Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1901-10-29
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
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Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 octobre 1901 29 octobre 1901
Description : 1901/10/29 (Numéro 302). 1901/10/29 (Numéro 302).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
XB FIGARO MARDI 29 OCTOBRE 19OT
ternîeh, aussi vaillante en Saint-Hubert
qu'en Thalie, triomphant autant dans un
tiré que devant la rampe. Elle s'entendait
à faire parler la poudre comme à chanter
un couplet, et malheur au gibier poil
ou pluiue qui affrontait sa cartouche ¡
à côté d'olle, nous trouvons la comtesse
Mêlanie de Pourtalès, qui est encore une
intrépide chasseresse, chassant chaque
année, avec ses fils, dans ses propriétés
de La Robartsau, en Alsace. La justesse
de son coup* d'oeil et la sûreté de sa main,
légendaires â Compiègne, sont toujours
de premier ordre; la marquise d'Imé-
court, la .comtesse Aguado, la marquise
de Galliffet tiraient d'une manière fort
remarquable.
**#
LesfusiLsféminins se sont donc fortmuî-
tipliés depiuis une quinzaine d'années, et
chaque aut omne, il en surgit de nou-
veaux, qui t îgurent même souvent victo-
rieusement. au tableau, et les tirés des
environs de Paris nous en fournissent la
preuve. Comme pour les grands fusils
parisiens, dov.at j'ai parlé, je me conten-
terai de citer au courant de la plume les
sportswomen du' fusil que je connais,
sans handicaper personne. Parmi les
disparues, qui ont occupé de très bonnes
places dans le .monde des chasseurs et
auxquelles on doit un salut en passant,
se trouvaient la baronne Legoux, qui
chassait à Beaumarchais, la propriété de
M. Louis. Singer aujourd'hui c était un
fusil hors pair, do>ué d'un sang-froid
spécial et d'un extraordinaire coup d'œil;
Mmes Paulin Talabot, fusil, très, élé-
gant et très sûr la duchesse de Valen-
çay, fille du maréchal de Castellane,
épouse en premières noces du comte de
Hatzfeld, redevenue Française avec le
duc de Valençay, était un fusil de pre-
mier ordre. Je n'ai jamais vu une femme
tirer aussi vite ni mieux qu'elle. Il y
avait encore la marquise de Cordoue,
née de Prault, qui chassait beaucoup en
Berry, à Valençay, et qui tirait fort ho-,
norablement.
Et maintenant, parmi celles qu'on ren-
contre dans les grandes chasses des envi-
rons de Paris' et autres lieux, citons
d'abord S. A. R. la Comtesse de Paris
qui tire supérieurement le faisan et,
lorsqu'elle était à Bu, elle faisait l'éton-
nement de tous les chasseurs qui étaient
conviés aux belles chasses de ce do-
maine puis, S. A. S. la grande-duchesse
Marie Pavlowna, la femme du grand-
duc Vladimir, qui chasse dans l'inti-
mité et qui adore la chasse; elle tire
peu, mais sûrement.
Dans les environs de Paris nous trou-
vons encore
La comtesse Jean de Castellane, fille
de la duchesse de Valençay et veuve
du prince de Furstenberg. Elle a de qui
tenir et tire à merveille le perdreau et
les faisans en battue. Elle tke à balle,
de tout premier ordre. ^r 1
La duchesse de Luynes, née d'Uzès,
tire trfcs bien. C'est un fusil très régulier
et je le considère comme tirant beau-
coup mieux que' sa belle-sœur la du-
chesse de Noailles.
Mme Jacques de Waru est peut-être le
meilleur fusil féminin actuel. Elle chas-
sait beaucoup à •Saint-Johann, chez le
baron de Hirsch, où elle faisait de véri-
tables hécatombes de perdreaux. Les
chasses du Bréàu et d'Orsonville étaient
célèbres et passaient parmi les plus bel-
les battues de perdreaux des environs de
Paris. Mme de Waru chasse toujours
avec des 12, très légers.
La comtesse de Fels, à Voisins, est
aussi un très bon fusil. Elle a chassé les
grouses en Ecosse et tire vraiment très
régulièrement.
Mme Edouard Desfossés n'est peut-
être pas un fusil très élégant, mais c'est
à coup sûr un fusil très meurtrier. Elle
est douée d'un grand sang-froid et d'une
grande endurance. Elle tire toujours à
belle portée et' manque fort rarement.
Elle tire mieux la plume que lé poil, et
sa chasse préférée est la chasse devant
soi, au chien d'arrêt.
Mme de Parseval est un fusil remar-
quable, tout à fait genre anglais, tirant
merveilleusement le perdreau. On pour-
rait presque dire qu'elle représente le
type du « first Vale gun » d'Outre-
Manche. Mme de La Chapelle, tire avec
une grande élégance, toujours à belle
portée. C'est un fusil régulier, ne se
pressant jamais, mais arrivant toujours
au but.
Aux Bordes-en-Sologne, l'ancienne
propriété de M. Paul Caillard a été louée
par le comte Czhaykowski. Sa femme la
comtesse Czhaykowska, une Américaine,
tire en battue de premier ordre avec des
i2 très lourds; elle avait l'intention de
chasser avec des 10. x ••
La comtesse de Rosemont,née de Cha-
bot-Luçay, qui chasse dans le Bordelais,
est un fusil qui excelle dans le tir du
perdreau. C'est une chasseresse passion-
née, aimant à tirer beaucoup beaucoup
d'adresse et de coup d'œil.
La comtesse de Puységur, née du Bou-
chage, est aussi un très bon fusil. Elle
chasse beaucoup en Anjou et excelle
dans les coups de longueur.
Mlle Niocré.la comtesse de Tréveneuc,
Mme Louis de Biré tiennent très hono-
rablement leur place en battue. J'allais
oublier la comtesse de Quélen et la du-,
chesse d'Uzès qui prennent part'à toutes
les battues de Bonnelles.
Mme Bac, qu'on peut citer comme tout
à fait un grand fusil, tire en battue
de premier ordre, il lui arrive à chaque j
instant de faire des doublés et de tuera
toutes hauteurs des perdreaux emportés
par le vent. J
Mme Raoul Duval, à Marolles, en
Touraine, est également un grand fusil,
manquant rarement son doublé de per- c
dreaux. (
La comtesse Laure de Chevigné, qui
est une habituée des chasses de Mont- J
calm, est unfusil très élégant et très régu-
lier elle choisit presquetoujours de pré- ?
férence la pièce difficile qu'elle manque r
bien rarement. 1
Les fusils féminins, qui pratiquent la
la chasse en vrais disciples de Saint-Hu-
bert, sont, comme on le voit, relativement
nombreux, d'autant plus que j'en dois
avoir oublié quelques-uns, et c'est telle-
:ment vrai que j'oubliais de parler de la
comtesse d'Havrincourt, de la comtesse
de Sainte-Aldegonde tirant aux pigeons
presque aussi bien qu'à la chasse et
pourraient gagner des matches à bien
des tireurs du sexe laid; la duchesse de
Noailles dont le fusil est très apprécié
à Champlâtreux et à la Croix-Saint-Jac-
ques, est un très brillant fusil, elle
est d'une vitesse de tir peu ordinaire
et d'une très grande, adresse la com-
tesse Le Hon, née de Fermont, est
de première force; elle est douée d'une
vue excellente et ses succès à la chasse
l'ont depuis longtemps classée dans les
grands fusils.- Elle chasse beaucoup au
marais et peu de bécassines échappent à
son plomb. Elle chasse partouslestemps
et on la rencontre un peu partout où il y
a un beau coup de fusil à faire. Rien
ne la fatigue, rien ne l'arrête le gros gi-
bier l'intéresse autant que les bestioles
de la baie de Somme. L'an dernier, son
bulletin de tir portait un doublé de san-
glier la sœur du marquis du Lau, qui a
publié récemment un article remarqua-
ble sur « la chasse au chien d'arrêt »,
est un très bon fusil; Mmes Wallers-
tein, Ratisbonne, Edgar Stern sont des
fusils très brillants, connaissant et rai-
sonnant la chasse avec une très grande
science.
Dans le Berry, il y a la marquise de La
Roche, née de Perthuis, qui appartient à
une famille de tireurs et qui tire elle-
même à merveille. La comtesse des
Etangs, dans l'Aube, est également une
chasseresse intrépide tirant vite et bien.
A l'étranger, on trouve moins de fusils
féminins qu'en France. En Angleterre,
les femmes suivent très souvent les
chasses en battue et accompagnent les
chasseurs sur le moor et même au ma-
rais, mais elles ne chassent pas elles-
mêmes. Les Anglais considèrent que la
femme serait dangereuse comme fusil à
la chasse. Cependant, on peut citer
comme bon fusil de l'autre côté du dé-
troit lady Florence Dixie, qui a chassé un
peu partout. C'est une sportswoman
très célèbre à Londres, parce qu'elle a
été involontairement la cause de la mort
de John Brown. Un beau soir, le cottage
qu'elle habitait seule, en compagnie
d'une jeune panthère, fut visité par une
bande de tramps (cambrioleurs) qui mi-
rent tout à sac, volèrent ses bijoux, et
bien que lady Florence se défendit fort
énergiquement et leur tînt tête, ils la
laissèrent en fort triste ébat.
Le lendemain, la Reine, apprenant ce
drame, envoya son fidèle Ecossais John
Brown prendre des nouvelles de lady
Dixie. Le highlander attrapa, en ren-
trant au château, une ondée formidable
suivie d'une pleurésie, qui l'enleva en
peu de jours au grand désespoir de la
poor Queen. A côté de lady Dixie, je ne
vois guère à citer que mistress Asquith
et lady Mabel Howart.
En Allemagne, le fusil féminin est
chose absolument inconnue. En Autri-
che, par exemple, il y a des chasseresses
de premier ordre, dont le tir est très
supérieur à celui des chasseurs à tir de
France, et parmi celles-là citons la ba-
ronne de Hager et la comtesse Irène Los.
Nous terminerons cette' revue avec
deux fusils du demi-monde qui sont
vraiment étonnants Mme Pellerin,. un
fusil presque professionnel qui a gagné
des prix aux tirs au pigeon de Dieppe,
de Deauville et de l'île Seguin, et Mme
Avignon, qui est un fusil très meurtrier
et des plus réguliers.
Baron de Vaux.
LA JOURNÉE
Mardi 2g octobre
Répétition générale Au théâtre Antoine, le
Bâillon et la Mariotte (une heure et demie).
Le Parlement: A la Chambre, continuation
de la marine marchande (trois heures).
Conseil des ministres, à l'Elysée.
A la gare de Lyon A dix heures du matin,
arrivée de la délégation chargée de remettre
demain, à l'hôtel des Invalides, le drapeau
du corps expéditionnaire de Chine.
Mariage: Baron Yvan de Marçay avec Mlle
Yvonne Paulmier (chapelle de la nonciature
apostolique).
Obsèques M. Wassilievitch Lwoff (dix
heures, église russe de la rue Daru). Doc-
teur E. Courtaix (dix heures, Sainte-Clo-
tilde).
Les concours d'aujourd'hui Bourses dé doc-
torat et de pharmacien de Ire classe (au siège
des Facultés de médecine et Facultés mixtes).
Concours général de l'alcool départ des
véhicules à partir de huit heures du matin
(garage Huzelstein, avenue de Neuilly).
Les propriétés non bâties Mise en recou-
vrement des rôles de la taxe municipale sur
la valeur vénale des propriétés non bâties,
pour 1901, dans un certain nombre de quar-
tiers de Paris (réclamations à la préfecture
de la Seine jusqu'au 29 avril 1902).
