LA VIE PARISIENNE 95
LE BANC DE GAUCHE. — C'est vrai, l'encre ne vaut rien. — C'est po-
sitif. — Il faut changer l'encre. Donnez-nous de l'encre sympathique.
UNE voix. — Si on ne change pas l'encre, j'écris à ma famille. J'é-
cris à mon oncle qui travaille dans le Tintamarre, le journal périodique.
LE PROFESSEUR. — Messieurs, si vous continuez vos intolérables in-
terruptions, je serai obligé de sévir. On écrit l'orthographe et on
exprime ses idées avec toutes les encres possibles.
LA CLASSE (moins le banc). — Très-bien, oh! très-bien... avec toutes
les encres possibles !
LE PROFESSEUR. — Je ne comprends pas l'incessante irritabilité de
quelques-uns d'entre-vous. Vous ne pouvez douter, j'espère, du...
Bêtiwin! 000 lignes pour avoir remis votre carreau. Vous ne pouvez
douter, disais-je, du désir que j'ai... n::bourriJré, vous vous vautrez
encore : 300 lignes; j'en suis fâché pour vous, — du désir que j'ai de
vous être agréable.
LA CLASSE. —De nous être agréable.
UN TAPAGEUR, bruyamment. — Hum!
LE PROFESSEUR. —Pourquoi faites-vous : Hum?
LE TAPAGEUR. — Mais, monsieur, je fais hum parce que... j'ai cela
de naissance. Nous avons cette habitude-là dans ma famille. — Ça
saute quelquefois une génération, mais c'est bien rare.
UNE voix. — Si on ne peut pas seulement faire hum! sans adresser
une pétition, c'est par trop fort! (Bruyante agitation.)
LE PHOFESSEUR.'- Voulez-vous vous taire, endiablés que vous êtes!
On ne vous empêche pas de faire hum! mais un petit hum! modeste,
qui ne soit ni une interruption déguisée, ni une ironie. Mon Dieu,
moi qui vous parle, je fais très souvent hum! hum! quand je suis en-
rhumé ; il n'y a pas de mal à cela. Mais votre hum, ! à vous, mes-
sieurs, j'ai tout lieu de le soupçonner de...
L'ÉLÈVE JULES. — Est-ce la loi des suspects que vous voulez rétablir;
est-ce le doute et la méfiance que vous voulez asseoir sur ces bancs?
LE PROFESSEUR, à part. — Toujours son petit poids de quarante-huit à
bras tendu. Cet enfant n'est pas simple, (iiaut.) Le doute et la méfiance
n'entreront jamais dans cette enceinte, pour parler le langage de
l'élève Jules. Il y a déjà bien assez de monde dans cette enceinte pour
la besogne qu'on y fait. Il va être bientôt l'heure, et nous n'avons
pas fait une seule correction sérieuse ; tout le temps se passe en ba-
vardage, grâce à ce banc des tapageurs. (Il les montre du doigt.)
LE BANC (de gauche) pousse un Iiii?iz général
LE PROFESSEUR. — Encore! Ah! pour cette fois, messieurs!
LE BANC. — Nous sommes enrhumés, — depuis qu'on a ouvert deux
portes à la classe, il y a ici des courants d'air qui font éternuer.
LE PROFESSEUR. — On mettra des bourrelets.
LE BANC. — Vous n'empècherez jamais les vents coulis. Deux portes
en face l'une de l'autre... Songez donc !....
L'altercation devient générale, et l'on entend, malgré le bruit des
pupitres et des règles, des phrases sans suite : — Pas tant que toi. —
Je vous demande pardon. — Non, si peu! — As-tu fini ! — Je te re-
pincerai dans le corridor. — Si. — Non. — Toujours. — Jamais.
(La cloehe sonne au milieu du tumulte. Le silence se rétablit comme par enchante-
ment.)
LE PROFESSEUR. — Voilà encore une classe de perdue. Demain nous
continuerons la correction des devoirs, (A part. Mettant ses papiers et ses
livres sous son bras.) Apprenez donc l'orthographe à des gaillards comme
ceux-là. Y.
LE SOUPER DU FIGARO.
C'était jeudi dernier, el minuit et demie, ou vendredi , à une demi-
heure chez le restaurateur Péters, que commencait le festin.
Le Figaro avait eu la galanterie de mettre une stalle aux Bouffes à
la disposition de chaque invité pour passer le temps de huit heures
à minuit, et la présence de ce public choisi avait donné un coup de
fouet à l'amour-propre des acteurs, qui avaient fait assaut de talent
et d'entrain. — En sorte que le passage Mirès était rempli de figures
rayonnantes de gaieté. — Raconter les merveilles gastronomiques
de ce repas est complétement impossible. Que le lecteur se figure
une immense salle d'un style mauresque, — deux longues tables pa-
rallèles dans le milieu, et, sur les côtés, entre les arcades, des petites
tables perpendiculaires aux grandes et contenant six à huit per-
sonnes. Au fond, à droite, un petit théâtre dans le genre du Guignol
des Tuileries, au fond, à gauche, un jet d'eau s'élançant d'une vas-
que en marbre blanc. — Sur les tables un riche service et de gran-
des pièces montées.
Chacun se plaçait à sa guise, se rapprochant de ceux qu'il con-
naissait. Au reste, par un raffinement de délicatesse qui n'apeut-etre
r as été compris par tout le monde, M. de Villemessant avait fixé une
rétribution de dix francs par personne ; cet écot fantastique était
une façon adroite de vous mettre à l'aise en faisant croire à un pi-
que-nique! Mais il est bien entendu qu'avec une pareille somme les
hors-d'œuvre n'eussent même pas été payés.
Qu'ai-je mangé? Je l'ignore. Au milieu de ce combat entre les
yeux et l'estomac, je crois que l'estomac a été vaincu. De temps à
autre des applaudissements ébranlaient la salle, —je levais la tête :
— c'était le rosbeef qui passait sur une table roulante, un bœuf entier !
c'était un poisson monstrueux! c'était des poulardes accompagnées de
truffes comme un morceau de veau de charpentier peut l'être de pom-
mes de terre! Tout à coup un hourra retentit, une lueur bleuâtre en-
vahit tout! sur un charriot roule un plum-pudding haut de dix pieds,
tout entouré de flammes sortant d'un bain de rhum.
Voilà pour les grosses machines; pour les petites, on n'en finirait
plus.
Et des vins! Oh! Mahomet, si tu avais été là, tu aurais joliment
modifié ta loi !
Après le dessert on entendit un prélude; tout se précipita vers
le théâtre: C'était les Puppazi de M. Lemercier de Neuville, dont le
propre Fantoccino apparaît tout d'abord faire profession defoi; jerCai
pas trouvé de journal pour m'tourner , je n'ai pas trouvé de directeur
pour me jouer- je suis moi-même mon journal, mon théâtre, mes acteurs.
J'ai l'honneur de commencer la représentation. Et tous les contem-
porains défilent tour à tour. Ils parlent avec ileur propre voix
et disaient les choses les plus drôles du monde. Au reste le lec-
teur n'a qu'à tourner la page pour se faire une idée de ces person-
nages. M. Lemercier de Neuville se propose, dit-on,, de faire une cam-'
pagne cet hiver dans les salons et cet été dans les châteaux : nous lui
prédisons les plus grands succès.
La représentation des Puppazi se termine par le p,ersonnage de nôtre
hôte qui prie Mmc Ugaldc, assistant au banquet de vouloir bien chan-
ter quelque chose, et la célèbre cantatrice, après une représentation
fatigante retrouva toute sa verve endiablée. Après elle c'est M''" Las-
scny, puis Berthelier, pendant qu'on va, qu'on vient, qu'on prend le
café, des liqueurs, des cigares et de l'esprit à...ind.iscrélion.
Mais l'aube vient frapper aux carreaux et les gens sages, et nous en
sommes, se retirent pendant que d'autres ébauchen t des liaisons dan-
gereuses avec la dame de pique.
A l'année prochaine donc et que MM. da Figai'O veuillent bien
accepter notre carte de digestion :
Oui c'est une bonne chose,
Après un an de combat,
Que la plume se repose ;
Qu'on sente son cœur qui bat ;
Qu'on festoie, on rit, on cause,
Que l'on désangle son bat,
Qu'on oublie un peu sa pose,
(çm'ttn mette son. masque à bas !
La -i-.kncune de 'là veille
Meurt au cou de 111 bouteille
Où la main tou. îllc la main.
Et l'on combat n'a gans haine
'Quand de reprei id t'a sa chaînc;
L'heure sonnera demain.
