Titre : Revue historique / dirigée par MM. G. Monod et G. Fagniez
Auteur : Couderc, Camille (1860-1933). Auteur du texte
Éditeur : Librairie Germer Baillière et Cie (Paris)
Éditeur : Félix AlcanFélix Alcan (Paris)
Éditeur : Presses universitaires de FrancePresses universitaires de France (Paris)
Date d'édition : 1989-01-01
Contributeur : Monod, Gabriel (1844-1912). Directeur de publication
Contributeur : Fagniez, Gustave (1842-1927). Directeur de publication
Contributeur : Bémont, Charles (1848-1939). Directeur de publication
Contributeur : Pfister, Christian (1857-1933). Directeur de publication
Contributeur : Eisenmann, Louis (1869-1937). Directeur de publication
Contributeur : Charléty, Sébastien (1867-1945). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34349205q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 146538 Nombre total de vues : 146538
Description : 01 janvier 1989 01 janvier 1989
Description : 1989/01/01 (A113,T281,FASC1)-1989/03/31. 1989/01/01 (A113,T281,FASC1)-1989/03/31.
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque... Collection numérique : Nutrisco, bibliothèque numérique du Havre
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k18399t
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/01/2011
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276 Comptes rendus critiques
(don Carlos) résidant à Venise et chassé depuis longtemps de France du fait
d'une manifestation de saint-cyriens en sa faveur, ni au fils de ce dernier, Jac-
ques (don Jaime) qui suivait son père et qui, après diverses écoles, deviendra
officier russe, ni enfin au frère cadet du duc de Madrid (don Alfonso), ancien
général carliste vivant en Autriche Il y eut, par la suite, quelques passe-droits
en faveur du prince Jacques qui résidait officiellement à Frohsdorf (dont il avait
hérité d'Henri V avec tous les souvenirs historiques de la royauté française) et
lorsque la branche carliste s'éteignit en 1936, par la mort d'Alphonse-Charles
duc d'Anjou et de San-Jaime (le don Alfonso vu plus haut), le nouveau chef
de maison, Alphonse XIII, vivait exilé à Rome. En revanche, on doit savoir
que la loi d'exil s'appliqua totalement aux Bourbons d'Espagne pour ce qui con-
cerne le service militaire et c'est ainsi que les descendants de Philippe V ne purent
aller dans les armées françaises lors de la première guerre mondiale ( il y eut
des passe-droits lors de la deuxième, qui vit d'ailleurs le prince Napoléon servir
sous un nom d'emprunt). La République n'a jamais reconnu les Orléans comme
« maison de France » et lorsque le jeune duc d'Orléans fut condamné en 1890
pour être venu à Paris à seule fin d'y faire son service militaire (d'où le surnom
de Prince Gamelle), il le fut comme fils aîné du comte de Paris, petit-fils de
Louis-Philippe Ier, « donc l'héritier direct dans l'ordre de primogéniture du chef
de la famille d'Orléans ayant régné en France jusqu'au 24 février 1848 sans
plus et donc sans reconnaître une quelconque représentation de Charles X P. 97
l'auteur a donné une partie du jugement de Blois dans l'affaire de Chambord
confirmé par la cour d'appel d'Orléans et la Cour de cassation, ce texte montre
en particulier que les Bourbons issus de Philippe V ne sont plus de nationalité
française (ce qui est contraire à la thèse du prince Sixte de Bourbon-Parme,
1914), mais que si la renonciation du traité d'Utrecht n'est pas valable, cela
ne peut les empêcher d'être successibles l'auteur n'a pas su lire cette confirma-
tion de l'ancien droit successoral français. P. 99 l'auteur connaît si peu les
légitimistes qui ne reconnurent pas les Orléans à la mort d'Henri V, qu'il en
vient à nommer général de Castelneau le général de Cathelineau P. 100 le
comte de Chambord disait probablement « les princes d'Orléans sont mes fils »,
mais c'était une mode dans la famille royale que de dire des choses pareilles.
