Titre : Le Travailleur socialiste de l'Yonne : organe de la Fédération des travailleurs socialistes du département
Auteur : Fédération des travailleurs socialistes (France). Section (Yonne). Auteur du texte
Auteur : Parti communiste français. Fédération (Yonne). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Sens)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Sens)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Troyes)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Dijon)
Date d'édition : 1922-03-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32880363d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 mars 1922 15 mars 1922
Description : 1922/03/15 (N1621). 1922/03/15 (N1621).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG21 Collection numérique : BIPFPIG21
Description : Collection numérique : BIPFPIG45 Collection numérique : BIPFPIG45
Description : Collection numérique : BIPFPIG52 Collection numérique : BIPFPIG52
Description : Collection numérique : BIPFPIG58 Collection numérique : BIPFPIG58
Description : Collection numérique : BIPFPIG89 Collection numérique : BIPFPIG89
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k23839507
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90701
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/12/2018
Vimrt-troisiéme A mute. — N° 1.621
Quinze Centimes le Numéro
Mercredi 15 Mars 1622
\. t ! ! i
Organe de la Fédération Communiste de l’Yonne (S. F. I. C.)
Téléphone 2-78 ] Pî?r sssant le Mercredi et le Samedi
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Pour 1» Rédaction »
Citoyen G. DUFOUR, Directeur Politique
0, Rue JaoquM-Ferrand, à JOIQNY
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A F Administrateur-Gérant
62, Rne Thénard, à SENS
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Annonoe» létale» et volontaire», la ligne. O fr. 50
Réclame» O fr. 75
Le Journal peut intérer let Annoncée judiciaire!
SPORT & FAMINE
e Gouvernement a déposé
I sur le bureau delà Cham-
JUS! bre un projet de loi por
tant ouverture d’un cré
dit de 10 millions en vue de
l’organisation des Jeux Olym
piques. Une deuxième tranche
de 10 millions doit suivre l’an
née prochaine. La ville de Paris
et le département de la Seine
doivent aussi, de leur côté, ver
ser une pareille somme.
Loin de moi la pensée de cri
tiquer en soi l’aide apportée an
mouvement sportif qui mérite
en effet d étre encouragé. Sans
doute pourrions-nous regretter
que trop Je jeunes gens ne s’in
téressent plus aujourd’hui qu’aux
beautés discutables du rugby et
à celles plus discutables encore
de la boxe. Combien y en a-t-il
parmi les adolescents des pré
sentes générations qui ne se pas
sionnent que pour les parties de
football ou de lutte et qui, inca
pables de vous dire ce qu’étaient
Corneille, Racine ou Molière sa
vent sur le bout du doigt la bio
graphie de Carpentier.
On peut regretter aussi — et
le sous secrétaire d’Etat a l’en
seignement technique l’a regretté,
ce qui lui a valu une radiation
retentissante — que de plus en
plus, le sport, qui devrait rester
un exercice d’hygiéne avant tout,
devienne, une véritable profes
sion. Ce n’est plus du sport, c’est
du spectacle. On ne prépare pas
des corps sains av»c des esprits
sains, selon la vieille formule,
on soigne des numéros et on
montre des attractions.
Cela dit nous pouvons bien
admettre que' des encourage
ments officiels, même sous la
forme pécuniaire, soient donnés
aux associations sportives. Nous
pouvons même admettre, à la
rigueur, que des dépe ses aussi
considérables que celles qui sont
d’ores et déjà engagées pour les
Jeux Olympiques so ent con
tractées par l’État.
20 MillionsI la somme est d’im-
portance et il y faut ajouter, par
surcroît, les dix millions de la
ville de Paris et du département
de la Seine.
Pour ne pas m’attirer les fou
dres des sportsmen du Parti qui,
d’ailleurs, doivent faire quelques
réservessur les Jeux Olympiques
ou du moins sur la façon de les
organiser, je ne critiquerai pas
l’énormité de cette somme.
On me permettra cependant
de faire une comparaison qui
vient lout naturellement à l’es
prit : le gouvernement accorde
20 millions pour les Jeux Olym
piques; 6 millions seulement ont
été votes pour les affamés île
Russie. La première tranche des
20 millions sera immédiatement
versée; les G millions, après des
mois, ne le sont pas encore.
Je veux bien accorder que les
Jeux Olympiques seront intéres
sants. Les malheureux qui, dans
la région de la Volga, se nourris
sent de terre pilée le sont, pour
le moins, autant II faut avoirvu.
au Trocadéro, les projections du
docteur Nansen pour avoir une
idée de ce que doit être la vie —
ou la mort — des populations
de ces pays. On a peine à s’ima
giner pareil destin et pareil sup
plice; la plume est impuissante
à déerire de telles souffrances, de
telles horreurs.
