Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1867-09-05
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 septembre 1867 05 septembre 1867
Description : 1867/09/05 (Numéro 101). 1867/09/05 (Numéro 101).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2708589
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO JEUDI S SEPTEMBRE 186?
niers, enformés dans l'église de Saint-Florent,
fussent épargnés, et M. d'Autichamp transmit
à l'armée, vendéenne ce dernier désir, ce der-
nier ordre. Ce fait est attesté par tous les Ven-
déens, et do plus l'authenticité en a été recon-
nue par les prisonniers républicains eux-
mêmes. »
M. le comte de Bouillé a ses autorités,
M. Claretie a les siennes; la bonne foi est,
j'en suis sûr, égale des deux côtés. Une
fois de plus, nous voyons combien il est
difficile d'écrire l'histoire. y
Le Baron Brisse annonce une nou-
velle liqueur les Larmes de Cora Pearl.
Sept francs le litre. Moins cher que
se%.sou.rjres. Rassurez-vous, âmes mo-
rales, mâdemofsèllf :Cora a "refusé son au-
tqrjgation çeMe liqueur ne paraîtra pas.
Francis ""MigaSKUU-'
COItmSSPONDAlfGE
Paris, le 1er septembre i867.
A monsieur de Villemessànt, directeur du
Figaro.
Monsieur,
Votre journal traite bien durement les expèr-
tises médico-légales, qu'Il croit erronées il ne
serait que juste en inscrivant celles qui. ont
sauvé des innocents. Il y a quelqua temps, six,
honorables négociants et médecins espagnols
•furent accusés et condamnés, pour :une; préten-
due détention illégale, à un grand nombre d'an-
nées- •de-présKlesï .-La-Sooiétô médico-psycholo-
gique, qui comptait parmi eux un membre as-
socié étranger,' ordonna' une esquêtéet clôrign.a
une commission; composée de MM. Legéand ,dU l
Saulle, Loiseau, Delasiauve, et dont je fis par-
tie comme rapporteur. L'intervention de la So- I-
ciété eut une heureuse influence sur le sort de
ces infortunés. lis furent mis en liberté, réta-
blis dans tous leurs droits,' et le gouvernement
espagnol nomma le rapporteur commandeur de
l'ordre d'Isabelle- la-Catholique et les trois au-
tres membres chevaliers du même ordre.
Je ne vous adresse aucnne demande; mais je
suis persuadé que vous approuverez le senti-
ment qui. m'a fart prendre la plume.
Agréez, etc. A. Brierre de Boismoiit
A, .BrÍeIT6 de BoismoÓt
Paris le 4 septerobre-1867.
Monsieur le rédacteur en chef,
Le maréchal Canrobert, dont vous annoncez
aujourd'hui le retour à Paris, à la suite de la
session du conseil général du Lot, a eu con-
naissance, à son "̃arrivée, de l'article, de votre
journal du 29 aoûi.
M. le maréchal me charge". de vous. faire sa-
voir'qu'il n'a jamais vu ni entendu le zouave
Jacob, et qu'il n'a jamais eu à s'occuper de ce
militaire, qui n'est. pîS;Spus ses ordres.
.J'ai l'ho'3E.eur prescrire l'insertion de la présente lettre.
Veuillez, etc. ̃
Le chef d'escadroù (Tétat->major aide de camp
du maréchal..
F Boufsenàv.l,
p'dtits- émmmmW
Le dé;.ar( ia co:r pour Bi;ir.-ilz reste fixé
àsatnedi. siasi qne nous l'ivons annonc-i.
L'EmppT-Pur, I Impératrice et le Prince Impé-
rial i[uittèiout Pdrj3 à ca:q'hi.-u:'è3 de Va^rtài-
mïdi.
LMlmper-' ur s en c r.-np'grié di- i'. nvrn' J'i-
rién :ie LS Gràvière, aide-iie-camp du uiâr.juiâ
de Tévise,. chambellan.; .du. marquis da. Csua,
éeu;, t-; du baron de Varaigne. préfet du palais,
et d ;̃ JîvPiët"rï, secrétaire jw t <ï.
IVr.d^me Carette et maatiuoixtl-e Kœ.kLr
acci uipagirent l'Impératrice.
Lt comiiivsida t Linnc: ;ii '̃• ̃!•̃> ramp, le doc-
teui i3artbe* et i:a r<étjlçurdi\9 giiê ijour.rem-
plaç r l'ancuh r.'c-i-i ur, M.M-jiiu fr, s [-.lient
attac -,éi! pendant ce vovage à la personne du
PriEL Impérial.
LUnauguru.ijn Uj ;îi s ..la ̃ -o ij.î,l-.i-i-f^-
d'aborcî fixé-' au 8 soptembro, n'aura li°u que
le 15. -̃̃ ̃' -̃•.̃
M. Rouher^. ministre d'Efat, a demandé la
remis.e de.la.fête à cette époque.. t
Il arrivera à Nantes la veille au, soir et prési-
dera le lè'nfièniâïn à la cérémonie' après avoir
visité la ville. •-
Le 15,- qn banquet sera offert à ,J\1. Rouher
par la municipalité et la chambre de com-
merce.
Ce banquet^ qui auïa liau da'nà la' salle du
théâtre, sera de 150 couverts.
Victçr Hîakô, açcbnipàgnê de sa sosùf et de"
ses fils, de sa bell'è-fillé, de madame Collâfd
~OPJ~DA, 7 h.1~ ~D~ON, T h.1/9 lé PTilicé Mmea DESClozas
OPÉRA, 7 h. 1/2 ODÉON, h. 1/2 Cendr"illon Engénie P R 0(~ R AiVI M E D U M'R'CR' E D I., 4 SE,"P'T' EM B R E
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don Pedro an Belval léaniiié S Merluchette BeUamy y Charlotte ~SS" LéctiyeF 7 h. 0/0. Verjus Lerat Nansot Briand__
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-(Rue Richelieu, 6.) PauUrîe Formichel fils Saint-Germait reine Turquoise Eléonore GrinKalet Allart (25, bo til. Beaumarchais.)
Didier ~,e!ss1art I,rAffaire est nrrangée Egiantine Blatini Morok MaÇhanette (25,bou).BeaunMic)]ais.)
Le ~~c Sfépben GnvoE' L'Affaire eiit aerau -e Eblantine Blacini Du~nt Désormes
1,L'»iie J04, Gn!ol c. 1 a. E: Cadoi, W. Busnach: Myosotis Carpentier le bourgmlstre Hoster
,c:4.a. Léoii1La à3itliet Fabien se Pradeau Emeraude Grebert le bo~rgm~stre Hosler y Marthe la Lorraine
c.4;a.LéonLaya 8 h 0 Baptiste Rebel prospf.rLajousscPradeau Saphir Huguet le notaire Manglay Marthe la Louaiue
jean de Rieüx 40i, ".1, Jean Roge!' Aristide Langlois Esquier un page Marthe un commissaire Nérault
David Barré' (Pl. du Châtelet.) Clotilde Milles FargueH ·. ~dalbert Franc~s un page Loriot Nérault drame 5 actes, Dutertre Boulé.
le marqu1s Talbot- .ée Marthe, cellier sourdinois Vic10nn tonot Parrpt
Lebrun Chéry La FIât. enebanté~ Adolphine SS Zélia Al~e9 lliélanie Samuel Laarent
Valette Garraud op.4a.Nuitter,Beaumont,Mozarl Théodule Grivot Lucie Judic la MayeuxMm.. Lacressonnière
S 54asset~ famino Besquin Jeanne Olivier Céphyse Blanca
Guérin Seveste P2pageno Troy Camtlle Davril La Vertu de ma femme Adrienne Germa
Pacaud Tronchet Sarastro Glraudet Henriétte Lehreton c 1 a P Berton' GÜ"'R 7 fi 0'0 0 Blanche Damain d -s~
:Mè,David Mmes Nathalie 5ionastatos tutz Fanfan Camille le comte Landro*l ¡ mmé de St-Dixier ¡
;Emma E. Dubois Psammis Laurent le comte Landrol Mme de Dure-Y
Emma E.Dubois llianes Laurent Octave y.r'eray ~mMedesArts-et-Metiers.) Mme ae ternaire (Boul.desltahens,26.)
Emrna Dubois Mânes Neveu la comtesse M~Pterson (Square des Ans et-mMiera~ Françoise Bonheur (Boul. des ltalieI¡.S,26.)
~w Pamina Guyot "'arll1e Barataud Florme Bonheur L~ t$eacior
_a~M-~der .n, ~8.
papagena Daram V£.BIÉTÉII. 7 ù, I/ Le ~8~cl8r
>oP -CODIQUE 8 STia nuit Nilsson Daram ~< h. Intermède par les quatre sœurs Peau d'Ane op.-C. ta. Poinsmet, Phil1dor.
(Place < WiUeme Un Fait·Pari~ Laurencin,C)airviUe. Biaise Barnolt
(Place Boieidieu.) Dardenne Um Fatt-fart* i B'0~ -BBAMAT.. 7 h. 1/~ Simonne M~Decroix
(Place BOIeldieu.) trois ~pI Ducasse vaud.:l a. L. Hatévy. La.Cravat· blanche Croquignolet Alexandre DBi~T., h. Agathe Bonelli
~EtoUedmaroF.1 Rouvro r E. Gondinet Cocambo Schey Aeathe Bonelli
o ..c. 3 a. Scribe, Meyerbeer. Pt J Noumsson Guyolk c. a. E. Gondinét Cocambo Schéy (Rue d; Bondy, 40.)
Peters Bataille Peyret Ganachard Deltombe prince Belazor Tayau (RuedeBondy,<0.)
Petem Lhérie Joseph Aurèle Octave Landrol ferlrnoli Matapa Lemaire L'Oie dn Caire
oritzenko Nathan Angélique Mme Cap Florentin Victorin Abricotin MaUet op.-b. 2 a. Mozart, V. Witder.
Qntzenko Vois ~"6 Agathe ~~t8 Pierson Canardeau Thierry lgonoiear op.-h. 2 a. Mozart, V. WIlder.
