Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1880-01-04
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 164718 Nombre total de vues : 164718
Description : 04 janvier 1880 04 janvier 1880
Description : 1880/01/04 (Numéro 4). 1880/01/04 (Numéro 4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2773333
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
•LE WlGAiïh DIMANCHE 4 JAinviER l»88b
Les honneurs de la Bourse du jour appar-
tiennent au 5 0/0 français. 'Resté la veille à
&'lt> CO, en liquidation do décembre, et à à
116 fr. pour fin janvier, il clôture à 116 35.
Les rentes du type 3 0/0 ont. au contraire,
subit une .certaine réaction.
On est persuadé sur notre marché que le
programme du nouveau ministère contien-
dra une déclaration formelle et catégorique à
l'égard de la conversion du 5 (5/0. Cette
grande opération de trésorerie serait encore
une fois indéfiniment ajournée.
Excellente tenue sur les fonds Egyptiens.
L'Obligation Unifiée reste à 280.
luàbligalion Privilégiée finit à 422 50.
L'Obligation Domaniale hypothécaire clôture
à 437 50. •
Les porteurs de mauvais titres de Rentes
étrangères sont
Le Péruvien, qui se négociait, il y a quinze
jours, à 13 50, reste .à 21 50. On parle do
toutes sortes de ,combinaisons plus ou moins
eérieuses.
Le Turc a refranchi le cours d.e 10 fr.
Bons prix pour vendre.
Grande -fermeté sur les .actions du Crédit
'Foncier de France, à 1,130 fr.
Nous apprenons de source certaine que
cette grande institution de crédit va,prochai-
nement effectuer une .nouvelle émission.
I3n arrêté ministériel, signé .par M. Léon
Say., a autorisé récemment le Crédit Foncier
à, émettre des obligations 3 0/0 'avec lots et
.primes, entièrement conformes au type .des
obligations émises le 5 août dernier.
On parle plus que jamais, dans divers
groupes, de la réalisation "du quart du porte-
feuille Egyptien, à des conditions avantageu-
ses pour le Crédit Foncier. Ltadministration
actuelle parviendra sans doute*, dans un délai
assez rapproché, à dégager la société de cette
opération aventureuse et illégale qui a con-
siste à laisser entrer .dans le portefeuille d'une
institution d'Etat ne pouvant effectuer que
des prêts hypothécaires et communaux en
France, pour 166 millions de francs de valeurs
égyptiennes.
'io premier tirage des Obligations foncières
1879 aura lieu demain, 5 courant. On se rap-
pelle «qu'il y aura deux lots do 100,000 fr.
chacun. Do vrais lots ceux-là.
•iRappelons à ains, ,actionnaires qu'ils pour-
ront toucher, à partir du 15 courant, à nos
caisses, contre remise du coupon n0 2 des
actions de la Banque Parisienne, la somme flo
6 25 brut, soit G 05 pour les titres nominatifs
et 5 95 pour les titres au porteur.
ILb même jour, un à-compte .de 3 fr., net
d'impôt, sera payé à nos guichets. sur. les ti-
tres^lc io; Renie, Foncière.
La, Banque Parisienne.
7, rue Chauehat prolongée (ancien Opéra),
Bureau auxiliaire A., il, rue dellsnnes,
et Bureau auxiliaires., 10, rue Turbigo.
Petite Bourse du soir, .10 licures. 5 0/0
116 ;50, 55. "Italien »» »». Turc »» »»,
»». /Egyptienne 278 72 ,1/2. Russe
»» .»,». Banque Ottomane 534 37.. Hon-
grois 87 3/8, 15/1,6.
PETITE G-AZETTE
Une main rougeaude, violacée, envahie par les
engelures ot les crevasses, jedevient brentôt fine
et blanohe par l'emploi de la Glycérine savon-
neuse. L-T. Piver, 10, Bd Strasbourg. FI. 3 fr.
Chapeaux Léon, toques de loutro.
YMements d'occasion et laissorpour compte scie
tailleurs. Albaml, 20, Passage de l'Opéra.
Pas un bal sans Péché rêvé et Neige et \'olcan,v.
Faits Paris Avis utiles
1'ar décrat, M. Ambaud, administrateur dos
douanes, est nommé directeur général de la môme
administration, en remplacement do M. Amé, ad-
mis, sur sa demande, à faire valoir ses droits ù la
rotraite.
M: Pallain, directeur du. cabinet, (lu persan-
nel et de l'inspection générale au ministèro des
finances, dont l'emploi est supprimé, est nommé
directeur du contentieux et do l'inspection gén6-
rale des finances.
M. Loclcr, ancien représentant du peuple,
chef de division, chargé do la direction du cou-
tentieux, est nommé directeur général de l'enre-
gistrement, des domaines et du timbre, en rem-
placement de M. Leyavassenr, admis à faire valoir
ses droits à la retraite.
M. Boutin, chef de bureau au ministère des
finances, est nommé chef du cabinet du ministre.
'̃# On a pu voir, à la fête de 1'liipliodrome, la
jolie petite ferme où deux charmantes actrices,
^Mmes Monget et Henriot, ,cn costume de laitières,
débitaient, avec un entrain et une grâce parfaite,
.un excellent lait dans des vases en cristal d'un
aspect des plus' séduisants.
Depuis lors, plusieurs personnes nous ont écrit
pour nous demander où il faut s'adresser pour se
procurer do cet excellent lait. Nous leur répon-
dons que nous devions le lait qui o. été vendu à
la Verbcna de la fête de la Presse, à la générosité
de M. Nicolas, propriétaire-agriculteur au Domaine
d'Arcy-en-Brio (Seino-et-Marnc), ot que c'est là
qu'il faut s'adresser pour en recevoir tous les
jours dans ces jolis petits vases en cristal. Oji peut
aussi écrire au dépôt central, 22, rue de Baradis-
Poissonnière.
DÉCÈS
Nous apprenons le décès de M. Napoléon-
Adolphe Sedilton, auteur, inventeur, administra^
tour et membre de plusieurs sociétés, à tous
ses amis et connaissances qui n'auraient pas reçu
de lettre de faire-part.
l'épouvante et de la. douleur de la jeune
fille lorsqu'il avait manifesté l'intention j
de s'adresser a Lionel et de lui deman-
der la main de sa cousine.
1- Je n'oserai jamais désobéir à Mary.,
se dit-il.
Et les paroles prêtes à s'échapper de
es lèvres rentrèrent dans sa gorge aride,
La voiture s'arrêta devant le café
Riche.
heures et demie venaient de
sonner et les salles du restaurantétaient
presque pleines.
Lambert Massol déjeunait solitaire-
ment.
Vous nous servirez là. com-
manda Lionel à l'un des garçons, en dé-
siciant une table voisine de celle du
.yau'îey illiste.
XXXIV Y
Après un échange de poignées de main
Lionel Warton et LambertMassol se mi-
Tônlh causer de choses indifférentes, tan-
dis que Léopold, selon l'inévitable coutu-
me des amoureux ûù vingt ans, rêvait
'à son idole.
Parmi les clients du café Riche se
̃trouvaient bon nombre de boursiers.
Quatre ou cinq de ces messieurs occu-
,paient une table placée presque en face
̃de nos trois personnages et parlaient
d'afiaires d'argent, de primes, de reports,
etc., etc.
Un gros garçon d'une trentaine d'an-
nées, très blond de cheveux, très blanc
,de peau, ayec des yeux d'un bleu de
.faïence et de longs favoris en nageoires,
fit une entrée bruyante et vint les re-
ioindre.
Ce nouveau venu, fort élégant mais
l'une élégance prétentieuse, le monocle
enchâssé dans l'arcade sourcilière, le
chapeau sur l'oreille, était à première
,^vue superlativement désagréable.
Il parlait beaucoup et très haut, au
buDins autant pour la galerie que pour'
jeeux auxquels il s'adressait, et semblait
/désireux par-dessus tout d'attirer l'at-
tention sur sa personne.
Lionel Warton et le vaudevilliste,
absorbés dans leur causerie, ne s'occu-
paient pas de lui et ne songeaient point
à l'écouter.
• Je vous dorme ma parole d?Iionnejir,
Principaux enterrements du 4 janvier
Mme vouve Dclaforge, rue Bérangex.
MM. Bailleux, rue Turenno Morisson, rue Ri-
voli Bigot, rue de la ferme; Bergognon, riié du
Faubourg-Saint-Honoré j Mignon, rue des Bati-
gnolles; Leblais, rue des Innocents.
PETITE G0B&E5P0NDANGE
AIE pitié de ceux qui souffrent d'une manière à in.
quiéter il le faut, c'est urgent. Duc Armand.
Merci, bien heureux .et bien chagrin. 'ThvDieppe.
flYR. ï-sent. jet. puis. jes sfluh. p' 1S80 se réall
|j Conipt. s. jb. jecompte.s. v. Lut. ser.vive.A.E.G.
2R E« S E I«.NE M E NTS
|iHEî,i.INS DE FER DE L'OUEST. -A partir de
%j demain lundi, los trains express n° 29, partant
do Paris-Saint-Lazare pour lo Havre, aune heure
du soir, .et .w 20,. partant du Havre pour -Paris-
Saint-Lazare, à midi !dis, seront rétablis et circu-
leront conformément aux indications de l'affiche
du-service au 15 actobre .1879.
BHôpitaux de Paris. Par suite ds. la .retraite de
II SI. Bourdon et de la mort de M. Molland, les mu-
tations suivantes ont lieu dus le service médical
des hôpitaux.
M. Eaynaud passe à la Guarité M. Descroizilles,
aux EnfantsrMalades M. Bouchard, à Lariboi-
siôre M. Fernet, à Lariboisière; M. d'Heilly, à
Saint-Antoine; M. Hallopeau, à Tenon; M. "De-
boye, à Bicètre.
fAmcdéo Godard, directeur de la Société phi-
̃ lharmoBique, professeur et compositeur de-nra-
sique, vient d'ètro nommé officier .d'Académie.
| es commerçants, industriels et les membres de
BJ la Société la Pomponnette, organisent un prarid
bal au profit des ,pauvres dans,les salons de l'Hôtel
de "Ville de Riieil, le samedi 17janvior. Prix d'en-
trée pour un cavalier et une dame, 10 -francs.
est le n° 134, appartenant à JVtmo de qui a
clientèle par la M"" E Devaax 18, r. dos Pyramides
l A SÈVE MAMMAIRE du Dr Gléhon assure au
h buste la porfoction des .contours. Dépôt PARFU-
MERIE EXOTIQUE, 35, r. du -Quatro-Septembre.
LAMPE à double courant d'air perfectionne, 24,ruo
du 4-Soptembre. M. C. Petithommo.prévient sa
nombreuse clientèle qu'il vient de créer un atelier
do fabrication et do réparation afin d'éviter toutes
les réclamations occasionnées par los retards ap-
portés dans les livraisc-ns de la fabrique, et qu'à
partir de ce jour toutes les .transformations seront
faites en 1.0 jours. Nola Toutes nos. lampes sont
garanties. Grand choix de lampes depuis 7 francs.
POGME BE LA BEAUTÉ, le seul dont l'ortho-
doxio consacre IMnl'aiHibilité. Son culte est la
GEORGINE GIIA'MPBARON; son temple, 30, rue
de Provence, à l'entresol. Le prodige qui vous rend
jenne et belle s'opère en quelques séances: i
4 L'OCCASION du Jour de l'An, Mlles VIDAL
A smurs, '10!i, ruo IlichGlieii, mettent on vente
leurs 'modèles, fin de saison, à des prix extraor-
dinairoment bon marclié.
vAvis à qui désire, profiter de co rabais qui du-
rera jusqu'au 15 janvier.
9 a PATE T't-ULOMANE a raison dos LNRLLU-
La PATE Ï*HILOMANE a raison dos ENGELU-
HESot des CREVASSES qui souillent la' main
et causent de craolles douleurs. Par elle, la peau
expurgée do ces'vilains parasites, redevient ferme,
lisse ot:satinûe. Dép. Par]'. Ninon, 31 ,r.4-Soptombre.
!||OU'R régénérer la poitrine amaigrie, employer
Il quand il fait froid le LAIT MAMILLA en lotions
tiècles. Pariumerio Ninon, 31, r.-du 4-Septembre.
| pÛlœÂïïcTrF^SCIN^rRTCE dos YEUX par la
!a Sèvo Sourcilioro. Dép. Parf. Ninon, 31, r. du 4-7'"°.
IVéritable EAUBE NINON, 31, r. du 4-Septombro.
| OOO CI6AÏIETTES caporal supr 20 fr. oxpéd. à I
I l'étranger p' 15 fr. Jacques Zébaumo, exporta?
