Presse et revues
4 pages
Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-03-28
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 28 mars 1831 28 mars 1831
Description : 1831/03/28 (Numéro 87). 1831/03/28 (Numéro 87).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k266929c
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
r, LUNDI
t.-N. *8MÀRS i83i; ¡'
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r 0* s'abonne à Paris au Bureau
du Journal, CiïbBihigkm, n° Il
faubourg Montmartre), chez toui
le» libraires, et chez tous les Di-
reclelira et Directrices dés postes,
Les lettres non affranchies ne se-
ront pas reçues.
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ABONNEMENT ÏOtHt SARIS
Pour un noie.' 6 fr
Pour trot* moi* i5 fr
POUR IBS dépAktemens
Pour un mois.. r 7 fr.
Pour trois mois. 18 fr.
'̃ potm l'étïi Aires*.
> Pour troit mois. 12 fr. So «>
AH BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOICI DU BOYS VERT
FIGAltO.
CHARTE CONTRIBITTIONNELLE DE l83l.
PREAMBDIXv
Nous, I^^«r^W^BaecyT^mitejH»
la grâce des barricades, duc de Rivoli, prince des guinées, se-
crétaire d'état au département des finances, à tous nos amés et
féaux les contribuables, r taillables et corvéables à merci qui
ces présentes déchiffreront salut! "̃•̃•:
La divine bascnle,!en iious rappelant sur notre banc minis-
tériel après une courte absence, nous impose le devoirde créer
de nouvelles obligations: La. confiance, soit en papier, soit en
monnaie, était le premier besoin de notre ministère; nous a-
vons dû nous occuper du budget et ce budget, si nécessaire
au trésor comme à tous ceux qui en vivent, sera bientôt voté.
Une forte augmentation des charges publiques était indispen-
sable pour le maintien de la paix nota l'avons demandée, et
nous l'obtiendrons. Neus avons considéré que, bien que des
budgets énormes aient été imposés aa royaume des Gaules sous
les différéus régimes, tes ministres nos prédécesseurs n'avaient
point hésité à en grossir les exercices, suivant l'exigence des
centres; que c'est ainsi, que cette excellente mère-patrie a dû,
l'accroissement de. la dette publique à Coryetto, la confirma-
tion et l'extention des droits-réunis à moi-mime et à Sa'mt-
Cricq que le trois pour- cent né du milliard de l'indemnité,
a été établi et développé par les lois de V'Hèle Chabrol et
Montbel; enfin que tous les appétits de l'émigration et de la
congrégation ont été assouvis par une foule d'ordonnances
dont rien encore n'avait surpassé la fiscalité.
Nous avons dû appe'cier les effets des besoins toujours crois-
sans des fonctionnaires les. nombreux cornais qoeces besoins
ont introduits dans l'administration, les directions générales
impatronisées au trésor depuis quinze ans et les grasses dé-
penses .qui en sont résultées; nflus avon* reconnu que le vaai
des cumulards pour une charte contributionnelle était l'expres-
sion d'une avidité réelle mais en cédant à ce vœu ,noi'î a–
voris pris toutes les préwiutions pour que cette ch^. ^.tdiçne
de nous *t des ventrus auxquels. nous sommes fiers de com-
mander.. '̃ •̃ -.̃ .;̃̃•.
En même lems que nous reconnaissions qu'une contribution-
forte et lUODarcfcique devait frustrer l'attente de la révolution.
3* AttSÏSt». ppui javjjns. du 'tiaus.soarenir Quc.nfllxé 4irenuerj
devoir envers Je» contribuables était de conserver-, pour notre
propre intérêt, les droits et les prérogatives du trésor. Nous
avens espéré que les patriotes seraient convaincus que la qua-
si -légitimité peut seule assurer au royaume des Gaules la paix
aux Belges, aux Polonais et aux Italiens la non-intervention
et à nota nos portefeuilles: Qu'en outre quand un gouverne-
ment à ljon marcbé exclut soigneusement toute économie,
une charte contributionnelle peut être d'éternelle durée; mais
que quand la démission des Lafajrette et des Dupont de l'Eure
fait la critique du juste-milieu l'existence du. ministère Per-
riern'est pas moins en danger que le budget même. Nous ne
devons donc paB hésiter à fouiller dans les poches des citoyens,
et à prendre de toutes mains pour consolider le monument vé-
nérable de la dette publique. '̃ j
.Ainsi nous avons vu dans le renouvellement des douzième*
provisoires une institution vraiment libérale qui aidera le
juste-milieu » joiudrè les deux bouts, en réunissant les écus
monarchiques et les «eus républicains.
Nottt avons dû demander à la chambre actuelle bien plus
qu'aux trois cents de Tillèle car nulle assemblée n'a donné'
ai souvent tout à la fois des preuves d'oubli des intérêts du
peuple, de fidélité et de respect pour l'autorité du fisc. En
cherchant ainsi à renouer la chaîne des impôts, que la réhel-
lion de jttilkt «Voit menacé d'interrompre nous avons effacé
de notre souvenir toutes les économies promises par nom a 1«
patrie quand aoas étioM de l'opposition. Heureux de nou»
̃»iif recttet au miBi*Ure nous ne pouvions mieux répondre 1
'v.r~- ~s~°te~aever~s tant -de témoignages, qu'en
prononçant des pafok» d'impôt et de csrtrilmtîon. Le voeu le
plut cher à nos coffre» c'est que tous les Gaulois paient en es-
pèce» «Mutantes et ayant tours et qu'aucun espoir de dégré-
vcmept ne diminue fabeadance qui doit suivre te budget ex-
traordiaiMWiSHt awa fgopoXms aujourdlw.
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Les lettres non affranchies ne se-
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Pour un mois.. r 7 fr.
Pour trois mois. 18 fr.
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AH BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTAT, EN VOICI DU BOYS VERT
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Nous, I^^«r^W^BaecyT^mitejH»
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l'accroissement de. la dette publique à Coryetto, la confirma-
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Montbel; enfin que tous les appétits de l'émigration et de la
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