"EiBOtiARD Si
LE BANC DE GAUCHE. — C'est vrai, l'encre ne vaut rien. — C'est po-
sitif. — Il faut changer l'encre. Donnez-nous de l'encre sympathique.
UNE voix. — Si on ne change pas l'encre, j'écris à ma famille. J'é-
cris à mon oncle qui travaille dans le Tintamarre, le journal périodique.
LE PROFESSEUR. — Messieurs, si vous continuez vos intolérables in-
terruptions, je serai obligé de sévir. On écrit l'orthographe et on
exprime ses idées avec toutes les encres possibles.
LA CLASSE (moins le banc). — Très-bien, oh! très-bien... avec toutes
les encres possibles !
LE PROFESSEUR. — Je ne comprends pas l'incessante irritabilité de
quelques-uns d'entre-vous. Vous ne pouvez douter, j'espère, du...
Bêtiwin! 000 lignes pour avoir remis votre carreau. Vous ne pouvez
douter, disais-je, du désir que j'ai... n::bourriJré, vous vous vautrez
encore : 300 lignes; j'en suis fâché pour vous, — du désir que j'ai de
vous être agréable.
LA CLASSE. —De nous être agréable.
UN TAPAGEUR, bruyamment. — Hum!
LE PROFESSEUR. —Pourquoi faites-vous : Hum?
LE TAPAGEUR. — Mais, monsieur, je fais hum parce que... j'ai cela
de naissance. Nous avons cette habitude-là dans ma famille. — Ça
saute quelquefois une génération, mais c'est bien rare.
UNE voix. — Si on ne peut pas seulement faire hum! sans adresser
une pétition, c'est par trop fort! (Bruyante agitation.)
LE PHOFESSEUR.'- Voulez-vous vous taire, endiablés que vous êtes!
On ne vous empêche pas de faire hum! mais un petit hum! modeste,
qui ne soit ni une interruption déguisée, ni une ironie. Mon Dieu,
moi qui vous parle, je fais très souvent hum! hum! quand je suis en-
rhumé ; il n'y a pas de mal à cela. Mais votre hum, ! à vous, mes-
sieurs, j'ai tout lieu de le soupçonner de...
L'ÉLÈVE JULES. — Est-ce la loi des suspects que vous voulez rétablir;
est-ce le doute et la méfiance que vous voulez asseoir sur ces bancs?
LE PROFESSEUR, à part. — Toujours son petit poids de quarante-huit à
bras tendu. Cet enfant n'est pas simple, (iiaut.) Le doute et la méfiance
n'entreront jamais dans cette enceinte, pour parler le langage de
l'élève Jules. Il y a déjà bien assez de monde dans cette enceinte pour
la besogne qu'on y fait. Il va être bientôt l'heure, et nous n'avons
pas fait une seule correction sérieuse ; tout le temps se passe en ba-
vardage, grâce à ce banc des tapageurs. (Il les montre du doigt.)
LE BANC (de gauche) pousse un Iiii?iz général
LE PROFESSEUR. — Encore! Ah! pour cette fois, messieurs!
LE BANC. — Nous sommes enrhumés, — depuis qu'on a ouvert deux
portes à la classe, il y a ici des courants d'air qui font éternuer.
LE PROFESSEUR. — On mettra des bourrelets.
LE BANC. — Vous n'empècherez jamais les vents coulis. Deux portes
en face l'une de l'autre... Songez donc !....
L'altercation devient générale, et l'on entend, malgré le bruit des
pupitres et des règles, des phrases sans suite : — Pas tant que toi. —
Je vous demande pardon. — Non, si peu! — As-tu fini ! — Je te re-
pincerai dans le corridor. — Si. — Non. — Toujours. — Jamais.
(La cloehe sonne au milieu du tumulte. Le silence se rétablit comme par enchante-
ment.)
LE PROFESSEUR. — Voilà encore une classe de perdue. Demain nous
continuerons la correction des devoirs, (A part. Mettant ses papiers et ses
livres sous son bras.) Apprenez donc l'orthographe à des gaillards comme
ceux-là. Y.
LE SOUPER DU FIGARO.
C'était jeudi dernier, el minuit et demie, ou vendredi , à une demi-
heure chez le restaurateur Péters, que commencait le festin.