:tcur des produits de la régie fr. 43, Victoire,
»P|ICHMOND GEM, Cigar1" et tabacs américains au
!IlG'l-Hôtel. J. Zébaume, cons'% 43, Victoire, Paris,
llbESBAUROLLES, b" St,Miohel,95, de 1 h. 4 i h. 1/2.
|P 20 fr. Après la séance, droit à l'intorprût. grat.
id'une' lettre ou d'un écrit révélant lo caractère.
Desbarrolies publie les RÉVÉLATIONS COM-
:PLETES,. fort in-8", 1048 pag-es d'impression, 020
gravures explicatives, prix 25 fr. Suite des Mys-
tères do la Main (14° édition). Chez l'auteur..
ISïALADÎÊS, stcrnité,parM-Dolestrii8, mait. sago-
,mfiALADIES;-stÓrilité,pa¡'l\lU' Delcsti'¡)e, niait. sage-
1?1 femme, 17, r. Molière, Paris. Do 1 à 4 h. Br. 1 f. 25.
ÂN.TI-BOLBOS contre les points noirs du nez.
P.irf .E.votiffiio(E. Sonnt). 35, r. du 4-Soptombro.
PASSÉ, PKÉSENT,AVENIR,par la chir'omanoio et
la graphologie. Mra0 Indagine, 5, bd Omano, Paris.
A VEC la Sève Capillôïne, on a vite do la Barbe, des
il GhevouxetSourcUs.F1.6etl0f..Muliep,30,Fc Mont-
martre. Diplôme et Prime décernés à l'inventeur*
falndies de la VOIX, trait, par nouv. méthode
d'EMISSION combinée à la médication des
FHEMJS ROUCH, rua Cadet, 5, de midi à 2 h.,
de 0 7 7 h., et par correspondance. w
11°° A. MOREAU, soute élève et sr de M"0 Lenor.
1"! mand, cartomancienne, fait l'étude do la main.
5, rue do Tournon et par corresp. 31 ans de succès.
.•VENTES ET L'OCATTONS
S LOUER de suite, pour cause de départ, très bel
Si APPARTEMENT, quatre chambres à coucher.
S'y adresser, rue Neuve-Saint-Augustin, n" 22.
Appartoments 11,000 et 13,000f,r.Marignan, 15, 15bU.
Sue CONSTANTINOPLËi7,à louerxnoublôs.oham-.
Il bres et salons fraîchement décorés. Prix modérés.
"bÊUNE HOMME cherche chambre ou pension pas
S loin do l'Opéra. Ecrire F. R. 1.2, Figaro.
SPORT
PANEGE Tï. XUSTIN, 23, rue Chaptal, LEÇONS
M d'EQUITATION, chevaux de promonaclo", très
belle éenrio pour chevaux de pension.
oîthes et demandes d'smp.loi3
ffTN 'PRÊTRE prëcopteur dom. un préceptorat dans
U une famillpj, Exc. réi'ér. A. C, ba Ilaussmann, 05.
fàHe allemando, diplômée, 26 ans, français, anglais,
15 musique, expérience et excellentes références,
désire place d'institutrice on damo de compagnie.
Ecrire Nolte, 14, quai de la Itùpéo, Paris.
messieurs- disait-il avec un fortaccent I
tudesque que ces bruits de guerre avec Ic
lesquels on a révolutionné la Bourse
étaient une pure et simple manœu- I-
vre, une véritable attrape-nigauds, et
iseront officiellement démentis aujour-
id'hui. Je m'en doutais, moi, très ma-
lin, et j'ai pris mes mesures en consé-
quence. Tant pis pour les maisons
qui se sont laisse pincer pour de
fortes sommes, et il y en a!
Ces maisons sont-elles connues ?
demanda l'un des auditeurs du gros gar-
içon aux yeux de faïence.
Oui, du moins trois ou quatre.
La plus éprouvée est celle de
Et il nomma un agent de change.
Tiens -fit un des jeunes gens
alors Georges Dereyne est compromis
dans cette débâcle puisqu'il est l'associé
de la maison. 1
En entendant prononcer le nom de
Georges, Lionel, Massol et Léopold de-
vinrent attentifs.
Parbleu répliqua le gros gar-
çon je le crois bien qu'il est compro-
mis
S'agït-il d'une perte très considé-
rable ?
–Sept ou "huit cent mille francs, au
moins.
Dans ce cas, Georges Dereyne est
coule.
Bah reprit le narrateur c'est
fait depuis longtemps. un peu plus,
un peu moins, qu'importe? puisqu'il ne
marchait plus que sur son crédit, et en-
core cahin-caha.
Léopold fit un geste d'impatience.
Lioael lui mit la main sur le bras, en
murmurant près de son oreille
Silence
Le gros garçon poursuivit
Mais qu'est-ce que vous voulez que
ca lui fasse ? il s'en fiche pas mal
fe gaillard va remonter sur sa bête et se
trouver dans quelques jours plus riche
que jamais. &•
Comment cela
~Parsonma*aagô.
–•Dereyne se marie! F j
Vous tie le saviez pas ? C'est pour*
tant ie bruitde la Bourse.
Et qui épouse-t-il ?
Une des demoiselles de Saint-Ouen.
IjN JEUNE HOMME, suisse, sortant d'une maison
gj de commission, articles de Paris, ayant 5 années
de voyage -dans cette partie,. dés.uno place sérieuse
à l'étranger, sans préférence do pays ni d'emploi.
S'adresser Morard, 8G, rue La Coridamine, Paris.
HOMME OU MONDE, très distingué, parlant plu-
jfl sieurs langues, demande position. secrétaire
particulier.– Ecrire G. D. 25,.au Figaro.
MeilleursDOM'ESTlQUBS, 4, f .Nvo-Potits-Champs".
N dem. ménage s1 enf. (mari, concierge; femme,
cuisiniéré, av. excell. réfmr,cr.uu'Fiôaro,A:r.J.
DIVERS
MARIAGES, la plus ancienne maison âo )France.
JH André, 42, rue du Bac. (Discrétion absolue.)
1 Orpb.,22 a., 1,000,000! l Dlle, 19 a. 1,700,000'.
1 -28 a.,i,200,000f. 1 Veuve, 29 a.,l,80n.'000t.
1 Plie, 26 a., ,l,000,QOOf. 1 ao a., 900,000;.
HIEÇONS d' les familles sftançaisos et étrangères ̃
SJ français, anglais, niusiquefcorrespondance. par-
ticulière, etc. Les meilleures référeuces.Mme de S.,
institutrice diplômée, 63, r.Condorcct, 4àGlieuros.
OURS D'ANGLAIS par BE"U3rÏÏAMES AN-
Sjj GLAISES sachant .par-fait amt »e fr-aneais.
S'adresser E. B., 13, rue Delftbeiïie.
iTlDMPTA-BIHïHÏ, travaux et cours. -.jfoj^er, -expert
tj comptaMe,r.des'HaUes:19.M;!]son fcacaa.n )S50.
eN AMÉRICAIN désire pension, chambre erî nour
ritur.o.dans une famille française de ;banno ,so-
oiétc. Ecrire au Figaro, V T. II..
§N désire emprunter pour deux ans 4,000 t., sous
bonnes garanties. Ecrire au Figaro, J. L. D.
RETS D'ARGENT. Paris..CÎônchet,.55,:r.ue Mont-
S martre, 1 à '5 5 heures.
ALIMENTATION
Se A^URS^O, «r.MiroTnénil, CTONNET.patissieE, en
voie en étuves chaudes. Déj à2f.; dincre ait 50.
LIQUEUR DEB JACOBINS, 40, me Halévy.~
PRODUITS I-IÏG-IiîNIQUES DES .ALG-UES-MA-
Irr iRINES, 11, .boulevard .des Italiens. Médailles
d'or cl d'argent 'Paris 1879. La maison des Algues-
Marinesoffre au public le Bain d'Algues, le Savon
,aux Algues, etc., etc.
Le BAIN D'ALGUES se prend comme le bain
ordinaire, où le sac de son est remplacé par un
sac d'aigues triturées. L'eau du -bain dissout l'al-
gue, s'emparo de son mucilage, analogue à la
glycérine, et livre à l'air et aux poumons 'do l'oxy-
gène libéré. L'effet de cottr, baliiéalion est coiu-
plétû par,des frictions faites avec le sac mémo à
ua fin du bain.
Dans le SAVON, l'ulyue atténue 'par son onc-
tuosité l'effet caustique des lossivos le soude, et
;y introduit avec -ses sels bienfaisants, ses pro-
ipriélos 'onctueuses et adoucissantes.
LIQUEURS Vve AMPHOUX (Martinique)
A. BENZIN, Bordeaux
Seul concessionnaire pour toute l'Europe.
C00R1II8 DES TOSÂTRES
Ce soir, au Vaudeville, reprise 'des Lionnes
'pauvres.
M. do Biéville, critique dramatique du ,Sie~
'de, vient do mourir à l'âge de 66 ans. Il a été
jenterré hier sans que ses collègues des So-
ciétés des auteurs dramatiques et des Gens
de lettres eusscnt été prévenus par la lettre
de faire part habituelle. Une note, parue le
matin dans le Siècle, donnait l'heure clos ob-
sèques avec cette simple mention « On se
réunira, à la maison mortuaire, ruo Guy Pa-
ttin, 7.D D'église, pas un mot: 'On a cru à
iun enterrement civil, et l'on a eu tort. Ed-
mond do Diévillo était protestant. Il a été en-
tterré selon le rite'de sa religion.
Comme feuilletoniste'dramatique, le défunt,
ien dépit do l'impartialité que le Siècle prétend
llui avoir vu pratiquer toute sa vie, n'était pas
Ia> bienveillance même. L'esprit do parti se
révélait durement sous la plume dû critique,
lorsqu'il s'agissait d'une œuvre signée d'un
nom réactionnaire 'ou renfermant des idées
contraires aux théories de son journal. Mais
:qui peut se vanter de no pas refléter le mi-
ilieu où l'a placé loJiasard do la destinée J
Auteur dramatique, Desnoycrs do Biovillo
.eut la chance d'avoir Bayard pour collabora-
itour dsns le Fils de famille, et Brossant pour
interprète. Ce chef-d'œuvre restera'longtemps
au répertoire du Gymnase. c
Les Enfants de troupe iuront un .triomphe
pour Bouffe, au Gymnase, et la Gcirdeuse ti-c
dindons fut merveilleusement civéo par Bé~
jazet, aux Variétés.
Fràtc du poète Fernand Dr'STioycrs, il a écri-t,
soit seul, soit en cçJJphfrafinix.'iwvpo Nnrcissc
Fournier, Théauîon,"iiè ^L. ''̃ Du-
port, Vançlerburclc, Biiyard et Scribe, une cin-
quantaine de pièces qui ont été représentées
au Gymnase, au Vaudeville, aux Variétés, au
Palais-Royal, à la Gaîté, aux Folies-Dramati-
ques, à l'Opéra-Comique et au Théâtre-Fran-
çais. Citons l'Homceapathie (saipremièro pièce,
en 1336), Sans nom, les Couleurs de Margue-
rite, Horace et Caroline, Mérovëe, le Héros du
marquis -de qinnze sous, Phœbus, le Flagrant
délit, Eric le Fantôme, Rose d'amour, l'Huis-
sier amoureux, les Dévorants, la Contrebasse.,
le Phare de Bréliat, la Préparation au bacca-
lauréat, la Bégueule, le Saute-ruisseau, la Vie
de garçon, les Nuits blanches, Gardée à vue,
les Deux aigles, Si Dieu le veut, les Enfants
de la balle, Sur la terre et sur l'omis, le Des-' '1
sous des caries, Ce que deviennent les rosés, les
Fanfarons du vice et les Deux rats.
Voila plus de vingt ans que M. de Biéville
tenait lo feuilleton dramatique au Siècle. Il
avait succédé à Matharel de Fiennes.
L'Opéra reprendra demain Don Juan. 5L
Maurel et Mlle Heilbrou continueront leurs
débuts dans l'œuvre do Mozart, qui sera éga- ,,1
lement jouée mercredi et vendredi.
Samedi, bal masqué.
Dimanche, par extraordinaire, les Hugue-
nots.
-Je dis demoiselles, parce que je suis un
homme très chic et que je gaze, en par-
lant des femmes! Les Filles de Bronze
(- c'est leur sobriquet-) ont pas mal de
millions, la chose est positive, mais quel
argent drôlement gagné Ces aventu-
rières étant jolies les riches planteurs
se montraient généreux, et les petits
ruisseaux font les grandes rivières
(je gaze toujours et plus que jamais
Georges Dereyne, remis à flot par une
dot dont n'a Tien'de mystérieux,
ne peut plus se noyer désormais
Quelle que soit la débâcle, il est sûr de
nager entre deux eaux! Vous compre-
nez ça l `
Et le gros garçon accentua son mot de
la fin par un éclat de rire guttural.
Léopol furieux se leva brusquement et
.voulut s'élancer.
