Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1901-12-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 29 décembre 1901 29 décembre 1901
Description : 1901/12/29 (Numéro 5740)-1901/12/30. 1901/12/29 (Numéro 5740)-1901/12/30.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2195995
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
un mois "1.-
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reur, la Vie ttss_3/Uitts, les Ctnitmporains at lit Qu-cstiant ticiueius-
ADYENiAT REG8UM TUUM
Nous vous reconnaissons comme notre
Souverain Seigneur et Maître et comme
Cksf suprême de la Patrie françaist,
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̃̃̃̃ffi- ̃7r\ *ïi*4*$
LA JOURNÉE
LA JOURNEE
*>R$I£, îiE 23 ÔÊCEmSflE 1901
NN. SS. les évêques, dans leurs
Tœnx de nouvel an à leurs diocèsains,
demandent la prière et l'union en face
des immenses dangers qui menacent
l'Egliso et la France.
X
On annonce que des poursuites vont
être exercées contre les Petites-Sœurs
de l'Assomption gardes-malades des
pauvres, pour n'avoir pas demandé à
être autorisées.
Voilà que le dévouement aux mal-
heureux devient un crime.
><:
Le général Geslin de Bourgogne,
dont on se rappelle la mise en dispo-
nibilité si injustifiée, vient d'être rap-
pelé à l'activité.
C'est simplement la réparation d'une
injustice.
X
Aucun détail nouveau aujourd'hui
au sujet de la victoire de de Wet près
de Bethléem. Ce silence calculé
démontre que le succès a été des plus
sérieux. Les journaux anglais se
plaignent du manque de nouvelles.
x
L'état-major allemand vient de com-
mencer la construction d'une nouvelle
ligne de fortifications le long des
frontières suisses, à peu de distance
de Bâle. Le Conseil fédéral suisse
considère cette mesure comme peu
amicale, et les journaux suisses de-
mandent qu'il proteste auprès de l'Al-
lemagne.
X
La ville de Vienne a décidé hier
soir un emprunt de 285 millions de
couronnes (soit presque 285 millions
de francs) pour le rachat des lignes
de tramways et de plus la construction
d'un nouveau service des eaux.
X
Le Cabinet bulgare a de nouveau
donné sa démission. )
Cependant le coupon de janvier a
été assuré par diverses Banques, et
l'or nécessaire au payement de ce
coupon part aujourd'hui pour Vienne.
X
Les troupes turques d'Albanie se
sont mutinées de nouveau à cause du
»on payement de la solde qui leur est
due et qu'on ne leur paye pas.
~~a~a~
ALMANACH M « PÈLERIN
POUR 1902
T~1~
L'EXEMPLAIRE O fr. 5 O.POJÎT: O fr. S! O
Pour 3 francs on en reçoit 8
francs 18
25 fi-ancs 84
60 francs 180
100 francs 3
250 francs 960
PORT EN SUS
Par la poste, le prix du port est invariablement de
0 fr. 20 par exemplaire. Un colis postal en gare coule
O fr. 6O (3 kil.) et peut contenir 1.1 Almanachs
O fr. 80 (5 kil.) 25
1 fr. 25 (10 kil.) 50
Pour les grandes quantités, il estplos économique
d'employer les colis. là grande ou petite vitesse.
Prière d'indiquer la gare la plus proche.
DERNIÈRES
NOUVELLES
immemen~
PARIS. U heures
ANTIMILITARISTES CONDAMNES
Montbrison, 28 décembre. MM. Vernay
Benoit, gérant du journal le Drapeau rouge,
et l'.oubaixCésard, réùacteurà la même feuille,
ont comparu aujourd'hui devant la Cour d'as-
sises de la Loire.
Ils étaient poursuivis pour provocation de
militaires à la désobéissance aux ordres de
leurs chefs et pour excitation au vol et au pil-
̃ Jase par la voie de la presse.
Le siège du ministère publie était occupé par
M. Royer, procureur de la République; M» Ju-
lien Dumas, député de l'Ariège, présentait la
défense.
Les deux prévenus ont été reconnus cou-
pables, avec admission de circonstances atté-
nuantes, et condamnés à un mois de prison et
2000 francs d'amende.
♦
MINEURS CONDAMNES
Chalon-sur-Saône, 28 décembre. On se rap-
pelle que trois mineurs de Montceau-les-Mines,
pendant une nuit de novembre dernier, assail-
lirent successivement 18 ouvriers qui rentraient
du travail, agression qui motiva une question
de M. Bouveri. député, au président du Conseil.
On avait relevo à la charge des agresseurs
de nombreux coups de poing, 9 coups de cou-
teau coups de revolver. 3 des victimes avaient
été terrassées. Une autre. atteinte par une.
bali.o de revoiver, a été préservée par de la
soie, qui a amorti la balle. Trois ont été griè-
vement blessées de conps de couteau: 1 une
d'elles est restée alitée vingt-quatre jours.
LE RÊVE.
Aux dames caléchistes de France.
Avec elle. c'était le Christ qui était servi
« premier » 1
Avantson petit Jean, qui pourtantcomp-
tait les heures sur ses doigts de miniature.
avant « Maë» qui s'arrêtait subitement, au
milieu de sa bouillie, laissant son imagi-
nation vagabonder dans le pays des rêves
où il y a de grandes poupées aux cheveux
d'or, aux lèvres de rosés, aux dents de corail,
aux yeux bleu-clair de faïence. avant son
Paul, le grand mari trop gâté, qui parlait
sans cesse d'un certain vase modern-style,
entrevu boulevard des Italiens, et qu'on lui
« soufflerait sûrement si une âme géné-
reuse ne le lui offrait pas bien vite. avant
tous les ai mes de la terre. avant la patrie du
cœur. le Christ était servi dans la personne
de ses pauvres.
Et ce devait être, en la pensée de la
petite marquise, la bénédiction de la famille.
o
Or, juste à la veille du jour de l'an, à
cette époque sacrée où l'appartement doit
reluire comme un sou neuf pour les visites
select, cela ne faisait pas du tout l'affaire de
Baptiste, .le vaiet de chambre.
L'appartement.. ? A|roai! parlons-en! I
Ce ne sont qu'ailées et venues de garçons
livreurs avec des colis encombrants. Le
Bon Marché, le Louvre, le Printemps, le
Bazar de l'Hôtel de Ville n'arrêtent pas de
sonner et de resonner!
Où est-il le coquet entresol d'une cor-
rection impeccable.. ? cherchez-le!. il dis-
paraîtsous les cartons, les boites, les paquets
de papier gris. on trouve des ficelles partout
quitraînenteommedesenfantsdeviperessur
les tapis; des soldats de plomb se fusillent
dansles coins; desclowns, le nez rouge et la
mèche en pointe, grimacent dans le clair-
obscur des couloirs; les chemins de fer en
déroute pendent comme des suicidés le long
des fauteuils; l'arche de Noé a ouvert ses
portes sur le piano; dans la chambre à
coucher, un crapaud déploie une gueule
énorme pleine de balles et de quilles; il va
des sous-marins dans le cabinet de toilette
de Madame un lot de layettes sur le bureau
de Monsieur; un « Essayer-vus forces »
dans le petit salon bleu et, chaque jour,
chaque heure, le flot monte. monte. oui,
où est-il l'appartement.. ?
Tout de même, avant-hier, M. Paul s'est
enfin révolté « Dis donc, chérie, pour
finir l'année, je. voudrais bien..
-Te confesser? parfait! i.
Mais non. prendre un bain?..
Et alors..? i'
Tu ne pourrais pas retirer les turcos
qui sont dans la baignoire. Je t'assure,
cela me gêne de me baigner avec eux! »
o
Elle partit hier, dans Ménilmontant, avec
un fiacre plein de jouets qui suivait son
coupé, lequel débordait.
Et, en voyant le ciel gris et noir, où rou-
laient de gros nuages froids au-dessus des
cheminées d'usine et des maisons lépreuses,
elle souriait, car sa voiture étincelait de
soleil. car elleétaitlabonneféechrétienne.
car des éclairs allaient s'allumer dans les
yeux des parias de la grande ville, et autour
d'elle se tendraient tout à l'heure, noires et
ardentes, les mains des tout petits « Ma-
dame Madame!. à moi. jai rien eu!
c'est pas juste! »
Le préau du « patro » est long, pas gai,
froid avec son macadam, ses grands murs
peints en pauvre, chocolat et gris. On
devine la salle utilitaire, bâtie pour les gas
de la laïque, bruyants, criant, cassant,
montant d avance et toujours à l'assaut de
quelque chose. des tables. des armoires,
de l'harmonium. faisant du trapèze aux
lyres des becs de gaz. braves gens tout de
même, à condition qu'on les traite à la mo-
derne, et qu'on ne leur lise pas trop de
Rodrigue 1.
o–
Quand la petite marquise entre, ce sont
des bravos frénétiques, des cris au fond
desquels il y a de tout de la joie, de l'éner-
vement, de la révolte aussi.