Avec de l’argent on pouvait
empêcher ces souffrances, on
pouvait mettre fin à ces horreurs.
L’argent n’est pas venu ou il est
venu en quantité dérisoire.
La France généreuse, la France
idéaliste a donné 6 millions.
Elle donnera 20 millions pour
les Jeux Olympiques. On pour-
cuit rien quaoec cette somme sau
ver plus ae 800.000 sinistrés. Pour
une manifestation sportive qui
sera vraisemblablement une
vaste parade de foire, autour de
laquelle intriguent les plus sor
dides intérêts, on sait trouvei
tous les subsides nécessaires.
Pour arracher à la mort des
millions d’affamés les ressour
ces manquent.
M. Chérioux, conseiller muni
cipal de Paris et entrepreneur
des travaux publics pourra «ins
truire au Parc des Princes un
stade magnifique., qui lui rap
portera gros. Quels sacrifices ne
ferait-on pas pour servir la no
ble cause des sports!
Là-bas, des malheureux en
seront ré mils, a\ant de mourir,
à déterrer des cadavres pour les
manger ou à s’entredévorer eux-
mêmes. On n’a pas le sou pour
les secourir.
Ah 1 les faits abondent qui,
tous les jours, révélent dans toute
sa crudité l’ignominie du régime
capitaliste. Il m’a semblé qu’on
n’en pou /ait trouver de plus si
gnificatifs que ces deux-là Ils va
lent d’être recueillis et médités.
Itaoul Ver feu 11.
Bulletin fédéral
AvIm aux Section*
Le camarade Servant, tréiorier fédé
ral, avertit 1rs trésoriers de Section»
Î ju'il est en mesure de leur faire parvenir
es cartes annuelles et les timbres men
suels du Parti aux prix de :
Cartes. . i fr. 25
Timbres O fr. 60
Adresser lettres et mandats au cama
rade G. Servant, à La Celle-Saint-Cyr.
— X —
Groupe de Serglae*
Réunion ie mercredi 15 mars A 8 heu
res du soir.
ORDRE DU JOUR
Lecture du procès verbal.
Compte rendu du C. F,
Questions diverses.
Groupe de Sens
Réunion merc r edi prochain 15 raar»
à 8 h. 1/2 liés précises, Bourse du Tra
vail.
ORDRE DU JOUR
Lecture du procè3-verbaî.
Compte rendu du Congrès.
Communication du Parti.
Projets de conférences.
La fête du 18 mars.
Cotisations et cartes.
Tous présents et exacts pour terminer
à 10 h ures.
FAITES LIRE
LE TRAVAILLEUR
LES
“ Bic " et les “ Clem ”
Darwin avait bougrement
raison quand U affirmait
que les espèces sont en per
pétuelle évolution , et les
temps présents confirment
singulièrement sa théorie. Certaines es
pèces sont en voie de totale disparition ,
comme celle des politiciens fidèles à
leur programme , alors que d’autres
prennent jour dont on n'avait guère
soupçonne ta naissance.
Or donc, cependant que la Chambre
consacre ses séances du matin à ahro
ger l neure nouvell e quitte à consacrer
a son rétablissement celles de l après
midi, les couloirs soi»* remplis des échos
dt la lutte homérique soutenue depuis
des mois entre let deux camps opposés
des Bic et des Clem.
Les Bic, ce sont les tenants de ta
Banque industrielle de Chine, laquelle
fit si malencontreusement faillite il n'y
a pas très longtemps ; ce sont tout
d abord ces sympathiques frères Brr
Ihelot dont l'un siège aux conseils d'ad
ministrations de nombreuses entrepri
ses capitalistes, cependant qm fautre a
jO’ié dans la préparation i*. la guerre
du Droit le rite éminent que l’on sait.
Quant au Clem, ce son* les gens de
maison de l’honorable signataire du
Traité de Versailles limier rang
desquels on trouve t, i ; Tar
dieu associé de ïey- ; / H ji. aco
quiné dans une mf . Z *affaire
de fonds tare « et da’ » plus
douteux de la N Go Ko- San*»fia : puis
Mandel. politicien des plus avisés, en
rupture de cocotier, enfin — *t je de
mande pardon à mes lecteurs de citer
un tel nom — l'Ignace.
Quand ces cocos là se mêlent de
faire de ta morale, le premier mouve
ment consiste à se boucher te nez, et,
pour ne pas trouver de suite leurs ad-
V'rtains sympathiques il faut un gros
effort de mémoire pour se réprésenter
leurs agis s» méats pastis.