Lionel le saisit par le bras et le con-
traignit a se rasseoir.
Ceci me regarde lui dit-il avec
autorité.
Puis, quittant sa place d'un air très
calme, il se dirigea vers la table où péro-
rait l'homme à l'accent tudesque. 1
.Il lui toucha l'épaule.
Le narrateur malencontreux se re-
tourna surpris.
Léopold et Massol attendaient, pâles
tous les deux, tremblants d'émotion, et
prêts a intervenir s'il le fallait.
Hein! qu'est-ce que c'est? pourquoi
m*e touchez-vous ? demanda le gros,
garçon d'un ton rogue.
Monsieur fit Lionel toujours im-
passible et maître de lui vous venez de
parler en des termes inqualifiables des
châtelaines de Saînt-Ouen, que vous
nommez les Filles de Bronze.
Oui, après ? ̃ y
Auriez-vous, par hasard, l'honneur
de les connaître ?
Le gros garçon se leva, et toisant Lio-
nel de la tète aux pieds s'écria
J'ai dit ce qu'il m'ap_lu de dire.».
A. quel propos vous en mêlez-vous, et de
quel droit vous permettez-vous de mïn-
terroger?.
Je suis le cousin de mesdemoiselles
Warton que vous insultez, monsieur
repiqua Lionel dont l'apparente froideur
ne se démentait point. J'ai donc le
droit et le devoir de vous -dire 'et devons
Lo Palais-Royal yient de, remettre sur son
affiche, à côté de Monsieur de .BarMzon, la
jolie pièce de M. Gondinet, le H&mard.
Avec l'Affaire de la rue de Lourcine, vpilà
un spectacle des plus .diycrJtjs.sa&ig,
M. Carré, comique grime au Gymnase, à
Marseille, est mort Mer en icette ville. fi'étaLt
un artiste très goûté des Marseillais, chez
lesquels il jouait la comédie depuis 1843,.
En 1860, il s'était cassé la jambe pur le théâ-
tre même, en jouant je ne sais plus quelle
pièce, mais Ja légère- claudication qui résulta
pour lui de cet accident n'ôta rien à, sa sou-
plesse!
Louis Petit, .dit Carré, était le frère de Mme
Blandin, femme du futur directauridesFolies-
Dxamatiques.
Jules "Prével.
la Soirée TMâtMe
Le Théâtre de la rue .Saint»- Arnaud
Le cercle de la rue Saint-Arnaud (rue 'Vol-î
ney pour les électeurs de M. :Engélhard) est, t,
sans contredit, lo cercle le plus en vogue du
moment. -L'intéressante et remarquable expo-
sition de M. V-ereschagin y attire actuelle-
ment le tout Paris artistique et mondain, et
une exposition d'un tout autre genre va. appe-
ler sur le club à la mode, 'l'attention de tous
ceux qui s'intéressent sérieusement à -l'art
dramatique.
Il s'agit d'une exposition •d'œuvres théâ-
trales, ,nouvelles et ianciennes, comédies en
prose et en vers, vaudevilles, farces, opéras-
comiques et opérettes, le tout joué .par la
troupe du Cercle.
Car depuis un mois, la Crémerie a sa troupe,
sa troupe k elle, troupe nombreuse, très com-
plète et qui va, bien certainement, devenir la
fournisseuse ordinaire de nos .grands et de nos:
petits théâtres.
Voilà un de ces menus événements parisiens:
qu'un chroniqueur consciencieux n'a pas le
droit de passer sous silence.
Jusqu'à présent, les représentations du Cercle
littéraire .et artistique, comme celles de tous
les autres Cercles, se donnaient deux ou trois
fois par an, avecdes artistes en renom, recrutés
à droite et à gauche, dans nos différents
théâtres. Cela obligeait à de nombreuses dé-
marches, .prqsque toujours ennuyeuses; il fal-
lait compter avec les refus des uns, avec les
exigences des autres. On recevait parfois des
réponses extraordinaires dans le genre de
celle-ci
Mon amant, qui fait partie des Mirlitons,
ne veut pas que j'aille jouer à la Crémerie
Et beaucoup d'autres de la .même force.
Puis, quand on était parvenu, tant bien que
mal à réunir ces artistes, on se trouvait en
présence de nouvelles difficultés
M. Un Teljiè peut jouci- que de bonne heure,
parce que le service de son théâtre le retient à
partir de neuf heures et demie;
Mlle Une Telle ne peut jouer que tard,
parce qu'elle doit être a son théâtre jusqu'à
minuit.
Enfin, on arrivait vaincre tous les obsta-
cles la représentation avait lieu et c'était
pour entendre les grincheux du Cercle- ceux
pour lesquels le livre de réclamations n'a pas
de mystères s'écrier
On donne un cachet de vingt-cinq louis
à Mme X. C'est bien la peine! Une femme
qu'on peut aller voir 36o fois par an à son
théâtre 1
Le Cercle de l'ex-rue Saint-Arnaud est ad-
ministré par de nombreuses commissions
nommées par le suffrage universel. Cette an-
née, la commission littéraire est présidée par
M. Paul Ferrier. C'est à lui que revenaient 1t
l'honneur et la corvée d'organiser les repré-
sentations dramatiques de la saison. En cher-
chant les moyens d'éviter les petits ennuis dont
je viens de signaler quelques-uns, M. Ferrier
eut une idée excellente. Il la communiqua à
l'un de ses collègues de la Commission et tous
les deux se n-u^it ^n tète d'installer un vrai
th;:iuv, avec une vraie troupe, qui don-
nerait des représentations tous les 'quinze
̃jour. et ̃̃ Jc-n'.cr. devant les membres du
Cc-i-1.- !c r.f'.T: ancien et moderne, suas
coiu1 ..ci les pic-ces iii.lites. Ce n'était pas 'inu
petite afiaire. II s'agisiiîiide prejenter des ar--
tistes inconnus à un public e;u.r?"meai "nt diffi-
cile, un peu blase, qui ne revient q11- trop
souvent des grandes premières en disant du
bout des lèvres
« C'est crevant » »
Mais Paul Ferrier et son collègue se dirent
qu'il y avait, dans presque tous les théâtres,
des artistes de talent dont l'heure n'avait pas
encore sonné, végétant ignorés de tous, même
de leurs directeurs, ne trouvant que rarement
l'occasion de se produire ou ne se produisant
que dans de mauvais rôles peu payés naturel-
lement, ne demandant qu'a travailler, qu'à'
jouer, qu'use faire voir. C'était parmi ceux-là,
qu'il fallait chercher d'abord puis il y avait
le Conservatoire puis l'imprévu. En peu de
temps, la troupe* fut composée. Grâce à la
grande activité de M. Ferrier, assisté de quel-
ques-uns de ses collègues'et, notamment, pour
la partie musicale, de M. Mansour, un musi-
cien distingué, le premier spectacle a pu se
donner il y a quinze jours et je viens d assis-
ter, ce soir, au second-
Il est inutile de parler du grand -succès que t
les deux représentations ont obtenu rue Saint-
Arnaud. Le sort de ces deux soirées toutes in-
times ne saurait, en aucune façon, intéresser
mes lecteurs. Mais ce qui les intéressera, ce
prouver que vous êtes un lâche, un. ca-
lomniateur et un drôle Je vous le dis
et je vous le prouve! 1
En même temps, de sa petite main 'dé-
gantée le pseudo-nabab souffletait les
deux larges joues du rustre
Der tëufel!/ hurla ce dernier en
devenant cramoisi de fureur.
Et il se rassembla pour bondir, le
poing levé, sur son frêle agresseur.
Mais déjà Léopold Dereyne et Lambert
Massol l'avaient saisi par les deux bras, :1
et malgré ses efforts le contraignirent à
l'immobilité tandis que ses amis lui ré-
pétaient:
Une lutte à coups de poing !v un
combat de crochéteurs fi cloac!
Il me faut son sangi cria-t-il
et je l'aurai
Monsieur dit impérieusement
Lionel vous allez rétractervos calom-
nies abjectes devant tous ceux qui les
ont entendues.
Je ne rétracterai rien! interrom-
pit le drôle..
Alors, nous nous battrons.
C'est ce que je veux. et je vous
tuerai
Peut-être. répliqua Lionel avec
un étrange sourire. Voici ma caiàe,
ajouta-t-il.
Et voici la mienne.
Lionel jeta les yeux sur la carte deson
adversaire et lut Jacob Schuler et, en-
tre parenthèse De Berlin.
-r- J'aurais dû m'en douter. mur-
rmira-t-il la courtoisie allemande
Puis, tout haut
Messieurs LéopoldDereyne et Lam-
bert Massot que voici, me feront l'hon-
neur d'être mes témoins.
Le juif prussien répondit en désignant
ses compagnons
Deux^de ces messieurs seront les
miens.
Alors ces messieurs peuvent s'a-
boucher sur le champ. –reprit Lionel.
L'aftaire sera réglée sans retard.
Un cabinet fut mis à la disposition des
quatre témoins dont l'entretien dura tout
ai; plus dix minutes.
A'a i°ut de ce temps Lambert Massol
vint retrauVOf Lionel qui prenait son
café en lisant un :jouT2al et ne sembln-it
.pas le moins du monde prevLccuP^*
qui intéressera tous ceux qui .aiment le tl|éâ-
tre, ce sont les résultats de ces représentations
.qu'il est facile de prévoir dès aujourd'hui.
Le Cercle artistique et littéraire vient d'a-
voir la b«nae fortu#e; de' doter Paris d'.ujie 'vé-
ritable et excellente école de comédiens et de
comédiennes, de chanteurs »et de chanteuses,
pépinière d'artistes où tous les directeurs de
:nos grandes et de nos petites scènes voudront
•venir s'approvisionner. M. Paul Ferrier et ses
•.collègues ont enlevé ,au Palais-Royal MM.
Bourgeotte et Bauier, deux jeunes comiques
iqu'an commençait déjà à apprécier rue Mon-
itansier et qui Vendront, aux représentations
idu Cercle de grarlds services. Ils ont pris au
IChâtelet, où elle jouait.dans les féeries, Mlle
'Thorcy, une très gentille personne, qui fera
lune excellente soubrette. x
Enfin, c'est à l'Eldorado qu'ils .ont trouvé
Wétoile de leur troupe chantante Mlle Marthe
:Lys, dont le succèsidans Pomme d'Api et dans
.Avant la noce a été énorme et qui occupera,
jje vous "le promets., dès que .son engagement
iau Cercle sera expiré, une bonne place sur
iune de nos scènes de genre. Mlle arna qui
était aux Variétés, Mlle Fernandez qui vient
du Palais-Royal £t Mlle Ribes qui est encore
à la Renaissance, complètent les emprunts faits
aux théâtres. J'allais oublier Mlle Morel, une
chanteuse idouée d'une voix charmante et qui
appartenait au Nouveau-Lyrique, où d'ailleurs
elle n'a jamais chanté.
^J'arrive aux inconnus Mlle Jeanne Berty, J
premier- rôle qui mériterait d'etre engagée
tout de suite sur une scène importante Mlle
Loys Arael, une coquette agréable Mlle Man-
vél, adorablement jolie, élève deMonrose etds
Sarah Bernhadt, dont elle a la voix et un peu
l'allure pleine de charmes1; M. Jourdan, l'élève
favori de &élaunay, un noip que je vous prie
dç retenir, car vous l'entendrez répéter sou.
ivent plus tard, et un tout jeune comique, un
garçon admirablement .doué, élève de M. ,Re- (
gnier, M. Gàlipaux.
Le Cercle a aussi des-artistes en représenta-
tions. Les directeurs du Vaudeville lui ont
prêté Mlle Goby, la 'charmante ingénue de
seize ans, qui a débuté dans le Mari d'Ida, je
crois; le directeur des Bouffes lui a prêté M.
Bonnet, l'amusant Bonnet, qui plus que ja-
mais est un excellent chanteur et un comique
de la 'bonne 'école.
Un tel cnsembleyipermet .d'ahorder tous les
répertoires. ̃
Et je suis sûr qu:avant trois ou quatre ans,
les membres du Cercle, en applaudissant une
diseuse aux Variétés, une chanteuse à la Re-
naissance, un amoureux au Gymnase ou un
bouffon au Palais-Royal, auront plus d'une fois
la satisfaction de se dire:
Encore une ou encore un. qui a débuté
chez nous 1 Un'IMoiisielir -de l'orchestre.
Un Moasleor de l'orchestre.
EAU MINERVE -GAZECrsE NATURELLE.