Elle passe sans s'émouvoir, et arrive à l'es-
trade en un tour de main elle quitte son
chapeau, sa jaquette, ses gants, et commeun
gamin veut l'aider « Montre tes doigts..?
c'est trop noir. ce sera pour une autre
fois.» et, vite entourée par un cercle d'en-
fants, surveillée par des centaines d'yeux
Le tribunal correctionnel a prononcé les con-
damnations suivantes
(Juichard, à un an de prison, Vingère etKa-
lenquin, à dix mois de la même peine.
♦
LE8 PROCHAINES ELECTIONS
Notre correspondant des Sables-d'Olonne
nous télégraphie que M. Gautret, député, in-
forme ses électeurs qu'il ne se présentera pas
aux prochaines élections et qu'il donne sa dé-
mlssion de maire des Sables-d'Olonne.
M. Gautret donne à cette décision des motifs
d'ordre intime.
D'autre part, le bruit court que M. Gautret
serait prochainement nommé dans un poste
colonial.
̃̃' '♦
LES OBSÈQUES DE M.HENRY FOUQUIER
A Saint-Pierre de Chaillot
Les obsèques de M. Henry Fouquier ont été
célébrées aujourd'hui, à midi, à l'église Saint-
Pierre de Chaillot, où le cercueil avait été trans-
porté avant-hier. La cérémonie a eu lieu en
présence d'une affluence considérable d'amis
ou de collaborateurs du défunt.
Le deuil était conduit par MM. Marcel Fou-
quier, Marcel Ballot et Georges Feydeau, fils,
gendre et beau-fils du défunt.
D'innombrables couronnes avaient été dépo-
sées sur le catafalque.
Au cimetière Montmartre, avant l'inhumation.
plusieurs discours ont été prononcés. Ont suc-
cessivement pris la parole M. Paul Hervieu, au
nom de la Société des gens de lettres, et Mon-
sieur Adolphe Aderer, au nom de l'association
de la critique.
40
CON8EIL GENERAL DE LA SEINE
Cette après-midi a eu lieu la dernière séance
publique du Conseil général. Ce matin, la
séance est ouverte à '.} h. 1/2.
M. Caron fait. approuver l'établissement
d'une ligne de tramways de Puteaux à la gare
Saint-Lazare.
Une dépense de 635 000 francs en faveur des
hardis, elle dénoue les nœuds, défait les
paquets, et à chaque fois qu'apparaît un
turco, un boer, une poupée, un auto en
fer-blanc, un fort en zinc bleu ou un
eurêka rouge, ce sont des hurlements de
joie qui montent en tempête le long des
grands murs gris, vous enveloppent, vous
bercent, vous grisent presque.
La petite Mme de L. prend un bâton
et frappe sur la table « A vos places,
tous! Je parle français.?
Oui H. Oui! 1
Oui, mon chien..?
Oui, Madame!
Alors, à vos places. »
Stratégiquement, pas à pas, profitant de
chaque banc pour s'attarder, l'armée laïque
s'asseoit, se relève, tire aux flancs, cède,
puis reprend l'offensive pour reculer en-
core.
̃•̃ Comment s'appelle ce que nous allons
faire.. ?
Une loterie!
Pas du tout.
Une tombola!
Non.
Un arbre de Noël!
Oui. Un arbre de Noël. vous en-
tendez.. ?
-Oui.
Or, Noël, c'est la fête de qui.. r
De l'Enfant Jésus!
Du silence, maintenant! C'est
donc à cause de l'Enfant Jésus, en son hori
neur, en sa mémoire sainte, que vous,
enfants, allez recevoir des jouets. Avant
lui, les enfants n'étaient rien. On les tuait
comme des petits chats (Cris d'indigna-
tion.), cela se fait encore en Chine. quel-
quefois même en France. vous verrez cela
plus tard dans les journaux.
Aux Faits-Divers!
Oui, aux Faits-Divers. En dehors du
Christ les enfants ne sont rien! en France,
on n'en veut même plus. pour un Français
qui vient au monde. il naît quinze Alle-
mands. quatorze Anglais. car, eux, ils
croient encore au Christ. vous, tous n'y
croyez pas!
(Cris indignés). Si!! Si!
Oui. vous!, mais pas vos papas! Je
continue le Christ est votre ami, le
protecteur de votre faiblesse. Pendant sa
vie, son grand bonheur était de voir tou-
jours des enfants auprès de lui. Aussi,
avant de recevoir les jouets que je vous
apporte en son nom, je vous demande de
l'acclamer et de crier tous ensemble, le plus
fort que vous pourrez « Vive l'Enfant
Jésus! »
Alors et aussitôt, une clameur farouche,
sauvage,inhumaine, éclate dans ce faubourg
de révolte. ce sont tous ces fils de sans
Dieu, ces espoirs de la révolution dé demain
qui crient a pleins poumons « Vive!
Vivel'Enfant Jésus! !» et si fort, que les
passants s'arrêtent, étonnés, sur le trottoir.
-0-
Et, en revenant, fatiguée, pleine de
poussière, dans son coupé vide, la petite
marquise, durement bercée au cahot des
rues ouvrières, faisait comme Maë. elle
souriait à son rêve: jadis, c'était le fau-
bourg qui descendait dans Paris pour
l'œuvre de haine et la révolution de sang.
demain ce serait Paris, son Paris à elle. le
Paris riche et mondain, brisant ses hochets,
rougissant de ses ruineuses vanités, et de
son stérile dilettantisme qui envahirait les
faubourgs les plus pauvres, les plus ré-
voltés, lds plus haineux. et qui les envahi-
rait pour l'ceuvre de paix et la révolution
d'amour."
PIERRE L'ERMITE.
~0:E~:ES
La réception de Noël an Vatican
De notre correspondant particulier
Rome, le 25 décembre.
L'événement de la semaine a été la réception
car le Souverain Pontife du Sacré-Collège et de
a prélature.
Tout s'est passé conformément au cérémonial
accoutumé, à cette seule exception que le Sou-
verain Pontife n'a pointlu lui-même le discours
Ear lequel il répondait aux hommages du
acré-Coîiège, mais l'a fait lire par un de ses
camériers secrets de service, Mgr Scapinelli de
Leguigno.
On y a certainement perdu, car il manquait
cette intonation que le Pape sait donner à la
phrase et ces soulignements de pensée aussi
significatifs que la pensée elle-même il y
manquait enfin ce je ne sais quoi de personnel
qui fait graver plus profondément dans l'esprit
et dans le cœur ce que l'on vous dit.
Je ne vous parlerai pas du discours: vous en
connaissez la. substance. Mais ja vous ferai
colonies familiales de Dun-sur-Auron et Ainay-
le-Château est ratifiée.
Une somme de 49 588 francs est inscrite au
budget en vue du traitement des malades de
la banlieue dans les hôpitaux de Paris.
Le Conseil déclare que llécole Le Pelletier
de Saint-Fargeau, à Montesson, sera transfor-
mée à partir du 1" janvier 1902 en maison de
préservation. L'établissement prendra le nom
d'Ecole Roussel et aura un elfectif maximum
de 200 enfants.
♦
DÉPART DE L' « AUSTRALIEN »
1j Australien, des Messageries maritimes,
courrier de Colombo, de l'Australie et de la N 9a-
velle Galédonia, partira demain soir de Mar-
seille avec 320 passagers, des surveillants du
pénitencier de Nouméa, 15gendarmes,50maîtres
marins et 149 sous-officiers, caporaux et soldats
de l'infanterie coloniale.
♦
LANOEMENT D'UN TROIS-MATS
Le Havre,28 décembre. –Ce matin.àlO h. 1/2,
a éte lancé, aux chantiers de la Méditerranée à
Graville, le trois-mâts voilier, de 3000 tonnes,
Jeanne-Cordonnier. L'opération a parfaite-
ment réussi.
♦
LE8 ANGLAIS AU SIAM
Bangkok, 28 décembre. Un plénipotentiaire
anglais est arrivé sur l'Achieso.
Un amiral allemand est attendu au mois de
janvier avec une division.
»
LE NAPOLEON DU OAP
Londres, 28 décembre. M. Cecil Rhodes
s'embarquera cette semaine pour l'Angleterre.
Il a déclaré que le télégraphe du Caire au Cap
sera achevé dans deux ans.
DEMISSION DU CABINET BULGARE
Sofia, 28 décembre. M. Karavélof, président
du Conseil des ministres, a remis hier au prince
observer que le Pape a smbté Touloir éviter
de prononcer le nom de « démocratie chré-
tienne ». et a employé à sa place une périphrase
qui est la définition même qu'il a donnée de
ce mot.
