Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1941-03-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 26 mars 1941 26 mars 1941
Description : 1941/03/26 (A62,N17842). 1941/03/26 (A62,N17842).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k28267642
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 31/10/2021
SIÈGS SOCIAL t
I. RUE BAYARD,
PARIS-VIII'
\
62 e ANNÉE. — N* 17.842.
*2 SO CENTIMES,
MERCREDI 26 MARS 1
ROIX
lit: FOYER ♦
hebdomadaire Illustré des familles ♦
retiennes. Demandez-le à votre ♦
comité de presse ou à défaut souscrit- ^
vez un abonnement d’un an (25 fr.)*
PnmwinwMQt à LIMOGES
Rédaction : 3, Place de l’Ancienne-Comédie
Administration : 1, Rue de l’Observatoire
France,colonies et protectorat»-116 fr. 68 b. 30 fr.
Etranger (E m tt, Ce»*, Ui»" R Cep)-.. 197 (r. 98 II. Û0 tr.
'MM.tapei Etets*R, Mr% Ses 272 fr. 137 fr. 68 fr.
C. C. P. Maison de la Bonne Presse 27547
LIMOGES.
j
AD VENIAr REGNUM TUUM
, , , ,, «,
Mercredi 26 mars. — Saint Ludger.
jeudi 27 mars. — Saint Jean Da-
marrane.
(jHHiiiiiiiiiimiimiiiiiimmimimiiiiimiiiiiii
La Journée
L, président du Conseil et le mi-
r lettre des Affaires étrangères yougos-
lave, ont signé mardi, à Vienne, 1 a-
dhésion conditionnelle de !a Yougos-
;,tje su pacte tripartite.
L$ Russie assure la Turquie de sa
neutralité dans le cas où celle-ci se-
rait attaquée.
' *
* *
Oh annonce de Nairobi que toute
la Somalie anglaise est maintenant
tous le contrôle britannique.
Le maréchal Graciant a été, sur sa
demande, relevé de ses fonctions et
remplacé par le général Garibaldi.
ItmillillülüllIlltHIIUIHHIIItlIItlIIIMIIIIUIIIMI
JEAN BOROTRA
à Lyon
M. Jean Borotra, commissaire général
i l'Education générale et aux Sports,
est arrivé lundi matin à Lyon, venant de
Paris. Il a fait, à 10 heures, une cause-
rie dam une des salles des Facultés.
Au cours de cette importante réunion,
présidée par le recteur («au et à laquelle
assistaient les doyens des Facultés, les
inspecteurs d'Académie, un grand nom-
br« «‘inspecteurs primaires, les Chefs des
rands établissements d'enseignement pu-
blie <*t privé, der, professeurs, des insti-
tuteurs, este. M. Jean Borotra a exposé
comment il concevait l'organisation du
sport à chacun des degrés de l’enseigne-
ment.
La grande réforme sera la création des
« maîtres d'éducation générale » capa-
bles de se mêler aux jeux des enfants et
uni. dans les lycées, seront, dans le do-
maine de l’éducation, les auxiliaires du
proviseur comme l'économe et le censeur
le sont su point de vue administratif et
intellectuel. Il y aura, en ce qui concerne
renseignement supérieur, un « maître
épuration générale » par Faculté et
on* ou deux après-midi par semaine se-
ront consacrées au sport.
D’autre part, M. Borotra a reçu les
représentants des Associations des pa-
rents dé'èvt-s de la région lyonnaise, puis
H a fait une causerie devant les diri-
geants des Associations sportives et des
Clubs régionaux.
——
L’activité raciste
La Jeunesse agricole chrétienne fémi-
nin est plus à sa première initia(-
>tt heureuse.
Elle préoccupe aujourd'hui de créer
entres familiaux de formation agri-
Qui seront de petites exploitations
? u L’P« familial, domaine réduit, jardin,
■ttirrsrif, fromagerie, basse cour, cla-
P !,r ; etc. Une misaine de jeunes filles
habiteront ces maisons ; elles y feront
• apprentissage de la vie rurale et, l’a-
prrntisvige terminé, elles travailleront
«ans des exploitations agricoles et servi-
même temps d’exemple et de
cuide à la jeunesse féminine de leur
«mirée.
L* J. A. C. F. se préoccupe également
'* locher les monitrices qui dirigeront
ce* rentresformation agricole. Aussi
*’_* !c déjà décidé de créer une école
Permanente de cadres eûmes jeunes filles
apprendront leur métier d’éducatrices.
Fixation du prix
des céréales
D mirn-fére de T Agriculture commué-
sinistre secrétaire d’Etat à l’Agri-
... nr j',J^ n accord avec le ministre sevré-
H litât à l’Economie nationale et
.finances, fait connaître aux agricol-
e^ 1» prix du hlé de la récolte 1941
ben Pn tenant compte de tous les
font* dépenses habituels et des
(ton. Production supplémentaires, nom-
coma nt frais de main-d'œuvre in-
«nt cette année aux cultivateurs.
I* des céréales secondaires de
11*41 seront, d’autre part, fixés
*«•■* compte du prix du blé et en
ténu n '° n d ps prix qui étaient normale-
jPrdiqué» avant la guerre 1914-
t H rî % Prix de ces céréales secondai-
n «(y/j ‘orneront ainsi entre 68 et 75
1UQ du prix du blé.
Révocations
Ê( démission d’office
MM t Z^^^és de leurs fonctions :
fcy;|, maire de Saint-Martin-
4r$ (Lot-et-Garonne) (S’bat, par
r*« r ‘, P °* nnf *f ran C a ** tenus à plusieurs
soin/,*' n ' 0n ! r é hostile à l'aruvre de ré-
m*j r , ' " Homale) ; Oilard. adjoint au
l', f.‘ c forcené (Landes) (Se possède
*ffirn r ' f quotité» requises pour collaborer
radio nn j t rnt d ^oeuvre de redressement
démissionnaire d’office de
M »uri"I conseiller général : M.
'Eu?. du canton de Dreux
i j T) fA man *f f *té de l'hostilité
c de redressement national).
par A. AUFFRAY
Un péril de mort plane sur les Inter-
nats libres et planera demain sur les
colonies de vacances. Ulane, c’est une
façon de dire, car déjà, en maintes
cités populeuses, ils ont passé de la
menace à 1’litât : ces oeuvres ont vécu.
Pour ne citer que deux grandes villes,
que nous connaissons pa rticuHèremeift,
Lyon et Toulon ont vu se fermer, aux
environs de Noël, quelques-unes de ces
maisons, dont la population montait à
plusieurs centaines d'élèves.
La cause, on l’a devinée : les éco-
nomes de ces établissements se sont
lassée de quémander, pour assurer
chauffage et nourriture, et ne recueil-
lir, en échange de leurs lourdes fati-
gues, que des murmures de certains
parent» exigeants, lia ont renoncé à
perdre deux Jours de ta semaine sur
sept à courir derrière le ravitaille-
ment, préférant consacrer ce double
tour de soleil à leur vraie tache d'édu-
cateurs. L'internat est devenu exter-
nat, purement et simplement.
Le beau mal, dites-vous ! N’est-il pas
acquis, en pédagogie, que 1 internat est
plutôt un mai qu'un bien. Voilà rendus
à leur milieu naturel de* milliers d'en-
fants, d adolescents qui n'auraient ja-
mais dû le quitter. Nouveau bienfait
issu du grand désastre 1
Vous en parlez à votre aise, comme
si ces familles existaient toutes ; com-
me si, en certaines circonstances, il ne
vaudrait pas mieux qu’elles n'cxlstâs-
sent lias.
Les enfants de nos Instituts ne sont
pas tous des fils de riches, tant s en
faut ! La clientèle de ces maisons pro-
vient. très souvent t’ - la petite, toute
petite bourgeoisie, du monde des com-
merçants, de* employés ; une partie
vient aussi du peuple, de ce peuple
dont l'esprit de foi co_ ent tous iea
sacrifice*, financiers et autres, pour
voir élever chrétiennement ses fils. Or,
le père et la mère travaillent à lon-
gueur (le Jour. Quelquefois aussi l'un
des deux est déjà parti pour un monde
meilleur, laissant à l’autre d’écrasan-
tes responsabilités. Comment, dans ces
conditions, assurer 1 "éducation chré-
tienne de cvs petits sans l'internat ?
Avec la fermeture de ces maisons, les
enfant» seront dans la rue de cinq à
sept heures du soir. La rue, la pire
des corruptrices ! Allez parler après
cela de revivifier l'âme de la France
en lui préparant une jeunesse magni-
fique ! Un saint, qui s'y entendait en
éducation, affirmait : « Sur 15 enfanta,
11 y a toujours une pomme pourrie, et
elle se charge, si elle n'est pas écar-
tée, de gâter les 14 autres ». Or, dans
la rue, le champ d’action le plus libre
lui sera laissé.
Et où vont aller finir les petits Infor-
tunés qui. eux, à quelque condition so-
ciale qu’ils appartiennent, ont, dès cet
fige tendre, perdu les deux auteurs de
leurs Jours ? Qui les recueillera ? Quels
hasards feront leur éducation ?
De plus, notez bien ceci, à côté des
familles saines, équilibrées, fidèles aux
vieilles traditions il en existe d'au-
tres bien malades, très malades au
point (le vue moral, au sein desquelles
l'enfant, liséré de l'internat, va retrou-
ver les plus fâcheux exemples. Un
reste de pudeur avait poussé ces pa-
rents h éloigner de leur vie coupable
ou désaxée le regard enregistreur de
ces petits êtres : désormais, ce specta-
cle, ils le retrouveront chaque soir en
rentrant au logis. Voilà encore qui ne
nous prépare pas une génération de
bâtisseurs.