Approuvée par l'Académie -er CL
de Médecine.. -O O
Avtoristttartmat. -^T jk jP» «^
~8 l2bgLE,
1\. 8 BES ~nU nu Pencâ na Tnavs.
| Jt- «3£lî^ p DU PRrKCS DS GaLLHS'
l*^ Dans tous les Restaurants
et chs2 tous ïes Marchands d'E^ttx minérales.
xat~s~ss^em'x~u..r~s^ma~a~a~~e°cc.er~rm.t
BANOUE HYPUTH2ECAIRE
DE FRANCE
Société anonyme au Capital de 100 MILLIONS de francs
SOUSCRIPTION PUBLIQUE
Le Samedi 10 Janvrér 1880
1,200,000 obligations
BA'~OUE DE LA
DE FRANCE
OBLIGATIONS DE 1,000 FBMCS
émises à ^[^O francs
Produisant 15 d'intépôt annuel, payables les
10 fevrior, 10 mai, 10 août ot 10 novembre
Tous les titres seront roulioursès à MILLE francs
CONFOMIli'MENT AU TABLEAU d'AMOIHISSEMENT
~Q(.
^Jf braises par an
~tItXîA c.,Nb·.=:~n~sa ~:°a°rtsa"n.s;>ta.lt~s~~l.SLros
£,e l.Tirape aura lisu fe '10 jnai's 188C
et le premier rembourser isnt Se 10 avril :i'va:.t,
et ainsi do suite tous les deux mois.
Le prix d'émission est payable
20 francs en souscrivant, le 10 janvier 1880.
40 ..à la délivrance des titres.
̃40 le 10 juillet 1S80.
•40 le 10 janvier 1881.
40 le 10 juillet tS8i.
̃40 lo 10 janvier 1832.
40 le 10 juillet 1SS2.
'40 ̃ le 10 janvier 1883.
̃40 le 10 juillet .1833.
40 lo 10 janvier 1834.
'40 ̃– lo 10 juillet 1834'.
60 le 10 janvier 1885.
480 francs avec faculté d'anticipation partielle
ou totale après la répartition.
Eues titres gkPO-vËsoSres, !3!>ëp«5s e!o
ffiO fratics, Beront au porteur
Les obligations définitives sont au porteur
ou nominatives, au choix des souscripteurs.
Les titres définitifs seront munis do coupons
Voici ce qui est convenu, sauf votre
approbation. lui dit-il à voix basse.
Àllez,.j'écoute.
Votre adversaire se prétendant in-
sulté réclame le choix des armes. Mais
sa prétentiou peut se discuter très bien
car, s'il est vrai qu'il a reçu des souf-
flets, la première insulte venait de lui.
-Je ne discute rien. J'accepte.
-Dans ce cas il choisit le pistoletde tir.
Je l'aurais choisi moi-môme.
Les deux armes seront chargées.
on se battra à trente pas, avec le droit
pour chacun des adversaires de faire
cinq pas en avant.
A merveille. Quand aura lieu
la rencontre ? 2
Detnajn.
A quelle heure ?
• A huit heures du matin.
-Où?
Dans le bois de Vincennes, près du
restaurant de la Porte Jaune.
Très bien. Veuillez dire aux té-
moins de ce Berlinois que vous êtes d'ac-
cord avec eux sur tous les points.
Les choses étant ainsi réglées Jacob
Schuler, la mine farouche et ses- favoris
blonds hérissés, quitta le Café Riche
sans saluer son adversaire, ce qui fit
hausser dédaigneusement les épaules à
ce dernier.
Ainsi donc, cher monsieur Lionel-
murmura Léopold dont la pâleur tra-
hissait Témotion c'est bien vrai, vous
Vous battez demain
Mais, oui. répondit le pseudo-
nabab en souriant– est-ce que cette idée
vous préoccupe ?.
-Beaucoup, je l'avoue.
Pourquoi?.
̃̃– Parce que vous- allez exposer votre
vie pour châtier un drôle.
Ce drôle ne pouvait rester impuni,
vous le savez comme moi. La cause
que je défends est juste et je ne cours
aucun danger, j'en ai la conviction abso-
lue. Donc ne vous étonnez pas de
mon calme et gardez-vous de prendre
pour de l'héroïsme ce qui n'est que de la
confiance.
Cependant -poursuivit Lêopôld
la réunion qui devait avoir lieu ce soir
dans votre hôtel de la rue de Londres
sera décommandée, je pBnse.
trimestriels de 3 fr. 75 aux échéances des
10 février, 10;mai, 10 août et 10 novembre.
Les coupons, ainsi que le capitale dos titres
remboursés, seront payés aux Caisses des
.Etablissements ci-apres désignés.
ON SOUSCRIT A PARIS
;Au siège de la Banque Hypotliécairâ de
France, i, rue de la Paix;
«A. la Société Générale d.b Crédit Inpustribl ET"
Commercial, et ses Caisses succursales
A la Société de Dépôts ET DE Comptes Coxirànts
Au Crédit Lyonnais et dans ses bur' de quartier;
iAla" Société.Gknérale et dans ses bur" de quartier-
,A la Société Financière de Paris
A la Banque :De Paris et des Pays-Bas
A la Banque d'Escompte de Paris.
Dans les départements cl à l'étranger
'A toutes les Agences et Suceurs'1" desditos Sociétés
Les souBca-iptions d'unités sont irréductibles.
Répartition aussitôt après le 10 janvier 1880.
On peut, dès à présent, souscrire par cor-
respondance, en envoyant Sî> ffk-aaes par
obligation souscrite.
L'ADMISSION A 1A COTE OFFICIELLE SERA DEMANDÉE
!On souscrit SANS FRAIS et dès aujourd'hui
'.(toutes souscriptions garanties) dans les bureaux du
JSHMMM! :r¥;ü\'I\J'¡fl .TPP~°P'°~dehBtm?MS
fWPF PÎWii W^ÏPII p}'°PPm d0 'a Banque
M II i ï MA JàiTO llàm de Parts et Bretagne,
27, .Chaussée-d'Antin –r 102, rue Richelieu
6, rue Goquillière 40, .avenue d'Orléans,
<
(\ M fS[. SALLE A MANGEE complote •Vjfïk'A
•"F'S i\ noyor'filot» noir» I vioui chôna 'R wSflS Àft
H LB ou a-ajou I sculptiS M\ /8a B
éà S. &?4uTAFIS-E0UGE, W.FaSimmlin.KVa.iaïï M,\3
15 ooyer filcts notrs ,I vioua chAne /~i 44YYYÜYYY~p~
AuTAPI8iR0UG1;,G7,r"bat.dfottit,:Albfu i!l1t
Là MUipi Wm tilifPâ ilJMjilj?
ET 'DES VALEURS INDUSTRIELLES
Société anonyme au capital de i,5t)0,Q0Qf
:SIÉGE SOCIAL A '-PARIS, 16, BUE ;DU PATBE-SEPTEM8SE
Se charge spécialement des ordres de 'Bourse à ternis
r9s«, dans tous los
j Cafés. Se méfier
i des contrefaçons
AI\1E'R'PlC:OI
Mûmes, Voçtielucïie SlffîPdo CLERftf BQIJR9
«
L'embaumement système lîayle, $<, assure lo
oonservationindéfmio et rappelle à la vie en cas
de mort apparente-. Rons.grat.;26,r.*Monthabor.
Wlfilill iES -SPEGT4CLRS s
DU DIMANCHE 4 -JANVIER 188D
Français. 7 h. S/4. Le Village; L'Ami Fritz.
©péra-Comique. 7 h. û/0. Lalla-Houldi
Le Pré aux Clercs.
Odéon. 8 h. 0/0. Le Voyage de M. Perri* t
chon; Lo Trésor; Un homme a plaindre*
Ghâtslet. 7 h. 1/2. La Vénus noire.
Oaèra populaire. 8 h. 0/0. Paul et Virgïnio
Ta. des Nations 8 h. 0/0. La. Closerie
des Uenôts.
Vau_clevillo. S h. 1/4.– Les Lionnes pauvres
•Va.i'iê*és. 7 h 1/2. .Le Renard bleu La
i'ennno à Papa.
Gymaaso. 7 h. 5/4. »- Les Convictiops do
pMjia; Les honnêtes Femmes; Jonathan.
Palaïs-5î.oyal. 7 h. t/ï. Un jour do pre-
mière-, L'Affaire de la ruo de Lourcine; Le Ho-
mardr M. de Bar!)izon.
Pcnt-ie-Saint-Martin.7 h. 1/2 Cendrillon.
Renaissance. 7 h. 1/2. On demande un
mari;. La Jolie Persane.
Ambigu:- 7 h. 1/J. L'Assommoir.
Théâtre des Bouffes. 8 h. 0/0. Un Do.
mino; Les Noces d'Olivette.
Polies-Dramatiques S h. 0/0. La Fille du
tambour-major.
Nouveautés. 8 h. 3/4. Paris en avions.
Fantaisies-Parisiennes. -7 h. 3/4. L'OraW
sou de Saint-Julien: Le Billet de Logement.
Théâtre des Arts. 8 h. 0/0. Faussaire;
Le P.i'.iit Ludovic.
3* Thêâti-e-Français. 7 h. 1/2. Tar-
tu'Jb; Les iîicochets du Divorce.
Cluny. 7 h. 3/4. Bancale et G".
Château-d'Ean. 8 h. 0/0.– Israël.
Athénée-Comique. h. 1/2. i^a Bossa du
Vol; Monsieur.
Nouveau-Lyrique. 0 h. 0/0. Relâche.
i->Iies-Bergére.– Tons les soirs, à 8 h. 1/2.
Ballets, Pantomimes, Clowns, Acrobatus, (tvra-
itea, Excentricités.
;«tio--ThéatrR delà rue Blancàe. Tous
lus nous, ui: ii.h£;'cs. i'I;ab'i5.ioaat!jj;.nnig;ua
Spoctacle très varie, -Kitinaga. Ol'ciaeatrï'
de 50 musiciens. Entrée, 1 franc.
Alcazar d'hiver. Tous les soirs, à scpS
heures ot demie, Spectacle varie. MM. Li«
bort, Reyar; MmesE. Fauro et Dul'resny.
Eldorado. 8 h. Concert variù. Chansons oï
opôrottfis.
Cirque d'Hiver. Tous les soirs. Exercicaï
éfjuoslrcs variés, à 8 h. 0/0.
Cj-éniorne, 251, ruo St-llonorô. Bal tous Ie3
soirs, excepté te lundi et le jeudi. Samedi pro-
chain, C bal masque, do 'J heures 1/2 du soir
4 h. du matin.
Tiiéatre Thomas Holden. 8 Il. 1/2. La
Belle et ta BCHe, Féerie, Pautomimo en 24 ta-
bleaux. Los clowns. Matinées, Io3 jeudis,
dimanches et iôtes, it deux heures; à a ait
heures, le concert des nègres.
Le gérant -FERN-AND DE RODAYS.
Paris. O.Cassigneul, Imprimeur, rue Drouot, 28
(Imprimerie du Figaro)
împriniô snr les Machines eylmdrîiiuas de Makinow.
En aucune façon.
Quoi! vous passerez la nuit à jouer
au baccarat ou au lansquenet quand vous
devez vous battre presqu'au point du
jour.
Le mieux du monde.
Mais ne craignez-vous point la fa
tigue?.
Je suis infatigable.
L'agitation nerveuse?.
Mes nerfs sont à l'épreuve et vous
verrez si ma main tremble en tenant
un pistolet. Donc ne parlons- plus
de mon duel. renouvelez-moi la pro-
messe de venir rue de Londres en sor-
tant de chez madame votre sœur. et
amenez votre beau-frère, le comte de
Lasseny, qui d'ailleurs est invité déjà.
Ah certes, je vous le promets.
Je compte aussi sur vous, mon cher
Massol reprit Lionel. Nous ne quit-
terons les tables de jeu que pour aller
sur le terrain. Une rencontre en cos-
tumes de soirée, ce sera très original et
tout à fait charmant.
C'est une situation. répliqua le
vaudevilliste. Je la mettrai dans une
pièce en trois actes que j'écris pour le
Gymnase.
Et que nous irons applaudir, mes
cousines et moi dit Lionel en riant.
#
En quittant le Café Riche et les deux
jeunes gens qui devaient l'assister le
lendemain au bois de Vincennes, la ven-
geresse regagna Saint-Ouen.
Le docteur Jocelyn est-il au châ«
teau? demanda-t-elle à Robinson.
Oui, maifre. w
Dans son appartement ?
Non, maître; je crois l'avoir vu
tout à l'heure entrer au salon.
RobinsOn ne se trompait pas.
Gora Berhier trouva en effet le docteur
noir au salon, mais sa surprise fut grande
en ne Te trouvant pas seul w
Jocelyn était en compagnie d'un per-'
Sonnage de haute taille et de forte car-
rure, inconnu de la jeune fille et qui
mérite' assurément les honneurs d'un
troquis rapide.
XAVIER DE MONTÉBIN
[la suite ce
Les honneurs de la Bourse du jour appar-
tiennent au 5 0/0 français. 'Resté la veille à
&'lt> CO, en liquidation do décembre, et à à
116 fr. pour fin janvier, il clôture à 116 35.