On persiste à croire que ce premier paternel
avertissement donné aux catholiques pour faire
cesser leurs divisions, sera suivi d'un autre.
Le Pape penserait toujours à une « Lettre »
sur cette question; mais il est à espérer que
l'union qui suivra, n'en doutons pas, les paroles
pontificales, la rendra inutile.
Don Giuseppb.
-y-
JUBILÉ
<3L©
lia ^^SiSJilMlFllll^iJiM
De Louvain, le T. R. P. Picard, en nous
remerciant vivement de l'article du jour de
Noël, consacré au 5oe anniversaire des pre-
miers vceux de l'Assomption, nous commu-
nique les réconfortantes dépêches qui lui
ont été adressées de Rome à cette occasion
Rome, le 24 décembre 1901.
A l'occasion du 5 o* anniversaire de votre
profession religieuse, le Saint-Père vous
envoie de cœur la bénédiction apostolique.
Il bénit aussi (le dernier survivant) Hip-
potyte Saugrain.
M. CARD. Rampolla.
La seconde dépêche est du cardinal Vin-
cent Van nutelli, protecteur de la Congréga-
tion des Assomptionistes
Rome. le 24 décembre 1901.
Associé cordialement au Jubilé de l'As-
somption, j'envoie mes félicitations et prie
Dieu de combler de bénédictions la Con-
grégation, ses œuvres, spécialement le
Supérieur général.
VINCENT Vannutelu.
GAZETTE DU JOUR
LE PRÉFET MODÈLE ET. LES ENFANTS
Il paraît que, sur l'ordre de M. Edgar
Monteil, on choisira demain parmi les
élèves des écoles laïques de Limoges les
plus méritants pour les conduire à la pré-
fecture saluer M. le préfet modèle. Belle
récompense de la vertu 1
Une matinée récréative viendra corser un
peu l'exhibition d'Edgar, et la Croix de
Limoges donne cet aperçu du programme
II avait été question tout d'abord de faire venir
un théâtre de marionnettes, mais on craignit
les allusions politiques que certains esprits
malveillants n'auraient pas manqué d'évoquer,
et M. Edgar Monteil s'est décide à faire, à lui
seul, tous les frais de la séance.
Notre préfet qui est, on le sait, très familier
avec les choses du théâtre, a bien voulu extraire
une très piquante comédie de mœurs de son
célèbre roman la Jambe.
Pendant les entr'actes, M. Edgar Monteil
donnera plusieurs fragments du rôle d'Hippo-
lyte qu'il tint jadis à l'Odéon et qui fit pleuvoir
sur lui tant de pommes cuites.
Pour terminer la matinée, une adaptation
d'Edgar et sa bonne, la spirituelle comédie de
Labiche, et une pantomime antimilitariste le
Franc-fileur, d'après les Souvenirs de la Com-
mune, de M. Monteil.
Edgar comique! cela manquait à l'expo-
sition des jouets!
LEÇON A NOS SECTAIRES
Comme nous le disions hier, la Commis-
sion du budget demande la suppression
des aumôniers de la marine.
Si la rage anticléricale n'a pas annihilé
toute pudeur chez nos sectaires, qu'ils
fassent leur profitde l'information suivante
« On annonce que pour. la première fois
le budget de la marine allemande pour
1902 prévoit le traitement d'un aumônier
catholique. Jusqu'ici il n'y avait sur les
vaisseaux allemands que des pasteurs pro-
testants, »
Cette mesure de justice prise par le gou-
vernement allemand n'arrive-t-elle pas
juste à point pour faire ressortir l'odieux de
la décision prise chez nous ?
Voluptueusement étendus sur leurs fau-
teuils, à proximité de la buvette, nos trouil-
lotins décident que nos braves marins,
sans cesse exposés à tous les dangers, n'ont
nul besoin de la présence d'un prêtre.
Ferdinand la démission du Cabinet, qui n'a pas
encore été acceptée.
Le prince a mandé aujourd'hqi au palais
M. Balabanof, président de la Chambre des
députés.
Belgrade, 28 décembre. On dit que le lieu.
tenant-colonel Antonitcb, ministre de Serbie à
Cettinié, qui a été mandé à Belgrade, sera
nommé ministre de la Guerre.
DAN8 LA BANLIEUE
Rungis. Une voiture automobile faisant
des essais est venue se briser contre un arbre
bordant la route, à la descente de la côte de
Berny. Les trois personnes qui montaient la
voiture, MM. Jacques Loiseau, 22 ans, Raoul
Gastellier, 25 ans, et Pierre Rousseau, 25 ans,
ont été reconduits à leurs domiciles i Choisy-
le-Roy. `
Vitry-sur-Seine. Rue des Audigeois, un
charretier, Ernest Prudent, m ans, est tomhé
du haut de son siège et s'est grièvement blessé
à la tête et à la jambe; il a été reconduit à
Vitry, avenue des Ecoles.
Fûntenay-sotts-Bqis. Un grand incendie
s'est déclaré ce matin, à 7 h. 1/2, à la suite de
l'explosion d'une lampe à alcool, rue du Che-
min-de-Fer, chez M. Rockfelder. Une partie de
l'immeuble a été détruite.
Maisons-Alfort. Un enfant de six ans,
nommé Louis Dunon, s'est gravement blessé
en renversant sur lui do l'eau bouillante.
PiUlRIS DE^JUSTICH
LE8 8UITE8 D'UNE CATASTROPHE
La 1" Chambre du tribunal civil de la Seine
a statué aujourd'hui sur une demande en
100 000 francs de dommages-intéiêts formée par
M.Vangeucroye, une des victimes d'un accident
de chemin de fer qui eut lieu le 14 août 1900, à
Persan-Beaumont.
Le tribunal a ordonné une expertise médicale
et a condamné la Compagnie du Nord à verser
à M. Vangeucroye à titre de provision une
somme de 10000 francs.
Il semble cependant que l'avis de nos
équipages aurait quelque poids en la ma?
tière.
'̃ LES ENNEMIS DES PAUVRES
Deux legs assez importants en faveur
des pauvres avaient éte faits au bureau de
bienfaisance d'Amiens avec cette clause tes-
tamentaire qu'ils seraient distribués par
l'entremise du curé de la paroisse.
Les membres du bureau de bienfaisance
de cette ville viennent de refuser l'accepta-
tion de ces legs parce que, se conformant
aux dernières volontés des défunts, les héri-
tiers refusaient de consentir à ce que le
bureau de bienfaisance se passât de 1 inter-
médiaire indiqué.
Si les oauvres d'Amiens ne supportent
pas les frais du sot anticléricalisme de
leurs singuliers tuteurs ce ne sera pas la
faute de ces odieux sectaires.
Ces gens-là ne cessent de crier à l'intolé-
rance et ils n'hésitent pas à sacrifier à leur
haine les malheureux qui nela partagent pas.
AUX PORTES DE L'ÉTEBHITÉ
M. Henri Fouquier, le chroniqueur dont
nous annoncions ces jours-ci la mort,
n'avait guère de chrétien que le baptême.
Non seulement il vécut éloigné de toute
pratique religieuse, mais trop souvent il fit
preuve darrs ses chroniques d'une hostilité
que l'indifférence boulevardière ne suffit
pas à excuser. •
On assure que les approches de la mort
éclairèrent l'esprit de M. Henri Fouquier
et ranimèrent dans son cœur l'étincelle de
foi qui, malgré tout, y était restée.
L Autorité affirme que le chroniqueur
reçut la visite d'un prêtre et fut administré.
Les journaux sectaires auxquels il colla-
borait se sont efforcés de cacher cette fin
chrétienne.
Il leur en coûtait trop d'avouer à leur
clientèle ce désaveu de tant de choses
légères ou même hostiles à la religion,
écrites alors que le chroniqueur pouvait
espérer que la responsabilité en était encore
éloignée.
Pour nous, nous croyons qu'il y a là un
enseignement utile à tous.
Il est bon toutefois de ne pas attendre
d'être aux portes de l'éternité pour se mettre
en règle avec sa conscience et avec la vérité.
MOT DE U FIN
On parle du voyage de Santos-Dumont
en Angleterre.
Partout on lui a fait un accueil triom-
phal, dit quelqu'un.
Et Plaisantin, avec un haussement
d'épaules
Peuh il doit être blasé depuis long-
temps là-dessus! N'a-t-il pas l'habitude
d'être porté aux nues r*
A PROPOS D'UN CONFLIT
La plupart des journaux ont entretenu
leurs lecteurs d'un conflit survenu entre le
vénérable évêque de Blois, Mgr .Laborde, et
le directeur d'ungroupe de journaux locaux
parmi lesquels figure la Croix dM Loir-et-
Cher.
