Titre : Cols bleus : hebdomadaire de la Marine française
Auteur : France. Marine. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1946-06-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348467k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 juin 1946 07 juin 1946
Description : 1946/06/07 (A2,N67). 1946/06/07 (A2,N67).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1293886b
Source : Marine nationale - Cols Bleus, 2015-66428
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/10/2021
HEBDOMADAIRE DE LA MARINE FRANÇAISE
2' ANNltf
VENDREZ
7 JUIN I 9 4 ê
ABONNEMENTS i
Six mois. ...
I an 256 fr.
C. C. Paris I «I4- Il
REDACTION-ADMINISTRATION
10, rue Vivienne, Paris-2 «
Directeur : Paul-Jean LUCAS
1 ' - •
- ' '
Téléphone : GUT. 38-59
Chèques Post. Co/s fi fou f Por/s 1814-53
L fs grandes manifestations pari-
. siennes de la saison ont repris
cette année, en dépit des difficul
tés des temps, avec un énorme succès
populaire. Cols bleus, qui, de plus en
•plus, gagne la faveur du public, a tenu à
être présent partout.
C’est d’abord la Foire de Paris, dont
le développement est particulièrement im
portant. Une foule considérable s’y rend
chaque jour et se passionne pour tous les
sta,nds où s’exprime l’intelligence, l’ingé
niosité et le goût français.
Le stand de Cols bleus et du Musée
de la Marine retient l’attention. On voit
par les clichés ci-dessus, l’intérêt que lui
portent les jeunes et les visiteurs de
toutes catégories, que les choses de la
marine française attirent de plus en plus.
Au-dessous, cette vivante représenta
tion du stade de Colombes, ou se dérou
lèrent successivement, les 19 et 26 ma.i,
d’abord le match franco-britannique où
notre journal était présent, et le match
pour la coupe de France, que l’on voit ici
portée par nos marins.
Enfin, à la manifestation cyclo-auto
mobile de l’ascension a,u bois de Bou
logne, patronnée par notre confrère quo
tidien France-Soir, Cols bleus fut aussi
à l’honneur, ainsi que la musique des
équipages de la Flotte qui obtint comme
à l’habitude, le succès mérité que sut lui
exprimer le grand public parisien.
ACTIVITÉ DE LA
MARINE
Indépendamment de l’activité in
tense qu’imposent à notre marine
les liaisons avec l’Extrême-Orient et
dont nos lecteurs trouveront un re
flet dans la rubrique « Où sont nos
bâtiments? », nos marins se con
sacrent à l’accomplissement de di
verses missions de transports et de
dragage.
En voici, pour la dernière période,
le compte rendu :
TRANSPORTS
Transports Métropole - Afrique du
Sorti ;
Ig porte-avions Dixmude a quitté
Casablanca pour Toulon (via Oran),
Il transporte 500 passagers militaires
et des familles, ainsi qu’un important
matériel d’aéronautique navale.
iLe destroyer d’escorte Marocain a
effectué une traversée Toulon-Alger-
Bizerte avec des passagers militaires.
T r an s port C ont in ent-^Co rs e> :
Le Volontaire a effectué une liaison
Toulon-Calvi.
Transports divers :
Le croiseur Montcalm est arrivé à
Diego- Suarez le 24 mai, avec des
troupes malgaches à rapatrier (au
total 460 passagers), ainsi que du
matériel divers. Une partie de ces
troupes étant destinées à la Réunion,
le Montcalm les y a conduites le
27 mai.
iL’aviso Moqueuse, poursuivant sa
croisière vers l’A.E.F. est arrivé à
Port-'Bouet, le.26 mai.
L'Il&uVOlèron a quitté Marseille, le
24 mai, à destination de Madagascar.
Elle transporte des ifamilles, ainsi
qu’un important matériel.
Le Quercy est en route sur Alger,
avec du personnel militaire et du
matériel.
MISSIONS DIVERSES
iLes croiseurs légers Le Terrible et
Le Malin ont été mis en route de
Cherbourg sur Narvick, le 22 mai. Ils
transportaient un détachement -de
l’armée et représentaient la Marine
Nationale aux cérémonies de la Vic
toire de Narvick.
La corvette Lobelva poursuit sa
croisière de surveillance des pêches.
Elle va rentrer à Brest par Dakar et
Casablanca.
DRAGAGES
La 32* division a commencé le dra
gage « des mines à orin » des champs
de mines de la baie de la Seine.
La 36 e division achève la transfor
mation de ses dragues magnétiques,
afin de pouvoir draguer les mines
allemandes avec plus de sécurité.
Le ZA 371 est rentré de Sheerness,
où il a pris livraison de son matériel
de drague de rechange. Deux bâti
ments de la 37 e division sont partis
â leur tour à Sheerness. le 28 mai.
