Presse et revues
6 pages
Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1905-11-04
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 novembre 1905 04 novembre 1905
Description : 1905/11/04 (Numéro 308). 1905/11/04 (Numéro 308).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k287153d
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
ÏM FIGAB.O SA^ID{?4 NOVEMBRE 1905
des plus jolis rôles des Filles de Jackson,
l'opérette de M. Maurice Ordonneau, annoncée
pour le 15.
Les Parisiens reverront avec plaisir la
charmante artiste dont le passage à l'Opôra-
Comique a laissé un si excellent souvenir.
Mlle de Craponne fera aux Bouffes-Parisiens
ses débuts dans l'opérette son talent spiri-
tuel y paraîtra tout à fait à son aise et con-
tribuera efficacement à la réussite de l'ou-
vrage. '1
M. Richemond recule d'un jour la répéti-
tion gépèrale du Volcan d'amour, aux Folies-
Dramatiques, pour mettre la pièce tout à fait
aq point.
C'est donc définitivement mercredi qu'aura
lien cette répétition générale. Le lendemain,
première représentation.
Notre excellent confrère M. Edouard Sar-
radin vient d'achever une pièce tirée de la
dramatique et charmante nouvelle de Balzac
Pierrette.
Le théâtre Trianon affiche pour cet après-
midi, à quatre heures et demie, une séance
littéraire et musicale consacrée aux œuvres
de José-Maria de Heredia. Au programme
Récitations par les artistes du théâtre, avec le
concours, de Mlle Verlain et celui du composi-
teur Masson.
4. r
M. Gustave Labruyére vient d'engager, en
représentations et à de flatteuses conditions,
Mlle Henriette Demongey, pour la brillante
saison de comédie qu'il prépare an Casino
municipal de Nice. La charmante artiste, qui
se fit naguère si fort apprécier du public, à la
Gaîté, dans un rôle difficile, jouera te Fil à
la patte, De fil en aiguille, Cadet Roussel et
le Mannequin.
Fort heureusement inspiré, M. Gustave La-
bruyère réserve en outre à Mlle Henriette
Demougey une importante création dans une
pièce de M. Auguste Germain l'Amant de la
nature,
t.
Le Jardin d'acclimatation annonce pour de-
main une représentation de l'Africaine.
L'interprétation sera particulièrement bril-
lante elle comprendra: MM.Ansaldy(Vasco),
Valdor. (Nelusko), Ballard (dom Pedro), Mmes
Tylda (Selika), Salembier (Inès). t
Le prix unique à toutes les places a éte fixé
à 2 fr. 50. On peut louer sans augmentation.
de pris. <
Le Théâtre populaire de Belleville repré-
sentera ce soir et pendant une semaine, à
huit heures et demie: la Mort dtt duc d En-
ghien, trois tableaux de M. Léon Hennique
t'Attaque nocturne, pièce en deux actes de
̃ MM. de Lorde et Masson-Forestier, et Sgana-
?'elle ou le Cocu imaginaire, comédie en un
acte, en vers, de Molière. Dimanche, matinée
à deux heures.
M. A. de Marsy publie dans le Courrier
musical un fort intéressant récit d'une visite
qu'il fit naguère à la maison de Beethoven à
Bonn Nous en détachons ces lignes sur l'i-
conographie du grand musicien
Péliétrohs maintenant dans la maison, et mon-
Pénétrons maintenant dans la maison, et mon-
tons tout d'abord deux étages par un grossier
escalier de bois qui nous conduit à une pauvre
mansarde aux parois délabrées. On s'y tient à
peine debout, et le jour, pénètre par une ouver-
ture percée dans le toit..
C'est là que Beethoven a vu le jour. On a eu
l'heureuse- idée de conserver cette, pièce intacte,
en y plaçant toutêfois-un buste du Maître (œu-
vre du sculpteur Landgrebe) avec, au pied, une
couronne. C'est tout, et c'est encore trop. La pau-
vreté de ce misérable réduit est assez eloquente,
à elle seule, et l'impression ressentie est assez
forte pour exiger que rien ne vienne la troubler
Pour évoquer l'âme de Beethoven nous n'avons
pas besoin de- l'image imparfaite de ses traits.
Si l'on veut, du reste, essayer de se les repré-
senter, il vaudra mieux contempler dans une
salle- voisine :1q fameux, mottlagre: que le sculp-
teur Kiein prît en 181? sur le visage même da
Beethoven pour servir à l'exécution de son buste.
Ce masque célèbre, maintenant populaire et re-
présente partout, est sans doute la reproduction
la plus fidèle des traits du Maître, et peut-être la
seule qui ne trompe pas. Il faut le coipparer avec
le masque mortuaire qui se,trouve dans la même
salle. Pris par le sculpteur Dannhaiiser deux
jours après la mort de Beethoven, alors que ses.
traits étaient déjà déformés par des expériences
médicales, ce second masque forme sans doute,
par son effrayante maigreur, un saisissant con-
traste avec'le galbe'rond et fort de 1812 mais
on ne saurait trop remarquer, sur les deux em-
preintes, l'imposante majesté du front, pas très
haut mais magnifiquement modelé, et le pli
amer de la bouche, si caractéristique chez cet
homme qui a tant souffert.
A ce document inestimable viennent se joindre
plusieurs tableaux ou gravures intéressants
parmi la collection très complète que possède le
musée constitué dans la maison.natale du grand
musicien. En premier lieu, le portrait peint par
Schimm en 1817. Schindler, l'ami et le biographe
de Beethoven; tient cette œuvre pour très res-
semblante.* La rudesse des traits, la structure
massive de cette tête puissante y sont en effet
bien rendues, ainsi que la couleur très bronzée du
visage, remarquée par tous les contemporains.
Mais le dessin insignifiant des lèvres, l'expres-
sion apprêtée du regard où l'on sent l'effort in-
fructueux du peintre vers l'inaccessible ren-
dent cette œuvre fort imparfaite encore. Je pro-
fère une reproduction d un dessin de K.lœber(18l8)
où le regard est plus naturel, quoique très pro-
fond, la bouche plus volontaire; on y remarque
la ressemblance parfaite de la partie inférieure
du visage avec le masque de Klein. 11 fautsignaler
encore une lithographie de Dilck (J826) d'après le
tableau inachevé do Stieler, dont le musée possède
également une reproduction. Nous savons par G.
vonBreuningqueBeethovenestimait toutparticu-
lièremént cette gravure et qu'il l'envoya à son
ami Wigler à Cobientz. Mentionnons enfin une
photographie de l'esquisse de Dannhaiiser re-
présentant les mains de Beethoven, de fortes
mains aux larges doigts courts « aplatis à
leur extrémité par le jeu quotidien », au dire de
Czerny.
A la suite de nombreux incidents qui se sont
produits, ces jours derniers, dans les divers
théâtres de Rome, le préfet de cette ville a
pris un arrêté interdisant aux spectatrices le
port du chapeau dans toutes les salles de
théâtre.
On nous télégraphie de Budapest que la
Maladetia, le ballet de MM. Gailbard et Paul
Vidal, vient d'être représentée à l'Opéra de
cette ville avec un immense succès.
Retenu par la séance du Conseil supérieur
du Conservatoire, le directeur de l'Opéra
n'avait pas pu quitter Paris mais M. Paul
Vidai conduisait l'orchestre de la première et
il a pu entendre acclamer son nom ainsi que
celui de son collaborateur. On a demandé à
M. Paul Vidal de conduire encore à la se-
conde « Les mêmes manifestations d'admira-
tion chaleureuse s'y reproduiront certaine-
ment », nous écrit notre correspondant.
Serge Basset.
3PETIÇES NOUVELLES
Le 49" « Dîner de faveur » eu lieu chez Ju-
lien, sous la présidence de Mlle Suzy Deguez et
de M. Etienne de La Neuville. Assistaient au
dîner MM. Tarride, Auguste Germain, Visinet,
Georges Ricou, Jules Roques, Toussaint, Justin
Clerice, André Barde, Lexcellent, Charles Lam-
bert, Pierre Souvestre, Jules Moy, George Va-
non Paul Mathieu, Paul Moncousin, Maurel,
Auguste Bosc, Trébla, Paul Vidal, Albert Graff,
Bétout, Charles Brouazin, Alfred Moyne, Paul
Delay, Henri Bronner, Edmond Benjamin, Paul
Léoiîi Widhopff, dessinateur du Courrier fran-
çais, qui avait illustré le menu; Mlle Pépé,
etc., etc. Au. dessert, gros succès pour Mlle Suzy
Deguez dans ses danses à transformations d'un
véritable goût artistique; succès aussi pour Mile
Pépé dans sa «mattehisch», et pour Marfa Dher-
villy, Paul Léoni at Jules Moy.
SPECTACLES & CONCERTS
A LA BOITE A FURSY Première repré-
sentation de la. Foire aux grimaces, parade
en vers, dejàcquës Redelspèrgcr; les Folies-
Bourbons, chansons nouvelles, La belle, la
bonne, l'unique soirée! Les bravos qui ont ac-
cueilli la Foire aux grimaces vont retentir long-'
temps encore rue Pigalle. C'est ur. immense
succès que nous nous plaisons à enregistrer,
pour ce que l'auteur, Redelsperger, a dépensé
d esprit pour ce que ses interprètes, Marguerite
Djval, Defreyn, Casa, Mévisto ainé, la petite
Crétot, ont montré de talent, pour ce que le
directeur, Fursy, s'est complu à encadrer du
luxe le plus artistique le joyau qu'il présentait
à son public.