Naturellement, il a suffi que le nom de la
Croix fût cité dans cette affaire pour (|ue
les ennemis irréconciliables de notre œuvre
y allassent de leurs commentaires déso-
bligeants tendant à faire croire que la Croix
de Paris était engagée dans cette mésentente.
Coupons court aux alarmes de nos amis
et aux espoirs des autres en disant que
notre journal n'est pour rien dans ce conflit
qui tient purement à des incidents locaux et
touche à des questions de personnes plutôt
que de doctrine.
Mgr Laborde, du reste, nous en a donné
l'assurance formelle et nous a expressément-
autorisé A dire que la Croix de Paris, dont
il est le lecteur assidu, garde toutes ses
sympathies et demeure totalement étrangère
aux débats.
ABONNEMENTS ÉLECTORAUX
POUR CINQ MOIS
(Du i" janvier au i" juin 1902)
Un abonnement individuel à la Croix
quotidienne grand format,7 fr. 50.
A partir de 5 abonnements et au-dessus,
chaque, 6 francs.
Un abonnement individuel à la Croix du
dimanche grand format, 1 fr. 36.
A partir de 5 abonnements et au-dessus,
chaque, 1 fr. 20.
A partir de 10 abonnements et au-dessus, I
chaque, 1 franc. I
OPPOSITION A UN MARIAGE
Un père de famille peut-il s'opposer au ma-
riage de son fils en se basant sur la mauvaise
santé de celui-ci et l'inconduite de la fiancée?
La 1" Chambre du tribunal de la Seine saisie
de la question vient de répondre négativement
déclarant que l'opposition émanant du père ou
de la mère doit être basée sur un empêchement
légal, ce qui n'est pas le cas dans l'espèce.,
4.
-A. "VIS&A"JL\*iïJfct.
la crèche établie en l'église Saint-Denis du
Saint-Sacrement, rue de Turenne.
La grotte traditionnelle s'ouvre au premier
plan, recouvrant de son dais de roches l'Enfant
divin, la Vierge et les bergers. Cette grotte est
ouverte sur une campagne aux horizons loin-
tains. Vallons, bosquets, collines, sont noyés à
cette heure voisine de l'aube, dans la douce
clarté des nuits d'Orient. Tout repose à Beth-
léem, dont on aperçoit les blanches maisons
s'étageant sur les pentes. Point de mages
encore: c'est l'heure des humbles adorateurs.
Bientôt les rois de l'Orient arriveront l'étoile
meryeilleuse donnera sa lumière. Ce sera l'Epi-
phanie, la manifestation Et le soleil levant
sera de la fête a son tour.
On offre là aux visiteurs tout un tableau, où
on approche d'une réalité dont l'imagination
est avide, et qu'on a voulu surtout imprégner
de ce calme que tant d'âmes aiment à venir
trouver près de Jésus Enfant.
Plus d'un qui fera le pèlerinage de cette
crèche aimera à le recommencer.
CHROUtgOE PftHtStEIIME
CHRONIQUE PARISIENNE
L'EMPRUNT DU MÉTROPOLITAIN
M. santon, au nom de la Commission du Métropo-
litain, vient de déposer son rapport relalif à un projet
d'emprunt de 150 millions pour l'achèvement du
réseau métropolitain actuellement concédé.
Pour que le Métropolitato en ce qui concerne les
lignes entièrement concédées s'àfehève rapidement,
LE MAIRE PARLES
Notre correspondant nous communiqua
l'affiche du maire dont nous avons parlé.:
Aux républicains )
Citoyens,
Vous avez répondu à l'ignoble manifestation
que la. réaction cléricale a dirigée contre moi et
que rien ne justifiait. Je vous remercie.
Sans rien renier de mes idées ni de mes
votes au sein du Conseil municipal, j'ai diteUe
répète que je ne suis pour rien dans l'acte (le
violence commis dans la nuit de samedi à ic
dimanche, et j'ajoute encore que je le désap-
prouve hautement.
On en aura la preuve par l'ordre formel que
j'avais donné à la police de doubler le nombre
des agents de service de nuit avec la consigne
spéciale d'empêcher tout*"1 tentative contre les
croix. J'avais promis de surseoir, au moins
momentanément, à l'exécution de la décision
du Conseil municipal, et j'aurais tenu parole.
Si des exaltés ont pu, à la faveur des ténèbres
et de la pluie, qui n'a cessé de tomber tonte Isi
nuit, accompli;1 leur acte brutal, ce notait pas
une raison pour m'en rendre responsable avant
de m'avoir entendu.
L'explosion de fanatisme religieux qu'ont
voulu faire naître les instigateurs de \A mani-
festation en incitant à mïnsulter une foule
inconsciente, au milieu de laquelle de nom-
breuses Madeleines plus ou moins.repentantes
et des idiots irresponsables poussaient la colèrs
jusqu'à la rage épileptique, prouve une fois de
plus la mauvaise foi et la haine aveugle des
cléricaux auxquels j'avais pourtant donné
maintes preuves de ma loyauté en matière
administrative.
Si ce sont là les sentira snts que fait naifr?
dans les cœurs leur religion, je suis bien aise
de ne pas la pratiquer.
Citoyens, apaisez vos esprits, assez de mani-
festations, montrez le calmr qui convient à une
démocratie consciente de s? force. Ce n'est pas
par la violence mais par !a propagation des
idées, par l'éducation des générations futures
que nous ferons reculer les ténèbres et que 1«
progrès s'accomplira.
Vive la République démocratique l
Le maire d'Arles,
Hoxohs Nicolas.
Nous ne connaissons pas M. le maire
d'Arles; mais son affiche peint l'homme à
rendre des points à Bonnat.
Incapable de « renier ses idées et ses
votes », dit-il, il est capable de renier ses
actes.
Il renie l'attentat de dimanche et le « dé-
sapprouve », bien qu'il l'ait commis, ou tout
au moins fait commettre par les excitations
de ses paroles et de ses exemples.
Il fait plus il pousse l'hypocrisie jusqu'à
prétendre avoir « donné l'ordre formel à la
police de doubler le nombre des agents de
service de nuit », quand la police était
absente à l'heure de l'attentat!
Il se plaint d'être faussement accusé
« ce n'était pas une raison, dit-il, pour m'en
rendre responsable, avant de m'avoir en-
tendu. »
Les croix précédemment renversées par
lui, et ces croix mêmes qui ne sont renver-
sées qu'après qu'il a manifesté l'intention
de les détruire, ce n'était pas une raison t
Que lui faut-il donc? Il oublie qu'il est réci-
diviste [
Dans sa rage d'être acculé à invoquer der
raisons obliques pour sa défense, il injurie
ses administrés, ce maire de la ville il
outrage les femmes, ce Brave!
Voilà l'homme peint par lui-même.
Nous n'ajouterons rien au coup de pin-
eeau Nous'ne nous pourrions que gâter \a
portrait.
J. B.
lES CONGRÉGATIONS
LES PREMIÈRES POURSUITES
Plusieurs journaux ont annoncé que le
parquet de Paris commençait des pour-
suites contre la Congrégation des Damés de
l'Assomption.
C'est une inexactitude, ces religieuses
étant autorisées depuis la fondation de leur
Ordre.
Il s'agit, en réalité, des Petites-Sœurs de
l'Assomption qui se consacrent aux soins
des malades pauvres à. domicile.
Absorbées par leur mission charitaL!»,
ces bonnes religieuses, servantes dévouées
des malheureux, ont cru et croient encore
qu'elles n'ont pas à demander au gouver-
il est nécessaire qne le Consei! statu* au premf«r
jour sur le projet d'emprunt qui lui est soumis.
La discussion viendra en février si elle n'a pas lieu
à la fin de cette session. M. Santon, après avoir exi-
miné les chiffres de l'administration, estime que Ie«
prévisions relatées dans le mémoire du préfet ont Hé
convenablement évaluées.
Cet emprunt, d'après la Commission, e?t indispeil-
sable par suite de la,majoration da montant des
travaux d'infrastructure qui provtent de la nécessité)
dans laquelle on a été d'augmenter le gabarit de»
souterrains pour porter la largeur, delà voie à iM*,
En ontre, le trafic, qui dépasse toutes les prévisions,
impose des dispositions complémentaires qui vaudront
dans l'avenir une énorme- production de recette».
MON ALMANACH 1902
Se hâter d'en demander si l'on veut çn
avoir encore, car sesSOOOOO exemplaires sont
presque tous envolés pour la plus grande
joie d« nos lecteurs.
D'après, les échos de notre courrier « La
gaieté y va de pair avec l'édification. »
« C'est un brave petit combattant pour toutes
les causes actuellement en péril. » « Pim-
pant, alerte, bien paré de gravures, émou-
vant et rieur tour à tour. » « Un trésor d'in-
dications pour les ouvriers de la terre. »
Excellent cadeau d'étrennes pour les pa-
tronages et les autres œuvres, pour les tour-
nées des porteurs aux foyers ruraux ou
même citadins.
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Remises: 7/6, 70/50, 150/100.
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ADYENiAT REG8UM TUUM
Nous vous reconnaissons comme notre
Souverain Seigneur et Maître et comme
Cksf suprême de la Patrie françaist,
f»J* f?* etA «*» <$» •?» l$> àk »& ?" f*< i$» »?/! ft* *&l •5, «$»
̃̃̃̃ffi- ̃7r\ *ïi*4*$
LA JOURNÉE
LA JOURNEE
*>R$I£, îiE 23 ÔÊCEmSflE 1901
NN. SS. les évêques, dans leurs
Tœnx de nouvel an à leurs diocèsains,
demandent la prière et l'union en face
des immenses dangers qui menacent
l'Egliso et la France.
X
On annonce que des poursuites vont
être exercées contre les Petites-Sœurs
de l'Assomption gardes-malades des
pauvres, pour n'avoir pas demandé à
être autorisées.
Voilà que le dévouement aux mal-
heureux devient un crime.
><:
Le général Geslin de Bourgogne,
dont on se rappelle la mise en dispo-
nibilité si injustifiée, vient d'être rap-
pelé à l'activité.
C'est simplement la réparation d'une
injustice.
X
Aucun détail nouveau aujourd'hui
au sujet de la victoire de de Wet près
de Bethléem. Ce silence calculé
démontre que le succès a été des plus
sérieux. Les journaux anglais se
plaignent du manque de nouvelles.
x
L'état-major allemand vient de com-
mencer la construction d'une nouvelle
ligne de fortifications le long des
frontières suisses, à peu de distance
de Bâle. Le Conseil fédéral suisse
considère cette mesure comme peu
amicale, et les journaux suisses de-
mandent qu'il proteste auprès de l'Al-
lemagne.
X
La ville de Vienne a décidé hier
soir un emprunt de 285 millions de
couronnes (soit presque 285 millions
de francs) pour le rachat des lignes
de tramways et de plus la construction
d'un nouveau service des eaux.
X
Le Cabinet bulgare a de nouveau
donné sa démission. )
Cependant le coupon de janvier a
été assuré par diverses Banques, et
l'or nécessaire au payement de ce
coupon part aujourd'hui pour Vienne.
X
Les troupes turques d'Albanie se
sont mutinées de nouveau à cause du
»on payement de la solde qui leur est
due et qu'on ne leur paye pas.
~~a~a~
ALMANACH M « PÈLERIN
POUR 1902
T~1~
L'EXEMPLAIRE O fr. 5 O.POJÎT: O fr. S! O
Pour 3 francs on en reçoit 8
francs 18
25 fi-ancs 84
60 francs 180
100 francs 3
250 francs 960
PORT EN SUS
Par la poste, le prix du port est invariablement de
0 fr. 20 par exemplaire. Un colis postal en gare coule
O fr. 6O (3 kil.) et peut contenir 1.1 Almanachs
O fr. 80 (5 kil.) 25
1 fr. 25 (10 kil.) 50
Pour les grandes quantités, il estplos économique
d'employer les colis. là grande ou petite vitesse.
Prière d'indiquer la gare la plus proche.
DERNIÈRES
NOUVELLES
immemen~
PARIS. U heures
ANTIMILITARISTES CONDAMNES
Montbrison, 28 décembre. MM. Vernay
Benoit, gérant du journal le Drapeau rouge,
et l'.oubaixCésard, réùacteurà la même feuille,
ont comparu aujourd'hui devant la Cour d'as-
sises de la Loire.
Ils étaient poursuivis pour provocation de
militaires à la désobéissance aux ordres de
leurs chefs et pour excitation au vol et au pil-
̃ Jase par la voie de la presse.
Le siège du ministère publie était occupé par
M. Royer, procureur de la République; M» Ju-
lien Dumas, député de l'Ariège, présentait la
défense.
Les deux prévenus ont été reconnus cou-
pables, avec admission de circonstances atté-
nuantes, et condamnés à un mois de prison et
2000 francs d'amende.
♦
MINEURS CONDAMNES
Chalon-sur-Saône, 28 décembre. On se rap-
pelle que trois mineurs de Montceau-les-Mines,
pendant une nuit de novembre dernier, assail-
lirent successivement 18 ouvriers qui rentraient
du travail, agression qui motiva une question
de M. Bouveri. député, au président du Conseil.
On avait relevo à la charge des agresseurs
de nombreux coups de poing, 9 coups de cou-
teau coups de revolver. 3 des victimes avaient
été terrassées. Une autre. atteinte par une.
bali.o de revoiver, a été préservée par de la
soie, qui a amorti la balle. Trois ont été griè-
vement blessées de conps de couteau: 1 une
d'elles est restée alitée vingt-quatre jours.
LE RÊVE.
Aux dames caléchistes de France.
Avec elle. c'était le Christ qui était servi
« premier » 1
Avantson petit Jean, qui pourtantcomp-
tait les heures sur ses doigts de miniature.
avant « Maë» qui s'arrêtait subitement, au
milieu de sa bouillie, laissant son imagi-
nation vagabonder dans le pays des rêves
où il y a de grandes poupées aux cheveux
d'or, aux lèvres de rosés, aux dents de corail,
aux yeux bleu-clair de faïence. avant son
Paul, le grand mari trop gâté, qui parlait
sans cesse d'un certain vase modern-style,
entrevu boulevard des Italiens, et qu'on lui
« soufflerait sûrement si une âme géné-
reuse ne le lui offrait pas bien vite. avant
tous les ai mes de la terre. avant la patrie du
cœur. le Christ était servi dans la personne
de ses pauvres.
Et ce devait être, en la pensée de la
petite marquise, la bénédiction de la famille.
o
Or, juste à la veille du jour de l'an, à
cette époque sacrée où l'appartement doit
reluire comme un sou neuf pour les visites
select, cela ne faisait pas du tout l'affaire de
Baptiste, .le vaiet de chambre.
L'appartement.. ? A|roai! parlons-en! I
Ce ne sont qu'ailées et venues de garçons
livreurs avec des colis encombrants. Le
Bon Marché, le Louvre, le Printemps, le
Bazar de l'Hôtel de Ville n'arrêtent pas de
sonner et de resonner!
Où est-il le coquet entresol d'une cor-
rection impeccable.. ? cherchez-le!. il dis-
paraîtsous les cartons, les boites, les paquets
de papier gris. on trouve des ficelles partout
quitraînenteommedesenfantsdeviperessur
les tapis; des soldats de plomb se fusillent
dansles coins; desclowns, le nez rouge et la
mèche en pointe, grimacent dans le clair-
obscur des couloirs; les chemins de fer en
déroute pendent comme des suicidés le long
des fauteuils; l'arche de Noé a ouvert ses
portes sur le piano; dans la chambre à
coucher, un crapaud déploie une gueule
énorme pleine de balles et de quilles; il va
des sous-marins dans le cabinet de toilette
de Madame un lot de layettes sur le bureau
de Monsieur; un « Essayer-vus forces »
dans le petit salon bleu et, chaque jour,
chaque heure, le flot monte. monte. oui,
où est-il l'appartement.. ?
Tout de même, avant-hier, M. Paul s'est
enfin révolté « Dis donc, chérie, pour
finir l'année, je. voudrais bien..
-Te confesser? parfait! i.
Mais non. prendre un bain?..
Et alors..? i'
Tu ne pourrais pas retirer les turcos
qui sont dans la baignoire. Je t'assure,
cela me gêne de me baigner avec eux! »
o
Elle partit hier, dans Ménilmontant, avec
un fiacre plein de jouets qui suivait son
coupé, lequel débordait.
Et, en voyant le ciel gris et noir, où rou-
laient de gros nuages froids au-dessus des
cheminées d'usine et des maisons lépreuses,
elle souriait, car sa voiture étincelait de
soleil. car elleétaitlabonneféechrétienne.
car des éclairs allaient s'allumer dans les
yeux des parias de la grande ville, et autour
d'elle se tendraient tout à l'heure, noires et
ardentes, les mains des tout petits « Ma-
dame Madame!. à moi. jai rien eu!
c'est pas juste! »
Le préau du « patro » est long, pas gai,
froid avec son macadam, ses grands murs
peints en pauvre, chocolat et gris. On
devine la salle utilitaire, bâtie pour les gas
de la laïque, bruyants, criant, cassant,
montant d avance et toujours à l'assaut de
quelque chose. des tables. des armoires,
de l'harmonium. faisant du trapèze aux
lyres des becs de gaz. braves gens tout de
même, à condition qu'on les traite à la mo-
derne, et qu'on ne leur lise pas trop de
Rodrigue 1.
o–
Quand la petite marquise entre, ce sont
des bravos frénétiques, des cris au fond
desquels il y a de tout de la joie, de l'éner-
vement, de la révolte aussi.
Elle passe sans s'émouvoir, et arrive à l'es-
trade en un tour de main elle quitte son
chapeau, sa jaquette, ses gants, et commeun
gamin veut l'aider « Montre tes doigts..?
c'est trop noir. ce sera pour une autre
fois.» et, vite entourée par un cercle d'en-
fants, surveillée par des centaines d'yeux
Le tribunal correctionnel a prononcé les con-
damnations suivantes
(Juichard, à un an de prison, Vingère etKa-
lenquin, à dix mois de la même peine.
♦
LE8 PROCHAINES ELECTIONS
Notre correspondant des Sables-d'Olonne
nous télégraphie que M. Gautret, député, in-
forme ses électeurs qu'il ne se présentera pas
aux prochaines élections et qu'il donne sa dé-
mlssion de maire des Sables-d'Olonne.
M. Gautret donne à cette décision des motifs
d'ordre intime.
D'autre part, le bruit court que M. Gautret
serait prochainement nommé dans un poste
colonial.
̃̃' '♦
LES OBSÈQUES DE M.HENRY FOUQUIER
A Saint-Pierre de Chaillot
Les obsèques de M. Henry Fouquier ont été
célébrées aujourd'hui, à midi, à l'église Saint-
Pierre de Chaillot, où le cercueil avait été trans-
porté avant-hier. La cérémonie a eu lieu en
présence d'une affluence considérable d'amis
ou de collaborateurs du défunt.
Le deuil était conduit par MM. Marcel Fou-
quier, Marcel Ballot et Georges Feydeau, fils,
gendre et beau-fils du défunt.
D'innombrables couronnes avaient été dépo-
sées sur le catafalque.
Au cimetière Montmartre, avant l'inhumation.
plusieurs discours ont été prononcés. Ont suc-
cessivement pris la parole M. Paul Hervieu, au
nom de la Société des gens de lettres, et Mon-
sieur Adolphe Aderer, au nom de l'association
de la critique.
40
CON8EIL GENERAL DE LA SEINE
Cette après-midi a eu lieu la dernière séance
publique du Conseil général. Ce matin, la
séance est ouverte à '.} h. 1/2.
M. Caron fait. approuver l'établissement
d'une ligne de tramways de Puteaux à la gare
Saint-Lazare.
Une dépense de 635 000 francs en faveur des
hardis, elle dénoue les nœuds, défait les
paquets, et à chaque fois qu'apparaît un
turco, un boer, une poupée, un auto en
fer-blanc, un fort en zinc bleu ou un
eurêka rouge, ce sont des hurlements de
joie qui montent en tempête le long des
grands murs gris, vous enveloppent, vous
bercent, vous grisent presque.
La petite Mme de L. prend un bâton
et frappe sur la table « A vos places,
tous! Je parle français.?
Oui H. Oui! 1
Oui, mon chien..?
Oui, Madame!
Alors, à vos places. »
Stratégiquement, pas à pas, profitant de
chaque banc pour s'attarder, l'armée laïque
s'asseoit, se relève, tire aux flancs, cède,
puis reprend l'offensive pour reculer en-
core.
̃•̃ Comment s'appelle ce que nous allons
faire.. ?
Une loterie!
Pas du tout.
Une tombola!
Non.
Un arbre de Noël!
Oui. Un arbre de Noël. vous en-
tendez.. ?
-Oui.
Or, Noël, c'est la fête de qui.. r
De l'Enfant Jésus!
Du silence, maintenant! C'est
donc à cause de l'Enfant Jésus, en son hori
neur, en sa mémoire sainte, que vous,
enfants, allez recevoir des jouets. Avant
lui, les enfants n'étaient rien. On les tuait
comme des petits chats (Cris d'indigna-
tion.), cela se fait encore en Chine. quel-
quefois même en France. vous verrez cela
plus tard dans les journaux.
Aux Faits-Divers!
Oui, aux Faits-Divers. En dehors du
Christ les enfants ne sont rien! en France,
on n'en veut même plus. pour un Français
qui vient au monde. il naît quinze Alle-
mands. quatorze Anglais. car, eux, ils
croient encore au Christ. vous, tous n'y
croyez pas!
(Cris indignés). Si!! Si!
Oui. vous!, mais pas vos papas! Je
continue le Christ est votre ami, le
protecteur de votre faiblesse. Pendant sa
vie, son grand bonheur était de voir tou-
jours des enfants auprès de lui. Aussi,
avant de recevoir les jouets que je vous
apporte en son nom, je vous demande de
l'acclamer et de crier tous ensemble, le plus
fort que vous pourrez « Vive l'Enfant
Jésus! »
Alors et aussitôt, une clameur farouche,
sauvage,inhumaine, éclate dans ce faubourg
de révolte. ce sont tous ces fils de sans
Dieu, ces espoirs de la révolution dé demain
qui crient a pleins poumons « Vive!
Vivel'Enfant Jésus! !» et si fort, que les
passants s'arrêtent, étonnés, sur le trottoir.
-0-
Et, en revenant, fatiguée, pleine de
poussière, dans son coupé vide, la petite
marquise, durement bercée au cahot des
rues ouvrières, faisait comme Maë. elle
souriait à son rêve: jadis, c'était le fau-
bourg qui descendait dans Paris pour
l'œuvre de haine et la révolution de sang.
demain ce serait Paris, son Paris à elle. le
Paris riche et mondain, brisant ses hochets,
rougissant de ses ruineuses vanités, et de
son stérile dilettantisme qui envahirait les
faubourgs les plus pauvres, les plus ré-
voltés, lds plus haineux. et qui les envahi-
rait pour l'ceuvre de paix et la révolution
d'amour."
PIERRE L'ERMITE.
~0:E~:ES
La réception de Noël an Vatican
De notre correspondant particulier
Rome, le 25 décembre.
L'événement de la semaine a été la réception
car le Souverain Pontife du Sacré-Collège et de
a prélature.
Tout s'est passé conformément au cérémonial
accoutumé, à cette seule exception que le Sou-
verain Pontife n'a pointlu lui-même le discours
Ear lequel il répondait aux hommages du
acré-Coîiège, mais l'a fait lire par un de ses
camériers secrets de service, Mgr Scapinelli de
Leguigno.
On y a certainement perdu, car il manquait
cette intonation que le Pape sait donner à la
phrase et ces soulignements de pensée aussi
significatifs que la pensée elle-même il y
manquait enfin ce je ne sais quoi de personnel
qui fait graver plus profondément dans l'esprit
et dans le cœur ce que l'on vous dit.
Je ne vous parlerai pas du discours: vous en
connaissez la. substance. Mais ja vous ferai
colonies familiales de Dun-sur-Auron et Ainay-
le-Château est ratifiée.
Une somme de 49 588 francs est inscrite au
budget en vue du traitement des malades de
la banlieue dans les hôpitaux de Paris.
Le Conseil déclare que llécole Le Pelletier
de Saint-Fargeau, à Montesson, sera transfor-
mée à partir du 1" janvier 1902 en maison de
préservation. L'établissement prendra le nom
d'Ecole Roussel et aura un elfectif maximum
de 200 enfants.
♦
DÉPART DE L' « AUSTRALIEN »
1j Australien, des Messageries maritimes,
courrier de Colombo, de l'Australie et de la N 9a-
velle Galédonia, partira demain soir de Mar-
seille avec 320 passagers, des surveillants du
pénitencier de Nouméa, 15gendarmes,50maîtres
marins et 149 sous-officiers, caporaux et soldats
de l'infanterie coloniale.
♦
LANOEMENT D'UN TROIS-MATS
Le Havre,28 décembre. –Ce matin.àlO h. 1/2,
a éte lancé, aux chantiers de la Méditerranée à
Graville, le trois-mâts voilier, de 3000 tonnes,
Jeanne-Cordonnier. L'opération a parfaite-
ment réussi.
♦
LE8 ANGLAIS AU SIAM
Bangkok, 28 décembre. Un plénipotentiaire
anglais est arrivé sur l'Achieso.
Un amiral allemand est attendu au mois de
janvier avec une division.
»
LE NAPOLEON DU OAP
Londres, 28 décembre. M. Cecil Rhodes
s'embarquera cette semaine pour l'Angleterre.
Il a déclaré que le télégraphe du Caire au Cap
sera achevé dans deux ans.
DEMISSION DU CABINET BULGARE
Sofia, 28 décembre. M. Karavélof, président
du Conseil des ministres, a remis hier au prince
observer que le Pape a smbté Touloir éviter
de prononcer le nom de « démocratie chré-
tienne ». et a employé à sa place une périphrase
qui est la définition même qu'il a donnée de
ce mot.