Georges vois 123e rep. Lambine h" 1'. 'T~ donBëltram Geraizer
Tchéréméteff Duvernoy rép. Lambino Chevalier Y.1a.. Thiéi'y donBÕltram Geraizer
Yermoloff Duvempy C1I®T>ELPT, 7 h. 9it un paysan Hénicle Albert Lénibar pabrice Laurent:
Yermoloff Bernard. CHATELET, 7 h. 1/4 La G D h un paysan Hémcle Albert, Lémbar Fàbrice Laurent
YérmoloH Leroy cnATEt.BTr,?h.i/t 'r_oe- ne ess. 1 p y mines 1farcus Claire Mme. Leprévost an eunuque Bonnet
isrua:iloff Melchissédec (Place du Châtelet.) de 6térolstein phazel bt arcus Claire Cmnet pascal Masson
Reynolds Melculssédec Condrillon P9azel Verdier Suzaqne Culnet isabelle Masson
Gatherine Mmes Cahel Cend.rillon- op -bovffe 3 a ,,1. Dlamantm Verdier iMbelle Mmes Arnaud
Gatherme M'°~Cabel Cendrillon. tabl. op.-boTfre3a.4t. t, P,~t.3l:igTl~ 7 h. 0'0 fée Coquette Delorme Aurette Geraizer
,?rascoyia Heilbron féerie 5 a. 30 tabl. Meilhac'Halévy i. Offenbach. l'St-U.RTI~ 7 h. fée coquette Delorme Aurdte Geraizer
NatQal1e seveste Clairv~~nme~Blum~ J. Otïenbach. (Boul Saint-Martin 16 et 18 fe~ des ondes Adorey Aurette Jaointfté Hardouin
Etkïmonna Düval Hurluberlu 7iI~ Lesueur Fritz Duptiis 1~f1VollDette giman Les Canotiers de la Seine
Dause s M~ 9télina, Arnal, I~ Pinelionnière Arondel baron Puck Koup Nonchalante Carlin v 5 a H Tùiéry A Dupeuty
Berthe; Latue, Alexandrine, Jolicoeo VVtlüam prince Paul Httvemans Lâ Illcùo an bois De'il Lissy la ~evancho de P'ortani~
Be¡1.he. Lal'ue, Alexandrine, JOlÏcoco WUham prince Paul Hittemans IL Lissy Flibochon Milher f.6p. Lefebvre; Rohillad
GabrieDe, Bourdet, Lebrun, Riquiqu JoUy général Beum Couder ~ne5a.t9t.Cqgniaratreres~ Leontine papavert Vavasseur Fortuma Bonnet
t~ernet, Pestei, Hélène; Leroy, arhulas Donato Grog Baron Ayrra Léontine Papavert Vavasseur Fortttma Bonriet
Vernet.Pestel, Hélène, Leroy.T'arhulas Théol Grog Gardei~ nrin~f-i Andrieux Jeux~ynimaues. cachalot Bërret JeanBridouX Barnolt
tine Estehe,Rtttgénieet&milie. Riquiqu Noé7 NI ni Couder Fanfreluche Laluept frères zaïs Duma~ Flibochon Milher Jean Bridoux Bamolt
mue 0 lete Hortense, Clém.ep.- Marteau Noël le mue G1U'1;iell Fanfreluche ~ndrleux Stonette gymnlques, anglais Coquelicot B¡¡rret lean1!.ndoUX kF*Rjgaplt
"teiJ. Marteau t le 'l:m. .:aufrele" UJ>m¡1 1"" B!ouette "clow" ~1"ehc'" .\d01!> i
avec ses deux filles, est en ce moment à Dor-
drecht, se disposant à faire une tournée en
Hollande.
Ou voit que le célèbre poëte aime à voyager
en famille.
Chacun fait des détournements à: sa ma-
nière. M. le préfet de la Seine, par exemple,
s'occupe tous les jours de détourner les rivières
saines au profit de la bonne ville de Paris.
C'est ainsi qu'il pense dans ce moment à ame-
ner les eaux de la Loire à Paris. Je vous assure
que ma nouvelle est des plus sérieuses et que
le conseil municipal a déjà été saisi de cette
grave question.
Ah 1 les-eaux de la Seine ont décidément une
bien mauvaise réputation.
On nous .communique le menu du ban-
quet préfectoral donné, à.. Saint-Etienne par. le.,
préfet de la Loire le 27 août, c'est-à-dire avant
l'ouverture de la chasse. Nous y voyons figurer
'déB. perdreaux Péïigueux, :un :ï£ble de lièvre'
saupe poivrade et des cailles à la broche.
On se demande si les lois ne sont pas faites
pour tout lé monde.
Ce matin, les rues de Paris étaient envahies
par des bandes de jeunes gens conduits par dès
soldats ou caporaux de la ligne.
C'était une partie du contingent de la classe
dé 1866, appelée sous les drapeaux, qui allait
rejoindre leurs corp< respectifs.
Je vous assure qu'ils n'avaient pas l'air bien
gai, et cependant, en passant devant un déta-
chement de chasseurs à pied, ils se sont mis à
crier toutes sortes de choses.
Le sergent qui commandait ce détachement
disait en passant devant moi
« Ah on voit bien qu'ils ne savent pas en-
core ce que c'est; dans deux mois, ils lie crie-
ront pas si fort. » •• ̃ ̃•
Le vieux château historique dà Guillaume
le Conquérant, situé à Bonneville-sur-Touques,
vient d'être acheté pav un riche habiiant de
Trouvillo.
Il doit le réédifier sous le patronagd de
grandes familles d'Angleterre et de France.
Le comte de l'Aigle,1 père du vicomte Henri
de l'Aigle, vient de mourir à l'âge de cent ans
ttdix mois à son château do Tracy, dans le dé-
partement de l'Oise.
Le président du Corps législatif n'ett pas
'îe retour à Paris, ainsi'qu'on l'avait annoncé.
M. Schneider est retourné au Creuzot à à l'i;sue
du conseil généial de Saûns-et-Loire.
Par les omnibus, calèches, coupés et cab rio-
lets qui courent .et écrasent dans les rues de
Paris, la question des refuges se trouve natu-
rellement à l'ordre du jour.
Un de nos abonnés nous signale un endroit
de Paris entre beaucoup d'autres, qui au-
rait grand besoin de ces ronds-points où les
piétons sont à peu près* assurés de trouver un
lieu d'asile.
C'est le vaste carrefour' qui existe au croise-
ment de la rue de Lafayette, du boulevard Ma-
genta et du boulevard Denain. >'̃•̃
A chaque arrivée et à chaque départ du che-
min de fer du Nord, il y a, grâce à la multi-
plicité et à la rapidité des voitures qui condui-
sent ou .ramènent les voyageurs, un tel mouve-
ment.da véhicules de toute nature sur ce,point,
qu'il y a danger et danger sérieux pour la sé-
curité des passants.
S'il suffit d'indiquer une amélioration à M.
Haussmann pour. que l'édilité s'empresse de
l'exécuter, nous nous hâtons de lui signaler
celle-ci.;
La fêta des Loges est incontestablement
une des plus joU«a et des plus suivits par les
Parisiens; on s'y rnnd ossaz facilement, mais il
n'est pas-tout à fait aussi cotnmo-de d'ea re-
venir.. • ̃. ̃
Dimanche dprnier, les amateurs qui se sont
c-mpilé3 dans les derniers convois ont mis près
de deux heures pour i'ran-hir 1 quatre lieues
qui séparent Siinî Gai-main >.ie P.iris. Il est vrai
qu'on leur avait fait subir une augmentation de
prix..
Un de nns rtbrciiiiits nnus poso, à ce sujet, la
qu- stioû siii^iiiite
Comment se fait-il que.le chemin de fer de
Sdinl-CéiViiain, qui a fixé le prix de ses places
Ho 2" oiîip=e à 1 fr. 2ï pour les dimanches et
i'è !-i j ONîg ̃ lit I fr. oO dimanche dernier?
Il y a.duac dimanches et dimanches, fètts et
fû'es, comme il y a fagots-et fagots?
Si au," moins- Oii rn.ayfiit pour son argent,
ruais otfiche la r!or..ièr^ pntachV dé nos ay-ux
marchait mieux que le chemin de Saint-Ger-
main, sans compter qu'elles offraient au moins
autant'de sécurité.
^31'»"'? me rliri'z '^out ê'^e qu« le rhénan de
Saiut-G.arma.in est la doyen de nos voies fer-
réps, .,et qu'il faut, s'en prendre à son -âge s'il n^
va que cahin-caha.
Ala bonne heure! 1
Il faut du zèle dansJL'exécution des règle-
ments, mais pas trop n'en faut.
Il y a deux jours, un de nos abonnés se trou-
vait dans l'omnibus qui va de la Halle aux Vins
à, Montmartre, lorsque, place da la Bourse, une
vieille benne femme descend pour prendre la
correspondance.
Dans sa précipitation, elle laisse tomber son
porte-monnaie.
Plusieurs voyageurs, qui s'en aperçoivent, in-
diquent au conducteur 1 objet perdu. Celui-ci le
ramasse et, au lieu de le rendre sur le champ à
la personne qui était dans le bureau d'attente,
il le garde pour en faire le^épôt au bureau
d'arrivée, selon le règlement V
Rien n'était plus simple cependant que de
remettre le porte-monnaie à cette pauvre femme
qui n'avait probablement pas un fonds de ré-
serve dans sa poche mais le conducteur aurait
perdu une occasicn de se faire bien noter de
l'administration, et les observations de tous les
voyageurs ont produit sur lui l'effet d'un coup
de bonnet sur un éléphant.
Il y a quelques jours, la chaîne d'un ba-
teau remorqueur ramenait à la surface de la
Seine, non loin de Montereau, le; cadavre d'un
homme -vêtu, d'un costume de cour Louis XV.
Jabot, manchettes, brandebourgs d'or et de soie,
souliers à talons rouges, rien n'y manquait.
-Quel pouvait être ce seigneur si bien. conservé
depuis le milieu du dix-huitième siècle? Les
suppositions avaient leur train c'était un
chambellan de Louis XV, ̃ c'était un -ami- de la
Pompadour ou de la Rarabère, pu de la Du-
barry; c'était un complice de la Brinvilliers, de
la Voisin ou de la Lescombat, qui s'était fait
justice pour éviter de la besogne, au bourreau.
Déjà un savant de Seine-et-Marne préparait
une remarquable brochure à ce sujet, lorsqu'un
habitant de Montereau se souvint que dans la
nuit du; mardi gras dernier, un ouvrier avait
disparu à la suite d'un bal masqué.
Le seigneur de la cour était tout simplement
un pauvre diable de masque qui avait mis trop
d'eau dans son vin.
t Les pompiers 'belges ^portent, comme* ceux- «.»
de Paris,' des tuniques courtes et ajustées qui
dessinent trop leur homme; non-seulement
c'est dangereux pour les bonnes d'enfant et les
cuisinières, mais c'est quelquefois très désobli-
geant pour les pompiers eux-mêmes; '̃
Exemple
Un pompier d'Anvers, qui désirait fêfer la
Saint-Louis, avait, le iour de la Saint-Barthéf
iemy, supprimé un dindon à l'étalage d'une
marchande de volailles, et' l'avait logé tant bien,
que mal, c'est-à-dire -'beaucoup plus mal que
bien, sous sa tunique, car le dindon faisait
saillie et montrait ses pattes soiïs les pans du
vêtement étriqué.
Sur.vint un officier qui, ne^ connaissant pas
de quatrapèdes dans les pompiers; voulut tirer
l'affaire au clair. Pour cela, il lui suffit de tirer
l'S pattes du dinde, et Je;pompier revint immé-
diatement à son état naturel de bipède.
L'infortuné sapeur dédoublé fut conduit au
poste avec les hqnneurs'dûs au génie malheu-
reux
Quel dommage! disait le pauvre diable,
pendant qu'oa l'insérait au violon, quel dom-
mage que je n'aie pas pensé à prendre ma ca-
pote de faction il y aurait eu place pour
deux!
-Tous les fous ne sont:pas à Charenton ou
à Bicêtre.
Il existe dans le Midi une petite ville qui est,
paralt-il, cruellementéprou.yée par le diabète.
On sait que dans cette maladie quine pardonne
guère, Tnamme tourné la betterave; on peut
en tirer du*sucre.
Croiriez-vous bien qu'un individu a eu l'idée,
de tirer profit du diabète qui désole sa ville
natale. Il sa proposait de réunir tous les diabé-
tiques de bonne volonté, de les faire vivre en
commun, et dr'utiliser leurs facultés sacchari-
fères en exploitant leurs produits
Savez-vous pourquoi la société ne s'est pas
constitué ? Parceque le fondateur n'a pu obtenir
une dispense de patente.