Oh I certes, dans ce beau monde, les
uns valent les autres : ce sont fieurs de
même, famille qai fMussent naturelle
ment sur la pourriture capitaliste, et
nous ne saurions oublier les manigan -
ces passées de Bic ; nous ne verrions
donc aucun inconvénient à ce qu'ils tes
expient, sur le plan mime de la légalité
bourgeoise.
Mais, à une condition , c'est que
crût oj)ération ne. soit pas à double
effet, et qu elle n'ait pas pour résultat te
blanchiem» nt de l'équipe des aboyeurs.
Les Bic en Haute Cour ? si vous voulez t
mais avec les Clem comme accusa/eurs,
te spectacle serait vraiment par trop pa
radoxal.
Lorsque Robespierre eut acquis la
conviction que les Dnntonistes et Fs Hé
bert istes ne s'accusaient si violemment
que par ce qu'ils se. trouvaient en con
currence pour le partage des deniers de
Judas, il trouva pour tes réconcilier un
mouen fort original.
Nous sommes bien trop gentils pour
préconiser le retour à ta méthode ro-
bespierrisle, et nous n avons pas à pren
dre parti dans la querelle qui sépare
momentanément tes chacals capitalistes
Ils trouveront toujours moyen de se ré
concilier sur le dos du prolétariat.
Jeun Prolo.
Les scandales du Togo
Par le paquebot Asie, courrier de la
côt- occidentale d’AMque, vient de ren
trer en France, M. Wœff I, comminsaire
de la Répub iquexu Togo ranprlé par le
ministre des Colonies à la suite <1es inci
dents qui se sont produits dans cette
région au cours de la liquidation des
biens allemands séquestrés. M. Wœffel se
rend à Paris, où il devra fournir, au mi
nistre des colonies, des explications sur
cette affaire.
C'est un de plu« à ajouter à la longue
liste qui n’est pas prè< déire clos?.
CHAQUE FOI* Ql R VOUS
VKhSEZ 24 FRANCS VOUS
SAUVEZ LA V!ft£ IPIN AFPA
Mis RUSSE. iNansem
m
tf 1
A l’Assassin!
Depuis que la guerre est terminée et
que la France te repose sur ses lau
riers, on s’est aperçu que, parmi les
pur-i héros qui nous ont conduits à la
victoire, il y avait un certain nombre
d immondes brutes et de crapuleux
bourreaux. Ce nombre va. d’ailleurs,
en augmentant — et au furet à mesure
qu’on écrit la petite histoire de la
gnnde guerre, on constate que le»
généraux assassins ne constituaient
pas 1 exception.
Après tant de fusillades, de massa
cres inutiles, d’exécutions sommaires
dont on nous a apporté le récit et
fourni les détails, voici que le Progrès
Civique nous conte celle semaine, les
exploits d’un général nommé *— et
bien nommé! — Boutegourd.
Ce nméiab^e est accusé d'avoir fait
fusiller s*'pi hommes du 327* d infan
terie, dans des conditions particulière
ment répugnantes. Voici les faits. Dans
a nud du 5 au 6 septembre 1914 une
section qui se trouvait à la lisière d’un
bois, fui surprise par une pluie d’obus
lancés par un auto canon. Les hommes,
déjà éreintés par les fatigues excessives
de plusieurs journées, cèdent à la pa
nique et, desemparés, refluent en
arrière.
Des heure» passent. Sept des hom
mes, qui ont perdu contact avec leur
unité, la cherchent obstinément toute
la nuit. A l’aube, ils tombent sur un
général qui les interroge. Ils disent les
faits, simplement, tels qu ils se sont
produits. Alora le géuérat, furieux,
s’exclame :
— Tas de lâches! Tas de salaud»!
Qu on les fusille !
Et les sept hommes isolés, séparé»
de leurs camarades, poussés par leur
mauvaise étoile vers la brute jalonnée,
sont jetés contre une meule et, sai.s
autre» explications, on le» fusille.
Alors ii se produit ceci : les soldai»
du peloton d’exécution sont épouvan
tés; iis oot le dégoût de la besogne
qu’on réclame d eux. Les coups de
fusil partent au hasard. Et, miracleI
l’un des condamnés est blessé à la
cuisse; uo autre n’est même pas touché.
L’adjudant se refuse à donner le coup
de grâce. Les deux rescapés sont rame
nés à leur corps et, quelque temps
après, I homme qui est resté indemne,
\Vatrelot, est tue à Débute rne.
