Titre : Encyclopédie catholique : répertoire universel et raisonné des sciences, des lettres, des arts et des métiers, formant une bibliothèque universelle. T. 2, ALEX-ATHAN / publiée par la Société de l'encyclopédie catholique, sous la direction de M. l'abbé Glaire... de M. le Vte Walsh, et d'un comité d'orthodoxie
Auteur : Walsh, Joseph-Alexis (1782-1860). Auteur du texte
Éditeur : Parent-Desbarres (Paris)
Date d'édition : 1839-1848
Contributeur : Glaire, Jean-Baptiste (1798-1879). Fonction indéterminée
Contributeur : Alletz, Édouard (1798-1850). Préfacier
Contributeur : Société de l'encyclopédie catholique. Éditeur scientifique
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33366216x
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 18 vol. ; in-4 à 2 col. 18 vol. ; in-4 à 2 col.
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Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001 Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k2008030
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
AXVtLLE
(502)
AXXIÉTE
contre une maladie qu'.avait si souvent résisté aux efforts des
hommes les plus habites. A. BB!ÈBE DE BotSMON'T.
AXVHt!S,Mde la province .de ce nom, laquelle est bornée au N. et au N. E.
par le Brabant septentrional, au S. E. par la province de
Limbourg. au S. par le Brabant méridional, et a t'O. par la
Ftandre orientale, dont elle est séparée par l'Escaut; à 35
lieues S. d'Amsterdam, 10 lieues N. de Bruxelles, 25 lieues
S. S. E. de la Haye; siège du gouvernement de la province
cour d'assises, tribunal de 1' instance du ressort de la cour
supérieure de Bruxelles tribunal de commerce, etc. Cette ville
estgénératement régulière, belle et spacieuse; son port peut
contenir au moins <000. navire.s, qui, au moyen de canaux pé-
nètrent dans t'intérieurdeta ville. Elle fait un grand commerce
<)e grains, et renferme une foule de manufactures dans tous
les genres c'est la patrie du géographe OrtéHus, de Gramaye,
de Butkens, de Méteren, de Jordaens, de Mi'.ssis, de Téniers,
de Van Dyck et Crayer 62,000 habitants.–On présume qu'An-
vers fut la capitale des Ambivarites, dont parle César; elle fut
ravagée par tes .Normands en 836 ou 837. Déjà très-peuptée
en tt2'), elle s'agrandit progressivement jusqu'au xvi" siècle.
Sa citadelle fut bâtie en 1558 par le duc d'Atbe. En )576, cette
ville fut saccagée et pitiée pendant trois jours par les Espa-
gnols en 1585, elle soutint un siège d'un an contre ie.duc de
Parme, et ne .se rendit qu'après avoir éprouvé toutes les hor-
reurs de fa famine. Le traité de la Barrière entre l'empereur
Charles VI et les Provinces-Unies y fut signé en 1715. En J74G,
ies Français s'en emparèrent, et t évacuèrent à la paix d'Aix-la-
Chapelle. Elle se rendit de nouveau aux Français par capitulation
le 29 novembre 1792; ils t'évaeuèrenten 179.3, et la reprirent
en 1794. Elle fut alors réunie à la France, et devint le chef-lieu
du département des Deux-Nèthes. En'1809, les Anglais ten-
tèrent d'incendier ses chantiers et ses.vaisseaux; mais ils
furent repoussés honteusement. En t8t4, t'armée anglaise ne
put parvenir à t'investir, et le gouverneur Carnot ne la rendit
aux atfiés que sur l'ordre exprès de Louis XVIII, conformément
au traité de Paris. Après la révolution de 1830, la Belgique, s'é-
tant détachée de la Hollande, fut constituée en royaume indé-
pendant mais le roi Guittaume ayant refusé d'adhérer au
traité des 24 articles, le général Citasse, qui commandait alors
la citadelle d'Anvers, refusa d'en sortir, et y fut assiégé, pendant
l'hiver de 1832 à t833, par !e marécha) Gérard qui commandait
t'armée française. Pendant ce siège, une partie de la ville fut
incendiée par le feu des assiégés; d'un autre côté, la citadelle
fut presque détruite par la quantité des projectiles qui y furent
lancés. Enfin la garnison hollandaise capitula, et depuis ce
temps, Anvers fait partie des Etats de Léopotd, prince
de Cobourg, reconnu souverain de Belgique. Anvers fut
comme le berceau des arts dans les Pays-Bas on remarque
dans les églises un grand nombre de chefs-d'œuvre de pein-
ture, entre autres la CMeeH province d'Anvers est divisée en 3 arrondissements, renfermant
144 communes, et près de 300,000 habitants. La surface du
pays est unie, le sol téger et sablonneux, médiocrement fer-
tite, abondant sur tout en pâturages et céréales l'industrie et
les arts sont plus généralement les sources de la prospérité
nationale que les productions de la nature.