Les rentes du type 3 0/0 ont. au contraire,
subit une .certaine réaction.
On est persuadé sur notre marché que le
programme du nouveau ministère contien-
dra une déclaration formelle et catégorique à
l'égard de la conversion du 5 (5/0. Cette
grande opération de trésorerie serait encore
une fois indéfiniment ajournée.
Excellente tenue sur les fonds Egyptiens.
L'Obligation Unifiée reste à 280.
luàbligalion Privilégiée finit à 422 50.
L'Obligation Domaniale hypothécaire clôture
à 437 50. •
Les porteurs de mauvais titres de Rentes
étrangères sont
Le Péruvien, qui se négociait, il y a quinze
jours, à 13 50, reste .à 21 50. On parle do
toutes sortes de ,combinaisons plus ou moins
eérieuses.
Le Turc a refranchi le cours d.e 10 fr.
Bons prix pour vendre.
Grande -fermeté sur les .actions du Crédit
'Foncier de France, à 1,130 fr.
Nous apprenons de source certaine que
cette grande institution de crédit va,prochai-
nement effectuer une .nouvelle émission.
I3n arrêté ministériel, signé .par M. Léon
Say., a autorisé récemment le Crédit Foncier
à, émettre des obligations 3 0/0 'avec lots et
.primes, entièrement conformes au type .des
obligations émises le 5 août dernier.
On parle plus que jamais, dans divers
groupes, de la réalisation "du quart du porte-
feuille Egyptien, à des conditions avantageu-
ses pour le Crédit Foncier. Ltadministration
actuelle parviendra sans doute*, dans un délai
assez rapproché, à dégager la société de cette
opération aventureuse et illégale qui a con-
siste à laisser entrer .dans le portefeuille d'une
institution d'Etat ne pouvant effectuer que
des prêts hypothécaires et communaux en
France, pour 166 millions de francs de valeurs
égyptiennes.
'io premier tirage des Obligations foncières
1879 aura lieu demain, 5 courant. On se rap-
pelle «qu'il y aura deux lots do 100,000 fr.
chacun. Do vrais lots ceux-là.
•iRappelons à ains, ,actionnaires qu'ils pour-
ront toucher, à partir du 15 courant, à nos
caisses, contre remise du coupon n0 2 des
actions de la Banque Parisienne, la somme flo
6 25 brut, soit G 05 pour les titres nominatifs
et 5 95 pour les titres au porteur.
ILb même jour, un à-compte .de 3 fr., net
d'impôt, sera payé à nos guichets. sur. les ti-
tres^lc io; Renie, Foncière.
La, Banque Parisienne.
7, rue Chauehat prolongée (ancien Opéra),
Bureau auxiliaire A., il, rue dellsnnes,
et Bureau auxiliaires., 10, rue Turbigo.
Petite Bourse du soir, .10 licures. 5 0/0
116 ;50, 55. "Italien »» »». Turc »» »»,
»». /Egyptienne 278 72 ,1/2. Russe
»» .»,». Banque Ottomane 534 37.. Hon-
grois 87 3/8, 15/1,6.
PETITE G-AZETTE
Une main rougeaude, violacée, envahie par les
engelures ot les crevasses, jedevient brentôt fine
et blanohe par l'emploi de la Glycérine savon-
neuse. L-T. Piver, 10, Bd Strasbourg. FI. 3 fr.
Chapeaux Léon, toques de loutro.
YMements d'occasion et laissorpour compte scie
tailleurs. Albaml, 20, Passage de l'Opéra.
Pas un bal sans Péché rêvé et Neige et \'olcan,v.
Faits Paris Avis utiles
1'ar décrat, M. Ambaud, administrateur dos
douanes, est nommé directeur général de la môme
administration, en remplacement do M. Amé, ad-
mis, sur sa demande, à faire valoir ses droits ù la
rotraite.
M: Pallain, directeur du. cabinet, (lu persan-
nel et de l'inspection générale au ministèro des
finances, dont l'emploi est supprimé, est nommé
directeur du contentieux et do l'inspection gén6-
rale des finances.
M. Loclcr, ancien représentant du peuple,
chef de division, chargé do la direction du cou-
tentieux, est nommé directeur général de l'enre-
gistrement, des domaines et du timbre, en rem-
placement de M. Leyavassenr, admis à faire valoir
ses droits à la retraite.
M. Boutin, chef de bureau au ministère des
finances, est nommé chef du cabinet du ministre.
'̃# On a pu voir, à la fête de 1'liipliodrome, la
jolie petite ferme où deux charmantes actrices,
^Mmes Monget et Henriot, ,cn costume de laitières,
débitaient, avec un entrain et une grâce parfaite,
.un excellent lait dans des vases en cristal d'un
aspect des plus' séduisants.
Depuis lors, plusieurs personnes nous ont écrit
pour nous demander où il faut s'adresser pour se
procurer do cet excellent lait. Nous leur répon-
dons que nous devions le lait qui o. été vendu à
la Verbcna de la fête de la Presse, à la générosité
de M. Nicolas, propriétaire-agriculteur au Domaine
d'Arcy-en-Brio (Seino-et-Marnc), ot que c'est là
qu'il faut s'adresser pour en recevoir tous les
jours dans ces jolis petits vases en cristal. Oji peut
aussi écrire au dépôt central, 22, rue de Baradis-
Poissonnière.
DÉCÈS
Nous apprenons le décès de M. Napoléon-
Adolphe Sedilton, auteur, inventeur, administra^
tour et membre de plusieurs sociétés, à tous
ses amis et connaissances qui n'auraient pas reçu
de lettre de faire-part.
l'épouvante et de la. douleur de la jeune
fille lorsqu'il avait manifesté l'intention j
de s'adresser a Lionel et de lui deman-
der la main de sa cousine.
1- Je n'oserai jamais désobéir à Mary.,
se dit-il.
Et les paroles prêtes à s'échapper de
es lèvres rentrèrent dans sa gorge aride,
La voiture s'arrêta devant le café
Riche.
heures et demie venaient de
sonner et les salles du restaurantétaient
presque pleines.
Lambert Massol déjeunait solitaire-
ment.
Vous nous servirez là. com-
manda Lionel à l'un des garçons, en dé-
siciant une table voisine de celle du
.yau'îey illiste.
XXXIV Y
Après un échange de poignées de main
Lionel Warton et LambertMassol se mi-
Tônlh causer de choses indifférentes, tan-
dis que Léopold, selon l'inévitable coutu-
me des amoureux ûù vingt ans, rêvait
'à son idole.
Parmi les clients du café Riche se
̃trouvaient bon nombre de boursiers.
Quatre ou cinq de ces messieurs occu-
,paient une table placée presque en face
̃de nos trois personnages et parlaient
d'afiaires d'argent, de primes, de reports,
etc., etc.
Un gros garçon d'une trentaine d'an-
nées, très blond de cheveux, très blanc
,de peau, ayec des yeux d'un bleu de
.faïence et de longs favoris en nageoires,
fit une entrée bruyante et vint les re-
ioindre.
Ce nouveau venu, fort élégant mais
l'une élégance prétentieuse, le monocle
enchâssé dans l'arcade sourcilière, le
chapeau sur l'oreille, était à première
,^vue superlativement désagréable.
Il parlait beaucoup et très haut, au
buDins autant pour la galerie que pour'
jeeux auxquels il s'adressait, et semblait
/désireux par-dessus tout d'attirer l'at-
tention sur sa personne.
Lionel Warton et le vaudevilliste,
absorbés dans leur causerie, ne s'occu-
paient pas de lui et ne songeaient point
à l'écouter.
• Je vous dorme ma parole d?Iionnejir,
Principaux enterrements du 4 janvier
Mme vouve Dclaforge, rue Bérangex.
MM. Bailleux, rue Turenno Morisson, rue Ri-
voli Bigot, rue de la ferme; Bergognon, riié du
Faubourg-Saint-Honoré j Mignon, rue des Bati-
gnolles; Leblais, rue des Innocents.
PETITE G0B&E5P0NDANGE
AIE pitié de ceux qui souffrent d'une manière à in.
quiéter il le faut, c'est urgent. Duc Armand.
Merci, bien heureux .et bien chagrin. 'ThvDieppe.
flYR. ï-sent. jet. puis. jes sfluh. p' 1S80 se réall
|j Conipt. s. jb. jecompte.s. v. Lut. ser.vive.A.E.G.
2R E« S E I«.NE M E NTS
|iHEî,i.INS DE FER DE L'OUEST. -A partir de
%j demain lundi, los trains express n° 29, partant
do Paris-Saint-Lazare pour lo Havre, aune heure
du soir, .et .w 20,. partant du Havre pour -Paris-
Saint-Lazare, à midi !dis, seront rétablis et circu-
leront conformément aux indications de l'affiche
du-service au 15 actobre .1879.
BHôpitaux de Paris. Par suite ds. la .retraite de
II SI. Bourdon et de la mort de M. Molland, les mu-
tations suivantes ont lieu dus le service médical
des hôpitaux.
M. Eaynaud passe à la Guarité M. Descroizilles,
aux EnfantsrMalades M. Bouchard, à Lariboi-
siôre M. Fernet, à Lariboisière; M. d'Heilly, à
Saint-Antoine; M. Hallopeau, à Tenon; M. "De-
boye, à Bicètre.
fAmcdéo Godard, directeur de la Société phi-
̃ lharmoBique, professeur et compositeur de-nra-
sique, vient d'ètro nommé officier .d'Académie.
| es commerçants, industriels et les membres de
BJ la Société la Pomponnette, organisent un prarid
bal au profit des ,pauvres dans,les salons de l'Hôtel
de "Ville de Riieil, le samedi 17janvior. Prix d'en-
trée pour un cavalier et une dame, 10 -francs.
est le n° 134, appartenant à JVtmo de qui a
clientèle par la M"" E Devaax 18, r. dos Pyramides
l A SÈVE MAMMAIRE du Dr Gléhon assure au
h buste la porfoction des .contours. Dépôt PARFU-
MERIE EXOTIQUE, 35, r. du -Quatro-Septembre.
LAMPE à double courant d'air perfectionne, 24,ruo
du 4-Soptembre. M. C. Petithommo.prévient sa
nombreuse clientèle qu'il vient de créer un atelier
do fabrication et do réparation afin d'éviter toutes
les réclamations occasionnées par los retards ap-
portés dans les livraisc-ns de la fabrique, et qu'à
partir de ce jour toutes les .transformations seront
faites en 1.0 jours. Nola Toutes nos. lampes sont
garanties. Grand choix de lampes depuis 7 francs.
POGME BE LA BEAUTÉ, le seul dont l'ortho-
doxio consacre IMnl'aiHibilité. Son culte est la
GEORGINE GIIA'MPBARON; son temple, 30, rue
de Provence, à l'entresol. Le prodige qui vous rend
jenne et belle s'opère en quelques séances: i
4 L'OCCASION du Jour de l'An, Mlles VIDAL
A smurs, '10!i, ruo IlichGlieii, mettent on vente
leurs 'modèles, fin de saison, à des prix extraor-
dinairoment bon marclié.
vAvis à qui désire, profiter de co rabais qui du-
rera jusqu'au 15 janvier.
9 a PATE T't-ULOMANE a raison dos LNRLLU-
La PATE Ï*HILOMANE a raison dos ENGELU-
HESot des CREVASSES qui souillent la' main
et causent de craolles douleurs. Par elle, la peau
expurgée do ces'vilains parasites, redevient ferme,
lisse ot:satinûe. Dép. Par]'. Ninon, 31 ,r.4-Soptombre.
!||OU'R régénérer la poitrine amaigrie, employer
Il quand il fait froid le LAIT MAMILLA en lotions
tiècles. Pariumerio Ninon, 31, r.-du 4-Septembre.
| pÛlœÂïïcTrF^SCIN^rRTCE dos YEUX par la
!a Sèvo Sourcilioro. Dép. Parf. Ninon, 31, r. du 4-7'"°.
IVéritable EAUBE NINON, 31, r. du 4-Septombro.
| OOO CI6AÏIETTES caporal supr 20 fr. oxpéd. à I
I l'étranger p' 15 fr. Jacques Zébaumo, exporta?
:tcur des produits de la régie fr. 43, Victoire,
»P|ICHMOND GEM, Cigar1" et tabacs américains au
!IlG'l-Hôtel. J. Zébaume, cons'% 43, Victoire, Paris,
llbESBAUROLLES, b" St,Miohel,95, de 1 h. 4 i h. 1/2.
|P 20 fr. Après la séance, droit à l'intorprût. grat.
id'une' lettre ou d'un écrit révélant lo caractère.
Desbarrolies publie les RÉVÉLATIONS COM-
:PLETES,. fort in-8", 1048 pag-es d'impression, 020
gravures explicatives, prix 25 fr. Suite des Mys-
tères do la Main (14° édition). Chez l'auteur..