On persiste à croire que ce premier paternel
avertissement donné aux catholiques pour faire
cesser leurs divisions, sera suivi d'un autre.
Le Pape penserait toujours à une « Lettre »
sur cette question; mais il est à espérer que
l'union qui suivra, n'en doutons pas, les paroles
pontificales, la rendra inutile.
Don Giuseppb.
-y-
JUBILÉ
<3L©
lia ^^SiSJilMlFllll^iJiM
De Louvain, le T. R. P. Picard, en nous
remerciant vivement de l'article du jour de
Noël, consacré au 5oe anniversaire des pre-
miers vceux de l'Assomption, nous commu-
nique les réconfortantes dépêches qui lui
ont été adressées de Rome à cette occasion
Rome, le 24 décembre 1901.
A l'occasion du 5 o* anniversaire de votre
profession religieuse, le Saint-Père vous
envoie de cœur la bénédiction apostolique.
Il bénit aussi (le dernier survivant) Hip-
potyte Saugrain.
M. CARD. Rampolla.
La seconde dépêche est du cardinal Vin-
cent Van nutelli, protecteur de la Congréga-
tion des Assomptionistes
Rome. le 24 décembre 1901.
Associé cordialement au Jubilé de l'As-
somption, j'envoie mes félicitations et prie
Dieu de combler de bénédictions la Con-
grégation, ses œuvres, spécialement le
Supérieur général.
VINCENT Vannutelu.
GAZETTE DU JOUR
LE PRÉFET MODÈLE ET. LES ENFANTS
Il paraît que, sur l'ordre de M. Edgar
Monteil, on choisira demain parmi les
élèves des écoles laïques de Limoges les
plus méritants pour les conduire à la pré-
fecture saluer M. le préfet modèle. Belle
récompense de la vertu 1
Une matinée récréative viendra corser un
peu l'exhibition d'Edgar, et la Croix de
Limoges donne cet aperçu du programme
II avait été question tout d'abord de faire venir
un théâtre de marionnettes, mais on craignit
les allusions politiques que certains esprits
malveillants n'auraient pas manqué d'évoquer,
et M. Edgar Monteil s'est décide à faire, à lui
seul, tous les frais de la séance.
Notre préfet qui est, on le sait, très familier
avec les choses du théâtre, a bien voulu extraire
une très piquante comédie de mœurs de son
célèbre roman la Jambe.
Pendant les entr'actes, M. Edgar Monteil
donnera plusieurs fragments du rôle d'Hippo-
lyte qu'il tint jadis à l'Odéon et qui fit pleuvoir
sur lui tant de pommes cuites.
Pour terminer la matinée, une adaptation
d'Edgar et sa bonne, la spirituelle comédie de
Labiche, et une pantomime antimilitariste le
Franc-fileur, d'après les Souvenirs de la Com-
mune, de M. Monteil.
Edgar comique! cela manquait à l'expo-
sition des jouets!
LEÇON A NOS SECTAIRES
Comme nous le disions hier, la Commis-
sion du budget demande la suppression
des aumôniers de la marine.
Si la rage anticléricale n'a pas annihilé
toute pudeur chez nos sectaires, qu'ils
fassent leur profitde l'information suivante
« On annonce que pour. la première fois
le budget de la marine allemande pour
1902 prévoit le traitement d'un aumônier
catholique. Jusqu'ici il n'y avait sur les
vaisseaux allemands que des pasteurs pro-
testants, »
Cette mesure de justice prise par le gou-
vernement allemand n'arrive-t-elle pas
juste à point pour faire ressortir l'odieux de
la décision prise chez nous ?
Voluptueusement étendus sur leurs fau-
teuils, à proximité de la buvette, nos trouil-
lotins décident que nos braves marins,
sans cesse exposés à tous les dangers, n'ont
nul besoin de la présence d'un prêtre.
Ferdinand la démission du Cabinet, qui n'a pas
encore été acceptée.
Le prince a mandé aujourd'hqi au palais
M. Balabanof, président de la Chambre des
députés.
Belgrade, 28 décembre. On dit que le lieu.
tenant-colonel Antonitcb, ministre de Serbie à
Cettinié, qui a été mandé à Belgrade, sera
nommé ministre de la Guerre.
DAN8 LA BANLIEUE
Rungis. Une voiture automobile faisant
des essais est venue se briser contre un arbre
bordant la route, à la descente de la côte de
Berny. Les trois personnes qui montaient la
voiture, MM. Jacques Loiseau, 22 ans, Raoul
Gastellier, 25 ans, et Pierre Rousseau, 25 ans,
ont été reconduits à leurs domiciles i Choisy-
le-Roy. `
Vitry-sur-Seine. Rue des Audigeois, un
charretier, Ernest Prudent, m ans, est tomhé
du haut de son siège et s'est grièvement blessé
à la tête et à la jambe; il a été reconduit à
Vitry, avenue des Ecoles.
Fûntenay-sotts-Bqis. Un grand incendie
s'est déclaré ce matin, à 7 h. 1/2, à la suite de
l'explosion d'une lampe à alcool, rue du Che-
min-de-Fer, chez M. Rockfelder. Une partie de
l'immeuble a été détruite.
Maisons-Alfort. Un enfant de six ans,
nommé Louis Dunon, s'est gravement blessé
en renversant sur lui do l'eau bouillante.
PiUlRIS DE^JUSTICH
LE8 8UITE8 D'UNE CATASTROPHE
La 1" Chambre du tribunal civil de la Seine
a statué aujourd'hui sur une demande en
100 000 francs de dommages-intéiêts formée par
M.Vangeucroye, une des victimes d'un accident
de chemin de fer qui eut lieu le 14 août 1900, à
Persan-Beaumont.
Le tribunal a ordonné une expertise médicale
et a condamné la Compagnie du Nord à verser
à M. Vangeucroye à titre de provision une
somme de 10000 francs.
Il semble cependant que l'avis de nos
équipages aurait quelque poids en la ma?
tière.
'̃ LES ENNEMIS DES PAUVRES
Deux legs assez importants en faveur
des pauvres avaient éte faits au bureau de
bienfaisance d'Amiens avec cette clause tes-
tamentaire qu'ils seraient distribués par
l'entremise du curé de la paroisse.
Les membres du bureau de bienfaisance
de cette ville viennent de refuser l'accepta-
tion de ces legs parce que, se conformant
aux dernières volontés des défunts, les héri-
tiers refusaient de consentir à ce que le
bureau de bienfaisance se passât de 1 inter-
médiaire indiqué.
Si les oauvres d'Amiens ne supportent
pas les frais du sot anticléricalisme de
leurs singuliers tuteurs ce ne sera pas la
faute de ces odieux sectaires.
Ces gens-là ne cessent de crier à l'intolé-
rance et ils n'hésitent pas à sacrifier à leur
haine les malheureux qui nela partagent pas.
AUX PORTES DE L'ÉTEBHITÉ
M. Henri Fouquier, le chroniqueur dont
nous annoncions ces jours-ci la mort,
n'avait guère de chrétien que le baptême.
Non seulement il vécut éloigné de toute
pratique religieuse, mais trop souvent il fit
preuve darrs ses chroniques d'une hostilité
que l'indifférence boulevardière ne suffit
pas à excuser. •
On assure que les approches de la mort
éclairèrent l'esprit de M. Henri Fouquier
et ranimèrent dans son cœur l'étincelle de
foi qui, malgré tout, y était restée.
L Autorité affirme que le chroniqueur
reçut la visite d'un prêtre et fut administré.
Les journaux sectaires auxquels il colla-
borait se sont efforcés de cacher cette fin
chrétienne.
Il leur en coûtait trop d'avouer à leur
clientèle ce désaveu de tant de choses
légères ou même hostiles à la religion,
écrites alors que le chroniqueur pouvait
espérer que la responsabilité en était encore
éloignée.
Pour nous, nous croyons qu'il y a là un
enseignement utile à tous.
Il est bon toutefois de ne pas attendre
d'être aux portes de l'éternité pour se mettre
en règle avec sa conscience et avec la vérité.
MOT DE U FIN
On parle du voyage de Santos-Dumont
en Angleterre.
Partout on lui a fait un accueil triom-
phal, dit quelqu'un.
Et Plaisantin, avec un haussement
d'épaules
Peuh il doit être blasé depuis long-
temps là-dessus! N'a-t-il pas l'habitude
d'être porté aux nues r*
A PROPOS D'UN CONFLIT
La plupart des journaux ont entretenu
leurs lecteurs d'un conflit survenu entre le
vénérable évêque de Blois, Mgr .Laborde, et
le directeur d'ungroupe de journaux locaux
parmi lesquels figure la Croix dM Loir-et-
Cher.