Le Figaro avait eu la galanterie de mettre une stalle aux Bouffes à
la disposition de chaque invité pour passer le temps de huit heures
à minuit, et la présence de ce public choisi avait donné un coup de
fouet à l'amour-propre des acteurs, qui avaient fait assaut de talent
et d'entrain. — En sorte que le passage Mirès était rempli de figures
rayonnantes de gaieté. — Raconter les merveilles gastronomiques
de ce repas est complétement impossible. Que le lecteur se figure
une immense salle d'un style mauresque, — deux longues tables pa-
rallèles dans le milieu, et, sur les côtés, entre les arcades, des petites
tables perpendiculaires aux grandes et contenant six à huit per-
sonnes. Au fond, à droite, un petit théâtre dans le genre du Guignol
des Tuileries, au fond, à gauche, un jet d'eau s'élançant d'une vas-
que en marbre blanc. — Sur les tables un riche service et de gran-
des pièces montées.
Chacun se plaçait à sa guise, se rapprochant de ceux qu'il con-
naissait. Au reste, par un raffinement de délicatesse qui n'apeut-etre
r as été compris par tout le monde, M. de Villemessant avait fixé une
rétribution de dix francs par personne ; cet écot fantastique était
une façon adroite de vous mettre à l'aise en faisant croire à un pi-
que-nique! Mais il est bien entendu qu'avec une pareille somme les
hors-d'œuvre n'eussent même pas été payés.
Qu'ai-je mangé? Je l'ignore. Au milieu de ce combat entre les
yeux et l'estomac, je crois que l'estomac a été vaincu. De temps à
autre des applaudissements ébranlaient la salle, —je levais la tête :
— c'était le rosbeef qui passait sur une table roulante, un bœuf entier !
c'était un poisson monstrueux! c'était des poulardes accompagnées de
truffes comme un morceau de veau de charpentier peut l'être de pom-
mes de terre! Tout à coup un hourra retentit, une lueur bleuâtre en-
vahit tout! sur un charriot roule un plum-pudding haut de dix pieds,
tout entouré de flammes sortant d'un bain de rhum.
Voilà pour les grosses machines; pour les petites, on n'en finirait
plus.
Et des vins! Oh! Mahomet, si tu avais été là, tu aurais joliment
modifié ta loi !
Après le dessert on entendit un prélude; tout se précipita vers
le théâtre: C'était les Puppazi de M. Lemercier de Neuville, dont le
propre Fantoccino apparaît tout d'abord faire profession defoi; jerCai
pas trouvé de journal pour m'tourner , je n'ai pas trouvé de directeur
pour me jouer- je suis moi-même mon journal, mon théâtre, mes acteurs.
J'ai l'honneur de commencer la représentation. Et tous les contem-
porains défilent tour à tour. Ils parlent avec ileur propre voix
et disaient les choses les plus drôles du monde. Au reste le lec-
teur n'a qu'à tourner la page pour se faire une idée de ces person-
nages. M. Lemercier de Neuville se propose, dit-on,, de faire une cam-'
pagne cet hiver dans les salons et cet été dans les châteaux : nous lui
prédisons les plus grands succès.
La représentation des Puppazi se termine par le p,ersonnage de nôtre
hôte qui prie Mmc Ugaldc, assistant au banquet de vouloir bien chan-
ter quelque chose, et la célèbre cantatrice, après une représentation
fatigante retrouva toute sa verve endiablée. Après elle c'est M''" Las-
scny, puis Berthelier, pendant qu'on va, qu'on vient, qu'on prend le
café, des liqueurs, des cigares et de l'esprit à...ind.iscrélion.
Mais l'aube vient frapper aux carreaux et les gens sages, et nous en
sommes, se retirent pendant que d'autres ébauchen t des liaisons dan-
gereuses avec la dame de pique.
A l'année prochaine donc et que MM. da Figai'O veuillent bien
accepter notre carte de digestion :
Oui c'est une bonne chose,
Après un an de combat,
Que la plume se repose ;
Qu'on sente son cœur qui bat ;
Qu'on festoie, on rit, on cause,
Que l'on désangle son bat,
Qu'on oublie un peu sa pose,
(çm'ttn mette son. masque à bas !
La -i-.kncune de 'là veille
Meurt au cou de 111 bouteille
Où la main tou. îllc la main.
Et l'on combat n'a gans haine
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