Titre : Le Courrier de la Rochelle : journal politique, littéraire et d'annonces, feuille spéciale du commerce et de l'agriculture ["puis" journal républicain]
Éditeur : [s.n.] (La Rochelle)
Date d'édition : 1864-11-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32750594f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 novembre 1864 12 novembre 1864
Description : 1864/11/12 (A16,N91). 1864/11/12 (A16,N91).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG17 Collection numérique : BIPFPIG17
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1142321b
Source : Médiathèque Michel-Crépeau / La Rochelle, Per 6001
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/09/2019
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i#»«>»TÉ.s-^:LÊVEE^D'fcS 801ff.il, : V/ 1
Kochef**, Marenots, Saintes,tled’Oleron, 5 h. 25 mat.
Ufeéefté ;5 . . 7 tu 15 — '
•«i Roé&efortt • Niort,« Poitiers, St-Jean. . . 10 h. 15 —
NiortviPoitiers.,-Rochefort, Saintes, la m-i -"imui -
Ssintonge.,^,:. . . .■•'.• 2 b. 40 soir.
n P«!tft,'Roaieft!rt et,tonte la France. . . 5 h. 00 soir.
i .Comcen-at ïluaUlé;.,, • 5 b. 15 - ,
Nantes, Marans jet la Vendée 5, h. 30 -
St-Jëàn-«f Aoigély, Rochefort. 8 h. 00 —
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Bourse, et A A. HAVAS, 3, rue JeanTJaéques Rousseau.
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Départ de la Rochelle. de St •Martin,
•'Dimanche ! 13 midi. 3 h. du soir.
Lundi.'. . 14 midi 1/2. 3 h. 1/2 id.
Mardi . . . 15 1 hi du soir. A h. id,
Mercredi. . 16 2 h. id. point de départ.
Jeudi .... 17 2 h. 1/2 id. ■ 6 h.du matin.
Vendredi . 18 3 h. id. 6 h. id.
Samedi . . . 19 3 h 1/2 id. 6 h. l/2matin.
CORRBSHUIDAjlCBS DC CifElfÜ DE
' Bureau central rue de» Tr«i»-ltlarte«ta3L
Départs de la Rochelle pbur Nantes, Napoléon-Vendée, les sables,
Luçon, Hsrana, à 5 h. du soir.: , -ixn.iltmtrn
LUÇOD, les Sables, Marans. 8 h. 30 du matin.' ,
CourçoR, 5 11, dusoir. - 5"“'; '".J" ;
;"jv
Départs de Rocherort pour Saintes, Coies, Pons, S Mitais, Joniac
Cognac, Jarnac, 7 b. 15du matin. .i a un: ' , i
Saintes, Pons, Cognac, midi25.i j ; iriii'iM i U
Saintes, Pons, St-Genis, Hirambeau, Slave ! Cognac, Jarnt, 5 b. 88
du Soir, ûü O'HIrüuH -ssji'llut éViol êOup r-r. '-'i-'si'H
M.wenncs, 6 b. du m. —La Tremblade,:8b. Tum.;,:. .! i «
Dépêches Télégraphiques.
Angleterre
?V'Ï‘ LONDRES, 9 novembre. — Le Times a reçu de son
?•' correspondant spécial de New-York les nouvelles sui-
vnntes : • i ‘ ■■
Granit a été repoussé, le 27 , avec une perte de 1500
morts ou blessés. Les pertes de Butler sont encore plus
considérables.
Ôn aysurè que Price sè retire vers l’Arkansas.
Des dépêches privées de New-York parlent d’un grave
échec subi par Butler. Grant aurait été, de son côté, ru-
dement éprouvé dans sa dernière reconnaissance vers
Richmond;'
LONDRES, 10 novembre, 4 h. 30 du soir. — Consolidés
anglais , 90 5/§.\
Une dépêche (Je Suez , du 7 , donne des nouvelles de
Melbourne.(Australie) du 25. La situation delà nouvelle
'.Zélande, était satisfaisante. Les insurgés n’avaient fait
aucun mouvement hostile, et bon nombre avaient fait
leur soumission.
Italie,
/ Il • ; YWif, * <1 : ' * s . \ - . ■ ■ , ! ’ .
TURIN , 10 novembre. — Chambre des députés. — La
discussion du transfert de la capitale continue.
, ; M.iSazzaro donne quelques explications sur le pié-
montéisme.
ni,,, Le professeur Ferrari croit que Rome capitale est une
chimère , et que Tltalie ne peut pas y entrer ; au moins
ni pour,le:moment. « Nous devons, dit-il, choisir une autre
ville*, par exemple Florence. » En acceptant le traité avec
-„le transfert de la capitale, l’orateur croit agir librement
et conformément à la dignité et aux intérêts de l’Italie.
Chacun interprétera le -traité à sa manière. M. Ferrari
est d’avis qu’on pourra intervenir à Rome. 11 fait des
voeux ardents pour l’alliance avec la France, qui a donné
des exemple^, généreux à toutes les nations.
M. Çoppino pdrlè contre la convention.
TURIN , 10 novembre. — La Gazette officielle de Ve- j
ruse dit qu’une bande armée a été découverte dans le
, Frioul sur le,mont Rauth. Elle aurait disparu après avoir ,
tiré quelques coups de fusils qui ont blessé trois soldats,
tjne cinquantaine d’individus, formant probablement !
une autre bande , sont entrés le 7 à Venzona, gros viU
lage spr la route de Ponteba , ils ont pris les chevaux
de la poste et se sont retirés vers Caruia. Des troupes
Espagne.
-.j.
MADRID , 10 novembre. — L'Epora pense, contraire- ■
ment aux conseils de M. Bravo-Murilla, qu’il serait peut !
êtrq plus avantageux de satisfaire les détenteurs des j
amortissables que de repousser leurs réclamations. La j
VfeùiHe madrilène fait observer que ne pas payer peut j
revenir plus cher que payer. j »
Aujourd’hui a eu lieu l’adjudication du chemin de fer i
des Asturies.
Bulletin Politique.
. Bulletin: Politique. . > i . !
La,discussion du paiement de Turin présente
la physionomie que nous avons faite, Les deux
principaux orateurs qui ont été jusqu’à présent
entèndns sont M. Boncompagni, président de la
commission nommée pour examiner le projet de
loi et M. Visconti-Venosta ,' ancien ministre des
affaires étrangères du cabinet Minghetli. L'appro-
priation’ des deux orateurs s’est manifestée par
des considérations différentes ; mais le langage
des ,ieUx députés est certainement restée con-
forme aux idées patriotiques exprimées par MAL
Lamarmora, Ricasoli et Nigra ,1 ’
Chose curieUse ! l’opposition que l’on fait au
ministère et au gouvernement ne repose que sur
un argument unique. On combat le projet de loi
parce qu’il exprime , dii-on , la renonciation du
royaume d’Italie n Rome , et la majorité le défend
parce qifil demeiure couvaincn que la convention
n’est que l’application des idées de AI. de Cayour,
Il h’v adonc à vrai dire, dans le parlement, qu’uné
nuance, et le sentimenl public est unanime sur
le but qoe, l’on doit ipoii!>mvré.
Une approbaiipù qui nous surprend davantage
est celle du Constiltifioii'ie/ qui, pour la Ve,coudé
fois, prend la paroie pour démontrer l’acconi
complet des deux gouvernements de Paris el de
Turin. Le Cott&litutiunnèl regarde le pôle arctique
pendanl que les commentaires italiens regardent
le pôle, an ta relique, ivt I
L'organe dii gouvernement, trouve cela parfait.
Ce n’est pas nous qui voudrions déranger le
moins du monde cet optimisme qui trouve tout à
sa place. .:;. . -,sbt/î> i
Quant au Monde i il se borne à dire après force
commentaires que d'ici deux ans il passera de
l’eau sous le jibnt ; sans doute , mais si l’eau qui
pâSse tous lës jours ne soutient pas plus que par
le passé le gouvernement pontifical. nous trou-
vons le Monde et ses clients bien à plaindre.
C'est hier qu’a en lieu l’installation du lord
maire à Guildhall. Celle cérémonie est toujours
honorée d’un discours politique. C’èst lord Pal—
merston qui a pris la parole et qui s’est,montré
également assez satisfait de la situation généralë
des affaires. Suivant le dire du noble lord , la
guerre d’Amérique touche à une solution , la crise
s’apaise , l’affaire du Japon pourra s’arranger, la
culture du coton se généralise et l’Angleterre vend
pluë dé marchandises que jamais. Pas ne mot
des perturbations profondes que vient de siibir le
Royaume-Uni. C'est le cas où jamais de s’écrier :
Rule Britannia !
La question des Duchés que nous avons pré-
sentée comme la première aujourd'hui en Alle-
magne, est envisagée au même point dé vile que
nous pur les journaux anglais. Le Mohnng-Rnst
en nous montrant cette question à l’ordre du jour
s’allâche surtout à mettre en relief le droit de
conquête de la Prusse et de l’Autriche qui fait dé
ces deux puissances les arbitres supiêmes du
grand débat qui commence à émouvoir l'Alle-
magne.
« Le Schleswig et le Holstein . dit le Morning-Post,
avec le Latièhbôiïrg, appartiennent maintenant aux deux
glandes puissances allemandes , et l’on est tenté à
demander ce qu’elles en feront. Les états secondaires
veulent qu’ils soient donnés à Tin Aiigustenbôuig ou à
un Oldenbourg et, selon toute probabilité, un vote sera,
tôt ou tard , émis à cet effet, dans la Diète. Mais d’après
ce traité et plus spécialement ipar droit de conquête ,
l’Autriche et la Prusse produiront peut-être un titre
devant lequel pâlira celui des prétendants. Les grandes
puissances de la Confédération se sont arrangées avec le
Danemark. Ce qui leur reste à faire maintenant, c’est
d'accommoder avec |e reste des membres de la Confédé-
ration les "différends, auxquels donnera piobablement
lieu la récente acquisition de territoire faite par les deux
puissances. '
Oui, sans doute, le droit «le la Prusse et dé
l’Autriche pourraitenéôre mètire obstacle à la réali-
sation; des voeux des populations. Mais l’antagonisme
de ces deux puissances sera , mms lYspérôns
bien, le salut,etTindépèndàncé dés Duchés. ,
A Copenhague , la siluation présenie en ce
moment uu vif intéiêt. Le parti national est loin ,
en effet, d’avoir perdu sou influence , et cette
influence se manifeste en ce moment par une
résistance qui va jusqu’il poser hardiment et sans
ambages la question de la légitimité du roi Chris-
tian IX. il .imih 1« " ’ i'P'f (il : II» '
Le Dagbladet eI le Froedelandet, les deux prin-
cipaux organes de Ce parti, ont publié desarticles,
aussi logiquement déduits qu’énergiquemetri ex-
posés, pour démontrer qu’après la séparation des
Duchés, le roi n’a pins aucun titre pour prétendre
à la couronne du Danemark.
Ces publications entrent , comme on le voit,
dans je vif de la question. AL Bille, le principal
rédacteur du Dagbladet et membre du Wolksihing
et du Rigsraad , 'est poursuivi par le goiivcrue-
meiit à l’occasiën de ce manifeste. Le Volkst-hiag
'a aiitoi'isé l'ès poursuites par 6i voix contre 12
Alais le gouvernement doit encore obtenir l'auto—
saUon du Rigsraad , et si le Kigsraad montrant
l’opposition qu’il a manifestée depuis quelque
temps allait refuser l’autorisation demandée par
lé Tiiinistèrë, que ferait le gouvernement qui
pourrait regarder ce vote comme une sanction des
idées soutenues par AL Bille? La question n’est
pas sans importance.