La Foire aux grimaces, c'est en une éche-
velée parade, la revue de toutes les actualités,
mais la présentation de ces actualités ne se
fait qu'a l'aide de procédés plus ingénieux,plus
spirituels les uns que les autres. Il y a dans
cette revue une profusion de rimes, une pro-
fusion de mots, une profusion de couplets, une
profusion d'accessoires, et tout cela s'enchaine,
grouille, s'enchevêtre dans le pus joyeux des
brouhahas, dans le moins cacophonique des
hourvaris. Et les clous abondent depuis «r les
Grimaces de Paris» reflétées pana lune dans un
décorde rêve signé Moisson,jusqu'au«Concours
d'enseignes», où chacun trouve son compte. 1
sans compté les chansons, semées de-ci de-là
qui valent à Marguerite Deval un des plus
jolis triomphes de sa carrière. Car, est-il besoin
de dire, qu^ tout lepoidsde lafoire aux grima-
ces est supporté par la mignonne, spirituelle
et endiablée artiste? Et qu'elle le supporte
vaillamment ce poids! Que d'art, que de per-
fection dans la façon de dire! Que de brio dans
la manière de tout jouer, de tout soulignar
sans jamais tomber dans l'outrance! 11 ny a a
que Marguerite Deval capable d'assumer une
telle tâche. A côté d'elle tous les artistes que
nous avons cités, et notamment M. Defreyn
qui a vraiment une bien jolie voix, déploient
une virtuosité et un entrain qui n'ont pas peu
contribué augrand succès final.
C'est de nouveau, dans le joyeux cadre des
< Folies-Bourbon cadre mis au goût du
jour par Mévisto ainé, président pince-sans-
rire, que défilent les chansonniers et artistes-
concertant de la Boite. Et je m'en voudrais de
ne pas saluer Fursy du titre, qu'il s'est acquis
définitivement, de grand maître de la chanson
d actualité. Fursy chante déjà le Voyage pré-
sidentiel à Madrid, le Retour du roi de Bul-
garie et les Pièces à suicides, et avec quel es-
prit, quelle bonhomie, quelle verve Allez en-
tendre Fursy et vous n'aurez qu'un désir, c'est
de l'entendre à nouveau! Mévisto ainé excelle
aussi en ce genre de sport, et son succès per-
sonnel a été très vif dans une nouvelle chan-
son sur le Jiu-Jitsu parlementaire; Mlle Ma-
rie Stelly, très jolie et très fine diseuse; M.
Robert Casa, amusant chansonnier, et M.
Biasco, dont les dessins et le boniment spiri-
tuels ont toujours un succès fou auprès du
public de la Boite, complètent un ensemble
des plus variés et véritabiement unique en son
genre.
En ce temps où les théâtres jouent presque
tous des pièces tristes, voilà une soirée bien
gaie à passer: on va y courir. Bravo, Margue-
rite Deval! Bravo, Redel! Bravo, Fursy.
ALHAMBRA Fregoli. Il était attendu,
il est venu. Fregoli, l'extraordinaire, le stupé-
fiant, l'étourdissant Fregoli a débuté à Bar-
rasiord's Alhambra devant une salle archi-
comble et un public tout à fait selected. Et
ce fut un triomphe pour le talentueux artiste
qui nous revient de ses tournées dans l'ancien
et le nouveau monde plus" habile, plus fantai-
siste, plus varié, plus. Fregoli que jamais. -̃
Dans le Maître de chant a, scène musi-
cale comique et de ventri.dquie, Fregoli tour
à tour basse, ténor, soprano, se transforme
physiquement et vocalement avec une rapidité
et une autorité réellement prodigieuses. « La
Nuit d'amour », pochade mimique en un pro-
logue et un acte, où il revêt sept aspects en-
tièrement différents, vaut à l'artiste d'enthou-
siastes acclamations, mais c'est surtout « Pa-
ris-Concert », revue parisienne en un acte et
deux tableaux, qui a porte aile stelle le succès
du'comédien'protée. ̃<̃̃̃:<̃̃̃•̃̃• -y-
Dans « Pans-Concert », Fregoli passe en
revue tous les numéros dont se compose la
troupe d'un café-concert bien parisien il nous
fait entendre la chanteuse genre français, la
grande cantatrice, le ténor .léger, la chanteuse
espagnole, le clown musical et la chanteuse;
le ténor, le clowiï, c'est Fregoli, encore Fre-
goli.
Nous voyons aussi le clown chinois dans ses
exercices, le ventriloque dans ses fantaisies, la
danseuse,dans ses gracieux mouvements gira-
toires et ondulatoires, le transformiste dans
ses imitations de composition, d'opérette, et le
transformiste, la danseuse, le ventriloque, c'est
Fregoli, encore Fregoli, toujours Fregoli.
Ce fut le triomphe et ce triomphe-là aura
de nombreux lendemains.
AVANT- PREMIÈRE. Les Deux-Mas-
ques. -A partir de demain Montmartre comp-
tera un théâtre de plus, un petit théâtre, c'est
vrai, mais dont le succès pourrait bien égaler
avant peu ceux de ses grands confrères pari-
siens. Situé au de la rue Fontaine, à proxi-
mité des boulevards, le théâtre des Deux-
Masques mérite une double mention pour le
goût tout à fait artistique qui a présidé à sa
construction et l'intéressant éclectisme de
son programme d'ouverture, conforme d'ail-
leurs au titre qu'il a pris. Avant de parler du
programme, jetons d'abord un coup d'œil sur
le cadre qu'on lui réserve et refaisons pour le
lecteur le « tour du propriétaire n auquel nous
conviait hier l'aimable directeur, M. Ga rbagni.
Sur la façade, d'une gracieuse ordonnance,
s'ouvrent trois baies par lesquelles-on accède
de plain-pied dans une salle où 300 personnes
pas plus pourront s'asseoir. Mais si les
dimensions de cette salle sont modestes, en
revanche sa décoration est des plus somp-
tueuses et son architecte lui a prodigué tous
les raffinements du confort moderne larges.
fauteuils où l'on est bien à l'aise, loges spa-
cieuses pour la plus grande joie des élégan-
tes, de vastes couloirs, un foyer-bar, des
fleurs dans tous les coins, et pour éclairer le
tout une profusion de lampes électriques. En
un mot rien n'a été ménagé pour faire de la
jolie petite salle du théâtre des Deux-Masques
l'endroit agréable où l'on aimera à venir. et
revenir.
Passons maintenant au programme, très
« confortable lui aussi,pourrait-on dire. C'est
d'abord un acte de M. F. Monet, le Radis rose;
puis ensuite Son premier voyage, de MM. Léon
I Xanrof et Gaston Guérin la Ruse, deux ta-
bleaux dramatiques de MM. Claude Rolland
et Julien Hersent, et enfin, pour finir, une
exhilarante bouffonnerie de Jean Veber, Gon-
zague, avec l'amusant Morton comme princi-
pal interprète.
Comment s'étonner avec de tels éléments
de succès que le bureau de location du
théâtre des Deux-Masques soit depuis deux
jours littéralement assiégé ? UN M. DU B.
Ce soir
Aux Folies-Bergère, grandes luttes, Paul
Pons, Raoul le Boucher, etc., Roland, le roi
des magiciens, Andos, exercices japonais, les
4 Marnos, flèches vivantes, Suzy Deguez,
etc. Antinoa, ballet.
A l'Olympia, Abie Mitchell et ses Ten-
nessee students (18 personnes), les Corradini
et leurs zèbres, éléphants, chiens et chevaux,
la troupe Julians, Weyer Spadoni, Doran
Bros, Dicka et Luc iola, etc.
A l'Eldorado, première représentation du
Cordon bteu, vaudeville en un acte, de M.
Abric, joue par MM. Delamane, Ermax, Mmes
Liovent, Dangy, Pauletty, et du Père du
régiment, fantaisie militaire mêlée de chant
en 2 tableaux, de MM. Jean Drault et Eugène
Millou, jouée par MM. Dranem, Dutard, P.
Clerc, Delamane; Salvator, Mmes Mistin-
guette, Mary Hett, Delmarès, Liovent, etc.'
A Parisiana, Ça sent la femme revue
MM, Vilbert,Leprince, Ferréal.Resse, Vasser,
Antony; Mmes Esther Lekain, Malza, Gau-
det, Fevrier, Favart, May, Dufay, etc.
A la Lune Rousse, D. Bonnaud, Numa
'Blés, Baltha, etc. Voilà pour Longchamp
ombres. Le Circuit de Montmartre (Lucy
Pezet.)
Au théâtre des Deux Masques, à 9 heu-
res très précises, répétition générale du spec-
tacle d'ouverture.
Demain dimanche, première représentation.
Salle Pleyel, à 9 heures, 2e concert' Ris-
ler pour l'audition intégrale des Sonates de
Beethoven (op.49,no 1; op.7;op.lO,n<>s 1, 2, 3).
Foottit n'a quitté la piste que pour la
scène.
Le roi des clowns vient d'être engagé, en
effet, par M. Paul Ruez, pour créer avec ses
deux fils des scènes importantes dans la
grande revue de Victor de Cottens actuelle-
ment en répétitions aux Folies-Bergère.
Rien en ce monde n'est éternel. Aussi, est-
il sage de se presser pour aller applaudir, à
l'Olympia le programme nouveau, les attrac-
tions merveilleuses qui ont nom Abie Mit-
chell et ses Tenessée (dix-huit personnes),
numéro original et qui paraît pour la pre-
mière fois en Europe les merveilleux zèbres
dressés, les éléphants, chiens et chevaux pré-
sentés par M. et Mme Corradini l'extraordi-
naire Spadoni, le roi des athlètes les Julians
dans leurs jeux icariens Doran Bros, excen-
triques Weyer, illusionniste; Dicka et Lu-
ciola dans leurs nouvelles illusions; Noranas
et ses perroquets artistes, etc., etc.
