Titre : La Croix de l'Aveyron : ["puis" organe hebdomadaire des intérêts religieux, agricoles et démocratiques]
Éditeur : [s.n.] (Rodez)
Date d'édition : 1913-05-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32753012m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 mai 1913 25 mai 1913
Description : 1913/05/25 (N21). 1913/05/25 (N21).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG12 Collection numérique : BIPFPIG12
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2397292p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-12949
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/04/2019
Nécrologie
1 Noue apprenons la mort de Madame
Thomas, née Pastre, décédée morcredi
hoir dans notre ville.
A M. Thomas, pharmacien et à M. Pas-
ire, eon père, nous adressons nos plus
vives condoléances.
Le temps
f Le soleil est enfin venu : chacun eou'l
aux champs ou aux vignes et la vie de
nos campagnes a repris eon activité ;
mais bien des portes sont constatées sur
les récoltes et l’année à moins d’un très
bol été ne s’annonce pas très belle.
ji Les genêts de l’avenue de la gare
f Ces genêts qu’on nomme genêts d’Es
pagne furent plantés par les e ins do la
Compagnie on vue du maintien des ta
lus : ils étaient en outre un ornement
véritablement pittoresque de notre ave
nue i leurs fleurs d’or, leurs parfums
suaves étaient durant tout l’été un at
trait charmant et pour les espalionnais
et pour la touriste. Or ces genêts sont en
voie de disparaître, on les arrache, on les
livre à la dent dos chèvres ; il rien reste
plus que de rares touffes menacées à
leur tour, si on n'y prend garde.
Nous signalons à qui de droit l’utilité
de ocs plantations et l’agréement qu’el-
les offrent à notre avenue. Laissons les
genêts aux talus et protégoons-les contre
les destructeurs. A défaut de trottoirs
bitumés et de riches poteaux d’éclairage
nous avions un joli décor parfumé ; sa
chons défendra ce qui nous reste t les
genêts seront avec les arbres qui dres
sent déjà fort élégamment Leurs bouquets
de feuillage, le plus joli cadre qu'on
puisse donner à notre avenue.
BROMMAT
-, Prochain mariage
Nous apprenons le prochain mariage de
Monsieur Rigal Pierre, de Cassagnes,
commune de Brommat, avec Mademoisel
le Ayffre Julie, petite-fille de Monsieur
Liaubet du Mur-de-Darrez, domiciliée
à la Basterie, commune d’Onet-le-chà-
teau, près Rodez.
ALAYRAC
i Décès
f M. Vidal, fils est décédé hier après une
douloureuse maladie. Nous adressons à
sa veuve et à son pèro nos meilleures
condoléances.
\ Notre église
Les réparations se poursuivent avec
entrain grâce à l’activité de l’entrepre
neur (Hadrien i la population so prête
avec générosité à tous les sacrifices qu’e
xigent les travaux mais elle sera bientôt
réce-mponsée do tous ses efforts. Honneur
à la paroisse d’Alayrac.
ENTRAYGUES
Foire du 15 Mai
Excellente pour les marchands do pa
rapluies et pour les débitants do boisson.
Pluie torrentielle toute la journée. Sur
les divers champs do foire peu d’affaires
ont été traitées.
Décès
Le 10 mai à Serpatiès est mort subite
ment Urbain Barbance foudroyé par une
hémorragie.
I Jï défunt n’était âgé que de 36 ans. Il
était père de trois enfants dont l'aîné n’a
que 0 ans.
A tous ses parents, en particulier à son
épouse nos sincères condoléances.
ESTAING
Décès
Trois victimes do la mort en quatre
jours, tel est le fait principal do la chro
nique de notre petite ville depuis une
semaine.
La plus impressionnante de ces morts
est bien sûrement celle de M. Urbain Ray-,
naldy, maire de la commune depuis 5 ans.
C’est à peine âgé mo 52 ans qu’il est
emporté. Sa robuste constitution promet
tait de longs jours, lorsque un accident
inexplicable est venu mettre sa vie en
danger, en déterminant des complica
tions inopinées.
Les soins des plus habiles docteurs ont
été impuissants et il a succombé après
trois jours de terribles souffrances entou-
jé des soins les plus dévoués de sa fa-
gnille inconsolable.
Par son dévouement aux affaires de la
commune, aussi bien que par le grand
nombre de ses entreprises, M. Raynaidy
s'éta't acquis une incontestable popula
rité.
On a pu en juger par le très grand
nombre de personnes qui ont accompagné
*on corps à sa dernière demeure.
Au bord de la tombe deux discours ont
été lus, l’un par M. Orsal, adjoint, l’autre
par M. Durieu, notaire.
Que cet empressement soit un adou
cissement à la profonde douleur de sa
veuve si digne, de ses quatre enfants dont
l’aîné, ingénieur aux mines d’Anzin, de
«on frère, de ses deux sœurs, qui dirigent
l'école libre des jeunes filles, de son autro
^œur, religieuse do la Miséricorde.
Que sa parenté très nombreuse parmi
laquelle figurent MM. les Curés de Saint-
flemy et ue Lassouts, présents au deuil,
veuille.agréer la part que prend à sa
douleur toute la population de la Com
mune.
Lorsque M. Raynaidy se sentit mortel
lement atteint, loin de désespérer, il ac
cepta avec la plus chrétienne résignation
l’arrêt de la Justice divine. « Bienheu
reux ceux qui meurent dans la paix du
Seigneur. » ’■
Trois jours avant lo prompt décès de
M. le maire d'Estaing avait succombé
aussi, sa belle-mère, Mmo veuve Rieu,
mais celle-ci après une assez longue ma
ladie. Sans faire de l’éclat, cette bonne
personne était uno chrétienne modèle.
Aussi a-t-elle emporté dans la tombe
l’estime de tous ceux qui l’ont connue.
Que d’aumônes, que de bienfaits connus
de Dieu seulement, lui mériteront la ré
compense promise aux bons serviteurs 1
Précieuse consolation pour ses trois flUcs
Mesdames Raynaidy et Brévior et Mlle
R»sa Rieu qui remplit le rôle de maîtres
se à une école libre de Nice.
Enfin lundi matin suecombajt aussi
parmi nous l’épouse Pagès, née Eugénie
Delteil, après de longues souffrances de
corps el cfesprit. Belle sépulture et nom-,
breuse foule à son deuil comme on sait le
faire à Estaing.
Condoléances à sou mari et à son fils. .
—
Fête de la Sainte Enfance
t- Comme tous les ans ces petits préférés
ilo l’Enfant Jésus ont eu leur intéressante
Jête le jeudi après la Pentecête. C’est rai
(vissant de les voir arriver à l’Eglise pim-
Pés et costumés comme des chéruoini
Messe cbnnWo en leur honneur. Puis gy
prône prédication de ces' jeunes cœurs
secondés par de jeunes languit! 1 qui sont
loin d’être roui Bées. Mais c’est pendant
demi-heure le Paradis sur terre.
Pour terminer une splendide proces
sion de tout ce monde, les uns portés, > r s
autres mi/chant et chantant à travers les
rues, faisant flottei* au vent d’innombra
bles oriflammes. La distribution de petits
gâteaux comme pain bénit ne Ut pleurer
personne. « Jésus est l’ami des enfants ;
des enfants il est le modèle.. »
Un témoin.
LACALM
Décès ,
Miercred-i 14 mai est décédé à Lestrade
le petit Alexandre Raffy, emporté, à l’âge
de six ans, par une maladie de cœur.
C’était un charmant enfant, très affec
tueux pour ses parents, très estimé de
ses maîtres et très aimé do ses petits
camarades.
Nous offrons à la famille Raffy pas sin
cères condoléances.
Les autobus
Depuis le 1" mai, les autobus de Neus-
sargues et de Saint-Flour passent régu
lièrement à Lacalm, tous les jours, à 11
heures. Us nous reviennent de Laguiole,
le soir à 2 heures.
De son côté, l’autocamion de M. Sabdo
va grand train sur Laguiole, La Vita-
relle, Espalion, Rodez, Barthelène, Saint-
Flour. Il monte allègrement la côte d’Es-
palion, portant 5.000 kilos.
C’est un enfant du pays, M. Grégoire,
qui le conduit.
I LACROIX-BARREZ . *
Election du maire
Le Conseil municipal vient de sanc
tionner le verdict dies électeurs en nom
mant maire à l’unanimité M. Stanislas
Laurent, propriétaire à Villercl3, prési
dent du comice agraole. Il avait été élu
précédemment conseiller municipal par
144 voix, contre 65 à M. Condamines an
cien instituteur.
Co double succès prouve le peu d’in
fluence de nos aliborons politiciens qui
se lancent de plus en plus dans les luttes
électorales. Il prouve aussi de quelle es
time et de quelle sympathie jouit le nou
veau maire. Nous lui adressons nos féli
citations et nos vœux, bien convaincu
d’ailleurs que les électeurs de Lacroix
n’auront pas à regretter d'avoir donné
leur confiance à l’homme qui par son in
telligence, son dévouement, son impar
tialité et sa connaissance des affaires
était le plus en état de bien administrer
la commune.
Cette élection est un échec retentis
sant pour le bloc radical et fait bien au
gurer des prochaines élections au Con
seil générai.