..Jl l'office du commerce extérieur Aujour-
d'hui, de deux à quatre heures, M. Libois,
conseiller de France à Cagliari,,se tiendra à
la disposition des personnes désireuses d'en-
trer en relations d affaires avec la Sardaigne
(3, rue Feydeau).
Réunions Banquet des anciens pension-
naires de l'Académie de France à Rome et de
l'Ecole d'Athènes, sous la présidence de M.
Leygues. Dîner des officiers de cavalerie (
de reserve (Cerclé militaire).
Le Monde et la Ville 1
RENSEIGNEMENTS MONDAINS
Le général Horace Porter quitte aujour-
d'hui Paris pour aller rejoindre sa femme et
sa fille à Zurich. C'est là qus l'ambassa-
deur des Etats-Unis passera le reste de son
congé annuel.
Le grand-duc de Hesse et du Rhin, beau-
frère' de l'empereur de Russie, accompagné
de son aide de camp, est depuis quelques jours
à Capri, à l'hôtel Quisisana. Son Altesse
Royale quittera prochainement cette" ile pour
aller visiter la Sicile.
La reine de Saxe, accompagnée de la
comtesse de Flandre, de la duchesse de Tos-
cane et de sa suite habituelle, vient de visiter
une exposition d'artistes français ouverte à
Dresde.
Sa Majesté a particulièrement admiré les
grandes aquarelles de M. Camille Bourget,
ainsi que les toiles de M. Prouvé et les ma-
rines de M. Auburtin.
MARIAGES
Le marquis de'Juigné, conseiller général
de la Loire-Inférieure, est fiancé â Mlle Marie-
Madeleine Schneider, fille de feu M. Henry
Schneider et de Mme Schneider et sœur de
M. Eugène Schneider, député de Saône-et-
Loire.
M. Antoine de Meaux, enseigne de vais-
seau, fils du vicomte et de la vicomtesse de
Meaux née de Montalembert, est fiancé à
Mlle Anne de Fraguier fille du colonel com-
mandant le 158e régiment d'infanterie, et de
la comtesse de Fraguier née de Mareuil.
M. l'abbé Leclerç, curé de Saint-Roch,,a a
béni, hier, 3 Notre-Dasae de Lorette, le ma-
riage de M. Raymond Iribona, avoué .près le,
Tribunal de première, instance- de. la. Seine,,
avec Mlle Jeanne Bertinot, fille de l'avoué
près le même Tribunal.
Les témoins étaient pour le marié, le doc-
teur Faucon, chirurgien professeur à la Fa-
culté catholique de Lille son beau-frère, M.
Engrand, ancien-président de la Chambre des
avoués; pour la mariée: MM. Edouard Ber-
tinot, avoué honoraire, et Léonard Danel, pré-
sident de la Société des mines de Lens, ses
oncles.
En l'église de Souzay (Indre-et-Loire), a
été célébré le mariage de M. O'Brio de La
Crochais, avec Mlle Marie-Antoinette de L'a
Rüe du Can, fille du baron et de la baronne de
La Rüe du Can née de Boirry.
Témoins du marié le comte de Talhouët et
le comte de Linnière; de la mariée: le baron
de La Rüe du Can et le comte do Montreal.
Mgr Waffelaert, évêque de Bruges, a
béni, dans la chapelle de son palais épiscopal,
le mariage du comte Jean de Diesbach de Bel-
leroche, fils de l'ancien zouave pontifical mort
l'hiver dernier à Nice, et de la comtesse Fré-
déric de Diesbach de Belleroche née Ghellinck
d'Elseghém, avec Mlle Alice Kerwyn, fille du
comte Kerwyn de Nevele. ,1
Témoins du marié le comte de Diesbach
de Belleroche, ancien député à l'Assemblée
nationale, son grand-père, et le général baron
de Charette de la mariée le chevalier Ker-
wyn, son oncle, et le baron A. de Combrugghe
de Looringhe, son beau-frére.
Le il octobre a été célébré à Florence
le mariage de M. Elie Halévy, professeur à
l'Ecole libre des sciences politiques, fils de
l'éminent académicien et de Mme Ludovic Ha-
lévy, avec Mlle Florence Noufflard, fille de
Mme Georges Noufflard.
DEUIL
Les obsèques de S. A. R. Mgr le prince
Murât, général de brigade en retraite, com-
mandeur de la Légion d'honneur, décoré de la
médaille militaire, ont été célébrées hier, à
Saint-Pierre de Chaillot, où se pressait une
foule innombrable venue pour prier pour le
repos de l'âme de celui qui fut un des plus
braves soldats de France.
Dans la grande nef de l'église.revètue de dra-
peries noires frangées d'argent et relevées par
les armoiries des Murat, s'élevait un haut ca-
tafalque entouré de couronnes et de gerbes
de fleurs. Sur le devant étaient déposés, sur
un coussin, le chapeau, l'épée et les insignes
honorifiques du général défunt.
Au premier rang, adroite, avaient pris place
M. jGrégoire J. Ghika, ministre de Roumanie
en France, représentant en mission spéciale
son souverain le roi Charles 1er, parent du gé-
néral prince Murât le prince d'Essling, re-
présentant l'impératrice Eugénie; S. A. Mgr
le prince Joachim Murat, fils du défunt; S. Exe.
le comte Goluchowski, son gendre; les princes
Joachim-Napoléon, Alexandre et Charles Mu-
rat, ses petits-fils; le prince de Wagram et le
duc de Mouchy, ses beaux-frères le prince
Alexandre de Wagram, son neveu; et les au-
tres proches parents. Venaient ensuite
Sir Edmund Monson, ambassadeur d'Angle-
terre comte Tornielli, ambassadeur d'Italie;
marquis del Muni, ambassadeur d'Espagne; M.
Delyanni, ministre de Grèce; Mgr Ranuzzi dei
Bianchi, représentant le nonce apostolique; M.
C. Dumba, chargé d'affaires d'Autriche-Hongrie
M. A. Firmin, ministre de Haïti; marquis de
Montebello, ambassadeur de France à Saint-Pé-
tersbourg marquis de Reverseaux, ambassadeur
de France à Vienne M. Henry Lozé, ancien am-
bassadeur à Vienne M. Ph. Crozier, représen-
tant M. Delcassé, ministre des affaires étran-
gères les généraux ïiaudens, R. de Serlay, Ma-
thieu, Leplus, Kirgener de Planta, Humann, de
Waru, baron Baillod, de Torcy, Massing, baron
Faverot de Kerbrech, baron Boissonnet, de Cas-
tex, de Montardy, Charreyron, comte de La Gi-
rennerie, Haillot; les vice-amiraux Duperré et
Humann, le colonel et les officiers du 2e hus-
sards. •
Reconnu dans la foule des assistants
Duc de Gramont, marquis de Massa, comte
Lanjuinais, duc de Magenta, duc do Bassano,
duc de Feltre, comte Greffulhe, duc de La Force,
marquis de Breteuil, duc de Trévise, prince
d'Arenberg, duc de Montmorency, comte de Vil-
lagonzalo, duc d'Uzès, baron Pierre de Bour-
going, duc de • Vallombrosa, colonel baron Stof-
fel, duc de Rohan, barons Alphonse, Gustave et
Edmond de Rothschild, comte Hallez-Claparèdo,
prince Pierre d'Arenberg, barons Edouard et Ro-
bert de Rothschild, vicomte de Merlemont, duc
de Morny, comte Louis de Turenne, marquis de
Beauvoir, M. Cecil Barclay, marquis de Juigné,
comte d'Espeuilles-Vicence, duc de Vieence, duc
de Noailles, baron Pierre Despatys, marquis de
La Mazelière, MM. Pierre et Paul Lebaudy, M.
Charles de Rouvre, prince H. de Broglie, comte
do La Rochecantin, M. Lionel Laroze, M. Jules
Delafosse, M. Standish, vicomte de La Redorte,
vicomte de Dampierre, M. Carraby, comte de
Francqueville
Marquis do Modène, comte de Lambertye,
comte de Salignac-Fénelon, M. P. A. Chéramy,
baron de Jouvenel, MM. Aimé, Joseph et Em.
Pastré, M. Aubry-Vitet, comte Albert Vandal,
comte de Blacas, comte de Lauriston, M. Schnei-
der, comte Potocki, comte Gaston de Breteuil,
M. J. Rembielinski, marquis d'Harcourt, comte
de Mailly-Chalon, comte d'Harcourt, M. Fernand
Ratisbonne, marquis de Ganay, comte Bene-
detti, M. L. de Biré, marquis de Laborde, comto
A.dePracomtal.M.Maurice Ephrussi, M. Georges
Heine, comte J. d'Arlincourt, baron Jules Le-
goux, marquis d'Aramon, comte Edmond Ré-
copé, commandant Chabaud, baron de Heecke-
ren d'Anthès, M. Félix Oppenheim, vicomte de
Grouchy, baron de Meyronnet-Saint-Marc, comte
St. Costa de Beauregard, vicomte Louis d'Andi-
gné, comte de Borda, duc de Loubat, M. A. du
Bos, M. William C. Eustis, marquis de Fraguier,
comte Louis de Périgord, comte de Castellane,
marquis de Castellane, comte Murat, ,comte de
Tanlay, lieutenant-colonel de Berckheim, baron
Théodore de Berckheim, marquis de Novallas,
M. Jacques de Waru, l'Honorable Michael Her-
bert, M. Austin Lee, M. Geo. Munroe, M. Four-
nier-Sarlovèze, comte Delamarre, M. Ch. de Pa-
Ukao:
Comte Henry de La Bassetière, marquis de
Meyronnet, comte de Baciocchi, comte Florian
de Kergorlay, comte Jean de Berteux, M. Henry
Houssaye, M. Lallemand, marquis de Miramon,
1\1. H. Cardozo, comte Berthier, comte S. de
Gunzburff, baron Jean Davilliers, le président
Labour, de la Cour de Paris; baron-Merlin, baron
de Schickler, comte Louis de Tinseau, comte de
Yillerslafaye, prince de Beauvau-Craon, baron
Jean de Metz, MM. Edgrard, Jacques et Michel
Stern, baron G. d'Orgeval, vicomte Foy, comte
Walewski, vicomte d'Arjuzon, M. Ch. Faure-
Biguet, M. J. et Paul de Brémond, comte Phi-
lippe d'Alsace, vicomte de Froissard-Brotssia,
vicomte de LaVillestreux, comteJeando Sabran-
Pontevès, marquis du Lau, comte Herberstein,
M. Edmond Beer, baron de Pontalba, Gomte
Jean de Massa, comte Th. de Saint-Seine, comte
A. Le Marois, marquis de Lentilhac, M. Sabatier-
Garat, marquis de Moustiçr, baron L. d'Aymery,
comte de Galliffet, marquis de Mun, M. Alexis
Godillot, M. Eugène Haritoff, comte d'Haus-
sonville, baron de Berckheim
Comte de Luçay, baron Gourgaud, comte de
Blangy, M. F.-M. de Yturbe, M. Mertian, baron
de Cambourg, M. Jacques Balsan, comte Raoul de
Gontaut-Biron, M. A. Aucoc,vicomte Horace Sebas-
tiani, baron Benoist-Méchin, docteur Cari Schnei-
der, M. A. Rolle, colonel Gibert, comte Louis de
Brissac, marquis Dodun de Kéroman, M. Pierre
Tenré,prince Karageorgewitch, M. L. Daubrée,
M. Lambrecht, comte de Casabianca, comte de
Faucompré.vicomte de Veauce, Henry Delamarre,
M. A. de Hitroff, comte de La Sizeranne, comte
de Lindemann, comte Foy, vicomte d'Harcourt,
comte de Puymaigre, comte d'Autichamp, baron
de Montgermont, M. Fernand Giraudeau, comte
de Nicolay, comte de Maugny, M. Le Harivel,
M. I.-A. de Beistegui, MM. André et Jean de
Waru, M. D. de Benckendorff, marquis de Villa-
vieja, marquis Vitelleschi, comte Subervielle, M.