Avouez que votre café l'a échappé belle.
Malgré les on-dit sur les fêtes qui devaient
avoir lieu prochainement et pour lesquelles on
avait conservé les appareils d'éclairage, on s'oo-
cupp, en ce moment, d'enlever, dans le jardin
des Tuileries, les poteaux en bois qui soute-
naient les cordons de gaz servant aux illumi-
nations. Dans quelques jours il ne restera plus
trace de la solennité du 15 août.
On oublie presque toujours quelque chose
en voyage. 1
Le czàr Alexandre II, à sjn retour dé j'Expo-
sition, avait oublié un cosaque à son passage
à G.
Le pauvre kalmouck était descendu,à la sta-
tion et le train s'était remis en marche sans
lui.
Impossible de se faire comprendre du mal-
heureux délaissé, qui s'entendait pas plus l'al-
lemand que le chef de gare de C. n'entendait
le russe.
Comme il aurait fallu un certain temps au
chef de gare pour apprendre le russe et au co-
saque pour apprendre l'allemand, on prit le parti
de télégraphier,
Voici la correspondance qui s'échangea
C. N° 1752. Cosaque oublié à la gare.
Pas d'argent. Pas de tabac. Que faire?
Saint-Pétersbourg. N° 2372. Renvoyer Co-
saque contre remboursement. Petite vitesse^.
Payer tabac.
C. N° 1797. Cosaque parti, train 119,
avec tabac.
Saint-Pétersbourg. N° 3520. Reçu Cosaque
en bon état, Payé transport. Chef de gire dé-
coré.
four les petits événements
C. Laarsat.
OBLIGATIONS MEXICSINtS
AUS IMPORTANT
Les porteurs d'obligations signent, dans les
bureaux-du journal DES chemins DE FER. 22,
nie de la Banque, une pétition directe à l'Em-
pereur. On peut envoyer son adhésion par let-
tre affranchie, à M. A. Larrieu, administrateur,
en indiquant lisiblement ses nom, profession,
adresse et numéros d'obligatiens.
LES SAINT- SIMOMIENS
LXXVIII
(Suite)
Voilà encore Alexis Petit qui a revêtu l'habit
sous mon patronage, continue M. Lambert, c'est
le beau-frère de Robinet, à la mémoire de qui
on a presque insulté. C'est un fils de famille,
comme vous parlez c'est un de nos jongleurs,
selon M. l'avocat général il nous a apporté
une centaine de mille francs.
Et Oldivier, le premier qui. ait vendu ses
terres pour l'apostolat sa haine contre les
gouvernements de droit divin, a fait place au
sentiment calme dè l'amélioration pacifique et
graduelle des peuples.
Voici d'Eichthal, conseil de notre cher Du-
veyrier c'est une foi inébranlable, celui de tous
qui a été le moins agité dans la crise du mois
de novembre. Fils de banquier, il nous a donné
autant d'argent qu'il le pouvait, et, s'il n'a pu
convertir son père, du moins la déposition lie,
ce dernier, déposition qu'on aurait dû.' vous'
lire en parlant des plaintes des familles éplo-
réës, est un témoignage honorable de notre mo-
ralité.
Rigaud, médecin -catéchumène avec moi, a.
été plus; heureux que d'Eichtal, il a amené;
Fonjvieux père, que vous voyez près de nous, et.
les cheveux vénérables de cet homme dévoué;
doivent vous inspirer le respect, messieurs les
jurés. Rigaud nous a donné beaucoup d'argent,
c'est aussi un des conseils de Duveyrier.
Voici les conseils de Barràult, si connu de
vous par sa parole. Ce sont des camarades d'E-1
cole polytechnique de notre PÈRE. Tous deux
ont déposé leur épée et leurs épaulettes l'un
est Hoart, capitaine d'artillerie, il faisait à;
Toulouse, et en uniforme, des enseignements
publics dé notre foi. C'est un des actifs fonda-
teurs d'églises dans le Midi. L'autre est Bru-
neau,'û porte le s;goe de l'honneur; que M;" l'a-
vocat général devrait regarder avant de pro-
noncer le mot à' escroquerie; c'est un capitaine
d'état-major; il vint à nous avec sa fortune.
Et près de notre PÈRE, enfin, son fidèle ami
dans toutes les pbases de sa vie, Holstein;
longtemps dans les affaires comme négociant et
banquier, n'ayant eu toujours que des fonctions
de confiance; il est' maintenant encore adnii-
nistrateur de'la caisse d'épargne.
J'oiibliaîé Lemonnier, professeur de philoso-
phie, qui nous a donné sa'fortune,' et qui, avec
Fournel est notre intermédiaire près du'
monde.
Et Auguste Broel, un des plus jeunes et des
plus anciens cependant. Il est absent de cette
solennité pour un motif impérieux.
D'autres noms sans doute ort pu în'ôehap-
per encore, mais cette vue doit vouw suffire.
Je finis, messieurs les jurés, j'ai signalé l'in-
compétence religieuse, morale et politique du
monde où vous vivez.
Comme opposition je vous ai montré une fa-
mille nouvelle dont la vie, les doctrines, les
actes sont palpitants d'espoir, ouverts à tous et
calmes; d'une famille qui croit en Dieu, res-
pecte et aime les femmes et travaille pour l'a-
mélioration des masses.
Méditez, voyez, et que votre conscience soit
aussi tranquille que la nôtre. J'ai dit.
LXXIX. "̃
M. Charles Duvéyrïêr. Depuis quatre mois s
je vis dans une solitude complète, car il est
'bon de répéter ici que, malgré le reproche
d'immoralité que nous adresse M. l'avocat-gé-
-nêral, noire loi morale à nous, qui osons appe-
ler hautement les femmes à fondre une morale
nouvelle, est un célibat rigoureux.
Voilà donc quatre mois que de la hauteur
qui surplombé cette large vallée où, gît Paris,
comms un amas de pierres, je médite en face
de vos hauts monuments et de vos milliers de mai-
sons, sur la querelle que nous fait là justice
quatre mois que je me tiens sur notre terrasse,
prêtant l'oreille à cette sourde et monotone ru-
meur de la grande ville où se mélangent tous
les diapasons de la misère et de la débauche,
et je confesse que je n'ai pu concevoir encore
comment ce monde qui n'avait au dessus de
ses murailles que des cris de dispute et de
douleur, ou des soupirs de joie cynique et
meurtrière, pouvait effrontément mettre en
cause des hommes de vie pure, sous le pré-
texte d'atteinte à la morale publique comment
ce monde de mensonge et de discorde pouvait
si violemment s'attaquer à nous, qui sommes
franchement amis et vivons en paix.
C'est làVpour le prévenu un grand pro-
blême et non une vaine parade de rhéto-
Tique pour préparer les moyens de dé-
fense comme cela se fait dans les petites
guerres du palais. « Au reste, MM. les ju-
» rés, il suffit de nous entendre et de nous
» voir pour comprendre aisément que le
«monde où nous vivons est plus moral
» que celui où vous êtes et du milieu du-
» que! M. le président vous a tirés au ha-
» sard pour nous juger. »
Est-ce une guerre d'idées ou de mots
qu'on fait aux Sain t-Simoniens? On serait
tenté de croire que c'est une guerre de
mots en voyant comme la malencontreuse
expression de banquet a, fait frémir et ri-
der les fronts; et si c'était une guerre. d'i-
dées, sans doute, en entendant les préve-
nus les développer, on aurait marqué plus
de saisissement et d'indignation. Ce motde
banquet, le prévenu le retire ainsi que ceux
de monde des amants, qui auront dû à bien
plus forte raison alarmer la. pudeur de
M. l'avocat général, et qu'il n'a même pas
relevés,c'est une faute, et ce qui en est
une plus grave, c'est de ne pas avoir dit
que ces deux erreurs avaient été-; relevées
dans le Globe huit jours après la publica-
tion de l'article incriminé.
On accuse les saint-simoniens de vou-
loir multiplier les jouissances sensuelles,
de vouloir réhabiliter la chair, mais tous
les députés, personnages graves, ont voté
cette année, en une, séance, moins de,.
800,000 francs aux évêques, et près d'un
million à l'Opéra-. ̃ i,
Ceci mérite rêflexioHyear l'Opéraiestun spec-
tacle éminemment sensuel, de nature à réveil-
ler et à réchauffer les sens, quand parfois, sous
l'influence d'une œuvre triste et monotone, ils
sont enbormis et l'Opéra, sans doute, est du
goût de bien des gens, puisque les députés,
dans la grande gamelle du budget, font une
plus large part à ses danseuses et à ses chan-
teuses qu'aux évêques du royaume entier. Je
ne crois pas me tromper en pensant que vous,
messieurs les jurés, vous ayez parfois visité
l'Opéra. M. l'avocat général; qui se révolte à
l'idée de notre Père de réchauffer les sens
quand ils s'assoupissent, M. l'avocat, général
lui-même, j'en suis certain, doit àimerbeaûcoup
l'Opéra, et quand. ses sens s'appesantissent sous
un travail pénible, comme celui qu'on l'oblige e
d.e faire en ce moment, je suis convaincu qu'il
airae "à. leiTdëgourâir et à les "réveiller" à l'Opéra,
et qu'il y conduit certainement sa femme, s'il
fait bon ménage.
Le prévenu ne l'en blâme pas, car il
aime fort l'Opéra; il le fréquentait il n'y
a pas longtemps, et rien ne lui a fait sen-
tir et aimer le vrai Dieu comme il l'a
aimé et senti à l'Opéra,, qui étale luxueu-
sement et fait bondir dans les veines toute
une portion de la vie, que les prêtres
chrétiens ne sentent pas et qu'ils con-
damnent. C'est là que l'amour s'allume et
s'embrase dans le frottement des regards.
Est-il pour entraîner aux bonnes actions,
aux grandes entreprises, une puissance
comparable à l'amour? Otez du monde
tous les amoureux, toutes les passions
déjà nouées ou qui se forment, et la
grande majorité des travaux est arrêtée,
le monde croise les bras. Que veut le saint-
simonisme ? Que tout le monde aime d'un
amour paisinle, vertueux et joyeux, cha-
cun selon son penchant; c'est là toute la
théorie des amours volages et des amours
constants. et du triple caractère du ma-
riage, selon qu'il concerne les êtres à af-
fections changeantes ou tenaces, on le
sacerdoce qui en sera le lien.
M. Charles Duveyrier continue en ces
termes
La société qui parle par la bouche de M. l'a-
vocat général, est charnelle et sensuelle, mais
d'une manière vile, sale, excessive, mons-
trueuse. Elle a perdu toute pudeur. Elle est
semblable à un homme blême et jaune des rai-
sins \erts et pourris dont il se gorge en les vo-
lant, mais qai a pour principe de morale qu'il
ne faut pas manger de raisin. Moi, je vous dis
qu'il peut être excellent de manger des raisins,
mais qu'il ne faut pas les voler ni les manger
verts où' pourris; qu'il faut' au contraire les
mériter par son travail et les manger mûrs.