Lo radicalisme a fait son temps. Il ria
vécu que d’anticléricalisme et l’anticlé
ricalisme est passé de mode grâce à
Dieu. Personne n’ignore aujourd'hui,
même dans nos campagnes, que ce mot
radicalisme est synonyme d’intolérance,
de délation, de mauvaise gestion finan
cière, d’abus de pouvoir au service non
pas de la nation, mais d’un parti 1
Paris et la plupart des grandes villes
l’ont vomi avec dégoût, nos campagnes
ne sont pas disposées^ elles le montrent
par des élections partielles, à recueillir
les épaves d’un parti usé et vermoulu, et
elles voteront avec ensemble contre celui
qui arborera lo drapeau radical quels que
soient son nom et son passé. La person
ne n’est rien, en fait d’élection, le parti
est tout. Que les candidats présomptifs se
le disent. Le mot d’ordre est donné un
pou partout : « Sus aux radicaux et aux
Francs-maçons 1 »
La dame Fournier, née Guinauve Ma
rie-Louise a profité de l’absence de son
voisin, le sieur François Vibien, pour
s’introduire dans son domicile et lui dé
rober un jambon et une certaine quantité
de lard.
Elle s’emparait en même temps d’un
portefeuille contenant 42 francs apparte
nant à Mlle Vibien.
La gendarmerie prévenue ouvrit une
enquête et tous les soupçons se portèrent
immédiatement sur l’auteur du vol»
Néanmoins, la femme Fournier nia ef
frontément.
Un minutieux interrogatoire que lui
firent subir les gendarmes démontrèrent
l’utilité que devait avoir une perquisition
opérée à son domicile. Elle fut pratiquée
en présence d'un conseiller municipal et
amena la découverte du jambon.
Vivement pressé de questions, la vo
leuse finit par tout avouer et rendit les
objets volés.
En raison des soins qu’exigeaient ses
enfants en bas âge, la femme Fournier
n’a pas été arrêtée.
. LAGUIOLE
Année — Réservt
Par décision ministérielle du 30 avril
1913 M. Joseph de Lassagne, capitaine de
cavalerie est affecté à l’Etat-Major du 17*
corps d’armée à Toulousç.
LAGUIOLE
VIN CMMTOgS
Le plus puissant des fortifiants
SS L’ANÉMIE
MALADIES DE l’ESTOMAG
-CONVALESCENCES-
PHARMACIE CABANTOUS
NOUVEAU TARIF
LE MEILLEUR MARCHÉ DE LA RÉDION
MANDAILLES
Dimanche 18 mai ont ou lieu des élec
tions pour nommeir la commission syn
dicale qui doit s’occuper do l’érecticn de
notre section en commune distincte.
Inscrits 202 votants 151
Les élus sont :
1. Boudou Mar lus à la Ca&sagne 151 voix.
2. Motet Casimir à la Trappe 133 » »
3. Baldit Rippolyle au G i écoulés 131 » »
4. Au gu y Joseph à Mondaines 112 » »
5. Dulac Marcellin à Malavals 87 » »
M, Auguy Joseph au Colombièg a eu
seulement, ni voix et M. Jourdan Casimir
’ • ‘* fc < < K +
38 voix. C’est la deuxiêtoBWrtt en un an.
C’est prudent avec os temps froid et plu
vieux.
MUR-DE-BARREZ
Décès
12 Mai. Rose Mario Marguerite Lai eusse
épouse de M. Louis Larousss prooriétai-
re et conseiller municipal, décédée à l’â
ge de 41 ans, mère de 14 enfants dont
neuf vivants.
18 mai. Marie Viguier, veuve Bastids,
79 ans décédée à la suite d’une chute.
Aux familles Larousse et Bastide nous
offrons nos sincères condoléances.
Mariage
Mercredi, 21 Mai, a eu lieu dan3 l’égli
se de Mur-ds-Barrez, au milieu d’une
nombreuse assistance de parents et d’a
mis, le mariage de M. Auguste Casimir
Fleys de Ladignac avec Mlle Julie Bonal
fille do M. Bonal propriétaire à Mur-de-
Barrez.
C’est l’union de deux familles honora
bles et chrétiennes.
Aux jeunes époux tous nos souhaits de
bc nheur.
Comice agricole du Mur-de-Barrez
Lundi 19 mai, avait lieu à Mur-de-Bar-
rez le concours des animaux de la race
d’Aubrac et do Salers.
Les membres du jury étaient : Mes
sieurs Dijols de Montmaton conseiller
municipal de Laguiole, et secrétaire du
Comice ; Cayla de Montmaton, et M. Mai-
vezin, médecin-vétérinaire à Mur-de-
Barrez.
Les Lauréats ont été pour la race d’Au
brac :
1" Catégorie : Propriétaires ayant vacho~
rie.
Taureaux de 20 à 28 mois. — 1", M.
Laurens de Villerols ; 2* Olivier à Caster-
nac ; 3* Faulhac à Mandillac ; 4* Carca-
nague au Quié ; 5 e de Lauzac à Cabanes.
Vaches Laitières. — 1" M. Carcanague
au Quié ; 2* Pinquier à Calvet ; 3* Ilou-
chès à Venzae ; 4 Bouyssou à Plcaux ;
5* Laurens à Villerols.
Génisses de 20 à 26 mois. — 1" M. Oli
vier à Casternou ; 2’ Bouyssou à Pleaux ;
3* Pinquier à Calvet ; 4” Laurens à Ville
rols ; 5* Rouelles à Venzae.
2’”* Catégorie. •— Petits propriétaires
Taureaux de 20 à 28 mois. — 1" M.
Soubrier à Raudesque ; 2* Maynier à Al-
bignac ; 3* Clermont à Cros ; 4* Thouluc
à Brommat ; 5* Tarrisse à Cayrac.
Vaches Laitières. — 1" M. Verdier à
Conilhergues ; 2'Clcrmont à Cros ; 3*
Costerousse à Cassagnes ; 4 Tarrisse à
Cayrac ; 5* Barrau à Taussae.
Génisses. — 1" M. Malbos à Doux-Al-
bats 2’ Aldin au Euuyssou ; 3* Verdier à
Conilhergues ; 4* Pezet à Passevaneaux ;
5” F’aunières à Cussac.
Taureaux de 12 à 18 mois dits Bour
rais. —T", M. Rouchès à Venzae ; 2“ Lau-
rens à Villerols ; 3* Olivier à Casternac.
Les Lauréats pour la race de Salers ont
été :
Taureaux de 20 à 28 mois. <-r 1 er M.
Verdier à Brcmrne ; 2* M. Baduel au Bex;
3' I.abro au Verdier.
Vaches Laitières. — 1" M. Albouze à
Vareilles ; 2' Verdier à Brommes ; 3'
Douscarat au Verdier ; 4* Labro au Ver
dier.
Génisses. — 1" M. Verdier à Brommo ;
2 Barande à Parry ; 3” Labro au Verdier;
4* Albouze à Vareilles.
Le Comice avait réservé cette année
une certaine somme pour être distribuée
aux chefs de famille rurales les plus
nombreuses.
Ce concours a donné les résultats,sui
vants :
1" Prix de 30 francs, offert par l’Ami
cale des enfants du Mur-de-Barrez à
Paris.
M. Cambon fermier à la Limitante
Commune de Brommat, 13 enfants âgés
de 1 à 18 ans, tous dans dans le pays.
2. 1" Prix du Comice : 25 francs.
M. Vignes fermier à Frons, Commune
de Thérondeis, 13 enfants dont 12 au
pays.
3. Deuxième prix du Comice : 20 francs.
M. Laporte propriétaire à Vallon, Com
mune de Lacroix, 12 enfants de 3 à 30
ans, tous dans le pays.
4. Troisième prix du Comice : 15 francs.
M. Bouet fermier à Salesses, Commune
de Taussae, 10 enfants de 3 à 29 ans, tous
dans le pays.
5. Quatrième prix du comice : 10 francs
M. Larousse fermier à Parry, Communs
de Mur-de-Barrez, 9 enfants jâgés de 6
mois à 16 ans, tous dans le pays.
6. Cinquième prix du comice : 10 francs.
M. Veyre cantonnier à Taussae, 10 en
fants, dont 8 dans le pays.
7. Sixième prix du comice ; 10 francs.
M. Veyre journalier au Mur-de-E-arrez,
8 enfants, tous dans le pays.
8. Septième prix du comice ; 10 francs.
NI. Goûtai domestique à Bromme, Com
mune de Mur-de-Barrez, 6 enfants en bas
âge.
Il a été de plus, à la fin du banquet, tiré
au sort dix noms de membres du Comice
qui recevront en septembre prochain du
froment ou seigle de choix pour semence.
Ce sont : MM. Magne Pierre, propriétai
re à Taussae ; Mayonnade Marcellin, pro
priétaire à Germillac ; Mayonnade Jean
fermier à Bars ; Mayonnade ancien ins
tituteur à Taussae ; Rives, fermier au
Castel Noël ; Delseriès, à Yolet ; Pagès, à
Lugat ; Marty à Montmayoux ; Alric, au
Meyniel ; Soulonq, à Mandillac ; Cabrillac
au Bousquet.
POMAYROLS
Conférence agricole
M. Marre, Directeur des Services Agri
coles, fera à Pomayrols, le.dimanche 25
mai, à 11 heures du matin, une conféren
ce agricole.
Sujet : Création d'une laiterie de Ro
quefort.
y SAINT-C0ME
Le recensement des chevaux
Cos opérations ont en lieu hier chez
nous : la commission présidée par un
Soutenant de dtragons est arrivée à 7
heures.
M. Cou tou, conseiller municipal, maré
chal-ferrant était membre civil. M, Bos-
cary, maire, y assistait»
I-i plupart de nos chevaux ont été re
connus bons pour te service de l’armée
en cas de grierre
SAINT-GENIEZ-D'OLT
Avis
Agriculteurs, la meilleure faucheuse
et moissonneuse-lieuse est la Mastteg
Harris, garantie d’origine américaine ;
construction soignée, très peu de répa
rations ; nombreuses de ces machines
trava"lent depuis plus de 20 ans.
S'adresser à M. Robert, serrurier-mé
canicien à Saint-Geniez, < i
* ' - U
THfRONDELS
Nécrologie
Mardi, un nombreux cortège de pa
rents et d’amis, accompagnait à sa der
nière demeure, Christine Lavigne, femme
Meyniel des Crouzets. Intelligente, tenant
sa maison dans un ordre parfait, elle
avait grandement secondé son excellent
mari, à Paris et au pays. Elle laisse une
belle situaiion à sa famille.
Ce qu’il y a de plus frappant c’est que
son fils devait se marier le lendemain
même des obsèques de la mère.
Elle a succombé à l’Age de 60 ans, à
une maladie longue et douloureuse qu’el
le a supportée avec une résignation vrai
ment chrétienne.
A son mari désolé, à ses deux enfants,
aux familles Meyniel et Lavigne, à sa
nombreuse et honorable parenté, noj3
adressons nos condoléances et nos re
grets.
Naissances
Jules Vçnzac et Jeanne Fontange,
tous deux du bourg de Thérondeis.
Nécrologie — Mlle Clémence Arnal
Une dos anciennes figures «'e Millau
vient de disparaître. Mlle Clémence Arnal,
âgée de 83 ans, qui vient die mourir est la
dernière survivante d’une honorable fa
mille alliée aux familles Marcorelle et
Fabry.
Elle est la tante d’une écrivain, louée
par M. du Pomayrols, Mlle Emilie Arnal,
professeur dans une des grandes écoles
de Paris.
Beaucoup de ses compatriotes milla-
vois ont pu apprécier son roman « Mar
the Brienz » et ses dieux volumes die
poésies « Vers les Sommets et la Maison
de granit ».
Mlle Arnal a écrit dans la Revue Fran
çaise et a même collaboré à la fondation
des Veillées d’Auvergne.
La vénérable défunte est encore la
tante de Mile Lucie Arnal, en religion
sœur Saint Louis, dont tout Millau a pu
apprécier Je talent musical. Ancienne
religieuse du Couvent de Notre-Dame et
victime de la persécution, elle a dû cher
cher un asile à Paris auprès do sa sœur.
Mlle Clémence Arnal était profondé
ment attachée à la Congrégation des
Enfants de Marie du Notre-Dame dont
elle faisait partie depuis sa jeunesse.
Dans les derniers jours do sa maladie,
elle recommandait qu’on lui gavdle sa
place à l’église. Sa piété lui faisait es
pérer qu’elle reviendrait l’ooruper dans
quelques jours. Dieu lui a assigné une
place meilleure dans le temple céleste et
elle est morte dans l’espérance de sa
récompense éternelle.
Nous offrons nos plus sympathiques
condoléances à la famille et en particu
lier à ses deux nièces Mlles Emilie et.
Lucie Arnal.
Chez les Religieuses Clarisses
Une fête de famille a eu lieu mardi
matin dans la chapelle des Sœurs Claris
ses sous la présidence de Mgr de Lïgon-
nès.
Une jeune postulante Mlle ClotÂlde Mi
quel do Toulouse prenait l’habit des re
ligieuses de Sainte Claire et faisait ses
premiers vœux dans cette sainte commu
nauté. Autour d’elle étaient réunis plu
sieurs membres die sa famille, son père,
un de ses oncles, ses deux tantes et ses
deux nièces. Sa mène très gravement ma
lade a diu ajouter au sacrifice de voir
partir sa fille du foyer paternel, celui do
ne pouvoir l’accompagner jusque sur le
seuil du cloître où elle s’enferme pour
n’appartenir désormais qu’à Jésus-Christ
Admirables parents qui savent généreu
sement se résigner à donner à Dieu leur
plus jeune enfant qui devait être le sou
tien et la joie de leur vieillesse !
Mgr de Ligonnès a bien voulu honorer
la communauté do Sainte Claire de sa
présence et faire lui-même cette cérémo
nie de vôture. Après la messe, il a pris la
parole ; avec sa bonté toute paternelle i!
a félicité la jeune postulante d’avoir fui
les joies trompeuses du monde pour ve
nir goûter les charmes de la vie contem
plative et les joies suaves de la prière et
dire combien il est consolé dans ses la
beurs d’apôtre par le souvenir de ces
humbles Filles de Sainte Claire qui der
rière les grEles du cloître demandent
sans cesse à Dieu le succès de tout apos
tolat.
Maxime du Camp appelle les religieux
et les religieuses « des méconnus »
Montalembert désigne ae3 phalanges
d’âmes exquises et rares sous le nom
« d’armée du sacrifice »
C’est bien à tort en effet qu’ori les ac
cuse d’égoïsme et d’oisiveté. Si oos reli
gieuses, isolées dans leur solitude ne
contribuent pas au bien social par leur
action directe et immédiate, elles y con
tribuent par leurs supplications et leurs
sacrifices. Ce que la froideur et la fai
blesse de nos prières ne pourraient ob
tenir du Dieu, leurs larmes et leurs pé
nitences l’achètent pour nous.
Ozanam écrivait un jour « J’ai assisté
à 11 heures du soir aux matines chan
tées par des religieux contemplatifs. En
entendant ce concert de 60 voix innocen
tes j’ai songé à tous les crimes qui so
commettent à cette heurc-là dans nos
grandes villes ; je me suis demandé si
véritablement il y avait là assez d’expia
tions pour effacer tant de souillures, et
je me suis souvenu des dix justes à la
présence desquels Dieu eût accordé le
salut de Sadome. Je suis donc revenu
l’espérance au cœur ».
En quittant la solitude du couvent des
Clarisses après cette cérémonie si tou
chante, à mon tour je mo laissais aller
à l’espérance en pensant qu'à un siècle
de grande mollesse et d’universel affais
sement il y avait encore des héroïnes du
sacrifice, qu’à uns époque dïndifférence
et de sensuàVsme, à côté de la foule des
jouisseurs effrénés, il y avait un asile
où un petit nombre d'âmes justes of
fraient chaque jour des compensations
pour les blasphèmes et les crimes de no
tre cité.
Et ce serait contre cette maison et con
tre ces religieuses que les spoliateurs et
les prescripteurs dirigeraient leurs
coups ? Il faut s’attendre à tout. Ils se
préparent à poursuivre leur infâme be
sogne, déjà commencée depuis quelques
awfta contre une eommmnuté
ds Jfcv'ille. Qu’ils sachenlKJue cette per
sécution est de toutes la plus inique et
la plus odieuse.
Nous faisons des vœux pour que que la
communauté des Clarisses de Millau soit
toujours prospère et qu’elle soit te vrai
paratonnerre de la cité
> X.
y Tribunal correctionnel
Audience du 15 Mai
Beotat Pierre, 26 ans, est condamné à
10 jours de prison pour vagabondage et
mendicité.
Raynal Félix, 73 ans, contrebandier, dé
la Cresse, condamné à 300 fr. d’amende
pour colportage d’allumettes de fraude.
Vayssettes Pierre-Jean, 77 ans, contre
bandier à Millau, fabricant d’allumettes
de fraude est condamné : 1° à une amen
de de 300 francs ; 2° à une amende do
600 francs.
L’audience est levée à 10 heures.
Résultat d’adjudication
Mercredi dernier a eu lieu à la mairie
l’adjudication pour la construction d’un
établissement de bain-douches municipal.
Ont été déclarés adjudicataires: Pour le
1" lot (terrassements et maçonnerie). *—>
La société « Les ouvriers du bâtiment
réunis », avec un rabais de 3 fr. 30 %.
2* lot (plâtreriè, crépis), M. Vigouroux
avec un rabais de 13 fr. 38 %.
3” lot (dallages enciment), M. Vigou
roux, avec un rabais de 14 fr. 25 %.
4” lot (couverture plomberie), M. Com
bes avec un rabais de 5 fr. 10 %.
5* lot (charpente), M. Monteillet, avec
un rabais de 1 fr. %.
6 lot (menuiserie), MM. Termes et C'%
avec un rabais de 9 fr. 80 %.
V lot (serrurerie), M. Lucas, avec un
rabais de 1 fr. 25 %.
8” lot (peinture et vitrerie), M. Saba-
thier avec un rabais de 15 fr. 25 %.
LA CAVALERIE
Incendie
Un incendie s’est déclaré lé 18 au ma
tin dans une grange appartenant à Mlle
Cadillac, louée à M. Chappa, pâtissier et
dans laquelle ce dernier avait installé
son four.
Le sergent Barret, du 15° de ligne et le
poste du camp du Larzac accoururent et
éteignirent rapidement le feu.
Peu de dég(àts ont été occasionnés à la
grange, mais le four a été complètement
démoli et beaucoup de marchandises de
M. Chappa ont été détruites.
Les pertes sont évaluées à 1800 francs
pour M. Chappa et à 200 francs pour la
propriétaire de la grange.
SAINT-LAURENT D’OLT J
Prochain mariage
Nous apprenons les fiançailles dé Mlle
Maria Cayssac de notre ville, fille de M.
Cayssac, instituteur en retraite, avec M.
Antonin Rivière de Peyre, des Etablisse
ments Louis Rigal, de Roquefort, descen
dant de l’honorable famille Benoit d’Au-
riao. Nos meilleurs vœux de prospérité
et de bonheur aux futurs époux et nos
sincères félicitations aux deux familles.
Nous croyons savoir que la bénédiction
nuptiale leur sera donnée en l’église de
Saint-Laurent-d’Olt le 18 juin prochain
par M. l’abbé Cayssac, chanoine honoraire
oncle de la future épouse.
VILLERANCHE-DE-PANAT
Adjudication d’une entreprise
de transport de dépêches
Le 19 Juin 1913, à 3 heures du soir, il
sera procédé, en séance publique, à Rodez
Avenue Victor-Hugo, numéro 27, à l'ad
judication de l’entreprise de transport de
dépêches à exécuter en voiture,, de
Rodez à Villefranche-de-Panat par Fla-
vin et Arvieu.
Les personnes qui désirent prendre
part à cette adjudication doivent en faire
la demande par écrit au Directeur des
Postes et des Télégraphes à Rode;, le
3 juin 1913, au plus tard.
Elles devront joindre à leur demande
une pièce établissant leur nationalité
(carte d’électeur, livret militaire, etc.).
Elles peuvent prendre connaissance du
cahier des charges à la Direction de3
Postes et des Télégraphes à Rodez et aux
bureaux des Postes et des Télégraphes à
Rodez, Villefranche-de-Panat, Flavin et
Arvieu.
VIMENET
Nécrologie
Mardi, 20 mai, un nombreux cortège
acc'”- * cS à sa dernière demeure la
dépouille m -f^'lle de Mite Marie Ger
main. Depuis i» v$s la digne défunte ha
bitait avec son frêne, M. l’abbé Germain,
curé-doyen de Saint-Bcauzély. C’est là
que la mort est venu subitement 'a ravir
à l'affection des siens : cependant sa
grande piété et son incomparable charité
nous donnent la légitime confiante qu’el
le n’aura pas été surprise par, te3 juge
ments de Dieu-.
Dans les diverses paroisses quelle
avait habitées, Mlle Germain s’était tou
jours vu entoluftee d’u|ne respectueuse
sympathte ; à tous, elle savait rendre
l’accès du presbytère facile et agréable
et ?a main comme son cœur s’ouvrait
largement devant toutes tes misères
qu’elle pouvait soulager. Aussi, unanimes
sont les regrets qu’elle laisse à Si-Beau-
zély. On l’a bien vu le jour de ses obsè
ques : toute la paroisse était réunie alu-
tour de son cercueil, unissant ses prières
et scs larmes, aux larmes et aux prières
de frères et sœurs bien-aimés. La Con
grégation des Enfants de Marie, a eu la
délicate attention de déposer une belle
couronne blanche sur la tombe ce cette
si regrettée compagne qui a été trans
portée au cimetière de Vimenet-, auprès
des cendres paternelles.
Puissent ces nombreux témoignages de
religieuse sympathie adoucir un peu la
douleur de la famille Germain, de Gali-
nières et consoler tout particulièrement
te vénéré pasteur de la paroisse de Saint-
Beauzély. A tous nous offrons l’expres
sion de nos respectueuses condoléances.
Saint» Affrique
Les vols de la gara
La Chambre des mises en accusation
de la Cour d’appel de Montpellier, vient do
renvoyer devant les prochaines assises
qui s'ouvriront à Rodez le 2 juin pro
chain, les nommés Henri Maurice Fabre,
âgé de 29 ans, ex-employé de la compa
gnie du Midi en dernier lieu maître
d'hètel à Villeneuve-les-Avignon : Jcjn
Louis ChasMgne, 39 ans eAfliarie Rosalie
Roucayrol, Cpouse Chassa^®, 39 ans, ces
deux derniers domiciliés à Saint-Affri-
que.
Les deux premiers sont accusés de vols
la femme Chassagne est inculpée de com
plicité.
A propos de pêche
Votre correspondant dan3 un de vos
derniers numéros parlant -des exploits
d’un de ces pécheurs qu’il appelle un
écumeur de rivière disait que soja l’œil
distrait de l’administration, cet homme
allait, muni d’un épervier à petits maille
capturant impitoyablement tous tes pois
sons de quelque espèce et de quelque di
mension qu’ils fussent.
Eh bien, je dirai à votre correspondant!
que l’épervier à petite mailla qu’il incri
mine et qu’on appelle l’épervier Goujon-
nier est demeuré bien longtemps toléré
et que c’est à moi que l’on doit eon inter
diction récente. Je suis pécheur et j’a
vais toujours remarqué cette anomaLie,
de tolérer l’épervier goujonnier dans nos
petites rivières, et je disais : voilà un
engin destructeur que l’on devrait pros-
crins. En effet c’est demander à un pê
cheur une force d’âme qu’il ne peut avoir,
que de l’obliger qjuand il a fait une bonne
prise à ne glisser dans son panier que
les goujons et de rejeter dans la rivière,
vandoises, barbeaux, truites et cheven-
nes qui par hasard se trouvaient en com
pagnie des goujons, et dans les petites!
rivières le cas est forcément trè3 fré
quent.
Un ardent disciple (quel est le patron
des pécheura ? je ne sais) disons alors
un fervent de la Gaule tout heureux d’a
voir réussi un beau coup avec son éper
vier goujonnier n’aura jamais 1e courage
de faire ce choix, par conséquent cet en
gin devrait être interdit du moins dans
les petites rivières.
Chargé l’an passé au Conseil général de
faire le rapport sur la règlementation dè
la pèche, je profitai de cet occasion pouri
faire remarquer à mes collègues cette
anomalie et je proposai de ne tolérer l’u
sage de l’épervier à petite maille quai
dans le Tarn et 1e Lot ; ce fut adopté, et!
ce n’est que depuis lors que l’épervier esti
interdit dans la Sorgue ; par conséquent
le pécheur qu’incrimine votre correspon
dant pouvait bien ignorer cette interdic
tion qui est toute récente.
Je riai pas été aussi heureux pour le
'{jramail à mailles de 0,027 millimètres 1 ,
l’administration des eaux et forêts a été
irréductible, elle ria pas voulu te tolérer,
arguant que c’est un engin destructeur,
et cependant il était toléré autrefois eti
j’ai usé bien souvent de cet engin sou?
les yeux des gendarmes.
Je ne suis pas de l’avis de l’adminis
tration à ce sujet, et je le prouve. Je
■comprends que si l’on barre toute la ri
vière avec 1e tramai!, et surtout si l’on
emploi deux tramails, l’un en amont
l’autre en aval et que pe'u à peu on les,
rapproche en suivant exactement, le?
deux rives, on prend sûrement et sans!
exception, tous tes poissons de plus de
0.027 mlllimètires de diamètre situés dan?
cette partie de rivière.
Mais ce n’est pas ainsi que l’on doit
manier le tramail, les règlements sont
formels, il faut laisser libre un tiers d«z
la rivière. Dans ces conditions le tramait
est bien inoffensif ; on ne prendra jamais*
ainsi la fine vandoise qui verra de suite
l’espace laissé libre, et s’échappera, eti
on ne pourra capturer que quelques gw
'barbeaux ou ehevennes qui ravaillés
cipitamment de leur trou s’enfuiront
précipitamment, et se jetteront dans lo
filet qu’ils n’auront pas eu le temps de
voir ; et c’est bien assez pour satisfaire.
les désirs d’un paisible pécheur, par con
séquent le tramail ainsi manié devrait,
être toléré, et l’an prochain si j’ai enco
re l’honneur d’être conseiller général,
me propose de renouveler cette proposi
tion
Il devrait en être de même du harpoiÿ.
mais seulement manié le jour (car tou.
tes tes pèches de nuit sont impitoyable
ment interdites). Mon collègue M. Balte
trand a inutilement demandé l’usage du
harpon, et cependant ce n’est pas un en
gin destructeur il faut être adroit pour
harponer un poisson, et on manque sou
vent son coup que l’on croit assuré par
ce que Ton ne tient pas assez compte de£
lois de la réfraction, ce qui riest pas fa
cile. M. Balitrand et moi à la dernière,
session diu Conseil général, ncus avons
demandé de nouveau l’usage du tramait
■et du harpon et nous nous sommes ap
puyés pour cela sur une anomolio bizar
re. Ces engins sont tolérés dans la I.ozèrg
or il se trouve que dans la «rivière du Loë
sur les points ou elle sert de limite ai?
département, si un pécheur use de ce?
engins sur la rive gauche il est en 'Con
travention, s’il passe sur la rive droite il
peut pécher tranquillement. CTest unç
anomalie qu’on ne peut tolérer ; réussi
rons-nous à la faire cesser ? ce n’est pao
certain.
L’Administration des Eeaux et Fo
rêts est bien souvent sourde à nos plus
justes revendiicatioss et puis il faut
compter avec la routine ; allez lutter-:
contre la routine ; vains efforts ! commis,
la mode « la routine est un tyraü à nu!'
autre pareil, il faut se soumettre à se*
lois, ».
D r de Moncan, de Saint-Sernin t
A propos de la réunion des Amicales (
du dimanche 11 Mai
Nous 'empruntons à un journal local,
organe sans doute officiel de la laïque,-
l’ordre du jour voté à propos de faffaire'
de Couffouleux.
« Les instituteurs- et institutrices
membres de l’Amicale Aveyronnaisa
« profondément émus (sic) par l’altentaE
« criminel (horreur) dont leurs camara
de des Donat, instituteurs à Couffouleux,
« ont été victimes, (dommage), protes-
« tent énergiquement contre les procé-
« dés mis en œuvre par les adversaires
« déloyaux (rien que çà) de l’école laï-
« que ; attendent des’ pouvoirs publics;
« (très dévoués à leur cause) les mesures
« promises, vainement (vrai) depuis sii
« longtemps en vue do faire respecter
« l’enseignement public et laïque et le
« personnel chargé de cet important ser-
« vice (sublime mission) } félicitent M*“
« et M. Dojirat da lemfalers et noble atti-
« tude (songez «onc abmés derrière de?
« cloisons), leur expriment leur senli-
y solidarité et remercient ld comité ad-
fi mlnlstrali* da la Fédération du cob-
’ i
1 Noue apprenons la mort de Madame
Thomas, née Pastre, décédée morcredi
hoir dans notre ville.
A M. Thomas, pharmacien et à M. Pas-
ire, eon père, nous adressons nos plus
vives condoléances.
Le temps
f Le soleil est enfin venu : chacun eou'l
aux champs ou aux vignes et la vie de
nos campagnes a repris eon activité ;
mais bien des portes sont constatées sur
les récoltes et l’année à moins d’un très
bol été ne s’annonce pas très belle.
ji Les genêts de l’avenue de la gare
f Ces genêts qu’on nomme genêts d’Es
pagne furent plantés par les e ins do la
Compagnie on vue du maintien des ta
lus : ils étaient en outre un ornement
véritablement pittoresque de notre ave
nue i leurs fleurs d’or, leurs parfums
suaves étaient durant tout l’été un at
trait charmant et pour les espalionnais
et pour la touriste. Or ces genêts sont en
voie de disparaître, on les arrache, on les
livre à la dent dos chèvres ; il rien reste
plus que de rares touffes menacées à
leur tour, si on n'y prend garde.
Nous signalons à qui de droit l’utilité
de ocs plantations et l’agréement qu’el-
les offrent à notre avenue. Laissons les
genêts aux talus et protégoons-les contre
les destructeurs. A défaut de trottoirs
bitumés et de riches poteaux d’éclairage
nous avions un joli décor parfumé ; sa
chons défendra ce qui nous reste t les
genêts seront avec les arbres qui dres
sent déjà fort élégamment Leurs bouquets
de feuillage, le plus joli cadre qu'on
puisse donner à notre avenue.
BROMMAT
-, Prochain mariage
Nous apprenons le prochain mariage de
Monsieur Rigal Pierre, de Cassagnes,
commune de Brommat, avec Mademoisel
le Ayffre Julie, petite-fille de Monsieur
Liaubet du Mur-de-Darrez, domiciliée
à la Basterie, commune d’Onet-le-chà-
teau, près Rodez.
ALAYRAC
i Décès
f M. Vidal, fils est décédé hier après une
douloureuse maladie. Nous adressons à
sa veuve et à son pèro nos meilleures
condoléances.
\ Notre église
Les réparations se poursuivent avec
entrain grâce à l’activité de l’entrepre
neur (Hadrien i la population so prête
avec générosité à tous les sacrifices qu’e
xigent les travaux mais elle sera bientôt
réce-mponsée do tous ses efforts. Honneur
à la paroisse d’Alayrac.
ENTRAYGUES
Foire du 15 Mai
Excellente pour les marchands do pa
rapluies et pour les débitants do boisson.
Pluie torrentielle toute la journée. Sur
les divers champs do foire peu d’affaires
ont été traitées.
Décès
Le 10 mai à Serpatiès est mort subite
ment Urbain Barbance foudroyé par une
hémorragie.
I Jï défunt n’était âgé que de 36 ans. Il
était père de trois enfants dont l'aîné n’a
que 0 ans.
A tous ses parents, en particulier à son
épouse nos sincères condoléances.
ESTAING
Décès
Trois victimes do la mort en quatre
jours, tel est le fait principal do la chro
nique de notre petite ville depuis une
semaine.
La plus impressionnante de ces morts
est bien sûrement celle de M. Urbain Ray-,
naldy, maire de la commune depuis 5 ans.
C’est à peine âgé mo 52 ans qu’il est
emporté. Sa robuste constitution promet
tait de longs jours, lorsque un accident
inexplicable est venu mettre sa vie en
danger, en déterminant des complica
tions inopinées.
Les soins des plus habiles docteurs ont
été impuissants et il a succombé après
trois jours de terribles souffrances entou-
jé des soins les plus dévoués de sa fa-
gnille inconsolable.
Par son dévouement aux affaires de la
commune, aussi bien que par le grand
nombre de ses entreprises, M. Raynaidy
s'éta't acquis une incontestable popula
rité.
On a pu en juger par le très grand
nombre de personnes qui ont accompagné
*on corps à sa dernière demeure.
Au bord de la tombe deux discours ont
été lus, l’un par M. Orsal, adjoint, l’autre
par M. Durieu, notaire.
Que cet empressement soit un adou
cissement à la profonde douleur de sa
veuve si digne, de ses quatre enfants dont
l’aîné, ingénieur aux mines d’Anzin, de
«on frère, de ses deux sœurs, qui dirigent
l'école libre des jeunes filles, de son autro
^œur, religieuse do la Miséricorde.
Que sa parenté très nombreuse parmi
laquelle figurent MM. les Curés de Saint-
flemy et ue Lassouts, présents au deuil,
veuille.agréer la part que prend à sa
douleur toute la population de la Com
mune.
Lorsque M. Raynaidy se sentit mortel
lement atteint, loin de désespérer, il ac
cepta avec la plus chrétienne résignation
l’arrêt de la Justice divine. « Bienheu
reux ceux qui meurent dans la paix du
Seigneur. » ’■
Trois jours avant lo prompt décès de
M. le maire d'Estaing avait succombé
aussi, sa belle-mère, Mmo veuve Rieu,
mais celle-ci après une assez longue ma
ladie. Sans faire de l’éclat, cette bonne
personne était uno chrétienne modèle.
Aussi a-t-elle emporté dans la tombe
l’estime de tous ceux qui l’ont connue.
Que d’aumônes, que de bienfaits connus
de Dieu seulement, lui mériteront la ré
compense promise aux bons serviteurs 1
Précieuse consolation pour ses trois flUcs
Mesdames Raynaidy et Brévior et Mlle
R»sa Rieu qui remplit le rôle de maîtres
se à une école libre de Nice.
Enfin lundi matin suecombajt aussi
parmi nous l’épouse Pagès, née Eugénie
Delteil, après de longues souffrances de
corps el cfesprit. Belle sépulture et nom-,
breuse foule à son deuil comme on sait le
faire à Estaing.
Condoléances à sou mari et à son fils. .
—
Fête de la Sainte Enfance
t- Comme tous les ans ces petits préférés
ilo l’Enfant Jésus ont eu leur intéressante
Jête le jeudi après la Pentecête. C’est rai
(vissant de les voir arriver à l’Eglise pim-
Pés et costumés comme des chéruoini
Messe cbnnWo en leur honneur. Puis gy
prône prédication de ces' jeunes cœurs
secondés par de jeunes languit! 1 qui sont
loin d’être roui Bées. Mais c’est pendant
demi-heure le Paradis sur terre.
Pour terminer une splendide proces
sion de tout ce monde, les uns portés, > r s
autres mi/chant et chantant à travers les
rues, faisant flottei* au vent d’innombra
bles oriflammes. La distribution de petits
gâteaux comme pain bénit ne Ut pleurer
personne. « Jésus est l’ami des enfants ;
des enfants il est le modèle.. »
Un témoin.
LACALM
Décès ,
Miercred-i 14 mai est décédé à Lestrade
le petit Alexandre Raffy, emporté, à l’âge
de six ans, par une maladie de cœur.
C’était un charmant enfant, très affec
tueux pour ses parents, très estimé de
ses maîtres et très aimé do ses petits
camarades.
Nous offrons à la famille Raffy pas sin
cères condoléances.
Les autobus
Depuis le 1" mai, les autobus de Neus-
sargues et de Saint-Flour passent régu
lièrement à Lacalm, tous les jours, à 11
heures. Us nous reviennent de Laguiole,
le soir à 2 heures.
De son côté, l’autocamion de M. Sabdo
va grand train sur Laguiole, La Vita-
relle, Espalion, Rodez, Barthelène, Saint-
Flour. Il monte allègrement la côte d’Es-
palion, portant 5.000 kilos.
C’est un enfant du pays, M. Grégoire,
qui le conduit.
I LACROIX-BARREZ . *
Election du maire
Le Conseil municipal vient de sanc
tionner le verdict dies électeurs en nom
mant maire à l’unanimité M. Stanislas
Laurent, propriétaire à Villercl3, prési
dent du comice agraole. Il avait été élu
précédemment conseiller municipal par
144 voix, contre 65 à M. Condamines an
cien instituteur.
Co double succès prouve le peu d’in
fluence de nos aliborons politiciens qui
se lancent de plus en plus dans les luttes
électorales. Il prouve aussi de quelle es
time et de quelle sympathie jouit le nou
veau maire. Nous lui adressons nos féli
citations et nos vœux, bien convaincu
d’ailleurs que les électeurs de Lacroix
n’auront pas à regretter d'avoir donné
leur confiance à l’homme qui par son in
telligence, son dévouement, son impar
tialité et sa connaissance des affaires
était le plus en état de bien administrer
la commune.
Cette élection est un échec retentis
sant pour le bloc radical et fait bien au
gurer des prochaines élections au Con
seil générai.
Lo radicalisme a fait son temps. Il ria
vécu que d’anticléricalisme et l’anticlé
ricalisme est passé de mode grâce à
Dieu. Personne n’ignore aujourd'hui,
même dans nos campagnes, que ce mot
radicalisme est synonyme d’intolérance,
de délation, de mauvaise gestion finan
cière, d’abus de pouvoir au service non
pas de la nation, mais d’un parti 1
Paris et la plupart des grandes villes
l’ont vomi avec dégoût, nos campagnes
ne sont pas disposées^ elles le montrent
par des élections partielles, à recueillir
les épaves d’un parti usé et vermoulu, et
elles voteront avec ensemble contre celui
qui arborera lo drapeau radical quels que
soient son nom et son passé. La person
ne n’est rien, en fait d’élection, le parti
est tout. Que les candidats présomptifs se
le disent. Le mot d’ordre est donné un
pou partout : « Sus aux radicaux et aux
Francs-maçons 1 »
La dame Fournier, née Guinauve Ma
rie-Louise a profité de l’absence de son
voisin, le sieur François Vibien, pour
s’introduire dans son domicile et lui dé
rober un jambon et une certaine quantité
de lard.
Elle s’emparait en même temps d’un
portefeuille contenant 42 francs apparte
nant à Mlle Vibien.
La gendarmerie prévenue ouvrit une
enquête et tous les soupçons se portèrent
immédiatement sur l’auteur du vol»
Néanmoins, la femme Fournier nia ef
frontément.
Un minutieux interrogatoire que lui
firent subir les gendarmes démontrèrent
l’utilité que devait avoir une perquisition
opérée à son domicile. Elle fut pratiquée
en présence d'un conseiller municipal et
amena la découverte du jambon.
Vivement pressé de questions, la vo
leuse finit par tout avouer et rendit les
objets volés.
En raison des soins qu’exigeaient ses
enfants en bas âge, la femme Fournier
n’a pas été arrêtée.
. LAGUIOLE
Année — Réservt
Par décision ministérielle du 30 avril
1913 M. Joseph de Lassagne, capitaine de
cavalerie est affecté à l’Etat-Major du 17*
corps d’armée à Toulousç.
LAGUIOLE
VIN CMMTOgS
Le plus puissant des fortifiants
SS L’ANÉMIE
MALADIES DE l’ESTOMAG
-CONVALESCENCES-
PHARMACIE CABANTOUS
NOUVEAU TARIF
LE MEILLEUR MARCHÉ DE LA RÉDION
MANDAILLES
Dimanche 18 mai ont ou lieu des élec
tions pour nommeir la commission syn
dicale qui doit s’occuper do l’érecticn de
notre section en commune distincte.
Inscrits 202 votants 151
Les élus sont :
1. Boudou Mar lus à la Ca&sagne 151 voix.
2. Motet Casimir à la Trappe 133 » »
3. Baldit Rippolyle au G i écoulés 131 » »
4. Au gu y Joseph à Mondaines 112 » »
5. Dulac Marcellin à Malavals 87 » »
M, Auguy Joseph au Colombièg a eu
seulement, ni voix et M. Jourdan Casimir
’ • ‘* fc < < K +
38 voix. C’est la deuxiêtoBWrtt en un an.
C’est prudent avec os temps froid et plu
vieux.
MUR-DE-BARREZ
Décès
12 Mai. Rose Mario Marguerite Lai eusse
épouse de M. Louis Larousss prooriétai-
re et conseiller municipal, décédée à l’â
ge de 41 ans, mère de 14 enfants dont
neuf vivants.
18 mai. Marie Viguier, veuve Bastids,
79 ans décédée à la suite d’une chute.
Aux familles Larousse et Bastide nous
offrons nos sincères condoléances.
Mariage
Mercredi, 21 Mai, a eu lieu dan3 l’égli
se de Mur-ds-Barrez, au milieu d’une
nombreuse assistance de parents et d’a
mis, le mariage de M. Auguste Casimir
Fleys de Ladignac avec Mlle Julie Bonal
fille do M. Bonal propriétaire à Mur-de-
Barrez.
C’est l’union de deux familles honora
bles et chrétiennes.
Aux jeunes époux tous nos souhaits de
bc nheur.
Comice agricole du Mur-de-Barrez
Lundi 19 mai, avait lieu à Mur-de-Bar-
rez le concours des animaux de la race
d’Aubrac et do Salers.
Les membres du jury étaient : Mes
sieurs Dijols de Montmaton conseiller
municipal de Laguiole, et secrétaire du
Comice ; Cayla de Montmaton, et M. Mai-
vezin, médecin-vétérinaire à Mur-de-
Barrez.
Les Lauréats ont été pour la race d’Au
brac :
1" Catégorie : Propriétaires ayant vacho~
rie.
Taureaux de 20 à 28 mois. — 1", M.
Laurens de Villerols ; 2* Olivier à Caster-
nac ; 3* Faulhac à Mandillac ; 4* Carca-
nague au Quié ; 5 e de Lauzac à Cabanes.
Vaches Laitières. — 1" M. Carcanague
au Quié ; 2* Pinquier à Calvet ; 3* Ilou-
chès à Venzae ; 4 Bouyssou à Plcaux ;
5* Laurens à Villerols.
Génisses de 20 à 26 mois. — 1" M. Oli
vier à Casternou ; 2’ Bouyssou à Pleaux ;
3* Pinquier à Calvet ; 4” Laurens à Ville
rols ; 5* Rouelles à Venzae.
2’”* Catégorie. •— Petits propriétaires
Taureaux de 20 à 28 mois. — 1" M.
Soubrier à Raudesque ; 2* Maynier à Al-
bignac ; 3* Clermont à Cros ; 4* Thouluc
à Brommat ; 5* Tarrisse à Cayrac.
Vaches Laitières. — 1" M. Verdier à
Conilhergues ; 2'Clcrmont à Cros ; 3*
Costerousse à Cassagnes ; 4 Tarrisse à
Cayrac ; 5* Barrau à Taussae.
Génisses. — 1" M. Malbos à Doux-Al-
bats 2’ Aldin au Euuyssou ; 3* Verdier à
Conilhergues ; 4* Pezet à Passevaneaux ;
5” F’aunières à Cussac.
Taureaux de 12 à 18 mois dits Bour
rais. —T", M. Rouchès à Venzae ; 2“ Lau-
rens à Villerols ; 3* Olivier à Casternac.
Les Lauréats pour la race de Salers ont
été :
Taureaux de 20 à 28 mois. <-r 1 er M.
Verdier à Brcmrne ; 2* M. Baduel au Bex;
3' I.abro au Verdier.
Vaches Laitières. — 1" M. Albouze à
Vareilles ; 2' Verdier à Brommes ; 3'
Douscarat au Verdier ; 4* Labro au Ver
dier.
Génisses. — 1" M. Verdier à Brommo ;
2 Barande à Parry ; 3” Labro au Verdier;
4* Albouze à Vareilles.
Le Comice avait réservé cette année
une certaine somme pour être distribuée
aux chefs de famille rurales les plus
nombreuses.
Ce concours a donné les résultats,sui
vants :
1" Prix de 30 francs, offert par l’Ami
cale des enfants du Mur-de-Barrez à
Paris.
M. Cambon fermier à la Limitante
Commune de Brommat, 13 enfants âgés
de 1 à 18 ans, tous dans dans le pays.
2. 1" Prix du Comice : 25 francs.
M. Vignes fermier à Frons, Commune
de Thérondeis, 13 enfants dont 12 au
pays.
3. Deuxième prix du Comice : 20 francs.
M. Laporte propriétaire à Vallon, Com
mune de Lacroix, 12 enfants de 3 à 30
ans, tous dans le pays.
4. Troisième prix du Comice : 15 francs.
M. Bouet fermier à Salesses, Commune
de Taussae, 10 enfants de 3 à 29 ans, tous
dans le pays.
5. Quatrième prix du comice : 10 francs
M. Larousse fermier à Parry, Communs
de Mur-de-Barrez, 9 enfants jâgés de 6
mois à 16 ans, tous dans le pays.
6. Cinquième prix du comice : 10 francs.
M. Veyre cantonnier à Taussae, 10 en
fants, dont 8 dans le pays.
7. Sixième prix du comice ; 10 francs.
M. Veyre journalier au Mur-de-E-arrez,
8 enfants, tous dans le pays.
8. Septième prix du comice ; 10 francs.
NI. Goûtai domestique à Bromme, Com
mune de Mur-de-Barrez, 6 enfants en bas
âge.
Il a été de plus, à la fin du banquet, tiré
au sort dix noms de membres du Comice
qui recevront en septembre prochain du
froment ou seigle de choix pour semence.
Ce sont : MM. Magne Pierre, propriétai
re à Taussae ; Mayonnade Marcellin, pro
priétaire à Germillac ; Mayonnade Jean
fermier à Bars ; Mayonnade ancien ins
tituteur à Taussae ; Rives, fermier au
Castel Noël ; Delseriès, à Yolet ; Pagès, à
Lugat ; Marty à Montmayoux ; Alric, au
Meyniel ; Soulonq, à Mandillac ; Cabrillac
au Bousquet.
POMAYROLS
Conférence agricole
M. Marre, Directeur des Services Agri
coles, fera à Pomayrols, le.dimanche 25
mai, à 11 heures du matin, une conféren
ce agricole.
Sujet : Création d'une laiterie de Ro
quefort.
y SAINT-C0ME
Le recensement des chevaux
Cos opérations ont en lieu hier chez
nous : la commission présidée par un
Soutenant de dtragons est arrivée à 7
heures.
M. Cou tou, conseiller municipal, maré
chal-ferrant était membre civil. M, Bos-
cary, maire, y assistait»
I-i plupart de nos chevaux ont été re
connus bons pour te service de l’armée
en cas de grierre
SAINT-GENIEZ-D'OLT
Avis
Agriculteurs, la meilleure faucheuse
et moissonneuse-lieuse est la Mastteg
Harris, garantie d’origine américaine ;
construction soignée, très peu de répa
rations ; nombreuses de ces machines
trava"lent depuis plus de 20 ans.
S'adresser à M. Robert, serrurier-mé
canicien à Saint-Geniez, < i
* ' - U
THfRONDELS
Nécrologie
Mardi, un nombreux cortège de pa
rents et d’amis, accompagnait à sa der
nière demeure, Christine Lavigne, femme
Meyniel des Crouzets. Intelligente, tenant
sa maison dans un ordre parfait, elle
avait grandement secondé son excellent
mari, à Paris et au pays. Elle laisse une
belle situaiion à sa famille.
Ce qu’il y a de plus frappant c’est que
son fils devait se marier le lendemain
même des obsèques de la mère.
Elle a succombé à l’Age de 60 ans, à
une maladie longue et douloureuse qu’el
le a supportée avec une résignation vrai
ment chrétienne.
A son mari désolé, à ses deux enfants,
aux familles Meyniel et Lavigne, à sa
nombreuse et honorable parenté, noj3
adressons nos condoléances et nos re
grets.
Naissances
Jules Vçnzac et Jeanne Fontange,
tous deux du bourg de Thérondeis.
Nécrologie — Mlle Clémence Arnal
Une dos anciennes figures «'e Millau
vient de disparaître. Mlle Clémence Arnal,
âgée de 83 ans, qui vient die mourir est la
dernière survivante d’une honorable fa
mille alliée aux familles Marcorelle et
Fabry.
Elle est la tante d’une écrivain, louée
par M. du Pomayrols, Mlle Emilie Arnal,
professeur dans une des grandes écoles
de Paris.
Beaucoup de ses compatriotes milla-
vois ont pu apprécier son roman « Mar
the Brienz » et ses dieux volumes die
poésies « Vers les Sommets et la Maison
de granit ».
Mlle Arnal a écrit dans la Revue Fran
çaise et a même collaboré à la fondation
des Veillées d’Auvergne.
La vénérable défunte est encore la
tante de Mile Lucie Arnal, en religion
sœur Saint Louis, dont tout Millau a pu
apprécier Je talent musical. Ancienne
religieuse du Couvent de Notre-Dame et
victime de la persécution, elle a dû cher
cher un asile à Paris auprès do sa sœur.
Mlle Clémence Arnal était profondé
ment attachée à la Congrégation des
Enfants de Marie du Notre-Dame dont
elle faisait partie depuis sa jeunesse.
Dans les derniers jours do sa maladie,
elle recommandait qu’on lui gavdle sa
place à l’église. Sa piété lui faisait es
pérer qu’elle reviendrait l’ooruper dans
quelques jours. Dieu lui a assigné une
place meilleure dans le temple céleste et
elle est morte dans l’espérance de sa
récompense éternelle.
Nous offrons nos plus sympathiques
condoléances à la famille et en particu
lier à ses deux nièces Mlles Emilie et.
Lucie Arnal.
Chez les Religieuses Clarisses
Une fête de famille a eu lieu mardi
matin dans la chapelle des Sœurs Claris
ses sous la présidence de Mgr de Lïgon-
nès.
Une jeune postulante Mlle ClotÂlde Mi
quel do Toulouse prenait l’habit des re
ligieuses de Sainte Claire et faisait ses
premiers vœux dans cette sainte commu
nauté. Autour d’elle étaient réunis plu
sieurs membres die sa famille, son père,
un de ses oncles, ses deux tantes et ses
deux nièces. Sa mène très gravement ma
lade a diu ajouter au sacrifice de voir
partir sa fille du foyer paternel, celui do
ne pouvoir l’accompagner jusque sur le
seuil du cloître où elle s’enferme pour
n’appartenir désormais qu’à Jésus-Christ
Admirables parents qui savent généreu
sement se résigner à donner à Dieu leur
plus jeune enfant qui devait être le sou
tien et la joie de leur vieillesse !
Mgr de Ligonnès a bien voulu honorer
la communauté do Sainte Claire de sa
présence et faire lui-même cette cérémo
nie de vôture. Après la messe, il a pris la
parole ; avec sa bonté toute paternelle i!
a félicité la jeune postulante d’avoir fui
les joies trompeuses du monde pour ve
nir goûter les charmes de la vie contem
plative et les joies suaves de la prière et
dire combien il est consolé dans ses la
beurs d’apôtre par le souvenir de ces
humbles Filles de Sainte Claire qui der
rière les grEles du cloître demandent
sans cesse à Dieu le succès de tout apos
tolat.
Maxime du Camp appelle les religieux
et les religieuses « des méconnus »
Montalembert désigne ae3 phalanges
d’âmes exquises et rares sous le nom
« d’armée du sacrifice »
C’est bien à tort en effet qu’ori les ac
cuse d’égoïsme et d’oisiveté. Si oos reli
gieuses, isolées dans leur solitude ne
contribuent pas au bien social par leur
action directe et immédiate, elles y con
tribuent par leurs supplications et leurs
sacrifices. Ce que la froideur et la fai
blesse de nos prières ne pourraient ob
tenir du Dieu, leurs larmes et leurs pé
nitences l’achètent pour nous.
Ozanam écrivait un jour « J’ai assisté
à 11 heures du soir aux matines chan
tées par des religieux contemplatifs. En
entendant ce concert de 60 voix innocen
tes j’ai songé à tous les crimes qui so
commettent à cette heurc-là dans nos
grandes villes ; je me suis demandé si
véritablement il y avait là assez d’expia
tions pour effacer tant de souillures, et
je me suis souvenu des dix justes à la
présence desquels Dieu eût accordé le
salut de Sadome. Je suis donc revenu
l’espérance au cœur ».
En quittant la solitude du couvent des
Clarisses après cette cérémonie si tou
chante, à mon tour je mo laissais aller
à l’espérance en pensant qu'à un siècle
de grande mollesse et d’universel affais
sement il y avait encore des héroïnes du
sacrifice, qu’à uns époque dïndifférence
et de sensuàVsme, à côté de la foule des
jouisseurs effrénés, il y avait un asile
où un petit nombre d'âmes justes of
fraient chaque jour des compensations
pour les blasphèmes et les crimes de no
tre cité.
Et ce serait contre cette maison et con
tre ces religieuses que les spoliateurs et
les prescripteurs dirigeraient leurs
coups ? Il faut s’attendre à tout. Ils se
préparent à poursuivre leur infâme be
sogne, déjà commencée depuis quelques
awfta contre une eommmnuté
ds Jfcv'ille. Qu’ils sachenlKJue cette per
sécution est de toutes la plus inique et
la plus odieuse.
Nous faisons des vœux pour que que la
communauté des Clarisses de Millau soit
toujours prospère et qu’elle soit te vrai
paratonnerre de la cité
> X.
y Tribunal correctionnel
Audience du 15 Mai
Beotat Pierre, 26 ans, est condamné à
10 jours de prison pour vagabondage et
mendicité.
Raynal Félix, 73 ans, contrebandier, dé
la Cresse, condamné à 300 fr. d’amende
pour colportage d’allumettes de fraude.
Vayssettes Pierre-Jean, 77 ans, contre
bandier à Millau, fabricant d’allumettes
de fraude est condamné : 1° à une amen
de de 300 francs ; 2° à une amende do
600 francs.
L’audience est levée à 10 heures.
Résultat d’adjudication
Mercredi dernier a eu lieu à la mairie
l’adjudication pour la construction d’un
établissement de bain-douches municipal.
Ont été déclarés adjudicataires: Pour le
1" lot (terrassements et maçonnerie). *—>
La société « Les ouvriers du bâtiment
réunis », avec un rabais de 3 fr. 30 %.
2* lot (plâtreriè, crépis), M. Vigouroux
avec un rabais de 13 fr. 38 %.
3” lot (dallages enciment), M. Vigou
roux, avec un rabais de 14 fr. 25 %.
4” lot (couverture plomberie), M. Com
bes avec un rabais de 5 fr. 10 %.
5* lot (charpente), M. Monteillet, avec
un rabais de 1 fr. %.
6 lot (menuiserie), MM. Termes et C'%
avec un rabais de 9 fr. 80 %.
V lot (serrurerie), M. Lucas, avec un
rabais de 1 fr. 25 %.
8” lot (peinture et vitrerie), M. Saba-
thier avec un rabais de 15 fr. 25 %.
LA CAVALERIE
Incendie
Un incendie s’est déclaré lé 18 au ma
tin dans une grange appartenant à Mlle
Cadillac, louée à M. Chappa, pâtissier et
dans laquelle ce dernier avait installé
son four.
Le sergent Barret, du 15° de ligne et le
poste du camp du Larzac accoururent et
éteignirent rapidement le feu.
Peu de dég(àts ont été occasionnés à la
grange, mais le four a été complètement
démoli et beaucoup de marchandises de
M. Chappa ont été détruites.
Les pertes sont évaluées à 1800 francs
pour M. Chappa et à 200 francs pour la
propriétaire de la grange.
SAINT-LAURENT D’OLT J
Prochain mariage
Nous apprenons les fiançailles dé Mlle
Maria Cayssac de notre ville, fille de M.
Cayssac, instituteur en retraite, avec M.
Antonin Rivière de Peyre, des Etablisse
ments Louis Rigal, de Roquefort, descen
dant de l’honorable famille Benoit d’Au-
riao. Nos meilleurs vœux de prospérité
et de bonheur aux futurs époux et nos
sincères félicitations aux deux familles.
Nous croyons savoir que la bénédiction
nuptiale leur sera donnée en l’église de
Saint-Laurent-d’Olt le 18 juin prochain
par M. l’abbé Cayssac, chanoine honoraire
oncle de la future épouse.
