AXTtPÉKtSTASR
(4M)
ANTtPMLOGtSTtQUES
de. l'odorat? et qui ne conçoit que cet organe peut être
disposé de manière à recevoir une très-forte et même très-
doutoureuse impression de certaines odeurs plutôt que d'au-
tres ? Comment se colorent les. objets, les uns en bleu, les
autres en rouge, les autres en vert, etc.? N'est-ce point
parce que les substances qui reçoivent les rayons de tumière
absorbent toutes les molécules dont ces rayons se compo-
sent, à t'exception de celles qui forment la couleur deman-
dée ? Pourquoi .n'en serait-il pas de même pour les odeurs?
–Disons, en finissant, que les sympathies de même que les
antipathies, ou en d'autres termes le sentiment d'attraction et
de répulsion que t'homme éprouve pour des individus de son
espèce, pour des animaux ou même pour des choses inorga-
niques, ont toujours une cause réelle, physique ou morale;
qu'il est rare qu'on tâche de reconna~re cette cause. Au lieu
même de la chercher, on a l'air d'éviter sa rencontre. Il est si
commode de dire 0<~ et OKo. ÇMJ. DE MARI/ES.
ANTIPATHIE. Terme de l'ancienne physique, opposé à sym-
pathie. La sympathie et l'antipathie étaient au fond la même
chose que l'attraction et la répulsion seulement ces deux der-
niers mots expriment purement et simplement un fait, tandis
que les deux premiers semblent assigner pour cause de ce fait
un sentiment d'amour ou de haine que les molécules de ma-
tière auraient les unes pour les autres. Empédocte est peut-
être le premier qui ait nettement exprimé cette idée il admet-
tait quatre éléments matériels, le feu, l'air, l'eau et la terre;
et deux principes immatériets t'amour et la haine, ou ce qui
est la même chose, la sympathie et t'antipathie. Depuis long-
temps ces deux mots ont joué le plus grand rôle dans l'explica-
tion des phénomènes naturels, à t'épuque surtout où l'on n'en
avait qu'une idée fort confuse.t est si commode d'attribuer à
une puissance occulte tout ce qui sort de nos habitudes ou ex-
cède nos connaissances! Un aimant, par exemple, attire le fer,
c'est de la sympathie; qu'il repousse un autre, c'est de l'anti-
pathie un remède guérit un malade; it y a sympathie entre le
remède et lui, antipathie entre le mal et le remède. Par là,
sans doute, on n'a fait que mettre un mot à la place d'un au-
ire, saus rien expliquer réettement; mais on sait que pendant
bien longtemps les physiciens, comme les autres hommes, se
sont payés de. mots. L'exemple suivant montrera, du reste,
quel usage, ou plutôt quel abus, l'on faisait de ces qualités
pour l'explication des phénomènes. –Porta, physicien du
xvi° siècte voyant que t'aimant attirait le fer, imagina qu'il
était composé de fer et de pierre que ces deux substances
étant antipathiques l'une à l'autre, combattaient sans cesse
entre.elles et que le fer, vaincu dans cette lutte, empruntait
le secours du fer qui se trouve dans son voisinage, avec lequel
il avait nécessairement sympathie (Libes~ /y<. de la. Phys. J). ).
–K~M caractériser les substances que l'on croyait se repousser, ou se
combattre. Dans ie temps où les physiciens attribuaient aux
qualités des corps la production de tous les effets possibles, le
chaud et ie froid, le sec et t'humide, le lourd et le léger, étaient
antipathiques. B. JULIEN.
AXT)PAt)!tM]E, anciennement Cap/ia?'a6s, qu'on a con-
fondue avec Dora et avec Assus ou Arsus était située sur le
chemin de Jérusalem à Césarée(~c< xxt, 11, 31.), dans une
plaine très-tertite et très-agréable. Josèphe la place à. 1M stades
de Joppé. Ce fut Hérode le Grand qui changea son nom pour
lui donner en t'honneur de son père Antipater celui qu'elle a
porté depuis (Josèphe, ~;f< 1. x)n c. 13 et xvi, c. 9;
De &e~o ./M~ 1.1, c. 16, ~e/J. G.
