Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1867-09-04
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
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Description : 04 septembre 1867 04 septembre 1867
Description : 1867/09/04 (Numéro 100). 1867/09/04 (Numéro 100).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
LE FIGARO MERCREDI 4 SEPTEMBRE Ï867
L'escadre américaine, qui est à Cronstadt,
doit quitter ce port le 30 du courant. Elle ira
d'abord faire escale dans un des porgleterre, Elle sa rendra .ensuite à Brest. L'atrd-
rai Farragùt et -les" équipages de l'escadre qu'il
commande viendront à Paris visiter l'Exposi-
tion.
L'insurrection bulgare prend des propor-
tions inquiétantes. Le pacha, gouverneur.de
Bulgarie, vient de se mettre à la tête des trou-
pes turques pour essayer de la comprimer. Un
grand nombre de Serbes se trouvent dans les
rangs dès insurgés.
Le Moniteur de l'Armée publie la note sui-
vante
«Le ministre de la guerre a décidé le 31 août
que cette année le nombre de semestres "serait
accordé par corps, dans les proportions suivan-
tes, en sus de celles déjà déterminées par l'arti-
cie 138 de l'instruction sur les revues d'inspec-
tion générale, savoir
» 100 hommes par régiment d'infanterie
50 hommes par bataillon de chasseurs à pied;
40 hommes par régiment de cavalerie; 50
hommes par régiment d'artillerie et du train
d'artillerie;– 100 hommes par régiment du gé-
nie, et que- ces hommes seraient mis en route
aussitôt après la clôture des opérations d'ins-
pection générale.
̃» Quant aux soldats des escadrons du train
des équipages militaires, aux ouvriers d'artille-
rie, du génie, aux infirmiera et aux ouvriers
d'administration, l'autorité militaire appréciera'
dans quelle proportion, Aussi LARGE d'ailleurs
que possible, il peut y avoir lieu de leur accor-
der des congés sans nuire^aux intérêts du ser-
vice'. »
Il est toujours difficile de distinguer le
vrai du faux dans les nouvelles contradictoires
^jui arrivent d'Espagne, cependant l'insurrec-
tion semblerait commencer à avoir fortement le
dessous.
Les lettres arrivées de Madrid ce matin
annoncent que le changement politique décidé
par la reine s'effectuera d'ici à peu de jours.
Espartero rappelé avec ses amis du parti pro-
gressiste remplacerait le ministère Narvaez.
La statistique est une belle science on
nous affirme que le nombre des individus fu-
sillés en Espagne de 1820 à 1866" s'élève à
quatorze mille six cents.
Les six. cents derniers appartiennent-ils à
l'insurrection de juillet?
̃• ♦ •
Mémento. Un décret du 31 août confie
l'intérim du ministère de l'agriculture, du
commerce et des travaux publics, à M. le garde
des sceaux, ministre de la justice et dés cultes.
L'empereur d'Autriche va se rendre au
camp de Brùck. Le Parlement de la Con-
fédération de l'Allemagne du Nord est convo-
qué pour le 10 septembre. Le Conseil
fédéral suisse vient de décider la création d'un
consulat suisse à Nice. Le gouverne-
ment turc vient d'accorder une compagnie
serbe la concession d'une ligne ferrée de Cons-
tantinople à Belgrade.' Les Etats-Unis
viennent de prendre possession de la baie de
Bausana, qui leur a été cédée par la république
dominicaine.
Alexandre Duvernois.
GAZETTE DES TRIBUNAUX
Nous venons d'en agir avec nos lecteurs
à la manière des médecins vis-à-vis de
ceux auxquels ils prescrivent les eaux;
lorsqu'ils apprécient que la période de
saturation est arrivée, ils ont grand soin
d'interrompre le traitement; le buveur
doit, sous peine de ressentir un invincible
dégoût, s'abstenir pendant quelques jours;
ne doit-il pas en être de même pour le
lecteur? Après cette horrible affaire de
Fontainebleau, n'était-il pas hygiénique
de lui accorder quelques jours de répit et
de repos? ?'•'
Aujourd'hui que nous avons tous l'es-
prit rafraîchi, nous reprenons avec plus
de confiance nos entretiens trop souvent
tragiques,
Nous sommes allés chercher ..celui d'au-
jourd'hui dans les Pyrénées
.̃ Tarbes, 2 septembre.
AFFAIRE CASTAIGNET. MORT D'UNE JEUNE SER-
VANTE A LA SUITE DE VIOLENCE^ EXJEBÇÉES
PAR SES MAITRES. '"̃•̃̃̃̃•̃
On parle beaucoup aux Pyrénées et dans
le Bam de cette affaire Castaignet. Cette
'préoccupation s'explique surtout par la
iMIÇâ"'1u/|: °Sf WdéW2 c^aMme'SnT PROGRAMME DU MARDI 3 SEPTEMBRE
(Rue Richelieu, 6.). Françoi8 .le Champi Uranie C. Miroy
(RUe Richelieu, 6.) ^a^anT*1 Javotte f rancis*
.François' 1; #Beynild Luâo]°Pn Mariani grande-duchesse «4, ^Boulevard de* Italiens, *4 Bouffe-Tpujpurs Speck
Hernani JeanBonnin P. Deshayes ocS? Panseron Mme« Schneider .«erM/»c ncQ TUÉATRF* •" Maurice Angelo
dr. 5 a. V. Hugo. • Madeleine M»M Agar la présidente DelvâlTe Wanda Garait. AGENGE DES THEATRES Laudanum Courts
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le duc Seveste Ieannic Fassy Merlucaette Bellamy Charlotte ï. Béraud n I(5f.]ivpr ABEBI6U-COH., 7 h. 0/0. vlrîus Nansot
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Sanchez. Sénéchal Iaidore Girodot Romanville Saumon Salle,rm Jacguelme, Faroi
bançnez senecnai Isidore Girodot RçmanviUe Munhtar Bertin s Céline Farvi
Ricardo :Masset Lehuchoir Richard ~uphtar Bertin C~lJI,le FarVl
la^lemonta-^ SS» gT VACDEV,LM, 8 h. 0/d ̃.««*«. i/. ^^JT^m *° ^S
gnard B~mcherMassf ~lrodot Laute re,il~e}onqUllie L. Mtpgny Le.. errant Z~zllle Schneider
•fi^ff fflS ^|s (R.Vmenne.^p.delaBourse.) (Boul. Bonne-Nouvelle, 38, ^1^1^* dr. 5 a. !6 A. d'Enuery. Fi^ céiinf
dondJosefa Jouassain LuCiçn FernandNoë ( ~p 1,'Affaire est arrangée fAlp des eaux DelvaI dr: 5 a.16 t maronne
un page Lloyd le notaire Etienne I«« FamUle Benoiton 'c. ± a. E. cadol, W. BusDach. la,J ™' îrlip,, p aWbert Rodin Clément- Just
une dame Baietta LanglugIeau Roger c. 5 a. Y. Sardeu. Prosper LaJousse Pradeau ] Fée du feu Dmae Jacques Régnier
domestique Gnitot Ari<:t!ftp t anoinis Eso~ifr )o t)Hw i-n))
Clémentme Mm81 Lambquhi Champrosé Félix. Arlstl e Lan", France t~eine e Gabriel Fraizier
H t dt Forouchel Delannoy Adalbert l-rances Levantm reme .Rosambeau B"" U
Hortense S. Bernhardt Formichel Delannoy Sonrdinois Victorin Marguerite, la A,g¡:IC~1 Rosainbeau ""A .IIA:RCIIAIS, 7 h, 1,2 `Z
•̃-•-̃ Pauline «Krwd. Benoiton Parade zéfa M»»Mé£ toST Descamps d'Aïgrigny J' Permn
Pa,uline Gêr~d. BenOl~on fils p¥ade.. ZéJja MInes Mélanie Torpille Descamps Gringalet Allart
«P,c.mW, t h. -schelflIs zŒïïr*1^ riS^ llf ssssr- S&u. <2s'boui-B– »*>.
Stéphen De~essart Eglantine Blarini Morok Machanette )
(Place Boïeldièu.) ') ^FH.I.YBiaVB, 8 h. 0/0 «éphen G«vot victbire d'Amiibal Myosotis Carpentier K^ml8tte §&"̃
(PlduChâtelet.) • Bapfete Rebel "c. l a. J. Guillemot. M Huguét le Juif.lrrant Delanglay Marth, la Lorraine
l.e Chien du jarUinier HieTm Jean Roger Gaslon Ebquier feap"'L. Marthe le notaire Didier drame S arfps rmtprtre Rnnlé
op.-c. 1 a. Lockroy, Cormon u–tJZjïïàllmUm a°«lde M"»»» Fargue« Oscar Porel t un page Marthe un commissaire Nérault drame 5 actes, Dutertre, Boulé.
Grisar. Bornéo et/* ouett* Marthe Ceifier Montchassin Blaisot Loriot Parrof
Justin Crosti ̃ op. 5 a. Adolphine Alexis Vatentine Mm<« Fromentin Loriot Laurent
François Ponchard J.Jarbier, M. Carré, C. Gounôd xhéodule Grivot f. de chambre Joséphine la Mayeux Mmss Lacressonnière
Catherine Mmes Seveste Roméo Miehot Jeanne Olivier Cépbyse -Bianca
Marcelle Girard1 Capulet Troy Camille Davril l,», Vertu de ma femme Adrienne Germa tANTAISIBIB, 8 h. 0/0 0
..Frère Laurent Bérardi Henriette Lebreton ,̃ p «i*»™* i h n o Blanche Damain l a *iia> s Uê u/u
Mercutio Legiand Fanfan Camille ,c> a# P- ?^^i «AITE, 7 h. 0,0 Rose Bernard
La Dame blanche Tybalt Puget le comte Landrol Mœe de St-Diïier Durey (Boul. des Italiens, 26.)
op.-c. 3 a. Scribe, Boïeldieu. le duc Wartel Octave viueray /«auare des Artset-Métiers.) Françoise Lemaire
Georges Brown Achard Pâris t Baretti ̃ la comtesse M»'e! Pierson (Square aes Ans eirmeuere., Bonneur L'Arbre enchanté
Dickson Sairite-Foy Gregorîo E. Troy Marthe Barataud re ene au e
Gaveston Falchieri frère Jean Neveu variétés 7 h i II op.-com.,ia.Vadé,GIuok
fzhriT* ràîîShi sei^- < Sf^ intermède par les quatre sœurs Peau d'Ane M.Thomas Guyard
Anna Mma Marie-Rozé seign. Iliontaigus Guyot. (Boul. Montmartre, 7.) Gloenberg. féerIe !I a. 20, 1. '.an~erbuck, Lubin Engel
Atarguerite Révilty Baretti Un Falt-Parl8 Iaurencm, Clairville. Blaiso Barnolt
ECI S = JSL -sfïHEB* m– -« «^p*. i*- ––̃»• «sas. ^aa
lamarraine Aiarie Fontenay yaud.'1 a. L. Halévy. · CraTate bl~uehe Croquigqo]et Alexandre I!'OL.-DBüU"J'.) 7 h. 1/4 ~1~e Geraizer
la marraine Marie V ^^ff^nay Nourrisson Guyon c: l a. E.- Gondinet Cocamïo schey j
Miette Mme»M;-Caryalho G h d Deltombe prince Belazor. Tayau (Rue de Bondy, 40.)
g se Joseph M^âa^6 Octave Landrol br* Lemaire -"stsks*
–Gertrude Duclos Angélique Mme Cap Florentin Victorin Abricotin lllallet dé village
Agathe Mlle Pierson Canardeau Thierry Hon.ieu~,
̃ 1*1* Agathe Mne Pierson Canardeau Thierry T. R^Stay op.c. 1 a. Boïeldieu.