Le général fusitleur Boutegourd n’a
jamais été inquiété pour ces faits. La
Ligue, des Droits de l'Homme a pour
tant fait une enquête b.en minutieuse
sur cette affaire. Et cela lui a permis
de découvrir autre chose. Le fustlleur
B‘>uifgnurd n’a pas que cet exploit
i ffroyable sur la conscience.
Pendant la retraite de Belgique, le
mi*érable circule eu automobile le
long des troupes en désordre, haras-
»t 6', fourbues. Il frappe les traînards
à coups de cravache II brandit son
revolver II hurle : « Marche ou je te
brûle la cervelle I i El il fait mieux
encore. En décembre 1914, à la Pom-
pelle, de sinistre mémoire, il ordonne
à un capitainerie mitrailleurs ; c Faites
marcher vos hommes. Si un seul d'entre
eux bouge, je vais tirer dessus avec les 75
que vous voyez là-bas. s
Canaille! Abjecte canaille!
Est ce que les parents des fusillés,
est-ce que les anciens soldats des
Boutegourd, est-ce que les milliers de
malheureux jetés dans les bagne» mi
litaires et que les assassins »e refusent
à amnistier, oseraient me démentir!
En tout cas, il faut que justice soit
faite. Il faut que les victimes soient ven
gé»?». Il faut que les bourreaux et les
bouchers paient. Nous ne cesserons de
crier que lorsque nous aurons satisfac
lion, et il faudra bien qu’on nous en
tende.
A l’assassin ! A l’assassin !
Victor Uérlc.
Travailleur t
Lu République des Soviets, c’est
le premier gouvernement des ou*
vrler**. Les riches du monde entier
veulent sa mort !
Mauve-là ! C'est te sauvée toi®
même !
A travers les Plates-Bandes
de la grande Presse
Dans la Lanterne le c vieux radi
cal > Ponsot, — qui est encore jeune
fustige ainsi les treize membres de
Commission judiciaire de la Cham
bre, qui ont repoussé le projet d’am
nistie déposé par ie gouvernement :
fait unique dans les annales parle
mentaires.
« Ces treize n’ont probablement
rien à se reprocher dan» leur cons
cience pour être impitoyables. Ils sont
chrétiens romains. Ont ils lu la parole
de Jésus aux pharisiens ? Vous qui jet
iez la piérre à la femme coupable,
avez-vous étendu votre main sur vo
tre cœur?
c Pas d'amnistie pour les mains de
Mrr Noire qui sont d'honnêtes ci
toyens. Pas de pardon pour le com
battant qui fute.ivabi par la lassitude
dans la boue de la tranchée,
t II faudrait connaître les moyen»
existence de ces juge» inexorables ».
En vérité, je vous le dis, ces mes
sieurs du Bloc National ont le cœur
sec, dur, et tout racorni.
• •
Le gros Léon Daudet écrit dans
l'Ac/ion Française, au sujet de la poli
tique du cabinet Poincaré :
c Sur le plan de la politique inté
rieure. l’attitude de la fournée de pré
fets caillautistes, rappelés par Ste et ooneotidc» p-i Murraui — uu nez
et à la barbe du Bioc National — n'a
pas changé depuis M. Maunoury... as
surent dos collègues des départe meut».
Plus on s’approche des futures élec
tions et plus cette méthode devient
dangereuse ».
Le royaliste violemment anti-parle
mentaire qu'était M. Daudet, semble
bougrement s'intéresser aux élections,
depuis qu’il siège au Palais Bourbon.
N'aurait il plus la même foi en une
restauration prochaine de la royauté ?
Rève-t il maintenant, de conquérir
le pouvoir électoralemeot ?
Les paris sont ouverts !
• •
Après avoir rappelé nue l'excédent
des naissances sur les décès en Alle
magne, est très important, M. Louis
Forest écrit dans le Matin.
< Nous sommes à peine 40 millions
de Français qui diminuent, en face de
62 millions d'Allemands qui augmen
tent. Plus de Jean, plus de Pierre, ni
de Jean Pierre.
< Les Anglais eux aussi, sont pris,
depuis la paix, d'uu furieux prurit de
natalité. Tout chôme, sauf les fabri
ques de b rceaux En voulez-vous de»
William ? En voulez vous des John et
des Maud.
c Jusqu'à quand resterons-nous
1 œil serin (j'ai écrit serin) devaut ce
mal des maux ».
Ces millions d'allemands qui aug
mentent, ces millions de Français qui
diminuent, et surtout, ô surtout, cet
œil serin (j’ai écrit serin) qui reste
tout pantois devant ie c mal des
maux », ne trouvez vous pas que cela
vaut son pesant d or ?