Qu'est-ce que les dictons qui courent votre
monde et qui sont, comme on dit, la sagesse
des nations? Que dites-vous de vos vieux pa-
rents ? S'ils sont pauvres, leur vie est une
charge! Sont-ils riches? leur mort, leur mort
est une espérance Et qu'entendez-vous quand
vous dites de vos jeunes gens de famille, qu'il
faut qu'ils jettent la gourme du cœuri Vous en-
tendez qu'ils iront prendre quelque fille fraiche
et riante du peuple, et qu'ils la presseront
comme une orange dont ils jetteront l'écorce
au coin de la borne, quand viendra le temps
d'un mariage de raison et d'argent.
Sur 29,000 enfants qui naissent dans votre
ville, il y en a un tiers qui a été' conçu dans
des embrassements illégitimes, sans compter
les adultères. Vos collèges sont infectés de vi-
ÏTOÏJ.-SSA'Bier«Y, 8 h. 0/0.
(Champs-Elysées.)
Un Pierrot en cage
vaud. i a. Lionel, m. Kriesel.
SÏ.Benolst
v." a. "Poûrnîff
L'Héritage du postillon
opérette 1 a.
de Jallais, Tourte, Léveillé.
Une farce de fumiste
l'v. la.
C. »E t.'ÏSBPÉKATfaïCE
Carré-Marigny (Ch.-Elysées.)
On commencera à 8 h.
Première partie.
Travail à cheval par le jeune
Meliio.
Les Nains grotesques, par Berth
et Lehinaim.
Sauts de cercles, par Mlle Ru-
dolph.
Favori,cheval dressé et présenté
par Th. Loyal.
Le Grec jongleur, par Cooke.
Le Jeu de Barres, par Mines
Pauline, Sternath, îhérèsa
Deuxième partie
Les Chiens savants, dressés et
présentés par le clown Re-
beski.
PierreNeiwit,écuyer sansssila.
Les Echasses, par le clown
Chadwick.
Danses et poses, par MUe Adèle.
Rentrée du singe Jack, écuyer
quadrumane.
Rentrée de Léotard.
(ntgrinèdes comiques
L par les clowns. j
Le Pot de fleurs.
Danse du Paravent.
Le Jeu 4e la toupie.
Surprenants équilibres du ton-
neau.
Danse de corde.
L'Echelle brisée par le jeune
Ail Right et son père.
La Pyramide tournante.
La Perche sur l'épaule, par le
jeune Ail Right et son père.
Promenade de la toupie sur le'
tranchant d'un sabre.
Le Bambou suspendu.
Souplesse et équilibre.
La triple échelle, par le jeune
AU Right et son père.
Vfl. OU PltlNCE IMP.
(près la place du Çhâteau-d'Eau,
derr. les Magasins-Réunis.)
Représentation à 8 h. du soir
La double corde tendue, par la
petite Blanche et par le petit
Blondin.
Equitation par Master Eugène.
Conrad et son etiien Nibs.
Equitation, par miss Marie.
Exercices foudroyants des zoua-
ves, par le capitaine Charles
Austin.
Les hommes volants parles frè-
res Rolland.
Equitation sans selle, par miss s
Lutte pacifique entre les gym-
nastes.
Hiram, cheval en liberté, pré-
sente par M. H. tranconi.
Equitation, par Franck Pasior.
Poses par les frères Rolland.
Merveilleux travail à cheval, par
M. Robinson et son fils Cla-
rence.
Lutte pacifique entreles sauteurs
Les mulets comiques.
Pour les représantattons du soir
on peut se procurer des billets à
'avance au théâtre sans augmen-
atton de pnx. Pour les matinées,
toutes les places, excepté les logesj'
à moitié prix; on ne pourra Iobsjî.
que tes loges.
ces, qui étiolent les enfants, comme des fleurs,
et les font tomber de vieillesse avant la pu-
berté. Vos ménages, qui sont, comme chacun
sait, des nids de tourterelles, couvent le men-
songe, le dégoût, la convoitise. Vos amours
sont gâtés d'un venin infâme qui empoisonne
les chairs de la moitié de vos hommes et de
vos femmes, jusqu'aux mamelles des nour-
rices.
Vous allez sortir, messieurs, et quelque rue
que vous preniez, il vous faudra fendre, au mi-
lieu des coudoiements et des cris de débauche,
les flots de ces 35,000 malheureuses que vous
patentez, et peut-être une simple cloison sé-
pare-t-elle la chambre de vos femmes des sa-
lons de ces dames. Il y a peu de temps que,
sous le même toit, où sont ù profusion les cou-
ches des filles publiques, dormaient la reine et
sa jeune famille. ^Sensation.)
Est-ce- qu'il ne vaut pas mieux mille
fois porter la, main à .des principes qui
laissent vivre la ̃société comme elle vit
dans Tégoïsme et la saleté, que de laisser
le gâchis du monde comme il est. Mais la
morale des saint-simoniens ne concerne,
pas seulement Paris ni même la France,
elle embrasse le monde entier. Les Orien-
taux condamnent les femmes à la cons-
tance qu'ils ne peuvent s'imposer, les bû-
chers des veuves continuent de brûler, les
grands fleuves de la Chine et du Japon
étouffent encore les cris des femmes amou-
reuses et des petits enfants abandonnés
:dans toute la côtftmahométanéîde l'Océan,
de la Méditefrjtnée et de la Mer Rouge,
'par toutes les montagnes où règne le
Coran, les femmes sont esclaves, vendues, r
achetées; en Benin, en Ardé, ainsi qu'au
Congo, en Angola et chez les tribus jagues
les hommes prennent lès filles à l'essai, s e
les prêtent, se les louent, se les vendent.
Parfout sur ces terres immenses que les feux
du soleil font fermenter et verdir de plantes et
d'arbres élancés à la hautmir de nos palais et
de vos cathédrales, partout bouillonne un sang
ardent et fougeux, partout l'homme qui est le
maître et qui seul parie, prend, quitte, achète,
ou vend la femme, l'enferme par milliers ou se
la partage plusieurs, et, maltre aussi cruel
que lascif, si le sang parle en elle comme en
lui, la jette aux éléphants, vivante, ou l'enterre
dans le sable, ou, à moitié brûlée dans les bam-
bous du Gange, la fait manger aux crocodiles.;
avec les enfants que les chinois exposent aux
corbeaux ou noient dans leurs fleuves, il y au-
rait de quoi peupler vos collèges, et il n'y a pas
tant de femmes dans telle capitale de l'Europe
que dans. le seul malais de leur empereur, dont
l'enceinte a deux lieues de tour.
M. le président. Duveyrier; je vous
fais observer, dans l'inféré même de vo-
tre défense, que vous aggravez la pré-
vention.
M6 Duveyrier. Laissez-moi parler;
je suis apôtre et non pas avocat l
(A sicivre;). •G. Bourdin.
[A stiivre.)
PARIS NOUVEAU
Travaux de pavage
La rue de Valois du Roule (entre l'ave-
nue de Messine et la rue de Courcelles)
sera barrée à partir du 15 septembre, à
cause de la transformation qu'on va faire
subir à la chaussée d'empierrement, qui
va être remplacée par un pavage.
Pendant ces travaux, qui dureront pro-
bablement au moins un mois, les voitures
circuleront par les rues de Courcelles, de
Lisbonne et avenue de Messine.
A la suite des travaux d'égout exécutés
rue de Charenton, entre les rues Moreau.
et Traversière, la chaussée pavée est de-
venue tellement inégale et mauvaise, qu'il
y aurait danger à ne pas la remanier com-
plétement. Nous apprenons qu'on se,
propose d'y exécuter les travaux néces-
saires ils commenceront le 25 septembre
et dureront quinze jours environ; la rue
serait barrée et les voitures passeraient
par les rues du Paubourg-Saiht-Antoine,
Crozatier,. de Lyon, Moreau, Traversière,
Saint-Antoine et avenue Daumesnil. <
La rue Aifre (18e arrondissement), qui
passe devant la nouvelle église Saint-Ber-
nard-de-la-Chapelle est dans un très
mauvais état; depuis l'annexion il n'y a
rien été fait.
On vient de dresser le projet de mise
en état de viabilité réglementaire de cette
CONCERT BESSELiÊWRE
Champs-Elysées,
(Derr. e Palais de l'Industrie,
Tous les soirs, de a à il 1»
Prix d'entrée: 2 fr.
Chef d'orchestre M, E.Prévost
Le mardi et le vendredi
musiques
de la Gendarmerie, de la Garda
impériale et des Guides.
Quels
MM. Bièdel et Grossonnoia.
EL,5SOSÎAJBO
i, boul. de Strasbourg.
fous les soirs, de 7 h. 1 /a à H.
SPECTACLE VARIE
LE PIFFERARO ̃
par
M"6 MARIE LAFoirncABE
Fauteuils d'orchestre, avant.
scènes, loges et balcons.
«EHTS B. BILSg
(Exposition universelle.)
CERCLE INTERNATIONAL
Concert tous les soirs à 8 heures
Lundi, mercredi, vendredi,
concert symphonique de 3 a
5 heures.
SPECTACLES DE DEMAIN
opéra. Relàclie.
français. Hernani.
bpéra-com. Mignon.
italiens. Don Pasquale.
ODÉON. François lu Champi,
MWgojs. Raméo.
Chàtelet. Cendrillonj..
VAOBBï.La Fansit^ Bjïnoitoii.
variétés. La Grande Duchesse.
erasASE. L^ftffaire.cst arrangée,
p.-s.-iuntijj. La Biche au bois.
GiirÉ. Peau d'Ane.
iAus.-con. Le Juif errant.
|ïQi,piua. Canotiers de la Seinev.
CIRQUE NAPOIiÉOlV
(boni, des FîlIes-du-Calraire.)
Maguire et Risley, directeurs.
On commencera à 8 b.
Première partie.
Présentation de la troupe.
Exercices d'agilité.
Deuxième partie.
CIRQUE AMÉRICAIN
Pnttipp.
niers, enformés dans l'église de Saint-Florent,
fussent épargnés, et M. d'Autichamp transmit
à l'armée, vendéenne ce dernier désir, ce der-
nier ordre. Ce fait est attesté par tous les Ven-
déens, et do plus l'authenticité en a été recon-
nue par les prisonniers républicains eux-
mêmes. »
M. le comte de Bouillé a ses autorités,
M. Claretie a les siennes; la bonne foi est,
j'en suis sûr, égale des deux côtés. Une
fois de plus, nous voyons combien il est
difficile d'écrire l'histoire. y
Le Baron Brisse annonce une nou-
velle liqueur les Larmes de Cora Pearl.
Sept francs le litre. Moins cher que
se%.sou.rjres. Rassurez-vous, âmes mo-
rales, mâdemofsèllf :Cora a "refusé son au-
tqrjgation çeMe liqueur ne paraîtra pas.
Francis ""MigaSKUU-'
COItmSSPONDAlfGE
Paris, le 1er septembre i867.
A monsieur de Villemessànt, directeur du
Figaro.
Monsieur,
Votre journal traite bien durement les expèr-
tises médico-légales, qu'Il croit erronées il ne
serait que juste en inscrivant celles qui. ont
sauvé des innocents. Il y a quelqua temps, six,
honorables négociants et médecins espagnols
•furent accusés et condamnés, pour :une; préten-
due détention illégale, à un grand nombre d'an-
nées- •de-présKlesï .-La-Sooiétô médico-psycholo-
gique, qui comptait parmi eux un membre as-
socié étranger,' ordonna' une esquêtéet clôrign.a
une commission; composée de MM. Legéand ,dU l
Saulle, Loiseau, Delasiauve, et dont je fis par-
tie comme rapporteur. L'intervention de la So- I-
ciété eut une heureuse influence sur le sort de
ces infortunés. lis furent mis en liberté, réta-
blis dans tous leurs droits,' et le gouvernement
espagnol nomma le rapporteur commandeur de
l'ordre d'Isabelle- la-Catholique et les trois au-
tres membres chevaliers du même ordre.