Quant au mouvement du Frioul dont les feuilles
autrichiennes commuent à annoncer l’avortement,
il paraît qu’il n’est pas encore terminé. D’après
Y Uni ta Italiana , la position que les insurgés
occupent, a permis en 1848 de résister une année
entière aux troupes autrichiennes. .
Les correspondances anglaises confirmenl au-
jourd'hui l'échec qu’aurait éprouvé Grant dans
son attaque contre Richmond. Le général en chef
a repris ses positions et la situation a repris Ta
physionomie accoutumée. On attend le résultat
| de l’élection , et l'on pense que la réélection de
M. Lincoln qu’on regarde comme assurée, donnera
une impulsion plus vigoureuse aux opérations mi-
litaires.
On annonce que le gouvernement Brésilien a.
interrompu tontes relations avec le gouvernement
fédéial par suite de la récente affaire de Bahia
| dans laquelle le vaisseau fédéral Wassuchetl n'a
i pas hésité à s’emparer du navire sudiste Florida
■ jusque dans un pon brésilien. Celte affaire produit
beaucoup d’émotion en Angleterre.
! A l’occasion de la visite faite par l’empereur
Napoléon à l’empereur Alexandre , à Nice . on a
dit et répété que AI. de Budberg, partisan d’un
I rapprochement entre la France et la Russie, avait
i tout mis en oeuvre pour le favoriser. Il paraît que
sur ce terrain d’nne alliance avec la Fiancé , M.
de Metternich partage pour l'Autriche, absolument
; les mêmes idées que M. de Budlierg pour la
R issie. Mais il paraît que les efforts de M. de
Metlernich ont eu absolument te même sort que
les démarches de M. de Budberg, Al. de Mellernich,
nous disent tous Ls journaux autrichien- retour-
nera à Paris sans avoir pu rien obtenir pour le
irféit'phé de s(‘s idées. Ce résullal n’a pas lieu de
nous surprendre ; nous l’avons toujours prédit.
Nous apprenons que le taux de l'escompte vient
d’être réduit par la banque d’Angleterre à 8 0/9.
E. SIRET.
Nous lisons dans la Presse :
i La nomination de M. le comte Treilhard comme con-
■ sellier d’Etat en service ordinairê; l’enlève à la direction
de la presse et de la librairie. M. le comte Treilhard ne
; sera pas remplacé. La direction de la presse est suppri-
mée, et te crédit qui lui est affecté ne figurera pas au
budget de 1,860. A l’avenir, les rapports du ministère de
l’intérieur ayec les journaux auront lieu par l’intermé-
diaire du cabinet du ministre , ou une division spéciale
sera créée à cet effet.
C’est le chef actuel «le la section de la presse qui sera,
dit-on, placé à la tête de cette division. Il recevra direc-
tement les ordres du ministre.
Aja session dernière, la gauche avait demandé, par
un amendement au budget, la suppression des crédits
affectés à la direction et aux bureaux de la presse. Cet
amendement était motivé sur ce qu’il était impossible
de laisser subsister la législation relative aux journaux.
Eu supprimant la direction de la presse, on est loin de
donner satisfaction aux voeux de la gauche , c’est une
économie et un changement d’attribution , ce n’est pas
un pas fait vers la liberté. E. BANER.
On fil dans le Temps : ^ ’
Il nous arrive de tristes nouvelles de la Tunisie. Les
scènes’d’borrenr qui ont eu lieu , il y a quatre moisi
peine, à Nabel et à Sfax, viennent de se renouveler
dans file de Gerby,, , ,
: Les tribus arabes des.Akara et des Ourghamma, après
I avoir tenté de dévaster les marchés , d’où la résistance
musulmane les a repoussées, se sont tournées vers les
plus'faibles , et ', se ruant sur les quartiers Israélites, orçt
tout saccagé et détruit.
» - G’était le-10 octobre . jour deTExpîationy les temples"
ont été envahis, profanés. souillés , les rouleaux de la
loi déchirés , brûlés ; les hommes foulés aux pieds , bles-
sés ; les femmes et les filles ont subi les derniers outrages,
et la plume se refuse à retracer l’effroyable récit des
atrocités que les malheureux ont eu à subir.
Il est à remarquer que le gouverneur de l’île a refusé
de prêter le concours de la force publique pour rétablir
l’ordre ; le pillage n’a pas discontinué pendant cinq jours
et cinq nuits, et l’on ne s’est rassasié de rapines qu’après
avoir ôté aux israélites de Gerby le dernier lambeau de
leurs vêtements.
L’agent français de Gerby est le seul qui ait offert un
asile aux malheureux ; notre consul, M. de Beanval,
s’est empressé de l’encourager dans cette généreuse in-
tervention.
Ces faits sont de nature à ôter toute confiance dans
l’avenir. Les gouvernements de l’Europe continueront-
ils à tolérer de pareilles monstruosités, et ne serait-il
pas temps qu’ils prissent sérieusement en main la cause
des victimes de ces persécutions périodiques ?
A. LE FRANÇOIS.
On sait qu’au démenti de M. Jules Favre , M.
Bnggio a opposé , on se le rappelle , une nouvelle
affirmation. M. Jules Favre la dément de nouveau
dans la lettre suivante, adressée à la France :
i Monsieur le rédacteur,
» Vous publiez , dans votre feuille de ce jour, une
lettre de M. Boggio qui maintient une partie «les asser-
tions de sa brochure. Je ne puis que renouveler le dé-
menti absolu que j’ai donné à chacune d’elles.
» M. Boggio confond certainement ma conversation
avec celle d’une personne d’opinions complètement op-
posées aux miennes.
» Je n’ai pas pu dire «i que, dans l’état actuel des par-
» tis en France , aucun gouvernement ne pourrait, sans
» danger, braver la haine des catholiques, tout puissants
» par l’appui des masses et par le suffrage universel, et
» que. par conséquent, le gouvernement qui livrerait
» Rome aux Italiens courrait les plus grands risques. x>
» J’ai constamment pensé et dit le contraire. L’occu-
pation de Borne m’a toujours paru une condition d’affai-
blissement pour le gouvernement et un danger pour les
intérêts religieux, et je demeure convaincu que le retrait
de nos troupes , que je.n’ai cessé de réclamer, aurait
profité à l’un comme aux autres sans amener en France
aucune agitation sérieuse.
» Je regrette, monsieur le rédacteur, d’avoir été obligé
de revenir sur un débat qui maintenant me semble épuisé
et auquel je ne me mêlerai plus.
» Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments
très distingués. JULES FAVRE.
» Ce 7 novembre 1864. >
- sa p wi '
On lit dans le Journal officiel de Varsovie, du 3
novembre :
S. M. l’empereur Alexandre s’est promené à travers
les rues de Lyon et de Marseille en voiture découverte et
vêtu d’un paletot gris , sons lequel personne n’aurait ja-
mais deviné lé souverain de toutes lés Russies.
Marseille et Nice étaient entièrement couvertes de
drapeaux russes. Malgré la défense de l’autorité (pour
observer l'incognito) , des foules innombrables ont ac-
compagné l’arrivée et le départ du Czar.
La nation française, au fond très monarchique, est on
ne peut plus heureuse de l’arrivée en France de l’Em-
pereur Alexandre 1; le» journaux français disent que le
soleil même est rempli de galanterie pour l’impératrice
Marie, car à son arrivée le temps le plus beau a immé-
diaiement succédé à une pluie torrentielle.
Nous pouvons nous abslenir de tout commen-
taire. .
Voilà comment le gouvernement russe raconte
l’histoire contemporaine en polonais.
Ouragan de Calcutta.
Ouragan «le Calcutta.
Les correspondances de Calcutta en date du 10
octobre, nous donnent des détails suivants sur
l’effroyable ouragan qui a éclaté le 5:
ï Un ouragan d’nne violence épouvantable s’est abattu
sur notre ville mercredi dernier et a causé des dégât?
immenses , tant à terre que dans le port, Tous les nas
vires ont déradé de leurs bouées, se sont abordés, brisés}
et ont'été jetés les uns sur les; autres sur la rive opposée
du Gange. Plus de deux cents navires qui se trouvaient
en rade et dans le port ont subi le même sort; une vingt-
laine ont sombré; ' '
» Le 5, à dix heures du matin , îê vëitt! était piisisë du
N.N.-E à l’E., grande brisé ;' à îi heures jf ètàlï au
S.-Si-E., êt; le cyclone sé déchaînait. Le vent ët la nier
sont arrivés avec la rapidité de la foudrè) àbatl^nt et '
entraînant tout cè qui se trouvait sur le fleuve et sur ses
bords. Jmmiioqeî «nq
» Depuis 10 heures jiisqu’à 1 heüfe^après-im#, !RU-
Cun désastre n’avait eù lien parmi les navires sîù jùouil-
lage , quand le navire anglais lë Mauritius, qui était
ancré au-dessus du fort Point, déradâ, s’en alla heurter
un autre bâtiment mouillé à peu de distançèiëtil’eiifràî-
na en amont'du fleuve. C’est alors qu’un sjiélitaèie horri-
ble s’offrit à la vue des assistants. I.es navires se jetaient
les uns contre les autres sans qu’il fut possible pour eux
de se prêter secours. Sur 230 navires, un quart a été
gravement avarié. Presque tous sont à peu près ou.en-
tièrement démâtés. • • fin Tfliiiu'in. •
» Voici la position des navires français1)' 1 , , , 1
» La Vülë-de-Saint-Dénis, de Nantes ,'caj),/Mériti» ,
qui venait de s’expédier pour Maurice et la Réunion ,
avec 8500 ?acs riz , s’est échouée plus au large que les
autres navires pendant la débâclé SürVënùè comice nous
l’avons dit ci-dessus. Dans cette position critique, S, à 6
navires , allant en dérive avec une grande vitesse . sont
tombés des-us et l’ont littéralement brisée par les hauts ;
à 5 heures le bâtimént avait coulé, et n’qvaï't' jjors dé
l’eau que les ponts de la duiiétte et du gàlllarff d’avaùt;
il ne lui restait pour toute mâture que le grand niât cassé
au chouqne. Le beaupré, le mât de misame, le mâiÉ d’ar-
timon, étaient cassés et abattus sur le pont et le long du
bord, ainsi que les vergues. . .n
» L’Amiral-Cassy , dé la Réunion, cap. de Jouyan-
court . én partance aussi pour Maurice et!là;Réunion
avec 12.500 sacs riz, 1500 sacs gram et 1000 sacs dholl ’
a été jeté dans un champ de riz en dessous du jardin
Botanique ; à trente mètres à terre.
» L’Alphonse-et-Nélie, cap. Klipsch , qui avait pris
ses expéditions la veille pour Maurice et la Réunipn, et
chargé de 10,000 sacs riz, a été également pnis à Ta côte
près du jardin Botaniqiie, mais par suite de jets de mar-
chandises. il a pu s’en retirer le lendemain! .