ISïALADÎÊS, stcrnité,parM-Dolestrii8, mait. sago-
,mfiALADIES;-stÓrilité,pa¡'l\lU' Delcsti'¡)e, niait. sage-
1?1 femme, 17, r. Molière, Paris. Do 1 à 4 h. Br. 1 f. 25.
ÂN.TI-BOLBOS contre les points noirs du nez.
P.irf .E.votiffiio(E. Sonnt). 35, r. du 4-Soptombro.
PASSÉ, PKÉSENT,AVENIR,par la chir'omanoio et
la graphologie. Mra0 Indagine, 5, bd Omano, Paris.
A VEC la Sève Capillôïne, on a vite do la Barbe, des
il GhevouxetSourcUs.F1.6etl0f..Muliep,30,Fc Mont-
martre. Diplôme et Prime décernés à l'inventeur*
falndies de la VOIX, trait, par nouv. méthode
d'EMISSION combinée à la médication des
FHEMJS ROUCH, rua Cadet, 5, de midi à 2 h.,
de 0 7 7 h., et par correspondance. w
11°° A. MOREAU, soute élève et sr de M"0 Lenor.
1"! mand, cartomancienne, fait l'étude do la main.
5, rue do Tournon et par corresp. 31 ans de succès.
.•VENTES ET L'OCATTONS
S LOUER de suite, pour cause de départ, très bel
Si APPARTEMENT, quatre chambres à coucher.
S'y adresser, rue Neuve-Saint-Augustin, n" 22.
Appartoments 11,000 et 13,000f,r.Marignan, 15, 15bU.
Sue CONSTANTINOPLËi7,à louerxnoublôs.oham-.
Il bres et salons fraîchement décorés. Prix modérés.
"bÊUNE HOMME cherche chambre ou pension pas
S loin do l'Opéra. Ecrire F. R. 1.2, Figaro.
SPORT
PANEGE Tï. XUSTIN, 23, rue Chaptal, LEÇONS
M d'EQUITATION, chevaux de promonaclo", très
belle éenrio pour chevaux de pension.
oîthes et demandes d'smp.loi3
ffTN 'PRÊTRE prëcopteur dom. un préceptorat dans
U une famillpj, Exc. réi'ér. A. C, ba Ilaussmann, 05.
fàHe allemando, diplômée, 26 ans, français, anglais,
15 musique, expérience et excellentes références,
désire place d'institutrice on damo de compagnie.
Ecrire Nolte, 14, quai de la Itùpéo, Paris.
messieurs- disait-il avec un fortaccent I
tudesque que ces bruits de guerre avec Ic
lesquels on a révolutionné la Bourse
étaient une pure et simple manœu- I-
vre, une véritable attrape-nigauds, et
iseront officiellement démentis aujour-
id'hui. Je m'en doutais, moi, très ma-
lin, et j'ai pris mes mesures en consé-
quence. Tant pis pour les maisons
qui se sont laisse pincer pour de
fortes sommes, et il y en a!
Ces maisons sont-elles connues ?
demanda l'un des auditeurs du gros gar-
içon aux yeux de faïence.
Oui, du moins trois ou quatre.
La plus éprouvée est celle de
Et il nomma un agent de change.
Tiens -fit un des jeunes gens
alors Georges Dereyne est compromis
dans cette débâcle puisqu'il est l'associé
de la maison. 1
En entendant prononcer le nom de
Georges, Lionel, Massol et Léopold de-
vinrent attentifs.
Parbleu répliqua le gros gar-
çon je le crois bien qu'il est compro-
mis
S'agït-il d'une perte très considé-
rable ?
–Sept ou "huit cent mille francs, au
moins.
Dans ce cas, Georges Dereyne est
coule.
Bah reprit le narrateur c'est
fait depuis longtemps. un peu plus,
un peu moins, qu'importe? puisqu'il ne
marchait plus que sur son crédit, et en-
core cahin-caha.
Léopold fit un geste d'impatience.
Lioael lui mit la main sur le bras, en
murmurant près de son oreille
Silence
Le gros garçon poursuivit
Mais qu'est-ce que vous voulez que
ca lui fasse ? il s'en fiche pas mal
fe gaillard va remonter sur sa bête et se
trouver dans quelques jours plus riche
que jamais. &•
Comment cela
~Parsonma*aagô.
–•Dereyne se marie! F j
Vous tie le saviez pas ? C'est pour*
tant ie bruitde la Bourse.
Et qui épouse-t-il ?
Une des demoiselles de Saint-Ouen.
IjN JEUNE HOMME, suisse, sortant d'une maison
gj de commission, articles de Paris, ayant 5 années
de voyage -dans cette partie,. dés.uno place sérieuse
à l'étranger, sans préférence do pays ni d'emploi.
S'adresser Morard, 8G, rue La Coridamine, Paris.
HOMME OU MONDE, très distingué, parlant plu-
jfl sieurs langues, demande position. secrétaire
particulier.– Ecrire G. D. 25,.au Figaro.
MeilleursDOM'ESTlQUBS, 4, f .Nvo-Potits-Champs".
N dem. ménage s1 enf. (mari, concierge; femme,
cuisiniéré, av. excell. réfmr,cr.uu'Fiôaro,A:r.J.
DIVERS
MARIAGES, la plus ancienne maison âo )France.
JH André, 42, rue du Bac. (Discrétion absolue.)
1 Orpb.,22 a., 1,000,000! l Dlle, 19 a. 1,700,000'.
1 -28 a.,i,200,000f. 1 Veuve, 29 a.,l,80n.'000t.
1 Plie, 26 a., ,l,000,QOOf. 1 ao a., 900,000;.
HIEÇONS d' les familles sftançaisos et étrangères ̃
SJ français, anglais, niusiquefcorrespondance. par-
ticulière, etc. Les meilleures référeuces.Mme de S.,
institutrice diplômée, 63, r.Condorcct, 4àGlieuros.
OURS D'ANGLAIS par BE"U3rÏÏAMES AN-
Sjj GLAISES sachant .par-fait amt »e fr-aneais.
S'adresser E. B., 13, rue Delftbeiïie.
iTlDMPTA-BIHïHÏ, travaux et cours. -.jfoj^er, -expert
tj comptaMe,r.des'HaUes:19.M;!]son fcacaa.n )S50.
eN AMÉRICAIN désire pension, chambre erî nour
ritur.o.dans une famille française de ;banno ,so-
oiétc. Ecrire au Figaro, V T. II..
§N désire emprunter pour deux ans 4,000 t., sous
bonnes garanties. Ecrire au Figaro, J. L. D.
RETS D'ARGENT. Paris..CÎônchet,.55,:r.ue Mont-
S martre, 1 à '5 5 heures.
ALIMENTATION
Se A^URS^O, «r.MiroTnénil, CTONNET.patissieE, en
voie en étuves chaudes. Déj à2f.; dincre ait 50.
LIQUEUR DEB JACOBINS, 40, me Halévy.~
PRODUITS I-IÏG-IiîNIQUES DES .ALG-UES-MA-
Irr iRINES, 11, .boulevard .des Italiens. Médailles
d'or cl d'argent 'Paris 1879. La maison des Algues-
Marinesoffre au public le Bain d'Algues, le Savon
,aux Algues, etc., etc.
Le BAIN D'ALGUES se prend comme le bain
ordinaire, où le sac de son est remplacé par un
sac d'aigues triturées. L'eau du -bain dissout l'al-
gue, s'emparo de son mucilage, analogue à la
glycérine, et livre à l'air et aux poumons 'do l'oxy-
gène libéré. L'effet de cottr, baliiéalion est coiu-
plétû par,des frictions faites avec le sac mémo à
ua fin du bain.
Dans le SAVON, l'ulyue atténue 'par son onc-
tuosité l'effet caustique des lossivos le soude, et
;y introduit avec -ses sels bienfaisants, ses pro-
ipriélos 'onctueuses et adoucissantes.
LIQUEURS Vve AMPHOUX (Martinique)
A. BENZIN, Bordeaux
Seul concessionnaire pour toute l'Europe.
C00R1II8 DES TOSÂTRES
Ce soir, au Vaudeville, reprise 'des Lionnes
'pauvres.
M. do Biéville, critique dramatique du ,Sie~
'de, vient do mourir à l'âge de 66 ans. Il a été
jenterré hier sans que ses collègues des So-
ciétés des auteurs dramatiques et des Gens
de lettres eusscnt été prévenus par la lettre
de faire part habituelle. Une note, parue le
matin dans le Siècle, donnait l'heure clos ob-
sèques avec cette simple mention « On se
réunira, à la maison mortuaire, ruo Guy Pa-
ttin, 7.D D'église, pas un mot: 'On a cru à
iun enterrement civil, et l'on a eu tort. Ed-
mond do Diévillo était protestant. Il a été en-
tterré selon le rite'de sa religion.
Comme feuilletoniste'dramatique, le défunt,
ien dépit do l'impartialité que le Siècle prétend
llui avoir vu pratiquer toute sa vie, n'était pas
Ia> bienveillance même. L'esprit do parti se
révélait durement sous la plume dû critique,
lorsqu'il s'agissait d'une œuvre signée d'un
nom réactionnaire 'ou renfermant des idées
contraires aux théories de son journal. Mais
:qui peut se vanter de no pas refléter le mi-
ilieu où l'a placé loJiasard do la destinée J
Auteur dramatique, Desnoycrs do Biovillo
.eut la chance d'avoir Bayard pour collabora-
itour dsns le Fils de famille, et Brossant pour
interprète. Ce chef-d'œuvre restera'longtemps
au répertoire du Gymnase. c
Les Enfants de troupe iuront un .triomphe
pour Bouffe, au Gymnase, et la Gcirdeuse ti-c
dindons fut merveilleusement civéo par Bé~
jazet, aux Variétés.
Fràtc du poète Fernand Dr'STioycrs, il a écri-t,
soit seul, soit en cçJJphfrafinix.'iwvpo Nnrcissc
Fournier, Théauîon,"iiè ^L. ''̃ Du-
port, Vançlerburclc, Biiyard et Scribe, une cin-
quantaine de pièces qui ont été représentées
au Gymnase, au Vaudeville, aux Variétés, au
Palais-Royal, à la Gaîté, aux Folies-Dramati-
ques, à l'Opéra-Comique et au Théâtre-Fran-
çais. Citons l'Homceapathie (saipremièro pièce,
en 1336), Sans nom, les Couleurs de Margue-
rite, Horace et Caroline, Mérovëe, le Héros du
marquis -de qinnze sous, Phœbus, le Flagrant
délit, Eric le Fantôme, Rose d'amour, l'Huis-
sier amoureux, les Dévorants, la Contrebasse.,
le Phare de Bréliat, la Préparation au bacca-
lauréat, la Bégueule, le Saute-ruisseau, la Vie
de garçon, les Nuits blanches, Gardée à vue,
les Deux aigles, Si Dieu le veut, les Enfants
de la balle, Sur la terre et sur l'omis, le Des-' '1
sous des caries, Ce que deviennent les rosés, les
Fanfarons du vice et les Deux rats.
Voila plus de vingt ans que M. de Biéville
tenait lo feuilleton dramatique au Siècle. Il
avait succédé à Matharel de Fiennes.
L'Opéra reprendra demain Don Juan. 5L
Maurel et Mlle Heilbrou continueront leurs
débuts dans l'œuvre do Mozart, qui sera éga- ,,1
lement jouée mercredi et vendredi.
Samedi, bal masqué.
Dimanche, par extraordinaire, les Hugue-
nots.
-Je dis demoiselles, parce que je suis un
homme très chic et que je gaze, en par-
lant des femmes! Les Filles de Bronze
(- c'est leur sobriquet-) ont pas mal de
millions, la chose est positive, mais quel
argent drôlement gagné Ces aventu-
rières étant jolies les riches planteurs
se montraient généreux, et les petits
ruisseaux font les grandes rivières
(je gaze toujours et plus que jamais
Georges Dereyne, remis à flot par une
dot dont n'a Tien'de mystérieux,
ne peut plus se noyer désormais
Quelle que soit la débâcle, il est sûr de
nager entre deux eaux! Vous compre-
nez ça l `
Et le gros garçon accentua son mot de
la fin par un éclat de rire guttural.
Léopol furieux se leva brusquement et
.voulut s'élancer.
Lionel le saisit par le bras et le con-
traignit a se rasseoir.
Ceci me regarde lui dit-il avec
autorité.
Puis, quittant sa place d'un air très
calme, il se dirigea vers la table où péro-
rait l'homme à l'accent tudesque. 1
.Il lui toucha l'épaule.
Le narrateur malencontreux se re-
tourna surpris.
Léopold et Massol attendaient, pâles
tous les deux, tremblants d'émotion, et
prêts a intervenir s'il le fallait.