':l2? rep. Lambino Chevalier T. 1 a. H. Tlnery op",c. '1 a. BOIeldieu.
l'I'A:LIEUW. 8 h. 1/2 CJlA.TEIÆT, 7 h. '1/4, ~t.che.M~~rcu'î Albert Lénibar le Masson
(Place Yéntadour.) (P 1 ace dù Châtelet. ) La ra.e- Be e. Lilia Mm~9 l Claire Mmel Leprévost marqms Derval
(Place Tentadour.) (Place du Châtelet.) de «êrolstein ̃ {^ 1 M èesmOnts Suzanne Cuïnet £*«£ SSanx
CendrïUon nn hnvffb s n i. t 1 Diaroantin Verdier P^j, Fn"el
La Som.amlH.la féeries 5 a. 30 tebl. Meilhacf Hatôv?, J Offenbach. M»t*ABX« 7 h. 0/0 fée Coquette Delorme S Kit
op. 3 a. Bellini: Clairville, A. Monnier; E. Blum (Boul Saint-Martin 10 et i8 teç de!,ondes Adorcy Bahet Mme Déneux
^ë^£?^mm*to Dupuis (Boul. Saint-Martin ^etia &*£«*. ^B Canotier, de la Seine B^t M». Deneux
Rodolfo Bagagiolo- la Pinehonnière Arondel baron Puck Kopp Nonchalante Carlm v. 5 a. H. Tùiéry, A. Dupeuty Le» Soufflets
Alessio Ubaldi Jolicoco William prince Paul ^Hitteman3 La Biche au bois Doïl Lissy on -c 1 a Melesville nère et flls
un notaro Riquiqu Jolly général Beum Couder féerie S a. 19 Cogniard frères Zais Dumas Fhbochon Milher °P; 1 JT^ 1. et fUs.
Amina Mmes Patti Farhulas Donato Gros Baron Myrra Léontme- Papavert Vavasseur Calabnco Geraiser
-Lisa Simoni Maclou Théol Népomue Gardell prince Souci Andrieux Jeux gymniques, Cachalot Berret Cnsdofor Barnolt
Teresa Rossllo Marteau Noël le notaire Horton Fanfreluche Laurent parStonettefr.,clownsanglais Coquelicot Heuzey Hora Mme Rigault
̃,̃; •• -i '̃'• •. ;.̃ • '̃“̃ •̃" .̃ ̃̃̃; ̃" ̃̃• ..̃ ,̃
position .qu'occupent les accusés, ét aussi
par l'étrange coïncidence que présente
cette cause avec une autre qui éclala il y
a quatre ans, précisément à Tarbes, et
dans laquelle il s'agissait de savoir si une
servante n'avait pas été assassinée par
sonmaître. M. Carrèrê fut acquitté après
de longs et curieux débats devant la cour
de Bordeaux, saisie de l'affaire par la
cour de cassation elle-même.
Dans l'affaire Carrère, il y eut renvoi
pour cause de suspicion légitime; dans
celle-ci, il y a euflieu à règlement de juges
par la cour de cassation; mais là ne s'ar-
rêtent pas lès analogies.
Voici en quelques mots les faits de ce
procès qui s'ouvre demain devant le jury
des Hautes-Pyrénés.
La victime est une jeune fille de 16 ans,
elle s'appelait Cœlina Cassagne elle était
avec sa 'mère en service chez les époux
Castaignet, appelés aujourd'hui à répon-
dre de sa mort.
Bien, que madame Castaignet s'assoie
avec son mari sur le banc des assises,
l'accusation nous parait surtout dirigée
contre M. Castaignet auquel elle prête des
motifs d'une nature très délicate.
Quel homme est donc ce M. Castaignet?
Son âge devrait écarter les soupçons qui
pèsent sur ses mœurs, si on ne rencon-
trait trop souvent, dans le Midi, surtout,
des exemples de débauche sénile. 11 a
soixante ans il appartient à la bourgeoi-
sie de Tarbes,: compte de nombreux pa-
rents qui tous ont, comme lui, de la for-
tune.
Madame Castaignet, née de Monvielle,
est alliée aux meilleures familles du Béarn
et se rattache à la noblesse de cette pro-
vince. Elle a des parents qui occupent des
positions importantes dans la haute ma-
gistrature.
Ce qui rend horriblement pénible la
comparution de M. et madame Castaignet
devant lé jury, c'est qu'ils ont des enfants
très bien posés dans la société. Leur fils,
charmant jeune homme de vingt-quatre à
vingt-cinq ans, habitait Tarbes avec ses
parents; on le dit fort aimé de toute la
jeunesse du pays. Leur fille est mariée
depuis quelques années avec un jeune of-
ficier très distingué, M. le'baron B.
L'accusation qui pèse sur M. Castaignet
estcelle de s'être portée envers la jeune
Cœlina à des violences qui ont entraîné sa
mort. Quel était le motif de ses violences?
Ce sera là le point capital du débat, le
point par lequel cette affaire offre une de
ces études ,de mœurs qu'on ne peut mieux
saisir qu'à la cour d'assises. L'accusation,
"si nous ne nous trompons, suppose que le
maître, en frappant Cœlina, a voulu se
venger des résistances de sa jeune ser-
vante! Oh doit entendre une légion de ser-
vantes qui déposeront des habitudes de
M. Castaignet à l'égard de ses domesti-
ques.
Il convient de dire que M. Castaignet est
ce qu'on appelle un vieillard bien, conser-
vé, un vert-galant sur le retour.
Quant à Cœlina, ce n'était pas une
vertu, car malgré ses seize ans elle était
déjà mère et son enfant vit encore.
Quant à madame Castaignet son rôle
est fort effacé elle aurait aussi frappé
Cœlina, mais pour la corriger de certaines
infidélités qu'elle commettait dans son
service. La mère de Gcelina, voulant éga-
lement punir sa fille de son improbité,
l'aurait, dans son indignation, frappée à
plusieurs reprises. La cour de Pau avait,
du reste, rendu en: faveur- de ces deux
femmes un arrêt de non-lieu, en se fon-
dant sur ce motif que «les coups portés
par elles'avaient été le résultat d'une ir-
ritation spontanée et individuelle, qu'ils
n'avaient pas été portés de feomplicité et
n'avaient pas été de nature à donner la
^mort.»
.Le procureur général de Pau s'est
pourvu pour vice de forme. L'arrêt de Pau
fut alors cassé par la cour de cassation, et
l'affaire soumise à la cour de Toulouse,
qui a renvoyé en cour d'assises madame
Castaignet et la mère de Cœlina. On dit
que ces deux accusées sont restées en li-
berté jusqu'à ces derniers jours. Quant à
M. Castaignet, il 'a été immédiatement
arrêté..
Le président de la cour d'assises est M.
Carrère, conseiller à la cour de Pau. L'ac-
cusation sera soutenue par M. le procu-
reur impérial Adnet.
M* Lachaud a accepté la défense de M.
et madame Castaignet. M» Darnaudot, du
barreau de Tarbes, plaidera pour la mère
de la victime.
On dit que le père de Cœlina doit se
Pvazel De~sinonts S Suzanno Cumet Frontm Arsandanx
porter partie civile en son nom et au nom
de l'enfant de Cœlina. Ce serait Me Bar-
thé, avocat à Pau, qui soutiendrait les in-
térêts delà partie. civile.
59 témoins sont cités, tant à charge qu'à
décharge.
'•̃ ̃̃̃̃̃
La cour impériale de 'Paris vient de. ré-
soudre souverainement une question que
nous ne pouvons nous dispenser de signa
1er puisqu'elle intéresse non-seulement
les droits de la presse, mais les intérêts du
commerce tout entier.
La question est celle-ci les journaux
ont-ils, oui ou non, le droit de contrôle
sur les annonces qu'ils publient? Non, a
dit le tribunal dc commerce; oui, a dit la
cour dans un arrêt dont les motifs sont
remarquables.
Un industriel, M. Jàluzot, prétendait
forcer une compagnie d'annonces à insé-
rer un avis dans lequel il disait que «le
Moniteur seul publierait la nomenclature
de ses prix.de vente. »
La compagnie d'annonces refusa cette
annonce qui semblait établir un monopole
en faveur du Moniteur-, qui met en œuvre
tous les moyens dont il dispose pour faire
une concurrence de publicité à tous les
journaux.
M. Jaluzot réclama 100,000 fr. à raison
du refus de l'insertion.
La cour a reconnu le droit aux jour-
naux de modifier la rédaction des annon-
ces qui leur sont apportées: que c'est aux
personnes qui sollicitent des journaux
l'insertion de leurs annonces à se confor-
mer aux conditions imposées par le jour-
nal, et l'arrêt ajoute
Attendu qu'on ne saurait prétendre que l'u-
sage de ce droit pourrait arriver à créer un mo-
nopole nuisible aux intérêts du commerce
qu'une semblable considération, fût-elle vraie,
ne pourrait, en l'absence de toutes lois ou rè-
glements prohibitifs, autoriser l'annulation ou
la restriction d'un droit de proptiété
Que si une absorption complète des moyens
.de publicité venait à se produire, ce serait à
l'autorité législative qu'il appartiendrait d*y re-
médier.
La Cour a infirmé le jugement du tribu-
nal de commerce et condamné Jaluzot à
l'amende et aux dépens.
Ad. Rocher.
-«$.