C'est lundi prochain que commence au Ca-
sino de Paris le grand Championnat du monde
de lutte pour lequel sont engagés les plus
vaillants athlètes et les plus adroits qui
soient.
Quant au « Domino Rouge », la femme au
masque mystérieux, ne donnera plus, au Ca-
sino de Paris, que trois représentations, ce
soir samedi et demain dimanche en matinée
et en soir.e. Attendons-nous à ce qu'il y ait
foule, tous les Parisiens étant désireux de
revoir avant son départ le fameux « Domino
Rouge ».
Ce soir, chez Medrano, débuts de Hinton
and Wooton football à bicyclette Albinos et
Lydia, équilibristes.
Le spectacle se terminera par des vues nou-
velles du « Vitographe », spécialement, prises
pour le cirque Medrano.
La joyeuse troupe de clowns, aux fantai-
sies sans cesse renouvelées, est toujours une
grande attraction chez Boum-Boum.
La reine Ranavalo, qui est curieuse de voir
toutes les grandes attractions de Paris, avait
manifesté le désir de visiter le Palais de
glace des Champs-Elysées; l'administration
de cetétablissement s'est empressé de déférer
à ce vœu, qui lui ̃ avait été transmis par les
soins du ministre des colonies, et c'est au-
jourd'hui même, à 4 heures, que la reine
Ranavalo se rendra, avec toute sa suite, au
Palais de glace. Alfred Delilia.
Alfred Delilia.
lia. Vie Spo.irtiye
LES COURSES
HIER: •̃
COURSES A MAISONS-LAFFITTE V,
Maisons-Laffitte a eu mauvais temps pour
sa clôture. L'assistance était peu nombreuse.
La pelouse avait sa clientèle habituelle, le
pesage ce qui reste de la sienne.
Prestige a enlevé, en se promenant, le prix
Heaume. Le poulain de M. W. K. Vanderbilt
termine sa carrière de cheval de deux ans
sans avoir connu la défaite et après avoir
cueilli la moisson de lauriers la' plus fruc-
tueuse qu'un jeune cheval ait jamais faite.
Auto da Fo, le favori du prix Richelieu, a
été inférieur à sa tache. Il a' trouvé la dis-
tance trop courte. La victoire est revenue à
Petitfour, appartenant à M. Fasquel, l'éle-
veur de Fourire. Le vainqueur d'hier est issu
d'une sœur de cet étalon. Il n'avait à son actif
qu'une médiocre performance à Chantilly.
Ugolin a hérite du prix de Joyenval que
Relancé eut gagné s'il avait eu une course
plus heureuse.
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3, Relancé, à M. Jean Prat (Bellhouse) (1/2
longueur, 1/2 longueur).
Non placés Uranie, Priam, Stilvio, Pal-
metta, Marcia, Palestra II, liera, Vibrante,
Lèrida.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 138 fr. Pla-
cés Ugolin, 35 fr. Brooklyn, 29 fr.; Relancé,
17 fr.
Prix Heaume (10,000 fr., 1,600 m.).
1, Prestige, à M. W. K. Vanderbilt (Ranseh)
2, Saint-Laurent, à M. Sydney Platt(Shields);
3, Pyrénéen, à M. J. Count (Bellhouse) (5 lon-
gueurs, 4 longueurs).
Non placés Falot, Carlotta..
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant 11 fr. Pla-
cés Prestige, 11 fr. Saint-Laurent, 13 fr. 50.-
Prix de Colombelles (4,000 fr., 2,400 m.).;
1, Gibichung, au comte de Fels (G. Bartho-
lomew) 2, Valievo, à M. Nechitch (N. Tur-
ner) 3, Le Falgas, à M. Ed. Arcl1de'acon (G*.
Sauvai) (1 long. 1/2, 2 longueurs).
Non placés Barberini, My May, Fil de Fer,
Sénateur, Défense, La Galorière, Balançoire.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 63 fr. 50.
Placés Gibichung, 30 fr. Valievo, 22 fr. 50
Le Falgas, 30 fr. Ajax.
AUTOMOBILISME
La Coupe des bandages. ̃
Je disais hier, à propos de la Coupe des
bandages, qu'on s'efforçait, mais en vain, à
l'Automobile-Club de France, de formuler
un règlement rationnel et satisfaisant. Il pa-
rait que ce règlement a des chances de voir
enfin le jour, car nous en trouvons, dans le
Journal de l'Automobile, un projet issu de la
Commission sportive.
Le voici dans ses grandes lignes
Chaque fabricant de bandages aura le droit
'd'engager un nombre maximum de 4 voitures,
avec liberté complète dans le choix de ces-
voitures; le même genre de bandage sera
exigé pour les 4 roues d'un même vôhiculei
Droit d'engagement 3,000 francs.
Le parcours sera de .1,000 à 1,500 kilo.
mètres, en 1 ou 2 étapes.
Le poids du châssis ne dépassera pas 1,200
kilos.
Deux catégories 10 les pneumatiques
2° les systèmes do bandages autres que les
pneumatiques.
Pour les premiers, les enveloppes seront
poinçonnées ainsi que les quatre chambres à
air de rechange accordées à chaque voiture;
Dans., la deuxième catégorie, toutes les
pièces du bandage seront poinçonnées.
Seules, les réparations faites par les moyens
du bord seront autorisées.
Dans le éas où il y aurait deux étapes, or>
adopterait le système des parcs fermés.
Le gagnant de l'épreuve sera celui qui,
̃ayant mis le moins de temps pour couvrir la
distance totale, représentera à l'arrivée son
véhicule dans les conditions obligatioires
quant au poids et au poinçonnage de toutes
les pièces.
Il sera fait également un classement par
équipes, classement auquel la régularité ser-
vira do base.
Ce n'est là qu'un projet, car il doit être sou-
mis à une nouvelle discussion de la Commis-
sion mais il a de grandes chances de devenir
définitif; nous le tenons de M. R. de Kniff
lui-même, le distingué président de la Com-
mission sportive de l'A. C. F.
LE GRAND-GUIGNOL (Tél. 228-34). –9 heures.–
Le Chirurgie. de service; Ce Cochon de
Moria; la Folie blanche; Un peu de musi-.i
que Mongenod.
NOUVELLE COMEDIE. Tel. 147.31. –8 h.1/2.
La Nuit Roug-e les Goules la Bataille de
Mitylène Par Amour; Retour de Noce.
DEJAZET (Tél. 274-91).– h. i/2.– Il? ou Bile?
h., Tire au flanc.
MATHURINS (Téléph. 213-41). 9 h. 0/0.
Fête de famille; 'la Sonate du clair de lune;
la Consigne; le Pyjama.
PLUXY (Tel. 807-76i. –8 h. 3/4. Hermance» &
de la vertu 9 h., Francs-Maçons
COMEDÎHlONDAlNE.– Tél. 569772. 8h.l/2.–
La Variation.
rpRIANO.X. Tél. 433-62. S h. 1/2. Les
1 Honnêtes gens.
Spectacles, Plaisirs du jour
ÎYtT i rUT'n~T~T)!? Direction P. Ruez.
FOLIE (?S^L
(Te!.102-;)9).-Ai),h,;
• GRANDES LUTTES Paul Pons, Raoul le Bou-
cher, etc., etc., 45 lutteurs internationaux.
Roland, le roi des magiciens; Andos, SUZT,
Deguez, les 4 MARNos, etc., etc. Antinoa, ballet,
Dimanches et fêtes HAT fPO.DDDpPpC1
matinées à 2 h. 1/2. f ULllJjO DMlJM1.I!i
AT VArFDT K D°u P. RuEZ- Ts les soirs à 8 h.
OL Y~IPIA Don p, RUEZ, TS les soirs 11 8h,
UjJliUlIA Abie Mitchell et ses Tenessée
mj, «,, re students (lt> personnes) l.-s-Co-
Téleph. 2*4-68 RADINI; troupe Julians; Weyer,,
AT ATH Tr>T J Spadoni, Dokan Bros, Dicka et,
"U A MrlA LUCIOLA. Mat.: Jeud.. dim. et fêt.
C k OT\TA Troupe Genis. POTTER et Hartwell
LÂoIWU LE DOMINO ROUGE
>be BEDINI et ARTHUR,
IïADTO jongleurs comiques.
I illtK) MUo ROMA; dans son répertoire.
Téi. iôi-44 Matinée le dimanche.
Cfl A F h Tél. 435-Sô. Polin, Anna Thibaud,.
oOALA Mayol. Moricey, Lejal.Zecca, Miette,A.
deTender,Chàlon,Fabry. ;Um° Hercule; Glafouti.
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Il* DTL'T IV» 27. Bd Poissonnière ;D
P,lE', IQI "Ni TAz1. BdPoissonniereiDooP,RuEL.
"AlUolAiN A T. J36-7Û. 'Pies soirs, à 8» 1/2
(.'a senl la femme, revue. MM.Vilbert. Leprince,
Vasser. Resse, etc. Mracs Esther Lekain, Gaudet.
Malza. Février, Favart.etc. Jeudi. dim..fèt.. matin.
VI fini) \1\t\ (Tel. 442-17.. DiiANEM, Dutard.
l''L' DUI) .\Dl\ P. -i4:Ji.lJ,{ANEM, lJqtar¿C
SjLUUllAlJU P. Clerc. Mistinguett, Liovent,
etc., etc. Le Gordon bleu.; le Père du régiment.