» La Nomade, de Nantes, cap. Mafchandeauj.expé-
(hée pour Pointe-de-Gailes avec Tin pléin chargement de
' riz, a été jetée dansies mêmes parages, aprèsiùyoirto,u-
ché deux fois et s’être abordée aussi deùx toisZ/avec un
navire qui était à la côte. Dans çetté çotiision, il e’est
fait de graves avaries dans sacoque èt son gr^puient. On
craint que son cuivre ne soit endommagé, car au mo-
ment «le son échouement il filait au rhéins 9 noeuds, en-
traînant ses deux ancres. Il a été retiré le içnëeiàsin et
est à flot, seulement il n’a pas de bateau disponible,pour
dégager ses ancres et pour opérér son déchargement,
» La Nouvelle-Ascension, de Bayonne , cap,’Monet
a été arrachée de ses bouées et jetée sur le quai de Cal-
cutta avec de, graves avaries, et en est sorti .depuis trois
jours. ; WJTBM * ming “pw
» L e Saint-Philibert, de Nantes, cap, BeTniër,, des-
tiné pour la Réunion , avec 5000 sacs riz charges, a; été
mis à la côte opposée et ÿ est encore. li a «les, avaries
dans la .mâture et dans les hauts , mais pas de graves ,
apparentes du moins, dans sa coque. Le cuivre est très-
abimé et le navire fatigue beaucoup avec sa . cargaison
qui est toujours à bord. On a commencé A'/jQurff’h.ui à
là débarquer ët' dâns cinq ou six jours on doit faire des
tentatives pour remettre le navire à flot. La cppinfission
d’experts a décidé que le Saint-Philibert passerait au
dock pour se faire visiter.
» UAnne-de-Bretagne,, de Nantes!, cap. Le Ludec
est à flot, mais entièrement brisé. ,11 est plus que pro-
bable qu’il devra être, abandonné , ayant le côté de-tri-
bord totalement démoli et le côté de bâbord arrièreélans
le même état ; le navire est cassé et arqué ; de {dus la
mâture et le gréement ont beaucoup souffçijtt:
» Le Tarragonè, de Nantes , cap. Saget, affrété,pour
Aden, est à la côte en face de Calcutta et n’a pu encore
se relever. Il a des avaries au beaupr^, à,l’arrière et son
gouvernail brisé. Du reste, il sera impossible dé juger
de l’importance des avaries , avant que le navire eok à
flot, ce qui aura lieu, pense-t-on, au gros de l’eau; du,13.
» La Célinie, de Nantes, cap. Decbauffour, qui venait
de sortir du dock, a été mis à la côte j.çe navïf* a ^U;en
sortir deux jours après. Dans son échouement; fia«u.ëon
avant et son arrière écrasés ,, son étrave déviée, ait fiise
trouve cassé en plusieurs endroits,il.a.iper«iu;eu,outre
ses chaînes, ancres , la majeure partie,de son gréement.
» La Clémence-et-Léonie , de Nantes , cap* Lardit, a
été jeté • à sec à Cossipore, six milles nord de Calcutta, où
elle est encore, démâtée. . i !.. i ,•„!•,
» La Ville-de-St-Pierre , de Bordeaux , cap. Bolibo , a
été échouée, avec sa cargaison pour Algoa-Bayj;,sùr un
banc au milieu de la rivière et a pu sè relever hier. : i
» Le Gustave-et-Louis, de Bordeaux, cap. Bonneau,
-5.n,ça!'tance -60UI; Ku,îrft9h,?e ,„ e.st,.à„ sec, sur Je.-guaLde
Calcutta, nommé Prmseps Ghaut.
Feuilleton du Courrier. se
LES ANGES DE PARlS
Par Clémence ROBERT.
Par Clémence . .ROBERT.
. Quatrième. Partie;: : T !
L’AVOCAT I>O PEUPLE.
• ■ lixii - (suite.) . _j ;
— 0n p(* m’avait,pas trompé, dit le brigadier «‘p, apr
pliquant à. Ôgp* le signaienienl qui étaifdans sa .méj
n moire, >ëilà bien cet adieux bandit du Midi, au ne*
crochu, à ta cr'tuière nonre, qui avail filé au large sur la
roulé dé'TüUlon..;. . ^ iiLueieiù a '.UI-ÇMI'II «fushiisq
Puis! passan(,à,TripartvBomiace, i| ajouta: ,
-ir, Mfjis- jdnr.&ejpieu I si j y vois,bi“ti clair, vpici afisà
l’autre 1 Oiii, c’esjjyripgp, fw comnago.^dnobaîiKiiqm
a’élaii donné de l’air avec lui l, .jAh J bç.tvQ j/ ils vonl être
, çéioji^îrés.à.leDr, jV^rUable di^minta içeittiifoi^ Pl/mMl!gat\li’r*$-.liMi WW êies panis du bigue euseuiblc,
"',»oii8.J.remu.rner»;z de.infimè.., i .:.T. -i j- ov'n mnior 1
, Le» auiye» àgeiit^â’iicçuiàh'hlà Ijeriles mains.de leui(
Captif'- |*ji « i'-: K( iop KOI ««b i
— Et ce,-.petit poquet de blondin là, d’oùsori-ilT
r«pr|jl,,MÎ ,Jw igadi r flu moulrani Pei rotle, Du Mftl’aipa$
encore vu dans la :bHi/da.. .. Tpstitoio > -il, in ■ >. , :• * i i ■
j jbrigv.dlWYi dit un agrnl;inous; Payant
! dëià êù àTa Loncièfgeiip.,Ç‘e»i lin maiyyaispeiiigraveur
oni a été amené là pour fabricauoo de faux billeis.
inff ^'Aïldlls , foùilh t^mbi ça , reprit le b ijgadier^jiM ;
zel Osei.T rifristâît'dàDs àPa'ffënà. ri ctt- rchait à les rdWffre
„L, süi /fMits Boinfa’éfe'. 'dë Mis fa«Ile humeur, et
v dSîflëëri fort arcbutümé ânx/rignehrs’'dié lajrisltçft^ayaU
mmmàêm
dMiDVRiBADtlitOQl k
‘ ciüienèHBehtfaceV'dbn .àffairé '*• teut#seule;w ToiRWH
aa&dàsM rfefrpAmtéott-bas..,i»'iDeppttW|aê Teübnei
dermwnM autour qoi t’était promis.
— La société me doit cinq cen sfraocs, «litgra'émeDi
Bouilace. : s-iiioiatjh.i ■' j ■: ' (j
■•«—* Qu^est-ce quec?est^vienx gredin., ' ! / |
— Mais oui, un forçat qu'on «empoigne, if n’ÿ à pas
de nouveau procès, el les cinq cents francs de frais que
je fais économiser devraient êtr- pour môi-
t: m OiHe les donnera... ln peux y Compter. 1 ; S 1
..rb lNtoni la société est trop chiennepour ça. Mais, bri-
gadier., couveriez-vous en, le vieux dibbie saura bien
enùOrelûii joor'fprendre oe qu’on ne lui donne pas ;
. Peùdsut cela , on emmenait déjà lés prisDiinieri, en
>outenant Perrotte qui, à demi évanoui, ne pouvait mire 1
ilunspasJ ansb 19 , •i«ino-\o-ô««y(y aueb : « «>
Le brigadier, indiquant ce dernier, dit à l’agent qui
■ eseüri«iHe pauvre diable : ;1''■ ; j '
, K . i : Vous avez ramassé son çoulean, ti’est-cé pas ?
Attaque nocTumfl.;>.‘rébellion contre la force'piib!îqne..!r
ça suffit.,:. Ly .petijt a son compte pour les travaux forcés;
Ce moi travaux fil tressaillir Perrotte presque inanimé.
— Misëricord(rt"Siécn^ie'D'iTèsseIîx artiste, dans ses
régi ets habituels uijj éi^iepi dRvqilpl alors le cri snprêmé
du «lé-espoir, miséricôid«'q travailler à p«rpéiuité, moi
qui Hi’éiais^is yoiçji.r. pour ne rje^y fane, vi«oîy«\\ '
Tômé^ià!^ Daï«‘d^’..'pàriij,;' la campagne fut déblayée de
:lsdd/mbhde/ri/dp Wn ëiipqhe.! ï.u> v» nfmhmt . i
' Bleufôt‘ après, le's ' biTiiis de' pas nombreux àppprdi4
rent au penchant de la colline. . ]
v> Seulemi«nr!bë ^entétidalf pârféis, àû birctilt; mènter
iirevéislès'broëssaillbs'qttëiqûés'rauqttëÿàdcVtits-ïKi chant
•Ivré ùèTrip«Pïj qbil'aTa,ivivitfé‘t((àtèit:lés’y6u'rilWL!ëI'qui
aliaitloujours:anbagnèënchahtî«nt:..,puls'Uh!jiiremenl
>de-flavi(i,>qurs’éV’iÔ aifdë:sâ‘ittfrpèilr,DBuf;Blai^hëiîiér--t
: ou fiien' un cri 1 iarirnoyAnl dii D’auvrè 1 Perroltè! ' ■ ’
«I« ■ Deé• agents Supérieurs étaient réslés près' dé;Pàhbé
>S*v«Heü, ddnt l’éiat léür iiispiràit les jdUT« VivëS mqùté-
unies,«iQa<«souffraient !vîvieméùt!dë MYélFiëàhrsléçojjré
pendant quelques motnënis ehcbre'i!'ét ifi’âÿiiùtlip'(niv
couche qoe la 'terre httfnidé.'ëi 4(îr ïtlifnfhMmvniiMfiM
dè lal voîtafe 'qiif'nie!pttù*'4ît Rariê'dir:juli)i(i’à iitis;aW(Ôri^
i«é» d^fD%rMin>WMf fryÿév! périr’tirëiiSpoîtè'é.'Ië'înerié
« iitfëisuSaviDieii’;' iqtièiquç! e*ù'érièmént,ifàib*ef rp,*ffrif
opds.perittf connlfi^sariçe! ‘Duumuni i n Judnl j
jnirft remercia cordlalemént cènx rinî lülTémoignàrent jin
jrespectuenximérél.ffiàiSilïiirira 1 ’tftfé'ilà[' blessttré'étrit
iD»«riB»gràve-«fju,oninélié,p::séit;),et qu'il-'ééëfraltüagéer
Jrii voiiure sirr le "theiüiW’ éloigne Tle d'erii ceDlS paji a
-peinepoA eHe'ilefrâit’^àlTêiieTP- aftar.
«lii Saviiaiên suDplià 'dééè \W âgëbtS^dé' pmicé défriB-j
prendre la téie'du ,féttr,eSbo'rtèrri dè vëjllér Sri tràri*D6rt
: dés 'prisonniers. 4l 'ajouta wq»ntraiMi W:rieUxsC'h|tfôhH
èièrà l«pefit «Frafidris qu’avec; «' àèébàrs'aè ’ééi dëux
•fort»'et■ vaiflaots* séntléés ,uÎT'‘-ëë jiotliraiL UVoir beëéin
-d’aucun autre aide. ;—;—.„ ^ " .~7 , !
D’àprès^ebdésiriléi'perséDrssêtrHigèfes qof encore
restaient là s’éloigneront.
Le missionnaire' demeura donc séul .ivrc ses. deux fi-
dèies compagnons, et dans celle soirée 'tristement aven-
tureuse, les trois voyageais firent UDe nouvelle halte
dans là Campagne ob'sture et solitaire.
: V .LXIII ÎT^ LE VIEUX SANGLIER. i\ / i
|U •^-jlMon’Dieu, mon Dieu, j’ai peur! «Jîl François ans-
sitôi que les derniers agenis depplifô se lureoiéloignés.
C’esi qu’il, n’y a plus que nous ici I ajouta- t-il biî jeiant
un regaïd«bi'iilVei|là.nt sur cèttè. campaguë sombre.
— Eli bien l''què: draiôs'-ln ? dii'Miro! Si nous sommes
seùls ; pri soune ne peut nous fait e de mal.. . et nous ne
soriimësèipoàés à rien.