Prtittf ,6~ héïizmzïi\& .g
L'Empereur vient de demander un mémoire
sur l'organisation du gigantesque atelier inter-
national, qu'on a -proposé de créer avee la ga-
lerie des machines de l'Exposition. En portant
à 2,000 le nombre de chevaux de force des ma-
chines de transmission, on obtiendrait un loyer
àeprès d&quatre millions de francs par an, et on
ramènerait sur les bords de la Saine une popu-
lation disséminée ailleurs. Ce serait, dit l'ingé-
nieur Brissac dans ses conclusions, une école
cyclopéenne, sans rivale dans le monde, qui
rendrait à Paris, à la France, à l'industrie des
services immenses.
L'idée est grande et féconde, espérens qu'elle
portera ses fruits quand elle aura fait son che-
min. ̃̃'
L'évêque d'Orléans et le comte de Falloux
sont partis pour aller faire visite au comte de
Montalembert, en Belgique.
Mgr Dupanloup'sa rendra ensuite au congre?:
de Mâlines. '̃̃'̃̃">" .'̃
Le prince Othon de Bavière s'est rendu
hier à l'Hô'tel-de-Ville. M. Haussmann, préfet
de la Seine, l'a reçu et lui a fait visiter les ap-
partements. ̃:
M. Haussmann a donné l'ordre de hâter
les travaux dé l'Hôtel-Dieu dont le gros œuvre
est terminé, afin que l'inauguration ait lieu,
selon la pensée de l'Empereur, avant celui de
l'Opéra.
Un spéculateur à la Bourse, après les dis- `
cours de l'Empereur pendant son voyage dans
le Nord, avait fait afficher l'autre jour, dans le
temple de Mercure, l'inscription suivante
Grand Empereur, cesse de parler ou je cesse
de spéculer.
Cette inscription a été vue de peu de person-
nes,, car elle a été effacée presqu'immédiate-
ment.
On étudie en ce moment, à l'administra-
tion des Postes, le moyen, d'arriver à rendre la
distribution des lettres dans Paris plus fré-
quente et plus rapide.
La sceur de iîhomme au manteau bleu,
Champion, vient de mourir à l'âge de 98 ans.
Elle habitait un modeste appartement situé
rue de Reuill.y où elle vivait très retirée. L'âge,
d'ailteurs, .avait depuis quelque temps affaibli
"sa raison.
Un assez grand nombre de pauvres et d'ou-
vriers qui se souvenaient tout au moins par
ouï dire du célèbre philanthrope des halles sui-
vaient hier le convoi de sa sœur,
Il y a des gens que le malheur poursuit.
Un sergent-major de chasseurs est blessé il
perd la perspective de son épaulette, et il entre
dans le service actif d'un chemin de fer. Un
wagon lui coupe la jambe il reçoit 300 fr. de
pension viagère à titre d'indemnité et il de-
vient concierge.
Samedi dernier, 31 août, le pauvre homme a
perdu dans les galeries de la Banque 4,600 fr.
qui, bien entendu, ne' lui appartiennent pas.
Celui qui a trouvé cette somme, relativement,
énorme, sera-t-il assez honnête pour la rappor-
ter, 8, place Breda, à Bia, le concierge qui n'a a
pas de chance? Il .y y 500 francs de récom-
pense.
S. M. la reine de 'Wurtemberg, qui est en
ce moment à Paris, incognito, emploie son sé-
jour à visiter nos plus habiles artistes indus-
triels. Elle s'est rendue ainsi chez Combe-Bil-
liet, le tapissierde la rue Neuvedes-Capucines,
et après y avoir fait choix de plusieurs objets
fort remarquables, elle a donné ordre qu'on les
portât à son hôtel Vous demanderez, la
dame dit premier, a dit Sa Majesté.
Nous énumériohs avant-hier, sur la foi
d'un inspecteur des omnibus, le nombre de voi-
tures à 30 et à 15 centimes, qui passent chaque
jour sur la place du Palais-Royal. Ce nombre,
nous le portions à quatorze cents.
11 paraît que nous ne nous sommes trompés
que de moitié.
Un autre inspecteur nous affirme aujourd'hui
dans une lettre signée que ce n'est pas quatorze
cents, mais bien deux mille huit cents omnibus
qui passent tous les jours devant la façade du
Palais-Royal. «r ..̃̃
Voici comment se décompose ce formidable
chiffre ̃
11 y a sept lignes dont les .voitures s'awêtent
à côté de la Civette
Chaque ligne a vingt voitures
Chaque voiture fait, en moyenne, vingt voya-
ges par jour, soit quatre cents voyages. Multi-
pliez ces quatre cents voyages par sept, nom-
bre des lignes, et vous arrivez au chiffre de
deux mille huit cents.
Que chaque omnibus transporte en moyenne
vingt personnes par voyage, et vous avez un
petit total de près de soixante mille voya-
geurs.
Faites maintenant, approximativement, le
compte de ce que peuvent transporter les omni-
bus des boulevards, des GobélinSj de l'Gdéon,
de la gare d'Ivry, etc.,1 etc., et dites-moi, à
cent mille près, le chiffre des voyayeurs voitu-
rés chaque jour dans Paris, rien que par les
omnibus. ̃• .̃̃
̃Moi, j'y renonce. .̃•
-Une décision ministérielle défend de chas-
ser les lapins autrement qu'avec des bourses.
La rue Bréda tout eutière vient d'adresser une
pétition au ministre pour le prier d'étendre
cette mesure aux biches. Avis aux daims.
Depuis l'arrêté en question, les gardes ne
rencontrent plus un lapin sans lui crier La
bourse ou la vie. Si le lapin ne s'arrête pas,
il est sûr de trouver un peu plus loin un bra-
connier qui le prend au collet.
Un journal transatlantique annonce qu'un
ex-lieutenant de Garibaldi, aujourd'hui perru
quier aux Etats-Unis, a été arrêté par la police
pour avoir ouvert sa boutique et rasé un citoyen
de PUnîon le dimanche.
Le frater. martial ayant allégué qu'il ne con-
naissait pas les lois du pays, en a été quitte pour
une amende.
On.conviendra que voilà une terrible répu-
blique, où la barbe n?est,pas libre de pousser le
dimanche.
Voici un exemple gui, s'il avait été suivi,
e,ût évité bien des critiques à l'adresse de la
Commission de l'Exposition universelle
M. le marquis d'Almaguer, producteur espa-
gnol et l'un des jurés de la classe 74, avait,
avant d'accepter les fonctions de membre du
jury, scrupuleusement veillé à ce que tous les
produits exposés par. lui fussent mis hors de
concours; mais ses huiles n'ayant pas subi
cette formalité par suite d'une erreur et ayant
obtenu une médaille, il renonce, par une lettre
adressée au président de la Commission impé-
riale, à cette distinction.
Messine se trôuve,presque entièrement dé-
peuplée, toute la population valide est envolée,
it ne resté plus guère que des cholériques dans
cette cité populeuse. Un certain nombre de
fonctionnaires publics ont donné le signal de la
fuite, il va sans dire qu'ils ont été immédiate-
ment destitués. Les notaires qui, par ce temps
de mortalité intense, auraient pu compter sur
un supplément de besogne considérable n'ont
pas été retenus par l'appât du gain, vingt-deux
d'entre eux ont prudemment fermé boutique et
sont allés chercher des climats plus bénins; on
les a suspendus. Enfin il n'est 'pas jusqu'aux
pharmaciens et aux médecins que l'épidémie
n'aie mis en déroute; les trois-quarts des phar-
macies _soht closes et dix-sept médecins, parmi
lesquels trois professeurs de l'Université, ont
abandonné Messine.
La plupart des magasins sont fermés, les ar-
ticles de première. nécessité manquent absolu-
ment, c'est à peine si on trouve de quoi se
nourrir, pour peu que cela dure la famine s'a-
joutera au choléra.
Une personnalité assez originale s'est
éteinte dernièrement à Londres. Miss F. 1
dont Charles Dickens parlé dans un de ses
romans, est morte au Temple.
Cette femme, dont la vie était un mystère,
passait presque toutes ses journées aux au-
diences des tribunaux de Londres oô elle inter-
pellait le .président, injuriait les' témoins, et
interrompait les attorneys' qu'elle traitait de
cuistres, de bélitres et d'imbéciles.
Ce que l'on aura peine à croire en France,
c'est que jamais un président ne l'a fait mettre
à la porte; mais ce qu'on ne croira jamais,
c'est que les attorneys se cotisaient pour lui
faire une petite rente hebdomadaire.
Comment se fait-il; demandait un Fran-
çais à un avocat anglaisj que vous donniez de
l'argent à une fille qui vous appelle des imbé-
ciles?
Que youlez-vous, repartit l'Anglais, si
nous ne lui donnions rien, elle serait capable
de nous appeler des voleurs.
Tous ceux qui ont visité l'Exposition ne
peuvent se dispenser d'acheter, l'Exposition il-
lustrée, s'ils veulent conserver un souvenir
fidèle de tout ce qui les a frappés dans le Parc
et dans le Palais.
•Tous ceux qui se disposent à visiter le Champ
de Mars ne peuvent non plus se dispenser de
lire d'avance V Exposition illustrée, s'ils veulent
se renseigner agréablement et utilement sur
ce qu'ils vont voir.
L'Exposition illustrée est le grand succès de
l'année. (Voir aux annonces.)
L'administration de l'Univers illustré con-
tinue à donner, jusqu'au 15 octobre prochain,
aux personnes qui s'abonnent pour un an, la
prime extraordinaire LES OEUVRES complètes
DE Balzac, illustrées de 1,000. dessins.
ABONNEMENT ̃'
Paris. 18 fr. Départements. 20 fr.
Ajouter 2 fr. pour recevoir la prime franco.
«̃ C'est en quelque sorte un devoir aujour-
d'hui, pour les pères de famille dont la fortune
repose principalement sur un avenir qui ne leur
appartient pas, de pourvoir au sort de leurs en-
fants en leur assurant un capital proportionné
à leurs sacrifices dans le présent. Ils peuvent
en toute sécurité s'adresser pour cela à la Com-
pagnie d'assurances générales, rue de Riche-
lieu, 87, à Paris.
Cette Compagnie, 'fondée en 1819, est la plus
ancienne des sociétés françaises d'assurances
sur la vie. Elle distribue ou envoie gratuitement
à toutes lespersonnes qui lui en font la demande
des notices et des brochures sur ses diverses
opérations; assurances en cas de décès, assu-
rances mixtes, temporaires, capitaux différés,
rentes viagères, etc.
Pour les-pelits événements
l,' C. Laurent.
