LA VIE PARISIENNE 193
Eh bien, madame... cette nouvelle ceinture n'a point mes sympa-
thies. C'est là une impression du cœur qu'on ne peut discuter.
Elle est plus commode et plus confortable, je ne le nie pas, mais je
trouve que la commodité et le confortable n'ont rien à faire dans
cette question étant en raison inverse du charme et de l'élégance.
Rien n'est plus commode, à coup sûr, qu'une robe de chambre et une
paire de pantoufles fourrées, mais vous conviendrez que ce mérite
de confortable ne suffit point à les faire admettre dans un salon.
Le charme d'une toilette est presque toujours en raison directe des
efforts qu'elle a coûtés, et les mille gènes, les mille petites tortures
imposée, par la mode et que vous supportez si gaîment, mesdames,
dans le désir de plaire, ont une puissance de séduction convention-
nelle peut-être, mais pleine de réalité. Dans la longue histoire des
coquetteries féminines, vous verrez toujours que le laisser-aller dans
la tenue et la commodité des ajustements ne se manifeste qu'aux
époques de décadence, aux époques où le plaisir d'être à son aise
l'emporte sur celui de plaire et de charmer.
Je n'aime donc pas cette ceinture — c'est une façon de rester
déshabillée et rien de plus. Je déteste ses molles langueurs, ses affais-
sements, son air de fatigue perpétuel. — Elle plie sans cesse sous le
poids de son trésor comme une paille sous son épi. Toutes ces fai-
blesses m'irritent et je suis d'autant plus sévère pour elles que je ne
me les pardonnersi pas à moi-même en semblable circonstance.
Mais revenons à l'anarchie des chapeaux. J'a,.mais donc le grand
chapeau avec son parterre menaçant le ciel comme un échappé du
siècle dernier. Mais voici qu'on arrache le parterre et qu'à sa place
on en abat le contour en forme de gouttière. Les côtés s'évasent ou
se resserrent d'une façon inouïe. Vos mignonnes oreilles roses, mes-
dames, avec leurs boucles d'or volumineuses, n'entrent plus dans la
coiffe ou s'y perdent complétement. Le bavolet lui-même, ce bavolet
qui se contentant d 'un rôle secondaire se tenait à sa place comme
un chasseur de bonne maison , se boursouffle démesurément sous
l'audacieuse exagérationdu chignon, ou se rétrécit d'une façon piteuse.
— En vérité, je vous le dis, mesdames : où allous-nous, où allons-
nous?
Quoi! l'avenir serait-il à ces microscopiques chapeaux qu'on n'aper-
çoit à deux pas et qui semblent un mouchoir de poche jeté sur les
cheveux? Mais cela n'est point une coiffure, c'est une coiffe, c'est un
béguindontne sauronts'accommoder les luxueuses exagérations de vos
ravissantes jupes, et ces adorables nœuds Louis XVI qui ressemblent
un peu de loin à des gibernes, mais qui donnent du magistral et de
l'ampleur à la silhouette. Que deviendra donc alors tout le froufrou
pompeux de vos corsages?— Mais vous aurez l'air, mesdames, de
monuments inachevés, du Panthéon sans lanterne, d'une statue sans
tête, vous aurez l'air d'une fille de magasin qui traverse la rue en
bonnet.
Ah je vois l'avenir! je vois après ce moment de tumulte et d'anar-
chie, le calme se rétablir, et les femmes décoiffées, sacrifier, pour
être logiques , les splendeurs de leurs jupes traînantes. Dix ans
d'efforts , de tentatives sans nombre, dix ans de prédications perdus;
le costume se meurt!
Ah, mesdames! comme l'a dit avec tant de sagesse Ste Perpétue,
Livre III, chapitre 7 : « La coquetterie est le commencement du bonheur.
— Initium felicitatis.. Soyez assez finement coquettes pour ne point
vous faire les esclaves d'une sotie bizarrerie. Avant de porter un
ciseau sacrilége au milieu des exubérances délicieuses de votre chef,
avant de couper cette moisson de fleurs et de plumes, songez à l'ave-
nir, mesdames, songez que si vous vous décoiffez aujourd'hui, demain
vous vous taillerez les cheveux à la Titus pour reprendre le jour
suivant les fourreaux de parapluie du Directoire et de l'Empire. Par
pitié, songez à vos filles, consultez votre cœur, consultez vos familles.
