Titre : La Croix
Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte
Éditeur : La Croix (Paris)
Date d'édition : 1898-02-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 104176 Nombre total de vues : 104176
Description : 02 février 1898 02 février 1898
Description : 1898/02/02 (Numéro 4535). 1898/02/02 (Numéro 4535).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k217705m
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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Le prix d'un aioniiem«nt complet à Lt Crtix at*c La
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QUOTIDIEN 5 CENTIMES
1»« ANMfcE. M* 453S
PARIS I Trois «ois « fr.
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OÉPARTEMHNTS [Vnut « f r.
UNION POSTAIT »eH en sus 9 fr. par an.
Rédaction ei Administration 8, rue François Ier, Paris
ADVENIAT REGNUM TUUM
«On- 6 -Ici>
MARDI I" FÉVRIER, SAINT IGNACE
MIRCREDI 2 FÉV., PURIFICATION DE LA STE VIERGE
Seconde édition
LA JOURNÉE
PARIS, LE fer FÉVRIER 1898
Demain, fête de la Purification de
la Sainte Vierge et de la Présentation
de Notre-Seigneur au Temple.
La Chambre continue ce soir la dit-
oussion du budget de la Marine.
M. Lockroy reprend son discours,
tissu d'interminables critiques, dont
plusieurs ne sont pas sans fondement.
Le Sénat entendee soir l'interpella-
tion de M. de Chamaillard sur la sup-
pression des traitements ecclésias-
tiques dans le Finistère.
C'est aujourd'hui que se réunit le
Conseil d'enquête devant lequel com-
parait le colonel Picquart.
Les funérailles du Dr Pèan ont été
célébrées ce matin, mardi, à la Made-
leine, au milieu du très grand con-
cours de toutes les célébrités médi-
cales et scientifiques. L'éloge du
défunt était sur toutes les lèvres.
Nous appelons l'attention sur l'im-
portante découverte archéologique qui
vient d'être faite à Rome et que si-
gnale notre correspondant partiou-
lier. On en trouvera plus loin l'inté-
ressant récit.
LA « CROIX^SUPPLÉMENT »
SOMMAIRE DU 2 FEVRIER 189*
Um livre par semaine, Ca. d'Avsnb. liesses
Mfertes au Saint-Père pour l'acquittement
des 260 000 messes de l'église Saint-Joa-
chim. Dreyftts àFUedeM.– Troubles
d'Aller. Un hommage inattendu.
BRevue des journaux. Revue de l'étranger.
Feuilleton. Bulletin commercial et
industriel.
^Gratuit pour les abennés directs^* La Croix
IlllIlMi NOUVELLES
Le générai baron Freedericz, attaché mili-
taire à l'ambassade de Russie à Paris, de retour
deJSaint-Pétersibowg, a fait visite à M. MéMne.
*ude Sa Majesté, revêtu de sa signature.
Le Journal officiel publiera demain la liste
des nominations et promotions d'officiers d'Aca-
démie et d'ofâeiers de l'Ittstruetion publique
mi concerne les départements, l'armée et la
marine.
Dans cette Hste aous ralemons le nom
de M. Gtaisset-Carnot, proctireur général
à Dijon, noiMfcé officier de l'instruction pu-
Mi^.
Les promotions et nominations concernant
Paris ne parattront que dans quelques jours.
Bordeaux, 1« février. Ce matin, à 11 heures,
sont arrivés à Bordeaux les passagers du
paquebot prévenant de la cOte occidentale
d'Afrique.
M la mil k ôpières Ues, W i 4<
dIcxIrmées
L'arméede l'obéissance pourles bonnes
ceuvres a pu être insultée, dépouillée,
miRe hors des lois et bien qu'elle repré-
sente dans la société des intérêts plus
sacrés que le métier des armes, on s'esttu.