ANT!PER)STASE, de OM-t, contre, ~eCKrr~u.ttt, ~'e suis autour,
résistance à quelque chose qui environne; action de deux qua-
lités contraires, dont l'une augmente la force de l'autre. Les
péripatéticiens expliquaient avec cette prétendue loi de la na-
ture, une foule de phénomènes, qu'ils ne savaient ou ne vou-
laient pas se donner la peine d'observer à fond. C'est ainsi que,
d'après eux, le feu est plus ardent t'hiver que t'été, parce
qu'étant menacé par le froid d'une destruction prochaine, il
est obligé de faire une plus grande résistance..De même, si la
chaux vive s'enOamme et bouillonne au contact de. t'eau, c'est
qu'ette est stimutée et irritée par son contraire, qui menace de
t étouffer et de l'éteindre. Si t'eau des sources et.des puits est
plus chaude l'hiver que t'été, s'il en est de. même des caves
profondes, c'est par antipéristase. L'eau monte-t-elle dans tes
pompes, lorsqu'on fait jouer le piston,-c'est ta nature qui
s'efforce par ce moyen de combler le vide dont elle a horreur.
Kous convenons que si par le mot antipéristase on avait voulu
seulement désigner un fait d'observation sans rien préjuger
sur la cause, ft en attendant que la science ptus avancée permît
d'en donner l'explication, la peine qu'on s était donnée de fa-
briquer ce mot eût été excusable; elle aurait même eu son
ut)iité, puisqu'elle aurait servi à consigner un ordre de phéno-
mènes dont les causes étaient inconnues. Mais la sagesse aris-
totéiicienne ne sut pas garder cette mesure prudente on trans-
forma une généralité en loi de la nature, on en fit une vertu
et une qualité occulte, et l'on persista pendant plus de 2000
ans, à expliquer un phénomène physique par le nom qui servait
à l'appeler.. P. J. Pm;D)tON.
AXftPHAXE. Ce nom a été porté par quelques poëtes comi-
ques grecs, de qui le temps n'a pas respecté les ouvrages. Nous
savons seulement par Suidas que le premier était de Hte d'Eu-
bée (Négrepont); que le second, Athénien de naissance, avait
composé cent soixante-quatre comédies, sur lesquelles, treize
avaient été couronnées. Strabon et Athénée parlent des deux
autres sans entrer dans aucun détail. On trouve aussi dans
l'histoire de la Grèce un médecin de Délos, du nomd'Anti-
phane il attribuait toutes les maladies à la variété des mets.
AKT'PMthE, général athénien qui prit le commandement
après la mort de Léosthène, et continua le siège de Lnmia où
se trouvait Antipater; mais il fut forcé de lever le siège.– H
y a eu plusieurs autres personnages du même nom; le seul qui
mérite qu'on le remarque était peintre, élève de Ctésidème, et
contemporain du premier Ptotémée. On dit qu'il imita la ma-
nière d'Apettes. Pline parle d'un grand nombre de tableaux
d'Antiphile. N. M. P.
AKT)PMLf)CtST!QCES (M:e<~e.), médicaments contre l'in-
flammation. On a tellement abusé dans ces derniers temps
des antiphlogistiques, ils sont même devenus si populaires, que
ce qui concerne leur action et leur nature devrait avoir une
place réservée dans la plupart des ouvrages qui aspirent au
titre de c'OMp~. Cette précaution aurait au moins pour ré-
sultat de temr en garde contre certains abus qui sont assez
communs parmi les gens de l'art, et le sont bien plus en-
core dans les pratiques médicales de ceux qui se médica-
mentent sans les conseils du médecin. Par l'importance que
la médecine de Broussais a donnée aux antiphlogistiques, on
peut juger du nombre des moyens ou des médicaments de cette
classe que renferme notre thérapeutique; le médecin n'est pas,
dans ce cas, réduit à déptorer la stérilité des ressources de
l'art. Toutefois les antiphtogistiques ne peuvent pas être grou-
pés dans la même catégorie car ils sont loin d'agir tous de la
même manière. En effet, les uns agissent directement, d'autres
indirectement, ou par des influences que, dans l'état actuel de
la science, it est impossible d'expliquer. Parmi les moyens
directs, la saignée générale ou locale occupe évidemment le
premier rang; et, du reste, le mécanisme de son action se
comprend tacitement, puisque cette pratique, toute matériette,
consiste à réduire le volume du sang, à diminuer, par la sous-
traction, ses proportions relatives. Après la saignée, les débi-
litants,.les fa/des moyens directs; mais il nous semble pourtant que la sai-
gnée seute mérite réellement ce nom. Les débilitants, en effet,
dont la diète et les bains résument la principale ressource,
agissent par ces deux moyens de la manière suivante la diète
prive le sang des matériaux qui concourent à la formation de
sa partie plastique; on a appelé avec raison le sang de la chair
coulante eh bien, c'est cette chair à fêtât liquide dont la diète
prive le fluide sanguin les bains, en agissant par absorption,
peuvent rendre ce sang moins actif en s'y mêlant dans une
proportion plus ou moins grande; mais cette explication est
entièrement hypothétique, car les bains agissent plutôt en
énervant faction musculaire, en produisant une certaine dé-
tente dans.la masse générale du système nerveux, ce qui donne
plus de liberté à ta circulation, ouvre égatement au sang tous
les points de f économie,. et fait cesser, par conséquent, ta
trop grande accumulation de fluide circulatoire dans t'organe
frappé d'inflammation. Les ~o/ra~c/tMMH~ agissent évidem-
ment par absorption, et ce mode d'action est plus marqué,
p)us direct que l'absorption qui résulte du bain. Mais les mé-
dicaments de cette categorie. ne diminuent-ils pas finnamma-
tion sous des conditions entièrement spéciales,. et ne rafraî-
chissent-ils pas moins par la masse d'eau qu'ils mêlent au sang
que par leurs propriétes chimiques? C'est possible, c'est même
probable, puisque les rafraîchissants ne remplissent le but pour
tequet on les administre, que. lorsqu'un acide entre dans leur
composition. L'acide agissait donc en première ligne. Serait-ce
en s'emparant d'un alcali qui se trouverait en maximum dans
le sang pendant tes périodes de l'inflammation? Quoiqu'il ne
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ANTtPMLOGtSTtQUES
de. l'odorat? et qui ne conçoit que cet organe peut être
disposé de manière à recevoir une très-forte et même très-
doutoureuse impression de certaines odeurs plutôt que d'au-
tres ? Comment se colorent les. objets, les uns en bleu, les
autres en rouge, les autres en vert, etc.? N'est-ce point
parce que les substances qui reçoivent les rayons de tumière
absorbent toutes les molécules dont ces rayons se compo-
sent, à t'exception de celles qui forment la couleur deman-
dée ? Pourquoi .n'en serait-il pas de même pour les odeurs?
–Disons, en finissant, que les sympathies de même que les
antipathies, ou en d'autres termes le sentiment d'attraction et
de répulsion que t'homme éprouve pour des individus de son
espèce, pour des animaux ou même pour des choses inorga-
niques, ont toujours une cause réelle, physique ou morale;
qu'il est rare qu'on tâche de reconna~re cette cause. Au lieu
même de la chercher, on a l'air d'éviter sa rencontre. Il est si
commode de dire 0<~ et OKo. ÇM
ANTIPATHIE. Terme de l'ancienne physique, opposé à sym-
pathie. La sympathie et l'antipathie étaient au fond la même
chose que l'attraction et la répulsion seulement ces deux der-
niers mots expriment purement et simplement un fait, tandis
que les deux premiers semblent assigner pour cause de ce fait
un sentiment d'amour ou de haine que les molécules de ma-
tière auraient les unes pour les autres. Empédocte est peut-
être le premier qui ait nettement exprimé cette idée il admet-
tait quatre éléments matériels, le feu, l'air, l'eau et la terre;
et deux principes immatériets t'amour et la haine, ou ce qui
est la même chose, la sympathie et t'antipathie. Depuis long-
temps ces deux mots ont joué le plus grand rôle dans l'explica-
tion des phénomènes naturels, à t'épuque surtout où l'on n'en
avait qu'une idée fort confuse.t est si commode d'attribuer à
une puissance occulte tout ce qui sort de nos habitudes ou ex-
cède nos connaissances! Un aimant, par exemple, attire le fer,
c'est de la sympathie; qu'il repousse un autre, c'est de l'anti-
pathie un remède guérit un malade; it y a sympathie entre le
remède et lui, antipathie entre le mal et le remède. Par là,
sans doute, on n'a fait que mettre un mot à la place d'un au-
ire, saus rien expliquer réettement; mais on sait que pendant
bien longtemps les physiciens, comme les autres hommes, se
sont payés de. mots. L'exemple suivant montrera, du reste,
quel usage, ou plutôt quel abus, l'on faisait de ces qualités
pour l'explication des phénomènes. –Porta, physicien du
xvi° siècte voyant que t'aimant attirait le fer, imagina qu'il
était composé de fer et de pierre que ces deux substances
étant antipathiques l'une à l'autre, combattaient sans cesse
entre.elles et que le fer, vaincu dans cette lutte, empruntait
le secours du fer qui se trouve dans son voisinage, avec lequel
il avait nécessairement sympathie (Libes~ /y<. de la. Phys. J). ).
–K~M
combattre. Dans ie temps où les physiciens attribuaient aux
qualités des corps la production de tous les effets possibles, le
chaud et ie froid, le sec et t'humide, le lourd et le léger, étaient
antipathiques. B. JULIEN.
AXT)PAt)!tM]E, anciennement Cap/ia?'a6s, qu'on a con-
fondue avec Dora et avec Assus ou Arsus était située sur le
chemin de Jérusalem à Césarée(~c< xxt, 11, 31.), dans une
plaine très-tertite et très-agréable. Josèphe la place à. 1M stades
de Joppé. Ce fut Hérode le Grand qui changea son nom pour
lui donner en t'honneur de son père Antipater celui qu'elle a
porté depuis (Josèphe, ~;f< 1. x)n c. 13 et xvi, c. 9;
De &e~o ./M~ 1.1, c. 16, ~e/
ANT!PER)STASE, de OM-t, contre, ~eCKrr~u.ttt, ~'e suis autour,
résistance à quelque chose qui environne; action de deux qua-
lités contraires, dont l'une augmente la force de l'autre. Les
péripatéticiens expliquaient avec cette prétendue loi de la na-
ture, une foule de phénomènes, qu'ils ne savaient ou ne vou-
laient pas se donner la peine d'observer à fond. C'est ainsi que,
d'après eux, le feu est plus ardent t'hiver que t'été, parce
qu'étant menacé par le froid d'une destruction prochaine, il
est obligé de faire une plus grande résistance..De même, si la
chaux vive s'enOamme et bouillonne au contact de. t'eau, c'est
qu'ette est stimutée et irritée par son contraire, qui menace de
t étouffer et de l'éteindre. Si t'eau des sources et.des puits est
plus chaude l'hiver que t'été, s'il en est de. même des caves
profondes, c'est par antipéristase. L'eau monte-t-elle dans tes
pompes, lorsqu'on fait jouer le piston,-c'est ta nature qui
s'efforce par ce moyen de combler le vide dont elle a horreur.
Kous convenons que si par le mot antipéristase on avait voulu
seulement désigner un fait d'observation sans rien préjuger
sur la cause, ft en attendant que la science ptus avancée permît
d'en donner l'explication, la peine qu'on s était donnée de fa-
briquer ce mot eût été excusable; elle aurait même eu son
ut)iité, puisqu'elle aurait servi à consigner un ordre de phéno-
mènes dont les causes étaient inconnues. Mais la sagesse aris-
totéiicienne ne sut pas garder cette mesure prudente on trans-
forma une généralité en loi de la nature, on en fit une vertu
et une qualité occulte, et l'on persista pendant plus de 2000
ans, à expliquer un phénomène physique par le nom qui servait
à l'appeler.. P. J. Pm;D)tON.