Jean de Boislisle, baron G. de Boutray, comte
Mathéus, MM. Pierre et Emile Deschamps, ba-
ron de Neuflize, M. Louis Singer. M. Emile Hal-
phen, MM.. Joseph et E. do Pommereau, M.
Alex. Duval, baron Em. Léonino, vicomte de Li-
gnac, marquis de Nieuil, baron Bartholdi;
M. Edward Sassoon, comte d'Archiac, M. H.
du Buit, M. Jules de MorpurgOj comte Mimerel,
M. Georges Mallet, baron Edouard de Barante,
M. Louis Ganderax, M. H. Béjot, comte Geof-
froy de Kergorlay, baron de Varennes, M. Mau-
rice Hottinguer, comte de Périgny, M. Aig.
Thurneyssen. M. Robert Hennessy, baron de
Précourt, baron de Nervç, M. de La Haye-Jons-
selin, comte François de La Bégassière, comte e
Sampieri, comte Abbatucci, prince Poniatowski, i,
comte Jean de Beaumont, M. R. de Monbrisçn,
comte de Reinach-Cessac, vicomte Georges de
Leusse, marquis de Rochegude, comte de Wjs-.
socq, M. Paul Mertian, comte de La Ferron-
Rays, c2mte E, de Mac?Mab.on, coate dePiqn- 1
[ nés, M. Lee Childe, M. Achille Fould, comte
Castelli, comte Georges Vitali, comte de Girar*,
din, comte du Tillet, M. Michel Heine, comte
Jacques de Fitz-James, M. Henry Loftus, comte
Jean de Kergorlay, M. Luzarche d'Azay, baron
Hugo de Bethmann, MM. Jean et Paul Hottin-
guer, comte R. de Villeneuve-Bargemon, M.
Louis Brinquant, comte de Bouthillier, lieute-
nant-colonel Rousset, M. Ch. de Gheest, M. Me-
redith Howland
M. Louis Cahen d'Anvers, prince Capece-Zurlo,
MM. Charles et Ignace Ephrussi, M. Batbedat,
M. René Tenré, baron Maurice Faverot de Ker-
brech, M. de Bioncourt, M. Jules Ephrussi,
marquis et comte de Chasseloup-Laubat, princes
Constantin et Léon Radziwill, M. Thouvenel,
M. Henri Machiels, baron do Saint-Joseph,
comte de Ganay, vicomte de Sainte-Suzanne,
baron de Beauverger, marquif de La Grange,
comte do Grammont, prince Louis de Poli-
gnac, M: Léon Fould, comte d'Humières, comte
Le Marois, M. Corragioni d'Orelli, comte Adol-
phe Niel, M. Marghiloman, comte de Rever-
soaux, marquis d'Albuféra, comte Rœderer,
comte de Valon, M. Xavier Feuillant, baron
Henri de Rothschild, M. Germain Bapst, M. J.
de Selves, M. Groszos, comte de Chazelle, M.
Morrogh, marquis de Grollier, marquis de Gi-
rardin, comte Vigier,. M. Maurice de Gheest,
comte de Beaumont, comte Ludovic de Mieulle;
Baron de Farincourt, M. Chaix d'Est-Ange,
comte Th. de Rohan-Chabot, comte R. de Pra-
comtal, comte Charles de Germiny, comte Ch. de
Leusse, M. François Flameng, comte Hector do
Béarn, M. de Navay, colonel de La Panouse,
vicomte de Fiers, lieutenant-colonel de Sancy,
marquis de La Rochefontenilles, comte Henri de
Ségur, vicomte Cornudet, M. Ad. Abeille, prince
Alexandre Ghika, vicomte Horace Sebastiani, le
R. P. Evermode, ancien supérieur des chape-
lains de l'impératrice Eugénie comte Gérard de
Ganay, marquis de Gouy d'Arsy, marquis de'
Maussabré, MM. Henri et François Hottinguer,
M. Edmond Blanc, député; 'comte Guy Le Goni-
dec, M. Guillaume Beer, M. G. Kinen, vicomte
Jean d'Apchier, comte François de Gontaut-
Biron, M. E. de La Charme, M. Arnaud de
l'Ariège, colonel de Mauret, M. de Pont-Jest,
etc.
La levée du corps a été faite par M. l'abbé
Ledein, curé de la paroisse. C'est M. l'abbé
Guignard, curé de Saint-Louis d'Antin, qui a
célébré la messe pendant laquelle la maîtrise
de l'église a exécuté une touchante musique,
sous la direction de M. Roques, le maître de
chapelle.
L'absoute a été donnée par Mgr Puyol, an-
cien chapelain de l'impératrice Eugénie.
Après le long défilé, le corps a été trans-
porté à Boissy-Saint-Léger (Seine-et-Oise), où
il a été inhumé dans le caveau de famille.
La messe pour les dames avait été célébrée
à onze heures et demie, dans la chapelle de la
Sainte-Vierge qui était insuffisante pour le
grand nombre de personnes qui étaient venues
prier avec S. A. R. la princesse Joachim Mu-
rat, pour le repos de l'àme de son regretté
beau-père.
La comtesse Marie Branicka née prin-
cesse Sapieha vient d'avoir la douleur de per-
dre son frère, le prince Jean Sapieha, décédé
en Galicie (Autriche).
Un service pour le repos de l'âme du prince
aura lieu à Paris, demain mercredi, à dix heu-
res et demie très précises, en l'église Saint-
Pierre de Chaillot, chapelle de la Sainte Vierge
(entrée par l'avenue Wagram).
.Les personnes qui .n'auraient pas reçu de
lettre sont priées de considérer le présent avis
comme une invitation.
-–Nous apprenons la mort Du général
Humhert hro\, ancien chef d'état-major au
ige corps d'armée, commandeur de la Légion
d'honneur, décédé à Lisle (Dordogne); Du
docteur Faure Miller, médecin de l'hôpital
Richard-Wallace, à Paris, décédé à l'âge de
soixante ans. Ses obsèques seront célébrées
demain, à midi, en l'église Saint-Philippe du
Roule. On se réunira à la maison mortuaire, 28,
rue Matignon; De Mme DelaTtre, veuve de
l'ancien directeur de la Compagnie de l'Ouest,
mère de l'ingénieur en chef Delaître, décédée
à l'àge de soixante-dix-huit ans;– De M. De-
loisoii, notaire honoraire à Paris, décédé à
l'âge de soixante-quatorze ans; De M. Au-
guste Hock, le savant liégeois, décédé, à l'âge
de quatre-vingts ans; De Mme de Beanvais-
Chiïmoireaù née de Sathy de Fourdrinoy, dé-
cédée à Cahors à l'âge de quatre-vingt-quatre
ans; Du général de brigade de réserve
Strohl, commandeur de la Légion d'honneur,
décédé à l'âge de soixante-treize ans.
Ferrarl.
A l'Étranger
FIGARO EN RUSSIE
Saint-Pétersbourg, 12/23 octobre.
L'empereur Nicolas II, actuellement
en villégiature à Spala, compte rentrer
directement à Saint-Péterbourg vers le
milieu de novembre. Il n'est donc pas
exact, comme le bruit en a couru, que
Sa Majesté .doive quitter prochainement
la Pologne et prendre des vacances sup-
plémentaires en Crimée.
L'Empereur profite de son séjour à
Spala pour se livrer tout. entier à son
plaisir favori, la chasse. On annonce
qu'avant de rentrer dans sa capitale
Nicolas II assistera à plusieurs grandes
chasses qui sont actuellement organi-
sées à Skiernievieze, résidence voisine de
Spala.
Je puis vous affirmer que, cette année,
le Tsar ne recevra la visite d'aucun sou-
verain.
C'est ainsi qu'il n'est plus question, à
l'heure actuelle, de la visite projetée du
roi Alexandre de Serbie à Spala ou à
Skiernievieze. Les journaux étrangers,
qui avaient enregistré l'annonce d'un
prochain voyage des souverains italiens
en Russie, sont obligés de reconnaître
que leur information était un peu pré-
maturée.
La villégiature de M. Witte dans sa
propriété de Sotchi, en Caucasie, touche
à sa fin. Le ministre des finances revien-
dra à Saint-Pétersbourg après avoir vi-
sité tous les principaux ports russes de
la mer Noire. Un bateau vient d'être
envoyé à M. Witte, avec mission de ra-
mener le ministre à Odessa. M. Witte
sera de retour à Saint-Pétersbourg le
20 octobre (2 novembre).
On croit savoir que M. Pierre Loti, qui
avait été légèrement fatigué par son der-
nier voyage d'exploration aux princi-
paux endroits du théâtre de la guerre,
rentrera en France en traversant la Rus-
sie. On ajouté même que l'illustre aca-
démicien aurait l'intention de donner
plusieurs conférences, à Saint-Péters-
bourg, sur la guerre de Chine.
La société élégante de la capitale et les
fins lettrés se promettent un véritable
régal littéraire.
-̃*
La saison théâtrale d'hiver est entrée
en pleine activité. Le théâtre Michel a
ouvert brillamment avec l'amusante farce
de M. Alexandre Bisson le Bon juge.
MM. Andrieu, Delorme, Mangin, Du-
play, Hittemans ont partagé le gros suc-
cès obtenu avec Mlle Alice Bernard.
Au ballet impérial, la reprise de Cop-
pélia a fourni l'occasion d'un victorieux
début à Mlle Charlotte Zambelli, l'étoile
de la danse de l'Opéra. Le public a été
unanime à admirer le charme et le jeu
aussi savant j que, poétique de la gra-
cieuse artiste, • •̃̃̃'̃̃
Le tbéâtre-de la. Société artïstigug et
littéraire nous a donné plusieurs pri-
meurs. Le drame de M. Jdanow, Sous la
roue; la comédie de Mme Vladimirow,
les Chrysanthèmes, et l'étude théâtrale
de M. Plestchéïew, Dans son rôle, ont
mis en relief deux remarquables actrices,
Mmes Gorew et Domaschew.
Au Nouveau-Théâtre, Mme Javorsky
qui est à la fois directrice et actrice, a
retrouvé son succès accoutumé dans
r Aiglon, la Tempête, Fiancée riche, etc.
Mme 'Morskaïa a été également fort ap-
plaudie.
On annonce la prochaine ouverture du
théâtre de Mme Schabelsky, avec Mme
Réjane, et du Théâtre des Farces, avec
une excellente troupe;
Rerow.
NOUVELLES
SAINT-SIÈGE
MOUVEMENT DANS LA PRÉLATURE ROMAINE
Rome, 28 octobre. Le Vatican se pro-
pose de rétablir les rapports diplomatiques
avec la Hollande.
On se rappelle que le Saint-Siège fut exclu
des conférences de La Haye par M. dé Beau-
fort, ministre des affaires étrangères des
Pays-Bas. A la suite de cette exclusion, le
Pape avait ordonné à Mgr Tarnassi, inter-
nonce à La Haye, de prendre 'un congé sine
die. s
Cette situation va changer. Le Pape est
décidé à donner un successeur effectif à Mgr
Tarnassi.
L'internonce à La Haye va être nommé
nonce à Munich, en remplacement de Mgr
Sambuccetti, rappelé sur sa demande, pour
raisons de santé.