En 2 e Région : w
Le 2° groupe a continué l’élargis
sement du chenal d’entrée en Gi
ronde. Deux mines ont été détruites.
Ces mines, d’un type spécial, explo
sent très près des bâtiments, et l’une
a avarié le D. 346. Les opérations ont
dû être suspendues en attendant la
livraison de dragues acoustiques spé
ciales que VAmiral-Mouchez doit em
barquer en Angleterre, le 28 mai.
'Le 4 e groupe, opérant au large de
Saint-Nazaire, a dû relâcher à Brest
pour s’y ravitailler en charbon, à la
suite d’une grève de dockers à Lo
rient.
• première boucle de stérilisation,
mouillée en Gironde, ayant été mise
en iceuvre en temps suffisant, est en
cours de relevage. Une seconde sera
mouillée ensuite.
En 3* Région <:
Le 5® groupe en entier continue les
dragages au Nord-Ouest de Bizerte et
au large du Cap Bon.
La flottille anglaise de « Fleet
Minesweepers » compte, terminer le
déblaiement des nombreux champs
de mines du banc des Esquerquis
vers le mois de septembre.
Lire en page 5 :
TABLEAU D’AVANCEMENT des
ÉQUIPAGES DE LA FLOTTE
(Juin 1946)
9
En page 6 :
LA MÉDAILLE MILITAIRE
et LES AFFECTATIONS
L’ARMÉE FRANÇAISE
célèbre l'anniversaire de la percée du front d'Italie
L 'ARMÉE française d'occupation
vient de célébrer le 13 mai der
nier, le glorieux anniversaire de
la percée du front d'Italie par le Corps
Expéditionnaire français le 11 mai
1944. Cet exploit fut la (première
grande victoire de l'Armée française
dans la guerre-. Elle marquait la ren
trée dans la lutte d'une armée fran
çaise nouvelle, matériellement et mo
ralement refaite, voulant en appeler
des désastres ide 1940 et décidée à
aller jusqu'au bout dei la victoire.
Comme an se le rappelle, le front
d'Italie était, au début de 1944, pra
tiquement stabilisé. L'avance fran
çaise à la fin de 1943, à droite de
Cassino, en pleine montagne, n'avait
pu entraîner la rupture du. front/ nos
troupes s'étant trouvées en flèche et
ayant dû arrêter leur progression,
Cassino puissamment fortifié par les
Allemands, tenait toujours bon et ver
rouillait la vallée du Lixi. Les atta
ques les plus violentes, menées par
des forces anglo-américaines avec des
moyens matériels considérables,
échouaient les une,s après les autres.
C'est alors que le général Juin,
commandant le Corps Expéditionnaire
français, proposa au commandement
allié du front d'Italie de tenter au
printemps une percée à gauche de
Cassino dans la région montagneuse
de Petrelia, et d'essayer, par une oc
cupation rapide de ces massifs et par
le franchissement ^Garigîi-c^r o/ de
réaliser le débordement de 'Cassino,
puis de déclencher une marche sur
Rome, en rejoignant les forces blo
quées dans la poche d'Anzio.
L'histoire retiendra la magnifique
prouesse de notre Armée qui réalisa
victorieusement le programme prévu,
entraînant la rupture du front alle
mand et l'effondrement de la ligne
Gustave, et aboutissant, en définitive,
à T anéantissement complet de la
puissante armée austro-allemande,
sous le commandement du maréchal
Kesselring, et des renforts que 1 Berlin
avait dépêchés en hâte à la rescousse.
La rupture du front fut extrême
ment dure. (L'assaut fut donné ©ans
préparation, préalable d'artillerie, à
11 heures du soin La réussite ne fut
pas immédiate et ce n'est qu'au bout
de 24 heures que l'on parvint à forcer
la ligne et à lancer 25.000 goumiers
dans le massif tourmenté du Petrelia ;
Les goumier,s anéantirent tous les
renforts allemands qui se précipi
taient pour colmater la brèche ; leur
avance permit aux colonnes franco-
britanniques qui avaient réussi à
passer de vive force le Garigliano, au
cours d'une opération historique, de
s'enfoncer dans la vallée, de déborder
Cassino et de rejoindre 'les troupes
d'Anzio.
Ainsi fut ouverte la route de Rome.
La Marine eut sa part dans cette
grande victoire d'Italie. Plusieurs de
ses bâtiments, notamment la « Gloi
re », le « Fantasque » et le « Terri
ble », participèrent à l'appui du front
de l'Armée d'Italie, en bombardant
les organisations ennemies dans la
région de Formia^Gaete et en accom
pagnant la progression.
A terre, nous étions représentés par
le 1 er Régiment de FusiliersMarins,
alors sous le commandement du ca
pitaine de frégate Amyot d'Inville, qui
devait être tué quelques jours plus
tard. C'est l'escadron blindé du 1 er
Régiment qui, sous le commandement
du lieutenant de vaisseau Barberot,
lança la première attaque dans/ la
boucle du Garigliano. Cet escadron
eut des pertes importantes : les chars
s'enlisèrent et les matelots durent
combattre à pied, mais dans un élan
irrésistible, ils enfoncèrent le premier
coin dans la ligne allemande qui dé
fendait la vallée. Tout le régiment
devait déferler dans les jours sui
vants. Il allait rester en première li
gne — comme il lui revenait, puisque
c'était un régiment de reconnaissance
— pendant toute la phase d'eoeploita-
tion, jusqu'au moment où on le rap
pela pour se préparer à embarquer
pour l'expédition de France. Il était
alors près de Sienne.
Nous avions aussi, le 11 mai, dans
le C.E.F., une batterie de canonniers-
marins composée de canons de 155.
Ces cernons ont une histoire. Après le
débarquement de Salerne, les alliés
nous avaient signalé que des canons
français avaient été retrouvés à Oa-
pri. Par de prodigieux efforts, les ma
rins remirent en état ces canons et
en firent une batterie motorisée qui
prit une part importante à l'attaque
du 11 mai et qui accompagna le
Corps Expéditionnaire français jusqu'à
Florence. Ce fut un des derniers élé
ments français engagés en Italie. Les
pièces avaient tellement tiré,, qu'elles
étaient complètement usées^ Les mu
nitions trouvées en Italie étant épui
sées, il avait fallu alimenter la batte
rie avec les obus de 155 des bâti
ments de la flotte : la pyrotechnie
navale de Bizerte avait hâtivement
fabriqué des gargousses avec de la
poudre récupérée sur les Allemands.
Je ne crois pas que, dans cette guer
re, il y ait eu beaucoup d'autres exem
ples de pareilles improvisations-
Il faut aussi signaler les services
rendus par l'ingénieur Fouquet, du
Service Hydrographique, qui fut, idans
cette période, l'âme du centre d'ex
ploitation photographique du CLE.F.,
utilisant les procédés les plus mo
dernes.
Les exploits de l'Armée française
d'Italie furent évoqués lors de la cé
rémonie qui s'est déroulée près de
Mayence, le 11 mai, en présence du
général Juin, son ancien chef, et de
la 'plupart des chefs militaires, qui
avaient commandé lors de la percée
du front de Cassino, réunis pour l'oc
casion : il y avait là le général de
Montsabert, qui commandait la 3 e
D.I.A., le général Sevez, qui comman
dait la 4 e D.M.M., le général Dody,
qui, à la tête de la 2 e D.IJM. a, le
premier, rompu le Iront allemand, le
général Molle, qui, à lcr tête du 8 e
R.TjM., prit le Mont-Faito, le général
Guillaume qui commandait les tabors
marocains.
L'amiral Lemonnier, chef d'Etat-Ma-
jor général de la Marine, était pré
sent ; il était acompagné du capitaine
de frégate de Morsier, qui comman
dait ein mai 1944 les 2 e et 3 e escadrons
du l or Régiment de Fusiliers-Marins,
et idu capitaine tde corvette Barberot,
qui commandait le 1 er escadron du
1 er R.F.M.
Les cérémonies furent à la fois
simples et grandioses. Ail heures du
soir, heure de l'attaque du 11 mai
1944, au pied d'un château allemand
aux proposions importantes, en plei
ne forêt, eut lieu une magnifique évo
cation du franchissement du Gariglia
no. Auparavant, des feux de camp
avaient éclairé la veillée des soldats
de l'Armée d'Afrique. Il y eut une
reconstitution de la bataille elle-mê-,
me, tandis qu'un, haut-parleur rappe
lait les diverses phases du combat,
dont on fêtait Je deuxième anniver
saire.
Le lendemain matin, le général
Juin, accompagné de l'amiral Lemon
nier, du général de Montsabert, du
général Sevez, prit passage dans une
vedette rapide de la Marine, à Niers-
tein. Toute la flottille, rassemblée sous
le commandement du capitaine de
vaisseau Le Hagre, descendit le Rhin,
à 30 nœuds, en formation impecca
ble, jusqu'au centre même de
Mayence.
Ce fut, pour les marins de la Flot
tille^ un honneur et une récompense
de transporter, en une telle occasion,
sur ce fleuve majestueux, le chef
d'Etat-Major général de la Défense
Nationale et leur chef d'Etat-Majior
général.
A Mayence, après avoir salué les
drapeaux des troupes d'occupation et
remis au général Dody la Croix de
Grand Officier de la Légion d'Hon-
ne.ur, le général Juin passa les trou
pes en revue, puis assista au défilé.