Naturellement, il a suffi que le nom de la
Croix fût cité dans cette affaire pour (|ue
les ennemis irréconciliables de notre œuvre
y allassent de leurs commentaires déso-
bligeants tendant à faire croire que la Croix
de Paris était engagée dans cette mésentente.
Coupons court aux alarmes de nos amis
et aux espoirs des autres en disant que
notre journal n'est pour rien dans ce conflit
qui tient purement à des incidents locaux et
touche à des questions de personnes plutôt
que de doctrine.
Mgr Laborde, du reste, nous en a donné
l'assurance formelle et nous a expressément-
autorisé A dire que la Croix de Paris, dont
il est le lecteur assidu, garde toutes ses
sympathies et demeure totalement étrangère
aux débats.
ABONNEMENTS ÉLECTORAUX
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chaque, 1 franc. I
OPPOSITION A UN MARIAGE
Un père de famille peut-il s'opposer au ma-
riage de son fils en se basant sur la mauvaise
santé de celui-ci et l'inconduite de la fiancée?
La 1" Chambre du tribunal de la Seine saisie
de la question vient de répondre négativement
déclarant que l'opposition émanant du père ou
de la mère doit être basée sur un empêchement
légal, ce qui n'est pas le cas dans l'espèce.,
4.
-A. "VIS&A"JL\*iïJfct.
la crèche établie en l'église Saint-Denis du
Saint-Sacrement, rue de Turenne.
La grotte traditionnelle s'ouvre au premier
plan, recouvrant de son dais de roches l'Enfant
divin, la Vierge et les bergers. Cette grotte est
ouverte sur une campagne aux horizons loin-
tains. Vallons, bosquets, collines, sont noyés à
cette heure voisine de l'aube, dans la douce
clarté des nuits d'Orient. Tout repose à Beth-
léem, dont on aperçoit les blanches maisons
s'étageant sur les pentes. Point de mages
encore: c'est l'heure des humbles adorateurs.
Bientôt les rois de l'Orient arriveront l'étoile
meryeilleuse donnera sa lumière. Ce sera l'Epi-
phanie, la manifestation Et le soleil levant
sera de la fête a son tour.
On offre là aux visiteurs tout un tableau, où
on approche d'une réalité dont l'imagination
est avide, et qu'on a voulu surtout imprégner
de ce calme que tant d'âmes aiment à venir
trouver près de Jésus Enfant.
Plus d'un qui fera le pèlerinage de cette
crèche aimera à le recommencer.
CHROUtgOE PftHtStEIIME
CHRONIQUE PARISIENNE
L'EMPRUNT DU MÉTROPOLITAIN
M. santon, au nom de la Commission du Métropo-
litain, vient de déposer son rapport relalif à un projet
d'emprunt de 150 millions pour l'achèvement du
réseau métropolitain actuellement concédé.
Pour que le Métropolitato en ce qui concerne les
lignes entièrement concédées s'àfehève rapidement,
LE MAIRE PARLES
Notre correspondant nous communiqua
l'affiche du maire dont nous avons parlé.:
Aux républicains )
Citoyens,
Vous avez répondu à l'ignoble manifestation
que la. réaction cléricale a dirigée contre moi et
que rien ne justifiait. Je vous remercie.
Sans rien renier de mes idées ni de mes
votes au sein du Conseil municipal, j'ai diteUe
répète que je ne suis pour rien dans l'acte (le
violence commis dans la nuit de samedi à ic
dimanche, et j'ajoute encore que je le désap-
prouve hautement.
On en aura la preuve par l'ordre formel que
j'avais donné à la police de doubler le nombre
des agents de service de nuit avec la consigne
spéciale d'empêcher tout*"1 tentative contre les
croix. J'avais promis de surseoir, au moins
momentanément, à l'exécution de la décision
du Conseil municipal, et j'aurais tenu parole.
Si des exaltés ont pu, à la faveur des ténèbres
et de la pluie, qui n'a cessé de tomber tonte Isi
nuit, accompli;1 leur acte brutal, ce notait pas
une raison pour m'en rendre responsable avant
de m'avoir entendu.
L'explosion de fanatisme religieux qu'ont
voulu faire naître les instigateurs de \A mani-
festation en incitant à mïnsulter une foule
inconsciente, au milieu de laquelle de nom-
breuses Madeleines plus ou moins.repentantes
et des idiots irresponsables poussaient la colèrs
jusqu'à la rage épileptique, prouve une fois de
plus la mauvaise foi et la haine aveugle des
cléricaux auxquels j'avais pourtant donné
maintes preuves de ma loyauté en matière
administrative.
Si ce sont là les sentira snts que fait naifr?
dans les cœurs leur religion, je suis bien aise
de ne pas la pratiquer.
Citoyens, apaisez vos esprits, assez de mani-
festations, montrez le calmr qui convient à une
démocratie consciente de s? force. Ce n'est pas
par la violence mais par !a propagation des
idées, par l'éducation des générations futures
que nous ferons reculer les ténèbres et que 1«
progrès s'accomplira.
Vive la République démocratique l
Le maire d'Arles,
Hoxohs Nicolas.
Nous ne connaissons pas M. le maire
d'Arles; mais son affiche peint l'homme à
rendre des points à Bonnat.
Incapable de « renier ses idées et ses
votes », dit-il, il est capable de renier ses
actes.
Il renie l'attentat de dimanche et le « dé-
sapprouve », bien qu'il l'ait commis, ou tout
au moins fait commettre par les excitations
de ses paroles et de ses exemples.
Il fait plus il pousse l'hypocrisie jusqu'à
prétendre avoir « donné l'ordre formel à la
police de doubler le nombre des agents de
service de nuit », quand la police était
absente à l'heure de l'attentat!
Il se plaint d'être faussement accusé
« ce n'était pas une raison, dit-il, pour m'en
rendre responsable, avant de m'avoir en-
tendu. »
Les croix précédemment renversées par
lui, et ces croix mêmes qui ne sont renver-
sées qu'après qu'il a manifesté l'intention
de les détruire, ce n'était pas une raison t
Que lui faut-il donc? Il oublie qu'il est réci-
diviste [
Dans sa rage d'être acculé à invoquer der
raisons obliques pour sa défense, il injurie
ses administrés, ce maire de la ville il
outrage les femmes, ce Brave!
Voilà l'homme peint par lui-même.
Nous n'ajouterons rien au coup de pin-
eeau Nous'ne nous pourrions que gâter \a
portrait.
J. B.
lES CONGRÉGATIONS
LES PREMIÈRES POURSUITES
Plusieurs journaux ont annoncé que le
parquet de Paris commençait des pour-
suites contre la Congrégation des Damés de
l'Assomption.
C'est une inexactitude, ces religieuses
étant autorisées depuis la fondation de leur
Ordre.
Il s'agit, en réalité, des Petites-Sœurs de
l'Assomption qui se consacrent aux soins
des malades pauvres à. domicile.
Absorbées par leur mission charitaL!»,
ces bonnes religieuses, servantes dévouées
des malheureux, ont cru et croient encore
qu'elles n'ont pas à demander au gouver-
il est nécessaire qne le Consei! statu* au premf«r
jour sur le projet d'emprunt qui lui est soumis.
La discussion viendra en février si elle n'a pas lieu
à la fin de cette session. M. Santon, après avoir exi-
miné les chiffres de l'administration, estime que Ie«
prévisions relatées dans le mémoire du préfet ont Hé
convenablement évaluées.
Cet emprunt, d'après la Commission, e?t indispeil-
sable par suite de la,majoration da montant des
travaux d'infrastructure qui provtent de la nécessité)
dans laquelle on a été d'augmenter le gabarit de»
souterrains pour porter la largeur, delà voie à iM*,
En ontre, le trafic, qui dépasse toutes les prévisions,
impose des dispositions complémentaires qui vaudront
dans l'avenir une énorme- production de recette».
MON ALMANACH 1902
Se hâter d'en demander si l'on veut çn
avoir encore, car sesSOOOOO exemplaires sont
presque tous envolés pour la plus grande
joie d« nos lecteurs.
D'après, les échos de notre courrier « La
gaieté y va de pair avec l'édification. »
« C'est un brave petit combattant pour toutes
les causes actuellement en péril. » « Pim-
pant, alerte, bien paré de gravures, émou-
vant et rieur tour à tour. » « Un trésor d'in-
dications pour les ouvriers de la terre. »
Excellent cadeau d'étrennes pour les pa-
tronages et les autres œuvres, pour les tour-
nées des porteurs aux foyers ruraux ou
même citadins.
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Remises: 7/6, 70/50, 150/100.
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175 danf 10 kilos.
Maison de la Bonne Presse
5, RUE BAYARD, Paris VIII"
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7iJ~R~É~i~°~5~ '~7eycli3E7C5s'~Si~4CXlYàd;~ r"ik<<'r"1~
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