La, 33e livraison de l'Exposition, universelle
illusirée, publication autorisée par la Commis-
sion impériale, vient de paraître. En voici le
résumé >-̃
I. Le Danemark (1 gravure), par M. Paul Bel-
let. IL Pièces anatomiques de M. Brunetti
(1 gravure), par M. le docteur Caffe. III. Le
schah de Perse (1 gravure), par M. Fr. Ducuing.
IV. La Maison de Gustave Wasa (1 gravure),
par M. Victor Cosse. V. Les Petits Métiers
(6 gravures), par M. Victor Meunier. VI. Les
Laines de Victoria (1 gravure), par.M. Paul Bel-
let. -VII. Les Bois façonnés de la Russie (i gra-
vure), par 'M. Il, de La Blanphère. VIII. Ins-
trnments. à 'vent (1 gravure), par M.. Prospër
Pascal. IX Chronique, par M. Fr. Ducuing.
Paris, i06, rue Richelieu. Un numéro, 50 c.
-Par la poste, 60 c– 30 fr. les 60 livraisons.-
Paraît le mardi et le vendredi de chaque se-
maine. '̃
ENTRE DEUX BOURSES
Saison- d'été.
Le télégraphe avait. si bien secoué les
spéculateurs en vacances avec ses 0,50 c.
de baisse, que pour la liquidation il est
arrivé, de Trouville deux acheteurs de
rente ferme contre prime de Hombourg,
un acheteur de-rente ferme de la mer de
glace, trois acheteurs de rente à prime;
de Monaco, deux marchands de. primes
contre primes, et du pont des Soupirs un
faiseur de moyennes..
Ils s'en sont tous bien trouvés, la Rente
a remonté ferme au plus haut; et ils sont
repartis avec leurs différences dans la po-
che et du déport en croupe.
FOIJ.-MAUÏ«S1Y, 8 h. 0/0.
(Champs-Elysées.)
Un Pierrot en cage
vaud. l a. Lionel, m. Kriesel.
M. Benoiat
v. a. Pournin
L'Héritage du postillon
opérette la.
de Jallais, Tourte, Léveillé.,
Une farce de fumiste
-.̃" ti-v. l'a.
C »S5 L'iaSPÉBATBICE
Carré-Marigny (Ch.-Elysées.)
On commencera à 8 h.
Première partie.
Travail par la petite Loyal.
Les clowns travestis, scene co-
mique par les clowns Ch&c-
wick et Chiarini.
Sauts des rubans, par Mlle Vir-
ginie.
Black, cheval dressé et pré-
senté par Th. Loyal.
Rentrée du singe Jack, êcuyer
quadrumane.
La poste à six chevaux, par J.
Cooke.
Deuxième partie
L'équilibriste brésilien Antonio.
Mlle Petzole, écuyère de haute
école.
Les chiens savants, dressés et
présentés par le clown Re-
beski.
Kreinbser, écuyer sans selle..
La Perche, par les freres aisa-
relli.
Rentrée de Léotard.
Intermèdes comiques
1 par les clowns.
CIKQUE IVAPOLÉOIV
(boul. des Filles-du- Calvaire.)
Màguire et Risley, directeurs.
On commencera à 8 h.
Présentation de la troupe.
Exercices d'agilité.
Le Pot de fleurs.
Danse du Paravent.
Le Jeu dela toupie.
Surprenants équilibres du ton-
neau.
Danse de corde.
L'Echelle brisée par le jeune
Ail Right et son père.
La Pyramide tournante.
La Perche sur l'épaule, par le
jeune AU Right et son père.
Promenade de la toupie sur le
tranchant d'un sabre.
Le Bambou suspendu.
Souplesse et équilibre.
La triple échelle, par le jeune
AU Right et son père.
•m. DV PB.INCE-IMP.
(près la place du Château-d'Eau,
derr. les Magasins-Réunis.)
CIRQUE AMÉRICAIN
Représentation à 8 h. du soir
La double corde tendue, par la
petite Blanche et par le petit
Blondin.
Equiiation par Master Eugène.
Conrad et son chien Nibs.
Equitation, par miss Marie.
Exercices foudroyants des zoua-
ves, par le capitaine Charles
Austin.
Les hommes volants parles frè-
res Rolland.
Emulation sans selle, par miss
Philipp.
Lutte pacifique entre les gym-
nastes.
ilirarn, cheval en liberté, pré-
senté par M. H. tranconi.
Equitation par Franck Pastori
Poses par les frères Rolland. c
Merveilleux travail à cheval, par
M. Robinson et son fils Cla- (
rence.
Lutte pacifique cntreles sauteurs t
Les mulets comiques. J
s
Pour les représentations dn soir v
on peut se procurer des billets à
l'avance au théâtre sans augmen-
tauon de prix. Pour les matinées,
tontes les places, excepté les loges, c
à moitié prix; on ne pourra louer >
qne les loges, i
Les baissiers vont répétant que la' Rente
pst injouable, inébranlable, invendable
pour les spéculateurs comme eux, à moins
d'événements qu'on attend toujours, et qui
n'arrivent jamais, auquel cas soyez ven-
deur de 30,000 francs de rente d'un bout
de l'année à l'autre et sans broncher, vous
perdez 42,000 francs.
Garibaldi se rend au congrès de là paix
à Genève. ^"rim rentré à Bruxelles. Et ce
n'est par toute l'Europe, si -on en excepte
la reine d'Angleterre et VictorEmmanuel,
qu'accolades de souverains, de l'Empe-
reur des Français avec l'Empereur d'Au-
triche, du roi de Prusse avec le roi de
Suède, de la reine d'Espagne avec le roi
de Portugal, et proh pudorl du czar avec I
le grand-turc. La haute et puissante con-
tredanse dé l'Exposition universelle est
terminée. Allez-vous-en gens de la noce,
allez-vous-en chacun chez vous. Le ma-
riage a eu lieu à Salzbourg. -̃̃
Cette kermesse ne donne pas envie de,
vendre des rentes en septembre, le mois ) r
des vendanges, de la chasse, des adieux à
la campagne, et le dernier mois d'eau sa-
lée. Paris reste désert.
Les fermiers vendent des rentes, parce
que, voyez-vous, mon bon m'sieur, n'y a
pas de blé, l'avoine y sera plus cher que.
l'orge et que l'seigle, et que nous nourri-
rons nos bestiaux avec d'lorge et du seigle,
et que ceux-là qui ne voudront pas man-v
ger de l'avoine feront ben de vendre leurs?,
rentes pour avoir du blé.
Ou donc s'arrêtera la chute du Crédit
mobilier et de toutes ces valeurs aérosta-
tiques qui faisaient l'admiration des mul-
titudes?
Et pourquoi, dans la même journée,
aussi bien 20 fr. de baisse sur les actions
de la Compagnie transatlantique que sur'
celles du Crédit mobilier espagnol et de
la Compagnie immobilière ? Parce qu'elles
tombent dans le vide. L'acheteur n'existe
pas. Quand reviendra-t-il? Quand la Com-'
pagnie immobilière et la Compagnie du
Nord de l'Espagne auront été remises sur
pied. Et par quel miracle? Celui du char-
retier gmbourbé. Hercule est venu à son
secours.
Qu'a donc fait M. Erlanger à M. Bauer ?
M. Bauer l'a laissé pour mort sur le car-
reau de la quatrième page du journal la
Presse, dimanche soir. M. Bauer s'est
•à crier Mais rendez donc l'argent
Quel argent? L'argent de la souscrip-
tion du bey de Tunis, de la souscription
manquée, inachevée, étendue dans'votre
maison sur un lit de douleur, qui ne pro-,
fite à personne, ni au bey, ni aux sous-
cripteurs, ni au paiement des intérêts "en.
souffrance de cet archi Bey.
MM. Erlanger répondront ce qu'ils ju-
geront à propos; mais quelle chose -singu- `
lière que la vie! Le rédacteur de ce sé-
vère factum, s'il n'était pas M. Bauer,
ne pourrait être qu'un petit Breton bre-
tonnant, qui a un million de faits en tête
et la mémoire longue. C'est le million des
pauvres. Un jour, ce petit Breton demanda
une audience à M. Erlanger, un des ban-
quiers de l'abord le plus doux et le plus
affable, mais qui se faisait alors une loi
de répondre aux communications d'un
médiocre intérêt par un solo de bilboquet
et qui, sans s'expliquer autrement vis-à-
vis de son interlocuteur, s'amusa pendant
quelques minutes à recevoir, non sans
adresse, tantôt sur la pointe, tantôt sur la
coupe du bilboquet une boule aussi grosse
que le globe impérial du saint empire ro-
main. L'entretien se termina ainsi, mais
cette boule est retombée hier sur la tête du
banquier du bey de Tunis, et s'il est vrai
que le poids d'un corps s'accroisse dans sa `
chute en raison du carré des distances, `;
nous ferons observer que la boule a mis
trois ans à faire son chemin, et qu'il y a
vraiment là de quoi tuer un homme.
M. Mirès est désolé de cet article»
Pierre Thpmine.
COURSES DE BADE
DEUXIÈME JOURNÉE
La deuxième journée a encore été plus belle
que la première.
Mina a battu Nisita d'un encolure dans le
Prix de Sandweier.
La Poule des produits a donné lieu à une
lutte splendide entre Patricien et Trocadéro. Leh `
Première partie.
Deuxième partie.
CONCERT BESSELIÈVRÉ
Champs-Elysées
(Derr. e Palais de l'Industrie.
y
Tous les soirs, de 8 à il h.
Prix d'entrée 2 fr.
Chef d'orchestre M. E. Prévost
Le mardi et le vendredi
musiques
de la Gendarmerie, de la Garde
impériale et des Guides.
Chefs
MM. Rièdel et Gressonnois.
ELDORADO
4, bout de Strasbourg.
Tous les soirs, de 7 h. 1/2 à lu
SPECTACLE VARIÉ
LEPIFFERARO
par
MUe Marie Lafourcade
Fauteuils d'orchestre, a^aci.
scènes, loges et balC0ij3.
CfflSCERTS B. BILSE
(Exposition universelle.^
CERCLE INTiRNATtCNAL
Concert 'cous les soirs à 8 1 teures
«-.undi, mercredi, ven dredi,
concert symphonique d e 3 à
heures.
SPECTACLES DE DEjUAffl
wéha. L'Africaine.
lançais. Duc Job.
wérà-com. Etoile du'Nord.
ialieks. Belàche.
ibéon. François le Gharapi..
̃rwaoE.La FInte enchanlée».
:hatelei. Cendrillon.
tacdev. La Famille Benoitoe.
tariéiés. La Grande ûueliesseu
ymnase. L'Affaire est arrangée.
'm.-iiartin. La Biche au bois.
hué. Peau d'Ane.
m».-coii. Le Juif errant.
L'escadre américaine, qui est à Cronstadt,
doit quitter ce port le 30 du courant. Elle ira
d'abord faire escale dans un des por
rai Farragùt et -les" équipages de l'escadre qu'il
commande viendront à Paris visiter l'Exposi-
tion.
L'insurrection bulgare prend des propor-
tions inquiétantes. Le pacha, gouverneur.de
Bulgarie, vient de se mettre à la tête des trou-
pes turques pour essayer de la comprimer. Un
grand nombre de Serbes se trouvent dans les
rangs dès insurgés.
Le Moniteur de l'Armée publie la note sui-
vante
«Le ministre de la guerre a décidé le 31 août
que cette année le nombre de semestres "serait
accordé par corps, dans les proportions suivan-
tes, en sus de celles déjà déterminées par l'arti-
cie 138 de l'instruction sur les revues d'inspec-
tion générale, savoir
» 100 hommes par régiment d'infanterie
50 hommes par bataillon de chasseurs à pied;
40 hommes par régiment de cavalerie; 50
hommes par régiment d'artillerie et du train
d'artillerie;– 100 hommes par régiment du gé-
nie, et que- ces hommes seraient mis en route
aussitôt après la clôture des opérations d'ins-
pection générale.
̃» Quant aux soldats des escadrons du train
des équipages militaires, aux ouvriers d'artille-
rie, du génie, aux infirmiera et aux ouvriers
d'administration, l'autorité militaire appréciera'
dans quelle proportion, Aussi LARGE d'ailleurs
que possible, il peut y avoir lieu de leur accor-
der des congés sans nuire^aux intérêts du ser-
vice'. »
Il est toujours difficile de distinguer le
vrai du faux dans les nouvelles contradictoires
^jui arrivent d'Espagne, cependant l'insurrec-
tion semblerait commencer à avoir fortement le
dessous.
Les lettres arrivées de Madrid ce matin
annoncent que le changement politique décidé
par la reine s'effectuera d'ici à peu de jours.
Espartero rappelé avec ses amis du parti pro-
gressiste remplacerait le ministère Narvaez.
La statistique est une belle science on
nous affirme que le nombre des individus fu-
sillés en Espagne de 1820 à 1866" s'élève à
quatorze mille six cents.
Les six. cents derniers appartiennent-ils à
l'insurrection de juillet?
̃• ♦ •
Mémento. Un décret du 31 août confie
l'intérim du ministère de l'agriculture, du
commerce et des travaux publics, à M. le garde
des sceaux, ministre de la justice et dés cultes.
L'empereur d'Autriche va se rendre au
camp de Brùck. Le Parlement de la Con-
fédération de l'Allemagne du Nord est convo-
qué pour le 10 septembre. Le Conseil
fédéral suisse vient de décider la création d'un
consulat suisse à Nice. Le gouverne-
ment turc vient d'accorder une compagnie
serbe la concession d'une ligne ferrée de Cons-
tantinople à Belgrade.' Les Etats-Unis
viennent de prendre possession de la baie de
Bausana, qui leur a été cédée par la république
dominicaine.
Alexandre Duvernois.
GAZETTE DES TRIBUNAUX
Nous venons d'en agir avec nos lecteurs
à la manière des médecins vis-à-vis de
ceux auxquels ils prescrivent les eaux;
lorsqu'ils apprécient que la période de
saturation est arrivée, ils ont grand soin
d'interrompre le traitement; le buveur
doit, sous peine de ressentir un invincible
dégoût, s'abstenir pendant quelques jours;
ne doit-il pas en être de même pour le
lecteur? Après cette horrible affaire de
Fontainebleau, n'était-il pas hygiénique
de lui accorder quelques jours de répit et
de repos? ?'•'
Aujourd'hui que nous avons tous l'es-
prit rafraîchi, nous reprenons avec plus
de confiance nos entretiens trop souvent
tragiques,
Nous sommes allés chercher ..celui d'au-
jourd'hui dans les Pyrénées
.̃ Tarbes, 2 septembre.
AFFAIRE CASTAIGNET. MORT D'UNE JEUNE SER-
VANTE A LA SUITE DE VIOLENCE^ EXJEBÇÉES
PAR SES MAITRES. '"̃•̃̃̃̃•̃
On parle beaucoup aux Pyrénées et dans
le Bam de cette affaire Castaignet. Cette
'préoccupation s'explique surtout par la
iMIÇâ"'1u/|: °Sf WdéW2 c^aMme'SnT PROGRAMME DU MARDI 3 SEPTEMBRE
(Rue Richelieu, 6.). Françoi8 .le Champi Uranie C. Miroy
(RUe Richelieu, 6.) ^a^anT*1 Javotte f rancis*
.François' 1; #Beynild Luâo]°Pn Mariani grande-duchesse «4, ^Boulevard de* Italiens, *4 Bouffe-Tpujpurs Speck
Hernani JeanBonnin P. Deshayes ocS? Panseron Mme« Schneider .«erM/»c ncQ TUÉATRF* •" Maurice Angelo
dr. 5 a. V. Hugo. • Madeleine M»M Agar la présidente DelvâlTe Wanda Garait. AGENGE DES THEATRES Laudanum Courts
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Sanchez. Sénéchal Iaidore Girodot Romanville Saumon Salle,rm Jacguelme, Faroi
bançnez senecnai Isidore Girodot RçmanviUe Munhtar Bertin s Céline Farvi
Ricardo :Masset Lehuchoir Richard ~uphtar Bertin C~lJI,le FarVl
la^lemonta-^ SS» gT VACDEV,LM, 8 h. 0/d ̃.««*«. i/. ^^JT^m *° ^S
gnard B~mcherMassf ~lrodot Laute re,il~e}onqUllie L. Mtpgny Le.. errant Z~zllle Schneider
•fi^ff fflS ^|s (R.Vmenne.^p.delaBourse.) (Boul. Bonne-Nouvelle, 38, ^1^1^* dr. 5 a. !6 A. d'Enuery. Fi^ céiinf
dondJosefa Jouassain LuCiçn FernandNoë ( ~p 1,'Affaire est arrangée fAlp des eaux DelvaI dr: 5 a.16 t maronne
un page Lloyd le notaire Etienne I«« FamUle Benoiton 'c. ± a. E. cadol, W. BusDach. la,J ™' îrlip,, p aWbert Rodin Clément- Just
une dame Baietta LanglugIeau Roger c. 5 a. Y. Sardeu. Prosper LaJousse Pradeau ] Fée du feu Dmae Jacques Régnier
domestique Gnitot Ari<:t!ftp t anoinis Eso~ifr )o t)Hw i-n))
Clémentme Mm81 Lambquhi Champrosé Félix. Arlstl e Lan", France t~eine e Gabriel Fraizier
H t dt Forouchel Delannoy Adalbert l-rances Levantm reme .Rosambeau B"" U
Hortense S. Bernhardt Formichel Delannoy Sonrdinois Victorin Marguerite, la A,g¡:IC~1 Rosainbeau ""A .IIA:RCIIAIS, 7 h, 1,2 `Z
•̃-•-̃ Pauline «Krwd. Benoiton Parade zéfa M»»Mé£ toST Descamps d'Aïgrigny J' Permn
Pa,uline Gêr~d. BenOl~on fils p¥ade.. ZéJja MInes Mélanie Torpille Descamps Gringalet Allart
«P,c.mW, t h. -schelflIs zŒïïr*1^ riS^ llf ssssr- S&u. <2s'boui-B– »*>.
Stéphen De~essart Eglantine Blarini Morok Machanette )
(Place Boïeldièu.) ') ^FH.I.YBiaVB, 8 h. 0/0 «éphen G«vot victbire d'Amiibal Myosotis Carpentier K^ml8tte §&"̃
(PlduChâtelet.) • Bapfete Rebel "c. l a. J. Guillemot. M Huguét le Juif.lrrant Delanglay Marth, la Lorraine
l.e Chien du jarUinier HieTm Jean Roger Gaslon Ebquier feap"'L. Marthe le notaire Didier drame S arfps rmtprtre Rnnlé
op.-c. 1 a. Lockroy, Cormon u–tJZjïïàllmUm a°«lde M"»»» Fargue« Oscar Porel t un page Marthe un commissaire Nérault drame 5 actes, Dutertre, Boulé.
Grisar. Bornéo et/* ouett* Marthe Ceifier Montchassin Blaisot Loriot Parrof
Justin Crosti ̃ op. 5 a. Adolphine Alexis Vatentine Mm<« Fromentin Loriot Laurent
François Ponchard J.Jarbier, M. Carré, C. Gounôd xhéodule Grivot f. de chambre Joséphine la Mayeux Mmss Lacressonnière
Catherine Mmes Seveste Roméo Miehot Jeanne Olivier Cépbyse -Bianca
Marcelle Girard1 Capulet Troy Camille Davril l,», Vertu de ma femme Adrienne Germa tANTAISIBIB, 8 h. 0/0 0
..Frère Laurent Bérardi Henriette Lebreton ,̃ p «i*»™* i h n o Blanche Damain l a *iia> s Uê u/u
Mercutio Legiand Fanfan Camille ,c> a# P- ?^^i «AITE, 7 h. 0,0 Rose Bernard
La Dame blanche Tybalt Puget le comte Landrol Mœe de St-Diïier Durey (Boul. des Italiens, 26.)
op.-c. 3 a. Scribe, Boïeldieu. le duc Wartel Octave viueray /«auare des Artset-Métiers.) Françoise Lemaire
Georges Brown Achard Pâris t Baretti ̃ la comtesse M»'e! Pierson (Square aes Ans eirmeuere., Bonneur L'Arbre enchanté
Dickson Sairite-Foy Gregorîo E. Troy Marthe Barataud re ene au e
Gaveston Falchieri frère Jean Neveu variétés 7 h i II op.-com.,ia.Vadé,GIuok
fzhriT* ràîîShi sei^- < Sf^ intermède par les quatre sœurs Peau d'Ane M.Thomas Guyard
Anna Mma Marie-Rozé seign. Iliontaigus Guyot. (Boul. Montmartre, 7.) Gloenberg. féerIe !I a. 20, 1. '.an~erbuck, Lubin Engel
Atarguerite Révilty Baretti Un Falt-Parl8 Iaurencm, Clairville. Blaiso Barnolt
ECI S = JSL -sfïHEB* m– -« «^p*. i*- ––̃»• «sas. ^aa
lamarraine Aiarie Fontenay yaud.'1 a. L. Halévy. · CraTate bl~uehe Croquigqo]et Alexandre I!'OL.-DBüU"J'.) 7 h. 1/4 ~1~e Geraizer
la marraine Marie V ^^ff^nay Nourrisson Guyon c: l a. E.- Gondinet Cocamïo schey j
Miette Mme»M;-Caryalho G h d Deltombe prince Belazor. Tayau (Rue de Bondy, 40.)
g se Joseph M^âa^6 Octave Landrol br* Lemaire -"stsks*
–Gertrude Duclos Angélique Mme Cap Florentin Victorin Abricotin lllallet dé village
Agathe Mlle Pierson Canardeau Thierry Hon.ieu~,
̃ 1*1* Agathe Mne Pierson Canardeau Thierry T. R^Stay op.c. 1 a. Boïeldieu.
':l2? rep. Lambino Chevalier T. 1 a. H. Tlnery op",c. '1 a. BOIeldieu.
l'I'A:LIEUW. 8 h. 1/2 CJlA.TEIÆT, 7 h. '1/4, ~t.che.M~~rcu'î Albert Lénibar le Masson
(Place Yéntadour.) (P 1 ace dù Châtelet. ) La ra.e- Be e. Lilia Mm~9 l Claire Mmel Leprévost marqms Derval
(Place Tentadour.) (Place du Châtelet.) de «êrolstein ̃ {^ 1 M èesmOnts Suzanne Cuïnet £*«£ SSanx
CendrïUon nn hnvffb s n i. t 1 Diaroantin Verdier P^j, Fn"el
La Som.amlH.la féeries 5 a. 30 tebl. Meilhacf Hatôv?, J Offenbach. M»t*ABX« 7 h. 0/0 fée Coquette Delorme S Kit
op. 3 a. Bellini: Clairville, A. Monnier; E. Blum (Boul Saint-Martin 10 et i8 teç de!,ondes Adorcy Bahet Mme Déneux
^ë^£?^mm*to Dupuis (Boul. Saint-Martin ^etia &*£«*. ^B Canotier, de la Seine B^t M». Deneux
Rodolfo Bagagiolo- la Pinehonnière Arondel baron Puck Kopp Nonchalante Carlm v. 5 a. H. Tùiéry, A. Dupeuty Le» Soufflets
Alessio Ubaldi Jolicoco William prince Paul ^Hitteman3 La Biche au bois Doïl Lissy on -c 1 a Melesville nère et flls
un notaro Riquiqu Jolly général Beum Couder féerie S a. 19 Cogniard frères Zais Dumas Fhbochon Milher °P; 1 JT^ 1. et fUs.
Amina Mmes Patti Farhulas Donato Gros Baron Myrra Léontme- Papavert Vavasseur Calabnco Geraiser
-Lisa Simoni Maclou Théol Népomue Gardell prince Souci Andrieux Jeux gymniques, Cachalot Berret Cnsdofor Barnolt
Teresa Rossllo Marteau Noël le notaire Horton Fanfreluche Laurent parStonettefr.,clownsanglais Coquelicot Heuzey Hora Mme Rigault
̃,̃; •• -i '̃'• •. ;.̃ • '̃“̃ •̃" .̃ ̃̃̃; ̃" ̃̃• ..̃ ,̃
position .qu'occupent les accusés, ét aussi
par l'étrange coïncidence que présente
cette cause avec une autre qui éclala il y
a quatre ans, précisément à Tarbes, et
dans laquelle il s'agissait de savoir si une
servante n'avait pas été assassinée par
sonmaître. M. Carrèrê fut acquitté après
de longs et curieux débats devant la cour
de Bordeaux, saisie de l'affaire par la
cour de cassation elle-même.
Dans l'affaire Carrère, il y eut renvoi
pour cause de suspicion légitime; dans
celle-ci, il y a euflieu à règlement de juges
par la cour de cassation; mais là ne s'ar-
rêtent pas lès analogies.
Voici en quelques mots les faits de ce
procès qui s'ouvre demain devant le jury
des Hautes-Pyrénés.
La victime est une jeune fille de 16 ans,
elle s'appelait Cœlina Cassagne elle était
avec sa 'mère en service chez les époux
Castaignet, appelés aujourd'hui à répon-
dre de sa mort.
Bien, que madame Castaignet s'assoie
avec son mari sur le banc des assises,
l'accusation nous parait surtout dirigée
contre M. Castaignet auquel elle prête des
motifs d'une nature très délicate.
Quel homme est donc ce M. Castaignet?
Son âge devrait écarter les soupçons qui
pèsent sur ses mœurs, si on ne rencon-
trait trop souvent, dans le Midi, surtout,
des exemples de débauche sénile. 11 a
soixante ans il appartient à la bourgeoi-
sie de Tarbes,: compte de nombreux pa-
rents qui tous ont, comme lui, de la for-
tune.
Madame Castaignet, née de Monvielle,
est alliée aux meilleures familles du Béarn
et se rattache à la noblesse de cette pro-
vince. Elle a des parents qui occupent des
positions importantes dans la haute ma-
gistrature.
Ce qui rend horriblement pénible la
comparution de M. et madame Castaignet
devant lé jury, c'est qu'ils ont des enfants
très bien posés dans la société. Leur fils,
charmant jeune homme de vingt-quatre à
vingt-cinq ans, habitait Tarbes avec ses
parents; on le dit fort aimé de toute la
jeunesse du pays. Leur fille est mariée
depuis quelques années avec un jeune of-
ficier très distingué, M. le'baron B.
L'accusation qui pèse sur M. Castaignet
estcelle de s'être portée envers la jeune
Cœlina à des violences qui ont entraîné sa
mort. Quel était le motif de ses violences?
Ce sera là le point capital du débat, le
point par lequel cette affaire offre une de
ces études ,de mœurs qu'on ne peut mieux
saisir qu'à la cour d'assises. L'accusation,
"si nous ne nous trompons, suppose que le
maître, en frappant Cœlina, a voulu se
venger des résistances de sa jeune ser-
vante! Oh doit entendre une légion de ser-
vantes qui déposeront des habitudes de
M. Castaignet à l'égard de ses domesti-
ques.
Il convient de dire que M. Castaignet est
ce qu'on appelle un vieillard bien, conser-
vé, un vert-galant sur le retour.
Quant à Cœlina, ce n'était pas une
vertu, car malgré ses seize ans elle était
déjà mère et son enfant vit encore.
Quant à madame Castaignet son rôle
est fort effacé elle aurait aussi frappé
Cœlina, mais pour la corriger de certaines
infidélités qu'elle commettait dans son
service. La mère de Gcelina, voulant éga-
lement punir sa fille de son improbité,
l'aurait, dans son indignation, frappée à
plusieurs reprises. La cour de Pau avait,
du reste, rendu en: faveur- de ces deux
femmes un arrêt de non-lieu, en se fon-
dant sur ce motif que «les coups portés
par elles'avaient été le résultat d'une ir-
ritation spontanée et individuelle, qu'ils
n'avaient pas été portés de feomplicité et
n'avaient pas été de nature à donner la
^mort.»
.Le procureur général de Pau s'est
pourvu pour vice de forme. L'arrêt de Pau
fut alors cassé par la cour de cassation, et
l'affaire soumise à la cour de Toulouse,
qui a renvoyé en cour d'assises madame
Castaignet et la mère de Cœlina. On dit
que ces deux accusées sont restées en li-
berté jusqu'à ces derniers jours. Quant à
M. Castaignet, il 'a été immédiatement
arrêté..
Le président de la cour d'assises est M.
Carrère, conseiller à la cour de Pau. L'ac-
cusation sera soutenue par M. le procu-
reur impérial Adnet.
M* Lachaud a accepté la défense de M.
et madame Castaignet. M» Darnaudot, du
barreau de Tarbes, plaidera pour la mère
de la victime.
On dit que le père de Cœlina doit se
Pvazel De~sinonts S Suzanno Cumet Frontm Arsandanx
porter partie civile en son nom et au nom
de l'enfant de Cœlina. Ce serait Me Bar-
thé, avocat à Pau, qui soutiendrait les in-
térêts delà partie. civile.
59 témoins sont cités, tant à charge qu'à
décharge.
'•̃ ̃̃̃̃̃
La cour impériale de 'Paris vient de. ré-
soudre souverainement une question que
nous ne pouvons nous dispenser de signa
1er puisqu'elle intéresse non-seulement
les droits de la presse, mais les intérêts du
commerce tout entier.
La question est celle-ci les journaux
ont-ils, oui ou non, le droit de contrôle
sur les annonces qu'ils publient? Non, a
dit le tribunal dc commerce; oui, a dit la
cour dans un arrêt dont les motifs sont
remarquables.
Un industriel, M. Jàluzot, prétendait
forcer une compagnie d'annonces à insé-
rer un avis dans lequel il disait que «le
Moniteur seul publierait la nomenclature
de ses prix.de vente. »
La compagnie d'annonces refusa cette
annonce qui semblait établir un monopole
en faveur du Moniteur-, qui met en œuvre
tous les moyens dont il dispose pour faire
une concurrence de publicité à tous les
journaux.
M. Jaluzot réclama 100,000 fr. à raison
du refus de l'insertion.
La cour a reconnu le droit aux jour-
naux de modifier la rédaction des annon-
ces qui leur sont apportées: que c'est aux
personnes qui sollicitent des journaux
l'insertion de leurs annonces à se confor-
mer aux conditions imposées par le jour-
nal, et l'arrêt ajoute
Attendu qu'on ne saurait prétendre que l'u-
sage de ce droit pourrait arriver à créer un mo-
nopole nuisible aux intérêts du commerce
qu'une semblable considération, fût-elle vraie,
ne pourrait, en l'absence de toutes lois ou rè-
glements prohibitifs, autoriser l'annulation ou
la restriction d'un droit de proptiété
Que si une absorption complète des moyens
.de publicité venait à se produire, ce serait à
l'autorité législative qu'il appartiendrait d*y re-
médier.
La Cour a infirmé le jugement du tribu-
nal de commerce et condamné Jaluzot à
l'amende et aux dépens.
Ad. Rocher.
-«$.
Prtittf ,6~ héïizmzïi\& .g
L'Empereur vient de demander un mémoire
sur l'organisation du gigantesque atelier inter-
national, qu'on a -proposé de créer avee la ga-
lerie des machines de l'Exposition. En portant
à 2,000 le nombre de chevaux de force des ma-
chines de transmission, on obtiendrait un loyer
àeprès d&quatre millions de francs par an, et on
ramènerait sur les bords de la Saine une popu-
lation disséminée ailleurs. Ce serait, dit l'ingé-
nieur Brissac dans ses conclusions, une école
cyclopéenne, sans rivale dans le monde, qui
rendrait à Paris, à la France, à l'industrie des
services immenses.
L'idée est grande et féconde, espérens qu'elle
portera ses fruits quand elle aura fait son che-
min. ̃̃'
L'évêque d'Orléans et le comte de Falloux
sont partis pour aller faire visite au comte de
Montalembert, en Belgique.
Mgr Dupanloup'sa rendra ensuite au congre?:
de Mâlines. '̃̃'̃̃">" .'̃
Le prince Othon de Bavière s'est rendu
hier à l'Hô'tel-de-Ville. M. Haussmann, préfet
de la Seine, l'a reçu et lui a fait visiter les ap-
partements. ̃:
M. Haussmann a donné l'ordre de hâter
les travaux dé l'Hôtel-Dieu dont le gros œuvre
est terminé, afin que l'inauguration ait lieu,
selon la pensée de l'Empereur, avant celui de
l'Opéra.
Un spéculateur à la Bourse, après les dis- `
cours de l'Empereur pendant son voyage dans
le Nord, avait fait afficher l'autre jour, dans le
temple de Mercure, l'inscription suivante
Grand Empereur, cesse de parler ou je cesse
de spéculer.
Cette inscription a été vue de peu de person-
nes,, car elle a été effacée presqu'immédiate-
ment.
On étudie en ce moment, à l'administra-
tion des Postes, le moyen, d'arriver à rendre la
distribution des lettres dans Paris plus fré-
quente et plus rapide.
La sceur de iîhomme au manteau bleu,
Champion, vient de mourir à l'âge de 98 ans.
Elle habitait un modeste appartement situé
rue de Reuill.y où elle vivait très retirée. L'âge,
d'ailteurs, .avait depuis quelque temps affaibli
"sa raison.
Un assez grand nombre de pauvres et d'ou-
vriers qui se souvenaient tout au moins par
ouï dire du célèbre philanthrope des halles sui-
vaient hier le convoi de sa sœur,
Il y a des gens que le malheur poursuit.
Un sergent-major de chasseurs est blessé il
perd la perspective de son épaulette, et il entre
dans le service actif d'un chemin de fer. Un
wagon lui coupe la jambe il reçoit 300 fr. de
pension viagère à titre d'indemnité et il de-
vient concierge.
Samedi dernier, 31 août, le pauvre homme a
perdu dans les galeries de la Banque 4,600 fr.
qui, bien entendu, ne' lui appartiennent pas.
Celui qui a trouvé cette somme, relativement,
énorme, sera-t-il assez honnête pour la rappor-
ter, 8, place Breda, à Bia, le concierge qui n'a a
pas de chance? Il .y y 500 francs de récom-
pense.
S. M. la reine de 'Wurtemberg, qui est en
ce moment à Paris, incognito, emploie son sé-
jour à visiter nos plus habiles artistes indus-
triels. Elle s'est rendue ainsi chez Combe-Bil-
liet, le tapissierde la rue Neuvedes-Capucines,
et après y avoir fait choix de plusieurs objets
fort remarquables, elle a donné ordre qu'on les
portât à son hôtel Vous demanderez, la
dame dit premier, a dit Sa Majesté.
Nous énumériohs avant-hier, sur la foi
d'un inspecteur des omnibus, le nombre de voi-
tures à 30 et à 15 centimes, qui passent chaque
jour sur la place du Palais-Royal. Ce nombre,
nous le portions à quatorze cents.
11 paraît que nous ne nous sommes trompés
que de moitié.
Un autre inspecteur nous affirme aujourd'hui
dans une lettre signée que ce n'est pas quatorze
cents, mais bien deux mille huit cents omnibus
qui passent tous les jours devant la façade du
Palais-Royal. «r ..̃̃
Voici comment se décompose ce formidable
chiffre ̃
11 y a sept lignes dont les .voitures s'awêtent
à côté de la Civette
Chaque ligne a vingt voitures
Chaque voiture fait, en moyenne, vingt voya-
ges par jour, soit quatre cents voyages. Multi-
pliez ces quatre cents voyages par sept, nom-
bre des lignes, et vous arrivez au chiffre de
deux mille huit cents.
Que chaque omnibus transporte en moyenne
vingt personnes par voyage, et vous avez un
petit total de près de soixante mille voya-
geurs.
Faites maintenant, approximativement, le
compte de ce que peuvent transporter les omni-
bus des boulevards, des GobélinSj de l'Gdéon,
de la gare d'Ivry, etc.,1 etc., et dites-moi, à
cent mille près, le chiffre des voyayeurs voitu-
rés chaque jour dans Paris, rien que par les
omnibus. ̃• .̃̃
̃Moi, j'y renonce. .̃•
-Une décision ministérielle défend de chas-
ser les lapins autrement qu'avec des bourses.
La rue Bréda tout eutière vient d'adresser une
pétition au ministre pour le prier d'étendre
cette mesure aux biches. Avis aux daims.
Depuis l'arrêté en question, les gardes ne
rencontrent plus un lapin sans lui crier La
bourse ou la vie. Si le lapin ne s'arrête pas,
il est sûr de trouver un peu plus loin un bra-
connier qui le prend au collet.
Un journal transatlantique annonce qu'un
ex-lieutenant de Garibaldi, aujourd'hui perru
quier aux Etats-Unis, a été arrêté par la police
pour avoir ouvert sa boutique et rasé un citoyen
de PUnîon le dimanche.
Le frater. martial ayant allégué qu'il ne con-
naissait pas les lois du pays, en a été quitte pour
une amende.
On.conviendra que voilà une terrible répu-
blique, où la barbe n?est,pas libre de pousser le
dimanche.
Voici un exemple gui, s'il avait été suivi,
e,ût évité bien des critiques à l'adresse de la
Commission de l'Exposition universelle
M. le marquis d'Almaguer, producteur espa-
gnol et l'un des jurés de la classe 74, avait,
avant d'accepter les fonctions de membre du
jury, scrupuleusement veillé à ce que tous les
produits exposés par. lui fussent mis hors de
concours; mais ses huiles n'ayant pas subi
cette formalité par suite d'une erreur et ayant
obtenu une médaille, il renonce, par une lettre
adressée au président de la Commission impé-
riale, à cette distinction.
Messine se trôuve,presque entièrement dé-
peuplée, toute la population valide est envolée,
it ne resté plus guère que des cholériques dans
cette cité populeuse. Un certain nombre de
fonctionnaires publics ont donné le signal de la
fuite, il va sans dire qu'ils ont été immédiate-
ment destitués. Les notaires qui, par ce temps
de mortalité intense, auraient pu compter sur
un supplément de besogne considérable n'ont
pas été retenus par l'appât du gain, vingt-deux
d'entre eux ont prudemment fermé boutique et
sont allés chercher des climats plus bénins; on
les a suspendus. Enfin il n'est 'pas jusqu'aux
pharmaciens et aux médecins que l'épidémie
n'aie mis en déroute; les trois-quarts des phar-
macies _soht closes et dix-sept médecins, parmi
lesquels trois professeurs de l'Université, ont
abandonné Messine.
La plupart des magasins sont fermés, les ar-
ticles de première. nécessité manquent absolu-
ment, c'est à peine si on trouve de quoi se
nourrir, pour peu que cela dure la famine s'a-
joutera au choléra.
Une personnalité assez originale s'est
éteinte dernièrement à Londres. Miss F. 1
dont Charles Dickens parlé dans un de ses
romans, est morte au Temple.
Cette femme, dont la vie était un mystère,
passait presque toutes ses journées aux au-
diences des tribunaux de Londres oô elle inter-
pellait le .président, injuriait les' témoins, et
interrompait les attorneys' qu'elle traitait de
cuistres, de bélitres et d'imbéciles.
Ce que l'on aura peine à croire en France,
c'est que jamais un président ne l'a fait mettre
à la porte; mais ce qu'on ne croira jamais,
c'est que les attorneys se cotisaient pour lui
faire une petite rente hebdomadaire.
Comment se fait-il; demandait un Fran-
çais à un avocat anglaisj que vous donniez de
l'argent à une fille qui vous appelle des imbé-
ciles?
Que youlez-vous, repartit l'Anglais, si
nous ne lui donnions rien, elle serait capable
de nous appeler des voleurs.
Tous ceux qui ont visité l'Exposition ne
peuvent se dispenser d'acheter, l'Exposition il-
lustrée, s'ils veulent conserver un souvenir
fidèle de tout ce qui les a frappés dans le Parc
et dans le Palais.
•Tous ceux qui se disposent à visiter le Champ
de Mars ne peuvent non plus se dispenser de
lire d'avance V Exposition illustrée, s'ils veulent
se renseigner agréablement et utilement sur
ce qu'ils vont voir.
L'Exposition illustrée est le grand succès de
l'année. (Voir aux annonces.)
L'administration de l'Univers illustré con-
tinue à donner, jusqu'au 15 octobre prochain,
aux personnes qui s'abonnent pour un an, la
prime extraordinaire LES OEUVRES complètes
DE Balzac, illustrées de 1,000. dessins.
ABONNEMENT ̃'
Paris. 18 fr. Départements. 20 fr.
Ajouter 2 fr. pour recevoir la prime franco.
«̃ C'est en quelque sorte un devoir aujour-
d'hui, pour les pères de famille dont la fortune
repose principalement sur un avenir qui ne leur
appartient pas, de pourvoir au sort de leurs en-
fants en leur assurant un capital proportionné
à leurs sacrifices dans le présent. Ils peuvent
en toute sécurité s'adresser pour cela à la Com-
pagnie d'assurances générales, rue de Riche-
lieu, 87, à Paris.
Cette Compagnie, 'fondée en 1819, est la plus
ancienne des sociétés françaises d'assurances
sur la vie. Elle distribue ou envoie gratuitement
à toutes lespersonnes qui lui en font la demande
des notices et des brochures sur ses diverses
opérations; assurances en cas de décès, assu-
rances mixtes, temporaires, capitaux différés,
rentes viagères, etc.
Pour les-pelits événements
l,' C. Laurent.
La, 33e livraison de l'Exposition, universelle
illusirée, publication autorisée par la Commis-
sion impériale, vient de paraître. En voici le
résumé >-̃
I. Le Danemark (1 gravure), par M. Paul Bel-
let. IL Pièces anatomiques de M. Brunetti
(1 gravure), par M. le docteur Caffe. III. Le
schah de Perse (1 gravure), par M. Fr. Ducuing.