Je ne vous adresse aucnne demande; mais je
suis persuadé que vous approuverez le senti-
ment qui. m'a fart prendre la plume.
Agréez, etc. A. Brierre de Boismoiit
A, .BrÍeIT6 de BoismoÓt
Paris le 4 septerobre-1867.
Monsieur le rédacteur en chef,
Le maréchal Canrobert, dont vous annoncez
aujourd'hui le retour à Paris, à la suite de la
session du conseil général du Lot, a eu con-
naissance, à son "̃arrivée, de l'article, de votre
journal du 29 aoûi.
M. le maréchal me charge". de vous. faire sa-
voir'qu'il n'a jamais vu ni entendu le zouave
Jacob, et qu'il n'a jamais eu à s'occuper de ce
militaire, qui n'est. pîS;Spus ses ordres.
.J'ai l'ho'3E.eur
Veuillez, etc. ̃
Le chef d'escadroù (Tétat->major aide de camp
du maréchal..
F Boufsenàv.l,
p'dtits- émmmmW
Le dé;.ar(
àsatnedi. siasi qne nous l'ivons annonc-i.
L'EmppT-Pur, I Impératrice et le Prince Impé-
rial i[uittèiout Pdrj3 à ca:q'hi.-u:'è3 de Va^rtài-
mïdi.
LMlmper-' ur s en c r.-np'grié di- i'. nvrn' J'i-
rién :ie LS Gràvière, aide-iie-camp du uiâr.juiâ
de Tévise,. chambellan.; .du. marquis da. Csua,
éeu;, t-; du baron de Varaigne. préfet du palais,
et d ;̃ JîvPiët"rï, secrétaire jw t <ï.
IVr.d^me Carette et maatiuoixtl-e Kœ.kLr
acci uipagirent l'Impératrice.
Lt comiiivsida t Linnc: ;ii '̃• ̃!•̃> ramp, le doc-
teui i3artbe* et i:a r<étjlçurdi\9 giiê ijour.rem-
plaç r l'ancuh r.'c-i-i ur, M.M-jiiu fr, s [-.lient
attac -,éi! pendant ce vovage à la personne du
PriEL Impérial.
LUnauguru.ijn Uj ;îi s ..la ̃ -o ij.î,l-.i-i-f^-
d'aborcî fixé-' au 8 soptembro, n'aura li°u que
le 15. -̃̃ ̃' -̃•.̃
M. Rouher^. ministre d'Efat, a demandé la
remis.e de.la.fête à cette époque.. t
Il arrivera à Nantes la veille au, soir et prési-
dera le lè'nfièniâïn à la cérémonie' après avoir
visité la ville. •-
Le 15,- qn banquet sera offert à ,J\1. Rouher
par la municipalité et la chambre de com-
merce.
Ce banquet^ qui auïa liau da'nà la' salle du
théâtre, sera de 150 couverts.
Victçr Hîakô, açcbnipàgnê de sa sosùf et de"
ses fils, de sa bell'è-fillé, de madame Collâfd
~OPJ~DA, 7 h.1~ ~D~ON, T h.1/9 lé PTilicé Mmea DESClozas
OPÉRA, 7 h. 1/2 ODÉON, h. 1/2 Cendr"illon Engénie P R 0(~ R AiVI M E D U M'R'CR' E D I., 4 SE,"P'T' EM B R E
(RUe'ÜPe1etier, 12.) (PI:dffl'Ódéon.) Cendrilloii Eugénie PROGRAMME DU MERCREDI, 4 SEPTEMBRE
(Rue` Lè Pe ) ( ) Uranie C. Miroy
~Ífrieain., )rëààçoië Ie Champi jav~ôttp_, Fraticis
f a, Scribe, Meyertie"ér. c. 3 a: G: Sand. Madelon Yial! d Italiens, 24 !Bouffé-Tou]ours Speck
Il a Mm.. Sass ° François s Re y nald Luciole Mariam 5 ~cande-dùchesse m o 1 Bllmlevar. fu~&Trnco Maurice speci,
Inès' Levièllï Jeau~Bpnnin __P.Deshayes Oculi' Panseron M~'SchM~der ` AGENCE DES THEATRES Laudanum Courtes
Anna Godefroy 5fa!eleine Mm"5 Agar la pressente Delvalée Wanda Garait AGENGE pES~ Laudanum Georges
Vasco MU. Villaret catherine Lambqqm Joland/¡J Fantine Iza -Niartin l, places pour tous les Théâtres. Concerts et Boit-'sans-Eau Georges
N lk "De 0 d Mariette S:BèrnlfâMt' 1" B'l'I Olga '?."& .T~N, Jeault'
Nelusko De.voyod Mariette s- saure Be olga AI Cap On y trouve- des Cri uet Chaudesaiaués
grand Bram~ne Ponerd- la, Séyëie. NAticy Aurore AmélIe L. Carretler' Criquet Ch!ludesmguès
don Pedro an Belval léaniiié S Merluchette BeUamy y Charlotte ~SS" LéctiyeF 7 h. 0/0. Verjus Lerat Nansot Briand__
don Alvar. Gri$y'. p' une hôtelière Briot DreUndmdm Léc1.l~~r VerJus Nansot
don AIME GriSy. ~.T.,t.me.«.C6~ ~° Mesrour Houdin choPD Mme, teroyer
T'Amiral Cistetmary Girodôt de tléis! –Mohamed Batty (bout.St.Martm.2.) Fourchette Berthal
l'Inquislteu1' .Davil1. c. 3 aL.-Belot, 'd" Saurnon Batty. (boul. St-Martin ') Fourchette Jacqueline Ber1hal
c. Sa. Belot, Pétard Saumon Sallenn (MUt.&t-MdrM. Jacguel1ne A. Cui net
Isidore Girodot Romanville f.vMKrAKM7h< hiùphtar Bertin Céline A~ssue
Bou~sa~ol,l\I~g\llan, Fréret; Le~uch.Olr, Rieliard VÀ.ÚDPILL'S. 8 h. 0 0 ~Y~NAigI7, 7 h. 3/4 Gi~otlée, mmessilly Le dait errant htariette A. Al9ésue
Th.Ullla~J,Jo\!)et: F,é14.~rodOl Rey (Boul. Bonne-Nouvelle, 38.) rem.e JonqUIlle L. M~gny Le Juif errant Zi2ine Schnetder
Officiérsdemacïne: Mmè",Mer Ma;;Sl~ Laute (R.Vivienne, 29,p. de la Bourse.) Désirée Fonti dr. 5 a 16 A. d'Ennery. Fifine Célina
mand, Tissère, F16i~ry'. ele~tili- Lucien clè~ves
–MS.t Roget d: 5 a: Vv 5ardou. ~n c. i a.1. Guillemot, Po él or la Fée du feu Dillac Jacques S'SS,.
doinesttgue Gniiot Cham rosé :üunié oscar porél le Page rouge, le DulaC Gabriel Fralzier
M Champrl'>Sé Niunié me9 romentin SS- Gab!lel Rosambeau
"Hor~v..se, S. Hzruhurdt For~Ichel Delannoy, Valentme, bimeBF ni ,Marguerite, la A,g¡:I~1 i pernin DI3.£UHARfJHAIS b 2
(Rue Richelieu, 6.) Hortense GBrard"" er~Ol~on p8;rade. f. de chambre Joséplllnel'orpille Descamps d~lgrlgny, Pernm ,7 .1,
(Rue Richelieu, 6.) Pauflùe- ertoiton S~°" Joséphine jA~&=' Gringalet EL
-(Rue Richelieu, 6.) PauUrîe Formichel fils Saint-Germait reine Turquoise Eléonore GrinKalet Allart (25, bo til. Beaumarchais.)
Didier ~,e!ss1art I,rAffaire est nrrangée Egiantine Blatini Morok MaÇhanette (25,bou).BeaunMic)]ais.)
Le ~~c Sfépben GnvoE' L'Affaire eiit aerau -e Eblantine Blacini Du~nt Désormes
1,L'»iie J04, Gn!ol c. 1 a. E: Cadoi, W. Busnach: Myosotis Carpentier le bourgmlstre Hoster
,c:4.a. Léoii1La à3itliet Fabien se Pradeau Emeraude Grebert le bo~rgm~stre Hosler y Marthe la Lorraine
c.4;a.LéonLaya 8 h 0 Baptiste Rebel prospf.rLajousscPradeau Saphir Huguet le notaire Manglay Marthe la Louaiue
jean de Rieüx 40i, ".1, Jean Roge!' Aristide Langlois Esquier un page Marthe un commissaire Nérault
David Barré' (Pl. du Châtelet.) Clotilde Milles FargueH ·. ~dalbert Franc~s un page Loriot Nérault drame 5 actes, Dutertre Boulé.
le marqu1s Talbot- .ée Marthe, cellier sourdinois Vic10nn tonot Parrpt
Lebrun Chéry La FIât. enebanté~ Adolphine SS Zélia Al~e9 lliélanie Samuel Laarent
Valette Garraud op.4a.Nuitter,Beaumont,Mozarl Théodule Grivot Lucie Judic la MayeuxMm.. Lacressonnière
S 54asset~ famino Besquin Jeanne Olivier Céphyse Blanca
Guérin Seveste P2pageno Troy Camtlle Davril La Vertu de ma femme Adrienne Germa
Pacaud Tronchet Sarastro Glraudet Henriétte Lehreton c 1 a P Berton' GÜ"'R 7 fi 0'0 0 Blanche Damain d -s~
:Mè,David Mmes Nathalie 5ionastatos tutz Fanfan Camille le comte Landro*l ¡ mmé de St-Dixier ¡
;Emma E. Dubois Psammis Laurent le comte Landrol Mme de Dure-Y
Emma E.Dubois llianes Laurent Octave y.r'eray ~mMedesArts-et-Metiers.) Mme ae ternaire (Boul.desltahens,26.)
Emrna Dubois Mânes Neveu la comtesse M~Pterson (Square des Ans et-mMiera~ Françoise Bonheur (Boul. des ltalieI¡.S,26.)
~w Pamina Guyot "'arll1e Barataud Florme Bonheur L~ t$eacior
_a~M-~der .n, ~8.
papagena Daram V£.BIÉTÉII. 7 ù, I/ Le ~8~cl8r
>oP -CODIQUE 8 STia nuit Nilsson Daram ~< h. Intermède par les quatre sœurs Peau d'Ane op.-C. ta. Poinsmet, Phil1dor.
(Place < WiUeme Un Fait·Pari~ Laurencin,C)airviUe. Biaise Barnolt
(Place Boieidieu.) Dardenne Um Fatt-fart* i B'0~ -BBAMAT.. 7 h. 1/~ Simonne M~Decroix
(Place BOIeldieu.) trois ~pI Ducasse vaud.:l a. L. Hatévy. La.Cravat· blanche Croquignolet Alexandre DBi~T., h. Agathe Bonelli
~EtoUedmaroF.1 Rouvro r E. Gondinet Cocambo Schey Aeathe Bonelli
o ..c. 3 a. Scribe, Meyerbeer. Pt J Noumsson Guyolk c. a. E. Gondinét Cocambo Schéy (Rue d; Bondy, 40.)