Mais à propos, M. Mathan, dit Fo-
rest est-il marié ? Et combien à-t-il
donc d’enfants ?
L’affaire du Figaro dont j'ai déjà
parlé ici n’est pas encore terminée.
La direction de M. Coty (direction
financière) est bien entrée en fonc
tions le premier courant.
Mais voici que M. Edouard Cal-
mette porte plainte contre M. Coly
pour infraction à la loi sur les socié
tés.
Il lui reproche d’avoir réalisé une
majorité fictive lors de l’Assemblée
générale d»*s aefionnaires de ce jour
nal. le 28 février dernier.
Venant après les incidents entre M,
Latxarus, ex-rédacteur en chef et MM.
Capus et Robert de Fiers, rédacteur»
en chef actuel, cet incident éclaire
d'un jour singulier ce qui se passe en*
Quinze Centimes le Numéro
Mercredi 15 Mars 1622
\. t ! ! i
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JUS! bre un projet de loi por
tant ouverture d’un cré
dit de 10 millions en vue de
l’organisation des Jeux Olym
piques. Une deuxième tranche
de 10 millions doit suivre l’an
née prochaine. La ville de Paris
et le département de la Seine
doivent aussi, de leur côté, ver
ser une pareille somme.
Loin de moi la pensée de cri
tiquer en soi l’aide apportée an
mouvement sportif qui mérite
en effet d étre encouragé. Sans
doute pourrions-nous regretter
que trop Je jeunes gens ne s’in
téressent plus aujourd’hui qu’aux
beautés discutables du rugby et
à celles plus discutables encore
de la boxe. Combien y en a-t-il
parmi les adolescents des pré
sentes générations qui ne se pas
sionnent que pour les parties de
football ou de lutte et qui, inca
pables de vous dire ce qu’étaient
Corneille, Racine ou Molière sa
vent sur le bout du doigt la bio
graphie de Carpentier.
On peut regretter aussi — et
le sous secrétaire d’Etat a l’en
seignement technique l’a regretté,
ce qui lui a valu une radiation
retentissante — que de plus en
plus, le sport, qui devrait rester
un exercice d’hygiéne avant tout,
devienne, une véritable profes
sion. Ce n’est plus du sport, c’est
du spectacle. On ne prépare pas
des corps sains av»c des esprits
sains, selon la vieille formule,
on soigne des numéros et on
montre des attractions.
Cela dit nous pouvons bien
admettre que' des encourage
ments officiels, même sous la
forme pécuniaire, soient donnés
aux associations sportives. Nous
pouvons même admettre, à la
rigueur, que des dépe ses aussi
considérables que celles qui sont
d’ores et déjà engagées pour les
Jeux Olympiques so ent con
tractées par l’État.
20 MillionsI la somme est d’im-
portance et il y faut ajouter, par
surcroît, les dix millions de la
ville de Paris et du département
de la Seine.
Pour ne pas m’attirer les fou
dres des sportsmen du Parti qui,
d’ailleurs, doivent faire quelques
réservessur les Jeux Olympiques
ou du moins sur la façon de les
organiser, je ne critiquerai pas
l’énormité de cette somme.
On me permettra cependant
de faire une comparaison qui
vient lout naturellement à l’es
prit : le gouvernement accorde
20 millions pour les Jeux Olym
piques; 6 millions seulement ont
été votes pour les affamés île
Russie. La première tranche des
20 millions sera immédiatement
versée; les G millions, après des
mois, ne le sont pas encore.
Je veux bien accorder que les
Jeux Olympiques seront intéres
sants. Les malheureux qui, dans
la région de la Volga, se nourris
sent de terre pilée le sont, pour
le moins, autant II faut avoirvu.
au Trocadéro, les projections du
docteur Nansen pour avoir une
idée de ce que doit être la vie —
ou la mort — des populations
de ces pays. On a peine à s’ima
giner pareil destin et pareil sup
plice; la plume est impuissante
à déerire de telles souffrances, de
telles horreurs.
Avec de l’argent on pouvait
empêcher ces souffrances, on
pouvait mettre fin à ces horreurs.
L’argent n’est pas venu ou il est
venu en quantité dérisoire.
La France généreuse, la France
idéaliste a donné 6 millions.
Elle donnera 20 millions pour
les Jeux Olympiques. On pour-
cuit rien quaoec cette somme sau
ver plus ae 800.000 sinistrés. Pour
une manifestation sportive qui
sera vraisemblablement une
vaste parade de foire, autour de
laquelle intriguent les plus sor
dides intérêts, on sait trouvei
tous les subsides nécessaires.