Et que dire du malheur qui menace
la formation chrétienne et patriotique
de dizaines de milliers d'adolescents,
par la disparition quasi fatale de nos
colonies de vacances ? Car elles parais-
sent bien condamnées, les malheureu-
ses J
Quel est le petit vicaire ou le direc-
teur de Patro qui va s'embarquer pour
un mois ou vieux avec ses gars sans
ravitaillement à peu près suffisant ?
I>es colonies de vacances, ça se passe
pour un tiers sur les routes : quel ber-
ger mènera son petit troupeau, par
monts et vaux, pendant des kilomè-
tres, s'il n’est assuré de trouver, à un
tournant, nn pré quelque peu nourris-
sant ? La conséquence, on la devine :
pendant deux mois de vacances, des
milliers d'enfants et d'adolescents re-
trouveront leur liberté pleine et l'édu-
cation néfaste de la rue, parce que,
encore une fils, leurs parents travail-
lent. Les autres années, ces parents,
non seulement ne tremblaient pas pour
leurs fils, mais ils savaient que ces
deux mois passés en compagnie de
Monsieur l’abbé seraient parmi les
plus bienfaisants (le leur existence.
Maintenant, c'est bien simple, ils ne
vivront plus : ils seront dans les tran-
ses perpétuelles.
Le problème est grave.
Les répercussions de cet état de
choses peuvent être tragiques pour la
santé morale de cette jeunesse en qui
nous plaçons nos plus fermes espoirs.
Un grand journal parisien a écrit tout
récemment : Il doit y avoir en France
un million et demi de garçons 20 ans. Voilà le champ à défricher.
Suivant Qu'il le sera plus ou moins
rite, plus ou moins complètement. la
France sera plus ou moins vite, plus
ou moins complètement sauvée. » Voilà
une des paroles les plus sensées tom-
bées de la plume d’un journaliste de-
puis la grande épreuve.
La jeunesse, c’est notre avenir.
Mais, nous venons de le voir, elle
court un péril, très grave, par voie de
ricochet, du côté de ce défrichement.
qui nous importe plus que tout. Nous
sommes sûrs qu’à Vichy il y a des
hommes assez avisés pour comprendre
l’urge inca de ce problème, assez Ingé-
nieux pour trouver rapidement un
modem vivent, une formule de ravi-
taillement, aussi peu bureaucratique
que possible, qui sauvera ces grandes
œuvres d'éducation populaire.
Les journées de Vichy
Restrictions et répartition
du ravitaillement’
(De notre envoyé spécial
Marcel Gabilly.)
Vichy le 25 mars.
Le» déclarations qu’a faites M.
Aehard, hier, devant la presse accré-
ditée de Vichy — on en trouvera d’au-
tre part la substance — seront suivies
dans trois jours de l'annonce des nou-
veaux taux do restrictions alimentai-
res. Il n’y a rien là qui soit une grande
surprise : ne sommes-nous pas prépa-
rés depuis plus de 6 mois aux diffi-
cultés qui nous attendit et que les
dirigeants s'emploient à atténuer dans
la mesure du possible ?
Mais une autre question se pose :
chacun aide-t-il do son mieux les ef-
forts des pouvoirs publies pour assu-
rer une équitable répartition des pro-
duits dont nous dispensons f La répres-
sion engagée contre le « marché noir »
répond par la négative à cette interro-
gation. Ce n’est pourtant que ordre
à une stricte discipline que la politi-
que do ravitaillement pourra être effi-
cace.
La solidarité aussi est indispensable;
non seulement sur le plan social, mais
aussi sur le plan administratif. Il sem-
ble qu'ici on est en progrès. En effet,
le blocage et la taxation par départe-
ment, qui ont joué partout cet hiver
— et qui furent pour partie la cause
des difficultés de ravitaillement de la
capitale — tendent à disparaître au
bénéfice d'une politique régionale beau-
coup plus rationnelle. Des résultats
probants ont déjà été obtenus dans
le Sud-Ouest, ou Toulouse, notamment,
est devenu le centre économique d'un
groupe de 11 départements où les taxa-
tions ont été unifiées, ce qui a aussi-
tdt amené une amélioration très nette
des répartitions de denrées alimentai-
res. Peut-être y aura-t-il encore quel-
bues résistances à vaincre avant d’ar-
river à une généralisation de ce sys-
tème. On veut espérer que la chose
sera possible et prochaine.
Complétons les déclarations de M.
Aehard d hier en annonçant la dis-
tribution prochaine de chocolat aux
enfants et aux vieillards. Cn recense-
ment va être opéré cette semaine par
déclaration eues les détaillants. Les
prisonniers ne seront pu* oubliés. Vn
contingent de chocolat *tdisposition par les soins de la Croix-
Rouge, qui procédera à la distribution
entre les familles.
L’ORGANISATION
PROFESSIONNELLE
Le projet d'organisation profession-
nelle, qui, ainsi que nous te disions il
y a £ jours, est à fétu de, concerne
uniquement la grande et la moyenne
industrie, l'artisanat et les ouvriers
Il ne comprend ni le commerce. ni
Yagriculture. Le comité chargé de sa
mise au point, et dont nous espérons
pouvoir donner la composition demain,
a été constitué par le chef de l'Etat
dans un souci d'équilibre entre les dif-
férentes catégorie s d’industriels. Les
personnalités qui ont été appelées par
le Maréchal à ce comité ont été choi-
sies. non seulement en raire de leurs
qualités techniques et professionnel-
les, mais aussi pour leurs idées de ré-
novation sociale.
Ajoutons que le travail du comité
sera mené d’une façon très active ci
que, pourtant, tous les groupements in-
téressés par le nouveau statut du tra-
vail seront, quelle que soit leur impor-
tance, consultés.
LA PARTICIPATION MUSULMANE
AU CONSEIL NATIONAL
Des quatre musulmans qui viennent
d'être nommés au Conseil national et
dont les noms ont été publiés ce ma-
tin au Journal officiel, deux sont des
intellectuels, — un avocat et un phar-
macien, — le troisième descend d’une
vieille famille tunisienne qui « mis
depuis longtemps son activité au ser-
vice et au prestige de la cause fran-
çaise. Le quatrième est un personnage
religieux entouré de l'estime de ses
compatriotes.
L’entrée des indigènes d'Algérie au
Conseil national ne manquera pas
d'avoir wn grand retentissement dans
toute l'Afrique. Il constituera une nou-
velle preuve de Vunitê fondamentale
française depuis les bords de la mer
du Word jusqu’aux confins éloignés de
T Afrique.
LES RUES « MARECHAI^PETAIN „
Fur le désir exprimé par le maré-
chal Pétain, Vamtral Dartan vient
d'adresser aux préfets une e { renia ire
afin que 1rs assemblées municipales
n'attribuent plus le nom du chef de
l'Etat à une place , une rue ou une
avenue au préjudice de noms d'h po-
mmes qui ont pu à des titres divers
illustrer leur petite patrie.
Le Maréchal tient à être consulté
dan* chaque cas p»irtieulier. et tint
qu'aucune décision ne soit prise, par
le* assemblées municipales. Il ne don-
nera en principe son accord que lors-
qu’il s'agira de voies récemment ou-
vertes.
La
Y yougoslave
a adhéré
au pacte
tripartite
Vienne, 25 mars. — La Yougoslavie,
annonce le • D. N. B. », a adhéré, au-
aujourd'hui, au pacte tripartite. La signa-
ture a en lieu, comme pour l’adhésion
de la Hongrie et de la Bulgarie, dans le
cadre solennel du château du Belvédère.
Aux côté* de M. von Ribbentrop, minis-
tre des Affaires étrangères du Reich; de
M. Tsvetkovitch. président du Conseil
de Yougoslavie ; de M. Tsintsar Marko-
kitch, ministre des Affaire. étrangères.
le comte Ciano, ministre des Affaires
étrangères d’Italie; le général Oshima,
ambassadeur du Japon ; M. Cernaki. mi-
nistre de Slovaqnie; le ministre de Ilon-
vie, le ministre de Roumanie et le mi-
nistre de Bugarie représentaient les
Etats adhérant au pacte tripartite. I»e
nombreux représentants de la presse alle-
mande et étrangère ont assisté à la cé-
rémonie solennelle de la signature.
La Yougoslavie est le cinquième pays
qui adhère au pacte tripartite.
Le chancelier Hitler, les dirigeants
yougoslaves, le comte Ciano et le général
Oshima. ambassadeur du Japon à Ber-
lin, étaient arrivés, dans la matinée, à
Vienne, oft ils avaient été actuclüii par
MM. von Ribbentrop et Baldur von Schi-
ranch.
LES CONDITIONS DE L’ADHESION
YOUGOSLAVE
Belgrade, 25 mars. — A l’occasion de
la signature de l’acte d’adhésion de la
Yougoslavie au pacte tripartite. M. von
Ribbentrop et le comte Ciano ont remis
aux deux ministre yougoslaves deux
notes d’us texte identique.
Dans la première, ils déclarent, an
nom de leurs gouvernements, et à l’oc-
casion de la signature du pacte par la
Yougoslavie, qu'il» confirment leur déci.
scion que la souveraineté et l’intégrité ter-
ritoriale de la Yougoslavie seront tou-
jours respectées.