Hein! qu'est-ce que c'est? pourquoi
m*e touchez-vous ? demanda le gros,
garçon d'un ton rogue.
Monsieur fit Lionel toujours im-
passible et maître de lui vous venez de
parler en des termes inqualifiables des
châtelaines de Saînt-Ouen, que vous
nommez les Filles de Bronze.
Oui, après ? ̃ y
Auriez-vous, par hasard, l'honneur
de les connaître ?
Le gros garçon se leva, et toisant Lio-
nel de la tète aux pieds s'écria
J'ai dit ce qu'il m'ap_lu de dire.».
A. quel propos vous en mêlez-vous, et de
quel droit vous permettez-vous de mïn-
terroger?.
Je suis le cousin de mesdemoiselles
Warton que vous insultez, monsieur
repiqua Lionel dont l'apparente froideur
ne se démentait point. J'ai donc le
droit et le devoir de vous -dire 'et devons
Lo Palais-Royal yient de, remettre sur son
affiche, à côté de Monsieur de .BarMzon, la
jolie pièce de M. Gondinet, le H&mard.
Avec l'Affaire de la rue de Lourcine, vpilà
un spectacle des plus .diycrJtjs.sa&ig,
M. Carré, comique grime au Gymnase, à
Marseille, est mort Mer en icette ville. fi'étaLt
un artiste très goûté des Marseillais, chez
lesquels il jouait la comédie depuis 1843,.
En 1860, il s'était cassé la jambe pur le théâ-
tre même, en jouant je ne sais plus quelle
pièce, mais Ja légère- claudication qui résulta
pour lui de cet accident n'ôta rien à, sa sou-
plesse!
Louis Petit, .dit Carré, était le frère de Mme
Blandin, femme du futur directauridesFolies-
Dxamatiques.
Jules "Prével.
la Soirée TMâtMe
Le Théâtre de la rue .Saint»- Arnaud
Le cercle de la rue Saint-Arnaud (rue 'Vol-î
ney pour les électeurs de M. :Engélhard) est, t,
sans contredit, lo cercle le plus en vogue du
moment. -L'intéressante et remarquable expo-
sition de M. V-ereschagin y attire actuelle-
ment le tout Paris artistique et mondain, et
une exposition d'un tout autre genre va. appe-
ler sur le club à la mode, 'l'attention de tous
ceux qui s'intéressent sérieusement à -l'art
dramatique.
Il s'agit d'une exposition •d'œuvres théâ-
trales, ,nouvelles et ianciennes, comédies en
prose et en vers, vaudevilles, farces, opéras-
comiques et opérettes, le tout joué .par la
troupe du Cercle.
Car depuis un mois, la Crémerie a sa troupe,
sa troupe k elle, troupe nombreuse, très com-
plète et qui va, bien certainement, devenir la
fournisseuse ordinaire de nos .grands et de nos:
petits théâtres.
Voilà un de ces menus événements parisiens:
qu'un chroniqueur consciencieux n'a pas le
droit de passer sous silence.
Jusqu'à présent, les représentations du Cercle
littéraire .et artistique, comme celles de tous
les autres Cercles, se donnaient deux ou trois
fois par an, avecdes artistes en renom, recrutés
à droite et à gauche, dans nos différents
théâtres. Cela obligeait à de nombreuses dé-
marches, .prqsque toujours ennuyeuses; il fal-
lait compter avec les refus des uns, avec les
exigences des autres. On recevait parfois des
réponses extraordinaires dans le genre de
celle-ci
Mon amant, qui fait partie des Mirlitons,
ne veut pas que j'aille jouer à la Crémerie
Et beaucoup d'autres de la .même force.
Puis, quand on était parvenu, tant bien que
mal à réunir ces artistes, on se trouvait en
présence de nouvelles difficultés
M. Un Teljiè peut jouci- que de bonne heure,
parce que le service de son théâtre le retient à
partir de neuf heures et demie;
Mlle Une Telle ne peut jouer que tard,
parce qu'elle doit être a son théâtre jusqu'à
minuit.
Enfin, on arrivait vaincre tous les obsta-
cles la représentation avait lieu et c'était
pour entendre les grincheux du Cercle- ceux
pour lesquels le livre de réclamations n'a pas
de mystères s'écrier
On donne un cachet de vingt-cinq louis
à Mme X. C'est bien la peine! Une femme
qu'on peut aller voir 36o fois par an à son
théâtre 1
Le Cercle de l'ex-rue Saint-Arnaud est ad-
ministré par de nombreuses commissions
nommées par le suffrage universel. Cette an-
née, la commission littéraire est présidée par
M. Paul Ferrier. C'est à lui que revenaient 1t
l'honneur et la corvée d'organiser les repré-
sentations dramatiques de la saison. En cher-
chant les moyens d'éviter les petits ennuis dont
je viens de signaler quelques-uns, M. Ferrier
eut une idée excellente. Il la communiqua à
l'un de ses collègues de la Commission et tous
les deux se n-u^it ^n tète d'installer un vrai
th;:iuv, avec une vraie troupe, qui don-
nerait des représentations tous les 'quinze
̃jour. et ̃̃ Jc-n'.cr. devant les membres du
Cc-i-1.- !c r.f'.T: ancien et moderne, suas
coiu1 ..ci les pic-ces iii.lites. Ce n'était pas 'inu
petite afiaire. II s'agisiiîiide prejenter des ar--
tistes inconnus à un public e;u.r?"meai "nt diffi-
cile, un peu blase, qui ne revient q11- trop
souvent des grandes premières en disant du
bout des lèvres
« C'est crevant » »
Mais Paul Ferrier et son collègue se dirent
qu'il y avait, dans presque tous les théâtres,
des artistes de talent dont l'heure n'avait pas
encore sonné, végétant ignorés de tous, même
de leurs directeurs, ne trouvant que rarement
l'occasion de se produire ou ne se produisant
que dans de mauvais rôles peu payés naturel-
lement, ne demandant qu'a travailler, qu'à'
jouer, qu'use faire voir. C'était parmi ceux-là,
qu'il fallait chercher d'abord puis il y avait
le Conservatoire puis l'imprévu. En peu de
temps, la troupe* fut composée. Grâce à la
grande activité de M. Ferrier, assisté de quel-
ques-uns de ses collègues'et, notamment, pour
la partie musicale, de M. Mansour, un musi-
cien distingué, le premier spectacle a pu se
donner il y a quinze jours et je viens d assis-
ter, ce soir, au second-
Il est inutile de parler du grand -succès que t
les deux représentations ont obtenu rue Saint-
Arnaud. Le sort de ces deux soirées toutes in-
times ne saurait, en aucune façon, intéresser
mes lecteurs. Mais ce qui les intéressera, ce
prouver que vous êtes un lâche, un. ca-
lomniateur et un drôle Je vous le dis
et je vous le prouve! 1
En même temps, de sa petite main 'dé-
gantée le pseudo-nabab souffletait les
deux larges joues du rustre
Der tëufel!/ hurla ce dernier en
devenant cramoisi de fureur.
Et il se rassembla pour bondir, le
poing levé, sur son frêle agresseur.
Mais déjà Léopold Dereyne et Lambert
Massol l'avaient saisi par les deux bras, :1
et malgré ses efforts le contraignirent à
l'immobilité tandis que ses amis lui ré-
pétaient:
Une lutte à coups de poing !v un
combat de crochéteurs fi cloac!
Il me faut son sangi cria-t-il
et je l'aurai
Monsieur dit impérieusement
Lionel vous allez rétractervos calom-
nies abjectes devant tous ceux qui les
ont entendues.
Je ne rétracterai rien! interrom-
pit le drôle..
Alors, nous nous battrons.
C'est ce que je veux. et je vous
tuerai
Peut-être. répliqua Lionel avec
un étrange sourire. Voici ma caiàe,
ajouta-t-il.
Et voici la mienne.
Lionel jeta les yeux sur la carte deson
adversaire et lut Jacob Schuler et, en-
tre parenthèse De Berlin.
-r- J'aurais dû m'en douter. mur-
rmira-t-il la courtoisie allemande
Puis, tout haut
Messieurs LéopoldDereyne et Lam-
bert Massot que voici, me feront l'hon-
neur d'être mes témoins.
Le juif prussien répondit en désignant
ses compagnons
Deux^de ces messieurs seront les
miens.
Alors ces messieurs peuvent s'a-
boucher sur le champ. –reprit Lionel.
L'aftaire sera réglée sans retard.
Un cabinet fut mis à la disposition des
quatre témoins dont l'entretien dura tout
ai; plus dix minutes.
A'a i°ut de ce temps Lambert Massol
vint retrauVOf Lionel qui prenait son
café en lisant un :jouT2al et ne sembln-it
.pas le moins du monde prevLccuP^*
qui intéressera tous ceux qui .aiment le tl|éâ-
tre, ce sont les résultats de ces représentations
.qu'il est facile de prévoir dès aujourd'hui.
Le Cercle artistique et littéraire vient d'a-
voir la b«nae fortu#e; de' doter Paris d'.ujie 'vé-
ritable et excellente école de comédiens et de
comédiennes, de chanteurs »et de chanteuses,
pépinière d'artistes où tous les directeurs de
:nos grandes et de nos petites scènes voudront
•venir s'approvisionner. M. Paul Ferrier et ses
•.collègues ont enlevé ,au Palais-Royal MM.
Bourgeotte et Bauier, deux jeunes comiques
iqu'an commençait déjà à apprécier rue Mon-
itansier et qui Vendront, aux représentations
idu Cercle de grarlds services. Ils ont pris au
IChâtelet, où elle jouait.dans les féeries, Mlle
'Thorcy, une très gentille personne, qui fera
lune excellente soubrette. x
Enfin, c'est à l'Eldorado qu'ils .ont trouvé
Wétoile de leur troupe chantante Mlle Marthe
:Lys, dont le succèsidans Pomme d'Api et dans
.Avant la noce a été énorme et qui occupera,
jje vous "le promets., dès que .son engagement
iau Cercle sera expiré, une bonne place sur
iune de nos scènes de genre. Mlle arna qui
était aux Variétés, Mlle Fernandez qui vient
du Palais-Royal £t Mlle Ribes qui est encore
à la Renaissance, complètent les emprunts faits
aux théâtres. J'allais oublier Mlle Morel, une
chanteuse idouée d'une voix charmante et qui
appartenait au Nouveau-Lyrique, où d'ailleurs
elle n'a jamais chanté.
^J'arrive aux inconnus Mlle Jeanne Berty, J
premier- rôle qui mériterait d'etre engagée
tout de suite sur une scène importante Mlle
Loys Arael, une coquette agréable Mlle Man-
vél, adorablement jolie, élève deMonrose etds
Sarah Bernhadt, dont elle a la voix et un peu
l'allure pleine de charmes1; M. Jourdan, l'élève
favori de &élaunay, un noip que je vous prie
dç retenir, car vous l'entendrez répéter sou.
ivent plus tard, et un tout jeune comique, un
garçon admirablement .doué, élève de M. ,Re- (
gnier, M. Gàlipaux.
Le Cercle a aussi des-artistes en représenta-
tions. Les directeurs du Vaudeville lui ont
prêté Mlle Goby, la 'charmante ingénue de
seize ans, qui a débuté dans le Mari d'Ida, je
crois; le directeur des Bouffes lui a prêté M.
Bonnet, l'amusant Bonnet, qui plus que ja-
mais est un excellent chanteur et un comique
de la 'bonne 'école.
Un tel cnsembleyipermet .d'ahorder tous les
répertoires. ̃
Et je suis sûr qu:avant trois ou quatre ans,
les membres du Cercle, en applaudissant une
diseuse aux Variétés, une chanteuse à la Re-
naissance, un amoureux au Gymnase ou un
bouffon au Palais-Royal, auront plus d'une fois
la satisfaction de se dire:
Encore une ou encore un. qui a débuté
chez nous 1 Un'IMoiisielir -de l'orchestre.
Un Moasleor de l'orchestre.
EAU MINERVE -GAZECrsE NATURELLE.
Approuvée par l'Académie -er CL
de Médecine.. -O O
Avtoristttartmat. -^T jk jP» «^
~8 l2bgLE,
1\. 8 BES ~nU nu Pencâ na Tnavs.
| Jt- «3£lî^ p DU PRrKCS DS GaLLHS'
l*^ Dans tous les Restaurants
et chs2 tous ïes Marchands d'E^ttx minérales.
xat~s~ss^em'x~u..r~s^ma~a~a~~e°cc.er~rm.t
BANOUE HYPUTH2ECAIRE
DE FRANCE
Société anonyme au Capital de 100 MILLIONS de francs
SOUSCRIPTION PUBLIQUE
Le Samedi 10 Janvrér 1880
1,200,000 obligations
BA'~OUE DE LA
DE FRANCE
OBLIGATIONS DE 1,000 FBMCS
émises à ^[^O francs
Produisant 15 d'intépôt annuel, payables les
10 fevrior, 10 mai, 10 août ot 10 novembre
Tous les titres seront roulioursès à MILLE francs
CONFOMIli'MENT AU TABLEAU d'AMOIHISSEMENT
~Q(.