Ainsi, Louis XVIII, sans enfant, disait des ducs d'Angoulême, de Berri et d'Enghien
qu'ils étaient ses fils, cet élan affectueux ne voulant évidemment pas dire que
les Orléans étaient ses immédiats (et impossibles) successeurs Guy Augé a très
bien démontré comment s'était passé l'interview d'Henri V par La Liberté, et
ce qu'il fallait en penser, d'autant plus que le « roi » montre qu'il ne pouvait
violer la loi. On sait qu'il n'a jamais reconnu les Orléans comme successeurs
(témoignages de ses aumôniers Mgr Curé, le R.P. Bole SJ de ses secré-
taires du Bourg, d'Andigné et tant d'autres), qu'il a interdit que l'on présente
le comte de Paris comme son dauphin, qu'il a fait présider ses obsèques à Goritz
par son successeur, Jean (vu supra et miraculeusement dans la région), qu'il
a laissé tous ses souvenirs historiques aux descendants de ce prince (plus de 30
colliers du Saint-Esprit, 4 étendards des gardes du corps de Charles X, les archi-
ves, les tableaux, l'argenterie.) De plus, l'auteur a laissé entendre que les roya-
listes ont rallié en masse les Orléans, mais le comte de Chambord a tout fait
pour que l'organisation légitimiste ne serve pas aux Orléans, allant jusqu'à faire
rendre aux donateurs l'argent de son trésor de guerre, tout en sachant que ses
parents Bourbons d'Espagne ne porteraient à la France qu'un intérêt des plus
limités, il faut bien le dire. En effet, Henri V savait que le duc de Madrid était
obnubilé par l'Espagne sa femme et lui n'avaient donc guère d'espoir dans
l'activité de ces princes très espagnols. Cependant, le comte et la comtesse de
(don Carlos) résidant à Venise et chassé depuis longtemps de France du fait
d'une manifestation de saint-cyriens en sa faveur, ni au fils de ce dernier, Jac-
ques (don Jaime) qui suivait son père et qui, après diverses écoles, deviendra
officier russe, ni enfin au frère cadet du duc de Madrid (don Alfonso), ancien
général carliste vivant en Autriche Il y eut, par la suite, quelques passe-droits
en faveur du prince Jacques qui résidait officiellement à Frohsdorf (dont il avait
hérité d'Henri V avec tous les souvenirs historiques de la royauté française) et
lorsque la branche carliste s'éteignit en 1936, par la mort d'Alphonse-Charles
duc d'Anjou et de San-Jaime (le don Alfonso vu plus haut), le nouveau chef
de maison, Alphonse XIII, vivait exilé à Rome. En revanche, on doit savoir
que la loi d'exil s'appliqua totalement aux Bourbons d'Espagne pour ce qui con-
cerne le service militaire et c'est ainsi que les descendants de Philippe V ne purent
aller dans les armées françaises lors de la première guerre mondiale ( il y eut
des passe-droits lors de la deuxième, qui vit d'ailleurs le prince Napoléon servir
sous un nom d'emprunt). La République n'a jamais reconnu les Orléans comme
« maison de France » et lorsque le jeune duc d'Orléans fut condamné en 1890
pour être venu à Paris à seule fin d'y faire son service militaire (d'où le surnom
de Prince Gamelle), il le fut comme fils aîné du comte de Paris, petit-fils de
Louis-Philippe Ier, « donc l'héritier direct dans l'ordre de primogéniture du chef
de la famille d'Orléans ayant régné en France jusqu'au 24 février 1848 sans
plus et donc sans reconnaître une quelconque représentation de Charles X P. 97
l'auteur a donné une partie du jugement de Blois dans l'affaire de Chambord
confirmé par la cour d'appel d'Orléans et la Cour de cassation, ce texte montre
en particulier que les Bourbons issus de Philippe V ne sont plus de nationalité
française (ce qui est contraire à la thèse du prince Sixte de Bourbon-Parme,
1914), mais que si la renonciation du traité d'Utrecht n'est pas valable, cela
ne peut les empêcher d'être successibles l'auteur n'a pas su lire cette confirma-
tion de l'ancien droit successoral français. P. 99 l'auteur connaît si peu les
légitimistes qui ne reconnurent pas les Orléans à la mort d'Henri V, qu'il en
vient à nommer général de Castelneau le général de Cathelineau P. 100 le
comte de Chambord disait probablement « les princes d'Orléans sont mes fils »,
mais c'était une mode dans la famille royale que de dire des choses pareilles.
Ainsi, Louis XVIII, sans enfant, disait des ducs d'Angoulême, de Berri et d'Enghien
qu'ils étaient ses fils, cet élan affectueux ne voulant évidemment pas dire que
les Orléans étaient ses immédiats (et impossibles) successeurs Guy Augé a très
bien démontré comment s'était passé l'interview d'Henri V par La Liberté, et
ce qu'il fallait en penser, d'autant plus que le « roi » montre qu'il ne pouvait
violer la loi. On sait qu'il n'a jamais reconnu les Orléans comme successeurs
(témoignages de ses aumôniers Mgr Curé, le R.P. Bole SJ de ses secré-
taires du Bourg, d'Andigné et tant d'autres), qu'il a interdit que l'on présente
le comte de Paris comme son dauphin, qu'il a fait présider ses obsèques à Goritz
par son successeur, Jean (vu supra et miraculeusement dans la région), qu'il
a laissé tous ses souvenirs historiques aux descendants de ce prince (plus de 30
colliers du Saint-Esprit, 4 étendards des gardes du corps de Charles X, les archi-
ves, les tableaux, l'argenterie.) De plus, l'auteur a laissé entendre que les roya-
listes ont rallié en masse les Orléans, mais le comte de Chambord a tout fait
pour que l'organisation légitimiste ne serve pas aux Orléans, allant jusqu'à faire
rendre aux donateurs l'argent de son trésor de guerre, tout en sachant que ses
parents Bourbons d'Espagne ne porteraient à la France qu'un intérêt des plus
limités, il faut bien le dire. En effet, Henri V savait que le duc de Madrid était
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