Dans la deuxième note, ils déclarent
que, se référant aux négociations qui ont
abouti à la signature du pacte tripartite
par la Yougoslavie, ils confirment, au
nom de leurs gouvernements, l’accord con-
clu entre les gouvernements des puissan-
ces de l'Axe et le gouvernement du royau-
me de Yougoslavie, en vertu duquel les
gouvernements des puissances de l'Axe
s'engagent, pendant la durée de la guer-
re, à ne pas présenter de demande d'au-
torisation de passage de leurs troupes
par le territoire yougoslave.
fiiiiiiMiiiimiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiMiitiiiiiiiiiiiiiiMiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiitiiiiiiiiiiiittiiumi
Le maréchal
GRAZIANI,
sur sa demande,
est relevé de son
commandement
Rome, 25 mars. — On mande de Rome
à l'Agence télégraphique suisse ;
Un communiqué officiel a été publié
aujourd'hui, à Rome, annonçant que le
maréchal Graziani a été relevé de ses
fonctions, sur sa demande, et remplacé
par le général Garibaldi.
Berlin, 25 mars. — Le D. N. B. publie
cette dépêche de Rome :
Le maréchal Graziani a démissionné
sur sa propre demande comme chef d'état-
major de l’armée ainsi que comme gou-
verneur de Libye et commandant en chef
des forces armées italiennes de l’Afrique
du Nord. Le général Mario Roatta, jus-
qu’ici secrétaire d Etat, â été nommé
chef de état-major de l’armée à sa
place, et le général Italo Garibaldi occu-
pera les deux postes en Libye.
Le président ROOSEVELT
peut dès maintenant
consacrer au financement
de la loi de “ prêt-bail ”
les 7 milliards de dollars
qu’il a demandés
Le Sénat a adopté lundi soir, par 67
voix contre 9, le projet ouvrant un cré-
dit de 7 milliards de dollars pour l'ap-
plication de la loi « prêt bail ».
La Haute-Assemblée s’est prononcée
après un débat qui n'a duré qu'une de-
mineure et sans apporter au projet au-
cube modification Ainsi, le texte envoyé
à la Maison-Blanche est exactement iden-
tique à relui que vota In semaine der-
nière la Chambre des Représentants.
Une importante déclaration
turco - soviétique
On « publié lundi soir à Ankara le
communiqué officiel suivant :
De» informations ayant paru dans la
presse étrangère, d'après lesquelles si la
Turquie était amenée à entrer en guerre
le gouvernement des Soviets mettrait à
profit les difficultés auxquelles elle au-
rait h faire face pour l’attaquer à son
tour, et une question ayant été posée
à oe sujet, des déclaration ont été der-
fièrement échangées entre les gouverne-
ments bure et soviétique.
Dans aa déclaration, le gouvernement
soviétique informe le gouvernement turc
de ce qui suit :
\* De telles informations ne corres-
pondent en aucune façon aux intentions
du gouvernement soviétique ;
Dans le cas oû elle serait effecti-
vement l'objet d'une agression et serait
amenée à entrer en guerre pour défendre
1 intégrité de son territoire, la Turquie
pourrait alors, conformément aux stipu-
lations du pacte de non-agression existant
entre les deux nations, compter sur l'en-
tière compréhension et la neutralité de
ru. r. s. s.
Le gouvernement turc a répondu en
exprimant au ^ gouvernement soviétique
ses plus sincères remerciements pour
cette déclaration et lui a donné l’assu-
rance que de son côté, dans le cas où elle
se trouverait elle-même dans une sem-
blable situation. VU. R. S S. pourrait
compter sur l'entière compréhension et la
neutralité de la Turquie.
«miimiiHiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiimiiiiiimiiiiiimiinmiiiiimimiiiimiiiiiiiiimmimmiimiiiiiiiii
M. MATSUOKA
a conféré pendant plus d’une heure
avec MM. Staline et Molotov
0 est reparti pour Berlin où il séjournera quatre jours
I» après une dépêche de Moscou à
I « Agence Domeï », publiée lundi après
midi à Tokio, M. Matsuoka, après
avoir rendu visite à M. Molotov, aurait
eu des entretiens avec sir Stafford Grippa,
ambassadeur d» Grande-Bretagne, et M.
Lahonne, ambassadeur de France.
• M. Matsuoka, disait la même dépê-
che, a reçu, par ailleurs, les ambassa-
deurs d Allemagne et d’Italie et les mi-
nistres de Hongrie, de Slovaquie, de
Roumanie et de Bulgarie. M. Matsuoka
î* » ap * 9 u ’il espérait rendre visite à
M. Rtslinê. »
M. Stoyadlnovltch
n’est plus en Grèce
Les journaux grecs, après avoir publié
la note de YAgenre Avala parce hier ici
même, relative au voyage de M Sfoya-
dinovitch. Vont fait suivre des précisions
suivantes :
« A propos de cette communication de
ï.igrnre Arala, nous sommes informés,
ainsi qu'on a pu le constater que M.
Stoyadinovitch, voyageant en auto et ac-
compagné de deux Serbes, a été. en
effet, de passage en Grèce le 18 mars II
s'est embarqué directement sur un na-
vire étranger, à Sa ionique, abandonnant
immédiatement le territoire hellénique »
D autre part, on a publié lundi soir,
à Moscou, le communiqué officiel suivant
*ur la visite de M. Matsuoka à M. Mo-
loto :
■ T/C président du Conseil des commis-
saires du peuple de l’Union soviétique
et Commissaire du peuple pour les Affai-
res extérieures, M. Molotov a reçu le mi-
nistre des Affaires étrangères du Japon,
M. Matsuoka, qu’accompagnait l’ambas-
sadeur du Japon à Moscou, le général
Tatokaw. M. Staline assistait à l'entre-
tien, qui a duré pins d’une heure. »
Ajoutons que le ministre des Affaires
étrangères japonais avait reçu, lundi,
outre les personnalités déjà citées dans
la rote de Tokio. M. Kteinhardt, ambas-
sadeur des Etats-Unis.
M. Matsuoka est reparti, nn peu avant
minuit à destination de Berlin, oû II a
VinOntion de séjourner quatre jours.
Le ministre des Affaires étrangères
nippon pense quitter la capitale du Reich
le 50 mars pour Rome, oû il resterait
trois jours.
LE JAPON ET LT. R. R. S.
VONT-ILS CONCLURE
UN ACCORD POLITIQUE?
Moscou, 25 mars. — La présence de
M. Staline à l’entretien qu’ont eu, hier,
M. Molotov et Matsuoka, attire l'atten-
tion générale. On remarque, en premier
lieu, que rien ne faisait prévoir un con-
tact aussi rapide, puisque Von estimait
généralement qu'aucune conversation rus-
so-japonaise n'aurait lieu avant le voyage
de retour de M. Matsuoka. On relève,
d’autre part, que la présence de M. St»,
lie à la conversation des deux ministres
des Affaires étrangères confère à cette
conversation une importance toute par-
ticulière. En effet. M. Staline ne prend
personnellement part à des conversa-
tions diplomatiques que dans des cas
toit à fait exceptionnels et après seule-
ment que des contacts de chancellerie
ont abouti à un accord de principe. aus-
si interprète-t-on généralement cette
conversation comme indiquant que de
grands progrès ont été réalisés dans les
relations des deux pays depuis le 20 jan-
vier dernier, date à laquelle une Commis-
sion permanente maso-japonaise avait
été créée. Et il ne serait pas impossible
qu’un accord économique et peut-être
même politique viennent, à bref délai,
couronner les efforts des deux diploma-
tes.
COMMENTAIRES AMERICAINS
New-York. 25 mars. — La radio amé-
ricaine diffuse une dépêche de Moscou
disant la surprise générale des milieux
diplomatiques de la présence de M. Sta-
line à la conversation Molotov - Mat-
booka. Ces milieux soulignent, dit.elle,
que c’est pratiquement la première fois
depuis de longues années qu’un homme
d’Etat étranger est reçu par M. Staline.
Us attachent à cet événement la plus
grande importance.
Intense activité
de l’aviation allemande
en mer du Nord,
dans l'Atlantique et en Méditerranée
Berlin. 24 mars. — Le àasf-ceeiman-
demont des forces armées allemandes com-
munique :
Des sous-marins opérant dans l'Atlan-
tique nord ont coulé 27 500 tonne» de
navires marchande ennemis, dont trois
pétroliers.
L’aviation a également attaqué la ma-
rine britannique avec succès en mer du
Nord, dans l'Atlantique et en Méditer-
ranée. De» avions de reconnaissance ont
coulé, près des Ile» Féroé, deux petits
navire» marchand», jaugeant au total en-
vison 2 500 tonnes.
Dan* les eaux avoisinant les fies Shet-
land. un cargo armé de 6 000 tonnes a
été attaqué avec sucrée à basse altitude.
En Méditerranée, des avions allemands
ont attaqué, au sud de 1 Ile de Crète,
deux navires marchands britanniques,
jaugeant chacun environ 5000 tonnes,
dont un pétrolier. Après 1 attaque, le
pétrolier a commencé à sombrer L'autre
cargo e’est immobilisé avec de grosses
avaries.
23 mars, deux attaques fructueuses
ont été effectuées par des avions de com-
bat. en piqué, sur le port de La Valette.
Cinq gros cargo» et paquebots ont été
attaqués h coups de h«»mbea de très gros
calibre. En outre, un croiseur léger a
reçu trois coups su but, alors qu’il »e
trouvait dan« le port de La Valette.