^Jf braises par an
~tItXîA c.,Nb·.=:~n~sa ~:°a°rtsa"n.s;>ta.lt~s~~l.SLros
£,e l.Tirape aura lisu fe '10 jnai's 188C
et le premier rembourser isnt Se 10 avril :i'va:.t,
et ainsi do suite tous les deux mois.
Le prix d'émission est payable
20 francs en souscrivant, le 10 janvier 1880.
40 ..à la délivrance des titres.
̃40 le 10 juillet 1S80.
•40 le 10 janvier 1881.
40 le 10 juillet tS8i.
̃40 lo 10 janvier 1832.
40 le 10 juillet 1SS2.
'40 ̃ le 10 janvier 1883.
̃40 le 10 juillet .1833.
40 lo 10 janvier 1834.
'40 ̃– lo 10 juillet 1834'.
60 le 10 janvier 1885.
480 francs avec faculté d'anticipation partielle
ou totale après la répartition.
Eues titres gkPO-vËsoSres, !3!>ëp«5s e!o
ffiO fratics, Beront au porteur
Les obligations définitives sont au porteur
ou nominatives, au choix des souscripteurs.
Les titres définitifs seront munis do coupons
Voici ce qui est convenu, sauf votre
approbation. lui dit-il à voix basse.
Àllez,.j'écoute.
Votre adversaire se prétendant in-
sulté réclame le choix des armes. Mais
sa prétentiou peut se discuter très bien
car, s'il est vrai qu'il a reçu des souf-
flets, la première insulte venait de lui.
-Je ne discute rien. J'accepte.
-Dans ce cas il choisit le pistoletde tir.
Je l'aurais choisi moi-môme.
Les deux armes seront chargées.
on se battra à trente pas, avec le droit
pour chacun des adversaires de faire
cinq pas en avant.
A merveille. Quand aura lieu
la rencontre ? 2
Detnajn.
A quelle heure ?
• A huit heures du matin.
-Où?
Dans le bois de Vincennes, près du
restaurant de la Porte Jaune.
Très bien. Veuillez dire aux té-
moins de ce Berlinois que vous êtes d'ac-
cord avec eux sur tous les points.
Les choses étant ainsi réglées Jacob
Schuler, la mine farouche et ses- favoris
blonds hérissés, quitta le Café Riche
sans saluer son adversaire, ce qui fit
hausser dédaigneusement les épaules à
ce dernier.
Ainsi donc, cher monsieur Lionel-
murmura Léopold dont la pâleur tra-
hissait Témotion c'est bien vrai, vous
Vous battez demain
Mais, oui. répondit le pseudo-
nabab en souriant– est-ce que cette idée
vous préoccupe ?.
-Beaucoup, je l'avoue.
Pourquoi?.
̃̃– Parce que vous- allez exposer votre
vie pour châtier un drôle.
Ce drôle ne pouvait rester impuni,
vous le savez comme moi. La cause
que je défends est juste et je ne cours
aucun danger, j'en ai la conviction abso-
lue. Donc ne vous étonnez pas de
mon calme et gardez-vous de prendre
pour de l'héroïsme ce qui n'est que de la
confiance.
Cependant -poursuivit Lêopôld
la réunion qui devait avoir lieu ce soir
dans votre hôtel de la rue de Londres
sera décommandée, je pBnse.
trimestriels de 3 fr. 75 aux échéances des
10 février, 10;mai, 10 août et 10 novembre.
Les coupons, ainsi que le capitale dos titres
remboursés, seront payés aux Caisses des
.Etablissements ci-apres désignés.
ON SOUSCRIT A PARIS
;Au siège de la Banque Hypotliécairâ de
France, i, rue de la Paix;
«A. la Société Générale d.b Crédit Inpustribl ET"
Commercial, et ses Caisses succursales
A la Société de Dépôts ET DE Comptes Coxirànts
Au Crédit Lyonnais et dans ses bur' de quartier;
iAla" Société.Gknérale et dans ses bur" de quartier-
,A la Société Financière de Paris
A la Banque :De Paris et des Pays-Bas
A la Banque d'Escompte de Paris.
Dans les départements cl à l'étranger
'A toutes les Agences et Suceurs'1" desditos Sociétés
Les souBca-iptions d'unités sont irréductibles.
Répartition aussitôt après le 10 janvier 1880.
On peut, dès à présent, souscrire par cor-
respondance, en envoyant Sî> ffk-aaes par
obligation souscrite.
L'ADMISSION A 1A COTE OFFICIELLE SERA DEMANDÉE
!On souscrit SANS FRAIS et dès aujourd'hui
'.(toutes souscriptions garanties) dans les bureaux du
JSHMMM! :r¥;ü\'I\J'¡fl .TPP~°P'°~dehBtm?MS
fWPF PÎWii W^ÏPII p}'°PPm d0 'a Banque
M II i ï MA JàiTO llàm de Parts et Bretagne,
27, .Chaussée-d'Antin –r 102, rue Richelieu
6, rue Goquillière 40, .avenue d'Orléans,
<
(\ M fS[. SALLE A MANGEE complote •Vjfïk'A
•"F'S i\ noyor'filot» noir» I vioui chôna 'R wSflS Àft
H LB ou a-ajou I sculptiS M\ /8a B
éà S. &?4uTAFIS-E0UGE, W.FaSimmlin.KVa.iaïï M,\3
15 ooyer filcts notrs ,I vioua chAne /~i 44YYYÜYYY~p~
AuTAPI8iR0UG1;,G7,r"bat.dfottit,:Albfu i!l1t
Là MUipi Wm tilifPâ ilJMjilj?
ET 'DES VALEURS INDUSTRIELLES
Société anonyme au capital de i,5t)0,Q0Qf
:SIÉGE SOCIAL A '-PARIS, 16, BUE ;DU PATBE-SEPTEM8SE
Se charge spécialement des ordres de 'Bourse à ternis
r9s«, dans tous los
j Cafés. Se méfier
i des contrefaçons
AI\1E'R'PlC:OI
Mûmes, Voçtielucïie SlffîPdo CLERftf BQIJR9
«
L'embaumement système lîayle, $<, assure lo
oonservationindéfmio et rappelle à la vie en cas
de mort apparente-. Rons.grat.;26,r.*Monthabor.
Wlfilill iES -SPEGT4CLRS s
DU DIMANCHE 4 -JANVIER 188D
Français. 7 h. S/4. Le Village; L'Ami Fritz.
©péra-Comique. 7 h. û/0. Lalla-Houldi
Le Pré aux Clercs.
Odéon. 8 h. 0/0. Le Voyage de M. Perri* t
chon; Lo Trésor; Un homme a plaindre*
Ghâtslet. 7 h. 1/2. La Vénus noire.
Oaèra populaire. 8 h. 0/0. Paul et Virgïnio
Ta. des Nations 8 h. 0/0. La. Closerie
des Uenôts.
Vau_clevillo. S h. 1/4.– Les Lionnes pauvres
•Va.i'iê*és. 7 h 1/2. .Le Renard bleu La
i'ennno à Papa.
Gymaaso. 7 h. 5/4. »- Les Convictiops do
pMjia; Les honnêtes Femmes; Jonathan.
Palaïs-5î.oyal. 7 h. t/ï. Un jour do pre-
mière-, L'Affaire de la ruo de Lourcine; Le Ho-
mardr M. de Bar!)izon.
Pcnt-ie-Saint-Martin.7 h. 1/2 Cendrillon.
Renaissance. 7 h. 1/2. On demande un
mari;. La Jolie Persane.
Ambigu:- 7 h. 1/J. L'Assommoir.
Théâtre des Bouffes. 8 h. 0/0. Un Do.
mino; Les Noces d'Olivette.
Polies-Dramatiques S h. 0/0. La Fille du
tambour-major.
Nouveautés. 8 h. 3/4. Paris en avions.
Fantaisies-Parisiennes. -7 h. 3/4. L'OraW
sou de Saint-Julien: Le Billet de Logement.
Théâtre des Arts. 8 h. 0/0. Faussaire;
Le P.i'.iit Ludovic.
3* Thêâti-e-Français. 7 h. 1/2. Tar-
tu'Jb; Les iîicochets du Divorce.
Cluny. 7 h. 3/4. Bancale et G".
Château-d'Ean. 8 h. 0/0.– Israël.
Athénée-Comique. h. 1/2. i^a Bossa du
Vol; Monsieur.
Nouveau-Lyrique. 0 h. 0/0. Relâche.
i->Iies-Bergére.– Tons les soirs, à 8 h. 1/2.
Ballets, Pantomimes, Clowns, Acrobatus, (tvra-
itea, Excentricités.
;«tio--ThéatrR delà rue Blancàe. Tous
lus nous, ui: ii.h£;'cs. i'I;ab'i5.ioaat!jj;.nnig;ua
Spoctacle très varie, -Kitinaga. Ol'ciaeatrï'
de 50 musiciens. Entrée, 1 franc.
Alcazar d'hiver. Tous les soirs, à scpS
heures ot demie, Spectacle varie. MM. Li«
bort, Reyar; MmesE. Fauro et Dul'resny.
Eldorado. 8 h. Concert variù. Chansons oï
opôrottfis.
Cirque d'Hiver. Tous les soirs. Exercicaï
éfjuoslrcs variés, à 8 h. 0/0.
Cj-éniorne, 251, ruo St-llonorô. Bal tous Ie3
soirs, excepté te lundi et le jeudi. Samedi pro-
chain, C bal masque, do 'J heures 1/2 du soir
4 h. du matin.
Tiiéatre Thomas Holden. 8 Il. 1/2. La
Belle et ta BCHe, Féerie, Pautomimo en 24 ta-
bleaux. Los clowns. Matinées, Io3 jeudis,
dimanches et iôtes, it deux heures; à a ait
heures, le concert des nègres.
Le gérant -FERN-AND DE RODAYS.
Paris. O.Cassigneul, Imprimeur, rue Drouot, 28
(Imprimerie du Figaro)
împriniô snr les Machines eylmdrîiiuas de Makinow.
En aucune façon.
Quoi! vous passerez la nuit à jouer
au baccarat ou au lansquenet quand vous
devez vous battre presqu'au point du
jour.
Le mieux du monde.
Mais ne craignez-vous point la fa
tigue?.
Je suis infatigable.
L'agitation nerveuse?.
Mes nerfs sont à l'épreuve et vous
verrez si ma main tremble en tenant
un pistolet. Donc ne parlons- plus
de mon duel. renouvelez-moi la pro-
messe de venir rue de Londres en sor-
tant de chez madame votre sœur. et
amenez votre beau-frère, le comte de
Lasseny, qui d'ailleurs est invité déjà.
Ah certes, je vous le promets.
Je compte aussi sur vous, mon cher
Massol reprit Lionel. Nous ne quit-
terons les tables de jeu que pour aller
sur le terrain. Une rencontre en cos-
tumes de soirée, ce sera très original et
tout à fait charmant.
C'est une situation. répliqua le
vaudevilliste. Je la mettrai dans une
pièce en trois actes que j'écris pour le
Gymnase.
Et que nous irons applaudir, mes
cousines et moi dit Lionel en riant.
#
En quittant le Café Riche et les deux
jeunes gens qui devaient l'assister le
lendemain au bois de Vincennes, la ven-
geresse regagna Saint-Ouen.
Le docteur Jocelyn est-il au châ«
teau? demanda-t-elle à Robinson.
Oui, maifre. w
Dans son appartement ?
Non, maître; je crois l'avoir vu
tout à l'heure entrer au salon.
RobinsOn ne se trompait pas.
Gora Berhier trouva en effet le docteur
noir au salon, mais sa surprise fut grande
en ne Te trouvant pas seul w
Jocelyn était en compagnie d'un per-'
Sonnage de haute taille et de forte car-
rure, inconnu de la jeune fille et qui
mérite' assurément les honneurs d'un
troquis rapide.
XAVIER DE MONTÉBIN
[la suite ce
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 61.12%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 61.12%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"Arts de la marionnette Arts de la marionnette /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "Pam1" Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BnPlCo00" France-Brésil France-Brésil /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "FranceBr"
- Auteurs similaires Villemessant Hippolyte de Villemessant Hippolyte de /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Villemessant Hippolyte de" or dc.contributor adj "Villemessant Hippolyte de")Jouvin Benoît Jouvin Benoît /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Jouvin Benoît" or dc.contributor adj "Jouvin Benoît")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k2773333/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k2773333/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k2773333/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k2773333/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k2773333
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k2773333
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k2773333/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest