Presse et revues
4 pages
Titre : Figaro
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1839-01-06
Contributeur : Lacaze, Alfred de. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34447474s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 06 janvier 1839 06 janvier 1839
Description : 1839/01/06. 1839/01/06.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2691345
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
DOUZIÈME ANNÉE.* V
6 JANVIER. DIMANCHE.
fiureaur ̃ vî*
DU JOURNAL, >
vue Coq-Ï5éron
N° 3 bis.
P ABAISSANT TOCS LES JOUKS
COMME PROGR-ûrfiEŒ g
iE DIMANCHE ET LE JEUDI
COMME SOrBBTTSX.
COl~- JGDRF'HZ'. I
FIGARO.
FI6ARO, qui parait deux fois par semaine, accompagne chacun de ses numéros d'une gravure de modes ou de fantaisie, il publie
en outre un Supplément quotidien contenant le seul programme complet des spectacles. -Les Théâtres les Beaux-Arts, la litté-
rature, les Modes, les Sciences et l'Industrie trouveront dans son cadre une place importante. Chaque mois un Quadrille ou une Romance.
THEATRES.
V AlAIS-BOYAl. Rothomîgo. –AMBIGU. Les Mines de
Blagues.– VARIÉTÉS, –le Puff.
oici une nuée de revues .dramatiques qui est ve-
nue s'abattre à la fin de 1838 sur les théâtres de
Paris, et si le public proteste contre la qualité,
il n'a au moins rien à dire sous le rapport de la
quantiié. M3(L Cogniard frères ont emprunté à
Séraphin son célèbre Rotfiomago, et l'ont
transporté sur le théâtre du Palais-Royal. L'habile magicien, dans
un almanach revu et corrigé, nous fait voir sous les traits d'A-
chard, Levassor, Tousez et bille Déjazet, tous les ridicules de notre
époque décrits et fustigés de main de maître. Cependant, tout
sorcier qu'il est, le magicien du Palais-Royal ne nous découvre
que les travers passés sans nous initier à ceux de l'avenir. Mal-
gré cet inconvénient, le succès du nouvel almanach lui suscite
beaucoup d'envieux j'ai entendu beaucoup de bonnes femmes se
plaindre amèrement de l'introduction du nouvel almanach Rotho-
mago. Qu'elles se rassurent, celui-ci n'a de privilége que pour
l'année 1838 Mathieu Laensberg reste toujours possesseur du
privilège de leur prédire des jours sereins, de leur annoncer l'hi-
ver en décembre et de leur donner le véritable spécifique pour la
guérison des cors aux pieds.
Les Mines de Blagues, à l'Ambigu, auraient probablement été
uné mine d'or pour ce théâtre, si elles avaient renfermé une mine
d'esprit; malheureusement, le dialogue est écrasant comme une
mine de plomb, et les mines des actrices n'ont pu empêcher le
public de faire la mine quand on est venu lui représenter cette
œuvre sans mine. Au reste, l'administration compte bien prendre
sa revanche avec l'héroïne de Beauvais; nous attendons.
•»^La revue des Variétés est évidemment celle en vogue auprès du
â»^jc; ù ce théâtre, MM. Carmouche, Yarin et Huart nous font
~slb0ltITPIItPItt.
Un mois. 4fr;
Trois mois. 10
Six mois. 18
Un an (avec prime)'. 36
INBEHTIONB:
La ligne 1 fr.
AFFRANCHIR.
Bravo, Figaro! 1
assister pendant trois actes aux luttes de la Vérité contre te Puff.
Toutes les nouvelles créations dramatiques sont passées en revue
dans cette trilogie épigrammatique, sous le, patronage de te Ré-
clame et de la Blague, les deux filles du Puff: au dénouement,
la Vérité, long-temps déguisée, écrasée, poursuivie, triomphe
à la satisfaction générale, du Puff et de son intrigante famillei;
cela était de toute justice, car MIU Maria, chargée du rôle de la
Vérité, est bien, sans mentir, la plus gracieuse allusion que je
connaisse; quelques gants jaunes ont seulement protesté contre
son costume, et auraient préféré la voir dans toute sa simplicité
allégorique. J'oubliais de vous dire qu'au premier tableau M. Dus-
sert, orné d'une admirable perruque, est venu, sous le pseudo-
nyme de Racine, faire réciter à M"' Rachel des vers de sa compo-
sition, et à ce propos, je demanderai à M. Védel jusqu'à quand
il continuera à nous annoncer sur son affiche les débuts de cette
grande tragédienne; cela me rappelle la manière de M. Haretqui
par une ingénieuse persistance, nous a fait assister plus de deux
cents fois à la dernière représentation de la Tour de Neste et de
l'Auberge des Adrets. E- '••
«EAUX-ARTS.
MUSIQUE.
Dimanche dernier nous avons assisté aux concerts Valentino à
l'inauguration d'un nouveau quadrille du fils du célèbre Field il
v avait long temps que nous n'avions entendu exécuter d'une ma-
nière aussi entratnante. Dufresne était en verve, aussi la Newa a
fait son apparition à la rue Saint-Honoré au milieu des applaudis-
semens. Au reste, il est juste de dire que le nouveau quadrille est
composé sur les motifs les plus gracieux. Un solo de clarinette a
été vivement goûté; mais les honneurs de la soirée ont été pour
Verroust, qui a exécuté un solo de hautbois d'une manière admi-
rable.
6 JANVIER. DIMANCHE.
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DU JOURNAL, >
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N° 3 bis.
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iE DIMANCHE ET LE JEUDI
COMME SOrBBTTSX.
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FIGARO.
FI6ARO, qui parait deux fois par semaine, accompagne chacun de ses numéros d'une gravure de modes ou de fantaisie, il publie
en outre un Supplément quotidien contenant le seul programme complet des spectacles. -Les Théâtres les Beaux-Arts, la litté-
rature, les Modes, les Sciences et l'Industrie trouveront dans son cadre une place importante. Chaque mois un Quadrille ou une Romance.
THEATRES.
V AlAIS-BOYAl. Rothomîgo. –AMBIGU. Les Mines de
Blagues.– VARIÉTÉS, –le Puff.
oici une nuée de revues .dramatiques qui est ve-
nue s'abattre à la fin de 1838 sur les théâtres de
Paris, et si le public proteste contre la qualité,
il n'a au moins rien à dire sous le rapport de la
quantiié. M3(L Cogniard frères ont emprunté à
Séraphin son célèbre Rotfiomago, et l'ont
transporté sur le théâtre du Palais-Royal. L'habile magicien, dans
un almanach revu et corrigé, nous fait voir sous les traits d'A-
chard, Levassor, Tousez et bille Déjazet, tous les ridicules de notre
époque décrits et fustigés de main de maître. Cependant, tout
sorcier qu'il est, le magicien du Palais-Royal ne nous découvre
que les travers passés sans nous initier à ceux de l'avenir. Mal-
gré cet inconvénient, le succès du nouvel almanach lui suscite
beaucoup d'envieux j'ai entendu beaucoup de bonnes femmes se
plaindre amèrement de l'introduction du nouvel almanach Rotho-
mago. Qu'elles se rassurent, celui-ci n'a de privilége que pour
l'année 1838 Mathieu Laensberg reste toujours possesseur du
privilège de leur prédire des jours sereins, de leur annoncer l'hi-
ver en décembre et de leur donner le véritable spécifique pour la
guérison des cors aux pieds.
Les Mines de Blagues, à l'Ambigu, auraient probablement été
uné mine d'or pour ce théâtre, si elles avaient renfermé une mine
d'esprit; malheureusement, le dialogue est écrasant comme une
mine de plomb, et les mines des actrices n'ont pu empêcher le
public de faire la mine quand on est venu lui représenter cette
œuvre sans mine. Au reste, l'administration compte bien prendre
sa revanche avec l'héroïne de Beauvais; nous attendons.
•»^La revue des Variétés est évidemment celle en vogue auprès du
â»^jc; ù ce théâtre, MM. Carmouche, Yarin et Huart nous font
~slb0ltITPIItPItt.
Un mois. 4fr;
Trois mois. 10
Six mois. 18
Un an (avec prime)'. 36
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AFFRANCHIR.
Bravo, Figaro! 1
assister pendant trois actes aux luttes de la Vérité contre te Puff.
Toutes les nouvelles créations dramatiques sont passées en revue
dans cette trilogie épigrammatique, sous le, patronage de te Ré-
clame et de la Blague, les deux filles du Puff: au dénouement,
la Vérité, long-temps déguisée, écrasée, poursuivie, triomphe
à la satisfaction générale, du Puff et de son intrigante famillei;
cela était de toute justice, car MIU Maria, chargée du rôle de la
Vérité, est bien, sans mentir, la plus gracieuse allusion que je
connaisse; quelques gants jaunes ont seulement protesté contre
son costume, et auraient préféré la voir dans toute sa simplicité
allégorique. J'oubliais de vous dire qu'au premier tableau M. Dus-
sert, orné d'une admirable perruque, est venu, sous le pseudo-
nyme de Racine, faire réciter à M"' Rachel des vers de sa compo-
sition, et à ce propos, je demanderai à M. Védel jusqu'à quand
il continuera à nous annoncer sur son affiche les débuts de cette
grande tragédienne; cela me rappelle la manière de M. Haretqui
par une ingénieuse persistance, nous a fait assister plus de deux
cents fois à la dernière représentation de la Tour de Neste et de
l'Auberge des Adrets. E- '••
«EAUX-ARTS.
MUSIQUE.
Dimanche dernier nous avons assisté aux concerts Valentino à
l'inauguration d'un nouveau quadrille du fils du célèbre Field il
v avait long temps que nous n'avions entendu exécuter d'une ma-
nière aussi entratnante. Dufresne était en verve, aussi la Newa a
fait son apparition à la rue Saint-Honoré au milieu des applaudis-
semens. Au reste, il est juste de dire que le nouveau quadrille est
composé sur les motifs les plus gracieux. Un solo de clarinette a
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