Axvt~LE (JEAN-BAPTISTE BouR&m&NON D') premier
géographe du roi, pensionnaire de t'Académie des inscriptions
et belles-lettres, adjoint géographe de l'Académie des sc.iences,
de la Société des antiquaires de Londres, de l'Académie de
Saint-Pétersbourg, et secrétaire ordinaire de M. le duc d'Or-
)é;ms, vit le jour à Paris, le 11 juillet 1697. It naquit géographe
comme la Fontaine était né poète, Pascal géomètre, et le Cor-
f'ége peintre. Une carte tombée entre ses mains lorsqu'il n'avait
que douze ans nt éctater son aptitude, eu, pour mieux dire, sa.
passion pour la géographie; dès lors toutes ses études furent
constamment dirigées vers ie même but ne lisant les auteurs
anciens que pour retrouver la situation des villes et des États
dont ils ont parlé, suivant sur ses cartes la marche des armées,
déterminant leurs campements et leurs champs de bataille, tra-
çant tes limites des empires, il obtint bientôt de si grands ré-
sultats et s'acquit une telle réputation, qu'à vingt-deux ans il
reçut le brevet de géographe du roi. Ce fut surtout dans la géo-
graphie ancienne que d'Anvitte sut se placer au premier rang
parmi les savants, et mérita de servir d'autorité et de modèle
a ses contemporains et à ses successeurs. II, commença d'abord
par déterminer la longueur des mesures itinéraires des anciens,
en les comparant avec celles des modernes, et arriva à un tel
degré d'exactitude, que l'on a vu successivement tous les voya-
geurs et les savants qui depuis se sont occupés.de travaux
géodésiques sur les mêmes contrées dont il avait en quelque
sorte fixé les limites et assigné t'étendue, connrmcr par leurs
rapports unanimes la justesse presque divinatoire de ses cal-
.culs. En rendant hommage à cette sagacité surprenante, n'ou-
blions pas qu'elle avait pour données tes mesures rapportées par.
les écrivains grecs et fatins, et reconnaissons que si, dans tes
sciences exactes et naturelles, nous devons assez peu aux an-
ciens, ils ne nous ont pas néanmoins laissé la priorité dans
toutes les découvertes. D'AnviHe a publié deux cent onze
cartes ou plans, et soixante-dix-huit mémoires ceux qu'il a.
composés sur les mesures itinéraires des Romains, des Grecs
et des Chinois, sont les plus beaux monuments de géographie
que nous possédions. L'6~'&M ucMM, tes cartes de la Gaule, de l'Italie et de la Grèce, doivent
être entre les mains de tous ceux qui étudient l'histoire ancienne.
On a reproché à d'Anviite de l'obscurité et de l'embarras dans
le styje son principal mérite est dans l'immensité des recher-
ches', dans la justesse des aperçus et l'extrême exactitude des
résultats. Les Anglais ont rendu justice à cette gloire de la na-
tion française, quand ils ont surnommé le major Rennct, le
plus célèbre de leurs géographes le D'Anviite mourut le 28 juin t782. On recherche de cet auteur
sa ~Mxer/a~o~ .< l'étendue de /'aHe temple, )747, in-8°; et sa Gfo~'ap/Më ancienne, 3 vol. in-12
]7C8etl782. P.J.PttOUDHON.