Le contre-amiral Reboul Hector Berlioz
a été atteint, en mars dernier, par la limite
d’âge, après une carrière de quarante
années au service de la marine et du pays.
Le ministre des Armées a tenu à cou
ronner ces services éminents, en faisant si
gner, par le chef du gouvernement, la pro
motion du contre-amiral Reboul Hector
Berlioz au grade de vice-amiral, dans la
2 r section du Cadre des Officiers généraux.
« pour services exceptionnels en temps de
guerre » et son élévation à la dignité de
grand officier de la Légion d’honneur.
Marin expérimenté, le vice-amiral Re
boul Hector Berlioz fut, avant tout, un
chef énergique, juste, passionné de son mé
tier, aimant les hommes qu’il avait à diriger
et sachant se faire estimer d’eux.
Déjà dans la guerre 1914-1918, sa bril
lante conduite dans les sous-marins lui avait
valu, à bord de la CrVcé, une citation à
l’ordre de l’Armée, après la destruction
d’un sous-marin ennemi.
Après la guerre, il exerça successivement
plusieurs commandements à la mer : sous-
marin Emeraude , torpilleur Bourrasque ,
contre-torpilleur Valmy, contre-torpilleur
Vautour et 7 e division de contre-torpilleurs.
La guerre de 1939-1940 le trouva sur le
Vautour , à la tête de cette division : il
défilé magnifique aux borda de ce
fleuve pour lequel lez Français se
sont tant battus tout au long de leur
histoire, défilé de troupe© chargées de
gloire, hères de saluer en terre alle
mande le dhef qui les avait conduites
à la première grande victoire françai
se de cette guerre.
Une messe eut lieu ensuite à la
cathédrale de Mayence, à la mémoire
des nombreux morts de l'Armée d'Ita
lie.
Belle journée qui resserra à nou
veau les liens de la glorieuse Armée
d'Afrique et de la Marine. H faut
voir de tel© spectacles en Allemagne
pour bien comprendre « que la
France, comme le rappelait à cette
occasion l'amiral Lemonnier, n'a pas
été seulement libérée, mais qu'elle a
été victorieuse ».
prit part aux bombardements de la cote
italienne, engageant avec décision ses bâti
ments à courte portée.
Pour ce fait, il fut cité à l’ordre de
l’Armée de mer, le 10 juillet 1940.
Nul n’ignore enfin le rôle essentiel joué
par Te vice-amiral Reboul Hector Berlioz
en Afrique du Nord, dans des circonstances
critique*, lors du rassemblement, de la re
mise dans la lutte de nos forces navales
éparses et insuffisamment armées. Au poste
important de major général de la Marine,
il apporta dans cette œuvre ses qualités de
chef et d’organisateur et sa haute conscience,
qui attirait les sympathies de tous. .
Il comprit que les heures comptaient : il
travailla sans relâche avec son calme, son
énergie et sa modestie coutumières.
Il fut le pivot de cette équipe qui, dans
quelques modestes bureaux de l’amirauté
d’Alger, reconstitua la « Marine natio
nale », la relança dans la guerre et la
prépara aux batailles de la Libération.
La Marine entière lui sait gré d’avoir
été un des meilleurs artisans d’une oeuvre
qui compte dans notre histoire Elle se ré
jouira des hautes distinctions qui viennent
de couronner une carrière aussi bien rem
plie.
Le Vice-Amiral
REBOUL HECTOR BERLIOZ
Voici Tarrivée, à Taérodrome de Luqa, dans Vile de Malte, du Vice-Amiral
Ronarc’h, pour sa première visite au Commander in C bief Méditer ranean. Sir
Algernon U. Willis K. C. B. - K. B. E. - D. S. O.
Quelques faits
de ce MQNDE
EIY FRANCE...
Une clause des accords signés par
M. Léon Bltim prévoit Fâchât de
7 5 Iiberty-ahips.
*
300 rapatriés d’Indochine «ont ar
rivé» le 30 mal à Toulon ntcc le
« Barileur ».
A Cherbourg, l e 8 juin, le paque
bot « Europa » nou» sera officielle
ment remis au titre de» réparatlon» c
•
Le général de Gaulle s’est retiré
dans sa propriété de Colombey, en
Haute-Marne.
Un bébé conçu artificiellement
vient de naître près de Toulon.
...ET AILLEURS
Un accord prévoit que PU. R. 8. S
armera l’armée polonaise, à crédit.
#
En Allemagne occupée, leu U. S. A. ,
ont décidé d’arrêter la sortie de leur
rone de» marchandises livrées h
PU. R. S. S, au titre des réparations
•
Les U% Si. A. mettent actuellement/
au point une nouvelle amie réputé?
plus dangereuse que la bombe atr v
mlque s la « douche microbienne ».
#
En Chine, une trêve est interven
entre gouvernementaux et eonimu
tes dans la province du ChantounT
\
2' ANNltf
VENDREZ
7 JUIN I 9 4 ê
ABONNEMENTS i
Six mois. ...
I an 256 fr.
C. C. Paris I «I4- Il
REDACTION-ADMINISTRATION
10, rue Vivienne, Paris-2 «
Directeur : Paul-Jean LUCAS
1 ' - •
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Téléphone : GUT. 38-59
Chèques Post. Co/s fi fou f Por/s 1814-53
L fs grandes manifestations pari-
. siennes de la saison ont repris
cette année, en dépit des difficul
tés des temps, avec un énorme succès
populaire. Cols bleus, qui, de plus en
•plus, gagne la faveur du public, a tenu à
être présent partout.
C’est d’abord la Foire de Paris, dont
le développement est particulièrement im
portant. Une foule considérable s’y rend
chaque jour et se passionne pour tous les
sta,nds où s’exprime l’intelligence, l’ingé
niosité et le goût français.
Le stand de Cols bleus et du Musée
de la Marine retient l’attention. On voit
par les clichés ci-dessus, l’intérêt que lui
portent les jeunes et les visiteurs de
toutes catégories, que les choses de la
marine française attirent de plus en plus.
Au-dessous, cette vivante représenta
tion du stade de Colombes, ou se dérou
lèrent successivement, les 19 et 26 ma.i,
d’abord le match franco-britannique où
notre journal était présent, et le match
pour la coupe de France, que l’on voit ici
portée par nos marins.
Enfin, à la manifestation cyclo-auto
mobile de l’ascension a,u bois de Bou
logne, patronnée par notre confrère quo
tidien France-Soir, Cols bleus fut aussi
à l’honneur, ainsi que la musique des
équipages de la Flotte qui obtint comme
à l’habitude, le succès mérité que sut lui
exprimer le grand public parisien.
ACTIVITÉ DE LA
MARINE
Indépendamment de l’activité in
tense qu’imposent à notre marine
les liaisons avec l’Extrême-Orient et
dont nos lecteurs trouveront un re
flet dans la rubrique « Où sont nos
bâtiments? », nos marins se con
sacrent à l’accomplissement de di
verses missions de transports et de
dragage.
En voici, pour la dernière période,
le compte rendu :
TRANSPORTS
Transports Métropole - Afrique du
Sorti ;
Ig porte-avions Dixmude a quitté
Casablanca pour Toulon (via Oran),
Il transporte 500 passagers militaires
et des familles, ainsi qu’un important
matériel d’aéronautique navale.
iLe destroyer d’escorte Marocain a
effectué une traversée Toulon-Alger-
Bizerte avec des passagers militaires.
T r an s port C ont in ent-^Co rs e> :
Le Volontaire a effectué une liaison
Toulon-Calvi.
Transports divers :
Le croiseur Montcalm est arrivé à
Diego- Suarez le 24 mai, avec des
troupes malgaches à rapatrier (au
total 460 passagers), ainsi que du
matériel divers. Une partie de ces
troupes étant destinées à la Réunion,
le Montcalm les y a conduites le
27 mai.
iL’aviso Moqueuse, poursuivant sa
croisière vers l’A.E.F. est arrivé à
Port-'Bouet, le.26 mai.
L'Il&uVOlèron a quitté Marseille, le
24 mai, à destination de Madagascar.
Elle transporte des ifamilles, ainsi
qu’un important matériel.
Le Quercy est en route sur Alger,
avec du personnel militaire et du
matériel.
MISSIONS DIVERSES
iLes croiseurs légers Le Terrible et
Le Malin ont été mis en route de
Cherbourg sur Narvick, le 22 mai. Ils
transportaient un détachement -de
l’armée et représentaient la Marine
Nationale aux cérémonies de la Vic
toire de Narvick.
La corvette Lobelva poursuit sa
croisière de surveillance des pêches.
Elle va rentrer à Brest par Dakar et
Casablanca.
DRAGAGES
La 32* division a commencé le dra
gage « des mines à orin » des champs
de mines de la baie de la Seine.
La 36 e division achève la transfor
mation de ses dragues magnétiques,
afin de pouvoir draguer les mines
allemandes avec plus de sécurité.
Le ZA 371 est rentré de Sheerness,
où il a pris livraison de son matériel
de drague de rechange. Deux bâti
ments de la 37 e division sont partis
â leur tour à Sheerness. le 28 mai.
En 2 e Région : w
Le 2° groupe a continué l’élargis
sement du chenal d’entrée en Gi
ronde. Deux mines ont été détruites.