Mgr Sambuccetti sera nommé secrétaire
général à la Propagande.
Le secrétaire actuel, Mgr Veccia, passera
au Saint-Office, comme assesseur. Cette place
est vacante depuis la mort de Mgr Canes-
trari, frappé d'apoplexie le lendemain même
de sa nomination. FÉLIX II.
` HONGRIE
DISCOURS DU TRÔNE
Budapest, 28 octobre. Le ,Parlement
.hongrois est ouvert.
Le discours du Trône prononcé par Fran-
çois-Joseph, roi de Hongrie, débute par un
exposé de la politique extérieure. La ques-
tion du compromis et des rapports commer-
ciaux entre la Hongrie et l'Autriche forme la
principale partie du discours du Trône.
François-Joseph demande au Parlement de
régler ces deux questions d'une manière défi-
nitive, suivant 1 esprit de l'article 12 de la loi
de 1867. Le compromis devra être juste et
équitable, en vue de l'extension des traités de
commerce internationaux.
Le Roi demande ensuite de fixer à nouveau
dans le sens de l'article 30 de la loi de 1899,
le tarif douanier général qui sera appelé à
protéger également et harmonieusement tou-
tes les branches de la production, les intérêts
de .l'agriculture et ceux de l'industrie.
Abordant ensuite la politique extérieure, le
discours du Trône exprime le vœu que l'en-
tente avec les alliés et les bonnes relations
avec les autres puissances se maintiennent
comme par le passé, afin de ne pas ôter au
royaume les bienfaits de la paix.
TURQUIE
MÉSAVENTURES DE MUNIR-BEY
Constantinople, 28 octobre. Le télégraphe
vous à succinctement annoncé la mésaven-
ture de Munir-bey. Il s'est fait mettre à la
porte de l'ambassade de France, à Constan-
tinople, comme il s'était fait mettre à la porte
de l'ambassade de Turquie, à Paris.
Je vous ai déjà signalé ses intrigues ten-
dant à reconquérir sa situation, très compro-
mise. Naturellement,il tâchait de regagner la
confiance du Sultan, à nos dépens. A force de
voir les uns et les autres, il finissait par faire
croire qu'il avait reçu des mandats. Il parlait
de ses succès. Il redevenait un homme d'im-
portance avec qui on traite, à qui on fait des
concessions et qui reste digne de son ambas-
sade.
Malheureusement, il lui est arrivé jeudi
dernier un petit mécompte qui n'est pas fait
pour entretenir ces illusions.
Il était allé voir M. Bapst, sous prétexte de
l'entretenir d'un projet de règlement (?). M.
Bapst, qui a montré tant de tact et d'heu-
reuse reserve au cours de ces négociations,
lui avait déjà dit ou fait dire qu'il ne pou-
vait recevoir de lui que des communications
écrites et signées par Tewfik-pacha, minis-
tre des affaires étrangères.
Quand Munir-bey 'se présenta pour re-
commencer d'inutiles et dangereuses con-
versations, M. Bapst refusa de le recevoir.
Alors l'ex-ambassadeur négocia avec le do-
mestique, Nicolas, le priant d'insister afin de
lui obtenir une audience pour le samedi. Nico-
las traduisit la demande de Munir-bey. Mais
M. Bapst ne se laissa pas attendrir par cette
haute intervention: Munir-bey se vit refuser
la porte de notre ambassade, impitoyable-
ment
Il va essayer de rentrer par les. fenêtres.
Mais on doute qu'il y réussisse. Viaior.
DÉPART DU PRINCE ADALBERT
Les Dardanelles, 28 octobre. Le yacht
du Sultan et le stationnaire de l'ambassade
allemande ont accompagné jusqu'aux Darda-
nelles le kronprinz Adalbert naviguant à
bord du bàtiment-école Charlotte, à destina-
tion de Beyrouth.
Il y a eu réception, visites officielles et
échange de salves avec les forts.
ESPAGNE
LE BUDGET ESPAGNOL
Madrid, 28 octobre, M. Urzaiz, ministre
des finances, présentera aujourd'hui aux
Chambres le budget général de l'Etat.
Le budget prévoit une augmentation de dé-
penses de 25 millions sur celui de l'année
dernière;. cette augmentation est due au dé-
cret récent du ministre de l'instruction pu-
blique, d'après lequel les maîtres d'école se-
ront désormais payés directement par l'Etat,
au lieu d'être payés par les municipalités
qui mettaient généralement un retard de
plusieurs mois, et même d'années entiers,
au payement des instituteurs.
Les frais généraux de l'Etat sont inscrits
au budget actuel pour 933 millions.
BELGIQUE
BATAILLE ENTRE MILITAIRES ET PAYSANS
Bruxelles, 28 octobre. Hier au soir une
bataille s'est engagée entre les artilleurs de
la garnison du fort de Walhen et les jeunes
gens de cette localité.
Les militaires après avoir saccagé un ca-
baret en furent chasses à coups de pelle et
de fourche. Trois soldats furent grièvement
blessés et transportés, à l'hôpital militaire de
Malines. Ce matin, deux autres artilleurs
furent trouvés dans un èhamp, grièvement
blessés. Ils furent transportés également â
l'hôpital militaire
Quelques paysans ont été également bles-
sés.
Suivant les dernières nouvelles, ce n'est
pas un,- mais six cabarets que les soldats sac-
cagèrent. Les artilleurs arrachèrent des pa-
vés pour briser les vitres, et à l'aide de leurs
sabres ils brisèrent tout.
Les causes du conflit ne sont pas encore
connues; il paraîtrait que quelques soldats
jpnLété maltraités, dans, un cabaret^ que t
toute la compag.;e voulut prendre la re-
vanche. ̃
Les principaux coL,ables ont été arrêtés.
Aucune personne n. été tuée dans ces'ba-
garres.
BULGXR*,
LA MORT DE HI8S b»ONE
On télégraphie de Sofia à VOsldeutsche
Rundschau, que le bruit com\ aue miss
Stone serait morte aux mains dtles ravis-
seurs. l'événement se serait brodât {l'y a
trois jours. '̃
LA GUERRE
AU TRANSVAAL- `
Succès anglais
Tandis que tous les yeux restent fixés
surlafron.tièreduNatal,oùBotha échappa
miraculeusement dans, le brouillard et
dans la nuit aux troupes anglaises, et se
rend à Amsterdam, où le président
Schalck-Burger a établi le gouverne-
ment, l'intérêt se trouve brusquement
reporté à l'autre extrémité duTransvaal,
au Nord-Ouest, où les troupes anglaises •.
reprennent l'offensive avec des succès
assez importants.
Une dépêche de Prétoria annonce en
effet qu'une colonne anglaise opérant ̃̃•
dans le district de Nylstroom a surpris
et capturé sans coup férir deux campe-
ments boers; elle a fait 76 prisonniers
parmi lesquels trois field-cornets.
,C'est à la suite d'une marche de nuit
opérée conformément à la nouvelle tac-
tique adoptée, que ces captures ont été
faites.
Un autre laager a été capturé près de
Prichard's Fontein par le colonel Ban-
son, qui a fait 37 prisonniers. Peu après
cette capture, la colonne anglaise, fati-
guée par une longue marche de nuit, fut
attaquée par les commandos Grobelaar
et Erasmus qui dirigèrent une violente
fusillade contre son arrière-garde et
contre ses deux flancs, mais elle parvint
à les repousser.
C'est également à la suite d'une mar-
che de nuit que, dans l'Etat d'Orange,,
près de Villiersdorp, la colonne du ma-
jor Damant a attaqué un important dé-
tachement boer. Au cours de cet enga-
gement, deux Boers furent tués, et un
certain nombre faits prisonniers.
Au Cap, la situation n'est pas tout à
fait la même, c'est toujours la loi mar-
tiale qui règne; on ne nous parle pas'
d'engagements ni de batailles, mais de
condamnations et d'exécutions.
De Vryburg on télégraphie que le tri-
bunal militaire a condamné deux frères
à six mois de prison pour n'avoir pas
fait connaître la présence des Boers
dans leur ferme au mois d'août dernier.
A Middelburg, c'est la justice expédi-
tive du colonel Gorringe qui règne. Dans
la même journée, il capture, juge, con-
damne et fusille trois Boers appartenant
au commando de Smuts qu'il poursui-
vait.
Leur crime? Ils étaient vêtus d'unifor-
mes khakis, et le journal anglais qui
donne cette nouvelle ajoute que quel-
ques exécutions de ce genre feront per-
dre aux Boers l'habitude de s'habiller
comme les soldats anglais.
A quoi les Boers pourraient répondre
qu'ils s'habillent comme ils peuvent avec
les vêtements qu'ils trouvent.
Une lettre du président Steijn
La lettre que le président Steijn écrivit,
à lord Kitchener, en réponse à sa pro-
clamation, vient d'être publiée par lo
Manchester Guardian.
Dans cette longue lettre, très documen-
tée, le président fait l'historique du raid
de Jameson, il rappelle les promesses
faites alors par l'Angleterre au Trans-
vaal, il affirme enfin avoir en sa posses-
sion des documents démontrant que dès
1896, l'Angleterre avait formé le dessein
de s'emparer des deux Républiques.
de n'est pas nous, dit-il, qui avons tiré
l'épée hors du fourreau. Nous étions en cas
de légitime défense, qui constitue un dès ̃
droits les plus sacrés de l'homme, et pour
cette raison, je considère que nous ayons je
droit d'avoir confiance en la justice de Dieu.
Puis après avoir exposé 'la situation
militaire qu'il considère comme plus
favorable que jamais aux armes des
républiques où la juridiction des An-
glais ne s'étend pas au-delà de la portée
de leurs canons, après avoir protesté une
fois de plus contre les camps de concen-
tration, il conclut en affirmant l'inébran-
lable résolution des Boers de lutter jus-
qu'à la mort pour leur indépendance.
Si c'est un crime de combattre pour sa li-
berté, et que ce crime doive être puni, dit-il,
je pense que le gouvernement de Sa Majesté
devrait se contenter d'avoir dévasté les pays,
châtié les femmes et les enfants, et de la
grande misère qu'a provoquée la guerre.
Votre Excellence peut plus que nul autre
mettre fin à cette guerre, et par ce moyen,
rendre à ce malheureux pays son ancienne
prospérité. Nous ne réclamons pas la magria)i
nimité, mais simplement la justice.
Il n'est pas douteux que cette protesta
tion, conçue dans des termes si mesurés
et d'une si éloquente simplicité, ne pro-
duise en Angleterre même une profonde
impression.
Emmanuel Glaser.
LA CHAMBRE
Lundi'28 octobre 1901,
LA MARINE MARCHANDE
La marine .marchande est une indus-
trie qui, comme celle des sucres, contra-
rie singulièrement la théorie libre-échan-
giste. Il semble bien que, sous peine,de
mourir, elle a besoin d'être protégée.