ANWAftt ou AXWERf, l'un des poètes les plus cétèbres de
la Perse, naquit vers le milieu du xit" siècle, dans la province
du Khorasan, où le gôut.des lettres s'est toujours conservé. Le
sentiment qui a fait tant de grands hommes et donné leurs pre-
mières inspirations tant d'écrivains, t'émulation, reveitta son
génie poétique et.lui dicta ses premiers vers. !t recevait encore
les leçons de ses premiers maitres, lorsque, apercevant au mi-
lieu du cortège du sultan Sanujar un cavalier à qui )rs officiers
du prince montraient beaucoup de déférence, et qu'à la richesse
de ses vêtements on aurait pris pour le fils aîné du sultan, et
apprenant que ce grand personnage n'était autre chose que l'un
des poëtes attachés à la cour Quoi s'éeria-t-it, c'est ainsi
qu'on honore le talent! Et moi aussi je suis poëte! u Aussitôt
il courut s'enfermer dans son cabinet, passa la nuit à composer
un poème a la touange de Sandjar, et le lendemain il le fit
parvenir à ce prince qui en parut charmé, et admit son auteur
a sa cour. Pendant quelques années, A nwéri se montra satisfait
de s'être élevé au-dessus de tous ses rivaux de faveur et de re-
nommée; mais à la fin, ouvrant son cœur à l'ambition, il vou-
lut arriver à un plus haut genre de gloire, et cette gloire il la
chercha dans les illusions de l'astrologie, où il se flattait de
trouver la. science de l'avenir; mais s*'s premières prédictions
manquèrent de lui être fatales. It avait annoncé aux habitants
de Nerv que la grande conjonction que les tables atphonsines
plaçaient a t'an 08G, serait suivie d'une inondation qui sub-
mergerait leur ville. La population épouvantée courut, avant le
jour marqué, chercher un refuge sur les montagnes voisines.
Un orage qui serait survenu aurait sauvé peut-être t'honncur
d'Anwéri; mais jamais !e soleil n'avait brilléd'un plus vif éclat,
jamais on ne vit temps plus calme, ciel plus pur, plus serein.
L'astrologue confus prit la fuite; il comptait pouvoir cacher dans
Bâtit sa mésaventure; mais les habitants de cette ville n'igno-
raient pas ce qui venait d'arriver à Merv; ta populace voutut
même, dit-on, le lapider. Le cadi ne parvint qu'avec peine à
t'arracher à ces furieux; on l'obligea de promettre avec serment
qu'il ne ferait plus aucune prédiction. It mourut en 1201 on l'a
surnommé )'0! <~ AAor~am, parce qu'il devint te plus illustre
poëte de son pays. On ne regarde aujourd'hui comme égaux à a
lui que les poètes Khakâny, Nisamy et Dyamy pour les chants
héroïques et Hafiz pour tes ghazets ou chants érotiques. An-
wari a composé aussi des satires ses pensées sont grandes, ses
images nobles ou gracieuses, son style plein de nerf; mais sa
versification est dure et inégale. J. R.
ASXtETE. État d'agitation et de trouble de l'esprit et du
coeur; c'est le second degré de l'inquiétude, qui d'ordinaire
occasionne un sentiment confus de gêne, une espèce de resserre-
ment à la région précordiate t'anxieté, si la cause qui la produit
ne cesse bientôt, dégénère en angoisses.– La crainte raiso'mabte
d'un mat cause t'inquiétude quand la crainte se prolonge, et
que les probabilités de danger augmentent, on éprouve de
l'anxiété; quand on regarde le mal comme inévitable, on subit
les tourments de t'angoisse. Vous attendez votre fils qui est en
.voyage :.le soleil couchant devait vous le ramener; mais depuis
une heure, deux heures, le soleil est couché, et votre fils n'est
point là. L'inquiétude commence, et.plus il s'écoutera de mt-
nutes, plus ce sentiment deviendra pénible et douloureux. Vous
(502)
AXXIÉTE
contre une maladie qu'.avait si souvent résisté aux efforts des
hommes les plus habites. A. BB!ÈBE DE BotSMON'T.
AXVHt!S,M
par le Brabant septentrional, au S. E. par la province de
Limbourg. au S. par le Brabant méridional, et a t'O. par la
Ftandre orientale, dont elle est séparée par l'Escaut; à 35
lieues S. d'Amsterdam, 10 lieues N. de Bruxelles, 25 lieues
S. S. E. de la Haye; siège du gouvernement de la province
cour d'assises, tribunal de 1' instance du ressort de la cour
supérieure de Bruxelles tribunal de commerce, etc. Cette ville
estgénératement régulière, belle et spacieuse; son port peut
contenir au moins <000. navire.s, qui, au moyen de canaux pé-
nètrent dans t'intérieurdeta ville. Elle fait un grand commerce
<)e grains, et renferme une foule de manufactures dans tous
les genres c'est la patrie du géographe OrtéHus, de Gramaye,
de Butkens, de Méteren, de Jordaens, de Mi'.ssis, de Téniers,
de Van Dyck et Crayer 62,000 habitants.–On présume qu'An-
vers fut la capitale des Ambivarites, dont parle César; elle fut
ravagée par tes .Normands en 836 ou 837. Déjà très-peuptée
en tt2'), elle s'agrandit progressivement jusqu'au xvi" siècle.