Des installations du port, ainsi qu’un
dépôt d'essence, ont été détruits. Des
ehas^urs italiens, qui protégeaient avec
les chasseurs allemands les attaques con-
tre La Valette, ont abattu en combats
aérien» quatre appareils ennemi* da type
Horricane.
En Afrique du Nord, des avion» de
reconnaissance allemands ont attaqué des
concentrations de troupe* ennemies, à la
bombe et à la mitrailleuse
Trois chargements d’approvisionnements
ont été incendiés, alors nil* étaient
déchargés dans une gare. L'incendie qui
• est déclaré pouvait être encore vu. par
les appareils rentrant à leur base, d’une
distance de plus de cent kilomètres.
Des troupes motorisées italienne» et
allemandes ont effectué, conjointement,
des reconnaissances sur la partie orien-
tale du désert de Syrie
En Bulgarie, les mouvements des trou-
pes allemandes continuent suivant les
plans prévu».
Trois appareils de combat ennemie ent
survolé In côte ho11andai«e dans la ent-
rée du 23 mars : deux d'entre eu*, du
type Bristol Rlenheim, ont été abattus
en combat par de# appareils de crusse.
L’ennemi a survolé la nuit dernière le
nord de l'Allemagne et a attaqué la capi-
tale du Reich. Des bombes explosives et
incendiaires ont été lancées d’une grande
altitude sur différents quartiers de Ber-
lin. Elles ont causé en quelques endroits
des feux de combles. Lee dégâts sont
insignifiants. Il n'y a pas eu de dégâts
d ordre militaire. Quelques envole ont été
tués et plusieurs blessés. Ceux-ci se trou-
vaient hors des abris.
I.'ennetni g perdu, outre quatre appa-
reils en Méditerranée, trois autres appa-
reils. Six avions allemands sont man-
quants.
iiimiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiittiiiiiitiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitfiiiittiiii
L’adhésion de la Yougoslavie
au pacte tripartite
et la déclaration turco-soviétique
Les opérations militaires
en Albanie et en Afrique orientale
61 une certaine agitation (les es-
prit* subsiste encore cn Yougoslavie,
il semble cependant que la situation
politique s'est améliorée dans une
grande mesure. I«a crl.op ministérielle
ouverte par la démission des ministre»
de la Justice, des Œuvres sociale* et
(le l’Agriculture est résolue. Cédant
aux instances du prince régent, M.
Constantinovitch, ministre de la Jus-
tice, a consenti à retirer sa démission
et à roder à son poste. I«es deux au-
tre» portefeuilles ont été confiés à de
nouveaux titulaires qui ont prêté ser-
ment éden* la Journée de lundi. A peine
le cabinet étaildl reconstitué que MM.
Tsvetkovitch et Mnrkovltch, président
du Conseil et ministre des Affaires
étrangères, prenaient, dans la soirée,
un train spécial pour se rendre à Vien-
ne. Ce mardi Ils ont signé l'acte
(l’adhésion «le la Yougoslavie au pacte
tripartite, sous le» conditions restric-
tives que nous avons précédemment
indiquées. Au contraire de celle* de la
Roumanie et de la Bulgarie, l'adhésion
yougoslave élude les clauses militai-
res du pacte. Non seulement le gou-
vernement de Belgrade ne contracte
aucun engagement d’aide ou d'assis-
tance proprement militaire, mal* au-
cube armée étrangère, allemande ou
autre, n'est autorisée à séjourner ni
même à passer sur le territoli» yougo-
slave. Seuls pourront le traverser éven-
tuellement les transports sanitaires et
ceux de matériel de guerre, et ce droit
de passage exclut tout contrôle you-
goslave. L’adhésion de Belgrade com-
porte en outre une collaboration éco-
nomique plus étroite, dont le* modali-
té* seront Incessamment fixées, avec le
Reich.
Ainsi se trouve résolue, malgré l’op-
position des tarariens, une grave ques-
tion qu'il importait de ne pas laisser
traîner, comme on dit vulgairement,
davantage, afin d’éviter le danger, écrit
la S’eue Xureher Eeitung, d'un frois-
sement avec le Reich nu cas où l’adhé-
sion de la Yougoslavie nu pacte tripar-
tite ne serait fats signée avant l'arri-
vée à Berlin de M. Matsuoka
Il n’est pas besoin de dire que cet
événement n'est pas précisément de
nature à réjouir le gouvernement bri-
tannique. Anss! n'est-ll pas surprenant
que le ministre (le la Grande-Bretagne
à Belgrade ait remis, lundi, an gouver-
nement yougoslave twv» note dans la-
quelle. après avoir rappelé les relations
d’amitié qui n’mut cessé d'exister entre
la Yougoslavie «t l’Angleterre, il ex-
prime son étonnement du changement
Intervenu dans la politique tradition-
nelle de la Yougoslavie. Plus qu'un
changement, c'est un variable revire
ment, que l’Angleterre, ajoute la note
en question, n'oubliera pas. A m égard
certains milieux politiques prévoient
d’ores et déjà une Imminente rupture
des relations diplomatique* entre Lon-
dres et Belgrade.
Le bruit courait hier de La prœhnine
signature d’une déclaration turco>
rtétlque. Or on apprend aujourd'hui
que cette déclaration est déjà «ignée
depuis quelques Jours et qu’un commu-
niqué a été publié lundi «dr à ce sujet
tant à Moscou qu’à Ankara II n'est
pas sans importance, de l'avis de cer-
tains cercle» politique* bien informés
que cette sorte de notification devance
de quelques heures l’adhésion de la
Yougoslavie an pacte tripartite. com-
me on le verra d’autre part, la Russie
a tenu à signifier par un document
officiel qu'il n’est nullement dans ses
Intention* d'attaquer la Turquie à la
faveur d’une agression dont celle-ci
pourrait être l'objet. Dans le cas où
une telle agression se produirait, le
gouvernement de Moscou assure. au
contraire, celui d’Ankara de la neutre
lit A soviétique. En marge de mette dé-
claration. relevons que, aux termes
mêmes du communiqué d» Berlin, les
mouvements de troupes allemandes en
Bulgarie continuent suivant les plan*
prévus.
En Albanie, les Italiens ont de nou-
veau effectué dan» la Journée de lundi
plusieurs attaques locales, principale-
ment datas le secteur compris entre les
rivière» Athoe et Abu*. Toutes ces et-
taqués, dit le communiqué d’Albée»^,
ont été repoussée» par le» troupes hel-
léniques, qni ont fait un certain henn-
ir de prisonniers.
En Erythrée, le communiqué du Cai-
re annonce que les troupes britanni-
que» et sud-africaines ont succès»Ive-
ment repoussé, lundi, sept contre-atta-
ques Italienne» dans le secteur de Ke-
ren et qu’elle* continuent à gagné
du terrain. Le communiqué Italien an-
nonce simplement que La bataille de
Keren continue.
En Abyssinie, le communiqué de Nai-
robi relate que des éléments avancés
britannique» se sont emparés, après
avoir réduit la forte réehrtanoe de
1 ennemi, de positions stratégiques vi-
tales au col de Marda. à l’ouest de
Djldjiga. Celui de Rome rapporte
d'une part que les Britanniques con-
tinuent leur pression sur les troupe*
Italiennes dans la région de Djldjiga,
d’autre part que les Italiens ont dû
évacuer la volte de Negheli, qui a été
occupée par l’ennemi.
Selon le communiqué de Nairobi,
toute la Somalie anglaise est mainte-
nano sou* le contrôle britannique.
Depuis trôle Jours, l'aviation alle-
mande a sensiblement restreint son
activité sur le front occidental. Pour
quelle* raisons î Dan* quel but ? Tou-
jours est-il que dans la Journée de
lundi le communiqué de Londres
signale qne quelques raids, effectué»
par des formations légères, *nr le sud-
ouest de la Grande-Bretagne et sur
le nord du pays de Galles. Au cours de
la nuit de lundi à mardi, aucune ac-
tivité ennemie, relate le communiqué
anglais, n'a été enregistrée au-dessus
du territoire britannique. Pas un seul
appareil allemand n’a franchi le* cô-
tes de la Grande-Bretagne après la
chute du Jour. C'est la quatrième nuit
consécutive que l’alerte nouet pas don-
née à Londres.
J. IL
l es pertes navales
de la Grande-Bretagne
Berlin, 25 mûrs. — La radio alleman-
de annonce que près de 500.000 tonnes
de navires marchands britannique» ont
été coulés la semaine dernière par les
navires de guerre, le* sous-marin» et
1 aviation du Reich. Ce chiffre représente,
ajointe la radio, la moitié du tonnage que
la Grande-Bretagne construit en un an.
Au cours de cette semaine, une telle
quantité d' vivres et de matières pre-
mières a été perdue qu’elle aurait pu
bourrir l’Angleterre entière pendant
4 jours et demi.
Londres, 25 mars. — On annonce offi-
ciellement que les pertes de la marine
marchande britannique pendant la semai-
ne se terminant le 16 mars sont de 23
navires jaugeant au total 71.773 tonne*.
iiiiiiiiimiimminiiiimiiiiiiiiimiimiimiiimi
f De partout
•••
De Belgrade. — Le patriarche Gahri-
la a convoqué en séance extraordinaire
la* Sainte Assemblée archiépiscopale de
l’église orthodoxe sertie ». Cette séance
aura lieu le 7 avril.
De Budapest. — Le ministre de l’In-
térieur a interdit aux fonctionnaires se
rendent à l’étranger de faire des décla-
rations aux représentants de la preuve,
ceci « pour éviter la publication, son*
une forme souvent sensationnelle, d’in-
terview» qui ne correspondent pas tou-
jours aux vues du gouvernement, e
P
I. RUE BAYARD,
PARIS-VIII'
\
62 e ANNÉE. — N* 17.842.
*2 SO CENTIMES,
MERCREDI 26 MARS 1
ROIX
lit: FOYER ♦
hebdomadaire Illustré des familles ♦
retiennes. Demandez-le à votre ♦
comité de presse ou à défaut souscrit- ^
vez un abonnement d’un an (25 fr.)*
PnmwinwMQt à LIMOGES
Rédaction : 3, Place de l’Ancienne-Comédie
Administration : 1, Rue de l’Observatoire
France,colonies et protectorat»-116 fr. 68 b. 30 fr.
Etranger (E m tt, Ce»*, Ui»" R Cep)-.. 197 (r. 98 II. Û0 tr.
'MM.tapei Etets*R, Mr% Ses 272 fr. 137 fr. 68 fr.
C. C. P. Maison de la Bonne Presse 27547
LIMOGES.
j
AD VENIAr REGNUM TUUM
, , , ,, «,
Mercredi 26 mars. — Saint Ludger.
jeudi 27 mars. — Saint Jean Da-
marrane.
(jHHiiiiiiiiiimiimiiiiiimmimimiiiiimiiiiiii
La Journée
L, président du Conseil et le mi-
r lettre des Affaires étrangères yougos-
lave, ont signé mardi, à Vienne, 1 a-
dhésion conditionnelle de !a Yougos-
;,tje su pacte tripartite.
L$ Russie assure la Turquie de sa
neutralité dans le cas où celle-ci se-
rait attaquée.
' *
* *
Oh annonce de Nairobi que toute
la Somalie anglaise est maintenant
tous le contrôle britannique.
Le maréchal Graciant a été, sur sa
demande, relevé de ses fonctions et
remplacé par le général Garibaldi.
ItmillillülüllIlltHIIUIHHIIItlIItlIIIMIIIIUIIIMI
JEAN BOROTRA
à Lyon
M. Jean Borotra, commissaire général
i l'Education générale et aux Sports,
est arrivé lundi matin à Lyon, venant de
Paris. Il a fait, à 10 heures, une cause-
rie dam une des salles des Facultés.
Au cours de cette importante réunion,
présidée par le recteur («au et à laquelle
assistaient les doyens des Facultés, les
inspecteurs d'Académie, un grand nom-
br« «‘inspecteurs primaires, les Chefs des
rands établissements d'enseignement pu-
blie <*t privé, der, professeurs, des insti-
tuteurs, este. M. Jean Borotra a exposé
comment il concevait l'organisation du
sport à chacun des degrés de l’enseigne-
ment.
La grande réforme sera la création des
« maîtres d'éducation générale » capa-
bles de se mêler aux jeux des enfants et
uni. dans les lycées, seront, dans le do-
maine de l’éducation, les auxiliaires du
proviseur comme l'économe et le censeur
le sont su point de vue administratif et
intellectuel. Il y aura, en ce qui concerne
renseignement supérieur, un « maître
épuration générale » par Faculté et
on* ou deux après-midi par semaine se-
ront consacrées au sport.
D’autre part, M. Borotra a reçu les
représentants des Associations des pa-
rents dé'èvt-s de la région lyonnaise, puis
H a fait une causerie devant les diri-
geants des Associations sportives et des
Clubs régionaux.
——
L’activité raciste
La Jeunesse agricole chrétienne fémi-
nin est plus à sa première initia(-
>tt heureuse.
Elle préoccupe aujourd'hui de créer
entres familiaux de formation agri-
Qui seront de petites exploitations
? u L’P« familial, domaine réduit, jardin,
■ttirrsrif, fromagerie, basse cour, cla-
P !,r ; etc. Une misaine de jeunes filles
habiteront ces maisons ; elles y feront
• apprentissage de la vie rurale et, l’a-
prrntisvige terminé, elles travailleront
«ans des exploitations agricoles et servi-
même temps d’exemple et de
cuide à la jeunesse féminine de leur
«mirée.
L* J. A. C. F. se préoccupe également
'* locher les monitrices qui dirigeront
ce* rentresformation agricole. Aussi
*’_* !c déjà décidé de créer une école
Permanente de cadres eûmes jeunes filles
apprendront leur métier d’éducatrices.
Fixation du prix
des céréales
D mirn-fére de T Agriculture commué-
sinistre secrétaire d’Etat à l’Agri-
... nr j',J^ n accord avec le ministre sevré-
H litât à l’Economie nationale et
.finances, fait connaître aux agricol-
e^ 1» prix du hlé de la récolte 1941
ben Pn tenant compte de tous les
font* dépenses habituels et des
(ton. Production supplémentaires, nom-
coma nt frais de main-d'œuvre in-
«nt cette année aux cultivateurs.
I* des céréales secondaires de
11*41 seront, d’autre part, fixés
*«•■* compte du prix du blé et en
ténu n '° n d ps prix qui étaient normale-
jPrdiqué» avant la guerre 1914-
t H rî % Prix de ces céréales secondai-
n «(y/j ‘orneront ainsi entre 68 et 75
1UQ du prix du blé.
Révocations
Ê( démission d’office
MM t Z^^^és de leurs fonctions :
fcy;|, maire de Saint-Martin-
4r$ (Lot-et-Garonne) (S’bat, par
r*« r ‘, P °* nnf *f ran C a ** tenus à plusieurs
soin/,*' n ' 0n ! r é hostile à l'aruvre de ré-
m*j r , ' " Homale) ; Oilard. adjoint au
l', f.‘ c forcené (Landes) (Se possède
*ffirn r ' f quotité» requises pour collaborer
radio nn j t rnt d ^oeuvre de redressement
démissionnaire d’office de
M »uri"I conseiller général : M.
'Eu?. du canton de Dreux
i j T) fA man *f f *té de l'hostilité
c de redressement national).
par A. AUFFRAY
Un péril de mort plane sur les Inter-
nats libres et planera demain sur les
colonies de vacances. Ulane, c’est une
façon de dire, car déjà, en maintes
cités populeuses, ils ont passé de la
menace à 1’litât : ces oeuvres ont vécu.
Pour ne citer que deux grandes villes,
que nous connaissons pa rticuHèremeift,
Lyon et Toulon ont vu se fermer, aux
environs de Noël, quelques-unes de ces
maisons, dont la population montait à
plusieurs centaines d'élèves.
La cause, on l’a devinée : les éco-
nomes de ces établissements se sont
lassée de quémander, pour assurer
chauffage et nourriture, et ne recueil-
lir, en échange de leurs lourdes fati-
gues, que des murmures de certains
parent» exigeants, lia ont renoncé à
perdre deux Jours de ta semaine sur
sept à courir derrière le ravitaille-
ment, préférant consacrer ce double
tour de soleil à leur vraie tache d'édu-
cateurs. L'internat est devenu exter-
nat, purement et simplement.
Le beau mal, dites-vous ! N’est-il pas
acquis, en pédagogie, que 1 internat est
plutôt un mai qu'un bien. Voilà rendus
à leur milieu naturel de* milliers d'en-
fants, d adolescents qui n'auraient ja-
mais dû le quitter. Nouveau bienfait
issu du grand désastre 1
Vous en parlez à votre aise, comme
si ces familles existaient toutes ; com-
me si, en certaines circonstances, il ne
vaudrait pas mieux qu’elles n'cxlstâs-
sent lias.
Les enfants de nos Instituts ne sont
pas tous des fils de riches, tant s en
faut ! La clientèle de ces maisons pro-
vient. très souvent t’ - la petite, toute
petite bourgeoisie, du monde des com-
merçants, de* employés ; une partie
vient aussi du peuple, de ce peuple
dont l'esprit de foi co_ ent tous iea
sacrifice*, financiers et autres, pour
voir élever chrétiennement ses fils. Or,
le père et la mère travaillent à lon-
gueur (le Jour. Quelquefois aussi l'un
des deux est déjà parti pour un monde
meilleur, laissant à l’autre d’écrasan-
tes responsabilités. Comment, dans ces
conditions, assurer 1 "éducation chré-
tienne de cvs petits sans l'internat ?
Avec la fermeture de ces maisons, les
enfant» seront dans la rue de cinq à
sept heures du soir. La rue, la pire
des corruptrices ! Allez parler après
cela de revivifier l'âme de la France
en lui préparant une jeunesse magni-
fique ! Un saint, qui s'y entendait en
éducation, affirmait : « Sur 15 enfanta,
11 y a toujours une pomme pourrie, et
elle se charge, si elle n'est pas écar-
tée, de gâter les 14 autres ». Or, dans
la rue, le champ d’action le plus libre
lui sera laissé.
Et où vont aller finir les petits Infor-
tunés qui. eux, à quelque condition so-
ciale qu’ils appartiennent, ont, dès cet
fige tendre, perdu les deux auteurs de
leurs Jours ? Qui les recueillera ? Quels
hasards feront leur éducation ?
De plus, notez bien ceci, à côté des
familles saines, équilibrées, fidèles aux
vieilles traditions il en existe d'au-
tres bien malades, très malades au
point (le vue moral, au sein desquelles
l'enfant, liséré de l'internat, va retrou-
ver les plus fâcheux exemples. Un
reste de pudeur avait poussé ces pa-
rents h éloigner de leur vie coupable
ou désaxée le regard enregistreur de
ces petits êtres : désormais, ce specta-
cle, ils le retrouveront chaque soir en
rentrant au logis. Voilà encore qui ne
nous prépare pas une génération de
bâtisseurs.
Et que dire du malheur qui menace
la formation chrétienne et patriotique
de dizaines de milliers d'adolescents,
par la disparition quasi fatale de nos
colonies de vacances ? Car elles parais-
sent bien condamnées, les malheureu-
ses J
Quel est le petit vicaire ou le direc-
teur de Patro qui va s'embarquer pour
un mois ou vieux avec ses gars sans
ravitaillement à peu près suffisant ?
I>es colonies de vacances, ça se passe
pour un tiers sur les routes : quel ber-
ger mènera son petit troupeau, par
monts et vaux, pendant des kilomè-
tres, s'il n’est assuré de trouver, à un
tournant, nn pré quelque peu nourris-
sant ? La conséquence, on la devine :
pendant deux mois de vacances, des
milliers d'enfants et d'adolescents re-
trouveront leur liberté pleine et l'édu-
cation néfaste de la rue, parce que,
encore une fils, leurs parents travail-
lent. Les autres années, ces parents,
non seulement ne tremblaient pas pour
leurs fils, mais ils savaient que ces
deux mois passés en compagnie de
Monsieur l’abbé seraient parmi les
plus bienfaisants (le leur existence.
Maintenant, c'est bien simple, ils ne
vivront plus : ils seront dans les tran-
ses perpétuelles.
Le problème est grave.
Les répercussions de cet état de
choses peuvent être tragiques pour la
santé morale de cette jeunesse en qui
nous plaçons nos plus fermes espoirs.
Un grand journal parisien a écrit tout
récemment : Il doit y avoir en France
un million et demi de garçons 20 ans. Voilà le champ à défricher.
Suivant Qu'il le sera plus ou moins
rite, plus ou moins complètement. la
France sera plus ou moins vite, plus
ou moins complètement sauvée. » Voilà
une des paroles les plus sensées tom-
bées de la plume d’un journaliste de-
puis la grande épreuve.
La jeunesse, c’est notre avenir.
Mais, nous venons de le voir, elle
court un péril, très grave, par voie de
ricochet, du côté de ce défrichement.
qui nous importe plus que tout. Nous
sommes sûrs qu’à Vichy il y a des
hommes assez avisés pour comprendre
l’urge inca de ce problème, assez Ingé-
nieux pour trouver rapidement un
modem vivent, une formule de ravi-
taillement, aussi peu bureaucratique
que possible, qui sauvera ces grandes
œuvres d'éducation populaire.
Les journées de Vichy
Restrictions et répartition
du ravitaillement’
(De notre envoyé spécial
Marcel Gabilly.)
Vichy le 25 mars.
Le» déclarations qu’a faites M.
Aehard, hier, devant la presse accré-
ditée de Vichy — on en trouvera d’au-
tre part la substance — seront suivies
dans trois jours de l'annonce des nou-
veaux taux do restrictions alimentai-
res. Il n’y a rien là qui soit une grande
surprise : ne sommes-nous pas prépa-
rés depuis plus de 6 mois aux diffi-
cultés qui nous attendit et que les
dirigeants s'emploient à atténuer dans
la mesure du possible ?
Mais une autre question se pose :
chacun aide-t-il do son mieux les ef-
forts des pouvoirs publies pour assu-
rer une équitable répartition des pro-
duits dont nous dispensons f La répres-
sion engagée contre le « marché noir »
répond par la négative à cette interro-
gation. Ce n’est pourtant que ordre
à une stricte discipline que la politi-
que do ravitaillement pourra être effi-
cace.
La solidarité aussi est indispensable;
non seulement sur le plan social, mais
aussi sur le plan administratif. Il sem-
ble qu'ici on est en progrès. En effet,
le blocage et la taxation par départe-
ment, qui ont joué partout cet hiver
— et qui furent pour partie la cause
des difficultés de ravitaillement de la
capitale — tendent à disparaître au
bénéfice d'une politique régionale beau-
coup plus rationnelle. Des résultats
probants ont déjà été obtenus dans
le Sud-Ouest, ou Toulouse, notamment,
est devenu le centre économique d'un
groupe de 11 départements où les taxa-
tions ont été unifiées, ce qui a aussi-
tdt amené une amélioration très nette
des répartitions de denrées alimentai-
res. Peut-être y aura-t-il encore quel-
bues résistances à vaincre avant d’ar-
river à une généralisation de ce sys-
tème. On veut espérer que la chose
sera possible et prochaine.
Complétons les déclarations de M.
Aehard d hier en annonçant la dis-
tribution prochaine de chocolat aux
enfants et aux vieillards. Cn recense-
ment va être opéré cette semaine par
déclaration eues les détaillants. Les
prisonniers ne seront pu* oubliés. Vn
contingent de chocolat *tdisposition par les soins de la Croix-
Rouge, qui procédera à la distribution
entre les familles.
L’ORGANISATION
PROFESSIONNELLE
Le projet d'organisation profession-
nelle, qui, ainsi que nous te disions il
y a £ jours, est à fétu de, concerne
uniquement la grande et la moyenne
industrie, l'artisanat et les ouvriers
Il ne comprend ni le commerce. ni
Yagriculture. Le comité chargé de sa
mise au point, et dont nous espérons
pouvoir donner la composition demain,
a été constitué par le chef de l'Etat
dans un souci d'équilibre entre les dif-
férentes catégorie s d’industriels. Les
personnalités qui ont été appelées par
le Maréchal à ce comité ont été choi-
sies. non seulement en raire de leurs
qualités techniques et professionnel-
les, mais aussi pour leurs idées de ré-
novation sociale.
Ajoutons que le travail du comité
sera mené d’une façon très active ci
que, pourtant, tous les groupements in-
téressés par le nouveau statut du tra-
vail seront, quelle que soit leur impor-
tance, consultés.
LA PARTICIPATION MUSULMANE
AU CONSEIL NATIONAL
Des quatre musulmans qui viennent
d'être nommés au Conseil national et
dont les noms ont été publiés ce ma-
tin au Journal officiel, deux sont des
intellectuels, — un avocat et un phar-
macien, — le troisième descend d’une
vieille famille tunisienne qui « mis
depuis longtemps son activité au ser-
vice et au prestige de la cause fran-
çaise. Le quatrième est un personnage
religieux entouré de l'estime de ses
compatriotes.
L’entrée des indigènes d'Algérie au
Conseil national ne manquera pas
d'avoir wn grand retentissement dans
toute l'Afrique. Il constituera une nou-
velle preuve de Vunitê fondamentale
française depuis les bords de la mer
du Word jusqu’aux confins éloignés de
T Afrique.
LES RUES « MARECHAI^PETAIN „
Fur le désir exprimé par le maré-
chal Pétain, Vamtral Dartan vient
d'adresser aux préfets une e { renia ire
afin que 1rs assemblées municipales
n'attribuent plus le nom du chef de
l'Etat à une place , une rue ou une
avenue au préjudice de noms d'h po-
mmes qui ont pu à des titres divers
illustrer leur petite patrie.
Le Maréchal tient à être consulté
dan* chaque cas p»irtieulier. et tint
qu'aucune décision ne soit prise, par
le* assemblées municipales. Il ne don-
nera en principe son accord que lors-
qu’il s'agira de voies récemment ou-
vertes.
La
Y yougoslave
a adhéré
au pacte
tripartite
Vienne, 25 mars. — La Yougoslavie,
annonce le • D. N. B. », a adhéré, au-
aujourd'hui, au pacte tripartite. La signa-
ture a en lieu, comme pour l’adhésion
de la Hongrie et de la Bulgarie, dans le
cadre solennel du château du Belvédère.
Aux côté* de M. von Ribbentrop, minis-
tre des Affaires étrangères du Reich; de
M. Tsvetkovitch. président du Conseil
de Yougoslavie ; de M. Tsintsar Marko-
kitch, ministre des Affaire. étrangères.
le comte Ciano, ministre des Affaires
étrangères d’Italie; le général Oshima,
ambassadeur du Japon ; M. Cernaki. mi-
nistre de Slovaqnie; le ministre de Ilon-
vie, le ministre de Roumanie et le mi-
nistre de Bugarie représentaient les
Etats adhérant au pacte tripartite. I»e
nombreux représentants de la presse alle-
mande et étrangère ont assisté à la cé-
rémonie solennelle de la signature.
La Yougoslavie est le cinquième pays
qui adhère au pacte tripartite.
Le chancelier Hitler, les dirigeants
yougoslaves, le comte Ciano et le général
Oshima. ambassadeur du Japon à Ber-
lin, étaient arrivés, dans la matinée, à
Vienne, oft ils avaient été actuclüii par
MM. von Ribbentrop et Baldur von Schi-
ranch.
LES CONDITIONS DE L’ADHESION
YOUGOSLAVE
Belgrade, 25 mars. — A l’occasion de
la signature de l’acte d’adhésion de la
Yougoslavie au pacte tripartite. M. von
Ribbentrop et le comte Ciano ont remis
aux deux ministre yougoslaves deux
notes d’us texte identique.
Dans la première, ils déclarent, an
nom de leurs gouvernements, et à l’oc-
casion de la signature du pacte par la
Yougoslavie, qu'il» confirment leur déci.
scion que la souveraineté et l’intégrité ter-
ritoriale de la Yougoslavie seront tou-
jours respectées.