Pour arracher à la mort des
millions d’affamés les ressour
ces manquent.
M. Chérioux, conseiller muni
cipal de Paris et entrepreneur
des travaux publics pourra «ins
truire au Parc des Princes un
stade magnifique., qui lui rap
portera gros. Quels sacrifices ne
ferait-on pas pour servir la no
ble cause des sports!
Là-bas, des malheureux en
seront ré mils, a\ant de mourir,
à déterrer des cadavres pour les
manger ou à s’entredévorer eux-
mêmes. On n’a pas le sou pour
les secourir.
Ah 1 les faits abondent qui,
tous les jours, révélent dans toute
sa crudité l’ignominie du régime
capitaliste. Il m’a semblé qu’on
n’en pou /ait trouver de plus si
gnificatifs que ces deux-là Ils va
lent d’être recueillis et médités.
Itaoul Ver feu 11.
Bulletin fédéral
AvIm aux Section*
Le camarade Servant, tréiorier fédé
ral, avertit 1rs trésoriers de Section»
Î ju'il est en mesure de leur faire parvenir
es cartes annuelles et les timbres men
suels du Parti aux prix de :
Cartes. . i fr. 25
Timbres O fr. 60
Adresser lettres et mandats au cama
rade G. Servant, à La Celle-Saint-Cyr.
— X —
Groupe de Serglae*
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res du soir.
ORDRE DU JOUR
Lecture du procès verbal.
Compte rendu du C. F,
Questions diverses.
Groupe de Sens
Réunion merc r edi prochain 15 raar»
à 8 h. 1/2 liés précises, Bourse du Tra
vail.
ORDRE DU JOUR
Lecture du procè3-verbaî.
Compte rendu du Congrès.
Communication du Parti.
Projets de conférences.
La fête du 18 mars.
Cotisations et cartes.
Tous présents et exacts pour terminer
à 10 h ures.
FAITES LIRE
LE TRAVAILLEUR
LES
“ Bic " et les “ Clem ”
Darwin avait bougrement
raison quand U affirmait
que les espèces sont en per
pétuelle évolution , et les
temps présents confirment
singulièrement sa théorie. Certaines es
pèces sont en voie de totale disparition ,
comme celle des politiciens fidèles à
leur programme , alors que d’autres
prennent jour dont on n'avait guère
soupçonne ta naissance.
Or donc, cependant que la Chambre
consacre ses séances du matin à ahro
ger l neure nouvell e quitte à consacrer
a son rétablissement celles de l après
midi, les couloirs soi»* remplis des échos
dt la lutte homérique soutenue depuis
des mois entre let deux camps opposés
des Bic et des Clem.
Les Bic, ce sont les tenants de ta
Banque industrielle de Chine, laquelle
fit si malencontreusement faillite il n'y
a pas très longtemps ; ce sont tout
d abord ces sympathiques frères Brr
Ihelot dont l'un siège aux conseils d'ad
ministrations de nombreuses entrepri
ses capitalistes, cependant qm fautre a
jO’ié dans la préparation i*. la guerre
du Droit le rite éminent que l’on sait.
Quant au Clem, ce son* les gens de
maison de l’honorable signataire du
Traité de Versailles limier rang
desquels on trouve t, i ; Tar
dieu associé de ïey- ; / H ji. aco
quiné dans une mf . Z *affaire
de fonds tare « et da’ » plus
douteux de la N Go Ko- San*»fia : puis
Mandel. politicien des plus avisés, en
rupture de cocotier, enfin — *t je de
mande pardon à mes lecteurs de citer
un tel nom — l'Ignace.
Quand ces cocos là se mêlent de
faire de ta morale, le premier mouve
ment consiste à se boucher te nez, et,
pour ne pas trouver de suite leurs ad-
V'rtains sympathiques il faut un gros
effort de mémoire pour se réprésenter
leurs agis s» méats pastis.
Oh I certes, dans ce beau monde, les
uns valent les autres : ce sont fieurs de
même, famille qai fMussent naturelle
ment sur la pourriture capitaliste, et
nous ne saurions oublier les manigan -
ces passées de Bic ; nous ne verrions
donc aucun inconvénient à ce qu'ils tes
expient, sur le plan mime de la légalité
bourgeoise.
Mais, à une condition , c'est que
crût oj)ération ne. soit pas à double
effet, et qu elle n'ait pas pour résultat te
blanchiem» nt de l'équipe des aboyeurs.
Les Bic en Haute Cour ? si vous voulez t
mais avec les Clem comme accusa/eurs,
te spectacle serait vraiment par trop pa
radoxal.
Lorsque Robespierre eut acquis la
conviction que les Dnntonistes et Fs Hé
bert istes ne s'accusaient si violemment
que par ce qu'ils se. trouvaient en con
currence pour le partage des deniers de
Judas, il trouva pour tes réconcilier un
mouen fort original.
Nous sommes bien trop gentils pour
préconiser le retour à ta méthode ro-
bespierrisle, et nous n avons pas à pren
dre parti dans la querelle qui sépare
momentanément tes chacals capitalistes
Ils trouveront toujours moyen de se ré
concilier sur le dos du prolétariat.
Jeun Prolo.
Les scandales du Togo
Par le paquebot Asie, courrier de la
côt- occidentale d’AMque, vient de ren
trer en France, M. Wœff I, comminsaire
de la Répub iquexu Togo ranprlé par le
ministre des Colonies à la suite <1es inci
dents qui se sont produits dans cette
région au cours de la liquidation des
biens allemands séquestrés. M. Wœffel se
rend à Paris, où il devra fournir, au mi
nistre des colonies, des explications sur
cette affaire.
C'est un de plu« à ajouter à la longue
liste qui n’est pas prè< déire clos?.
CHAQUE FOI* Ql R VOUS
VKhSEZ 24 FRANCS VOUS
SAUVEZ LA V!ft£ IPIN AFPA
Mis RUSSE. iNansem
m
tf 1
A l’Assassin!
Depuis que la guerre est terminée et
que la France te repose sur ses lau
riers, on s’est aperçu que, parmi les
pur-i héros qui nous ont conduits à la
victoire, il y avait un certain nombre
d immondes brutes et de crapuleux
bourreaux. Ce nombre va. d’ailleurs,
en augmentant — et au furet à mesure
qu’on écrit la petite histoire de la
gnnde guerre, on constate que le»
généraux assassins ne constituaient
pas 1 exception.
Après tant de fusillades, de massa
cres inutiles, d’exécutions sommaires
dont on nous a apporté le récit et
fourni les détails, voici que le Progrès
Civique nous conte celle semaine, les
exploits d’un général nommé *— et
bien nommé! — Boutegourd.
Ce nméiab^e est accusé d'avoir fait
fusiller s*'pi hommes du 327* d infan
terie, dans des conditions particulière
ment répugnantes. Voici les faits. Dans
a nud du 5 au 6 septembre 1914 une
section qui se trouvait à la lisière d’un
bois, fui surprise par une pluie d’obus
lancés par un auto canon. Les hommes,
déjà éreintés par les fatigues excessives
de plusieurs journées, cèdent à la pa
nique et, desemparés, refluent en
arrière.
Des heure» passent. Sept des hom
mes, qui ont perdu contact avec leur
unité, la cherchent obstinément toute
la nuit. A l’aube, ils tombent sur un
général qui les interroge. Ils disent les
faits, simplement, tels qu ils se sont
produits. Alora le géuérat, furieux,
s’exclame :
— Tas de lâches! Tas de salaud»!
Qu on les fusille !
Et les sept hommes isolés, séparé»
de leurs camarades, poussés par leur
mauvaise étoile vers la brute jalonnée,
sont jetés contre une meule et, sai.s
autre» explications, on le» fusille.
Alors ii se produit ceci : les soldai»
du peloton d’exécution sont épouvan
tés; iis oot le dégoût de la besogne
qu’on réclame d eux. Les coups de
fusil partent au hasard. Et, miracleI
l’un des condamnés est blessé à la
cuisse; uo autre n’est même pas touché.
L’adjudant se refuse à donner le coup
de grâce. Les deux rescapés sont rame
nés à leur corps et, quelque temps
après, I homme qui est resté indemne,
\Vatrelot, est tue à Débute rne.
Le général fusitleur Boutegourd n’a
jamais été inquiété pour ces faits. La
Ligue, des Droits de l'Homme a pour
tant fait une enquête b.en minutieuse
sur cette affaire. Et cela lui a permis
de découvrir autre chose. Le fustlleur
B‘>uifgnurd n’a pas que cet exploit
i ffroyable sur la conscience.
Pendant la retraite de Belgique, le
mi*érable circule eu automobile le
long des troupes en désordre, haras-
»t 6', fourbues. Il frappe les traînards
à coups de cravache II brandit son
revolver II hurle : « Marche ou je te
brûle la cervelle I i El il fait mieux
encore. En décembre 1914, à la Pom-
pelle, de sinistre mémoire, il ordonne
à un capitainerie mitrailleurs ; c Faites
marcher vos hommes. Si un seul d'entre
eux bouge, je vais tirer dessus avec les 75
que vous voyez là-bas. s
Canaille! Abjecte canaille!