Le syndicat juif, qui avait suscité im-
punément les lois fiscales pour détruire
les Congrégations avant de s'en prendre
aux militaires, est stupéfait de ne plus
rencontrer la même patience quand il
insinue que l'armée est composée d'igno-
rants, de fainéants et d'arriérés; qu'elle
trahit, qu'elle a des chefs à l'étranger.
Au ministère de la Guerre, il y a un
vainqueur des moines, l'illustre assié-
geant de Frigolet. Le syndicat juif pen-
sait naturellement trouver en lui un allié
pour traiter les soldats à la façon des
Congrégations; mais cette prétention a
excité une émotion générale, et sur tous
les tons on invite le général Billot à dé-
fendre l'armée.
Nous ne pouvons que nous réjouir de
ce sentiment; toutefois, il nous est aussi
permis de trouver que notre temps
manque un peu de vieille chevalerie.
Chaque semaine,lesJuifs,qui emploient
le fisc à cette triste besogne, se ruent sur
les biens de gens désarmés on vole, au
nom de la secte, le pain des pauvres çà
et là, des misérables consentent à acheter
à bas prix les immeubles sous la direc-
tion occulte du syndicat juif, et on se
contente d'un gémissement de pitié, ils
rentrent indemnes chez eux.
fi fut un temps où lorsqu'on maltraitait
le faible, torsqu'un malappris insultait
une femme honnête, le chevalier prenait
la chose à cœur autant et plus que s'il se
fût agi de lui. Aujourd'hui, il a fallu que
le crachat de Zola arrivât à son propre
visage,pour que le chevalier dise:Halte-là!
Les religieux ne rendent point la pa-
reille. Ils ont conscience de leur mission
sociale, ils savent que leur armée est
indispensable à la patrie, c'est pour cela,
Hs le savent, que le syndicat juif a obtenu
les lois fiscales, mais maintenant que le
juif victorieux des moines en arrive à
rautre armée, ils crient Vive l'armée
Vivent ceux qui se disciplinent et s'or-
ganisent pour défendre la patrie Vwe la
France!
Toutefois, aux soldats comme aux
bourgeois, ils disent aussi prenez garde,
era laissant le juif dépouiller le Christ,
vous signeriez votre arrêt, car aucune
société ne subsiste quand on enlève la
pierre angulaire.
Rappelez-vous, soldats de France qu'on
prétend employer contre le Christ, que
c'est le centurion romain qui, le premier,
a dit aux juifs « Vraiment, cet homme
était Dieu. »
ss·
L'Eglise, et dans l'Eglise la vie monas-
tique, constitue la grande école de res-
peet et de discipline; c'est de cette école
qui commande vraiment aux volontés,
qui suscite les martyrs de l'humilité
comme les martyrs des chevalets, que
sort le respect et la discipline des armées
civilisées.
Notre armée emprunte sa force non à
la brutalité du commandement, qui fait
des esclaves, mais aux sentiments élevés
qui inspirent officiers et soldats dans
l'accomplissement du devoir. Notre sol-
dat sait mourir ignoré, loin du regard du
chef, et cette mort humble est la vertu
religieuse.
Le juif,qui repousse les dons du Christ,
devait envelopper en une même haine
ces deux années qui, daoa la sooiéié
chrétienne, représentent l'une et l'autre
le sacrifice si opposé au règne du lucre.
L'arme du soldat, comme l'arme du
moine, c'est le don de soi, c'est le sang
toujours effort; l'arme souveraine du
juif c'est l'or; le syndicat a montré dans
quelle masure on sait le verser pour dé-
truiréTes'armées du sacrifice.
Que chacune des deux armées égale-
ment méprisées se donnent donc la main
pour dire aux ennemis du Christ: «Halte-
là » LE MOINE.
ROME
De notre correspondant particulier:
Rome, 31 janvier.
Aujourd'hui, en présence du Saint-Père,
dans ses appartements privés, a eu lieu la
promulgation du décret de la Congrégation
des Rites, qui reconnaît les vertus au degré
héroïque, du vénérable Fr. Bernardin de
Calenzana, originaire de laCorse, des Mineurs
Franciscains.
Les cardinaux Mazzella, préfet de la Con-
grégation des Rites, et Verga, rapporteur de
la cause de béatification, assistaient à la
lecture ainsi que les prélats officiers de la
Congrégation des Rites, le Père Postulateur
et une députatiun de l'ordre des Mineurs.
Les Postulateurs de la cause de canonisa-
tion de saint Pierre Fourier, représentés par
le Rm* P. Santini, abbé des Chanoines de
Latran, ont fait hommage au Saint-Père
d'un tableau de grandes dimensions, repré-
sentant saint Pierre Fourier remettant aux
Chanoinesses régulières de Noire-Dame
la règle de leur Ordre. CR.
Rome, le 1" février, 2 heures.
Mgr Béguinot, évêque de Nîmes, accom-
pagné de M. l'abbé Arnal du Curel, arrivé à
Rome dimanche, a été reçu aujourd'hui par
le Pape à midi. Sa Grandeur avait été reçue
hier par le cardinal Rampolla.
H est définitivement arrêté que le 13 fé-
vrier le Saint-Père célèbrera sa messe à
Saint-Pierre en la présence du pèlerinage ita-
lien. Cb-
GUttU OFFERT AU SAM-PII
POUR SES NOCES DE DIAMANT
Le chiffre total de messes reçues aux
bureaux de La Croix est ce matin de
34358.
Nous continuons à citer quelques
exemples; la liste complète des souscrip-
teurs continue à parattre dans La Croix-
Supplément.
La Croix du Tarn, qui a déjà recueilli
plus de 300 messes, ea envoie encore 110 ce
matin.
M. l'abbé G., professeur au Petit Sémi-
naire d'A. s'engage à célébrer 12 mesSes.
Vive le Saint-Père Vive La Croix prospé-
rité à ses œuvres.
M. le curé de C. (Pyrénées-Orientales)
promet 15 messes. « Quelle magnifique
croisade spirituelle en faveur de celui que
nous pouvons appeler la grande lumière de
notre siècle. Si, plus tard, il faut s'inscrire
de nouveau, j'y suis disposé. »
Une grande bienfaitrice des malades et
des pauvres, à Marcillc-Robert (ÏHe-et-Vi-
laine), fait célébrer 50 messes aux intentions
da Souverain Pontife.
LES OBSEQUES DU 0" PEAN
Les obsèques de l'illustre chirurgien ont
été célébrées aujourd'hui à midi, à l'église
de la Madeleine, au milieu d'une énorme
affluence.
Au domicile du défunt, 24, boulevard
Mtlesherbes, les honneurs militaires ont été
rendus par un bataillon du 28e dé ligne avec
musique et drapeau. Un vicaire de la paroisse
a fait la levée du corps, tandis que la
musique militairej ouait une marche funèbre.
Le corps, arrivé à la Madeleine à midi et
demi, a été reçu par M. l'abbé Panis, pre-
mier vicaire. Pendant la messe, la maîtrise,
accompagnée de l'orchestre et des artistes de
l'Opéra, a exécuté plusieurs morceaux d'un
grand effet.
L'église, toute tendue de noir, était magni-
fiquement illuminée, et l'amoncellement des
fleurs considérable.
M. le vicaire général Fages, archidiacre
de Saint-Denis, a donné l'absoute. L'inhuma-
tion a été faite au cimetière de Mo&lmju'tre.
GAZETTE DU JOUR
CHOISISSEZ
Après tout ce qui a été démontré, ceu%
qui disent encore que les Congrégations, ne
payent pas les mêmes impôts que les autres
et que les lois sur le revenu ou d'abonnement
sont équitables, sont forcément ou de vils
calomniateurs ou des idiots.
LES CONGRÉGATIONS DE L'AVEYRON
Nous envoyons le salut affectueux des
nombreuses -Congrégations résolues de rés
sister à la mise hors la loi, à leurs Sœurs de
l'Aveyron qui persévèrent dans le bon com-
bat pour la liberté de l'Eglise. Nous remer-
cions des renseignements qui nous sont
donnés à ce sujet.
La prière continue dans toute la France
pour cette lutte glorieuse du faible contre la
violence:
UNE IDÉE PAR JOUR
On gémit dés hécatombes d'oiseaux utiles
qu'exigent les plumes sauvages qu'on plante
sur les chapeaux au lieu de fleurs.
Alors, pourquoi ne pas mettre un lourd
impôt sur les chapeaux-oiseaux et plumer
un peu les dames?
LA VOCATION
Au journal qui annonçait sa prochaine
entrée en religion, M. Huysmatis fait ré-
pondre qu'il continuera à visiter les couvents
et à vivre le plus possible avec les moines,
mais en simple amateur « de sensations
étranges, profondes, indicibles ».
Il ne croit pas avoir la vocation et il reste
littérateur et fonctionnaire en attendant sa
pension de retraite et sa vocation. si elle
vient.
Elle ne viendra pas, nous l'avons assez
insinué et n'avons pas à enregistrer les
protestations qu'a soulevées la pensée que le
« converti encore novice » puisse prétendre
à être un religieux novice.
Il a écrit au Supérieur de Solesmes pour
le rassurer sur la nouvelle mise en circula-
tion.
SALTIMBANQUE
M. Marcketti, membre de l'Union syndicale
patronale des industriels forains, écrit pour
protestercontrel'appeHationdesaltimbanque
accolée au nom de Zola
Je ne puis laisser insulter de la sorte notre
corporation. Nous sommes des travailleurs et
nous avons par-dessus tout l'amour de la
patrie. « Le saltimbanque Zolal », nous ne
méritons pas pareille injure
Ainsi, M. Zola repoussé de l'Académie ne
peut même pas se réfugier dans les baraques
de la foire, et on mettra sur sa tombe « Ne
fut pas même saltimbanque. »
Simple traître à Dieu et à la patrie.
MOUVEMENT TOMBAIT
Qu'on n'en doute pas, la concentration n'a
pas désarmé Repoussée dans ses assauts de
Iront, elle opère en ce moment un mouve-
ment tournant, qui a pour objectif, soit de
faire le ministère prisonnier, soit de le ren-
verser..
Faire le ministère prisonnier est malaisé.
M. MélHie- a porté de trop rudes coups aux
radicaux et aux socialistes pour pouvoir,
sans déshonneur, consentir à vivre dans
leur servitude. Et ceux-ci, d'ailleurs, le
haïssent trop pour lo garder en leur pouvoir
sans l'étrangler.
Mais le renverser ne leur parart pas impos-
sible, non pas à la suite d'une attaque ea
plein jour, mais au moyen d'une désagréga-
tion de ses troupes dans l'ombre.
C'est à dessein que' M. Bourgeois a été
aussi fastidieux, incolore et plat à Clermont-
Ferrand. S'il n'a rien dit, ce n'est pas qu'il
n'eût rien à dire, c'est que ce qu'il avait à
dire aurait effrayé les membres hésitants de
la majorité ministérielle, etles eûtrapprochés
du Cabinet. Incapable de les rassurer par
ses paroles, il s'est efforcé de les rassurer
par son silence ou plutôt par un discours si
vide qu'il équivalait au silence.
De même, si dans son article d'aujour-
d'hui au Matin, M. Ranc a tant loué le dis-
cours de M Poincaré à Limoges, ce n'est
pas qu'il le trouvât de son goût, mais il juge
de bonne politique de démontrer à M. Poin-
card que sa politique n'est pas celle de
M. Méline, qu'elle est bien plus large, bien
plus élevée, bien plus indépendante et qu'il
a torl de se compromettre en sa compagnie.
Au besoin, laisse-t-il rendre, les radicaux
feuse pour nos publications.
Le prix d'un aioniiem«nt complet à Lt Crtix at*c La
Croix Sun liment dont J'un contient U Ut»urtar, l'jtOWB
'•'«u utuetUt. «t de 36 (r. Sa.
QUOTIDIEN 5 CENTIMES
1»« ANMfcE. M* 453S
PARIS I Trois «ois « fr.
ht J Six œois W "•
OÉPARTEMHNTS [Vnut « f r.
UNION POSTAIT »eH en sus 9 fr. par an.
Rédaction ei Administration 8, rue François Ier, Paris
ADVENIAT REGNUM TUUM
«On- 6 -Ici>
MARDI I" FÉVRIER, SAINT IGNACE
MIRCREDI 2 FÉV., PURIFICATION DE LA STE VIERGE
Seconde édition
LA JOURNÉE
PARIS, LE fer FÉVRIER 1898
Demain, fête de la Purification de
la Sainte Vierge et de la Présentation
de Notre-Seigneur au Temple.
La Chambre continue ce soir la dit-
oussion du budget de la Marine.
M. Lockroy reprend son discours,
tissu d'interminables critiques, dont
plusieurs ne sont pas sans fondement.
Le Sénat entendee soir l'interpella-
tion de M. de Chamaillard sur la sup-
pression des traitements ecclésias-
tiques dans le Finistère.
C'est aujourd'hui que se réunit le
Conseil d'enquête devant lequel com-
parait le colonel Picquart.
Les funérailles du Dr Pèan ont été
célébrées ce matin, mardi, à la Made-
leine, au milieu du très grand con-
cours de toutes les célébrités médi-
cales et scientifiques. L'éloge du
défunt était sur toutes les lèvres.
Nous appelons l'attention sur l'im-
portante découverte archéologique qui
vient d'être faite à Rome et que si-
gnale notre correspondant partiou-
lier. On en trouvera plus loin l'inté-
ressant récit.
LA « CROIX^SUPPLÉMENT »
SOMMAIRE DU 2 FEVRIER 189*
Um livre par semaine, Ca. d'Avsnb. liesses
Mfertes au Saint-Père pour l'acquittement
des 260 000 messes de l'église Saint-Joa-
chim. Dreyftts àFUedeM.– Troubles
d'Aller. Un hommage inattendu.
BRevue des journaux. Revue de l'étranger.
Feuilleton. Bulletin commercial et
industriel.
^Gratuit pour les abennés directs^* La Croix
IlllIlMi NOUVELLES
Le générai baron Freedericz, attaché mili-
taire à l'ambassade de Russie à Paris, de retour
deJSaint-Pétersibowg, a fait visite à M. MéMne.
*u
Le Journal officiel publiera demain la liste
des nominations et promotions d'officiers d'Aca-
démie et d'ofâeiers de l'Ittstruetion publique
mi concerne les départements, l'armée et la
marine.
Dans cette Hste aous ralemons le nom
de M. Gtaisset-Carnot, proctireur général
à Dijon, noiMfcé officier de l'instruction pu-
Mi^.
Les promotions et nominations concernant
Paris ne parattront que dans quelques jours.
Bordeaux, 1« février. Ce matin, à 11 heures,
sont arrivés à Bordeaux les passagers du
paquebot prévenant de la cOte occidentale
d'Afrique.
M la mil k ôpières Ues, W i 4<
dIcxIrmées
L'arméede l'obéissance pourles bonnes
ceuvres a pu être insultée, dépouillée,
miRe hors des lois et bien qu'elle repré-
sente dans la société des intérêts plus
sacrés que le métier des armes, on s'esttu.
Le syndicat juif, qui avait suscité im-
punément les lois fiscales pour détruire
les Congrégations avant de s'en prendre
aux militaires, est stupéfait de ne plus
rencontrer la même patience quand il
insinue que l'armée est composée d'igno-
rants, de fainéants et d'arriérés; qu'elle
trahit, qu'elle a des chefs à l'étranger.
Au ministère de la Guerre, il y a un
vainqueur des moines, l'illustre assié-
geant de Frigolet. Le syndicat juif pen-
sait naturellement trouver en lui un allié
pour traiter les soldats à la façon des
Congrégations; mais cette prétention a
excité une émotion générale, et sur tous
les tons on invite le général Billot à dé-
fendre l'armée.
Nous ne pouvons que nous réjouir de
ce sentiment; toutefois, il nous est aussi
permis de trouver que notre temps
manque un peu de vieille chevalerie.
Chaque semaine,lesJuifs,qui emploient
le fisc à cette triste besogne, se ruent sur
les biens de gens désarmés on vole, au
nom de la secte, le pain des pauvres çà
et là, des misérables consentent à acheter
à bas prix les immeubles sous la direc-
tion occulte du syndicat juif, et on se
contente d'un gémissement de pitié, ils
rentrent indemnes chez eux.
fi fut un temps où lorsqu'on maltraitait
le faible, torsqu'un malappris insultait
une femme honnête, le chevalier prenait
la chose à cœur autant et plus que s'il se
fût agi de lui. Aujourd'hui, il a fallu que
le crachat de Zola arrivât à son propre
visage,pour que le chevalier dise:Halte-là!
Les religieux ne rendent point la pa-
reille. Ils ont conscience de leur mission
sociale, ils savent que leur armée est
indispensable à la patrie, c'est pour cela,
Hs le savent, que le syndicat juif a obtenu
les lois fiscales, mais maintenant que le
juif victorieux des moines en arrive à
rautre armée, ils crient Vive l'armée
Vivent ceux qui se disciplinent et s'or-
ganisent pour défendre la patrie Vwe la
France!
Toutefois, aux soldats comme aux
bourgeois, ils disent aussi prenez garde,
era laissant le juif dépouiller le Christ,
vous signeriez votre arrêt, car aucune
société ne subsiste quand on enlève la
pierre angulaire.
Rappelez-vous, soldats de France qu'on
prétend employer contre le Christ, que
c'est le centurion romain qui, le premier,
a dit aux juifs « Vraiment, cet homme
était Dieu. »
ss·
L'Eglise, et dans l'Eglise la vie monas-
tique, constitue la grande école de res-
peet et de discipline; c'est de cette école
qui commande vraiment aux volontés,
qui suscite les martyrs de l'humilité
comme les martyrs des chevalets, que
sort le respect et la discipline des armées
civilisées.
Notre armée emprunte sa force non à
la brutalité du commandement, qui fait
des esclaves, mais aux sentiments élevés
qui inspirent officiers et soldats dans
l'accomplissement du devoir. Notre sol-
dat sait mourir ignoré, loin du regard du
chef, et cette mort humble est la vertu
religieuse.
Le juif,qui repousse les dons du Christ,
devait envelopper en une même haine
ces deux années qui, daoa la sooiéié
chrétienne, représentent l'une et l'autre
le sacrifice si opposé au règne du lucre.
L'arme du soldat, comme l'arme du
moine, c'est le don de soi, c'est le sang
toujours effort; l'arme souveraine du
juif c'est l'or; le syndicat a montré dans
quelle masure on sait le verser pour dé-
truiréTes'armées du sacrifice.
Que chacune des deux armées égale-
ment méprisées se donnent donc la main
pour dire aux ennemis du Christ: «Halte-
là » LE MOINE.
ROME
De notre correspondant particulier:
Rome, 31 janvier.
Aujourd'hui, en présence du Saint-Père,
dans ses appartements privés, a eu lieu la
promulgation du décret de la Congrégation
des Rites, qui reconnaît les vertus au degré
héroïque, du vénérable Fr. Bernardin de
Calenzana, originaire de laCorse, des Mineurs
Franciscains.
Les cardinaux Mazzella, préfet de la Con-
grégation des Rites, et Verga, rapporteur de
la cause de béatification, assistaient à la
lecture ainsi que les prélats officiers de la
Congrégation des Rites, le Père Postulateur
et une députatiun de l'ordre des Mineurs.
Les Postulateurs de la cause de canonisa-
tion de saint Pierre Fourier, représentés par
le Rm* P. Santini, abbé des Chanoines de
Latran, ont fait hommage au Saint-Père
d'un tableau de grandes dimensions, repré-
sentant saint Pierre Fourier remettant aux
Chanoinesses régulières de Noire-Dame
la règle de leur Ordre. CR.
Rome, le 1" février, 2 heures.
Mgr Béguinot, évêque de Nîmes, accom-
pagné de M. l'abbé Arnal du Curel, arrivé à
Rome dimanche, a été reçu aujourd'hui par
le Pape à midi. Sa Grandeur avait été reçue
hier par le cardinal Rampolla.
H est définitivement arrêté que le 13 fé-
vrier le Saint-Père célèbrera sa messe à
Saint-Pierre en la présence du pèlerinage ita-
lien. Cb-
GUttU OFFERT AU SAM-PII
POUR SES NOCES DE DIAMANT
Le chiffre total de messes reçues aux
bureaux de La Croix est ce matin de
34358.
Nous continuons à citer quelques
exemples; la liste complète des souscrip-
teurs continue à parattre dans La Croix-
Supplément.
La Croix du Tarn, qui a déjà recueilli
plus de 300 messes, ea envoie encore 110 ce
matin.
M. l'abbé G., professeur au Petit Sémi-
naire d'A. s'engage à célébrer 12 mesSes.
Vive le Saint-Père Vive La Croix prospé-
rité à ses œuvres.
M. le curé de C. (Pyrénées-Orientales)
promet 15 messes. « Quelle magnifique
croisade spirituelle en faveur de celui que
nous pouvons appeler la grande lumière de
notre siècle. Si, plus tard, il faut s'inscrire
de nouveau, j'y suis disposé. »
Une grande bienfaitrice des malades et
des pauvres, à Marcillc-Robert (ÏHe-et-Vi-
laine), fait célébrer 50 messes aux intentions
da Souverain Pontife.
LES OBSEQUES DU 0" PEAN
Les obsèques de l'illustre chirurgien ont
été célébrées aujourd'hui à midi, à l'église
de la Madeleine, au milieu d'une énorme
affluence.
Au domicile du défunt, 24, boulevard
Mtlesherbes, les honneurs militaires ont été
rendus par un bataillon du 28e dé ligne avec
musique et drapeau. Un vicaire de la paroisse
a fait la levée du corps, tandis que la
musique militairej ouait une marche funèbre.
Le corps, arrivé à la Madeleine à midi et
demi, a été reçu par M. l'abbé Panis, pre-
mier vicaire. Pendant la messe, la maîtrise,
accompagnée de l'orchestre et des artistes de
l'Opéra, a exécuté plusieurs morceaux d'un
grand effet.
L'église, toute tendue de noir, était magni-
fiquement illuminée, et l'amoncellement des
fleurs considérable.
M. le vicaire général Fages, archidiacre
de Saint-Denis, a donné l'absoute. L'inhuma-
tion a été faite au cimetière de Mo&lmju'tre.
GAZETTE DU JOUR
CHOISISSEZ
Après tout ce qui a été démontré, ceu%
qui disent encore que les Congrégations, ne
payent pas les mêmes impôts que les autres
et que les lois sur le revenu ou d'abonnement
sont équitables, sont forcément ou de vils
calomniateurs ou des idiots.
LES CONGRÉGATIONS DE L'AVEYRON
Nous envoyons le salut affectueux des
nombreuses -Congrégations résolues de rés
sister à la mise hors la loi, à leurs Sœurs de
l'Aveyron qui persévèrent dans le bon com-
bat pour la liberté de l'Eglise. Nous remer-
cions des renseignements qui nous sont
donnés à ce sujet.
La prière continue dans toute la France
pour cette lutte glorieuse du faible contre la
violence:
UNE IDÉE PAR JOUR
On gémit dés hécatombes d'oiseaux utiles
qu'exigent les plumes sauvages qu'on plante
sur les chapeaux au lieu de fleurs.
Alors, pourquoi ne pas mettre un lourd
impôt sur les chapeaux-oiseaux et plumer
un peu les dames?
LA VOCATION
Au journal qui annonçait sa prochaine
entrée en religion, M. Huysmatis fait ré-
pondre qu'il continuera à visiter les couvents
et à vivre le plus possible avec les moines,
mais en simple amateur « de sensations
étranges, profondes, indicibles ».
Il ne croit pas avoir la vocation et il reste
littérateur et fonctionnaire en attendant sa
pension de retraite et sa vocation. si elle
vient.
Elle ne viendra pas, nous l'avons assez
insinué et n'avons pas à enregistrer les
protestations qu'a soulevées la pensée que le
« converti encore novice » puisse prétendre
à être un religieux novice.
Il a écrit au Supérieur de Solesmes pour
le rassurer sur la nouvelle mise en circula-
tion.
SALTIMBANQUE
M. Marcketti, membre de l'Union syndicale
patronale des industriels forains, écrit pour
protestercontrel'appeHationdesaltimbanque
accolée au nom de Zola
Je ne puis laisser insulter de la sorte notre
corporation. Nous sommes des travailleurs et
nous avons par-dessus tout l'amour de la
patrie. « Le saltimbanque Zolal », nous ne
méritons pas pareille injure
Ainsi, M. Zola repoussé de l'Académie ne
peut même pas se réfugier dans les baraques
de la foire, et on mettra sur sa tombe « Ne
fut pas même saltimbanque. »
Simple traître à Dieu et à la patrie.
MOUVEMENT TOMBAIT
Qu'on n'en doute pas, la concentration n'a
pas désarmé Repoussée dans ses assauts de
Iront, elle opère en ce moment un mouve-
ment tournant, qui a pour objectif, soit de
faire le ministère prisonnier, soit de le ren-
verser..
Faire le ministère prisonnier est malaisé.
M. MélHie- a porté de trop rudes coups aux
radicaux et aux socialistes pour pouvoir,
sans déshonneur, consentir à vivre dans
leur servitude. Et ceux-ci, d'ailleurs, le
haïssent trop pour lo garder en leur pouvoir
sans l'étrangler.
Mais le renverser ne leur parart pas impos-
sible, non pas à la suite d'une attaque ea
plein jour, mais au moyen d'une désagréga-
tion de ses troupes dans l'ombre.
C'est à dessein que' M. Bourgeois a été
aussi fastidieux, incolore et plat à Clermont-
Ferrand. S'il n'a rien dit, ce n'est pas qu'il
n'eût rien à dire, c'est que ce qu'il avait à
dire aurait effrayé les membres hésitants de
la majorité ministérielle, etles eûtrapprochés
du Cabinet. Incapable de les rassurer par
ses paroles, il s'est efforcé de les rassurer
par son silence ou plutôt par un discours si
vide qu'il équivalait au silence.
De même, si dans son article d'aujour-
d'hui au Matin, M. Ranc a tant loué le dis-
cours de M Poincaré à Limoges, ce n'est
pas qu'il le trouvât de son goût, mais il juge
de bonne politique de démontrer à M. Poin-
card que sa politique n'est pas celle de
M. Méline, qu'elle est bien plus large, bien
plus élevée, bien plus indépendante et qu'il
a torl de se compromettre en sa compagnie.
Au besoin, laisse-t-il rendre, les radicaux
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