IV. La Maison de Gustave Wasa (1 gravure),
par M. Victor Cosse. V. Les Petits Métiers
(6 gravures), par M. Victor Meunier. VI. Les
Laines de Victoria (1 gravure), par.M. Paul Bel-
let. -VII. Les Bois façonnés de la Russie (i gra-
vure), par 'M. Il, de La Blanphère. VIII. Ins-
trnments. à 'vent (1 gravure), par M.. Prospër
Pascal. IX Chronique, par M. Fr. Ducuing.
Paris, i06, rue Richelieu. Un numéro, 50 c.
-Par la poste, 60 c– 30 fr. les 60 livraisons.-
Paraît le mardi et le vendredi de chaque se-
maine. '̃
ENTRE DEUX BOURSES
Saison- d'été.
Le télégraphe avait. si bien secoué les
spéculateurs en vacances avec ses 0,50 c.
de baisse, que pour la liquidation il est
arrivé, de Trouville deux acheteurs de
rente ferme contre prime de Hombourg,
un acheteur de-rente ferme de la mer de
glace, trois acheteurs de rente à prime;
de Monaco, deux marchands de. primes
contre primes, et du pont des Soupirs un
faiseur de moyennes..
Ils s'en sont tous bien trouvés, la Rente
a remonté ferme au plus haut; et ils sont
repartis avec leurs différences dans la po-
che et du déport en croupe.
FOIJ.-MAUÏ«S1Y, 8 h. 0/0.
(Champs-Elysées.)
Un Pierrot en cage
vaud. l a. Lionel, m. Kriesel.
M. Benoiat
v. a. Pournin
L'Héritage du postillon
opérette la.
de Jallais, Tourte, Léveillé.,
Une farce de fumiste
-.̃" ti-v. l'a.
C »S5 L'iaSPÉBATBICE
Carré-Marigny (Ch.-Elysées.)
On commencera à 8 h.
Première partie.
Travail par la petite Loyal.
Les clowns travestis, scene co-
mique par les clowns Ch&c-
wick et Chiarini.
Sauts des rubans, par Mlle Vir-
ginie.
Black, cheval dressé et pré-
senté par Th. Loyal.
Rentrée du singe Jack, êcuyer
quadrumane.
La poste à six chevaux, par J.
Cooke.
Deuxième partie
L'équilibriste brésilien Antonio.
Mlle Petzole, écuyère de haute
école.
Les chiens savants, dressés et
présentés par le clown Re-
beski.
Kreinbser, écuyer sans selle..
La Perche, par les freres aisa-
relli.
Rentrée de Léotard.
Intermèdes comiques
1 par les clowns.
CIKQUE IVAPOLÉOIV
(boul. des Filles-du- Calvaire.)
Màguire et Risley, directeurs.
On commencera à 8 h.
Présentation de la troupe.
Exercices d'agilité.
Le Pot de fleurs.
Danse du Paravent.
Le Jeu dela toupie.
Surprenants équilibres du ton-
neau.
Danse de corde.
L'Echelle brisée par le jeune
Ail Right et son père.
La Pyramide tournante.
La Perche sur l'épaule, par le
jeune AU Right et son père.
Promenade de la toupie sur le
tranchant d'un sabre.
Le Bambou suspendu.
Souplesse et équilibre.
La triple échelle, par le jeune
AU Right et son père.
•m. DV PB.INCE-IMP.
(près la place du Château-d'Eau,
derr. les Magasins-Réunis.)
CIRQUE AMÉRICAIN
Représentation à 8 h. du soir
La double corde tendue, par la
petite Blanche et par le petit
Blondin.
Equiiation par Master Eugène.
Conrad et son chien Nibs.
Equitation, par miss Marie.
Exercices foudroyants des zoua-
ves, par le capitaine Charles
Austin.
Les hommes volants parles frè-
res Rolland.
Emulation sans selle, par miss
Philipp.
Lutte pacifique entre les gym-
nastes.
ilirarn, cheval en liberté, pré-
senté par M. H. tranconi.
Equitation par Franck Pastori
Poses par les frères Rolland. c
Merveilleux travail à cheval, par
M. Robinson et son fils Cla- (
rence.
Lutte pacifique cntreles sauteurs t
Les mulets comiques. J
s
Pour les représentations dn soir v
on peut se procurer des billets à
l'avance au théâtre sans augmen-
tauon de prix. Pour les matinées,
tontes les places, excepté les loges, c
à moitié prix; on ne pourra louer >
qne les loges, i
Les baissiers vont répétant que la' Rente
pst injouable, inébranlable, invendable
pour les spéculateurs comme eux, à moins
d'événements qu'on attend toujours, et qui
n'arrivent jamais, auquel cas soyez ven-
deur de 30,000 francs de rente d'un bout
de l'année à l'autre et sans broncher, vous
perdez 42,000 francs.
Garibaldi se rend au congrès de là paix
à Genève. ^"rim rentré à Bruxelles. Et ce
n'est par toute l'Europe, si -on en excepte
la reine d'Angleterre et VictorEmmanuel,
qu'accolades de souverains, de l'Empe-
reur des Français avec l'Empereur d'Au-
triche, du roi de Prusse avec le roi de
Suède, de la reine d'Espagne avec le roi
de Portugal, et proh pudorl du czar avec I
le grand-turc. La haute et puissante con-
tredanse dé l'Exposition universelle est
terminée. Allez-vous-en gens de la noce,
allez-vous-en chacun chez vous. Le ma-
riage a eu lieu à Salzbourg. -̃̃
Cette kermesse ne donne pas envie de,
vendre des rentes en septembre, le mois ) r
des vendanges, de la chasse, des adieux à
la campagne, et le dernier mois d'eau sa-
lée. Paris reste désert.
Les fermiers vendent des rentes, parce
que, voyez-vous, mon bon m'sieur, n'y a
pas de blé, l'avoine y sera plus cher que.
l'orge et que l'seigle, et que nous nourri-
rons nos bestiaux avec d'lorge et du seigle,
et que ceux-là qui ne voudront pas man-v
ger de l'avoine feront ben de vendre leurs?,
rentes pour avoir du blé.
Ou donc s'arrêtera la chute du Crédit
mobilier et de toutes ces valeurs aérosta-
tiques qui faisaient l'admiration des mul-
titudes?
Et pourquoi, dans la même journée,
aussi bien 20 fr. de baisse sur les actions
de la Compagnie transatlantique que sur'
celles du Crédit mobilier espagnol et de
la Compagnie immobilière ? Parce qu'elles
tombent dans le vide. L'acheteur n'existe
pas. Quand reviendra-t-il? Quand la Com-'
pagnie immobilière et la Compagnie du
Nord de l'Espagne auront été remises sur
pied. Et par quel miracle? Celui du char-
retier gmbourbé. Hercule est venu à son
secours.
Qu'a donc fait M. Erlanger à M. Bauer ?
M. Bauer l'a laissé pour mort sur le car-
reau de la quatrième page du journal la
Presse, dimanche soir. M. Bauer s'est
•à crier Mais rendez donc l'argent
Quel argent? L'argent de la souscrip-
tion du bey de Tunis, de la souscription
manquée, inachevée, étendue dans'votre
maison sur un lit de douleur, qui ne pro-,
fite à personne, ni au bey, ni aux sous-
cripteurs, ni au paiement des intérêts "en.
souffrance de cet archi Bey.
MM. Erlanger répondront ce qu'ils ju-
geront à propos; mais quelle chose -singu- `
lière que la vie! Le rédacteur de ce sé-
vère factum, s'il n'était pas M. Bauer,
ne pourrait être qu'un petit Breton bre-
tonnant, qui a un million de faits en tête
et la mémoire longue. C'est le million des
pauvres. Un jour, ce petit Breton demanda
une audience à M. Erlanger, un des ban-
quiers de l'abord le plus doux et le plus
affable, mais qui se faisait alors une loi
de répondre aux communications d'un
médiocre intérêt par un solo de bilboquet
et qui, sans s'expliquer autrement vis-à-
vis de son interlocuteur, s'amusa pendant
quelques minutes à recevoir, non sans
adresse, tantôt sur la pointe, tantôt sur la
coupe du bilboquet une boule aussi grosse
que le globe impérial du saint empire ro-
main. L'entretien se termina ainsi, mais
cette boule est retombée hier sur la tête du
banquier du bey de Tunis, et s'il est vrai
que le poids d'un corps s'accroisse dans sa `
chute en raison du carré des distances, `;
nous ferons observer que la boule a mis
trois ans à faire son chemin, et qu'il y a
vraiment là de quoi tuer un homme.
M. Mirès est désolé de cet article»
Pierre Thpmine.
COURSES DE BADE
DEUXIÈME JOURNÉE
La deuxième journée a encore été plus belle
que la première.
Mina a battu Nisita d'un encolure dans le
Prix de Sandweier.
La Poule des produits a donné lieu à une
lutte splendide entre Patricien et Trocadéro. Leh `
Première partie.
Deuxième partie.
CONCERT BESSELIÈVRÉ
Champs-Elysées
(Derr. e Palais de l'Industrie.
y
Tous les soirs, de 8 à il h.
Prix d'entrée 2 fr.
Chef d'orchestre M. E. Prévost
Le mardi et le vendredi
musiques
de la Gendarmerie, de la Garde
impériale et des Guides.
Chefs
MM. Rièdel et Gressonnois.
ELDORADO
4, bout de Strasbourg.
Tous les soirs, de 7 h. 1/2 à lu
SPECTACLE VARIÉ
LEPIFFERARO
par
MUe Marie Lafourcade
Fauteuils d'orchestre, a^aci.
scènes, loges et balC0ij3.
CfflSCERTS B. BILSE
(Exposition universelle.^
CERCLE INTiRNATtCNAL
Concert 'cous les soirs à 8 1 teures
«-.undi, mercredi, ven dredi,
concert symphonique d e 3 à
heures.
SPECTACLES DE DEjUAffl
wéha. L'Africaine.
lançais. Duc Job.
wérà-com. Etoile du'Nord.
ialieks. Belàche.
ibéon. François le Gharapi..
̃rwaoE.La FInte enchanlée».
:hatelei. Cendrillon.
tacdev. La Famille Benoitoe.
tariéiés. La Grande ûueliesseu
ymnase. L'Affaire est arrangée.
'm.-iiartin. La Biche au bois.
hué. Peau d'Ane.
m».-coii. Le Juif errant.
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