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les soirs, à 8 h. 1/2 Fregoli, la famille Klein,
Hegen, Lucette.de Verly, Hadji Mohammed, etc.
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au-dessous de dix ans l/2.place,'sa.utdini.'éÇ£ête*s. "•
aU,-d~¡;U' ~eudi, ¡¡.~s 1/2P!:j.C, e;si.Ïtjfqi,tr¡: é1;Jê,N,S.,
'̃ Matmêes jeudi, -diniaricïé' et fêtes; à •2h.'i/2,~
Un certain nombre de constructeurs
américains, d'après la France automobile,
viendront en groupe visiter notre Salon en
décembre. Ils ont déjà retenu toutes les ca-
bines de première classe sur celui des paque-
bots qui quittera New-York à une date leur
permettant d'arriver à Paris pour l'inaugu-
ration du Salon.
Les préparatifs comportent un train spé-
cial du Havre à Paris, et des tournées d'ins-
pection aux usines Panhard-Levassor, Ri-
chard-Brasier, de Dion -Bouton, Rochet-
Schneider, Mors, Decauville, Darracq, Re-
nault; de Diétrich, Gladiator, C. G. V., etc.
M. Arthur Grenfill après un, essai
concluant vientde passer commande à la mai-
son Charron, Girardot et Voigt pour un- châs-
sis 25-chevaux dernier modèle.
On trouve encore, malgrc-tla saison ayanr
cée, quelques voitures d'occasion. -remises
à neuf à la maison Outhenin-Chalandre
(Gaétan de Knyff*, directeur), 4, rue de Char-
tres, à Neuilly (porte Maillot).
Pour les voitures lourdes et rapides, la
maison Samson fournit des Pneus cuir spé-
ciaux, dits « Pneus de course ».
̃ /» Grâce aux roues « moteur » supprimant
pignons, chaînes, engrenages, c'est-à-dire
tout ce qui crie, grince et fait du tapage, la
société « l'Electromotion » a fait de ses voi-
tures les plus silencieuses, et par consé-
quent les plus confortables. S'adresser, 54,
avenue Montaigne.
On se rappeile la sensation produite par
la ..découverte de l'air liquide; on peut y
comparer, dans un même ordre d'idées, la
sensation produite par l'apparition de l'Elas-
tophor de la Société « l'Ëlastaphor,», 6, boule-
vard de Villiers, à Levallois, qui est par .sa
nature paradoxale un accumulateur d'air
sous pression qui possède une élasticité in-
connue jusqu'à ce jour et remplace l'air des
chambres à air en supprimant les accidents
sans nuire à la vitesse.
LUTTE
Le championnat du monde de lutte, orga-
nisé par les Sports, commencera lundi soir a,u.
Casino de Paris.
Parmi les 45 athlètes qui sont engagés à
l'heure actuelle, il en est qui se détachent
nettement du lot, de par leur qualité et leur
Sassé Laurent le Beaucairois, Pétersen, tous
eux d,sjà champions du monde Padoubnj%
le terrible Cosaque qui a eu le rare honneur
de tomber Paul Pons; Làssartesse, Deriaz,
deux héros du championnat du monde de
force, enfin la fameuse1 triplette des Turcs
TheSk-Ali, Taahir-Pelwa.n et Ibrahim-Saffl,
qui viennent de triompher sous les yeux
•jnêmes du Sultan.
Ajoutons que le futur champion du monde
pourra revendiquer également le titre de
champion de Paris, car le Conseil municipal
vient d'offrir, pour être remise au vainqueur,
une écharpe aux couleurs de la Ville.
Frantz Reichel.
TIR
Société « le PrsTOLET ». La société « le
Pistolet » reprendra ses réunions le jeudi
9 novembre au stand Gastinne.
Les sociétaires ont seuls le droit d'assister
ou de prendre part aux poules. ̃̃
Une médaille en bronze, frappée1 au coin, de
la Société sera décernée tout gagnant d'une
poule d'au moins cinq tirerfrs.
Une médaille d'argent sera décernée à tout
tireur ayant, été quatre fois premier dans
l'année et dans quatre réunions différentes.
Une médaille de vermeil est donnée pour
dix victoires dans l'année, en dix réunions
différentes. •̃•
.̃'̃̃ Paul Manoury.
•i "SKf^S**
.-V?" •̃" '? .̃-̃ J.i.i- ̃• ̃̃ ">;̃>̃•̃.̃ ̃.•̃̃̃̃̃;
Bulle tin comme rciat
•̃'̃̃̃>̃ Paris, 3 novembre 1905.
ALCOOL. La consommation ne s'aprovisionne
qu'en vue de ses besoins immédiats et se refuse
à passer des contrats portant sur le livrable
éloigné. Cette attitude réservée est-justifléa.par
la prévision d'une surproduction pendants la
campagne qui vient de commencer..
La spéculation tient le même raisonnement.:
à la Bourse de commerce, la demande fait prés-
que complètement défaut et le petit courant des
transactions est entretenu par les seules opéra-
tions nécessaires à la liquidation des ancien-
nes positions. D'ailleurs, coilime nous l'avons
déjà dit, les haussiers no peuvent se dégager
qu'en subissant do grosses pertes. Jusqu'ici, ils
ont soldé leurs différences rubis sur l'oncle, mais
il est permis de se demand r s'ils parviendront
tous à se libérer et sauront f&ire. contre mauvaise
fortune' bon cœur.
BOITE 58, rue Pigalle. Téléph. 2S5-W.
M A M arguer10 Deval, Fursy. La Foire
ÏTTDOV aux grimaces, de J. Redelsperger.
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et par escalier seulement. Bar au 1er étage.
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Déplacements et Villégiatures
des abonnés du « Figaro »
EN FRANCE
M. Jules Auber, à Marseille.
M. Raymond Deyres, à Toulouse.
M. Albert Duval, à Boisminard.
Mme Franklin-Singer, à Costebelle-Hyères.
Mme Joseph Gillet, à Lyon.
M. Yankoulio, à Menton.
A L'ETRANGER
Mme Anica Cretziano, à Bucarest.
M. le conitt,- Festi, à Milan.
M: Daniel Hine, à BrigiUQn.
M. José Maria de La Viesca, à Madrid.
M. Guspodiena Kl vira de Luder, à Florence.
M. le duc Léopold Torloma, à Frascali.
ARRIVEES A PARIS S,
M. L. Baudelot, Mme de Bellomayre, Mine Ray-
mond Blanchet, Mme Cartier, M. Charles Du-
tilleul, M. Dumoulin, Mme Duverger, M. le
comte do Flaux, Mme Léon Guérin, M. et Mme
de Hirsch de Géreuth, M. Lacour, M. A. Lebel,
M. Alfred Moreau, Mme Raoul Meynier, M. le
comte Louis de Montesqûiou, M. Mulaton, M.
Gaston PeUerin.de Latouche, M. Puet, M.. Clfar-
les 'Pasteur, Mme Lazare de Poli.ak.oB, .M,. iules.
Roche, député M. R:iqu«uPi'M.pittlr-T;oîlu;
Mme Charles Vaury.M. Marcel Vacher. -»'SiOâ «
Les derniers engagements sur octobre ont été
réglés au cours de 31 37..
Voici la clôture d'aujourd'hui novembre, 31 37;
décembre, 31 25; 4 premiers. 3175; 4 de mai,
31 50. L'hectolitre 90°, non logé, entrepôt Paris,
escompte 2 0/0.
CAFE. Pendant les quatre premiers mois de
la campagne, c'est-à-dire du 1er juillet au 31 oc,-
tobre, les arrivages à Rio et Santos se sont éle-
vées à 5,759,000 sacs de 60 kilos, contre 5.974,003
pendant la période correspondante de 1904-1905,
6,3i5.009 en 1903-1904, 6,114,000 en 19O.»-19O3,
7,943,000 en 1901-1902 et 5,274.000 en 1900-1901.
Le déficit, par rapport au 31 octobre 1904, n'est
donc que de 215.000 sacs; ou suppose qu'il aura
completement disparu à la fin de novembre.
Cette régularité du mouvement de la -'récolta"
brésilienne est la cause principale de la baisse
survenue sur les diverses places; la .fài,liXftss.4"Z
du change de Rio sur Londres constitue tin se-
cond facteur défavorable à la tenue des cours.
Au Havre, on a pratiqué aujourd'hui.: Novem-
bre, 46 50; décembre, 46 50 janvier. 46 5ji;fé»
vrier, 4650; mars, 4650; avril, 46 75; Sa'ntos;
good average, les 50 kilos, en entrepôt.
Eây_D 9 h © u m 1 es a mit
CPRJiTQT DfANURÏ DB CAP tMITATiOM
a«. Bcralnwd tka» Italien*. PHIlitû!) 'fSKKplÉ.
fsssŒss ? ? ? ? ? famjjmsà
Quoi faire aujmwd'Mj
A 9 heures AcheterlMÀtiÀME
ET MONSIEyR.: g,5 Rpfftimesi
A 10 heures: Avoir lu «t regarda
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ner à MADAME ET MON?
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_| numéros 12 francs.