Sa citadelle fut bâtie en 1558 par le duc d'Atbe. En )576, cette
ville fut saccagée et pitiée pendant trois jours par les Espa-
gnols en 1585, elle soutint un siège d'un an contre ie.duc de
Parme, et ne .se rendit qu'après avoir éprouvé toutes les hor-
reurs de fa famine. Le traité de la Barrière entre l'empereur
Charles VI et les Provinces-Unies y fut signé en 1715. En J74G,
ies Français s'en emparèrent, et t évacuèrent à la paix d'Aix-la-
Chapelle. Elle se rendit de nouveau aux Français par capitulation
le 29 novembre 1792; ils t'évaeuèrenten 179.3, et la reprirent
en 1794. Elle fut alors réunie à la France, et devint le chef-lieu
du département des Deux-Nèthes. En'1809, les Anglais ten-
tèrent d'incendier ses chantiers et ses.vaisseaux; mais ils
furent repoussés honteusement. En t8t4, t'armée anglaise ne
put parvenir à t'investir, et le gouverneur Carnot ne la rendit
aux atfiés que sur l'ordre exprès de Louis XVIII, conformément
au traité de Paris. Après la révolution de 1830, la Belgique, s'é-
tant détachée de la Hollande, fut constituée en royaume indé-
pendant mais le roi Guittaume ayant refusé d'adhérer au
traité des 24 articles, le général Citasse, qui commandait alors
la citadelle d'Anvers, refusa d'en sortir, et y fut assiégé, pendant
l'hiver de 1832 à t833, par !e marécha) Gérard qui commandait
t'armée française. Pendant ce siège, une partie de la ville fut
incendiée par le feu des assiégés; d'un autre côté, la citadelle
fut presque détruite par la quantité des projectiles qui y furent
lancés. Enfin la garnison hollandaise capitula, et depuis ce
temps, Anvers fait partie des Etats de Léopotd, prince
de Cobourg, reconnu souverain de Belgique. Anvers fut
comme le berceau des arts dans les Pays-Bas on remarque
dans les églises un grand nombre de chefs-d'œuvre de pein-
ture, entre autres la CMeeH
144 communes, et près de 300,000 habitants. La surface du
pays est unie, le sol téger et sablonneux, médiocrement fer-
tite, abondant sur tout en pâturages et céréales l'industrie et
les arts sont plus généralement les sources de la prospérité
nationale que les productions de la nature.
Axvt~LE (JEAN-BAPTISTE BouR&m&NON D') premier
géographe du roi, pensionnaire de t'Académie des inscriptions
et belles-lettres, adjoint géographe de l'Académie des sc.iences,
de la Société des antiquaires de Londres, de l'Académie de
Saint-Pétersbourg, et secrétaire ordinaire de M. le duc d'Or-
)é;ms, vit le jour à Paris, le 11 juillet 1697. It naquit géographe
comme la Fontaine était né poète, Pascal géomètre, et le Cor-
f'ége peintre. Une carte tombée entre ses mains lorsqu'il n'avait
que douze ans nt éctater son aptitude, eu, pour mieux dire, sa.
passion pour la géographie; dès lors toutes ses études furent
constamment dirigées vers ie même but ne lisant les auteurs
anciens que pour retrouver la situation des villes et des États
dont ils ont parlé, suivant sur ses cartes la marche des armées,
déterminant leurs campements et leurs champs de bataille, tra-
çant tes limites des empires, il obtint bientôt de si grands ré-
sultats et s'acquit une telle réputation, qu'à vingt-deux ans il
reçut le brevet de géographe du roi. Ce fut surtout dans la géo-
graphie ancienne que d'Anvitte sut se placer au premier rang
parmi les savants, et mérita de servir d'autorité et de modèle
a ses contemporains et à ses successeurs. II, commença d'abord
par déterminer la longueur des mesures itinéraires des anciens,
en les comparant avec celles des modernes, et arriva à un tel
degré d'exactitude, que l'on a vu successivement tous les voya-
geurs et les savants qui depuis se sont occupés.de travaux
géodésiques sur les mêmes contrées dont il avait en quelque
sorte fixé les limites et assigné t'étendue, connrmcr par leurs
rapports unanimes la justesse presque divinatoire de ses cal-
.culs. En rendant hommage à cette sagacité surprenante, n'ou-
blions pas qu'elle avait pour données tes mesures rapportées par.