Ces mines, d’un type spécial, explo
sent très près des bâtiments, et l’une
a avarié le D. 346. Les opérations ont
dû être suspendues en attendant la
livraison de dragues acoustiques spé
ciales que VAmiral-Mouchez doit em
barquer en Angleterre, le 28 mai.
'Le 4 e groupe, opérant au large de
Saint-Nazaire, a dû relâcher à Brest
pour s’y ravitailler en charbon, à la
suite d’une grève de dockers à Lo
rient.
• première boucle de stérilisation,
mouillée en Gironde, ayant été mise
en iceuvre en temps suffisant, est en
cours de relevage. Une seconde sera
mouillée ensuite.
En 3* Région <:
Le 5® groupe en entier continue les
dragages au Nord-Ouest de Bizerte et
au large du Cap Bon.
La flottille anglaise de « Fleet
Minesweepers » compte, terminer le
déblaiement des nombreux champs
de mines du banc des Esquerquis
vers le mois de septembre.
Lire en page 5 :
TABLEAU D’AVANCEMENT des
ÉQUIPAGES DE LA FLOTTE
(Juin 1946)
9
En page 6 :
LA MÉDAILLE MILITAIRE
et LES AFFECTATIONS
L’ARMÉE FRANÇAISE
célèbre l'anniversaire de la percée du front d'Italie
L 'ARMÉE française d'occupation
vient de célébrer le 13 mai der
nier, le glorieux anniversaire de
la percée du front d'Italie par le Corps
Expéditionnaire français le 11 mai
1944. Cet exploit fut la (première
grande victoire de l'Armée française
dans la guerre-. Elle marquait la ren
trée dans la lutte d'une armée fran
çaise nouvelle, matériellement et mo
ralement refaite, voulant en appeler
des désastres ide 1940 et décidée à
aller jusqu'au bout dei la victoire.
Comme an se le rappelle, le front
d'Italie était, au début de 1944, pra
tiquement stabilisé. L'avance fran
çaise à la fin de 1943, à droite de
Cassino, en pleine montagne, n'avait
pu entraîner la rupture du. front/ nos
troupes s'étant trouvées en flèche et
ayant dû arrêter leur progression,
Cassino puissamment fortifié par les
Allemands, tenait toujours bon et ver
rouillait la vallée du Lixi. Les atta
ques les plus violentes, menées par
des forces anglo-américaines avec des
moyens matériels considérables,
échouaient les une,s après les autres.
C'est alors que le général Juin,
commandant le Corps Expéditionnaire
français, proposa au commandement
allié du front d'Italie de tenter au
printemps une percée à gauche de
Cassino dans la région montagneuse
de Petrelia, et d'essayer, par une oc
cupation rapide de ces massifs et par
le franchissement ^Garigîi-c^r o/ de
réaliser le débordement de 'Cassino,
puis de déclencher une marche sur
Rome, en rejoignant les forces blo
quées dans la poche d'Anzio.
L'histoire retiendra la magnifique
prouesse de notre Armée qui réalisa
victorieusement le programme prévu,
entraînant la rupture du front alle
mand et l'effondrement de la ligne
Gustave, et aboutissant, en définitive,
à T anéantissement complet de la
puissante armée austro-allemande,
sous le commandement du maréchal
Kesselring, et des renforts que 1 Berlin
avait dépêchés en hâte à la rescousse.
La rupture du front fut extrême
ment dure. (L'assaut fut donné ©ans
préparation, préalable d'artillerie, à
11 heures du soin La réussite ne fut
pas immédiate et ce n'est qu'au bout
de 24 heures que l'on parvint à forcer
la ligne et à lancer 25.000 goumiers
dans le massif tourmenté du Petrelia ;
Les goumier,s anéantirent tous les
renforts allemands qui se précipi
taient pour colmater la brèche ; leur
avance permit aux colonnes franco-
britanniques qui avaient réussi à
passer de vive force le Garigliano, au
cours d'une opération historique, de
s'enfoncer dans la vallée, de déborder
Cassino et de rejoindre 'les troupes
d'Anzio.
Ainsi fut ouverte la route de Rome.
La Marine eut sa part dans cette
grande victoire d'Italie. Plusieurs de
ses bâtiments, notamment la « Gloi
re », le « Fantasque » et le « Terri
ble », participèrent à l'appui du front
de l'Armée d'Italie, en bombardant
les organisations ennemies dans la
région de Formia^Gaete et en accom
pagnant la progression.