A 10 heures 31 Ss faire rem-
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HU^YÂDI JANÔS^
UN VEHMS A JEUN PURGE AGRÉABLEMENT
Onm mur BnTflT Souverain contra chute chevmx. dbIII-
~ir D~hIME D T T S01,Jveraln ondulaf(oPS.So vend Parl! »-
uUDLImt CE BU I U I cules.Promque ondulit(ons-Setead Partfi
PYGMALION
(Ëundi 6 Novembre
p n M rr ~T ?? r~Ï! ~nH~fp'
1 fO,RT'UNE
HONORABLE pOUF ip09,tS:,
Afr~i]()Es~ijeu.n)[!uut:c.nt§t~cu!3t.
tcr.~ PttOT,75.Kued'Auteuit,PAKtS
VIOLETTE.HOU8!GANT~
VIOLETTE. HOUBÎGÂNT DBR&OH":
SR £ï i& I SJ fifS l?ï (?% ffÈ î?" Enrouement
WïM ÈlUûW IfiË SLaiS*»»!" Extinction de d
DE Vdix, APhtcs d
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Payement de Dividendes
COMPAGNIE GÉNÉRALE w GAZ,
POUR LA FRANGE ET L'ETRANGER
Le Conseil d'administration a l'honneur d'in-
former Messieurs les A.ct.ionnairosr çiu* -le.
dividende de l'exercice 1904-1905. a été fixé à
32r 50 par action, sauf déduction des impôts..
Itn acompte de 10 francs ayant été distribué
dans le courant de l'année, il sera payé, à
partir du 7 novembre prochain, contre re"-
mise du coupon n° 48, à la Banque de Paris
et des Pays-Bas, 3, rue d'Antin, à Paris:
Par action nominative, net Fr. 21.60
Par action au porteur, net Fr. 20.77.
Avis aux Actionnaires
COMPAGNIE DE RIO TINTO
LIMITED
Aune récente assemblée de la Compagnie de
Rio Tinto, le Président, en expliquant le but
de la création des 50,000 nouvelles actions
dont le produit doit servir à rembourser la
dette hypothécaire, informa les Actionnai-
res que durant la première moitié de Tan-
née courante le minerai qui a été extrait de
la mine s'est trouvé être plus riche en cui-
vre qne celui de l'année précédente, et que
la production de soufra- donnait chaque an-
née de plus grands profits.
Le Président fit ressortir, en outre, que le mi-
nerai actuellement reconnu dans la mjns
pouvait durer au moins soixante années, et
probablement beaucoup plus longtemps, et
que les travaux de développement tendaient
constamment 'à prouver l'existence de nou-
veaux gisements de minerai.
/Iomme il a été décidé, les' actions nouvelles
seront cédées aux détenteurs actuels des ac-
tions ordiflaifosv -au ..prb; de £.63, soit Fr.
,1,582 2 815-4ia¥oé.eïi0ir; ^-dreïiigadeJihtérï-:
>3-%iâire ^iùfjliPiféfreaKêlare^S:! ̃'•
des plus jolis rôles des Filles de Jackson,
l'opérette de M. Maurice Ordonneau, annoncée
pour le 15.
Les Parisiens reverront avec plaisir la
charmante artiste dont le passage à l'Opôra-
Comique a laissé un si excellent souvenir.
Mlle de Craponne fera aux Bouffes-Parisiens
ses débuts dans l'opérette son talent spiri-
tuel y paraîtra tout à fait à son aise et con-
tribuera efficacement à la réussite de l'ou-
vrage. '1
M. Richemond recule d'un jour la répéti-
tion gépèrale du Volcan d'amour, aux Folies-
Dramatiques, pour mettre la pièce tout à fait
aq point.
C'est donc définitivement mercredi qu'aura
lien cette répétition générale. Le lendemain,
première représentation.
Notre excellent confrère M. Edouard Sar-
radin vient d'achever une pièce tirée de la
dramatique et charmante nouvelle de Balzac
Pierrette.
Le théâtre Trianon affiche pour cet après-
midi, à quatre heures et demie, une séance
littéraire et musicale consacrée aux œuvres
de José-Maria de Heredia. Au programme
Récitations par les artistes du théâtre, avec le
concours, de Mlle Verlain et celui du composi-
teur Masson.
4. r
M. Gustave Labruyére vient d'engager, en
représentations et à de flatteuses conditions,
Mlle Henriette Demongey, pour la brillante
saison de comédie qu'il prépare an Casino
municipal de Nice. La charmante artiste, qui
se fit naguère si fort apprécier du public, à la
Gaîté, dans un rôle difficile, jouera te Fil à
la patte, De fil en aiguille, Cadet Roussel et
le Mannequin.
Fort heureusement inspiré, M. Gustave La-
bruyère réserve en outre à Mlle Henriette
Demougey une importante création dans une
pièce de M. Auguste Germain l'Amant de la
nature,
t.
Le Jardin d'acclimatation annonce pour de-
main une représentation de l'Africaine.
L'interprétation sera particulièrement bril-
lante elle comprendra: MM.Ansaldy(Vasco),
Valdor. (Nelusko), Ballard (dom Pedro), Mmes
Tylda (Selika), Salembier (Inès). t
Le prix unique à toutes les places a éte fixé
à 2 fr. 50. On peut louer sans augmentation.
de pris. <
Le Théâtre populaire de Belleville repré-
sentera ce soir et pendant une semaine, à
huit heures et demie: la Mort dtt duc d En-
ghien, trois tableaux de M. Léon Hennique
t'Attaque nocturne, pièce en deux actes de
̃ MM. de Lorde et Masson-Forestier, et Sgana-
?'elle ou le Cocu imaginaire, comédie en un
acte, en vers, de Molière. Dimanche, matinée
à deux heures.
M. A. de Marsy publie dans le Courrier
musical un fort intéressant récit d'une visite
qu'il fit naguère à la maison de Beethoven à
Bonn Nous en détachons ces lignes sur l'i-
conographie du grand musicien
Péliétrohs maintenant dans la maison, et mon-
Pénétrons maintenant dans la maison, et mon-
tons tout d'abord deux étages par un grossier
escalier de bois qui nous conduit à une pauvre
mansarde aux parois délabrées. On s'y tient à
peine debout, et le jour, pénètre par une ouver-
ture percée dans le toit..
C'est là que Beethoven a vu le jour. On a eu
l'heureuse- idée de conserver cette, pièce intacte,
en y plaçant toutêfois-un buste du Maître (œu-
vre du sculpteur Landgrebe) avec, au pied, une
couronne. C'est tout, et c'est encore trop. La pau-
vreté de ce misérable réduit est assez eloquente,
à elle seule, et l'impression ressentie est assez
forte pour exiger que rien ne vienne la troubler
Pour évoquer l'âme de Beethoven nous n'avons
pas besoin de- l'image imparfaite de ses traits.
Si l'on veut, du reste, essayer de se les repré-
senter, il vaudra mieux contempler dans une
salle- voisine :1q fameux, mottlagre: que le sculp-
teur Kiein prît en 181? sur le visage même da
Beethoven pour servir à l'exécution de son buste.
Ce masque célèbre, maintenant populaire et re-
présente partout, est sans doute la reproduction
la plus fidèle des traits du Maître, et peut-être la
seule qui ne trompe pas. Il faut le coipparer avec
le masque mortuaire qui se,trouve dans la même
salle. Pris par le sculpteur Dannhaiiser deux
jours après la mort de Beethoven, alors que ses.
traits étaient déjà déformés par des expériences
médicales, ce second masque forme sans doute,
par son effrayante maigreur, un saisissant con-
traste avec'le galbe'rond et fort de 1812 mais
on ne saurait trop remarquer, sur les deux em-
preintes, l'imposante majesté du front, pas très
haut mais magnifiquement modelé, et le pli
amer de la bouche, si caractéristique chez cet
homme qui a tant souffert.
A ce document inestimable viennent se joindre
plusieurs tableaux ou gravures intéressants
parmi la collection très complète que possède le
musée constitué dans la maison.natale du grand
musicien. En premier lieu, le portrait peint par
Schimm en 1817. Schindler, l'ami et le biographe
de Beethoven; tient cette œuvre pour très res-
semblante.* La rudesse des traits, la structure
massive de cette tête puissante y sont en effet
bien rendues, ainsi que la couleur très bronzée du
visage, remarquée par tous les contemporains.
Mais le dessin insignifiant des lèvres, l'expres-
sion apprêtée du regard où l'on sent l'effort in-
fructueux du peintre vers l'inaccessible ren-
dent cette œuvre fort imparfaite encore. Je pro-
fère une reproduction d un dessin de K.lœber(18l8)
où le regard est plus naturel, quoique très pro-
fond, la bouche plus volontaire; on y remarque
la ressemblance parfaite de la partie inférieure
du visage avec le masque de Klein. 11 fautsignaler
encore une lithographie de Dilck (J826) d'après le
tableau inachevé do Stieler, dont le musée possède
également une reproduction. Nous savons par G.
vonBreuningqueBeethovenestimait toutparticu-
lièremént cette gravure et qu'il l'envoya à son
ami Wigler à Cobientz. Mentionnons enfin une
photographie de l'esquisse de Dannhaiiser re-
présentant les mains de Beethoven, de fortes
mains aux larges doigts courts « aplatis à
leur extrémité par le jeu quotidien », au dire de
Czerny.
A la suite de nombreux incidents qui se sont
produits, ces jours derniers, dans les divers
théâtres de Rome, le préfet de cette ville a
pris un arrêté interdisant aux spectatrices le
port du chapeau dans toutes les salles de
théâtre.
On nous télégraphie de Budapest que la
Maladetia, le ballet de MM. Gailbard et Paul
Vidal, vient d'être représentée à l'Opéra de
cette ville avec un immense succès.