Marseille, l'ardente patrie du libre-
échange, Marseille surtout, est dé cet
avis. C'est pourquoi 1. rapporteur de ta
loi que l'on discute aujourd'hui, et qui
ne sera pas votée ^ans. opposition, est
un sympathique d$>uté des Bouches-du-
Rhône, M. Thierr/- II a eu soin de con-
fesser, dans le r-cent débat sur l'admis-
sion temporaiA qu'en matière écono-
mique, il n'y «tfait P^s de système absolu,
et que le mi-ux était de s'en tenir à un
intelligent 'PPortunisme. `
Depuis .ongtemps déjà notre marine
marchapie vit de primes, et comme 1»
loi qui 5S lui assure arrivera prochaine-.
ment /expiration, elle demande qu'Qn
les 1,1 renouvelle. Primes à la construc-
tion primes à l'armement, la somme
ternîeh, aussi vaillante en Saint-Hubert
qu'en Thalie, triomphant autant dans un
tiré que devant la rampe. Elle s'entendait
à faire parler la poudre comme à chanter
un couplet, et malheur au gibier poil
ou pluiue qui affrontait sa cartouche ¡
à côté d'olle, nous trouvons la comtesse
Mêlanie de Pourtalès, qui est encore une
intrépide chasseresse, chassant chaque
année, avec ses fils, dans ses propriétés
de La Robartsau, en Alsace. La justesse
de son coup* d'oeil et la sûreté de sa main,
légendaires â Compiègne, sont toujours
de premier ordre; la marquise d'Imé-
court, la .comtesse Aguado, la marquise
de Galliffet tiraient d'une manière fort
remarquable.
**#
LesfusiLsféminins se sont donc fortmuî-
tipliés depiuis une quinzaine d'années, et
chaque aut omne, il en surgit de nou-
veaux, qui t îgurent même souvent victo-
rieusement. au tableau, et les tirés des
environs de Paris nous en fournissent la
preuve. Comme pour les grands fusils
parisiens, dov.at j'ai parlé, je me conten-
terai de citer au courant de la plume les
sportswomen du' fusil que je connais,
sans handicaper personne. Parmi les
disparues, qui ont occupé de très bonnes
places dans le .monde des chasseurs et
auxquelles on doit un salut en passant,
se trouvaient la baronne Legoux, qui
chassait à Beaumarchais, la propriété de
M. Louis. Singer aujourd'hui c était un
fusil hors pair, do>ué d'un sang-froid
spécial et d'un extraordinaire coup d'œil;
Mmes Paulin Talabot, fusil, très, élé-
gant et très sûr la duchesse de Valen-
çay, fille du maréchal de Castellane,
épouse en premières noces du comte de
Hatzfeld, redevenue Française avec le
duc de Valençay, était un fusil de pre-
mier ordre. Je n'ai jamais vu une femme
tirer aussi vite ni mieux qu'elle. Il y
avait encore la marquise de Cordoue,
née de Prault, qui chassait beaucoup en
Berry, à Valençay, et qui tirait fort ho-,
norablement.
Et maintenant, parmi celles qu'on ren-
contre dans les grandes chasses des envi-
rons de Paris' et autres lieux, citons
d'abord S. A. R. la Comtesse de Paris
qui tire supérieurement le faisan et,
lorsqu'elle était à Bu, elle faisait l'éton-
nement de tous les chasseurs qui étaient
conviés aux belles chasses de ce do-
maine puis, S. A. S. la grande-duchesse
Marie Pavlowna, la femme du grand-
duc Vladimir, qui chasse dans l'inti-
mité et qui adore la chasse; elle tire
peu, mais sûrement.
Dans les environs de Paris nous trou-
vons encore
La comtesse Jean de Castellane, fille
de la duchesse de Valençay et veuve
du prince de Furstenberg. Elle a de qui
tenir et tire à merveille le perdreau et
les faisans en battue. Elle tke à balle,
de tout premier ordre. ^r 1
La duchesse de Luynes, née d'Uzès,
tire trfcs bien. C'est un fusil très régulier
et je le considère comme tirant beau-
coup mieux que' sa belle-sœur la du-
chesse de Noailles.
Mme Jacques de Waru est peut-être le
meilleur fusil féminin actuel. Elle chas-
sait beaucoup à •Saint-Johann, chez le
baron de Hirsch, où elle faisait de véri-
tables hécatombes de perdreaux. Les
chasses du Bréàu et d'Orsonville étaient
célèbres et passaient parmi les plus bel-
les battues de perdreaux des environs de
Paris. Mme de Waru chasse toujours
avec des 12, très légers.
La comtesse de Fels, à Voisins, est
aussi un très bon fusil. Elle a chassé les
grouses en Ecosse et tire vraiment très
régulièrement.
Mme Edouard Desfossés n'est peut-
être pas un fusil très élégant, mais c'est
à coup sûr un fusil très meurtrier. Elle
est douée d'un grand sang-froid et d'une
grande endurance. Elle tire toujours à
belle portée et' manque fort rarement.
Elle tire mieux la plume que lé poil, et
sa chasse préférée est la chasse devant
soi, au chien d'arrêt.
Mme de Parseval est un fusil remar-
quable, tout à fait genre anglais, tirant
merveilleusement le perdreau. On pour-
rait presque dire qu'elle représente le
type du « first Vale gun » d'Outre-
Manche. Mme de La Chapelle, tire avec
une grande élégance, toujours à belle
portée. C'est un fusil régulier, ne se
pressant jamais, mais arrivant toujours
au but.
Aux Bordes-en-Sologne, l'ancienne
propriété de M. Paul Caillard a été louée
par le comte Czhaykowski. Sa femme la
comtesse Czhaykowska, une Américaine,
tire en battue de premier ordre avec des
i2 très lourds; elle avait l'intention de
chasser avec des 10. x ••
La comtesse de Rosemont,née de Cha-
bot-Luçay, qui chasse dans le Bordelais,
est un fusil qui excelle dans le tir du
perdreau. C'est une chasseresse passion-
née, aimant à tirer beaucoup beaucoup
d'adresse et de coup d'œil.
La comtesse de Puységur, née du Bou-
chage, est aussi un très bon fusil. Elle
chasse beaucoup en Anjou et excelle
dans les coups de longueur.
Mlle Niocré.la comtesse de Tréveneuc,
Mme Louis de Biré tiennent très hono-
rablement leur place en battue. J'allais
oublier la comtesse de Quélen et la du-,
chesse d'Uzès qui prennent part'à toutes
les battues de Bonnelles.
Mme Bac, qu'on peut citer comme tout
à fait un grand fusil, tire en battue
de premier ordre, il lui arrive à chaque j
instant de faire des doublés et de tuera
toutes hauteurs des perdreaux emportés
par le vent. J
Mme Raoul Duval, à Marolles, en
Touraine, est également un grand fusil,
manquant rarement son doublé de per- c
dreaux. (
La comtesse Laure de Chevigné, qui
est une habituée des chasses de Mont- J
calm, est unfusil très élégant et très régu-
lier elle choisit presquetoujours de pré- ?
férence la pièce difficile qu'elle manque r
bien rarement. 1
Les fusils féminins, qui pratiquent la
la chasse en vrais disciples de Saint-Hu-
bert, sont, comme on le voit, relativement
nombreux, d'autant plus que j'en dois
avoir oublié quelques-uns, et c'est telle-
:ment vrai que j'oubliais de parler de la
comtesse d'Havrincourt, de la comtesse
de Sainte-Aldegonde tirant aux pigeons
presque aussi bien qu'à la chasse et
pourraient gagner des matches à bien
des tireurs du sexe laid; la duchesse de
Noailles dont le fusil est très apprécié
à Champlâtreux et à la Croix-Saint-Jac-
ques, est un très brillant fusil, elle
est d'une vitesse de tir peu ordinaire
et d'une très grande, adresse la com-
tesse Le Hon, née de Fermont, est
de première force; elle est douée d'une
vue excellente et ses succès à la chasse
l'ont depuis longtemps classée dans les
grands fusils.- Elle chasse beaucoup au
marais et peu de bécassines échappent à
son plomb. Elle chasse partouslestemps
et on la rencontre un peu partout où il y
a un beau coup de fusil à faire. Rien
ne la fatigue, rien ne l'arrête le gros gi-
bier l'intéresse autant que les bestioles
de la baie de Somme. L'an dernier, son
bulletin de tir portait un doublé de san-
glier la sœur du marquis du Lau, qui a
publié récemment un article remarqua-
ble sur « la chasse au chien d'arrêt »,
est un très bon fusil; Mmes Wallers-
tein, Ratisbonne, Edgar Stern sont des
fusils très brillants, connaissant et rai-
sonnant la chasse avec une très grande
science.
Dans le Berry, il y a la marquise de La
Roche, née de Perthuis, qui appartient à
une famille de tireurs et qui tire elle-
même à merveille. La comtesse des
Etangs, dans l'Aube, est également une
chasseresse intrépide tirant vite et bien.
A l'étranger, on trouve moins de fusils
féminins qu'en France. En Angleterre,
les femmes suivent très souvent les
chasses en battue et accompagnent les
chasseurs sur le moor et même au ma-
rais, mais elles ne chassent pas elles-
mêmes. Les Anglais considèrent que la
femme serait dangereuse comme fusil à
la chasse. Cependant, on peut citer
comme bon fusil de l'autre côté du dé-
troit lady Florence Dixie, qui a chassé un
peu partout. C'est une sportswoman
très célèbre à Londres, parce qu'elle a
été involontairement la cause de la mort
de John Brown. Un beau soir, le cottage
qu'elle habitait seule, en compagnie
d'une jeune panthère, fut visité par une
bande de tramps (cambrioleurs) qui mi-
rent tout à sac, volèrent ses bijoux, et
bien que lady Florence se défendit fort
énergiquement et leur tînt tête, ils la
laissèrent en fort triste ébat.
Le lendemain, la Reine, apprenant ce
drame, envoya son fidèle Ecossais John
Brown prendre des nouvelles de lady
Dixie. Le highlander attrapa, en ren-
trant au château, une ondée formidable
suivie d'une pleurésie, qui l'enleva en
peu de jours au grand désespoir de la
poor Queen. A côté de lady Dixie, je ne
vois guère à citer que mistress Asquith
et lady Mabel Howart.
En Allemagne, le fusil féminin est
chose absolument inconnue. En Autri-
che, par exemple, il y a des chasseresses
de premier ordre, dont le tir est très
supérieur à celui des chasseurs à tir de
France, et parmi celles-là citons la ba-
ronne de Hager et la comtesse Irène Los.
Nous terminerons cette' revue avec
deux fusils du demi-monde qui sont
vraiment étonnants Mme Pellerin,. un
fusil presque professionnel qui a gagné
des prix aux tirs au pigeon de Dieppe,
de Deauville et de l'île Seguin, et Mme
Avignon, qui est un fusil très meurtrier
et des plus réguliers.
Baron de Vaux.
LA JOURNÉE
Mardi 2g octobre
Répétition générale Au théâtre Antoine, le
Bâillon et la Mariotte (une heure et demie).
Le Parlement: A la Chambre, continuation
de la marine marchande (trois heures).
Conseil des ministres, à l'Elysée.
A la gare de Lyon A dix heures du matin,
arrivée de la délégation chargée de remettre
demain, à l'hôtel des Invalides, le drapeau
du corps expéditionnaire de Chine.
Mariage: Baron Yvan de Marçay avec Mlle
Yvonne Paulmier (chapelle de la nonciature
apostolique).
Obsèques M. Wassilievitch Lwoff (dix
heures, église russe de la rue Daru). Doc-
teur E. Courtaix (dix heures, Sainte-Clo-
tilde).
Les concours d'aujourd'hui Bourses dé doc-
torat et de pharmacien de Ire classe (au siège
des Facultés de médecine et Facultés mixtes).
Concours général de l'alcool départ des
véhicules à partir de huit heures du matin
(garage Huzelstein, avenue de Neuilly).
Les propriétés non bâties Mise en recou-
vrement des rôles de la taxe municipale sur
la valeur vénale des propriétés non bâties,
pour 1901, dans un certain nombre de quar-
tiers de Paris (réclamations à la préfecture
de la Seine jusqu'au 29 avril 1902).