Peters Bataille Peyret Ganachard Deltombe prince Belazor Tayau (RuedeBondy,<0.)
Petem Lhérie Joseph Aurèle Octave Landrol ferlrnoli Matapa Lemaire L'Oie dn Caire
oritzenko Nathan Angélique Mme Cap Florentin Victorin Abricotin MaUet op.-b. 2 a. Mozart, V. Witder.
Qntzenko Vois ~"6 Agathe ~~t8 Pierson Canardeau Thierry lgonoiear op.-h. 2 a. Mozart, V. WIlder.
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Tchéréméteff Duvernoy rép. Lambino Chevalier Y.1a.. Thiéi'y donBÕltram Geraizer
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Yermoloff Bernard. CHATELET, 7 h. 1/4 La G D h un paysan Hémcle Albert, Lémbar Fàbrice Laurent
YérmoloH Leroy cnATEt.BTr,?h.i/t 'r_oe- ne ess. 1 p y mines 1farcus Claire Mme. Leprévost an eunuque Bonnet
isrua:iloff Melchissédec (Place du Châtelet.) de 6térolstein phazel bt arcus Claire Cmnet pascal Masson
Reynolds Melculssédec Condrillon P9azel Verdier Suzaqne Culnet isabelle Masson
Gatherine Mmes Cahel Cend.rillon- op -bovffe 3 a ,,1. Dlamantm Verdier iMbelle Mmes Arnaud
Gatherme M'°~Cabel Cendrillon. tabl. op.-boTfre3a.4t. t, P,~t.3l:igTl~ 7 h. 0'0 fée Coquette Delorme Aurette Geraizer
,?rascoyia Heilbron féerie 5 a. 30 tabl. Meilhac'Halévy i. Offenbach. l'St-U.RTI~ 7 h. fée coquette Delorme Aurdte Geraizer
NatQal1e seveste Clairv~~nme~Blum~ J. Otïenbach. (Boul Saint-Martin 16 et 18 fe~ des ondes Adorey Aurette Jaointfté Hardouin
Etkïmonna Düval Hurluberlu 7iI~ Lesueur Fritz Duptiis 1~f1VollDette giman Les Canotiers de la Seine
Dause s M~ 9télina, Arnal, I~ Pinelionnière Arondel baron Puck Koup Nonchalante Carlin v 5 a H Tùiéry A Dupeuty
Berthe; Latue, Alexandrine, Jolicoeo VVtlüam prince Paul Httvemans Lâ Illcùo an bois De'il Lissy la ~evancho de P'ortani~
Be¡1.he. Lal'ue, Alexandrine, JOlÏcoco WUham prince Paul Hittemans IL Lissy Flibochon Milher f.6p. Lefebvre; Rohillad
GabrieDe, Bourdet, Lebrun, Riquiqu JoUy général Beum Couder ~ne5a.t9t.Cqgniaratreres~ Leontine papavert Vavasseur Fortuma Bonnet
t~ernet, Pestei, Hélène; Leroy, arhulas Donato Grog Baron Ayrra Léontine Papavert Vavasseur Fortttma Bonriet
Vernet.Pestel, Hélène, Leroy.T'arhulas Théol Grog Gardei~ nrin~f-i Andrieux Jeux~ynimaues. cachalot Bërret JeanBridouX Barnolt
tine Estehe,Rtttgénieet&milie. Riquiqu Noé7 NI ni Couder Fanfreluche Laluept frères zaïs Duma~ Flibochon Milher Jean Bridoux Bamolt
mue 0 lete Hortense, Clém.ep.- Marteau Noël le mue G1U'1;iell Fanfreluche ~ndrleux Stonette gymnlques, anglais Coquelicot B¡¡rret lean1!.ndoUX kF*Rjgaplt
"teiJ. Marteau t le 'l:m. .:aufrele" UJ>m¡1 1"" B!ouette "clow" ~1"ehc'" .\d01!> i
avec ses deux filles, est en ce moment à Dor-
drecht, se disposant à faire une tournée en
Hollande.
Ou voit que le célèbre poëte aime à voyager
en famille.
Chacun fait des détournements à: sa ma-
nière. M. le préfet de la Seine, par exemple,
s'occupe tous les jours de détourner les rivières
saines au profit de la bonne ville de Paris.
C'est ainsi qu'il pense dans ce moment à ame-
ner les eaux de la Loire à Paris. Je vous assure
que ma nouvelle est des plus sérieuses et que
le conseil municipal a déjà été saisi de cette
grave question.
Ah 1 les-eaux de la Seine ont décidément une
bien mauvaise réputation.
On nous .communique le menu du ban-
quet préfectoral donné, à.. Saint-Etienne par. le.,
préfet de la Loire le 27 août, c'est-à-dire avant
l'ouverture de la chasse. Nous y voyons figurer
'déB. perdreaux Péïigueux, :un :ï£ble de lièvre'
saupe poivrade et des cailles à la broche.
On se demande si les lois ne sont pas faites
pour tout lé monde.
Ce matin, les rues de Paris étaient envahies
par des bandes de jeunes gens conduits par dès
soldats ou caporaux de la ligne.
C'était une partie du contingent de la classe
dé 1866, appelée sous les drapeaux, qui allait
rejoindre leurs corp< respectifs.
Je vous assure qu'ils n'avaient pas l'air bien
gai, et cependant, en passant devant un déta-
chement de chasseurs à pied, ils se sont mis à
crier toutes sortes de choses.
Le sergent qui commandait ce détachement
disait en passant devant moi
« Ah on voit bien qu'ils ne savent pas en-
core ce que c'est; dans deux mois, ils lie crie-
ront pas si fort. » •• ̃ ̃•
Le vieux château historique dà Guillaume
le Conquérant, situé à Bonneville-sur-Touques,
vient d'être acheté pav un riche habiiant de
Trouvillo.
Il doit le réédifier sous le patronagd de
grandes familles d'Angleterre et de France.
Le comte de l'Aigle,1 père du vicomte Henri
de l'Aigle, vient de mourir à l'âge de cent ans
ttdix mois à son château do Tracy, dans le dé-
partement de l'Oise.
Le président du Corps législatif n'ett pas
'îe retour à Paris, ainsi'qu'on l'avait annoncé.
M. Schneider est retourné au Creuzot à à l'i;sue
du conseil généial de Saûns-et-Loire.
Par les omnibus, calèches, coupés et cab rio-
lets qui courent .et écrasent dans les rues de
Paris, la question des refuges se trouve natu-
rellement à l'ordre du jour.
Un de nos abonnés nous signale un endroit
de Paris entre beaucoup d'autres, qui au-
rait grand besoin de ces ronds-points où les
piétons sont à peu près* assurés de trouver un
lieu d'asile.
C'est le vaste carrefour' qui existe au croise-
ment de la rue de Lafayette, du boulevard Ma-
genta et du boulevard Denain. >'̃•̃
A chaque arrivée et à chaque départ du che-
min de fer du Nord, il y a, grâce à la multi-
plicité et à la rapidité des voitures qui condui-
sent ou .ramènent les voyageurs, un tel mouve-
ment.da véhicules de toute nature sur ce,point,
qu'il y a danger et danger sérieux pour la sé-
curité des passants.
S'il suffit d'indiquer une amélioration à M.
Haussmann pour. que l'édilité s'empresse de
l'exécuter, nous nous hâtons de lui signaler
celle-ci.;
La fêta des Loges est incontestablement
une des plus joU«a et des plus suivits par les
Parisiens; on s'y rnnd ossaz facilement, mais il
n'est pas-tout à fait aussi cotnmo-de d'ea re-
venir.. • ̃. ̃
Dimanche dprnier, les amateurs qui se sont
c-mpilé3 dans les derniers convois ont mis près
de deux heures pour i'ran-hir 1 quatre lieues
qui séparent Siinî Gai-main >.ie P.iris. Il est vrai
qu'on leur avait fait subir une augmentation de
prix..
Un de nns rtbrciiiiits nnus poso, à ce sujet, la
qu- stioû siii^iiiite
Comment se fait-il que.le chemin de fer de
Sdinl-CéiViiain, qui a fixé le prix de ses places
Ho 2" oiîip=e à 1 fr. 2ï pour les dimanches et
i'è !-i j ONîg ̃ lit I fr. oO dimanche dernier?
Il y a.duac dimanches et dimanches, fètts et
fû'es, comme il y a fagots-et fagots?
Si au," moins- Oii rn.ayfiit pour son argent,
ruais otfiche la r!or..ièr^ pntachV dé nos ay-ux
marchait mieux que le chemin de Saint-Ger-
main, sans compter qu'elles offraient au moins
autant'de sécurité.
^31'»"'? me rliri'z '^out ê'^e qu« le rhénan de
Saiut-G.arma.in est la doyen de nos voies fer-
réps, .,et qu'il faut, s'en prendre à son -âge s'il n^
va que cahin-caha.
Ala bonne heure! 1
Il faut du zèle dansJL'exécution des règle-
ments, mais pas trop n'en faut.
Il y a deux jours, un de nos abonnés se trou-
vait dans l'omnibus qui va de la Halle aux Vins
à, Montmartre, lorsque, place da la Bourse, une
vieille benne femme descend pour prendre la
correspondance.
Dans sa précipitation, elle laisse tomber son
porte-monnaie.
Plusieurs voyageurs, qui s'en aperçoivent, in-
diquent au conducteur 1 objet perdu. Celui-ci le
ramasse et, au lieu de le rendre sur le champ à
la personne qui était dans le bureau d'attente,
il le garde pour en faire le^épôt au bureau
d'arrivée, selon le règlement V
Rien n'était plus simple cependant que de
remettre le porte-monnaie à cette pauvre femme
qui n'avait probablement pas un fonds de ré-
serve dans sa poche mais le conducteur aurait
perdu une occasicn de se faire bien noter de
l'administration, et les observations de tous les
voyageurs ont produit sur lui l'effet d'un coup
de bonnet sur un éléphant.
Il y a quelques jours, la chaîne d'un ba-
teau remorqueur ramenait à la surface de la
Seine, non loin de Montereau, le; cadavre d'un
homme -vêtu, d'un costume de cour Louis XV.
Jabot, manchettes, brandebourgs d'or et de soie,
souliers à talons rouges, rien n'y manquait.
-Quel pouvait être ce seigneur si bien. conservé
depuis le milieu du dix-huitième siècle? Les
suppositions avaient leur train c'était un
chambellan de Louis XV, ̃ c'était un -ami- de la
Pompadour ou de la Rarabère, pu de la Du-
barry; c'était un complice de la Brinvilliers, de
la Voisin ou de la Lescombat, qui s'était fait
justice pour éviter de la besogne, au bourreau.
Déjà un savant de Seine-et-Marne préparait
une remarquable brochure à ce sujet, lorsqu'un
habitant de Montereau se souvint que dans la
nuit du; mardi gras dernier, un ouvrier avait
disparu à la suite d'un bal masqué.