Retenu par la séance du Conseil supérieur
du Conservatoire, le directeur de l'Opéra
n'avait pas pu quitter Paris mais M. Paul
Vidai conduisait l'orchestre de la première et
il a pu entendre acclamer son nom ainsi que
celui de son collaborateur. On a demandé à
M. Paul Vidal de conduire encore à la se-
conde « Les mêmes manifestations d'admira-
tion chaleureuse s'y reproduiront certaine-
ment », nous écrit notre correspondant.
Serge Basset.
3PETIÇES NOUVELLES
Le 49" « Dîner de faveur » eu lieu chez Ju-
lien, sous la présidence de Mlle Suzy Deguez et
de M. Etienne de La Neuville. Assistaient au
dîner MM. Tarride, Auguste Germain, Visinet,
Georges Ricou, Jules Roques, Toussaint, Justin
Clerice, André Barde, Lexcellent, Charles Lam-
bert, Pierre Souvestre, Jules Moy, George Va-
non Paul Mathieu, Paul Moncousin, Maurel,
Auguste Bosc, Trébla, Paul Vidal, Albert Graff,
Bétout, Charles Brouazin, Alfred Moyne, Paul
Delay, Henri Bronner, Edmond Benjamin, Paul
Léoiîi Widhopff, dessinateur du Courrier fran-
çais, qui avait illustré le menu; Mlle Pépé,
etc., etc. Au. dessert, gros succès pour Mlle Suzy
Deguez dans ses danses à transformations d'un
véritable goût artistique; succès aussi pour Mile
Pépé dans sa «mattehisch», et pour Marfa Dher-
villy, Paul Léoni at Jules Moy.
SPECTACLES & CONCERTS
A LA BOITE A FURSY Première repré-
sentation de la. Foire aux grimaces, parade
en vers, dejàcquës Redelspèrgcr; les Folies-
Bourbons, chansons nouvelles, La belle, la
bonne, l'unique soirée! Les bravos qui ont ac-
cueilli la Foire aux grimaces vont retentir long-'
temps encore rue Pigalle. C'est ur. immense
succès que nous nous plaisons à enregistrer,
pour ce que l'auteur, Redelsperger, a dépensé
d esprit pour ce que ses interprètes, Marguerite
Djval, Defreyn, Casa, Mévisto ainé, la petite
Crétot, ont montré de talent, pour ce que le
directeur, Fursy, s'est complu à encadrer du
luxe le plus artistique le joyau qu'il présentait
à son public.
La Foire aux grimaces, c'est en une éche-
velée parade, la revue de toutes les actualités,
mais la présentation de ces actualités ne se
fait qu'a l'aide de procédés plus ingénieux,plus
spirituels les uns que les autres. Il y a dans
cette revue une profusion de rimes, une pro-
fusion de mots, une profusion de couplets, une
profusion d'accessoires, et tout cela s'enchaine,
grouille, s'enchevêtre dans le pus joyeux des
brouhahas, dans le moins cacophonique des
hourvaris. Et les clous abondent depuis «r les
Grimaces de Paris» reflétées pana lune dans un
décorde rêve signé Moisson,jusqu'au«Concours
d'enseignes», où chacun trouve son compte. 1
sans compté les chansons, semées de-ci de-là
qui valent à Marguerite Deval un des plus
jolis triomphes de sa carrière. Car, est-il besoin
de dire, qu^ tout lepoidsde lafoire aux grima-
ces est supporté par la mignonne, spirituelle
et endiablée artiste? Et qu'elle le supporte
vaillamment ce poids! Que d'art, que de per-
fection dans la façon de dire! Que de brio dans
la manière de tout jouer, de tout soulignar
sans jamais tomber dans l'outrance! 11 ny a a
que Marguerite Deval capable d'assumer une
telle tâche. A côté d'elle tous les artistes que
nous avons cités, et notamment M. Defreyn
qui a vraiment une bien jolie voix, déploient
une virtuosité et un entrain qui n'ont pas peu
contribué augrand succès final.
C'est de nouveau, dans le joyeux cadre des
< Folies-Bourbon cadre mis au goût du
jour par Mévisto ainé, président pince-sans-
rire, que défilent les chansonniers et artistes-
concertant de la Boite. Et je m'en voudrais de
ne pas saluer Fursy du titre, qu'il s'est acquis
définitivement, de grand maître de la chanson
d actualité. Fursy chante déjà le Voyage pré-
sidentiel à Madrid, le Retour du roi de Bul-
garie et les Pièces à suicides, et avec quel es-
prit, quelle bonhomie, quelle verve Allez en-
tendre Fursy et vous n'aurez qu'un désir, c'est
de l'entendre à nouveau! Mévisto ainé excelle
aussi en ce genre de sport, et son succès per-
sonnel a été très vif dans une nouvelle chan-
son sur le Jiu-Jitsu parlementaire; Mlle Ma-
rie Stelly, très jolie et très fine diseuse; M.
Robert Casa, amusant chansonnier, et M.
Biasco, dont les dessins et le boniment spiri-
tuels ont toujours un succès fou auprès du
public de la Boite, complètent un ensemble
des plus variés et véritabiement unique en son
genre.
En ce temps où les théâtres jouent presque
tous des pièces tristes, voilà une soirée bien
gaie à passer: on va y courir. Bravo, Margue-
rite Deval! Bravo, Redel! Bravo, Fursy.
ALHAMBRA Fregoli. Il était attendu,
il est venu. Fregoli, l'extraordinaire, le stupé-
fiant, l'étourdissant Fregoli a débuté à Bar-
rasiord's Alhambra devant une salle archi-
comble et un public tout à fait selected. Et
ce fut un triomphe pour le talentueux artiste
qui nous revient de ses tournées dans l'ancien
et le nouveau monde plus" habile, plus fantai-
siste, plus varié, plus. Fregoli que jamais. -̃
Dans le Maître de chant a, scène musi-
cale comique et de ventri.dquie, Fregoli tour
à tour basse, ténor, soprano, se transforme
physiquement et vocalement avec une rapidité
et une autorité réellement prodigieuses. « La
Nuit d'amour », pochade mimique en un pro-
logue et un acte, où il revêt sept aspects en-
tièrement différents, vaut à l'artiste d'enthou-
siastes acclamations, mais c'est surtout « Pa-
ris-Concert », revue parisienne en un acte et
deux tableaux, qui a porte aile stelle le succès
du'comédien'protée. ̃<̃̃̃:<̃̃̃•̃̃• -y-
Dans « Pans-Concert », Fregoli passe en
revue tous les numéros dont se compose la
troupe d'un café-concert bien parisien il nous
fait entendre la chanteuse genre français, la
grande cantatrice, le ténor .léger, la chanteuse
espagnole, le clown musical et la chanteuse;
le ténor, le clowiï, c'est Fregoli, encore Fre-
goli.
Nous voyons aussi le clown chinois dans ses
exercices, le ventriloque dans ses fantaisies, la
danseuse,dans ses gracieux mouvements gira-
toires et ondulatoires, le transformiste dans
ses imitations de composition, d'opérette, et le
transformiste, la danseuse, le ventriloque, c'est
Fregoli, encore Fregoli, toujours Fregoli.
Ce fut le triomphe et ce triomphe-là aura
de nombreux lendemains.
AVANT- PREMIÈRE. Les Deux-Mas-
ques. -A partir de demain Montmartre comp-
tera un théâtre de plus, un petit théâtre, c'est
vrai, mais dont le succès pourrait bien égaler
avant peu ceux de ses grands confrères pari-
siens. Situé au de la rue Fontaine, à proxi-
mité des boulevards, le théâtre des Deux-
Masques mérite une double mention pour le
goût tout à fait artistique qui a présidé à sa
construction et l'intéressant éclectisme de
son programme d'ouverture, conforme d'ail-
leurs au titre qu'il a pris. Avant de parler du
programme, jetons d'abord un coup d'œil sur
le cadre qu'on lui réserve et refaisons pour le
lecteur le « tour du propriétaire n auquel nous
conviait hier l'aimable directeur, M. Ga rbagni.
Sur la façade, d'une gracieuse ordonnance,
s'ouvrent trois baies par lesquelles-on accède
de plain-pied dans une salle où 300 personnes
pas plus pourront s'asseoir. Mais si les
dimensions de cette salle sont modestes, en
revanche sa décoration est des plus somp-
tueuses et son architecte lui a prodigué tous
les raffinements du confort moderne larges.
fauteuils où l'on est bien à l'aise, loges spa-
cieuses pour la plus grande joie des élégan-
tes, de vastes couloirs, un foyer-bar, des
fleurs dans tous les coins, et pour éclairer le
tout une profusion de lampes électriques. En
un mot rien n'a été ménagé pour faire de la
jolie petite salle du théâtre des Deux-Masques
l'endroit agréable où l'on aimera à venir. et
revenir.
Passons maintenant au programme, très
« confortable lui aussi,pourrait-on dire. C'est
d'abord un acte de M. F. Monet, le Radis rose;
puis ensuite Son premier voyage, de MM. Léon
I Xanrof et Gaston Guérin la Ruse, deux ta-
bleaux dramatiques de MM. Claude Rolland
et Julien Hersent, et enfin, pour finir, une
exhilarante bouffonnerie de Jean Veber, Gon-
zague, avec l'amusant Morton comme princi-
pal interprète.
Comment s'étonner avec de tels éléments
de succès que le bureau de location du
théâtre des Deux-Masques soit depuis deux
jours littéralement assiégé ? UN M. DU B.
Ce soir
Aux Folies-Bergère, grandes luttes, Paul
Pons, Raoul le Boucher, etc., Roland, le roi
des magiciens, Andos, exercices japonais, les
4 Marnos, flèches vivantes, Suzy Deguez,
etc. Antinoa, ballet.