A terre, nous étions représentés par
le 1 er Régiment de FusiliersMarins,
alors sous le commandement du ca
pitaine de frégate Amyot d'Inville, qui
devait être tué quelques jours plus
tard. C'est l'escadron blindé du 1 er
Régiment qui, sous le commandement
du lieutenant de vaisseau Barberot,
lança la première attaque dans/ la
boucle du Garigliano. Cet escadron
eut des pertes importantes : les chars
s'enlisèrent et les matelots durent
combattre à pied, mais dans un élan
irrésistible, ils enfoncèrent le premier
coin dans la ligne allemande qui dé
fendait la vallée. Tout le régiment
devait déferler dans les jours sui
vants. Il allait rester en première li
gne — comme il lui revenait, puisque
c'était un régiment de reconnaissance
— pendant toute la phase d'eoeploita-
tion, jusqu'au moment où on le rap
pela pour se préparer à embarquer
pour l'expédition de France. Il était
alors près de Sienne.
Nous avions aussi, le 11 mai, dans
le C.E.F., une batterie de canonniers-
marins composée de canons de 155.
Ces cernons ont une histoire. Après le
débarquement de Salerne, les alliés
nous avaient signalé que des canons
français avaient été retrouvés à Oa-
pri. Par de prodigieux efforts, les ma
rins remirent en état ces canons et
en firent une batterie motorisée qui
prit une part importante à l'attaque
du 11 mai et qui accompagna le
Corps Expéditionnaire français jusqu'à
Florence. Ce fut un des derniers élé
ments français engagés en Italie. Les
pièces avaient tellement tiré,, qu'elles
étaient complètement usées^ Les mu
nitions trouvées en Italie étant épui
sées, il avait fallu alimenter la batte
rie avec les obus de 155 des bâti
ments de la flotte : la pyrotechnie
navale de Bizerte avait hâtivement
fabriqué des gargousses avec de la
poudre récupérée sur les Allemands.
Je ne crois pas que, dans cette guer
re, il y ait eu beaucoup d'autres exem
ples de pareilles improvisations-
Il faut aussi signaler les services
rendus par l'ingénieur Fouquet, du
Service Hydrographique, qui fut, idans
cette période, l'âme du centre d'ex
ploitation photographique du CLE.F.,
utilisant les procédés les plus mo
dernes.
Les exploits de l'Armée française
d'Italie furent évoqués lors de la cé
rémonie qui s'est déroulée près de
Mayence, le 11 mai, en présence du
général Juin, son ancien chef, et de
la 'plupart des chefs militaires, qui
avaient commandé lors de la percée
du front de Cassino, réunis pour l'oc
casion : il y avait là le général de
Montsabert, qui commandait la 3 e
D.I.A., le général Sevez, qui comman
dait la 4 e D.M.M., le général Dody,
qui, à la tête de la 2 e D.IJM. a, le
premier, rompu le Iront allemand, le
général Molle, qui, à lcr tête du 8 e
R.TjM., prit le Mont-Faito, le général
Guillaume qui commandait les tabors
marocains.
L'amiral Lemonnier, chef d'Etat-Ma-
jor général de la Marine, était pré
sent ; il était acompagné du capitaine
de frégate de Morsier, qui comman
dait ein mai 1944 les 2 e et 3 e escadrons
du l or Régiment de Fusiliers-Marins,
et idu capitaine tde corvette Barberot,
qui commandait le 1 er escadron du
1 er R.F.M.
Les cérémonies furent à la fois
simples et grandioses. Ail heures du
soir, heure de l'attaque du 11 mai
1944, au pied d'un château allemand
aux proposions importantes, en plei
ne forêt, eut lieu une magnifique évo
cation du franchissement du Gariglia
no. Auparavant, des feux de camp
avaient éclairé la veillée des soldats
de l'Armée d'Afrique. Il y eut une
reconstitution de la bataille elle-mê-,
me, tandis qu'un, haut-parleur rappe
lait les diverses phases du combat,
dont on fêtait Je deuxième anniver
saire.
Le lendemain matin, le général
Juin, accompagné de l'amiral Lemon
nier, du général de Montsabert, du
général Sevez, prit passage dans une
vedette rapide de la Marine, à Niers-
tein. Toute la flottille, rassemblée sous
le commandement du capitaine de
vaisseau Le Hagre, descendit le Rhin,
à 30 nœuds, en formation impecca
ble, jusqu'au centre même de
Mayence.
Ce fut, pour les marins de la Flot
tille^ un honneur et une récompense
de transporter, en une telle occasion,
sur ce fleuve majestueux, le chef
d'Etat-Major général de la Défense
Nationale et leur chef d'Etat-Majior
général.
A Mayence, après avoir salué les
drapeaux des troupes d'occupation et
remis au général Dody la Croix de
Grand Officier de la Légion d'Hon-
ne.ur, le général Juin passa les trou
pes en revue, puis assista au défilé.
Le contre-amiral Reboul Hector Berlioz
a été atteint, en mars dernier, par la limite
d’âge, après une carrière de quarante
années au service de la marine et du pays.