Mais non; mon esprit inquiet s'exagère sans doute le danger et amon-
celle à l horizon des nuages imaginaires. J'ai foi dans votre bon goût
et dans les délicatesses de votre coquetterie.
Feuilletez, mesdarr es, le journal de modes de Lamesengere, c'est
la voix austère de l'histoire qui parle par sa bouche et vous trouverez
là de grands enseignements. — Depuis Louis XVI, les femmes n'ont
plus de costume. Dans ces dernières années, il se produisait, grâce
sans doute à d'augustes initiatives, une sorte de renaissance dans les
modes; ne perdez pas par un coup de tête -c'est le mot — le fruit de
ces efforts. Poussez vers le Louis XVI, mesdames. C'est la dernière
étape du bon goût et de l'élégante coquette, amoncelez les gazes et
les dentelles et tout l'énivrant attirail de la beauté qui sait l'art de se
parer. Laissez traîner vos jupes immenses,— enguirlandez vos charmes
et parez vos trésors. Pourquoi trembler devant un doigt de rouge ou
s'effrayer d'un nuage de blanc? Une mouche adroitement posée ne
dit-elle pas que vous voulez plaire, et le désir de plaire est déjà une
beauté?
Mais je m'arrête; mon humble prière sera-t-elle entendue, et la
voix d'un cœur sensible et honnête suffira-t-elle à arrêter la vogue de
ce damné petit chapeau?
Z
LE VOYAGE ILLUSTRÉ DANS LES DEUX MONDES
Je me rappelle qu'étant jeune, c'est presque de l'hisloire ancienne,
quand il me tombait entre les mains un volume de voyages, je ne me
sentais pas d'aise. Bien des fois j'ai fait le tour du monde avec les
Cook, les Lapeyrouse, les Dumont d'Urville, et, à cette époque, le Juif-
Errant était le seul être auquel je portasse envie. Certes, si j'avais eu
alors le Voyage illustré dans les deux mondes, j'eusse fait le malheur de
ma famille, et le diable ne m'eût jas empêché d'être marin, de
courir le monde, et si je n'étais pas amiral, pour le moins, à cette
heure, il faudrait s'en prendre à quelque requin malavisé qui aurait
mis obstacle à mon avancement.
C'est que si volume est fait pour enthousiasmer une imagination va-
gabonde, c'est bien certainement ce Voyage illustré dans les deux mondes.
Nous l'avons là sous les yeux; nous venons de feuilleter ses quatre cents
l ages, des pages comme celles des grands journaux illustrés, si vous
le voulez bien, et, à l'aide des innombrables gravures qu'elles con-
tiennent, des gravures d'Anastasi, de P. Blanchard, de Durand Brager,
de Karl Girardet, d'Horace Vernet. etc., de tous les maîtres de crayon,
en un mot, nous avons parcouru les plaines glacées de la Laponie,
visité les îles de la Grèce, pénétré dans le serail du grand Turc; nous
sommes entrés sous la tente de l'Arabe, avons tremblé devant le roi
féroce du Dahomey, traversé les rues de Pékin et les junyles, domaines
des tigres et des thuys de l'Inde; nous avons vu les Peaux-Rouges
dans leurs wighams, les nègres sur les plantations de la Louisiane,
la séduisante Limenienne au sortir de l'office, et, pour terminer,
nous avons assisté aux festins des cannibales de l'Océanie. 11 faut que
les auteurs de cet ouvrage, MM. F. Mornand et Ji Vilbort, aient bien
lu et bien vu pour dépeindre les choses avec tant de vérité et de
charme.
Types, scènes de mœurs, vues de villes et de monuments, beautés
pitioresqpes, portraits des principaux souverains, on trouve tout dans
ce volume pour lequel nous nous sommes pris d'une si grande pas-
sion, que nous avons couru, sans perdre un instant, chez l'éditeur, et
lui avons dit : « 11 faut absolument que les abonnés de la Vie pari-
sienne, qui ont tous une belle et bonne bibliothèque, y ajoutent cette
merveille, s'ils ne-l'ont pas déjà ; faites-nous une concession de prix
aussi grande que vous pourrez. » Et l'éditeur, en brave homme qu'il
est, s'est laissé émouvoir ; et voilà comment nous pouvons offrir ce
beau volume tout doré sur tranches, au prix que nous avons annoncé
plus haut. X.