Est ce que les parents des fusillés,
est-ce que les anciens soldats des
Boutegourd, est-ce que les milliers de
malheureux jetés dans les bagne» mi
litaires et que les assassins »e refusent
à amnistier, oseraient me démentir!
En tout cas, il faut que justice soit
faite. Il faut que les victimes soient ven
gé»?». Il faut que les bourreaux et les
bouchers paient. Nous ne cesserons de
crier que lorsque nous aurons satisfac
lion, et il faudra bien qu’on nous en
tende.
A l’assassin ! A l’assassin !
Victor Uérlc.
Travailleur t
Lu République des Soviets, c’est
le premier gouvernement des ou*
vrler**. Les riches du monde entier
veulent sa mort !
Mauve-là ! C'est te sauvée toi®
même !
A travers les Plates-Bandes
de la grande Presse
Dans la Lanterne le c vieux radi
cal > Ponsot, — qui est encore jeune
fustige ainsi les treize membres de
Commission judiciaire de la Cham
bre, qui ont repoussé le projet d’am
nistie déposé par ie gouvernement :
fait unique dans les annales parle
mentaires.
« Ces treize n’ont probablement
rien à se reprocher dan» leur cons
cience pour être impitoyables. Ils sont
chrétiens romains. Ont ils lu la parole
de Jésus aux pharisiens ? Vous qui jet
iez la piérre à la femme coupable,
avez-vous étendu votre main sur vo
tre cœur?
c Pas d'amnistie pour les mains de
Mrr Noire qui sont d'honnêtes ci
toyens. Pas de pardon pour le com
battant qui fute.ivabi par la lassitude
dans la boue de la tranchée,
t II faudrait connaître les moyen»
existence de ces juge» inexorables ».
En vérité, je vous le dis, ces mes
sieurs du Bloc National ont le cœur
sec, dur, et tout racorni.
• •
Le gros Léon Daudet écrit dans
l'Ac/ion Française, au sujet de la poli
tique du cabinet Poincaré :
c Sur le plan de la politique inté
rieure. l’attitude de la fournée de pré
fets caillautistes, rappelés par Ste
et à la barbe du Bioc National — n'a
pas changé depuis M. Maunoury... as
surent dos collègues des départe meut».
Plus on s’approche des futures élec
tions et plus cette méthode devient
dangereuse ».
Le royaliste violemment anti-parle
mentaire qu'était M. Daudet, semble
bougrement s'intéresser aux élections,
depuis qu’il siège au Palais Bourbon.
N'aurait il plus la même foi en une
restauration prochaine de la royauté ?
Rève-t il maintenant, de conquérir
le pouvoir électoralemeot ?
Les paris sont ouverts !
• •
Après avoir rappelé nue l'excédent
des naissances sur les décès en Alle
magne, est très important, M. Louis
Forest écrit dans le Matin.
< Nous sommes à peine 40 millions
de Français qui diminuent, en face de
62 millions d'Allemands qui augmen
tent. Plus de Jean, plus de Pierre, ni
de Jean Pierre.
< Les Anglais eux aussi, sont pris,
depuis la paix, d'uu furieux prurit de
natalité. Tout chôme, sauf les fabri
ques de b rceaux En voulez-vous de»
William ? En voulez vous des John et
des Maud.
c Jusqu'à quand resterons-nous
1 œil serin (j'ai écrit serin) devaut ce
mal des maux ».
Ces millions d'allemands qui aug
mentent, ces millions de Français qui
diminuent, et surtout, ô surtout, cet
œil serin (j’ai écrit serin) qui reste
tout pantois devant ie c mal des
maux », ne trouvez vous pas que cela
vaut son pesant d or ?
Mais à propos, M. Mathan, dit Fo-
rest est-il marié ? Et combien à-t-il
donc d’enfants ?
L’affaire du Figaro dont j'ai déjà
parlé ici n’est pas encore terminée.
La direction de M. Coty (direction
financière) est bien entrée en fonc
tions le premier courant.
Mais voici que M. Edouard Cal-
mette porte plainte contre M. Coly
pour infraction à la loi sur les socié
tés.
Il lui reproche d’avoir réalisé une
majorité fictive lors de l’Assemblée
générale d»*s aefionnaires de ce jour
nal. le 28 février dernier.
Venant après les incidents entre M,
Latxarus, ex-rédacteur en chef et MM.
Capus et Robert de Fiers, rédacteur»
en chef actuel, cet incident éclaire
d'un jour singulier ce qui se passe en*
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