Le ministre des Armées a tenu à cou
ronner ces services éminents, en faisant si
gner, par le chef du gouvernement, la pro
motion du contre-amiral Reboul Hector
Berlioz au grade de vice-amiral, dans la
2 r section du Cadre des Officiers généraux.
« pour services exceptionnels en temps de
guerre » et son élévation à la dignité de
grand officier de la Légion d’honneur.
Marin expérimenté, le vice-amiral Re
boul Hector Berlioz fut, avant tout, un
chef énergique, juste, passionné de son mé
tier, aimant les hommes qu’il avait à diriger
et sachant se faire estimer d’eux.
Déjà dans la guerre 1914-1918, sa bril
lante conduite dans les sous-marins lui avait
valu, à bord de la CrVcé, une citation à
l’ordre de l’Armée, après la destruction
d’un sous-marin ennemi.
Après la guerre, il exerça successivement
plusieurs commandements à la mer : sous-
marin Emeraude , torpilleur Bourrasque ,
contre-torpilleur Valmy, contre-torpilleur
Vautour et 7 e division de contre-torpilleurs.
La guerre de 1939-1940 le trouva sur le
Vautour , à la tête de cette division : il
défilé magnifique aux borda de ce
fleuve pour lequel lez Français se
sont tant battus tout au long de leur
histoire, défilé de troupe© chargées de
gloire, hères de saluer en terre alle
mande le dhef qui les avait conduites
à la première grande victoire françai
se de cette guerre.
Une messe eut lieu ensuite à la
cathédrale de Mayence, à la mémoire
des nombreux morts de l'Armée d'Ita
lie.
Belle journée qui resserra à nou
veau les liens de la glorieuse Armée
d'Afrique et de la Marine. H faut
voir de tel© spectacles en Allemagne
pour bien comprendre « que la
France, comme le rappelait à cette
occasion l'amiral Lemonnier, n'a pas
été seulement libérée, mais qu'elle a
été victorieuse ».
prit part aux bombardements de la cote
italienne, engageant avec décision ses bâti
ments à courte portée.
Pour ce fait, il fut cité à l’ordre de
l’Armée de mer, le 10 juillet 1940.
Nul n’ignore enfin le rôle essentiel joué
par Te vice-amiral Reboul Hector Berlioz
en Afrique du Nord, dans des circonstances
critique*, lors du rassemblement, de la re
mise dans la lutte de nos forces navales
éparses et insuffisamment armées. Au poste
important de major général de la Marine,
il apporta dans cette œuvre ses qualités de
chef et d’organisateur et sa haute conscience,
qui attirait les sympathies de tous. .
Il comprit que les heures comptaient : il
travailla sans relâche avec son calme, son
énergie et sa modestie coutumières.
Il fut le pivot de cette équipe qui, dans
quelques modestes bureaux de l’amirauté
d’Alger, reconstitua la « Marine natio
nale », la relança dans la guerre et la
prépara aux batailles de la Libération.
La Marine entière lui sait gré d’avoir
été un des meilleurs artisans d’une oeuvre
qui compte dans notre histoire Elle se ré
jouira des hautes distinctions qui viennent
de couronner une carrière aussi bien rem
plie.
Le Vice-Amiral
REBOUL HECTOR BERLIOZ
Voici Tarrivée, à Taérodrome de Luqa, dans Vile de Malte, du Vice-Amiral
Ronarc’h, pour sa première visite au Commander in C bief Méditer ranean. Sir
Algernon U. Willis K. C. B. - K. B. E. - D. S. O.
Quelques faits
de ce MQNDE
EIY FRANCE...
Une clause des accords signés par
M. Léon Bltim prévoit Fâchât de
7 5 Iiberty-ahips.
*
300 rapatriés d’Indochine «ont ar
rivé» le 30 mal à Toulon ntcc le
« Barileur ».
A Cherbourg, l e 8 juin, le paque
bot « Europa » nou» sera officielle
ment remis au titre de» réparatlon» c
•
Le général de Gaulle s’est retiré
dans sa propriété de Colombey, en
Haute-Marne.
Un bébé conçu artificiellement
vient de naître près de Toulon.
...ET AILLEURS
Un accord prévoit que PU. R. 8. S
armera l’armée polonaise, à crédit.
#
En Allemagne occupée, leu U. S. A. ,
ont décidé d’arrêter la sortie de leur
rone de» marchandises livrées h
PU. R. S. S, au titre des réparations
•
Les U% Si. A. mettent actuellement/
au point une nouvelle amie réputé?
plus dangereuse que la bombe atr v
mlque s la « douche microbienne ».
#
En Chine, une trêve est interven
entre gouvernementaux et eonimu
tes dans la province du ChantounT
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