, et attendit.
.Tout ce que je prétends, c'est que
vous pouvez mettre du mélèze et faire, de
l'ouvrage provisoire avec; et, d'ici à" ce
que le jeune maître se marie, tout sera
à recommencer. Pour ce qui est de moi,
j'ai descendu une couple de billes.de
chêne de quinze sur vingt, comme nous
n en avons,jamais encore traîné de si-'cô-
quet. Vous plantez cela, et vous v'ià 'dé-
barrassé de la question pour de bon. De
l'autre façon. je ne dis pas que c'est
pas cela, je dis seulement ce que je
pense. eh bien, de 1 autre façon, il
ne sera pas plus tôt marié que nous :au<
rons tout, à refaire. Rien ne vous force
à écouter ce que je dis, mais vous ne
pouvez pas sortir de là.
Non. répliqua Georges, après «un
instant de silence, il va déjà quelque
temps que je m'en rends compte V>
pour le chêne, alors: il n'y a pas à er
sortir!
Rudyard Kipling-
Traduite en français par M. Louis FàbulSî.
4.~ FIN" ̃•
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