AXftPHAXE. Ce nom a été porté par quelques poëtes comi-
ques grecs, de qui le temps n'a pas respecté les ouvrages. Nous
savons seulement par Suidas que le premier était de Hte d'Eu-
bée (Négrepont); que le second, Athénien de naissance, avait
composé cent soixante-quatre comédies, sur lesquelles, treize
avaient été couronnées. Strabon et Athénée parlent des deux
autres sans entrer dans aucun détail. On trouve aussi dans
l'histoire de la Grèce un médecin de Délos, du nomd'Anti-
phane il attribuait toutes les maladies à la variété des mets.
AKT'PMthE, général athénien qui prit le commandement
après la mort de Léosthène, et continua le siège de Lnmia où
se trouvait Antipater; mais il fut forcé de lever le siège.– H
y a eu plusieurs autres personnages du même nom; le seul qui
mérite qu'on le remarque était peintre, élève de Ctésidème, et
contemporain du premier Ptotémée. On dit qu'il imita la ma-
nière d'Apettes. Pline parle d'un grand nombre de tableaux
d'Antiphile. N. M. P.
AKT)PMLf)CtST!QCES (M:e<~e.), médicaments contre l'in-
flammation. On a tellement abusé dans ces derniers temps
des antiphlogistiques, ils sont même devenus si populaires, que
ce qui concerne leur action et leur nature devrait avoir une
place réservée dans la plupart des ouvrages qui aspirent au
titre de c'OMp~. Cette précaution aurait au moins pour ré-
sultat de temr en garde contre certains abus qui sont assez
communs parmi les gens de l'art, et le sont bien plus en-
core dans les pratiques médicales de ceux qui se médica-
mentent sans les conseils du médecin. Par l'importance que
la médecine de Broussais a donnée aux antiphlogistiques, on
peut juger du nombre des moyens ou des médicaments de cette
classe que renferme notre thérapeutique; le médecin n'est pas,
dans ce cas, réduit à déptorer la stérilité des ressources de
l'art. Toutefois les antiphtogistiques ne peuvent pas être grou-
pés dans la même catégorie car ils sont loin d'agir tous de la
même manière. En effet, les uns agissent directement, d'autres
indirectement, ou par des influences que, dans l'état actuel de
la science, it est impossible d'expliquer. Parmi les moyens
directs, la saignée générale ou locale occupe évidemment le
premier rang; et, du reste, le mécanisme de son action se
comprend tacitement, puisque cette pratique, toute matériette,
consiste à réduire le volume du sang, à diminuer, par la sous-
traction, ses proportions relatives. Après la saignée, les débi-
litants,.les fa/
gnée seute mérite réellement ce nom. Les débilitants, en effet,
dont la diète et les bains résument la principale ressource,
agissent par ces deux moyens de la manière suivante la diète
prive le sang des matériaux qui concourent à la formation de
sa partie plastique; on a appelé avec raison le sang de la chair
coulante eh bien, c'est cette chair à fêtât liquide dont la diète
prive le fluide sanguin les bains, en agissant par absorption,
peuvent rendre ce sang moins actif en s'y mêlant dans une
proportion plus ou moins grande; mais cette explication est
entièrement hypothétique, car les bains agissent plutôt en
énervant faction musculaire, en produisant une certaine dé-
tente dans.la masse générale du système nerveux, ce qui donne
plus de liberté à ta circulation, ouvre égatement au sang tous
les points de f économie,. et fait cesser, par conséquent, ta
trop grande accumulation de fluide circulatoire dans t'organe
frappé d'inflammation. Les ~o/ra~c/tMMH~ agissent évidem-
ment par absorption, et ce mode d'action est plus marqué,
p)us direct que l'absorption qui résulte du bain. Mais les mé-
dicaments de cette categorie. ne diminuent-ils pas finnamma-
tion sous des conditions entièrement spéciales,. et ne rafraî-
chissent-ils pas moins par la masse d'eau qu'ils mêlent au sang
que par leurs propriétes chimiques? C'est possible, c'est même
probable, puisque les rafraîchissants ne remplissent le but pour
tequet on les administre, que. lorsqu'un acide entre dans leur
composition. L'acide agissait donc en première ligne. Serait-ce
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