Dans la deuxième note, ils déclarent
que, se référant aux négociations qui ont
abouti à la signature du pacte tripartite
par la Yougoslavie, ils confirment, au
nom de leurs gouvernements, l’accord con-
clu entre les gouvernements des puissan-
ces de l'Axe et le gouvernement du royau-
me de Yougoslavie, en vertu duquel les
gouvernements des puissances de l'Axe
s'engagent, pendant la durée de la guer-
re, à ne pas présenter de demande d'au-
torisation de passage de leurs troupes
par le territoire yougoslave.
fiiiiiiMiiiimiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiMiitiiiiiiiiiiiiiiMiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiitiiiiiiiiiiiittiiumi
Le maréchal
GRAZIANI,
sur sa demande,
est relevé de son
commandement
Rome, 25 mars. — On mande de Rome
à l'Agence télégraphique suisse ;
Un communiqué officiel a été publié
aujourd'hui, à Rome, annonçant que le
maréchal Graziani a été relevé de ses
fonctions, sur sa demande, et remplacé
par le général Garibaldi.
Berlin, 25 mars. — Le D. N. B. publie
cette dépêche de Rome :
Le maréchal Graziani a démissionné
sur sa propre demande comme chef d'état-
major de l’armée ainsi que comme gou-
verneur de Libye et commandant en chef
des forces armées italiennes de l’Afrique
du Nord. Le général Mario Roatta, jus-
qu’ici secrétaire d Etat, â été nommé
chef de état-major de l’armée à sa
place, et le général Italo Garibaldi occu-
pera les deux postes en Libye.
Le président ROOSEVELT
peut dès maintenant
consacrer au financement
de la loi de “ prêt-bail ”
les 7 milliards de dollars
qu’il a demandés
Le Sénat a adopté lundi soir, par 67
voix contre 9, le projet ouvrant un cré-
dit de 7 milliards de dollars pour l'ap-
plication de la loi « prêt bail ».
La Haute-Assemblée s’est prononcée
après un débat qui n'a duré qu'une de-
mineure et sans apporter au projet au-
cube modification Ainsi, le texte envoyé
à la Maison-Blanche est exactement iden-
tique à relui que vota In semaine der-
nière la Chambre des Représentants.
Une importante déclaration
turco - soviétique
On « publié lundi soir à Ankara le
communiqué officiel suivant :
De» informations ayant paru dans la
presse étrangère, d'après lesquelles si la
Turquie était amenée à entrer en guerre
le gouvernement des Soviets mettrait à
profit les difficultés auxquelles elle au-
rait h faire face pour l’attaquer à son
tour, et une question ayant été posée
à oe sujet, des déclaration ont été der-
fièrement échangées entre les gouverne-
ments bure et soviétique.
Dans aa déclaration, le gouvernement
soviétique informe le gouvernement turc
de ce qui suit :
\* De telles informations ne corres-
pondent en aucune façon aux intentions
du gouvernement soviétique ;
Dans le cas oû elle serait effecti-
vement l'objet d'une agression et serait
amenée à entrer en guerre pour défendre
1 intégrité de son territoire, la Turquie
pourrait alors, conformément aux stipu-
lations du pacte de non-agression existant
entre les deux nations, compter sur l'en-
tière compréhension et la neutralité de
ru. r. s. s.
Le gouvernement turc a répondu en
exprimant au ^ gouvernement soviétique
ses plus sincères remerciements pour
cette déclaration et lui a donné l’assu-
rance que de son côté, dans le cas où elle
se trouverait elle-même dans une sem-
blable situation. VU. R. S S. pourrait
compter sur l'entière compréhension et la
neutralité de la Turquie.
«miimiiHiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiimiiiiiimiiiiiimiinmiiiiimimiiiimiiiiiiiiimmimmiimiiiiiiiii
M. MATSUOKA
a conféré pendant plus d’une heure
avec MM. Staline et Molotov
0 est reparti pour Berlin où il séjournera quatre jours
I» après une dépêche de Moscou à
I « Agence Domeï », publiée lundi après
midi à Tokio, M. Matsuoka, après
avoir rendu visite à M. Molotov, aurait
eu des entretiens avec sir Stafford Grippa,
ambassadeur d» Grande-Bretagne, et M.
Lahonne, ambassadeur de France.
• M. Matsuoka, disait la même dépê-
che, a reçu, par ailleurs, les ambassa-
deurs d Allemagne et d’Italie et les mi-
nistres de Hongrie, de Slovaquie, de
Roumanie et de Bulgarie. M. Matsuoka
î* » ap * 9 u ’il espérait rendre visite à
M. Rtslinê. »
M. Stoyadlnovltch
n’est plus en Grèce
Les journaux grecs, après avoir publié
la note de YAgenre Avala parce hier ici
même, relative au voyage de M Sfoya-
dinovitch. Vont fait suivre des précisions
suivantes :
« A propos de cette communication de
ï.igrnre Arala, nous sommes informés,
ainsi qu'on a pu le constater que M.
Stoyadinovitch, voyageant en auto et ac-
compagné de deux Serbes, a été. en
effet, de passage en Grèce le 18 mars II
s'est embarqué directement sur un na-
vire étranger, à Sa ionique, abandonnant
immédiatement le territoire hellénique »
D autre part, on a publié lundi soir,
à Moscou, le communiqué officiel suivant
*ur la visite de M. Matsuoka à M. Mo-
loto :
■ T/C président du Conseil des commis-
saires du peuple de l’Union soviétique
et Commissaire du peuple pour les Affai-
res extérieures, M. Molotov a reçu le mi-
nistre des Affaires étrangères du Japon,
M. Matsuoka, qu’accompagnait l’ambas-
sadeur du Japon à Moscou, le général
Tatokaw. M. Staline assistait à l'entre-
tien, qui a duré pins d’une heure. »
Ajoutons que le ministre des Affaires
étrangères japonais avait reçu, lundi,
outre les personnalités déjà citées dans
la rote de Tokio. M. Kteinhardt, ambas-
sadeur des Etats-Unis.
M. Matsuoka est reparti, nn peu avant
minuit à destination de Berlin, oû II a
VinOntion de séjourner quatre jours.
Le ministre des Affaires étrangères
nippon pense quitter la capitale du Reich
le 50 mars pour Rome, oû il resterait
trois jours.
LE JAPON ET LT. R. R. S.
VONT-ILS CONCLURE
UN ACCORD POLITIQUE?
Moscou, 25 mars. — La présence de
M. Staline à l’entretien qu’ont eu, hier,
M. Molotov et Matsuoka, attire l'atten-
tion générale. On remarque, en premier
lieu, que rien ne faisait prévoir un con-
tact aussi rapide, puisque Von estimait
généralement qu'aucune conversation rus-
so-japonaise n'aurait lieu avant le voyage
de retour de M. Matsuoka. On relève,
d’autre part, que la présence de M. St»,
lie à la conversation des deux ministres
des Affaires étrangères confère à cette
conversation une importance toute par-
ticulière. En effet. M. Staline ne prend
personnellement part à des conversa-
tions diplomatiques que dans des cas
toit à fait exceptionnels et après seule-
ment que des contacts de chancellerie
ont abouti à un accord de principe. aus-
si interprète-t-on généralement cette
conversation comme indiquant que de
grands progrès ont été réalisés dans les
relations des deux pays depuis le 20 jan-
vier dernier, date à laquelle une Commis-
sion permanente maso-japonaise avait
été créée. Et il ne serait pas impossible
qu’un accord économique et peut-être
même politique viennent, à bref délai,
couronner les efforts des deux diploma-
tes.
COMMENTAIRES AMERICAINS
New-York. 25 mars. — La radio amé-
ricaine diffuse une dépêche de Moscou
disant la surprise générale des milieux
diplomatiques de la présence de M. Sta-
line à la conversation Molotov - Mat-
booka. Ces milieux soulignent, dit.elle,
que c’est pratiquement la première fois
depuis de longues années qu’un homme
d’Etat étranger est reçu par M. Staline.
Us attachent à cet événement la plus
grande importance.
Intense activité
de l’aviation allemande
en mer du Nord,
dans l'Atlantique et en Méditerranée
Berlin. 24 mars. — Le àasf-ceeiman-
demont des forces armées allemandes com-
munique :
Des sous-marins opérant dans l'Atlan-
tique nord ont coulé 27 500 tonne» de
navires marchande ennemis, dont trois
pétroliers.
L’aviation a également attaqué la ma-
rine britannique avec succès en mer du
Nord, dans l'Atlantique et en Méditer-
ranée. De» avions de reconnaissance ont
coulé, près des Ile» Féroé, deux petits
navire» marchand», jaugeant au total en-
vison 2 500 tonnes.
Dan* les eaux avoisinant les fies Shet-
land. un cargo armé de 6 000 tonnes a
été attaqué avec sucrée à basse altitude.
En Méditerranée, des avions allemands
ont attaqué, au sud de 1 Ile de Crète,
deux navires marchands britanniques,
jaugeant chacun environ 5000 tonnes,
dont un pétrolier. Après 1 attaque, le
pétrolier a commencé à sombrer L'autre
cargo e’est immobilisé avec de grosses
avaries.
23 mars, deux attaques fructueuses
ont été effectuées par des avions de com-
bat. en piqué, sur le port de La Valette.
Cinq gros cargo» et paquebots ont été
attaqués h coups de h«»mbea de très gros
calibre. En outre, un croiseur léger a
reçu trois coups su but, alors qu’il »e
trouvait dan« le port de La Valette.
Des installations du port, ainsi qu’un
dépôt d'essence, ont été détruits. Des
ehas^urs italiens, qui protégeaient avec
les chasseurs allemands les attaques con-
tre La Valette, ont abattu en combats
aérien» quatre appareils ennemi* da type
Horricane.