— Nous sommes exposés... à la nui.t ,;,4RT^enKhi de
chcéùri en cherchant à se rendre compte de ce qui l’ef-
fr.«yail, .. ■ , , f! ,!w, .,'.. > i .
‘imlfii Commentmon brave François , dit l’abbé Savi- ;
pied d’une, voix faible vtoi qui désirais tant d’àyèütures
éu Voyagé l;..'i!- ■; i !
.■tiip-'MTmi^éHcof’del1’ 'j
>'_iiiC’ëtiiiruné:1bçcasion potijr déployer ton brillant
courage. 'ÏL', il " •
— Je ne croyais pas à de si grands malheurs. 1
i.iij—su|> i moment dangereux èàt passé..; le resi/i ne sera
rien. .. ,n 1 v.nw.Aoi tv/n««l v/iatR — i
— J’aimerai' mieux avoir’été tué ici que de vou§ voir
^éttë âffréüse blessure, monsieur l’abbé l1.. Ef qualid je
Vdrsu.!cé: tiiàridir poignard qui est eucorëIà;,.,':shi;'-la
terre... il. mé fait frissoiitiri..! ,, | '; ‘ m 8 |
u —— 'pauvre' ënfàüt t!,. Mais je t’assure qü’ij ry a.rieU
de gràve.v; jé sens qu’il n’y pâràlirà plhs dau's'quek(Ües
■jdurir!nri'J n‘{’: 11 ’ ) .% ■
’i ^ Dieu le veuille ! dit Autoioe avec un proforid a'cr
cent du coeur. ,, unn>où*i«w ITI q i
’ ’éi" Jè ri’sd été vraiment eri qàDgér qu’un montent;, re-?
prit Sivirifeh’/’ lorsque j’étais seul contée cès dëux mal4
ffàilëoëiiïrûié^Fët sM'pntivbir'soriêr’dé cé'üôtë du mïe4
min Tu as bravement attaqué les bandits à coups dé
i8[e@
J «■ ’Jl'i(jhY’îrôntpài’dàfelë'ridn?êâ^ dit l’ebrari.' '!
«n(ùiQCéëëù‘dütif..!.i:i‘të tronVéh eh,faCp.de' vôîenrs.,>.‘; à
O, -iufi ï1!:! ;>!■« 100 ail HO , AU « h nu-'l fiiHl iU'i «mi j
në;.pénsais' qu’à ‘‘)!j I'
’!oj^bdautW.jié&îri’-'fâ if érit* àrirMJdu;Ee-!
•.iS^lîiVisÿafiiù 09 Mb.-, i-.r ..«nusirsb «b mar.
IÜMBH
Mais celui-ci tressailjiuout-àjbbup. ,b/ . !
— 'Aftimiftf Bîed ; avëi-vons vuf s écna-t-il en
I tremblant.
Non, rien. : . i
— Quoi do' C? dit ensemble l’abbé et Antoine.
— Une ombre ... là haut 1.... répondu le petit garçon
du même accent il’éponvaDtft • , _
■n Tu rêvés, enfant, dit SavinieD. _
— Pouriant. Au fait c’est possible... car je ne vois
plus rien, dit François un peu calmé. ...,JV.
— Moi , je crois à la Providence, dit le père Miroeü
conlinriaol la conversation. Ce petit homme a été Je pre-
mier malheureux renconiré par vous dans Paris, mon-
sieur l’abbé ; vous lui avez donné la première obole du
bon Qieu : Vous av«'Z ensuite secouru sa famille..... son
frère Etienne.... sa pauvre mère rendue à la raison et à
sa mo.lesio existence. Eh bien !, c’est justement par cet
enfant-tà que j’ai appn» l’altaque projetée contre l’hôtel
deë Missions, et que j’ai pu la faire échouer.
‘• '4. Par moi 1 père M«ro , s’écria François.! . ;
— Oh foui... to n’èn sais rien, dit AiUpinfe... ti^étais
jbllmënt... Bans les vignes du Seigneur, petit dihlë...
Heureusemèni' que ce o’était pas l’habitude eu toi.-^.iu
répétais ce que tu avais entendu ché? le père Lijyrfl)..
eVyen ai appris plus long, qu’on ne pouvait le penser...
Et voilà que ce soir eucore ce bambiu-li vous sauve
da vie/moprieùr l’abbd.....Oui, décidément, je «trois à la
Providence. , .■•■. y, au0» '
‘ Ah 1 Séignèur Dieu I la revoilà I s’écria de ppuyeari
François.,ft!Tj«, « MimMsnol ia ainqsü — I
—, Allons, qii’ës^lu çpchre? demappa Ant«nq._ ;
— Cène ombrë,.. là... |à... mut en haut.du,terrain.
— Après,“tpùti, /dU/Tàbbé, puifiqüe^lfyimmalfaueurs
sont arrêti5^,“ BOuft n’ayons pas à nnas.jnquiëlfii/dt s au-
ires passants... la càmpagne est à tout le, mondé. .
— Il peut ï en avoir dfauttpi;, dit le.pant.garçon.tpn-
.joprs énMrémblàh,^ .Viriimir is moi ‘X .
; — Non, du tout , dit Anlome. Crois en ma vieille ex-
périënce ; quand la police passé, dans un endroit les
voleurs n’y.reyiënnent dë longtemps. : ..o UÎ — j
— Est-cë sûr, père Miro? ^..;n »L •. v; üf-'oc-.y j
— Sûr e( uerfaip. L^.Jtraw, quont latssécles qhris fàit
'fëiriles' sô.uris^éeri.fiéu'és^.la/Wpë^ü'Viqafi inaaqqh, i
"C’est égal... je voudrais bien que la voiture fùcici t
^’^'Tujrtsiouionii paSifràiDqudje, paqvfe iBiifaiit,;
i\^^]^^''^j!^;ri|poDdif FriinçoiSri^J
mWoD •6U^ lè sang CÔUIB toujours do votre blessure.,Jo,’
vois que vous souffrez... et je souffre., j„o _ j
— Yoyonp, mott eRfoDh 4>t \p imssiqppatreb'pe nous;
jilàikDOhs pas trop d’Wflÿuauyaisp reBçpotve... .Hnu^t;
nas étonnapt. iqa’étjjDt.tqujODrs par^yoïe . et pan/chemin
Vit exposé'ï nittlWè,>éc>ilent. ,,iQ.
Bêlas I non.f ^dit A.nftoiPri il.fi est pluiptétonuarit
' ^Pâo’rir%,pé'ÿiri‘i«>ttve»t:qt ue^pit bjen pjre...
'■ exposé comme' vhus l’êtes ! ’ ,.ijAm in.^T yK-/,iv!i
Mais pas trop, mon bon Antoine, dit Savimeo.
— Ah t monsieur l’abbé, reprit le bonhomme, vous
vouliez aller en mission chez les sauvages du Nouveau
Monde... , c’était bien... mais en portant cette mission
chez les sauvages de Paris,vous ne devriez sérièrisement
sortjr que bien armé, ,et mener quelques bons sergents
de ville avec vous. ‘ ■ ;;di: - Ï,I ■ : . C nih - , ,•
_ T- Vraiment^ dit en souriant Savinien y ce Résout pas
les armes ni les sergents de ville qui imposeraient à ces
pauvres barbares la foi divine ni la vertri évangélique
Et que j’y parvienne un peu. c’est tout ce qafH me-feut .
le reste n'importe guère; irj, ; nov ;s-.' 'uu-iu‘1
— Mais la voiture ne vient donc pas t soupira encore
François, . Iriol oh OOOlâî GOIlOS STiOV
Puis, an bout d’une minute, le petit garçon reprit avec
un frémissement soudain : mm, i x-, « >c. 1 - -
— Ah 1 père M«ro, elle est ; bello votre vieille expé-
rience.., Je viens encore de voir parallre; cellê ombre
TTT Mais,en,fin-, où donc la vois-in? demanda Antoine!
: — Là-haut..;. T«ntz; maintenant elletoorne de cê
côté... elle descend vers,nous; -m ci ici *-j t*i4n «o ;s
— Eb. bien, pourquoi: no veux-tn pas que oe soit tout
simplement,un passant? dit l’abbé à Françoié; J-J ; il oa
Oh! non, répondit le paît clerc; i Je sens que cfest
plus effrayant qu«y,cela.,; ma io xiinljierigTO , nsioiviig
ioi*saei<îllWB*kw*MM^HP «ivüsq eob e.ouedeo esl
— El noos voilà seuls, mon Bien! cria plus haut Fran-
çois., Monsieur d’abbé qui ne peutse sôulmiir,., êtnaoi
qui n’ai,plus,du pierresti.i mm v le'L J» . snsr ma oeiü
“tt’. IV®,. i dit, Saviuieu, si noas sommes faibles,/Dieu
.■,veifi«.?or:UO,US..;': . lamiiiiÔTl lusfno 9i«isq ai jà euioi
Kn'qîrnft firiisaffifaussiilliro anfipelitgarçotHMSîil r avait
encore des voleurs ici, tes cris et ta miue effarée snffi-
raient à les faire sauver, moe anongsqoeoa tsM —
T: L? voilà! la voilà 1 répéta encore FraoçoisvrioeT
Et il jeta sa tête dans la soutane de l’abbé. »bir mai
.Mais cette fois, Savinien ,.nl le pihe Miro,he;:r4bon-
.durent•nefimftmiiibMi m< ,iro Timlnob sb 4o9oos
-d I*4i. voyaienten i effet s), arriver, à eux. 'iiue « forme
sombre, « paisse, et dont; au milieu des; ténèbres;;:omoa
.distinguait riêOiqua,le»; proporiions gigimesqnes; «nom
Celle forme qui tournait tes taillis^ qoivavauçrit lente-
ment, et qoi, avec son apparence masSivsç nffrendait
aucun bruit dë.paa sur la terresavainréelkmenWjuelque
chose de mystérieux et de profondément saisisssntLnieJ
Lorsqu’elle nerfot plus lqé’à'.qhel4nas;pasy>1ine-voix
Ifirtfe nutssau^, proqoftgfi:n;,id eb .rbmns ?n!q neid
ut; rrri Ne craignez rieo.., c’ëst'«OfcSanieyache; eiomol
A cette naïveté terrible du bandit, dUiaet houneaiMi
venait de chercher à assaysioerèi’ibbéSavhifeu,amples
agents de pnlice avaient signalé comme JeptaiJfoirbidable
,-bÇigf®dê.et:qoh#««l (frine^wfidrfitnjdne.parnengie-c’é-
tatt lui, à^es paroles étranges Sa viniefi epAnlolue avaient
Je,saog glacé.dfnu leaiWinex.h iiuv moq inahnotoiq
De plus ,j, le, géant • répéta .e» ;montrant .le <• poignard
resté à terre :
— C’est moi... qui vient de vous frapper... avec cette
^ ■■■ ^ n^rr.T-^ - ?nr-nii,Tr-»n -r-^rr i '" 1 l'V'TPUV" ""'^"M- 1 i '■ " '!,' - -H ■--rpr-- — , ■ —-■ im T-TI nr-Tr 1. ■■ 1 .IfJffTjflT
’’ ",fi/ M M ‘ “,n ' “ " { .')lf‘»‘)Ol MMplift) iSK. i ./uol XIJOIJ ÜÏUW* o'iil» i *n;:••••{ T» Mi? ; *»i «• io ; ?.ul ; *iit*#*jnv aiiu* oi'j^ol olli'iliii^Vi J*» .'»)*o
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POLITIQUE, AtiKlOOLEi LIITEBâlRK bi t) ANNONCES JUDICIAIRES.
u.i'i û iniusvt! J-i •.< s «htiaiu
ni « oirun ali ni•-.i . •it^intnoî nZ
■Z&métiÊi SA
■•ÉWWM**W •««< VILLE. r-.ol.-ri
ir>ü»«*-i4.ii8 * ÜUB an .. 15 :I i
il ôraois.vriû g.mois.. 8 i I
mois..; r6 3 mois., i in
niunjj >-■■■> ’iiitirt >.i ••'
Propriétaire du Journal ;>
J'fin ni >Î «ifui.il* AV SlflET*
INSERTIONS
Cj.unfi'j nu aiijsb osa J?
i Û «
I» fois., .' .iv.i.,.*0 e.