Eh bien, madame... cette nouvelle ceinture n'a point mes sympa-
thies. C'est là une impression du cœur qu'on ne peut discuter.
Elle est plus commode et plus confortable, je ne le nie pas, mais je
trouve que la commodité et le confortable n'ont rien à faire dans
cette question étant en raison inverse du charme et de l'élégance.
Rien n'est plus commode, à coup sûr, qu'une robe de chambre et une
paire de pantoufles fourrées, mais vous conviendrez que ce mérite
de confortable ne suffit point à les faire admettre dans un salon.
Le charme d'une toilette est presque toujours en raison directe des
efforts qu'elle a coûtés, et les mille gènes, les mille petites tortures
imposée, par la mode et que vous supportez si gaîment, mesdames,
dans le désir de plaire, ont une puissance de séduction convention-
nelle peut-être, mais pleine de réalité. Dans la longue histoire des
coquetteries féminines, vous verrez toujours que le laisser-aller dans
la tenue et la commodité des ajustements ne se manifeste qu'aux
époques de décadence, aux époques où le plaisir d'être à son aise
l'emporte sur celui de plaire et de charmer.
Je n'aime donc pas cette ceinture — c'est une façon de rester
déshabillée et rien de plus. Je déteste ses molles langueurs, ses affais-
sements, son air de fatigue perpétuel. — Elle plie sans cesse sous le
poids de son trésor comme une paille sous son épi. Toutes ces fai-
blesses m'irritent et je suis d'autant plus sévère pour elles que je ne
me les pardonnersi pas à moi-même en semblable circonstance.
Mais revenons à l'anarchie des chapeaux. J'a,.mais donc le grand
chapeau avec son parterre menaçant le ciel comme un échappé du
siècle dernier. Mais voici qu'on arrache le parterre et qu'à sa place
on en abat le contour en forme de gouttière. Les côtés s'évasent ou
se resserrent d'une façon inouïe. Vos mignonnes oreilles roses, mes-
dames, avec leurs boucles d'or volumineuses, n'entrent plus dans la
coiffe ou s'y perdent complétement. Le bavolet lui-même, ce bavolet
qui se contentant d 'un rôle secondaire se tenait à sa place comme
un chasseur de bonne maison , se boursouffle démesurément sous
l'audacieuse exagérationdu chignon, ou se rétrécit d'une façon piteuse.
— En vérité, je vous le dis, mesdames : où allous-nous, où allons-
nous?
Quoi! l'avenir serait-il à ces microscopiques chapeaux qu'on n'aper-
çoit à deux pas et qui semblent un mouchoir de poche jeté sur les
cheveux? Mais cela n'est point une coiffure, c'est une coiffe, c'est un
béguindontne sauronts'accommoder les luxueuses exagérations de vos
ravissantes jupes, et ces adorables nœuds Louis XVI qui ressemblent
un peu de loin à des gibernes, mais qui donnent du magistral et de
l'ampleur à la silhouette. Que deviendra donc alors tout le froufrou
pompeux de vos corsages?— Mais vous aurez l'air, mesdames, de
monuments inachevés, du Panthéon sans lanterne, d'une statue sans
tête, vous aurez l'air d'une fille de magasin qui traverse la rue en
bonnet.
Ah je vois l'avenir! je vois après ce moment de tumulte et d'anar-
chie, le calme se rétablir, et les femmes décoiffées, sacrifier, pour
être logiques , les splendeurs de leurs jupes traînantes. Dix ans
d'efforts , de tentatives sans nombre, dix ans de prédications perdus;
le costume se meurt!
Ah, mesdames! comme l'a dit avec tant de sagesse Ste Perpétue,
Livre III, chapitre 7 : « La coquetterie est le commencement du bonheur.
— Initium felicitatis.. Soyez assez finement coquettes pour ne point
vous faire les esclaves d'une sotie bizarrerie. Avant de porter un
ciseau sacrilége au milieu des exubérances délicieuses de votre chef,
avant de couper cette moisson de fleurs et de plumes, songez à l'ave-
nir, mesdames, songez que si vous vous décoiffez aujourd'hui, demain
vous vous taillerez les cheveux à la Titus pour reprendre le jour
suivant les fourreaux de parapluie du Directoire et de l'Empire. Par
pitié, songez à vos filles, consultez votre cœur, consultez vos familles.