En Afrique du Nord, des avion» de
reconnaissance allemands ont attaqué des
concentrations de troupe* ennemies, à la
bombe et à la mitrailleuse
Trois chargements d’approvisionnements
ont été incendiés, alors nil* étaient
déchargés dans une gare. L'incendie qui
• est déclaré pouvait être encore vu. par
les appareils rentrant à leur base, d’une
distance de plus de cent kilomètres.
Des troupes motorisées italienne» et
allemandes ont effectué, conjointement,
des reconnaissances sur la partie orien-
tale du désert de Syrie
En Bulgarie, les mouvements des trou-
pes allemandes continuent suivant les
plans prévu».
Trois appareils de combat ennemie ent
survolé In côte ho11andai«e dans la ent-
rée du 23 mars : deux d'entre eu*, du
type Bristol Rlenheim, ont été abattus
en combat par de# appareils de crusse.
L’ennemi a survolé la nuit dernière le
nord de l'Allemagne et a attaqué la capi-
tale du Reich. Des bombes explosives et
incendiaires ont été lancées d’une grande
altitude sur différents quartiers de Ber-
lin. Elles ont causé en quelques endroits
des feux de combles. Lee dégâts sont
insignifiants. Il n'y a pas eu de dégâts
d ordre militaire. Quelques envole ont été
tués et plusieurs blessés. Ceux-ci se trou-
vaient hors des abris.
I.'ennetni g perdu, outre quatre appa-
reils en Méditerranée, trois autres appa-
reils. Six avions allemands sont man-
quants.
iiimiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiittiiiiiitiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitfiiiittiiii
L’adhésion de la Yougoslavie
au pacte tripartite
et la déclaration turco-soviétique
Les opérations militaires
en Albanie et en Afrique orientale
61 une certaine agitation (les es-
prit* subsiste encore cn Yougoslavie,
il semble cependant que la situation
politique s'est améliorée dans une
grande mesure. I«a crl.op ministérielle
ouverte par la démission des ministre»
de la Justice, des Œuvres sociale* et
(le l’Agriculture est résolue. Cédant
aux instances du prince régent, M.
Constantinovitch, ministre de la Jus-
tice, a consenti à retirer sa démission
et à roder à son poste. I«es deux au-
tre» portefeuilles ont été confiés à de
nouveaux titulaires qui ont prêté ser-
ment éden* la Journée de lundi. A peine
le cabinet étaildl reconstitué que MM.
Tsvetkovitch et Mnrkovltch, président
du Conseil et ministre des Affaires
étrangères, prenaient, dans la soirée,
un train spécial pour se rendre à Vien-
ne. Ce mardi Ils ont signé l'acte
(l’adhésion «le la Yougoslavie au pacte
tripartite, sous le» conditions restric-
tives que nous avons précédemment
indiquées. Au contraire de celle* de la
Roumanie et de la Bulgarie, l'adhésion
yougoslave élude les clauses militai-
res du pacte. Non seulement le gou-
vernement de Belgrade ne contracte
aucun engagement d’aide ou d'assis-
tance proprement militaire, mal* au-
cube armée étrangère, allemande ou
autre, n'est autorisée à séjourner ni
même à passer sur le territoli» yougo-
slave. Seuls pourront le traverser éven-
tuellement les transports sanitaires et
ceux de matériel de guerre, et ce droit
de passage exclut tout contrôle you-
goslave. L’adhésion de Belgrade com-
porte en outre une collaboration éco-
nomique plus étroite, dont le* modali-
té* seront Incessamment fixées, avec le
Reich.
Ainsi se trouve résolue, malgré l’op-
position des tarariens, une grave ques-
tion qu'il importait de ne pas laisser
traîner, comme on dit vulgairement,
davantage, afin d’éviter le danger, écrit
la S’eue Xureher Eeitung, d'un frois-
sement avec le Reich nu cas où l’adhé-
sion de la Yougoslavie nu pacte tripar-
tite ne serait fats signée avant l'arri-
vée à Berlin de M. Matsuoka
Il n’est pas besoin de dire que cet
événement n'est pas précisément de
nature à réjouir le gouvernement bri-
tannique. Anss! n'est-ll pas surprenant
que le ministre (le la Grande-Bretagne
à Belgrade ait remis, lundi, an gouver-
nement yougoslave twv» note dans la-
quelle. après avoir rappelé les relations
d’amitié qui n’mut cessé d'exister entre
la Yougoslavie «t l’Angleterre, il ex-
prime son étonnement du changement
Intervenu dans la politique tradition-
nelle de la Yougoslavie. Plus qu'un
changement, c'est un variable revire
ment, que l’Angleterre, ajoute la note
en question, n'oubliera pas. A m égard
certains milieux politiques prévoient
d’ores et déjà une Imminente rupture
des relations diplomatique* entre Lon-
dres et Belgrade.
Le bruit courait hier de La prœhnine
signature d’une déclaration turco>
rtétlque. Or on apprend aujourd'hui
que cette déclaration est déjà «ignée
depuis quelques Jours et qu’un commu-
niqué a été publié lundi «dr à ce sujet
tant à Moscou qu’à Ankara II n'est
pas sans importance, de l'avis de cer-
tains cercle» politique* bien informés
que cette sorte de notification devance
de quelques heures l’adhésion de la
Yougoslavie an pacte tripartite. com-
me on le verra d’autre part, la Russie
a tenu à signifier par un document
officiel qu'il n’est nullement dans ses
Intention* d'attaquer la Turquie à la
faveur d’une agression dont celle-ci
pourrait être l'objet. Dans le cas où
une telle agression se produirait, le
gouvernement de Moscou assure. au
contraire, celui d’Ankara de la neutre
lit A soviétique. En marge de mette dé-
claration. relevons que, aux termes
mêmes du communiqué d» Berlin, les
mouvements de troupes allemandes en
Bulgarie continuent suivant les plan*
prévus.
En Albanie, les Italiens ont de nou-
veau effectué dan» la Journée de lundi
plusieurs attaques locales, principale-
ment datas le secteur compris entre les
rivière» Athoe et Abu*. Toutes ces et-
taqués, dit le communiqué d’Albée»^,
ont été repoussée» par le» troupes hel-
léniques, qni ont fait un certain henn-
ir de prisonniers.
En Erythrée, le communiqué du Cai-
re annonce que les troupes britanni-
que» et sud-africaines ont succès»Ive-
ment repoussé, lundi, sept contre-atta-
ques Italienne» dans le secteur de Ke-
ren et qu’elle* continuent à gagné
du terrain. Le communiqué Italien an-
nonce simplement que La bataille de
Keren continue.
En Abyssinie, le communiqué de Nai-
robi relate que des éléments avancés
britannique» se sont emparés, après
avoir réduit la forte réehrtanoe de
1 ennemi, de positions stratégiques vi-
tales au col de Marda. à l’ouest de
Djldjiga. Celui de Rome rapporte
d'une part que les Britanniques con-
tinuent leur pression sur les troupe*
Italiennes dans la région de Djldjiga,
d’autre part que les Italiens ont dû
évacuer la volte de Negheli, qui a été
occupée par l’ennemi.
Selon le communiqué de Nairobi,
toute la Somalie anglaise est mainte-
nano sou* le contrôle britannique.
Depuis trôle Jours, l'aviation alle-
mande a sensiblement restreint son
activité sur le front occidental. Pour
quelle* raisons î Dan* quel but ? Tou-
jours est-il que dans la Journée de
lundi le communiqué de Londres
signale qne quelques raids, effectué»
par des formations légères, *nr le sud-
ouest de la Grande-Bretagne et sur
le nord du pays de Galles. Au cours de
la nuit de lundi à mardi, aucune ac-
tivité ennemie, relate le communiqué
anglais, n'a été enregistrée au-dessus
du territoire britannique. Pas un seul
appareil allemand n’a franchi le* cô-
tes de la Grande-Bretagne après la
chute du Jour. C'est la quatrième nuit
consécutive que l’alerte nouet pas don-
née à Londres.
J. IL
l es pertes navales
de la Grande-Bretagne
Berlin, 25 mûrs. — La radio alleman-
de annonce que près de 500.000 tonnes
de navires marchands britannique» ont
été coulés la semaine dernière par les
navires de guerre, le* sous-marin» et
1 aviation du Reich. Ce chiffre représente,
ajointe la radio, la moitié du tonnage que
la Grande-Bretagne construit en un an.
Au cours de cette semaine, une telle
quantité d' vivres et de matières pre-
mières a été perdue qu’elle aurait pu
bourrir l’Angleterre entière pendant
4 jours et demi.
Londres, 25 mars. — On annonce offi-
ciellement que les pertes de la marine
marchande britannique pendant la semai-
ne se terminant le 16 mars sont de 23
navires jaugeant au total 71.773 tonne*.
iiiiiiiiimiimminiiiimiiiiiiiiimiimiimiiimi
f De partout
•••
De Belgrade. — Le patriarche Gahri-
la a convoqué en séance extraordinaire
la* Sainte Assemblée archiépiscopale de
l’église orthodoxe sertie ». Cette séance
aura lieu le 7 avril.
De Budapest. — Le ministre de l’In-
térieur a interdit aux fonctionnaires se
rendent à l’étranger de faire des décla-
rations aux représentants de la preuve,
ceci « pour éviter la publication, son*
une forme souvent sensationnelle, d’in-
terview» qui ne correspondent pas tou-
jours aux vues du gouvernement, e
P
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