*1- fri*-: * CT * »j
Réclame*,^,. «’
.n:ri •'*
Les lettres non affranchie ^feront
rigoureusement refuseest ^u^' :u<
i#»«>»TÉ.s-^:LÊVEE^D'fcS 801ff.il, : V/ 1
Kochef**, Marenots, Saintes,tled’Oleron, 5 h. 25 mat.
Ufeéefté ;5 . . 7 tu 15 — '
•«i Roé&efortt • Niort,« Poitiers, St-Jean. . . 10 h. 15 —
NiortviPoitiers.,-Rochefort, Saintes, la m-i -"imui -
Ssintonge.,^,:. . . .■•'.• 2 b. 40 soir.
n P«!tft,'Roaieft!rt et,tonte la France. . . 5 h. 00 soir.
i .Comcen-at ïluaUlé;.,, • 5 b. 15 - ,
Nantes, Marans jet la Vendée 5, h. 30 -
St-Jëàn-«f Aoigély, Rochefort. 8 h. 00 —
v ' BIst^iWHtt*>i en vllle.~ lr* à 8 h. 15 du m—2"à
- ! i i r» i« , «" «uMilo h W do soir.
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Départs. Arrivées.
1» Départ, ,6b. 10mat. if*Arrivée,'7 h;:l8 mat.
Bip reas Pari*. Train de Paria,
2» id. .8 10 mat. 2« i«l. 9 33 mat.
. > Omaibop RecWort. ! : Train de Riou. ' •■ 1 ’
3» id. ,9 45 mat. 3* , id: II. . 38 mat.
Chnnibn* Paris. Train de Rochefort.
id. 2 55 soir. i® id. 7 4 21 soir.
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5‘ id 5 55 soir. 5* . id. 7 03 soir.
Train-poste Paris. Omnibus de Rochefort.
6* id;; ;: 8 40 soir. 6* id. 10 06 soir.
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Lundi.'. . 14 midi 1/2. 3 h. 1/2 id.
Mardi . . . 15 1 hi du soir. A h. id,
Mercredi. . 16 2 h. id. point de départ.
Jeudi .... 17 2 h. 1/2 id. ■ 6 h.du matin.
Vendredi . 18 3 h. id. 6 h. id.
Samedi . . . 19 3 h 1/2 id. 6 h. l/2matin.
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Départs de la Rochelle pbur Nantes, Napoléon-Vendée, les sables,
Luçon, Hsrana, à 5 h. du soir.: , -ixn.iltmtrn
LUÇOD, les Sables, Marans. 8 h. 30 du matin.' ,
CourçoR, 5 11, dusoir. - 5"“'; '".J" ;
;"jv
Départs de Rocherort pour Saintes, Coies, Pons, S Mitais, Joniac
Cognac, Jarnac, 7 b. 15du matin. .i a un: ' , i
Saintes, Pons, Cognac, midi25.i j ; iriii'iM i U
Saintes, Pons, St-Genis, Hirambeau, Slave ! Cognac, Jarnt, 5 b. 88
du Soir, ûü O'HIrüuH -ssji'llut éViol êOup r-r. '-'i-'si'H
M.wenncs, 6 b. du m. —La Tremblade,:8b. Tum.;,:. .! i «
Dépêches Télégraphiques.
Angleterre
?V'Ï‘ LONDRES, 9 novembre. — Le Times a reçu de son
?•' correspondant spécial de New-York les nouvelles sui-
vnntes : • i ‘ ■■
Granit a été repoussé, le 27 , avec une perte de 1500
morts ou blessés. Les pertes de Butler sont encore plus
considérables.
Ôn aysurè que Price sè retire vers l’Arkansas.
Des dépêches privées de New-York parlent d’un grave
échec subi par Butler. Grant aurait été, de son côté, ru-
dement éprouvé dans sa dernière reconnaissance vers
Richmond;'
LONDRES, 10 novembre, 4 h. 30 du soir. — Consolidés
anglais , 90 5/§.\
Une dépêche (Je Suez , du 7 , donne des nouvelles de
Melbourne.(Australie) du 25. La situation delà nouvelle
'.Zélande, était satisfaisante. Les insurgés n’avaient fait
aucun mouvement hostile, et bon nombre avaient fait
leur soumission.
Italie,
/ Il • ; YWif, * <1 : ' * s . \ - . ■ ■ , ! ’ .
TURIN , 10 novembre. — Chambre des députés. — La
discussion du transfert de la capitale continue.
, ; M.iSazzaro donne quelques explications sur le pié-
montéisme.
ni,,, Le professeur Ferrari croit que Rome capitale est une
chimère , et que Tltalie ne peut pas y entrer ; au moins
ni pour,le:moment. « Nous devons, dit-il, choisir une autre
ville*, par exemple Florence. » En acceptant le traité avec
-„le transfert de la capitale, l’orateur croit agir librement
et conformément à la dignité et aux intérêts de l’Italie.
Chacun interprétera le -traité à sa manière. M. Ferrari
est d’avis qu’on pourra intervenir à Rome. 11 fait des
voeux ardents pour l’alliance avec la France, qui a donné
des exemple^, généreux à toutes les nations.
M. Çoppino pdrlè contre la convention.
TURIN , 10 novembre. — La Gazette officielle de Ve- j
ruse dit qu’une bande armée a été découverte dans le
, Frioul sur le,mont Rauth. Elle aurait disparu après avoir ,
tiré quelques coups de fusils qui ont blessé trois soldats,
tjne cinquantaine d’individus, formant probablement !
une autre bande , sont entrés le 7 à Venzona, gros viU
lage spr la route de Ponteba , ils ont pris les chevaux
de la poste et se sont retirés vers Caruia. Des troupes
Espagne.
-.j.
MADRID , 10 novembre. — L'Epora pense, contraire- ■
ment aux conseils de M. Bravo-Murilla, qu’il serait peut !
êtrq plus avantageux de satisfaire les détenteurs des j
amortissables que de repousser leurs réclamations. La j
VfeùiHe madrilène fait observer que ne pas payer peut j
revenir plus cher que payer. j »
Aujourd’hui a eu lieu l’adjudication du chemin de fer i
des Asturies.
Bulletin Politique.
. Bulletin: Politique. . > i . !
La,discussion du paiement de Turin présente
la physionomie que nous avons faite, Les deux
principaux orateurs qui ont été jusqu’à présent
entèndns sont M. Boncompagni, président de la
commission nommée pour examiner le projet de
loi et M. Visconti-Venosta ,' ancien ministre des
affaires étrangères du cabinet Minghetli. L'appro-
priation’ des deux orateurs s’est manifestée par
des considérations différentes ; mais le langage
des ,ieUx députés est certainement restée con-
forme aux idées patriotiques exprimées par MAL
Lamarmora, Ricasoli et Nigra ,1 ’
Chose curieUse ! l’opposition que l’on fait au
ministère et au gouvernement ne repose que sur
un argument unique. On combat le projet de loi
parce qu’il exprime , dii-on , la renonciation du
royaume d’Italie n Rome , et la majorité le défend
parce qifil demeiure couvaincn que la convention
n’est que l’application des idées de AI. de Cayour,
Il h’v adonc à vrai dire, dans le parlement, qu’uné
nuance, et le sentimenl public est unanime sur
le but qoe, l’on doit ipoii!>mvré.
Une approbaiipù qui nous surprend davantage
est celle du Constiltifioii'ie/ qui, pour la Ve,coudé
fois, prend la paroie pour démontrer l’acconi
complet des deux gouvernements de Paris el de
Turin. Le Cott&litutiunnèl regarde le pôle arctique
pendanl que les commentaires italiens regardent
le pôle, an ta relique, ivt I
L'organe dii gouvernement, trouve cela parfait.
Ce n’est pas nous qui voudrions déranger le
moins du monde cet optimisme qui trouve tout à
sa place. .:;. . -,sbt/î> i
Quant au Monde i il se borne à dire après force
commentaires que d'ici deux ans il passera de
l’eau sous le jibnt ; sans doute , mais si l’eau qui
pâSse tous lës jours ne soutient pas plus que par
le passé le gouvernement pontifical. nous trou-
vons le Monde et ses clients bien à plaindre.
C'est hier qu’a en lieu l’installation du lord
maire à Guildhall. Celle cérémonie est toujours
honorée d’un discours politique. C’èst lord Pal—
merston qui a pris la parole et qui s’est,montré
également assez satisfait de la situation généralë
des affaires. Suivant le dire du noble lord , la
guerre d’Amérique touche à une solution , la crise
s’apaise , l’affaire du Japon pourra s’arranger, la
culture du coton se généralise et l’Angleterre vend
pluë dé marchandises que jamais. Pas ne mot
des perturbations profondes que vient de siibir le
Royaume-Uni. C'est le cas où jamais de s’écrier :
Rule Britannia !
La question des Duchés que nous avons pré-
sentée comme la première aujourd'hui en Alle-
magne, est envisagée au même point dé vile que
nous pur les journaux anglais. Le Mohnng-Rnst
en nous montrant cette question à l’ordre du jour
s’allâche surtout à mettre en relief le droit de
conquête de la Prusse et de l’Autriche qui fait dé
ces deux puissances les arbitres supiêmes du
grand débat qui commence à émouvoir l'Alle-
magne.
« Le Schleswig et le Holstein . dit le Morning-Post,
avec le Latièhbôiïrg, appartiennent maintenant aux deux
glandes puissances allemandes , et l’on est tenté à
demander ce qu’elles en feront. Les états secondaires
veulent qu’ils soient donnés à Tin Aiigustenbôuig ou à
un Oldenbourg et, selon toute probabilité, un vote sera,
tôt ou tard , émis à cet effet, dans la Diète. Mais d’après
ce traité et plus spécialement ipar droit de conquête ,
l’Autriche et la Prusse produiront peut-être un titre
devant lequel pâlira celui des prétendants. Les grandes
puissances de la Confédération se sont arrangées avec le
Danemark. Ce qui leur reste à faire maintenant, c’est
d'accommoder avec |e reste des membres de la Confédé-
ration les "différends, auxquels donnera piobablement
lieu la récente acquisition de territoire faite par les deux
puissances. '
Oui, sans doute, le droit «le la Prusse et dé
l’Autriche pourraitenéôre mètire obstacle à la réali-
sation; des voeux des populations. Mais l’antagonisme
de ces deux puissances sera , mms lYspérôns
bien, le salut,etTindépèndàncé dés Duchés. ,
A Copenhague , la siluation présenie en ce
moment uu vif intéiêt. Le parti national est loin ,
en effet, d’avoir perdu sou influence , et cette
influence se manifeste en ce moment par une
résistance qui va jusqu’il poser hardiment et sans
ambages la question de la légitimité du roi Chris-
tian IX. il .imih 1« " ’ i'P'f (il : II» '
Le Dagbladet eI le Froedelandet, les deux prin-
cipaux organes de Ce parti, ont publié desarticles,
aussi logiquement déduits qu’énergiquemetri ex-
posés, pour démontrer qu’après la séparation des
Duchés, le roi n’a pins aucun titre pour prétendre
à la couronne du Danemark.