A l'Olympia, Abie Mitchell et ses Ten-
nessee students (18 personnes), les Corradini
et leurs zèbres, éléphants, chiens et chevaux,
la troupe Julians, Weyer Spadoni, Doran
Bros, Dicka et Luc iola, etc.
A l'Eldorado, première représentation du
Cordon bteu, vaudeville en un acte, de M.
Abric, joue par MM. Delamane, Ermax, Mmes
Liovent, Dangy, Pauletty, et du Père du
régiment, fantaisie militaire mêlée de chant
en 2 tableaux, de MM. Jean Drault et Eugène
Millou, jouée par MM. Dranem, Dutard, P.
Clerc, Delamane; Salvator, Mmes Mistin-
guette, Mary Hett, Delmarès, Liovent, etc.'
A Parisiana, Ça sent la femme revue
MM, Vilbert,Leprince, Ferréal.Resse, Vasser,
Antony; Mmes Esther Lekain, Malza, Gau-
det, Fevrier, Favart, May, Dufay, etc.
A la Lune Rousse, D. Bonnaud, Numa
'Blés, Baltha, etc. Voilà pour Longchamp
ombres. Le Circuit de Montmartre (Lucy
Pezet.)
Au théâtre des Deux Masques, à 9 heu-
res très précises, répétition générale du spec-
tacle d'ouverture.
Demain dimanche, première représentation.
Salle Pleyel, à 9 heures, 2e concert' Ris-
ler pour l'audition intégrale des Sonates de
Beethoven (op.49,no 1; op.7;op.lO,n<>s 1, 2, 3).
Foottit n'a quitté la piste que pour la
scène.
Le roi des clowns vient d'être engagé, en
effet, par M. Paul Ruez, pour créer avec ses
deux fils des scènes importantes dans la
grande revue de Victor de Cottens actuelle-
ment en répétitions aux Folies-Bergère.
Rien en ce monde n'est éternel. Aussi, est-
il sage de se presser pour aller applaudir, à
l'Olympia le programme nouveau, les attrac-
tions merveilleuses qui ont nom Abie Mit-
chell et ses Tenessée (dix-huit personnes),
numéro original et qui paraît pour la pre-
mière fois en Europe les merveilleux zèbres
dressés, les éléphants, chiens et chevaux pré-
sentés par M. et Mme Corradini l'extraordi-
naire Spadoni, le roi des athlètes les Julians
dans leurs jeux icariens Doran Bros, excen-
triques Weyer, illusionniste; Dicka et Lu-
ciola dans leurs nouvelles illusions; Noranas
et ses perroquets artistes, etc., etc.
C'est lundi prochain que commence au Ca-
sino de Paris le grand Championnat du monde
de lutte pour lequel sont engagés les plus
vaillants athlètes et les plus adroits qui
soient.
Quant au « Domino Rouge », la femme au
masque mystérieux, ne donnera plus, au Ca-
sino de Paris, que trois représentations, ce
soir samedi et demain dimanche en matinée
et en soir.e. Attendons-nous à ce qu'il y ait
foule, tous les Parisiens étant désireux de
revoir avant son départ le fameux « Domino
Rouge ».
Ce soir, chez Medrano, débuts de Hinton
and Wooton football à bicyclette Albinos et
Lydia, équilibristes.
Le spectacle se terminera par des vues nou-
velles du « Vitographe », spécialement, prises
pour le cirque Medrano.
La joyeuse troupe de clowns, aux fantai-
sies sans cesse renouvelées, est toujours une
grande attraction chez Boum-Boum.
La reine Ranavalo, qui est curieuse de voir
toutes les grandes attractions de Paris, avait
manifesté le désir de visiter le Palais de
glace des Champs-Elysées; l'administration
de cetétablissement s'est empressé de déférer
à ce vœu, qui lui ̃ avait été transmis par les
soins du ministre des colonies, et c'est au-
jourd'hui même, à 4 heures, que la reine
Ranavalo se rendra, avec toute sa suite, au
Palais de glace. Alfred Delilia.
Alfred Delilia.
lia. Vie Spo.irtiye
LES COURSES
HIER: •̃
COURSES A MAISONS-LAFFITTE V,
Maisons-Laffitte a eu mauvais temps pour
sa clôture. L'assistance était peu nombreuse.
La pelouse avait sa clientèle habituelle, le
pesage ce qui reste de la sienne.
Prestige a enlevé, en se promenant, le prix
Heaume. Le poulain de M. W. K. Vanderbilt
termine sa carrière de cheval de deux ans
sans avoir connu la défaite et après avoir
cueilli la moisson de lauriers la' plus fruc-
tueuse qu'un jeune cheval ait jamais faite.
Auto da Fo, le favori du prix Richelieu, a
été inférieur à sa tache. Il a' trouvé la dis-
tance trop courte. La victoire est revenue à
Petitfour, appartenant à M. Fasquel, l'éle-
veur de Fourire. Le vainqueur d'hier est issu
d'une sœur de cet étalon. Il n'avait à son actif
qu'une médiocre performance à Chantilly.
Ugolin a hérite du prix de Joyenval que
Relancé eut gagné s'il avait eu une course
plus heureuse.
Prix de Meulan (à réclamer, 3,000 fr., 1,600
mètres). 1, Pontfol, à M. I. Wysocki (A.
Carter) 2, Piatra, à M. M. Marghiloman
(G. Bartholomew) 3, Grande Mademoiselle,
au vicomte de Richemont (Peborde) (3/4 lon-
gueur, 1/2 longueur).
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laume, Saint Germé, Charmant, Capernotte,
Napkin, Palencia, Best Love, Martha.
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Palikao, Namarens, Pergame, Bolero, Impé-
tueuse, Cabriole, Frisky Maud, Muscadine,
Dominatrice, Eliane, Rouquine, Arlette.
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cés Petifour, 22 fr. Auto da Fé, 13 fr. Vi-
gilant H, 141 fr. 50.
Prix de Sannois (3,000 fr., 2,500 m.).'
Toast, à M. J. de Brémond (Ransch) 2, Mi-
mosa III, à M. J. de Soukozanette (Peborde)
'3, Ascot II, à M. E. Deschamps (Bellhouse)
(1 longueur, 1/2 longueur).
Non placés Asniôres, Pierrot III, Lagus,
Brème, Cherubini, Odon, Saucats, Margottin,
Capeline.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 33 fr. 50.
Placés Toast, 15 fr. 50 Mimosa III, 22, fr. ôû;
Ascot II, 33 fr. •'
Prix de Joyenval (6,000 fr., 2,000 m.). 1,
Ugolin, au cu de Rodellec du Porzic (F. Gill)
2, Brooklyn, à M.C. Gelez (G. Bartholomew)
3, Relancé, à M. Jean Prat (Bellhouse) (1/2
longueur, 1/2 longueur).
Non placés Uranie, Priam, Stilvio, Pal-
metta, Marcia, Palestra II, liera, Vibrante,
Lèrida.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 138 fr. Pla-
cés Ugolin, 35 fr. Brooklyn, 29 fr.; Relancé,
17 fr.
Prix Heaume (10,000 fr., 1,600 m.).
1, Prestige, à M. W. K. Vanderbilt (Ranseh)
2, Saint-Laurent, à M. Sydney Platt(Shields);
3, Pyrénéen, à M. J. Count (Bellhouse) (5 lon-
gueurs, 4 longueurs).
Non placés Falot, Carlotta..
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant 11 fr. Pla-
cés Prestige, 11 fr. Saint-Laurent, 13 fr. 50.-
Prix de Colombelles (4,000 fr., 2,400 m.).;
1, Gibichung, au comte de Fels (G. Bartho-
lomew) 2, Valievo, à M. Nechitch (N. Tur-
ner) 3, Le Falgas, à M. Ed. Arcl1de'acon (G*.
Sauvai) (1 long. 1/2, 2 longueurs).
Non placés Barberini, My May, Fil de Fer,
Sénateur, Défense, La Galorière, Balançoire.
Pari mutuel à 10 fr. Gagnant, 63 fr. 50.
Placés Gibichung, 30 fr. Valievo, 22 fr. 50
Le Falgas, 30 fr. Ajax.
AUTOMOBILISME
La Coupe des bandages. ̃
Je disais hier, à propos de la Coupe des
bandages, qu'on s'efforçait, mais en vain, à
l'Automobile-Club de France, de formuler
un règlement rationnel et satisfaisant. Il pa-
rait que ce règlement a des chances de voir
enfin le jour, car nous en trouvons, dans le
Journal de l'Automobile, un projet issu de la
Commission sportive.
Le voici dans ses grandes lignes
Chaque fabricant de bandages aura le droit
'd'engager un nombre maximum de 4 voitures,
avec liberté complète dans le choix de ces-
voitures; le même genre de bandage sera
exigé pour les 4 roues d'un même vôhiculei
Droit d'engagement 3,000 francs.
Le parcours sera de .1,000 à 1,500 kilo.
mètres, en 1 ou 2 étapes.
Le poids du châssis ne dépassera pas 1,200
kilos.
Deux catégories 10 les pneumatiques
2° les systèmes do bandages autres que les
pneumatiques.
Pour les premiers, les enveloppes seront
poinçonnées ainsi que les quatre chambres à
air de rechange accordées à chaque voiture;
Dans., la deuxième catégorie, toutes les
pièces du bandage seront poinçonnées.
Seules, les réparations faites par les moyens
du bord seront autorisées.
Dans le éas où il y aurait deux étapes, or>
adopterait le système des parcs fermés.