Le seigneur de la cour était tout simplement
un pauvre diable de masque qui avait mis trop
d'eau dans son vin.
t Les pompiers 'belges ^portent, comme* ceux- «.»
de Paris,' des tuniques courtes et ajustées qui
dessinent trop leur homme; non-seulement
c'est dangereux pour les bonnes d'enfant et les
cuisinières, mais c'est quelquefois très désobli-
geant pour les pompiers eux-mêmes; '̃
Exemple
Un pompier d'Anvers, qui désirait fêfer la
Saint-Louis, avait, le iour de la Saint-Barthéf
iemy, supprimé un dindon à l'étalage d'une
marchande de volailles, et' l'avait logé tant bien,
que mal, c'est-à-dire -'beaucoup plus mal que
bien, sous sa tunique, car le dindon faisait
saillie et montrait ses pattes soiïs les pans du
vêtement étriqué.
Sur.vint un officier qui, ne^ connaissant pas
de quatrapèdes dans les pompiers; voulut tirer
l'affaire au clair. Pour cela, il lui suffit de tirer
l'S pattes du dinde, et Je;pompier revint immé-
diatement à son état naturel de bipède.
L'infortuné sapeur dédoublé fut conduit au
poste avec les hqnneurs'dûs au génie malheu-
reux
Quel dommage! disait le pauvre diable,
pendant qu'oa l'insérait au violon, quel dom-
mage que je n'aie pas pensé à prendre ma ca-
pote de faction il y aurait eu place pour
deux!
-Tous les fous ne sont:pas à Charenton ou
à Bicêtre.
Il existe dans le Midi une petite ville qui est,
paralt-il, cruellementéprou.yée par le diabète.
On sait que dans cette maladie quine pardonne
guère, Tnamme tourné la betterave; on peut
en tirer du*sucre.
Croiriez-vous bien qu'un individu a eu l'idée,
de tirer profit du diabète qui désole sa ville
natale. Il sa proposait de réunir tous les diabé-
tiques de bonne volonté, de les faire vivre en
commun, et dr'utiliser leurs facultés sacchari-
fères en exploitant leurs produits
Savez-vous pourquoi la société ne s'est pas
constitué ? Parceque le fondateur n'a pu obtenir
une dispense de patente.
Avouez que votre café l'a échappé belle.
Malgré les on-dit sur les fêtes qui devaient
avoir lieu prochainement et pour lesquelles on
avait conservé les appareils d'éclairage, on s'oo-
cupp, en ce moment, d'enlever, dans le jardin
des Tuileries, les poteaux en bois qui soute-
naient les cordons de gaz servant aux illumi-
nations. Dans quelques jours il ne restera plus
trace de la solennité du 15 août.
On oublie presque toujours quelque chose
en voyage. 1
Le czàr Alexandre II, à sjn retour dé j'Expo-
sition, avait oublié un cosaque à son passage
à G.
Le pauvre kalmouck était descendu,à la sta-
tion et le train s'était remis en marche sans
lui.
Impossible de se faire comprendre du mal-
heureux délaissé, qui s'entendait pas plus l'al-
lemand que le chef de gare de C. n'entendait
le russe.
Comme il aurait fallu un certain temps au
chef de gare pour apprendre le russe et au co-
saque pour apprendre l'allemand, on prit le parti
de télégraphier,
Voici la correspondance qui s'échangea
C. N° 1752. Cosaque oublié à la gare.
Pas d'argent. Pas de tabac. Que faire?
Saint-Pétersbourg. N° 2372. Renvoyer Co-
saque contre remboursement. Petite vitesse^.
Payer tabac.
C. N° 1797. Cosaque parti, train 119,
avec tabac.
Saint-Pétersbourg. N° 3520. Reçu Cosaque
en bon état, Payé transport. Chef de gire dé-
coré.
four les petits événements
C. Laarsat.
OBLIGATIONS MEXICSINtS
AUS IMPORTANT
Les porteurs d'obligations signent, dans les
bureaux-du journal DES chemins DE FER. 22,
nie de la Banque, une pétition directe à l'Em-
pereur. On peut envoyer son adhésion par let-
tre affranchie, à M. A. Larrieu, administrateur,
en indiquant lisiblement ses nom, profession,
adresse et numéros d'obligatiens.
LES SAINT- SIMOMIENS
LXXVIII
(Suite)
Voilà encore Alexis Petit qui a revêtu l'habit
sous mon patronage, continue M. Lambert, c'est
le beau-frère de Robinet, à la mémoire de qui
on a presque insulté. C'est un fils de famille,
comme vous parlez c'est un de nos jongleurs,
selon M. l'avocat général il nous a apporté
une centaine de mille francs.
Et Oldivier, le premier qui. ait vendu ses
terres pour l'apostolat sa haine contre les
gouvernements de droit divin, a fait place au
sentiment calme dè l'amélioration pacifique et
graduelle des peuples.
Voici d'Eichthal, conseil de notre cher Du-
veyrier c'est une foi inébranlable, celui de tous
qui a été le moins agité dans la crise du mois
de novembre. Fils de banquier, il nous a donné
autant d'argent qu'il le pouvait, et, s'il n'a pu
convertir son père, du moins la déposition lie,
ce dernier, déposition qu'on aurait dû.' vous'
lire en parlant des plaintes des familles éplo-
réës, est un témoignage honorable de notre mo-
ralité.
Rigaud, médecin -catéchumène avec moi, a.
été plus; heureux que d'Eichtal, il a amené;
Fonjvieux père, que vous voyez près de nous, et.
les cheveux vénérables de cet homme dévoué;
doivent vous inspirer le respect, messieurs les
jurés. Rigaud nous a donné beaucoup d'argent,
c'est aussi un des conseils de Duveyrier.
Voici les conseils de Barràult, si connu de
vous par sa parole. Ce sont des camarades d'E-1
cole polytechnique de notre PÈRE. Tous deux
ont déposé leur épée et leurs épaulettes l'un
est Hoart, capitaine d'artillerie, il faisait à;
Toulouse, et en uniforme, des enseignements
publics dé notre foi. C'est un des actifs fonda-
teurs d'églises dans le Midi. L'autre est Bru-
neau,'û porte le s;goe de l'honneur; que M;" l'a-
vocat général devrait regarder avant de pro-
noncer le mot à' escroquerie; c'est un capitaine
d'état-major; il vint à nous avec sa fortune.
Et près de notre PÈRE, enfin, son fidèle ami
dans toutes les pbases de sa vie, Holstein;
longtemps dans les affaires comme négociant et
banquier, n'ayant eu toujours que des fonctions
de confiance; il est' maintenant encore adnii-
nistrateur de'la caisse d'épargne.
J'oiibliaîé Lemonnier, professeur de philoso-
phie, qui nous a donné sa'fortune,' et qui, avec
Fournel est notre intermédiaire près du'
monde.
Et Auguste Broel, un des plus jeunes et des
plus anciens cependant. Il est absent de cette
solennité pour un motif impérieux.
D'autres noms sans doute ort pu în'ôehap-
per encore, mais cette vue doit vouw suffire.
Je finis, messieurs les jurés, j'ai signalé l'in-
compétence religieuse, morale et politique du
monde où vous vivez.
Comme opposition je vous ai montré une fa-
mille nouvelle dont la vie, les doctrines, les
actes sont palpitants d'espoir, ouverts à tous et
calmes; d'une famille qui croit en Dieu, res-
pecte et aime les femmes et travaille pour l'a-
mélioration des masses.
Méditez, voyez, et que votre conscience soit
aussi tranquille que la nôtre. J'ai dit.
LXXIX. "̃
M. Charles Duvéyrïêr. Depuis quatre mois s
je vis dans une solitude complète, car il est
'bon de répéter ici que, malgré le reproche
d'immoralité que nous adresse M. l'avocat-gé-
-nêral, noire loi morale à nous, qui osons appe-
ler hautement les femmes à fondre une morale
nouvelle, est un célibat rigoureux.
Voilà donc quatre mois que de la hauteur
qui surplombé cette large vallée où, gît Paris,
comms un amas de pierres, je médite en face
de vos hauts monuments et de vos milliers de mai-
sons, sur la querelle que nous fait là justice
quatre mois que je me tiens sur notre terrasse,
prêtant l'oreille à cette sourde et monotone ru-
meur de la grande ville où se mélangent tous
les diapasons de la misère et de la débauche,
et je confesse que je n'ai pu concevoir encore
comment ce monde qui n'avait au dessus de
ses murailles que des cris de dispute et de
douleur, ou des soupirs de joie cynique et
meurtrière, pouvait effrontément mettre en
cause des hommes de vie pure, sous le pré-
texte d'atteinte à la morale publique comment
ce monde de mensonge et de discorde pouvait
si violemment s'attaquer à nous, qui sommes
franchement amis et vivons en paix.
C'est làVpour le prévenu un grand pro-
blême et non une vaine parade de rhéto-
Tique pour préparer les moyens de dé-
fense comme cela se fait dans les petites
guerres du palais. « Au reste, MM. les ju-
» rés, il suffit de nous entendre et de nous
» voir pour comprendre aisément que le
«monde où nous vivons est plus moral
» que celui où vous êtes et du milieu du-
» que! M. le président vous a tirés au ha-
» sard pour nous juger. »
Est-ce une guerre d'idées ou de mots
qu'on fait aux Sain t-Simoniens? On serait
tenté de croire que c'est une guerre de
mots en voyant comme la malencontreuse
expression de banquet a, fait frémir et ri-
der les fronts; et si c'était une guerre. d'i-
dées, sans doute, en entendant les préve-
nus les développer, on aurait marqué plus
de saisissement et d'indignation. Ce motde
banquet, le prévenu le retire ainsi que ceux
de monde des amants, qui auront dû à bien
plus forte raison alarmer la. pudeur de
M. l'avocat général, et qu'il n'a même pas
relevés,c'est une faute, et ce qui en est
une plus grave, c'est de ne pas avoir dit
que ces deux erreurs avaient été-; relevées
dans le Globe huit jours après la publica-
tion de l'article incriminé.
On accuse les saint-simoniens de vou-
loir multiplier les jouissances sensuelles,
de vouloir réhabiliter la chair, mais tous
les députés, personnages graves, ont voté
cette année, en une, séance, moins de,.
800,000 francs aux évêques, et près d'un
million à l'Opéra-. ̃ i,
Ceci mérite rêflexioHyear l'Opéraiestun spec-
tacle éminemment sensuel, de nature à réveil-
ler et à réchauffer les sens, quand parfois, sous
l'influence d'une œuvre triste et monotone, ils
sont enbormis et l'Opéra, sans doute, est du
goût de bien des gens, puisque les députés,
dans la grande gamelle du budget, font une
plus large part à ses danseuses et à ses chan-
teuses qu'aux évêques du royaume entier. Je
ne crois pas me tromper en pensant que vous,
messieurs les jurés, vous ayez parfois visité
l'Opéra. M. l'avocat général; qui se révolte à
l'idée de notre Père de réchauffer les sens
quand ils s'assoupissent, M. l'avocat, général
lui-même, j'en suis certain, doit àimerbeaûcoup
l'Opéra, et quand. ses sens s'appesantissent sous
un travail pénible, comme celui qu'on l'oblige e
d.e faire en ce moment, je suis convaincu qu'il
airae "à. leiTdëgourâir et à les "réveiller" à l'Opéra,
et qu'il y conduit certainement sa femme, s'il
fait bon ménage.
Le prévenu ne l'en blâme pas, car il
aime fort l'Opéra; il le fréquentait il n'y
a pas longtemps, et rien ne lui a fait sen-
tir et aimer le vrai Dieu comme il l'a
aimé et senti à l'Opéra,, qui étale luxueu-
sement et fait bondir dans les veines toute
une portion de la vie, que les prêtres
chrétiens ne sentent pas et qu'ils con-
damnent. C'est là que l'amour s'allume et
s'embrase dans le frottement des regards.