..Jl l'office du commerce extérieur Aujour-
d'hui, de deux à quatre heures, M. Libois,
conseiller de France à Cagliari,,se tiendra à
la disposition des personnes désireuses d'en-
trer en relations d affaires avec la Sardaigne
(3, rue Feydeau).
Réunions Banquet des anciens pension-
naires de l'Académie de France à Rome et de
l'Ecole d'Athènes, sous la présidence de M.
Leygues. Dîner des officiers de cavalerie (
de reserve (Cerclé militaire).
Le Monde et la Ville 1
RENSEIGNEMENTS MONDAINS
Le général Horace Porter quitte aujour-
d'hui Paris pour aller rejoindre sa femme et
sa fille à Zurich. C'est là qus l'ambassa-
deur des Etats-Unis passera le reste de son
congé annuel.
Le grand-duc de Hesse et du Rhin, beau-
frère' de l'empereur de Russie, accompagné
de son aide de camp, est depuis quelques jours
à Capri, à l'hôtel Quisisana. Son Altesse
Royale quittera prochainement cette" ile pour
aller visiter la Sicile.
La reine de Saxe, accompagnée de la
comtesse de Flandre, de la duchesse de Tos-
cane et de sa suite habituelle, vient de visiter
une exposition d'artistes français ouverte à
Dresde.
Sa Majesté a particulièrement admiré les
grandes aquarelles de M. Camille Bourget,
ainsi que les toiles de M. Prouvé et les ma-
rines de M. Auburtin.
MARIAGES
Le marquis de'Juigné, conseiller général
de la Loire-Inférieure, est fiancé â Mlle Marie-
Madeleine Schneider, fille de feu M. Henry
Schneider et de Mme Schneider et sœur de
M. Eugène Schneider, député de Saône-et-
Loire.
M. Antoine de Meaux, enseigne de vais-
seau, fils du vicomte et de la vicomtesse de
Meaux née de Montalembert, est fiancé à
Mlle Anne de Fraguier fille du colonel com-
mandant le 158e régiment d'infanterie, et de
la comtesse de Fraguier née de Mareuil.
M. l'abbé Leclerç, curé de Saint-Roch,,a a
béni, hier, 3 Notre-Dasae de Lorette, le ma-
riage de M. Raymond Iribona, avoué .près le,
Tribunal de première, instance- de. la. Seine,,
avec Mlle Jeanne Bertinot, fille de l'avoué
près le même Tribunal.
Les témoins étaient pour le marié, le doc-
teur Faucon, chirurgien professeur à la Fa-
culté catholique de Lille son beau-frère, M.
Engrand, ancien-président de la Chambre des
avoués; pour la mariée: MM. Edouard Ber-
tinot, avoué honoraire, et Léonard Danel, pré-
sident de la Société des mines de Lens, ses
oncles.
En l'église de Souzay (Indre-et-Loire), a
été célébré le mariage de M. O'Brio de La
Crochais, avec Mlle Marie-Antoinette de L'a
Rüe du Can, fille du baron et de la baronne de
La Rüe du Can née de Boirry.
Témoins du marié le comte de Talhouët et
le comte de Linnière; de la mariée: le baron
de La Rüe du Can et le comte do Montreal.
Mgr Waffelaert, évêque de Bruges, a
béni, dans la chapelle de son palais épiscopal,
le mariage du comte Jean de Diesbach de Bel-
leroche, fils de l'ancien zouave pontifical mort
l'hiver dernier à Nice, et de la comtesse Fré-
déric de Diesbach de Belleroche née Ghellinck
d'Elseghém, avec Mlle Alice Kerwyn, fille du
comte Kerwyn de Nevele. ,1
Témoins du marié le comte de Diesbach
de Belleroche, ancien député à l'Assemblée
nationale, son grand-père, et le général baron
de Charette de la mariée le chevalier Ker-
wyn, son oncle, et le baron A. de Combrugghe
de Looringhe, son beau-frére.
Le il octobre a été célébré à Florence
le mariage de M. Elie Halévy, professeur à
l'Ecole libre des sciences politiques, fils de
l'éminent académicien et de Mme Ludovic Ha-
lévy, avec Mlle Florence Noufflard, fille de
Mme Georges Noufflard.
DEUIL
Les obsèques de S. A. R. Mgr le prince
Murât, général de brigade en retraite, com-
mandeur de la Légion d'honneur, décoré de la
médaille militaire, ont été célébrées hier, à
Saint-Pierre de Chaillot, où se pressait une
foule innombrable venue pour prier pour le
repos de l'âme de celui qui fut un des plus
braves soldats de France.
Dans la grande nef de l'église.revètue de dra-
peries noires frangées d'argent et relevées par
les armoiries des Murat, s'élevait un haut ca-
tafalque entouré de couronnes et de gerbes
de fleurs. Sur le devant étaient déposés, sur
un coussin, le chapeau, l'épée et les insignes
honorifiques du général défunt.
Au premier rang, adroite, avaient pris place
M. jGrégoire J. Ghika, ministre de Roumanie
en France, représentant en mission spéciale
son souverain le roi Charles 1er, parent du gé-
néral prince Murât le prince d'Essling, re-
présentant l'impératrice Eugénie; S. A. Mgr
le prince Joachim Murat, fils du défunt; S. Exe.
le comte Goluchowski, son gendre; les princes
Joachim-Napoléon, Alexandre et Charles Mu-
rat, ses petits-fils; le prince de Wagram et le
duc de Mouchy, ses beaux-frères le prince
Alexandre de Wagram, son neveu; et les au-
tres proches parents. Venaient ensuite
Sir Edmund Monson, ambassadeur d'Angle-
terre comte Tornielli, ambassadeur d'Italie;
marquis del Muni, ambassadeur d'Espagne; M.
Delyanni, ministre de Grèce; Mgr Ranuzzi dei
Bianchi, représentant le nonce apostolique; M.
C. Dumba, chargé d'affaires d'Autriche-Hongrie
M. A. Firmin, ministre de Haïti; marquis de
Montebello, ambassadeur de France à Saint-Pé-
tersbourg marquis de Reverseaux, ambassadeur
de France à Vienne M. Henry Lozé, ancien am-
bassadeur à Vienne M. Ph. Crozier, représen-
tant M. Delcassé, ministre des affaires étran-
gères les généraux ïiaudens, R. de Serlay, Ma-
thieu, Leplus, Kirgener de Planta, Humann, de
Waru, baron Baillod, de Torcy, Massing, baron
Faverot de Kerbrech, baron Boissonnet, de Cas-
tex, de Montardy, Charreyron, comte de La Gi-
rennerie, Haillot; les vice-amiraux Duperré et
Humann, le colonel et les officiers du 2e hus-
sards. •
Reconnu dans la foule des assistants
Duc de Gramont, marquis de Massa, comte
Lanjuinais, duc de Magenta, duc do Bassano,
duc de Feltre, comte Greffulhe, duc de La Force,
marquis de Breteuil, duc de Trévise, prince
d'Arenberg, duc de Montmorency, comte de Vil-
lagonzalo, duc d'Uzès, baron Pierre de Bour-
going, duc de • Vallombrosa, colonel baron Stof-
fel, duc de Rohan, barons Alphonse, Gustave et
Edmond de Rothschild, comte Hallez-Claparèdo,
prince Pierre d'Arenberg, barons Edouard et Ro-
bert de Rothschild, vicomte de Merlemont, duc
de Morny, comte Louis de Turenne, marquis de
Beauvoir, M. Cecil Barclay, marquis de Juigné,
comte d'Espeuilles-Vicence, duc de Vieence, duc
de Noailles, baron Pierre Despatys, marquis de
La Mazelière, MM. Pierre et Paul Lebaudy, M.
Charles de Rouvre, prince H. de Broglie, comte
do La Rochecantin, M. Lionel Laroze, M. Jules
Delafosse, M. Standish, vicomte de La Redorte,
vicomte de Dampierre, M. Carraby, comte de
Francqueville
Marquis do Modène, comte de Lambertye,
comte de Salignac-Fénelon, M. P. A. Chéramy,
baron de Jouvenel, MM. Aimé, Joseph et Em.
Pastré, M. Aubry-Vitet, comte Albert Vandal,
comte de Blacas, comte de Lauriston, M. Schnei-
der, comte Potocki, comte Gaston de Breteuil,
M. J. Rembielinski, marquis d'Harcourt, comte
de Mailly-Chalon, comte d'Harcourt, M. Fernand
Ratisbonne, marquis de Ganay, comte Bene-
detti, M. L. de Biré, marquis de Laborde, comto
A.dePracomtal.M.Maurice Ephrussi, M. Georges
Heine, comte J. d'Arlincourt, baron Jules Le-
goux, marquis d'Aramon, comte Edmond Ré-
copé, commandant Chabaud, baron de Heecke-
ren d'Anthès, M. Félix Oppenheim, vicomte de
Grouchy, baron de Meyronnet-Saint-Marc, comte
St. Costa de Beauregard, vicomte Louis d'Andi-
gné, comte de Borda, duc de Loubat, M. A. du
Bos, M. William C. Eustis, marquis de Fraguier,
comte Louis de Périgord, comte de Castellane,
marquis de Castellane, comte Murat, ,comte de
Tanlay, lieutenant-colonel de Berckheim, baron
Théodore de Berckheim, marquis de Novallas,
M. Jacques de Waru, l'Honorable Michael Her-
bert, M. Austin Lee, M. Geo. Munroe, M. Four-
nier-Sarlovèze, comte Delamarre, M. Ch. de Pa-
Ukao:
Comte Henry de La Bassetière, marquis de
Meyronnet, comte de Baciocchi, comte Florian
de Kergorlay, comte Jean de Berteux, M. Henry
Houssaye, M. Lallemand, marquis de Miramon,
1\1. H. Cardozo, comte Berthier, comte S. de
Gunzburff, baron Jean Davilliers, le président
Labour, de la Cour de Paris; baron-Merlin, baron
de Schickler, comte Louis de Tinseau, comte de
Yillerslafaye, prince de Beauvau-Craon, baron
Jean de Metz, MM. Edgrard, Jacques et Michel
Stern, baron G. d'Orgeval, vicomte Foy, comte
Walewski, vicomte d'Arjuzon, M. Ch. Faure-
Biguet, M. J. et Paul de Brémond, comte Phi-
lippe d'Alsace, vicomte de Froissard-Brotssia,
vicomte de LaVillestreux, comteJeando Sabran-
Pontevès, marquis du Lau, comte Herberstein,
M. Edmond Beer, baron de Pontalba, Gomte
Jean de Massa, comte Th. de Saint-Seine, comte
A. Le Marois, marquis de Lentilhac, M. Sabatier-
Garat, marquis de Moustiçr, baron L. d'Aymery,
comte de Galliffet, marquis de Mun, M. Alexis
Godillot, M. Eugène Haritoff, comte d'Haus-
sonville, baron de Berckheim
Comte de Luçay, baron Gourgaud, comte de
Blangy, M. F.-M. de Yturbe, M. Mertian, baron
de Cambourg, M. Jacques Balsan, comte Raoul de
Gontaut-Biron, M. A. Aucoc,vicomte Horace Sebas-
tiani, baron Benoist-Méchin, docteur Cari Schnei-
der, M. A. Rolle, colonel Gibert, comte Louis de
Brissac, marquis Dodun de Kéroman, M. Pierre
Tenré,prince Karageorgewitch, M. L. Daubrée,
M. Lambrecht, comte de Casabianca, comte de
Faucompré.vicomte de Veauce, Henry Delamarre,
M. A. de Hitroff, comte de La Sizeranne, comte
de Lindemann, comte Foy, vicomte d'Harcourt,
comte de Puymaigre, comte d'Autichamp, baron
de Montgermont, M. Fernand Giraudeau, comte
de Nicolay, comte de Maugny, M. Le Harivel,
M. I.-A. de Beistegui, MM. André et Jean de
Waru, M. D. de Benckendorff, marquis de Villa-
vieja, marquis Vitelleschi, comte Subervielle, M.
