Titre : Le folk-Lore de la France. La faune et la flore / par Paul Sébillot,...
Auteur : Sébillot, Paul (1843-1918). Auteur du texte
Éditeur : E. Guilmoto (Paris)
Date d'édition : 1904-1907
Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34087386n
Type : monographie imprimée monographie imprimée
Langue : français
Format : 4 vol. ; in-8 4 vol. ; in-8
Description : Contient une table des matières Contient une table des matières
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1230197
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LI1-66 (3)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2008
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- TABLE ANALYTIQUE
- LIVRE PREMIER LA FAUNE
- CHAPITRE PREMIER LES MAMMIFÈRES SAUVAGES
- CHAPITRE II LES MAMIFÈRES DOMESTIQUES
- CHAPITRE III LES OISEAUX SAUVAGES
- CHAPITRE IV LES OISEAUX DOMESTIQUES
- CHAPITRE V LES REPTILES
- CHAPITRE VI LES INSECTES
- CHAPITRE VIl LES POISSONS
- LIVRE SECOND LA FLORE
- CHAPITRE PREMIER LES ARBRES
- CHAPITRE II LES PLANTES
-
PRINCIPAUX OUVRAGES DU MÊME AUTEUR
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 10
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- .......... Page(s) .......... 4
LE9 MtSSO~S
pécheurs de la bâte de Safnt-Malo~ En Normandie, on jette la !aite de
hareng au plafond si elle s'y attache, on aurautt habit neuf à Pâques
c'est aussi un moyen de savoir si on réussira dans ses affaires. A Paris
on consultait aussi le hareng vers i858, les chiffonniers qui dejeu
naient sur le pouce dans un cabaret de la rue Clopin, n'oubliaient pas
quand leur poisson de mer favori était tout frais, de jeter en l'air cer-
taine petite membrane, luisante comme de l'argent, qu'ils appelaient
rame du hareng; si le boyau restait collé au plafond, cela portait
bonheur à l'homme ou à la femme qui l'avait tancé. En Wallonie de~
jeunes filles pour voir en rêve leur futur mari mangent entièrement M
hareng cru et non nettoyé
Les poissons dangereux pour ceux qui les capturent sont assez tares
sur nos côtes, et leur folk-lore ne semblé guère avoir préoccupe les
pêcheurs. La torpUle dont les propriétés électriques redoutables
causent chaque année des accidenta, parait être l'objet de peu de
croyances, et l'on oublié le procédé curatif de sa biessure, usité au
XVI'stecle~ et qui était fondé sur lidée. si souvent constatée, de la
transmission du mal à un objet inanimé si quelqu'un a esté blesse de
la Tareronde, l'on prend sa quenë que l'on applique à un ehesM,
lequel seche et meurt et le patient guérit. A la. même époque, la
torpille était appelée à Marseille « domillouse parce qu'elle endor-
mait les membres de celui qui la touchait' Le seul poisson que les
pécheurs semblent vraiment redouter est d'ordinaire assez petit; c'est
la vive (Trachinus Mpera, Cuvier), qui,se nommait vivre en ancien
français, parce que son venin passait pour être aussi dangereux que
celui de la vipère, et que l'on appelle aussi araignée dans le midi pour
la même raison. Les pêcheurs de la Manche disent que sa Messure fait
souffrir d'une marée à l'autre, croyance signalée par Lacépède comme
courante parmi ceux de l'Océan, et que si le poisson est très gros on
risque de s'en ressentir toute sa vie. Ordinairement on peut se sou-
lager en le tuant et en écrasant son fiel ou ses tripes sur 1 endroit
dolent au XVP siècle on piquait à plusieurs reprises la blessure avec
le dard qui l'avait faite. Dans le Nord de la France, on lui adresse des
conjurations: en Picardie pour ~tre guéri, il faut dire onze fois de
suite 'u Si tu piques min pied, tu ne piqueras mi- min eu. A Boulo-
gne, celui dont la main est atteinte par l'arête venimeuse doit réciter
avec conviction et par trois fois cette oraison traditionnelle qui, P<
conserver sa vertu, ne doit pas être communiquée à des étrangers
i. PautSébiUot. Trad., t. H, p. 363-264; Marie Chevallier, in ~ef. des TMA
pop t.âX, p. 31, `
E/Ro&~d, p. t26, d'a. Chrétien. t~MM~rnetthrn, tSB5 Lt-'eave. ~Mfo"
Pot~tt~M par rue. PMM.ms. t. !V, p. ZM~ZH; 0. Golson, in Wa~on~ t. ~.P –
3. HenntBogmet. BMeotOs des ~M-cteM, oh. XXX~. p. Soi; Bu Bartas. f
Se~MtfHe, Ve, p. Mt.
pécheurs de la bâte de Safnt-Malo~ En Normandie, on jette la !aite de
hareng au plafond si elle s'y attache, on aurautt habit neuf à Pâques
c'est aussi un moyen de savoir si on réussira dans ses affaires. A Paris
on consultait aussi le hareng vers i858, les chiffonniers qui dejeu
naient sur le pouce dans un cabaret de la rue Clopin, n'oubliaient pas
quand leur poisson de mer favori était tout frais, de jeter en l'air cer-
taine petite membrane, luisante comme de l'argent, qu'ils appelaient
rame du hareng; si le boyau restait collé au plafond, cela portait
bonheur à l'homme ou à la femme qui l'avait tancé. En Wallonie de~
jeunes filles pour voir en rêve leur futur mari mangent entièrement M
hareng cru et non nettoyé
Les poissons dangereux pour ceux qui les capturent sont assez tares
sur nos côtes, et leur folk-lore ne semblé guère avoir préoccupe les
pêcheurs. La torpUle dont les propriétés électriques redoutables
causent chaque année des accidenta, parait être l'objet de peu de
croyances, et l'on oublié le procédé curatif de sa biessure, usité au
XVI'stecle~ et qui était fondé sur lidée. si souvent constatée, de la
transmission du mal à un objet inanimé si quelqu'un a esté blesse de
la Tareronde, l'on prend sa quenë que l'on applique à un ehesM,
lequel seche et meurt et le patient guérit. A la. même époque, la
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mait les membres de celui qui la touchait' Le seul poisson que les
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la vive (Trachinus Mpera, Cuvier), qui,se nommait vivre en ancien
français, parce que son venin passait pour être aussi dangereux que
celui de la vipère, et que l'on appelle aussi araignée dans le midi pour
la même raison. Les pêcheurs de la Manche disent que sa Messure fait
souffrir d'une marée à l'autre, croyance signalée par Lacépède comme
courante parmi ceux de l'Océan, et que si le poisson est très gros on
risque de s'en ressentir toute sa vie. Ordinairement on peut se sou-
lager en le tuant et en écrasant son fiel ou ses tripes sur 1 endroit
dolent au XVP siècle on piquait à plusieurs reprises la blessure avec
le dard qui l'avait faite. Dans le Nord de la France, on lui adresse des
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avec conviction et par trois fois cette oraison traditionnelle qui, P<
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i. PautSébiUot. Trad., t. H, p. 363-264; Marie Chevallier, in ~ef. des TMA
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