Ces publications entrent , comme on le voit,
dans je vif de la question. AL Bille, le principal
rédacteur du Dagbladet et membre du Wolksihing
et du Rigsraad , 'est poursuivi par le goiivcrue-
meiit à l’occasiën de ce manifeste. Le Volkst-hiag
'a aiitoi'isé l'ès poursuites par 6i voix contre 12
Alais le gouvernement doit encore obtenir l'auto—
saUon du Rigsraad , et si le Kigsraad montrant
l’opposition qu’il a manifestée depuis quelque
temps allait refuser l’autorisation demandée par
lé Tiiinistèrë, que ferait le gouvernement qui
pourrait regarder ce vote comme une sanction des
idées soutenues par AL Bille? La question n’est
pas sans importance.
Quant au mouvement du Frioul dont les feuilles
autrichiennes commuent à annoncer l’avortement,
il paraît qu’il n’est pas encore terminé. D’après
Y Uni ta Italiana , la position que les insurgés
occupent, a permis en 1848 de résister une année
entière aux troupes autrichiennes. .
Les correspondances anglaises confirmenl au-
jourd'hui l'échec qu’aurait éprouvé Grant dans
son attaque contre Richmond. Le général en chef
a repris ses positions et la situation a repris Ta
physionomie accoutumée. On attend le résultat
| de l’élection , et l'on pense que la réélection de
M. Lincoln qu’on regarde comme assurée, donnera
une impulsion plus vigoureuse aux opérations mi-
litaires.
On annonce que le gouvernement Brésilien a.
interrompu tontes relations avec le gouvernement
fédéial par suite de la récente affaire de Bahia
| dans laquelle le vaisseau fédéral Wassuchetl n'a
i pas hésité à s’emparer du navire sudiste Florida
■ jusque dans un pon brésilien. Celte affaire produit
beaucoup d’émotion en Angleterre.
! A l’occasion de la visite faite par l’empereur
Napoléon à l’empereur Alexandre , à Nice . on a
dit et répété que AI. de Budberg, partisan d’un
I rapprochement entre la France et la Russie, avait
i tout mis en oeuvre pour le favoriser. Il paraît que
sur ce terrain d’nne alliance avec la Fiancé , M.
de Metternich partage pour l'Autriche, absolument
; les mêmes idées que M. de Budlierg pour la
R issie. Mais il paraît que les efforts de M. de
Metlernich ont eu absolument te même sort que
les démarches de M. de Budberg, Al. de Mellernich,
nous disent tous Ls journaux autrichien- retour-
nera à Paris sans avoir pu rien obtenir pour le
irféit'phé de s(‘s idées. Ce résullal n’a pas lieu de
nous surprendre ; nous l’avons toujours prédit.
Nous apprenons que le taux de l'escompte vient
d’être réduit par la banque d’Angleterre à 8 0/9.
E. SIRET.
Nous lisons dans la Presse :
i La nomination de M. le comte Treilhard comme con-
■ sellier d’Etat en service ordinairê; l’enlève à la direction
de la presse et de la librairie. M. le comte Treilhard ne
; sera pas remplacé. La direction de la presse est suppri-
mée, et te crédit qui lui est affecté ne figurera pas au
budget de 1,860. A l’avenir, les rapports du ministère de
l’intérieur ayec les journaux auront lieu par l’intermé-
diaire du cabinet du ministre , ou une division spéciale
sera créée à cet effet.
C’est le chef actuel «le la section de la presse qui sera,
dit-on, placé à la tête de cette division. Il recevra direc-
tement les ordres du ministre.
Aja session dernière, la gauche avait demandé, par
un amendement au budget, la suppression des crédits
affectés à la direction et aux bureaux de la presse. Cet
amendement était motivé sur ce qu’il était impossible
de laisser subsister la législation relative aux journaux.
Eu supprimant la direction de la presse, on est loin de
donner satisfaction aux voeux de la gauche , c’est une
économie et un changement d’attribution , ce n’est pas
un pas fait vers la liberté. E. BANER.
On fil dans le Temps : ^ ’
Il nous arrive de tristes nouvelles de la Tunisie. Les
scènes’d’borrenr qui ont eu lieu , il y a quatre moisi
peine, à Nabel et à Sfax, viennent de se renouveler
dans file de Gerby,, , ,
: Les tribus arabes des.Akara et des Ourghamma, après
I avoir tenté de dévaster les marchés , d’où la résistance
musulmane les a repoussées, se sont tournées vers les
plus'faibles , et ', se ruant sur les quartiers Israélites, orçt
tout saccagé et détruit.
» - G’était le-10 octobre . jour deTExpîationy les temples"
ont été envahis, profanés. souillés , les rouleaux de la
loi déchirés , brûlés ; les hommes foulés aux pieds , bles-
sés ; les femmes et les filles ont subi les derniers outrages,
et la plume se refuse à retracer l’effroyable récit des
atrocités que les malheureux ont eu à subir.
Il est à remarquer que le gouverneur de l’île a refusé
de prêter le concours de la force publique pour rétablir
l’ordre ; le pillage n’a pas discontinué pendant cinq jours
et cinq nuits, et l’on ne s’est rassasié de rapines qu’après
avoir ôté aux israélites de Gerby le dernier lambeau de
leurs vêtements.
L’agent français de Gerby est le seul qui ait offert un
asile aux malheureux ; notre consul, M. de Beanval,
s’est empressé de l’encourager dans cette généreuse in-
tervention.
Ces faits sont de nature à ôter toute confiance dans
l’avenir. Les gouvernements de l’Europe continueront-
ils à tolérer de pareilles monstruosités, et ne serait-il
pas temps qu’ils prissent sérieusement en main la cause
des victimes de ces persécutions périodiques ?
A. LE FRANÇOIS.
On sait qu’au démenti de M. Jules Favre , M.
Bnggio a opposé , on se le rappelle , une nouvelle
affirmation. M. Jules Favre la dément de nouveau
dans la lettre suivante, adressée à la France :
i Monsieur le rédacteur,
» Vous publiez , dans votre feuille de ce jour, une
lettre de M. Boggio qui maintient une partie «les asser-
tions de sa brochure. Je ne puis que renouveler le dé-
menti absolu que j’ai donné à chacune d’elles.
» M. Boggio confond certainement ma conversation
avec celle d’une personne d’opinions complètement op-
posées aux miennes.
» Je n’ai pas pu dire «i que, dans l’état actuel des par-
» tis en France , aucun gouvernement ne pourrait, sans
» danger, braver la haine des catholiques, tout puissants
» par l’appui des masses et par le suffrage universel, et
» que. par conséquent, le gouvernement qui livrerait
» Rome aux Italiens courrait les plus grands risques. x>
» J’ai constamment pensé et dit le contraire. L’occu-
pation de Borne m’a toujours paru une condition d’affai-
blissement pour le gouvernement et un danger pour les
intérêts religieux, et je demeure convaincu que le retrait
de nos troupes , que je.n’ai cessé de réclamer, aurait
profité à l’un comme aux autres sans amener en France
aucune agitation sérieuse.
» Je regrette, monsieur le rédacteur, d’avoir été obligé
de revenir sur un débat qui maintenant me semble épuisé
et auquel je ne me mêlerai plus.
» Je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments
très distingués. JULES FAVRE.
» Ce 7 novembre 1864. >
- sa p wi '
On lit dans le Journal officiel de Varsovie, du 3
novembre :
S. M. l’empereur Alexandre s’est promené à travers
les rues de Lyon et de Marseille en voiture découverte et
vêtu d’un paletot gris , sons lequel personne n’aurait ja-
mais deviné lé souverain de toutes lés Russies.
Marseille et Nice étaient entièrement couvertes de
drapeaux russes. Malgré la défense de l’autorité (pour
observer l'incognito) , des foules innombrables ont ac-
compagné l’arrivée et le départ du Czar.
La nation française, au fond très monarchique, est on
ne peut plus heureuse de l’arrivée en France de l’Em-
pereur Alexandre 1; le» journaux français disent que le
soleil même est rempli de galanterie pour l’impératrice
Marie, car à son arrivée le temps le plus beau a immé-
diaiement succédé à une pluie torrentielle.
Nous pouvons nous abslenir de tout commen-
taire. .
Voilà comment le gouvernement russe raconte
l’histoire contemporaine en polonais.
Ouragan de Calcutta.
Ouragan «le Calcutta.
Les correspondances de Calcutta en date du 10
octobre, nous donnent des détails suivants sur
l’effroyable ouragan qui a éclaté le 5:
ï Un ouragan d’nne violence épouvantable s’est abattu
sur notre ville mercredi dernier et a causé des dégât?
immenses , tant à terre que dans le port, Tous les nas
vires ont déradé de leurs bouées, se sont abordés, brisés}
et ont'été jetés les uns sur les; autres sur la rive opposée
du Gange. Plus de deux cents navires qui se trouvaient
en rade et dans le port ont subi le même sort; une vingt-
laine ont sombré; ' '
» Le 5, à dix heures du matin , îê vëitt! était piisisë du
N.N.-E à l’E., grande brisé ;' à îi heures jf ètàlï au
S.-Si-E., êt; le cyclone sé déchaînait. Le vent ët la nier
sont arrivés avec la rapidité de la foudrè) àbatl^nt et '
entraînant tout cè qui se trouvait sur le fleuve et sur ses
bords. Jmmiioqeî «nq
» Depuis 10 heures jiisqu’à 1 heüfe^après-im#, !RU-
Cun désastre n’avait eù lien parmi les navires sîù jùouil-
lage , quand le navire anglais lë Mauritius, qui était
ancré au-dessus du fort Point, déradâ, s’en alla heurter
un autre bâtiment mouillé à peu de distançèiëtil’eiifràî-
na en amont'du fleuve. C’est alors qu’un sjiélitaèie horri-
ble s’offrit à la vue des assistants. I.es navires se jetaient
les uns contre les autres sans qu’il fut possible pour eux
de se prêter secours. Sur 230 navires, un quart a été
gravement avarié. Presque tous sont à peu près ou.en-
tièrement démâtés. • • fin Tfliiiu'in. •
» Voici la position des navires français1)' 1 , , , 1
» La Vülë-de-Saint-Dénis, de Nantes ,'caj),/Mériti» ,
qui venait de s’expédier pour Maurice et la Réunion ,
avec 8500 ?acs riz , s’est échouée plus au large que les
autres navires pendant la débâclé SürVënùè comice nous
l’avons dit ci-dessus. Dans cette position critique, S, à 6
navires , allant en dérive avec une grande vitesse . sont
tombés des-us et l’ont littéralement brisée par les hauts ;
à 5 heures le bâtimént avait coulé, et n’qvaï't' jjors dé
l’eau que les ponts de la duiiétte et du gàlllarff d’avaùt;
il ne lui restait pour toute mâture que le grand niât cassé
au chouqne. Le beaupré, le mât de misame, le mâiÉ d’ar-
timon, étaient cassés et abattus sur le pont et le long du
bord, ainsi que les vergues. . .n
» L’Amiral-Cassy , dé la Réunion, cap. de Jouyan-
court . én partance aussi pour Maurice et!là;Réunion
avec 12.500 sacs riz, 1500 sacs gram et 1000 sacs dholl ’
a été jeté dans un champ de riz en dessous du jardin
Botanique ; à trente mètres à terre.