Jean de Boislisle, baron G. de Boutray, comte
Mathéus, MM. Pierre et Emile Deschamps, ba-
ron de Neuflize, M. Louis Singer. M. Emile Hal-
phen, MM.. Joseph et E. do Pommereau, M.
Alex. Duval, baron Em. Léonino, vicomte de Li-
gnac, marquis de Nieuil, baron Bartholdi;
M. Edward Sassoon, comte d'Archiac, M. H.
du Buit, M. Jules de MorpurgOj comte Mimerel,
M. Georges Mallet, baron Edouard de Barante,
M. Louis Ganderax, M. H. Béjot, comte Geof-
froy de Kergorlay, baron de Varennes, M. Mau-
rice Hottinguer, comte de Périgny, M. Aig.
Thurneyssen. M. Robert Hennessy, baron de
Précourt, baron de Nervç, M. de La Haye-Jons-
selin, comte François de La Bégassière, comte e
Sampieri, comte Abbatucci, prince Poniatowski, i,
comte Jean de Beaumont, M. R. de Monbrisçn,
comte de Reinach-Cessac, vicomte Georges de
Leusse, marquis de Rochegude, comte de Wjs-.
socq, M. Paul Mertian, comte de La Ferron-
Rays, c2mte E, de Mac?Mab.on, coate dePiqn- 1
[ nés, M. Lee Childe, M. Achille Fould, comte
Castelli, comte Georges Vitali, comte de Girar*,
din, comte du Tillet, M. Michel Heine, comte
Jacques de Fitz-James, M. Henry Loftus, comte
Jean de Kergorlay, M. Luzarche d'Azay, baron
Hugo de Bethmann, MM. Jean et Paul Hottin-
guer, comte R. de Villeneuve-Bargemon, M.
Louis Brinquant, comte de Bouthillier, lieute-
nant-colonel Rousset, M. Ch. de Gheest, M. Me-
redith Howland
M. Louis Cahen d'Anvers, prince Capece-Zurlo,
MM. Charles et Ignace Ephrussi, M. Batbedat,
M. René Tenré, baron Maurice Faverot de Ker-
brech, M. de Bioncourt, M. Jules Ephrussi,
marquis et comte de Chasseloup-Laubat, princes
Constantin et Léon Radziwill, M. Thouvenel,
M. Henri Machiels, baron do Saint-Joseph,
comte de Ganay, vicomte de Sainte-Suzanne,
baron de Beauverger, marquif de La Grange,
comte do Grammont, prince Louis de Poli-
gnac, M: Léon Fould, comte d'Humières, comte
Le Marois, M. Corragioni d'Orelli, comte Adol-
phe Niel, M. Marghiloman, comte de Rever-
soaux, marquis d'Albuféra, comte Rœderer,
comte de Valon, M. Xavier Feuillant, baron
Henri de Rothschild, M. Germain Bapst, M. J.
de Selves, M. Groszos, comte de Chazelle, M.
Morrogh, marquis de Grollier, marquis de Gi-
rardin, comte Vigier,. M. Maurice de Gheest,
comte de Beaumont, comte Ludovic de Mieulle;
Baron de Farincourt, M. Chaix d'Est-Ange,
comte Th. de Rohan-Chabot, comte R. de Pra-
comtal, comte Charles de Germiny, comte Ch. de
Leusse, M. François Flameng, comte Hector do
Béarn, M. de Navay, colonel de La Panouse,
vicomte de Fiers, lieutenant-colonel de Sancy,
marquis de La Rochefontenilles, comte Henri de
Ségur, vicomte Cornudet, M. Ad. Abeille, prince
Alexandre Ghika, vicomte Horace Sebastiani, le
R. P. Evermode, ancien supérieur des chape-
lains de l'impératrice Eugénie comte Gérard de
Ganay, marquis de Gouy d'Arsy, marquis de'
Maussabré, MM. Henri et François Hottinguer,
M. Edmond Blanc, député; 'comte Guy Le Goni-
dec, M. Guillaume Beer, M. G. Kinen, vicomte
Jean d'Apchier, comte François de Gontaut-
Biron, M. E. de La Charme, M. Arnaud de
l'Ariège, colonel de Mauret, M. de Pont-Jest,
etc.
La levée du corps a été faite par M. l'abbé
Ledein, curé de la paroisse. C'est M. l'abbé
Guignard, curé de Saint-Louis d'Antin, qui a
célébré la messe pendant laquelle la maîtrise
de l'église a exécuté une touchante musique,
sous la direction de M. Roques, le maître de
chapelle.
L'absoute a été donnée par Mgr Puyol, an-
cien chapelain de l'impératrice Eugénie.
Après le long défilé, le corps a été trans-
porté à Boissy-Saint-Léger (Seine-et-Oise), où
il a été inhumé dans le caveau de famille.
La messe pour les dames avait été célébrée
à onze heures et demie, dans la chapelle de la
Sainte-Vierge qui était insuffisante pour le
grand nombre de personnes qui étaient venues
prier avec S. A. R. la princesse Joachim Mu-
rat, pour le repos de l'àme de son regretté
beau-père.
La comtesse Marie Branicka née prin-
cesse Sapieha vient d'avoir la douleur de per-
dre son frère, le prince Jean Sapieha, décédé
en Galicie (Autriche).
Un service pour le repos de l'âme du prince
aura lieu à Paris, demain mercredi, à dix heu-
res et demie très précises, en l'église Saint-
Pierre de Chaillot, chapelle de la Sainte Vierge
(entrée par l'avenue Wagram).
.Les personnes qui .n'auraient pas reçu de
lettre sont priées de considérer le présent avis
comme une invitation.
-–Nous apprenons la mort Du général
Humhert hro\, ancien chef d'état-major au
ige corps d'armée, commandeur de la Légion
d'honneur, décédé à Lisle (Dordogne); Du
docteur Faure Miller, médecin de l'hôpital
Richard-Wallace, à Paris, décédé à l'âge de
soixante ans. Ses obsèques seront célébrées
demain, à midi, en l'église Saint-Philippe du
Roule. On se réunira à la maison mortuaire, 28,
rue Matignon; De Mme DelaTtre, veuve de
l'ancien directeur de la Compagnie de l'Ouest,
mère de l'ingénieur en chef Delaître, décédée
à l'àge de soixante-dix-huit ans;– De M. De-
loisoii, notaire honoraire à Paris, décédé à
l'âge de soixante-quatorze ans; De M. Au-
guste Hock, le savant liégeois, décédé, à l'âge
de quatre-vingts ans; De Mme de Beanvais-
Chiïmoireaù née de Sathy de Fourdrinoy, dé-
cédée à Cahors à l'âge de quatre-vingt-quatre
ans; Du général de brigade de réserve
Strohl, commandeur de la Légion d'honneur,
décédé à l'âge de soixante-treize ans.
Ferrarl.
A l'Étranger
FIGARO EN RUSSIE
Saint-Pétersbourg, 12/23 octobre.
L'empereur Nicolas II, actuellement
en villégiature à Spala, compte rentrer
directement à Saint-Péterbourg vers le
milieu de novembre. Il n'est donc pas
exact, comme le bruit en a couru, que
Sa Majesté .doive quitter prochainement
la Pologne et prendre des vacances sup-
plémentaires en Crimée.
L'Empereur profite de son séjour à
Spala pour se livrer tout. entier à son
plaisir favori, la chasse. On annonce
qu'avant de rentrer dans sa capitale
Nicolas II assistera à plusieurs grandes
chasses qui sont actuellement organi-
sées à Skiernievieze, résidence voisine de
Spala.
Je puis vous affirmer que, cette année,
le Tsar ne recevra la visite d'aucun sou-
verain.
C'est ainsi qu'il n'est plus question, à
l'heure actuelle, de la visite projetée du
roi Alexandre de Serbie à Spala ou à
Skiernievieze. Les journaux étrangers,
qui avaient enregistré l'annonce d'un
prochain voyage des souverains italiens
en Russie, sont obligés de reconnaître
que leur information était un peu pré-
maturée.
La villégiature de M. Witte dans sa
propriété de Sotchi, en Caucasie, touche
à sa fin. Le ministre des finances revien-
dra à Saint-Pétersbourg après avoir vi-
sité tous les principaux ports russes de
la mer Noire. Un bateau vient d'être
envoyé à M. Witte, avec mission de ra-
mener le ministre à Odessa. M. Witte
sera de retour à Saint-Pétersbourg le
20 octobre (2 novembre).
On croit savoir que M. Pierre Loti, qui
avait été légèrement fatigué par son der-
nier voyage d'exploration aux princi-
paux endroits du théâtre de la guerre,
rentrera en France en traversant la Rus-
sie. On ajouté même que l'illustre aca-
démicien aurait l'intention de donner
plusieurs conférences, à Saint-Péters-
bourg, sur la guerre de Chine.
La société élégante de la capitale et les
fins lettrés se promettent un véritable
régal littéraire.
-̃*
La saison théâtrale d'hiver est entrée
en pleine activité. Le théâtre Michel a
ouvert brillamment avec l'amusante farce
de M. Alexandre Bisson le Bon juge.
MM. Andrieu, Delorme, Mangin, Du-
play, Hittemans ont partagé le gros suc-
cès obtenu avec Mlle Alice Bernard.
Au ballet impérial, la reprise de Cop-
pélia a fourni l'occasion d'un victorieux
début à Mlle Charlotte Zambelli, l'étoile
de la danse de l'Opéra. Le public a été
unanime à admirer le charme et le jeu
aussi savant j que, poétique de la gra-
cieuse artiste, • •̃̃̃'̃̃
Le tbéâtre-de la. Société artïstigug et
littéraire nous a donné plusieurs pri-
meurs. Le drame de M. Jdanow, Sous la
roue; la comédie de Mme Vladimirow,
les Chrysanthèmes, et l'étude théâtrale
de M. Plestchéïew, Dans son rôle, ont
mis en relief deux remarquables actrices,
Mmes Gorew et Domaschew.
Au Nouveau-Théâtre, Mme Javorsky
qui est à la fois directrice et actrice, a
retrouvé son succès accoutumé dans
r Aiglon, la Tempête, Fiancée riche, etc.
Mme 'Morskaïa a été également fort ap-
plaudie.
On annonce la prochaine ouverture du
théâtre de Mme Schabelsky, avec Mme
Réjane, et du Théâtre des Farces, avec
une excellente troupe;
Rerow.
NOUVELLES
SAINT-SIÈGE
MOUVEMENT DANS LA PRÉLATURE ROMAINE
Rome, 28 octobre. Le Vatican se pro-
pose de rétablir les rapports diplomatiques
avec la Hollande.
On se rappelle que le Saint-Siège fut exclu
des conférences de La Haye par M. dé Beau-
fort, ministre des affaires étrangères des
Pays-Bas. A la suite de cette exclusion, le
Pape avait ordonné à Mgr Tarnassi, inter-
nonce à La Haye, de prendre 'un congé sine
die. s
Cette situation va changer. Le Pape est
décidé à donner un successeur effectif à Mgr
Tarnassi.
L'internonce à La Haye va être nommé
nonce à Munich, en remplacement de Mgr
Sambuccetti, rappelé sur sa demande, pour
raisons de santé.
Mgr Sambuccetti sera nommé secrétaire
général à la Propagande.