les écrivains grecs et fatins, et reconnaissons que si, dans tes
sciences exactes et naturelles, nous devons assez peu aux an-
ciens, ils ne nous ont pas néanmoins laissé la priorité dans
toutes les découvertes. D'AnviHe a publié deux cent onze
cartes ou plans, et soixante-dix-huit mémoires ceux qu'il a.
composés sur les mesures itinéraires des Romains, des Grecs
et des Chinois, sont les plus beaux monuments de géographie
que nous possédions. L'6~'&M uc
être entre les mains de tous ceux qui étudient l'histoire ancienne.
On a reproché à d'Anviite de l'obscurité et de l'embarras dans
le styje son principal mérite est dans l'immensité des recher-
ches', dans la justesse des aperçus et l'extrême exactitude des
résultats. Les Anglais ont rendu justice à cette gloire de la na-
tion française, quand ils ont surnommé le major Rennct, le
plus célèbre de leurs géographes le
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ANWAftt ou AXWERf, l'un des poètes les plus cétèbres de
la Perse, naquit vers le milieu du xit" siècle, dans la province
du Khorasan, où le gôut.des lettres s'est toujours conservé. Le
sentiment qui a fait tant de grands hommes et donné leurs pre-
mières inspirations tant d'écrivains, t'émulation, reveitta son
génie poétique et.lui dicta ses premiers vers. !t recevait encore
les leçons de ses premiers maitres, lorsque, apercevant au mi-
lieu du cortège du sultan Sanujar un cavalier à qui )rs officiers
du prince montraient beaucoup de déférence, et qu'à la richesse
de ses vêtements on aurait pris pour le fils aîné du sultan, et
apprenant que ce grand personnage n'était autre chose que l'un
des poëtes attachés à la cour Quoi s'éeria-t-it, c'est ainsi
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un poème a la touange de Sandjar, et le lendemain il le fit
parvenir à ce prince qui en parut charmé, et admit son auteur
a sa cour. Pendant quelques années, A nwéri se montra satisfait
de s'être élevé au-dessus de tous ses rivaux de faveur et de re-
nommée; mais à la fin, ouvrant son cœur à l'ambition, il vou-
lut arriver à un plus haut genre de gloire, et cette gloire il la
chercha dans les illusions de l'astrologie, où il se flattait de
trouver la. science de l'avenir; mais s*'s premières prédictions
manquèrent de lui être fatales. It avait annoncé aux habitants
de Nerv que la grande conjonction que les tables atphonsines
plaçaient a t'an 08G, serait suivie d'une inondation qui sub-
mergerait leur ville. La population épouvantée courut, avant le
jour marqué, chercher un refuge sur les montagnes voisines.
Un orage qui serait survenu aurait sauvé peut-être t'honncur
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jamais on ne vit temps plus calme, ciel plus pur, plus serein.
L'astrologue confus prit la fuite; il comptait pouvoir cacher dans
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même, dit-on, le lapider. Le cadi ne parvint qu'avec peine à
t'arracher à ces furieux; on l'obligea de promettre avec serment
qu'il ne ferait plus aucune prédiction. It mourut en 1201 on l'a
surnommé )'0! <~ AAor~am, parce qu'il devint te plus illustre
poëte de son pays. On ne regarde aujourd'hui comme égaux à a
lui que les poètes Khakâny, Nisamy et Dyamy pour les chants
héroïques et Hafiz pour tes ghazets ou chants érotiques. An-
wari a composé aussi des satires ses pensées sont grandes, ses
images nobles ou gracieuses, son style plein de nerf; mais sa
versification est dure et inégale. J. R.
ASXtETE. État d'agitation et de trouble de l'esprit et du
coeur; c'est le second degré de l'inquiétude, qui d'ordinaire
occasionne un sentiment confus de gêne, une espèce de resserre-
ment à la région précordiate t'anxieté, si la cause qui la produit
ne cesse bientôt, dégénère en angoisses.– La crainte raiso'mabte
d'un mat cause t'inquiétude quand la crainte se prolonge, et
que les probabilités de danger augmentent, on éprouve de
l'anxiété; quand on regarde le mal comme inévitable, on subit
les tourments de t'angoisse. Vous attendez votre fils qui est en
.voyage :.le soleil couchant devait vous le ramener; mais depuis
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