» L’Alphonse-et-Nélie, cap. Klipsch , qui avait pris
ses expéditions la veille pour Maurice et la Réunipn, et
chargé de 10,000 sacs riz, a été également pnis à Ta côte
près du jardin Botaniqiie, mais par suite de jets de mar-
chandises. il a pu s’en retirer le lendemain! .
» La Nomade, de Nantes, cap. Mafchandeauj.expé-
(hée pour Pointe-de-Gailes avec Tin pléin chargement de
' riz, a été jetée dansies mêmes parages, aprèsiùyoirto,u-
ché deux fois et s’être abordée aussi deùx toisZ/avec un
navire qui était à la côte. Dans çetté çotiision, il e’est
fait de graves avaries dans sacoque èt son gr^puient. On
craint que son cuivre ne soit endommagé, car au mo-
ment «le son échouement il filait au rhéins 9 noeuds, en-
traînant ses deux ancres. Il a été retiré le içnëeiàsin et
est à flot, seulement il n’a pas de bateau disponible,pour
dégager ses ancres et pour opérér son déchargement,
» La Nouvelle-Ascension, de Bayonne , cap,’Monet
a été arrachée de ses bouées et jetée sur le quai de Cal-
cutta avec de, graves avaries, et en est sorti .depuis trois
jours. ; WJTBM * ming “pw
» L e Saint-Philibert, de Nantes, cap, BeTniër,, des-
tiné pour la Réunion , avec 5000 sacs riz charges, a; été
mis à la côte opposée et ÿ est encore. li a «les, avaries
dans la .mâture et dans les hauts , mais pas de graves ,
apparentes du moins, dans sa coque. Le cuivre est très-
abimé et le navire fatigue beaucoup avec sa . cargaison
qui est toujours à bord. On a commencé A'/jQurff’h.ui à
là débarquer ët' dâns cinq ou six jours on doit faire des
tentatives pour remettre le navire à flot. La cppinfission
d’experts a décidé que le Saint-Philibert passerait au
dock pour se faire visiter.
» UAnne-de-Bretagne,, de Nantes!, cap. Le Ludec
est à flot, mais entièrement brisé. ,11 est plus que pro-
bable qu’il devra être, abandonné , ayant le côté de-tri-
bord totalement démoli et le côté de bâbord arrièreélans
le même état ; le navire est cassé et arqué ; de {dus la
mâture et le gréement ont beaucoup souffçijtt:
» Le Tarragonè, de Nantes , cap. Saget, affrété,pour
Aden, est à la côte en face de Calcutta et n’a pu encore
se relever. Il a des avaries au beaupr^, à,l’arrière et son
gouvernail brisé. Du reste, il sera impossible dé juger
de l’importance des avaries , avant que le navire eok à
flot, ce qui aura lieu, pense-t-on, au gros de l’eau; du,13.
» La Célinie, de Nantes, cap. Decbauffour, qui venait
de sortir du dock, a été mis à la côte j.çe navïf* a ^U;en
sortir deux jours après. Dans son échouement; fia«u.ëon
avant et son arrière écrasés ,, son étrave déviée, ait fiise
trouve cassé en plusieurs endroits,il.a.iper«iu;eu,outre
ses chaînes, ancres , la majeure partie,de son gréement.
» La Clémence-et-Léonie , de Nantes , cap* Lardit, a
été jeté • à sec à Cossipore, six milles nord de Calcutta, où
elle est encore, démâtée. . i !.. i ,•„!•,
» La Ville-de-St-Pierre , de Bordeaux , cap. Bolibo , a
été échouée, avec sa cargaison pour Algoa-Bayj;,sùr un
banc au milieu de la rivière et a pu sè relever hier. : i
» Le Gustave-et-Louis, de Bordeaux, cap. Bonneau,
-5.n,ça!'tance -60UI; Ku,îrft9h,?e ,„ e.st,.à„ sec, sur Je.-guaLde
Calcutta, nommé Prmseps Ghaut.
Feuilleton du Courrier. se
LES ANGES DE PARlS
Par Clémence ROBERT.
Par Clémence . .ROBERT.
. Quatrième. Partie;: : T !
L’AVOCAT I>O PEUPLE.
• ■ lixii - (suite.) . _j ;
— 0n p(* m’avait,pas trompé, dit le brigadier «‘p, apr
pliquant à. Ôgp* le signaienienl qui étaifdans sa .méj
n moire, >ëilà bien cet adieux bandit du Midi, au ne*
crochu, à ta cr'tuière nonre, qui avail filé au large sur la
roulé dé'TüUlon..;. . ^ iiLueieiù a '.UI-ÇMI'II «fushiisq
Puis! passan(,à,TripartvBomiace, i| ajouta: ,
-ir, Mfjis- jdnr.&ejpieu I si j y vois,bi“ti clair, vpici afisà
l’autre 1 Oiii, c’esjjyripgp, fw comnago.^dnobaîiKiiqm
a’élaii donné de l’air avec lui l, .jAh J bç.tvQ j/ ils vonl être
, çéioji^îrés.à.leDr, jV^rUable di^minta içeittiifoi^ P
"',»oii8.J.remu.rner»;z de.infimè.., i .:.T. -i j- ov'n mnior 1
, Le» auiye» àgeiit^â’iicçuiàh'hlà Ijeriles mains.de leui(
Captif'- |*ji « i'-: K( iop KOI ««b i
— Et ce,-.petit poquet de blondin là, d’oùsori-ilT
r«pr|jl,,MÎ ,Jw igadi r flu moulrani Pei rotle, Du Mftl’aipa$
encore vu dans la :bHi/da.. .. Tpstitoio > -il, in ■ >. , :• * i i ■
j jbrigv.dlWYi dit un agrnl;inous; Payant
! dëià êù àTa Loncièfgeiip.,Ç‘e»i lin maiyyaispeiiigraveur
oni a été amené là pour fabricauoo de faux billeis.
inff ^'Aïldlls , foùilh t^mbi ça , reprit le b ijgadier^jiM ;
zel Osei.T rifristâît'dàDs àPa'ffënà. ri ctt- rchait à les rdWffre
„L, süi /fMits Boinfa’éfe'. 'dë Mis fa«Ile humeur, et
v dSîflëëri fort arcbutümé ânx/rignehrs’'dié lajrisltçft^ayaU
mmmàêm
dMiDVRiBADtlitOQl k
‘ ciüienèHBehtfaceV'dbn .àffairé '*• teut#seule;w ToiRWH
aa&dàsM rfefrpAmtéott-bas..,i»'iDeppttW|aê Teübnei
dermwnM autour qoi t’était promis.
— La société me doit cinq cen sfraocs, «litgra'émeDi
Bouilace. : s-iiioiatjh.i ■' j ■: ' (j
■•«—* Qu^est-ce quec?est^vienx gredin., ' ! / |
— Mais oui, un forçat qu'on «empoigne, if n’ÿ à pas
de nouveau procès, el les cinq cents francs de frais que
je fais économiser devraient êtr- pour môi-
t: m OiHe les donnera... ln peux y Compter. 1 ; S 1
..rb lNtoni la société est trop chiennepour ça. Mais, bri-
gadier., couveriez-vous en, le vieux dibbie saura bien
enùOrelûii joor'fprendre oe qu’on ne lui donne pas ;
. Peùdsut cela , on emmenait déjà lés prisDiinieri, en
>outenant Perrotte qui, à demi évanoui, ne pouvait mire 1
ilunspasJ ansb 19 , •i«ino-\o-ô««y(y aueb : « «>
Le brigadier, indiquant ce dernier, dit à l’agent qui
■ eseüri«iHe pauvre diable : ;1''■ ; j '
, K . i : Vous avez ramassé son çoulean, ti’est-cé pas ?
Attaque nocTumfl.;>.‘rébellion contre la force'piib!îqne..!r
ça suffit.,:. Ly .petijt a son compte pour les travaux forcés;
Ce moi travaux fil tressaillir Perrotte presque inanimé.
— Misëricord(rt"Siécn^ie'D'iTèsseIîx artiste, dans ses
régi ets habituels uijj éi^iepi dRvqilpl alors le cri snprêmé
du «lé-espoir, miséricôid«'q travailler à p«rpéiuité, moi
qui Hi’éiais^is yoiçji.r. pour ne rje^y fane, vi«oîy«\\ '
Tômé^ià!^ Daï«‘d^’..'pàriij,;' la campagne fut déblayée de
:lsdd/mbhde/ri/dp Wn ëiipqhe.! ï.u> v» nfmhmt . i
' Bleufôt‘ après, le's ' biTiiis de' pas nombreux àppprdi4
rent au penchant de la colline. . ]
v> Seulemi«nr!bë ^entétidalf pârféis, àû birctilt; mènter
iirevéislès'broëssaillbs'qttëiqûés'rauqttëÿàdcVtits-ïKi chant
•Ivré ùèTrip«Pïj qbil'aTa,ivivitfé‘t((àtèit:lés’y6u'rilWL!ëI'qui
aliaitloujours:anbagnèënchahtî«nt:..,puls'Uh!jiiremenl
>de-flavi(i,>qurs’éV’iÔ aifdë:sâ‘ittfrpèilr,DBuf;Blai^hëiîiér--t
: ou fiien' un cri 1 iarirnoyAnl dii D’auvrè 1 Perroltè! ' ■ ’
«I« ■ Deé• agents Supérieurs étaient réslés près' dé;Pàhbé
>S*v«Heü, ddnt l’éiat léür iiispiràit les jdUT« VivëS mqùté-
unies,«iQa<«souffraient !vîvieméùt!dë MYélFiëàhrsléçojjré
pendant quelques motnënis ehcbre'i!'ét ifi’âÿiiùtlip'(niv
couche qoe la 'terre httfnidé.'ëi 4(îr ïtlifnfhMmvniiMfiM
dè lal voîtafe 'qiif'nie!pttù*'4ît Rariê'dir:juli)i(i’à iitis;aW(Ôri^
i«é» d^fD%rMin>WMf fryÿév! périr’tirëiiSpoîtè'é.'Ië'înerié
« iitfëisuSaviDieii’;' iqtièiquç! e*ù'érièmént,ifàib*ef rp,*ffrif
opds.perittf connlfi^sariçe! ‘Duumuni i n Judnl j
jnirft remercia cordlalemént cènx rinî lülTémoignàrent jin
jrespectuenximérél.ffiàiSilïiirira 1 ’tftfé'ilà[' blessttré'étrit
iD»«riB»gràve-«fju,oninélié,p::séit;),et qu'il-'ééëfraltüagéer
Jrii voiiure sirr le "theiüiW’ éloigne Tle d'erii ceDlS paji a
-peinepoA eHe'ilefrâit’^àlTêiieTP- aftar.
«lii Saviiaiên suDplià 'dééè \W âgëbtS^dé' pmicé défriB-j
prendre la téie'du ,féttr,eSbo'rtèrri dè vëjllér Sri tràri*D6rt
: dés 'prisonniers. 4l 'ajouta wq»ntraiMi W:rieUxsC'h|tfôhH
èièrà l«pefit «Frafidris qu’avec; «' àèébàrs'aè ’ééi dëux
•fort»'et■ vaiflaots* séntléés ,uÎT'‘-ëë jiotliraiL UVoir beëéin
-d’aucun autre aide. ;—;—.„ ^ " .~7 , !
D’àprès^ebdésiriléi'perséDrssêtrHigèfes qof encore
restaient là s’éloigneront.