Est-il pour entraîner aux bonnes actions,
aux grandes entreprises, une puissance
comparable à l'amour? Otez du monde
tous les amoureux, toutes les passions
déjà nouées ou qui se forment, et la
grande majorité des travaux est arrêtée,
le monde croise les bras. Que veut le saint-
simonisme ? Que tout le monde aime d'un
amour paisinle, vertueux et joyeux, cha-
cun selon son penchant; c'est là toute la
théorie des amours volages et des amours
constants. et du triple caractère du ma-
riage, selon qu'il concerne les êtres à af-
fections changeantes ou tenaces, on le
sacerdoce qui en sera le lien.
M. Charles Duveyrier continue en ces
termes
La société qui parle par la bouche de M. l'a-
vocat général, est charnelle et sensuelle, mais
d'une manière vile, sale, excessive, mons-
trueuse. Elle a perdu toute pudeur. Elle est
semblable à un homme blême et jaune des rai-
sins \erts et pourris dont il se gorge en les vo-
lant, mais qai a pour principe de morale qu'il
ne faut pas manger de raisin. Moi, je vous dis
qu'il peut être excellent de manger des raisins,
mais qu'il ne faut pas les voler ni les manger
verts où' pourris; qu'il faut' au contraire les
mériter par son travail et les manger mûrs.
Qu'est-ce que les dictons qui courent votre
monde et qui sont, comme on dit, la sagesse
des nations? Que dites-vous de vos vieux pa-
rents ? S'ils sont pauvres, leur vie est une
charge! Sont-ils riches? leur mort, leur mort
est une espérance Et qu'entendez-vous quand
vous dites de vos jeunes gens de famille, qu'il
faut qu'ils jettent la gourme du cœuri Vous en-
tendez qu'ils iront prendre quelque fille fraiche
et riante du peuple, et qu'ils la presseront
comme une orange dont ils jetteront l'écorce
au coin de la borne, quand viendra le temps
d'un mariage de raison et d'argent.
Sur 29,000 enfants qui naissent dans votre
ville, il y en a un tiers qui a été' conçu dans
des embrassements illégitimes, sans compter
les adultères. Vos collèges sont infectés de vi-
ÏTOÏJ.-SSA'Bier«Y, 8 h. 0/0.
(Champs-Elysées.)
Un Pierrot en cage
vaud. i a. Lionel, m. Kriesel.
SÏ.Benolst
v." a. "Poûrnîff
L'Héritage du postillon
opérette 1 a.
de Jallais, Tourte, Léveillé.
Une farce de fumiste
l'v. la.
C. »E t.'ÏSBPÉKATfaïCE
Carré-Marigny (Ch.-Elysées.)
On commencera à 8 h.
Première partie.
Travail à cheval par le jeune
Meliio.
Les Nains grotesques, par Berth
et Lehinaim.
Sauts de cercles, par Mlle Ru-
dolph.
Favori,cheval dressé et présenté
par Th. Loyal.
Le Grec jongleur, par Cooke.
Le Jeu de Barres, par Mines
Pauline, Sternath, îhérèsa
Deuxième partie
Les Chiens savants, dressés et
présentés par le clown Re-
beski.
PierreNeiwit,écuyer sansssila.
Les Echasses, par le clown
Chadwick.
Danses et poses, par MUe Adèle.
Rentrée du singe Jack, écuyer
quadrumane.
Rentrée de Léotard.
(ntgrinèdes comiques
L par les clowns. j
Le Pot de fleurs.
Danse du Paravent.
Le Jeu 4e la toupie.
Surprenants équilibres du ton-
neau.
Danse de corde.
L'Echelle brisée par le jeune
Ail Right et son père.
La Pyramide tournante.
La Perche sur l'épaule, par le
jeune Ail Right et son père.
Promenade de la toupie sur le'
tranchant d'un sabre.
Le Bambou suspendu.
Souplesse et équilibre.
La triple échelle, par le jeune
AU Right et son père.
Vfl. OU PltlNCE IMP.
(près la place du Çhâteau-d'Eau,
derr. les Magasins-Réunis.)
Représentation à 8 h. du soir
La double corde tendue, par la
petite Blanche et par le petit
Blondin.
Equitation par Master Eugène.
Conrad et son etiien Nibs.
Equitation, par miss Marie.
Exercices foudroyants des zoua-
ves, par le capitaine Charles
Austin.
Les hommes volants parles frè-
res Rolland.
Equitation sans selle, par miss s
Lutte pacifique entre les gym-
nastes.
Hiram, cheval en liberté, pré-
sente par M. H. tranconi.
Equitation, par Franck Pasior.
Poses par les frères Rolland.
Merveilleux travail à cheval, par
M. Robinson et son fils Cla-
rence.
Lutte pacifique entreles sauteurs
Les mulets comiques.
Pour les représantattons du soir
on peut se procurer des billets à
'avance au théâtre sans augmen-
atton de pnx. Pour les matinées,
toutes les places, excepté les logesj'
à moitié prix; on ne pourra Iobsjî.
que tes loges.
ces, qui étiolent les enfants, comme des fleurs,
et les font tomber de vieillesse avant la pu-
berté. Vos ménages, qui sont, comme chacun
sait, des nids de tourterelles, couvent le men-
songe, le dégoût, la convoitise. Vos amours
sont gâtés d'un venin infâme qui empoisonne
les chairs de la moitié de vos hommes et de
vos femmes, jusqu'aux mamelles des nour-
rices.
Vous allez sortir, messieurs, et quelque rue
que vous preniez, il vous faudra fendre, au mi-
lieu des coudoiements et des cris de débauche,
les flots de ces 35,000 malheureuses que vous
patentez, et peut-être une simple cloison sé-
pare-t-elle la chambre de vos femmes des sa-
lons de ces dames. Il y a peu de temps que,
sous le même toit, où sont ù profusion les cou-
ches des filles publiques, dormaient la reine et
sa jeune famille. ^Sensation.)
Est-ce- qu'il ne vaut pas mieux mille
fois porter la, main à .des principes qui
laissent vivre la ̃société comme elle vit
dans Tégoïsme et la saleté, que de laisser
le gâchis du monde comme il est. Mais la
morale des saint-simoniens ne concerne,
pas seulement Paris ni même la France,
elle embrasse le monde entier. Les Orien-
taux condamnent les femmes à la cons-
tance qu'ils ne peuvent s'imposer, les bû-
chers des veuves continuent de brûler, les
grands fleuves de la Chine et du Japon
étouffent encore les cris des femmes amou-
reuses et des petits enfants abandonnés
:dans toute la côtftmahométanéîde l'Océan,
de la Méditefrjtnée et de la Mer Rouge,
'par toutes les montagnes où règne le
Coran, les femmes sont esclaves, vendues, r
achetées; en Benin, en Ardé, ainsi qu'au
Congo, en Angola et chez les tribus jagues
les hommes prennent lès filles à l'essai, s e
les prêtent, se les louent, se les vendent.
Parfout sur ces terres immenses que les feux
du soleil font fermenter et verdir de plantes et
d'arbres élancés à la hautmir de nos palais et
de vos cathédrales, partout bouillonne un sang
ardent et fougeux, partout l'homme qui est le
maître et qui seul parie, prend, quitte, achète,
ou vend la femme, l'enferme par milliers ou se
la partage plusieurs, et, maltre aussi cruel
que lascif, si le sang parle en elle comme en
lui, la jette aux éléphants, vivante, ou l'enterre
dans le sable, ou, à moitié brûlée dans les bam-
bous du Gange, la fait manger aux crocodiles.;
avec les enfants que les chinois exposent aux
corbeaux ou noient dans leurs fleuves, il y au-
rait de quoi peupler vos collèges, et il n'y a pas
tant de femmes dans telle capitale de l'Europe
que dans. le seul malais de leur empereur, dont
l'enceinte a deux lieues de tour.
M. le président. Duveyrier; je vous
fais observer, dans l'inféré même de vo-
tre défense, que vous aggravez la pré-
vention.
M6 Duveyrier. Laissez-moi parler;
je suis apôtre et non pas avocat l
(A sicivre;). •G. Bourdin.
[A stiivre.)
PARIS NOUVEAU
Travaux de pavage
La rue de Valois du Roule (entre l'ave-
nue de Messine et la rue de Courcelles)
sera barrée à partir du 15 septembre, à
cause de la transformation qu'on va faire
subir à la chaussée d'empierrement, qui
va être remplacée par un pavage.
Pendant ces travaux, qui dureront pro-
bablement au moins un mois, les voitures
circuleront par les rues de Courcelles, de
Lisbonne et avenue de Messine.
A la suite des travaux d'égout exécutés
rue de Charenton, entre les rues Moreau.
et Traversière, la chaussée pavée est de-
venue tellement inégale et mauvaise, qu'il
y aurait danger à ne pas la remanier com-
plétement. Nous apprenons qu'on se,
propose d'y exécuter les travaux néces-
saires ils commenceront le 25 septembre
et dureront quinze jours environ; la rue
serait barrée et les voitures passeraient
par les rues du Paubourg-Saiht-Antoine,
Crozatier,. de Lyon, Moreau, Traversière,
Saint-Antoine et avenue Daumesnil. <
La rue Aifre (18e arrondissement), qui
passe devant la nouvelle église Saint-Ber-
nard-de-la-Chapelle est dans un très
mauvais état; depuis l'annexion il n'y a
rien été fait.
On vient de dresser le projet de mise
en état de viabilité réglementaire de cette
CONCERT BESSELiÊWRE
Champs-Elysées,
(Derr. e Palais de l'Industrie,
Tous les soirs, de a à il 1»
Prix d'entrée: 2 fr.
Chef d'orchestre M, E.Prévost
Le mardi et le vendredi
musiques
de la Gendarmerie, de la Garda
impériale et des Guides.
Quels
MM. Bièdel et Grossonnoia.
EL,5SOSÎAJBO
i, boul. de Strasbourg.
fous les soirs, de 7 h. 1 /a à H.
SPECTACLE VARIE
LE PIFFERARO ̃
par
M"6 MARIE LAFoirncABE
Fauteuils d'orchestre, avant.
scènes, loges et balcons.
«EHTS B. BILSg
(Exposition universelle.)
CERCLE INTERNATIONAL
Concert tous les soirs à 8 heures
Lundi, mercredi, vendredi,
concert symphonique de 3 a
5 heures.
SPECTACLES DE DEMAIN
opéra. Relàclie.
français. Hernani.
bpéra-com. Mignon.
italiens. Don Pasquale.
ODÉON. François lu Champi,
MWgojs. Raméo.
Chàtelet. Cendrillonj..
VAOBBï.La Fansit^ Bjïnoitoii.
variétés. La Grande Duchesse.
erasASE. L^ftffaire.cst arrangée,
p.-s.-iuntijj. La Biche au bois.
GiirÉ. Peau d'Ane.
iAus.-con. Le Juif errant.
|ïQi,piua. Canotiers de la Seinev.
CIRQUE NAPOIiÉOlV
(boni, des FîlIes-du-Calraire.)
Maguire et Risley, directeurs.
On commencera à 8 b.
Première partie.
Présentation de la troupe.
Exercices d'agilité.
Deuxième partie.
CIRQUE AMÉRICAIN
Pnttipp.
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