Le gagnant de l'épreuve sera celui qui,
̃ayant mis le moins de temps pour couvrir la
distance totale, représentera à l'arrivée son
véhicule dans les conditions obligatioires
quant au poids et au poinçonnage de toutes
les pièces.
Il sera fait également un classement par
équipes, classement auquel la régularité ser-
vira do base.
Ce n'est là qu'un projet, car il doit être sou-
mis à une nouvelle discussion de la Commis-
sion mais il a de grandes chances de devenir
définitif; nous le tenons de M. R. de Kniff
lui-même, le distingué président de la Com-
mission sportive de l'A. C. F.
LE GRAND-GUIGNOL (Tél. 228-34). –9 heures.–
Le Chirurgie. de service; Ce Cochon de
Moria; la Folie blanche; Un peu de musi-.i
que Mongenod.
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Spectacles, Plaisirs du jour
ÎYtT i rUT'n~T~T)!? Direction P. Ruez.
FOLIE (?S^L
(Te!.102-;)9).-Ai),h,;
• GRANDES LUTTES Paul Pons, Raoul le Bou-
cher, etc., etc., 45 lutteurs internationaux.
Roland, le roi des magiciens; Andos, SUZT,
Deguez, les 4 MARNos, etc., etc. Antinoa, ballet,
Dimanches et fêtes HAT fPO.DDDpPpC1
matinées à 2 h. 1/2. f ULllJjO DMlJM1.I!i
AT VArFDT K D°u P. RuEZ- Ts les soirs à 8 h.
OL Y~IPIA Don p, RUEZ, TS les soirs 11 8h,
UjJliUlIA Abie Mitchell et ses Tenessée
mj, «,, re students (lt> personnes) l.-s-Co-
Téleph. 2*4-68 RADINI; troupe Julians; Weyer,,
AT ATH Tr>T J Spadoni, Dokan Bros, Dicka et,
"U A MrlA LUCIOLA. Mat.: Jeud.. dim. et fêt.
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bots qui quittera New-York à une date leur
permettant d'arriver à Paris pour l'inaugu-
ration du Salon.
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cial du Havre à Paris, et des tournées d'ins-
pection aux usines Panhard-Levassor, Ri-
chard-Brasier, de Dion -Bouton, Rochet-
Schneider, Mors, Decauville, Darracq, Re-
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M. Arthur Grenfill après un, essai
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ciaux, dits « Pneus de course ».
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société « l'Electromotion » a fait de ses voi-
tures les plus silencieuses, et par consé-
quent les plus confortables. S'adresser, 54,
avenue Montaigne.
On se rappeile la sensation produite par
la ..découverte de l'air liquide; on peut y
comparer, dans un même ordre d'idées, la
sensation produite par l'apparition de l'Elas-
tophor de la Société « l'Ëlastaphor,», 6, boule-
vard de Villiers, à Levallois, qui est par .sa
nature paradoxale un accumulateur d'air
sous pression qui possède une élasticité in-
connue jusqu'à ce jour et remplace l'air des
chambres à air en supprimant les accidents
sans nuire à la vitesse.
LUTTE
Le championnat du monde de lutte, orga-
nisé par les Sports, commencera lundi soir a,u.
Casino de Paris.
Parmi les 45 athlètes qui sont engagés à
l'heure actuelle, il en est qui se détachent
nettement du lot, de par leur qualité et leur
Sassé Laurent le Beaucairois, Pétersen, tous
eux d,sjà champions du monde Padoubnj%
le terrible Cosaque qui a eu le rare honneur
de tomber Paul Pons; Làssartesse, Deriaz,
deux héros du championnat du monde de
force, enfin la fameuse1 triplette des Turcs
TheSk-Ali, Taahir-Pelwa.n et Ibrahim-Saffl,
qui viennent de triompher sous les yeux
•jnêmes du Sultan.
Ajoutons que le futur champion du monde
pourra revendiquer également le titre de
champion de Paris, car le Conseil municipal
vient d'offrir, pour être remise au vainqueur,
une écharpe aux couleurs de la Ville.
Frantz Reichel.
TIR
Société « le PrsTOLET ». La société « le
Pistolet » reprendra ses réunions le jeudi
9 novembre au stand Gastinne.
Les sociétaires ont seuls le droit d'assister
ou de prendre part aux poules. ̃̃
Une médaille en bronze, frappée1 au coin, de
la Société sera décernée tout gagnant d'une
poule d'au moins cinq tirerfrs.
Une médaille d'argent sera décernée à tout
tireur ayant, été quatre fois premier dans
l'année et dans quatre réunions différentes.
Une médaille de vermeil est donnée pour
dix victoires dans l'année, en dix réunions
différentes. •̃•
.̃'̃̃ Paul Manoury.
•i "SKf^S**
.-V?" •̃" '? .̃-̃ J.i.i- ̃• ̃̃ ">;̃>̃•̃.̃ ̃.•̃̃̃̃̃;
Bulle tin comme rciat
•̃'̃̃̃>̃ Paris, 3 novembre 1905.
ALCOOL. La consommation ne s'aprovisionne
qu'en vue de ses besoins immédiats et se refuse
à passer des contrats portant sur le livrable
éloigné. Cette attitude réservée est-justifléa.par
la prévision d'une surproduction pendants la
campagne qui vient de commencer..
La spéculation tient le même raisonnement.:
à la Bourse de commerce, la demande fait prés-
que complètement défaut et le petit courant des
transactions est entretenu par les seules opéra-
tions nécessaires à la liquidation des ancien-
nes positions. D'ailleurs, coilime nous l'avons
déjà dit, les haussiers no peuvent se dégager
qu'en subissant do grosses pertes. Jusqu'ici, ils
ont soldé leurs différences rubis sur l'oncle, mais
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M. Albert Duval, à Boisminard.
Mme Franklin-Singer, à Costebelle-Hyères.
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M. Yankoulio, à Menton.
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Mme Anica Cretziano, à Bucarest.
M. le conitt,- Festi, à Milan.
M: Daniel Hine, à BrigiUQn.
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M. L. Baudelot, Mme de Bellomayre, Mine Ray-
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tilleul, M. Dumoulin, Mme Duverger, M. le
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comte Louis de Montesqûiou, M. Mulaton, M.
Gaston PeUerin.de Latouche, M. Puet, M.. Clfar-
les 'Pasteur, Mme Lazare de Poli.ak.oB, .M,. iules.
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Les derniers engagements sur octobre ont été
réglés au cours de 31 37..
Voici la clôture d'aujourd'hui novembre, 31 37;
décembre, 31 25; 4 premiers. 3175; 4 de mai,
31 50. L'hectolitre 90°, non logé, entrepôt Paris,
escompte 2 0/0.
CAFE. Pendant les quatre premiers mois de
la campagne, c'est-à-dire du 1er juillet au 31 oc,-
tobre, les arrivages à Rio et Santos se sont éle-
vées à 5,759,000 sacs de 60 kilos, contre 5.974,003
pendant la période correspondante de 1904-1905,
6,3i5.009 en 1903-1904, 6,114,000 en 19O.»-19O3,
7,943,000 en 1901-1902 et 5,274.000 en 1900-1901.
Le déficit, par rapport au 31 octobre 1904, n'est
donc que de 215.000 sacs; ou suppose qu'il aura
completement disparu à la fin de novembre.
Cette régularité du mouvement de la -'récolta"
brésilienne est la cause principale de la baisse
survenue sur les diverses places; la .fài,liXftss.4"Z
du change de Rio sur Londres constitue tin se-
cond facteur défavorable à la tenue des cours.
Au Havre, on a pratiqué aujourd'hui.: Novem-
bre, 46 50; décembre, 46 50 janvier. 46 5ji;fé»
vrier, 4650; mars, 4650; avril, 46 75; Sa'ntos;
good average, les 50 kilos, en entrepôt.
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former Messieurs les A.ct.ionnairosr çiu* -le.
dividende de l'exercice 1904-1905. a été fixé à
32r 50 par action, sauf déduction des impôts..
Itn acompte de 10 francs ayant été distribué
dans le courant de l'année, il sera payé, à
partir du 7 novembre prochain, contre re"-
mise du coupon n° 48, à la Banque de Paris
et des Pays-Bas, 3, rue d'Antin, à Paris:
Par action nominative, net Fr. 21.60
Par action au porteur, net Fr. 20.77.
Avis aux Actionnaires
COMPAGNIE DE RIO TINTO
LIMITED
Aune récente assemblée de la Compagnie de
Rio Tinto, le Président, en expliquant le but
de la création des 50,000 nouvelles actions
dont le produit doit servir à rembourser la
dette hypothécaire, informa les Actionnai-
res que durant la première moitié de Tan-
née courante le minerai qui a été extrait de
la mine s'est trouvé être plus riche en cui-
vre qne celui de l'année précédente, et que
la production de soufra- donnait chaque an-
née de plus grands profits.
Le Président fit ressortir, en outre, que le mi-
nerai actuellement reconnu dans la mjns
pouvait durer au moins soixante années, et
probablement beaucoup plus longtemps, et
que les travaux de développement tendaient
constamment 'à prouver l'existence de nou-
veaux gisements de minerai.
/Iomme il a été décidé, les' actions nouvelles
seront cédées aux détenteurs actuels des ac-
tions ordiflaifosv -au ..prb; de £.63, soit Fr.
,1,582 2 815-4ia¥oé.eïi0ir; ^-dreïiigadeJihtérï-:
>3-%iâire ^iùfjliPiféfreaKêlare^S:! ̃'•
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