Le missionnaire' demeura donc séul .ivrc ses. deux fi-
dèies compagnons, et dans celle soirée 'tristement aven-
tureuse, les trois voyageais firent UDe nouvelle halte
dans là Campagne ob'sture et solitaire.
: V .LXIII ÎT^ LE VIEUX SANGLIER. i\ / i
|U •^-jlMon’Dieu, mon Dieu, j’ai peur! «Jîl François ans-
sitôi que les derniers agenis depplifô se lureoiéloignés.
C’esi qu’il, n’y a plus que nous ici I ajouta- t-il biî jeiant
un regaïd«bi'iilVei|là.nt sur cèttè. campaguë sombre.
— Eli bien l''què: draiôs'-ln ? dii'Miro! Si nous sommes
seùls ; pri soune ne peut nous fait e de mal.. . et nous ne
soriimësèipoàés à rien.
— Nous sommes exposés... à la nui.t ,;,4RT^enKhi de
chcéùri en cherchant à se rendre compte de ce qui l’ef-
fr.«yail, .. ■ , , f! ,!w, .,'.. > i .
‘imlfii Commentmon brave François , dit l’abbé Savi- ;
pied d’une, voix faible vtoi qui désirais tant d’àyèütures
éu Voyagé l;..'i!- ■; i !
.■tiip-'MTmi^éHcof’del1’ 'j
>'_iiiC’ëtiiiruné:1bçcasion potijr déployer ton brillant
courage. 'ÏL', il " •
— Je ne croyais pas à de si grands malheurs. 1
i.iij—su|> i moment dangereux èàt passé..; le resi/i ne sera
rien. .. ,n 1 v.nw.Aoi tv/n««l v/iatR — i
— J’aimerai' mieux avoir’été tué ici que de vou§ voir
^éttë âffréüse blessure, monsieur l’abbé l1.. Ef qualid je
Vdrsu.!cé: tiiàridir poignard qui est eucorëIà;,.,':shi;'-la
terre... il. mé fait frissoiitiri..! ,, | '; ‘ m 8 |
u —— 'pauvre' ënfàüt t!,. Mais je t’assure qü’ij ry a.rieU
de gràve.v; jé sens qu’il n’y pâràlirà plhs dau's'quek(Ües
■jdurir!nri'J n‘{’: 11 ’ ) .% ■
’i ^ Dieu le veuille ! dit Autoioe avec un proforid a'cr
cent du coeur. ,, unn>où*i«w ITI q i
’ ’éi" Jè ri’sd été vraiment eri qàDgér qu’un montent;, re-?
prit Sivirifeh’/’ lorsque j’étais seul contée cès dëux mal4
ffàilëoëiiïrûié^Fët sM'pntivbir'soriêr’dé cé'üôtë du mïe4
min Tu as bravement attaqué les bandits à coups dé
i8[e@
J «■ ’Jl'i(jhY’îrôntpài’dàfelë'ridn?êâ^ dit l’ebrari.' '!
«n(ùiQCéëëù‘dütif..!.i:i‘të tronVéh eh,faCp.de' vôîenrs.,>.‘; à
O, -iufi ï1!:! ;>!■« 100 ail HO , AU « h nu-'l fiiHl iU'i «mi j
në;.pénsais' qu’à ‘‘)!j I'
’!oj^bdautW.jié&îri’-'fâ if érit* àrirMJdu;Ee-!
•.iS^lîiVisÿafiiù 09 Mb.-, i-.r ..«nusirsb «b mar.
IÜMBH
Mais celui-ci tressailjiuout-àjbbup. ,b/ . !
— 'Aftimiftf Bîed ; avëi-vons vuf s écna-t-il en
I tremblant.
Non, rien. : . i
— Quoi do' C? dit ensemble l’abbé et Antoine.
— Une ombre ... là haut 1.... répondu le petit garçon
du même accent il’éponvaDtft • , _
■n Tu rêvés, enfant, dit SavinieD. _
— Pouriant. Au fait c’est possible... car je ne vois
plus rien, dit François un peu calmé. ...,JV.
— Moi , je crois à la Providence, dit le père Miroeü
conlinriaol la conversation. Ce petit homme a été Je pre-
mier malheureux renconiré par vous dans Paris, mon-
sieur l’abbé ; vous lui avez donné la première obole du
bon Qieu : Vous av«'Z ensuite secouru sa famille..... son
frère Etienne.... sa pauvre mère rendue à la raison et à
sa mo.lesio existence. Eh bien !, c’est justement par cet
enfant-tà que j’ai appn» l’altaque projetée contre l’hôtel
deë Missions, et que j’ai pu la faire échouer.
‘• '4. Par moi 1 père M«ro , s’écria François.! . ;
— Oh foui... to n’èn sais rien, dit AiUpinfe... ti^étais
jbllmënt... Bans les vignes du Seigneur, petit dihlë...
Heureusemèni' que ce o’était pas l’habitude eu toi.-^.iu
répétais ce que tu avais entendu ché? le père Lijyrfl)..
eVyen ai appris plus long, qu’on ne pouvait le penser...
Et voilà que ce soir eucore ce bambiu-li vous sauve
da vie/moprieùr l’abbd.....Oui, décidément, je «trois à la
Providence. , .■•■. y, au0» '
‘ Ah 1 Séignèur Dieu I la revoilà I s’écria de ppuyeari
François.,ft!Tj«, « MimMsnol ia ainqsü — I
—, Allons, qii’ës^lu çpchre? demappa Ant«nq._ ;
— Cène ombrë,.. là... |à... mut en haut.du,terrain.
— Après,“tpùti, /dU/Tàbbé, puifiqüe^lfyimmalfaueurs
sont arrêti5^,“ BOuft n’ayons pas à nnas.jnquiëlfii/dt s au-
ires passants... la càmpagne est à tout le, mondé. .
— Il peut ï en avoir dfauttpi;, dit le.pant.garçon.tpn-
.joprs énMrémblàh,^ .Viriimir is moi ‘X .
; — Non, du tout , dit Anlome. Crois en ma vieille ex-
périënce ; quand la police passé, dans un endroit les
voleurs n’y.reyiënnent dë longtemps. : ..o UÎ — j
— Est-cë sûr, père Miro? ^..;n »L •. v; üf-'oc-.y j
— Sûr e( uerfaip. L^.Jtraw, quont latssécles qhris fàit
'fëiriles' sô.uris^éeri.fiéu'és^.la/Wpë^ü'Viqafi inaaqqh, i
"C’est égal... je voudrais bien que la voiture fùcici t
^’^'Tujrtsiouionii paSifràiDqudje, paqvfe iBiifaiit,;
i\^^]^^''^j!^;ri|poDdif FriinçoiSri^J
mWoD •6U^ lè sang CÔUIB toujours do votre blessure.,Jo,’
vois que vous souffrez... et je souffre., j„o _ j
— Yoyonp, mott eRfoDh 4>t \p imssiqppatreb'pe nous;
jilàikDOhs pas trop d’Wflÿuauyaisp reBçpotve... .Hnu^t;
nas étonnapt. iqa’étjjDt.tqujODrs par^yoïe . et pan/chemin
Vit exposé'ï nittlWè,>éc>ilent. ,,iQ.
Bêlas I non.f ^dit A.nftoiPri il.fi est pluiptétonuarit
' ^Pâo’rir%,pé'ÿiri‘i«>ttve»t:qt ue^pit bjen pjre...
'■ exposé comme' vhus l’êtes ! ’ ,.ijAm in.^T yK-/,iv!i
Mais pas trop, mon bon Antoine, dit Savimeo.
— Ah t monsieur l’abbé, reprit le bonhomme, vous
vouliez aller en mission chez les sauvages du Nouveau
Monde... , c’était bien... mais en portant cette mission
chez les sauvages de Paris,vous ne devriez sérièrisement
sortjr que bien armé, ,et mener quelques bons sergents
de ville avec vous. ‘ ■ ;;di: - Ï,I ■ : . C nih - , ,•
_ T- Vraiment^ dit en souriant Savinien y ce Résout pas
les armes ni les sergents de ville qui imposeraient à ces
pauvres barbares la foi divine ni la vertri évangélique
Et que j’y parvienne un peu. c’est tout ce qafH me-feut .
le reste n'importe guère; irj, ; nov ;s-.' 'uu-iu‘1
— Mais la voiture ne vient donc pas t soupira encore
François, . Iriol oh OOOlâî GOIlOS STiOV
Puis, an bout d’une minute, le petit garçon reprit avec
un frémissement soudain : mm, i x-, « >c. 1 - -
— Ah 1 père M«ro, elle est ; bello votre vieille expé-
rience.., Je viens encore de voir parallre; cellê ombre
TTT Mais,en,fin-, où donc la vois-in? demanda Antoine!
: — Là-haut..;. T«ntz; maintenant elletoorne de cê
côté... elle descend vers,nous; -m ci ici *-j t*i4n «o ;s
— Eb. bien, pourquoi: no veux-tn pas que oe soit tout
simplement,un passant? dit l’abbé à Françoié; J-J ; il oa
Oh! non, répondit le paît clerc; i Je sens que cfest
plus effrayant qu«y,cela.,; ma io xiinljierigTO , nsioiviig
ioi*saei<îllWB*kw*MM^HP «ivüsq eob e.ouedeo esl
— El noos voilà seuls, mon Bien! cria plus haut Fran-
çois., Monsieur d’abbé qui ne peutse sôulmiir,., êtnaoi
qui n’ai,plus,du pierresti.i mm v le'L J» . snsr ma oeiü
“tt’. IV®,. i dit, Saviuieu, si noas sommes faibles,/Dieu
.■,veifi«.?or:UO,US..;': . lamiiiiÔTl lusfno 9i«isq ai jà euioi
Kn'qîrnft firiisaffifaussiilliro anfipelitgarçotHMSîil r avait
encore des voleurs ici, tes cris et ta miue effarée snffi-
raient à les faire sauver, moe anongsqoeoa tsM —
T: L? voilà! la voilà 1 répéta encore FraoçoisvrioeT
Et il jeta sa tête dans la soutane de l’abbé. »bir mai
.Mais cette fois, Savinien ,.nl le pihe Miro,he;:r4bon-
.durent•nefimftmiiibMi m< ,iro Timlnob sb 4o9oos
-d I*4i. voyaienten i effet s), arriver, à eux. 'iiue « forme
sombre, « paisse, et dont; au milieu des; ténèbres;;:omoa
.distinguait riêOiqua,le»; proporiions gigimesqnes; «nom
Celle forme qui tournait tes taillis^ qoivavauçrit lente-
ment, et qoi, avec son apparence masSivsç nffrendait
aucun bruit dë.paa sur la terresavainréelkmenWjuelque
chose de mystérieux et de profondément saisisssntLnieJ
Lorsqu’elle nerfot plus lqé’à'.qhel4nas;pasy>1ine-voix
Ifirtfe nutssau^, proqoftgfi:n;,id eb .rbmns ?n!q neid
ut; rrri Ne craignez rieo.., c’ëst'«OfcSanieyache; eiomol
A cette naïveté terrible du bandit, dUiaet houneaiMi
venait de chercher à assaysioerèi’ibbéSavhifeu,amples
agents de pnlice avaient signalé comme JeptaiJfoirbidable
,-bÇigf®dê.et:qoh#««l (frine^wfidrfitnjdne.parnengie-c’é-
tatt lui, à^es paroles étranges Sa viniefi epAnlolue avaient
Je,saog glacé.dfnu leaiWinex.h iiuv moq inahnotoiq
De plus ,j, le, géant • répéta .e» ;montrant .le <• poignard
resté à terre :
— C’est moi... qui vient de vous frapper... avec cette
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