VILLERANCHE-DE-PANAT
Adjudication d’une entreprise
de transport de dépêches
Le 19 Juin 1913, à 3 heures du soir, il
sera procédé, en séance publique, à Rodez
Avenue Victor-Hugo, numéro 27, à l'ad
judication de l’entreprise de transport de
dépêches à exécuter en voiture,, de
Rodez à Villefranche-de-Panat par Fla-
vin et Arvieu.
Les personnes qui désirent prendre
part à cette adjudication doivent en faire
la demande par écrit au Directeur des
Postes et des Télégraphes à Rode;, le
3 juin 1913, au plus tard.
Elles devront joindre à leur demande
une pièce établissant leur nationalité
(carte d’électeur, livret militaire, etc.).
Elles peuvent prendre connaissance du
cahier des charges à la Direction de3
Postes et des Télégraphes à Rodez et aux
bureaux des Postes et des Télégraphes à
Rodez, Villefranche-de-Panat, Flavin et
Arvieu.
VIMENET
Nécrologie
Mardi, 20 mai, un nombreux cortège
acc'”- * cS à sa dernière demeure la
dépouille m -f^'lle de Mite Marie Ger
main. Depuis i» v$s la digne défunte ha
bitait avec son frêne, M. l’abbé Germain,
curé-doyen de Saint-Bcauzély. C’est là
que la mort est venu subitement 'a ravir
à l'affection des siens : cependant sa
grande piété et son incomparable charité
nous donnent la légitime confiante qu’el
le n’aura pas été surprise par, te3 juge
ments de Dieu-.
Dans les diverses paroisses quelle
avait habitées, Mlle Germain s’était tou
jours vu entoluftee d’u|ne respectueuse
sympathte ; à tous, elle savait rendre
l’accès du presbytère facile et agréable
et ?a main comme son cœur s’ouvrait
largement devant toutes tes misères
qu’elle pouvait soulager. Aussi, unanimes
sont les regrets qu’elle laisse à Si-Beau-
zély. On l’a bien vu le jour de ses obsè
ques : toute la paroisse était réunie alu-
tour de son cercueil, unissant ses prières
et scs larmes, aux larmes et aux prières
de frères et sœurs bien-aimés. La Con
grégation des Enfants de Marie, a eu la
délicate attention de déposer une belle
couronne blanche sur la tombe ce cette
si regrettée compagne qui a été trans
portée au cimetière de Vimenet-, auprès
des cendres paternelles.
Puissent ces nombreux témoignages de
religieuse sympathie adoucir un peu la
douleur de la famille Germain, de Gali-
nières et consoler tout particulièrement
te vénéré pasteur de la paroisse de Saint-
Beauzély. A tous nous offrons l’expres
sion de nos respectueuses condoléances.
Saint» Affrique
Les vols de la gara
La Chambre des mises en accusation
de la Cour d’appel de Montpellier, vient do
renvoyer devant les prochaines assises
qui s'ouvriront à Rodez le 2 juin pro
chain, les nommés Henri Maurice Fabre,
âgé de 29 ans, ex-employé de la compa
gnie du Midi en dernier lieu maître
d'hètel à Villeneuve-les-Avignon : Jcjn
Louis ChasMgne, 39 ans eAfliarie Rosalie
Roucayrol, Cpouse Chassa^®, 39 ans, ces
deux derniers domiciliés à Saint-Affri-
que.
Les deux premiers sont accusés de vols
la femme Chassagne est inculpée de com
plicité.
A propos de pêche
Votre correspondant dan3 un de vos
derniers numéros parlant -des exploits
d’un de ces pécheurs qu’il appelle un
écumeur de rivière disait que soja l’œil
distrait de l’administration, cet homme
allait, muni d’un épervier à petits maille
capturant impitoyablement tous tes pois
sons de quelque espèce et de quelque di
mension qu’ils fussent.
Eh bien, je dirai à votre correspondant!
que l’épervier à petite mailla qu’il incri
mine et qu’on appelle l’épervier Goujon-
nier est demeuré bien longtemps toléré
et que c’est à moi que l’on doit eon inter
diction récente. Je suis pécheur et j’a
vais toujours remarqué cette anomaLie,
de tolérer l’épervier goujonnier dans nos
petites rivières, et je disais : voilà un
engin destructeur que l’on devrait pros-
crins. En effet c’est demander à un pê
cheur une force d’âme qu’il ne peut avoir,
que de l’obliger qjuand il a fait une bonne
prise à ne glisser dans son panier que
les goujons et de rejeter dans la rivière,
vandoises, barbeaux, truites et cheven-
nes qui par hasard se trouvaient en com
pagnie des goujons, et dans les petites!
rivières le cas est forcément trè3 fré
quent.
Un ardent disciple (quel est le patron
des pécheura ? je ne sais) disons alors
un fervent de la Gaule tout heureux d’a
voir réussi un beau coup avec son éper
vier goujonnier n’aura jamais 1e courage
de faire ce choix, par conséquent cet en
gin devrait être interdit du moins dans
les petites rivières.
Chargé l’an passé au Conseil général de
faire le rapport sur la règlementation dè
la pèche, je profitai de cet occasion pouri
faire remarquer à mes collègues cette
anomalie et je proposai de ne tolérer l’u
sage de l’épervier à petite maille quai
dans le Tarn et 1e Lot ; ce fut adopté, et!
ce n’est que depuis lors que l’épervier esti
interdit dans la Sorgue ; par conséquent
le pécheur qu’incrimine votre correspon
dant pouvait bien ignorer cette interdic
tion qui est toute récente.
Je riai pas été aussi heureux pour le
'{jramail à mailles de 0,027 millimètres 1 ,
l’administration des eaux et forêts a été
irréductible, elle ria pas voulu te tolérer,
arguant que c’est un engin destructeur,
et cependant il était toléré autrefois eti
j’ai usé bien souvent de cet engin sou?
les yeux des gendarmes.
Je ne suis pas de l’avis de l’adminis
tration à ce sujet, et je le prouve. Je
■comprends que si l’on barre toute la ri
vière avec 1e tramai!, et surtout si l’on
emploi deux tramails, l’un en amont
l’autre en aval et que pe'u à peu on les,
rapproche en suivant exactement, le?
deux rives, on prend sûrement et sans!
exception, tous tes poissons de plus de
0.027 mlllimètires de diamètre situés dan?
cette partie de rivière.
Mais ce n’est pas ainsi que l’on doit
manier le tramail, les règlements sont
formels, il faut laisser libre un tiers d«z
la rivière. Dans ces conditions le tramait
est bien inoffensif ; on ne prendra jamais*
ainsi la fine vandoise qui verra de suite
l’espace laissé libre, et s’échappera, eti
on ne pourra capturer que quelques gw
'barbeaux ou ehevennes qui ravaillés
cipitamment de leur trou s’enfuiront
précipitamment, et se jetteront dans lo
filet qu’ils n’auront pas eu le temps de
voir ; et c’est bien assez pour satisfaire.
les désirs d’un paisible pécheur, par con
séquent le tramail ainsi manié devrait,
être toléré, et l’an prochain si j’ai enco
re l’honneur d’être conseiller général,
me propose de renouveler cette proposi
tion
Il devrait en être de même du harpoiÿ.
mais seulement manié le jour (car tou.
tes tes pèches de nuit sont impitoyable
ment interdites). Mon collègue M. Balte
trand a inutilement demandé l’usage du
harpon, et cependant ce n’est pas un en
gin destructeur il faut être adroit pour
harponer un poisson, et on manque sou
vent son coup que l’on croit assuré par
ce que Ton ne tient pas assez compte de£
lois de la réfraction, ce qui riest pas fa
cile. M. Balitrand et moi à la dernière,
session diu Conseil général, ncus avons
demandé de nouveau l’usage du tramait
■et du harpon et nous nous sommes ap
puyés pour cela sur une anomolio bizar
re. Ces engins sont tolérés dans la I.ozèrg
or il se trouve que dans la «rivière du Loë
sur les points ou elle sert de limite ai?
département, si un pécheur use de ce?
engins sur la rive gauche il est en 'Con
travention, s’il passe sur la rive droite il
peut pécher tranquillement. CTest unç
anomalie qu’on ne peut tolérer ; réussi
rons-nous à la faire cesser ? ce n’est pao
certain.
L’Administration des Eeaux et Fo
rêts est bien souvent sourde à nos plus
justes revendiicatioss et puis il faut
compter avec la routine ; allez lutter-:
contre la routine ; vains efforts ! commis,
la mode « la routine est un tyraü à nu!'
autre pareil, il faut se soumettre à se*
lois, ».
D r de Moncan, de Saint-Sernin t
A propos de la réunion des Amicales (
du dimanche 11 Mai
Nous 'empruntons à un journal local,
organe sans doute officiel de la laïque,-
l’ordre du jour voté à propos de faffaire'
de Couffouleux.
« Les instituteurs- et institutrices
membres de l’Amicale Aveyronnaisa
« profondément émus (sic) par l’altentaE
« criminel (horreur) dont leurs camara
de des Donat, instituteurs à Couffouleux,
« ont été victimes, (dommage), protes-
« tent énergiquement contre les procé-
« dés mis en œuvre par les adversaires
« déloyaux (rien que çà) de l’école laï-
« que ; attendent des’ pouvoirs publics;
« (très dévoués à leur cause) les mesures
« promises, vainement (vrai) depuis sii
« longtemps en vue do faire respecter
« l’enseignement public et laïque et le
« personnel chargé de cet important ser-
« vice (sublime mission) } félicitent M*“
« et M. Dojirat da lemfalers et noble atti-
« tude (songez «onc abmés derrière de?
« cloisons), leur expriment leur senli-
y solidarité et remercient ld comité ad-
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