Mais non; mon esprit inquiet s'exagère sans doute le danger et amon-
celle à l horizon des nuages imaginaires. J'ai foi dans votre bon goût
et dans les délicatesses de votre coquetterie.
Feuilletez, mesdarr es, le journal de modes de Lamesengere, c'est
la voix austère de l'histoire qui parle par sa bouche et vous trouverez
là de grands enseignements. — Depuis Louis XVI, les femmes n'ont
plus de costume. Dans ces dernières années, il se produisait, grâce
sans doute à d'augustes initiatives, une sorte de renaissance dans les
modes; ne perdez pas par un coup de tête -c'est le mot — le fruit de
ces efforts. Poussez vers le Louis XVI, mesdames. C'est la dernière
étape du bon goût et de l'élégante coquette, amoncelez les gazes et
les dentelles et tout l'énivrant attirail de la beauté qui sait l'art de se
parer. Laissez traîner vos jupes immenses,— enguirlandez vos charmes
et parez vos trésors. Pourquoi trembler devant un doigt de rouge ou
s'effrayer d'un nuage de blanc? Une mouche adroitement posée ne
dit-elle pas que vous voulez plaire, et le désir de plaire est déjà une
beauté?
Mais je m'arrête; mon humble prière sera-t-elle entendue, et la
voix d'un cœur sensible et honnête suffira-t-elle à arrêter la vogue de
ce damné petit chapeau?
Z
LE VOYAGE ILLUSTRÉ DANS LES DEUX MONDES
Je me rappelle qu'étant jeune, c'est presque de l'hisloire ancienne,
quand il me tombait entre les mains un volume de voyages, je ne me
sentais pas d'aise. Bien des fois j'ai fait le tour du monde avec les
Cook, les Lapeyrouse, les Dumont d'Urville, et, à cette époque, le Juif-
Errant était le seul être auquel je portasse envie. Certes, si j'avais eu
alors le Voyage illustré dans les deux mondes, j'eusse fait le malheur de
ma famille, et le diable ne m'eût jas empêché d'être marin, de
courir le monde, et si je n'étais pas amiral, pour le moins, à cette
heure, il faudrait s'en prendre à quelque requin malavisé qui aurait
mis obstacle à mon avancement.
C'est que si volume est fait pour enthousiasmer une imagination va-
gabonde, c'est bien certainement ce Voyage illustré dans les deux mondes.
Nous l'avons là sous les yeux; nous venons de feuilleter ses quatre cents
l ages, des pages comme celles des grands journaux illustrés, si vous
le voulez bien, et, à l'aide des innombrables gravures qu'elles con-
tiennent, des gravures d'Anastasi, de P. Blanchard, de Durand Brager,
de Karl Girardet, d'Horace Vernet. etc., de tous les maîtres de crayon,
en un mot, nous avons parcouru les plaines glacées de la Laponie,
visité les îles de la Grèce, pénétré dans le serail du grand Turc; nous
sommes entrés sous la tente de l'Arabe, avons tremblé devant le roi
féroce du Dahomey, traversé les rues de Pékin et les junyles, domaines
des tigres et des thuys de l'Inde; nous avons vu les Peaux-Rouges
dans leurs wighams, les nègres sur les plantations de la Louisiane,
la séduisante Limenienne au sortir de l'office, et, pour terminer,
nous avons assisté aux festins des cannibales de l'Océanie. 11 faut que
les auteurs de cet ouvrage, MM. F. Mornand et Ji Vilbort, aient bien
lu et bien vu pour dépeindre les choses avec tant de vérité et de
charme.
Types, scènes de mœurs, vues de villes et de monuments, beautés
pitioresqpes, portraits des principaux souverains, on trouve tout dans
ce volume pour lequel nous nous sommes pris d'une si grande pas-
sion, que nous avons couru, sans perdre un instant, chez l'éditeur, et
lui avons dit : « 11 faut absolument que les abonnés de la Vie pari-
sienne, qui ont tous une belle et bonne bibliothèque, y ajoutent cette
merveille, s'ils ne-l'ont pas déjà ; faites-nous une concession de prix
aussi grande que vous pourrez. » Et l'éditeur, en brave homme qu'il
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