Le secrétaire actuel, Mgr Veccia, passera
au Saint-Office, comme assesseur. Cette place
est vacante depuis la mort de Mgr Canes-
trari, frappé d'apoplexie le lendemain même
de sa nomination. FÉLIX II.
` HONGRIE
DISCOURS DU TRÔNE
Budapest, 28 octobre. Le ,Parlement
.hongrois est ouvert.
Le discours du Trône prononcé par Fran-
çois-Joseph, roi de Hongrie, débute par un
exposé de la politique extérieure. La ques-
tion du compromis et des rapports commer-
ciaux entre la Hongrie et l'Autriche forme la
principale partie du discours du Trône.
François-Joseph demande au Parlement de
régler ces deux questions d'une manière défi-
nitive, suivant 1 esprit de l'article 12 de la loi
de 1867. Le compromis devra être juste et
équitable, en vue de l'extension des traités de
commerce internationaux.
Le Roi demande ensuite de fixer à nouveau
dans le sens de l'article 30 de la loi de 1899,
le tarif douanier général qui sera appelé à
protéger également et harmonieusement tou-
tes les branches de la production, les intérêts
de .l'agriculture et ceux de l'industrie.
Abordant ensuite la politique extérieure, le
discours du Trône exprime le vœu que l'en-
tente avec les alliés et les bonnes relations
avec les autres puissances se maintiennent
comme par le passé, afin de ne pas ôter au
royaume les bienfaits de la paix.
TURQUIE
MÉSAVENTURES DE MUNIR-BEY
Constantinople, 28 octobre. Le télégraphe
vous à succinctement annoncé la mésaven-
ture de Munir-bey. Il s'est fait mettre à la
porte de l'ambassade de France, à Constan-
tinople, comme il s'était fait mettre à la porte
de l'ambassade de Turquie, à Paris.
Je vous ai déjà signalé ses intrigues ten-
dant à reconquérir sa situation, très compro-
mise. Naturellement,il tâchait de regagner la
confiance du Sultan, à nos dépens. A force de
voir les uns et les autres, il finissait par faire
croire qu'il avait reçu des mandats. Il parlait
de ses succès. Il redevenait un homme d'im-
portance avec qui on traite, à qui on fait des
concessions et qui reste digne de son ambas-
sade.
Malheureusement, il lui est arrivé jeudi
dernier un petit mécompte qui n'est pas fait
pour entretenir ces illusions.
Il était allé voir M. Bapst, sous prétexte de
l'entretenir d'un projet de règlement (?). M.
Bapst, qui a montré tant de tact et d'heu-
reuse reserve au cours de ces négociations,
lui avait déjà dit ou fait dire qu'il ne pou-
vait recevoir de lui que des communications
écrites et signées par Tewfik-pacha, minis-
tre des affaires étrangères.
Quand Munir-bey 'se présenta pour re-
commencer d'inutiles et dangereuses con-
versations, M. Bapst refusa de le recevoir.
Alors l'ex-ambassadeur négocia avec le do-
mestique, Nicolas, le priant d'insister afin de
lui obtenir une audience pour le samedi. Nico-
las traduisit la demande de Munir-bey. Mais
M. Bapst ne se laissa pas attendrir par cette
haute intervention: Munir-bey se vit refuser
la porte de notre ambassade, impitoyable-
ment
Il va essayer de rentrer par les. fenêtres.
Mais on doute qu'il y réussisse. Viaior.
DÉPART DU PRINCE ADALBERT
Les Dardanelles, 28 octobre. Le yacht
du Sultan et le stationnaire de l'ambassade
allemande ont accompagné jusqu'aux Darda-
nelles le kronprinz Adalbert naviguant à
bord du bàtiment-école Charlotte, à destina-
tion de Beyrouth.
Il y a eu réception, visites officielles et
échange de salves avec les forts.
ESPAGNE
LE BUDGET ESPAGNOL
Madrid, 28 octobre, M. Urzaiz, ministre
des finances, présentera aujourd'hui aux
Chambres le budget général de l'Etat.
Le budget prévoit une augmentation de dé-
penses de 25 millions sur celui de l'année
dernière;. cette augmentation est due au dé-
cret récent du ministre de l'instruction pu-
blique, d'après lequel les maîtres d'école se-
ront désormais payés directement par l'Etat,
au lieu d'être payés par les municipalités
qui mettaient généralement un retard de
plusieurs mois, et même d'années entiers,
au payement des instituteurs.
Les frais généraux de l'Etat sont inscrits
au budget actuel pour 933 millions.
BELGIQUE
BATAILLE ENTRE MILITAIRES ET PAYSANS
Bruxelles, 28 octobre. Hier au soir une
bataille s'est engagée entre les artilleurs de
la garnison du fort de Walhen et les jeunes
gens de cette localité.
Les militaires après avoir saccagé un ca-
baret en furent chasses à coups de pelle et
de fourche. Trois soldats furent grièvement
blessés et transportés, à l'hôpital militaire de
Malines. Ce matin, deux autres artilleurs
furent trouvés dans un èhamp, grièvement
blessés. Ils furent transportés également â
l'hôpital militaire
Quelques paysans ont été également bles-
sés.
Suivant les dernières nouvelles, ce n'est
pas un,- mais six cabarets que les soldats sac-
cagèrent. Les artilleurs arrachèrent des pa-
vés pour briser les vitres, et à l'aide de leurs
sabres ils brisèrent tout.
Les causes du conflit ne sont pas encore
connues; il paraîtrait que quelques soldats
jpnLété maltraités, dans, un cabaret^ que t
toute la compag.;e voulut prendre la re-
vanche. ̃
Les principaux coL,ables ont été arrêtés.
Aucune personne n. été tuée dans ces'ba-
garres.
BULGXR*,
LA MORT DE HI8S b»ONE
On télégraphie de Sofia à VOsldeutsche
Rundschau, que le bruit com\ aue miss
Stone serait morte aux mains dtles ravis-
seurs. l'événement se serait brodât {l'y a
trois jours. '̃
LA GUERRE
AU TRANSVAAL- `
Succès anglais
Tandis que tous les yeux restent fixés
surlafron.tièreduNatal,oùBotha échappa
miraculeusement dans, le brouillard et
dans la nuit aux troupes anglaises, et se
rend à Amsterdam, où le président
Schalck-Burger a établi le gouverne-
ment, l'intérêt se trouve brusquement
reporté à l'autre extrémité duTransvaal,
au Nord-Ouest, où les troupes anglaises •.
reprennent l'offensive avec des succès
assez importants.
Une dépêche de Prétoria annonce en
effet qu'une colonne anglaise opérant ̃̃•
dans le district de Nylstroom a surpris
et capturé sans coup férir deux campe-
ments boers; elle a fait 76 prisonniers
parmi lesquels trois field-cornets.
,C'est à la suite d'une marche de nuit
opérée conformément à la nouvelle tac-
tique adoptée, que ces captures ont été
faites.
Un autre laager a été capturé près de
Prichard's Fontein par le colonel Ban-
son, qui a fait 37 prisonniers. Peu après
cette capture, la colonne anglaise, fati-
guée par une longue marche de nuit, fut
attaquée par les commandos Grobelaar
et Erasmus qui dirigèrent une violente
fusillade contre son arrière-garde et
contre ses deux flancs, mais elle parvint
à les repousser.
C'est également à la suite d'une mar-
che de nuit que, dans l'Etat d'Orange,,
près de Villiersdorp, la colonne du ma-
jor Damant a attaqué un important dé-
tachement boer. Au cours de cet enga-
gement, deux Boers furent tués, et un
certain nombre faits prisonniers.
Au Cap, la situation n'est pas tout à
fait la même, c'est toujours la loi mar-
tiale qui règne; on ne nous parle pas'
d'engagements ni de batailles, mais de
condamnations et d'exécutions.
De Vryburg on télégraphie que le tri-
bunal militaire a condamné deux frères
à six mois de prison pour n'avoir pas
fait connaître la présence des Boers
dans leur ferme au mois d'août dernier.
A Middelburg, c'est la justice expédi-
tive du colonel Gorringe qui règne. Dans
la même journée, il capture, juge, con-
damne et fusille trois Boers appartenant
au commando de Smuts qu'il poursui-
vait.
Leur crime? Ils étaient vêtus d'unifor-
mes khakis, et le journal anglais qui
donne cette nouvelle ajoute que quel-
ques exécutions de ce genre feront per-
dre aux Boers l'habitude de s'habiller
comme les soldats anglais.
A quoi les Boers pourraient répondre
qu'ils s'habillent comme ils peuvent avec
les vêtements qu'ils trouvent.
Une lettre du président Steijn
La lettre que le président Steijn écrivit,
à lord Kitchener, en réponse à sa pro-
clamation, vient d'être publiée par lo
Manchester Guardian.
Dans cette longue lettre, très documen-
tée, le président fait l'historique du raid
de Jameson, il rappelle les promesses
faites alors par l'Angleterre au Trans-
vaal, il affirme enfin avoir en sa posses-
sion des documents démontrant que dès
1896, l'Angleterre avait formé le dessein
de s'emparer des deux Républiques.
de n'est pas nous, dit-il, qui avons tiré
l'épée hors du fourreau. Nous étions en cas
de légitime défense, qui constitue un dès ̃
droits les plus sacrés de l'homme, et pour
cette raison, je considère que nous ayons je
droit d'avoir confiance en la justice de Dieu.
Puis après avoir exposé 'la situation
militaire qu'il considère comme plus
favorable que jamais aux armes des
républiques où la juridiction des An-
glais ne s'étend pas au-delà de la portée
de leurs canons, après avoir protesté une
fois de plus contre les camps de concen-
tration, il conclut en affirmant l'inébran-
lable résolution des Boers de lutter jus-
qu'à la mort pour leur indépendance.
Si c'est un crime de combattre pour sa li-
berté, et que ce crime doive être puni, dit-il,
je pense que le gouvernement de Sa Majesté
devrait se contenter d'avoir dévasté les pays,
châtié les femmes et les enfants, et de la
grande misère qu'a provoquée la guerre.
Votre Excellence peut plus que nul autre
mettre fin à cette guerre, et par ce moyen,
rendre à ce malheureux pays son ancienne
prospérité. Nous ne réclamons pas la magria)i
nimité, mais simplement la justice.
Il n'est pas douteux que cette protesta
tion, conçue dans des termes si mesurés
et d'une si éloquente simplicité, ne pro-
duise en Angleterre même une profonde
impression.
Emmanuel Glaser.
LA CHAMBRE
Lundi'28 octobre 1901,
LA MARINE MARCHANDE
La marine .marchande est une indus-
trie qui, comme celle des sucres, contra-
rie singulièrement la théorie libre-échan-
giste. Il semble bien que, sous peine,de
mourir, elle a besoin d'être protégée.
Marseille, l'ardente patrie du libre-
échange, Marseille surtout, est dé cet
avis. C'est pourquoi 1. rapporteur de ta
loi que l'on discute aujourd'hui, et qui
ne sera pas votée ^ans. opposition, est
un sympathique d$>uté des Bouches-du-
Rhône, M. Thierr/- II a eu soin de con-
fesser, dans le r-cent débat sur l'admis-
sion temporaiA qu'en matière écono-
mique, il n'y «tfait P^s de système absolu,
et que le mi-ux était de s'en tenir à un
intelligent 'PPortunisme. `
Depuis .ongtemps déjà notre marine
marchapie vit de primes, et comme 1»
loi qui 5S lui assure arrivera prochaine-.
ment /expiration, elle demande qu'Qn
les 1,1 renouvelle. Primes à la construc-
tion primes à l'armement, la somme
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