Titre : Le Batelier : organe officiel du Syndicat général de la petite batellerie
Auteur : Syndicat général de la petite batellerie. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-02-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327103404
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 février 1925 04 février 1925
Description : 1925/02/04 (N168). 1925/02/04 (N168).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1030147r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-35666
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/08/2015
CINQUIEME ANNEE. — N° l6
LE4NUMÉRO î O Fr. 40 CENTIMES (Belgique: 0 Fr. 50)
MERCREDI 4 FEVRIER 1925.
ORGANE OFFICIEL HEBDOMADAIRE DU SYNDICAT GENERAL
DE LA PETITE BATELLERIE
Téléphone : NORD 19-92
ABONNEMENT
UN AN 25 h. •
SIX MOIS 13 fr. •
ADMINISTRATION ô RÉDACTION t
3, Bue du. Château-d'Eau,
PARIS (XI*)
PUBLICITÉ A FORFAIT
Faire toat pilfiel •« compta de* chèque* païUi
N* 367-52
Adresser toute ta torreip4mla.no* et nuwutati au
nom de LMCLXRCQ Palmer, Président du Svndtoat
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il La Batellerie réclame Ü
instamment
le dépôt du Projet
du Code
: :
II
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: :
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00
Pour la réfection
da canal
de l’Oise à l’Aisne
Alors que, dans des statistiques multiples,
on s'ingénie à faire croire que la réfection des
voies de communication des régions dévastées
est chose accomplie, il importe de rappeler
l’importance de réfection du canal de l'Oise
à l’Aisne.
Certes, on ne pouvait espérer que ce canal,
comme d'ailleurs les autres voies navigables,
serait rétabli avec l'admirable célérité avec la
quelle les voies ferrées furent reconstruites.
Nous n'ignorons nullement que la mise en
fin de programme de ce travail s’explique par
la gravité particulière des dévastations subies
et par 1 ’importance exceptionnelle des travaux
nécessités par la remise en état de la voûte de
Braye.
Mais, toutes ces raisons, valables pour ne
pas entreprendre ces travaux çn première ur
gence, n’ont plus de raisons d’être, et de nom
breuses considérations, plaident, au contraire,
pour que cette voie d’eau soit rendue à la cir
culation le plus vite possible.
Son utilité, incontestable, vient d’être en
core mise en relief par un rapport de M. Bour
geois, inspecteur général des Ponts-et-Qvaus-
sées. •
Etudiant la réunion par voie d’eau de la ré-
f ;ion des mines de fer et forges de l’Est avec
a région houillère du Nord et du Pas-de-Ca
lais. et les ports de Dunkerque et de Calais,
ce technicien, abandonnant le concept du
Nord-Est, préconisait cette liaison par un canal
de l’Aisne à la Meuse et à la Moselle, et
faisant entrer en ligne de compte, dans ses
prévisions, l’achèvement du canal du Nord
pour le Surplus du parcours.
Il va sans dire aue si pareil projet (qui se
heurte d’ailleurs à ae fortes oppositions) devait
triompher, l’importance du canal de F Oise à
l’Aisne se trouverait formidablement augmen
tée. Cette voie deviendrait de toute première
importance.
Mais même sans recourir à cette vue d’ave
nir, il y a, pour activer cette remise en état,
des raisons suffisamment pressantes. Il ne faut
s oublier que de Chauny à Bourg-et-Comin,
a distance est par ce canal est de 51 kilomè
tres avec 13 écluses, alors qu’actuellement,
elle est de 107 kilomètres avec 15 écluses.
Même pour les bateaux qui, dans 1 avenir,
utiliseront le canal du Nord, le bénéfice sera
très appréciable. La distance de Noyon à
Bourg-et-Comin sera, par le canal de l'Oise
à l'Aisne, de 61 kilomètres avec 14 écluses,
au lieu de 91 kilomètres avec 15 écluses, et
l’on évitera les caprices d’une rivière dont les
crues sont fréquentes.
C’est, de toute évidence, un gain considé
rable qui se manifestera par une diminution du
prix des frets.
Tout doit donc être tenté pour rendre cette
voie au trafic commercial.
Mon ami M. Nanquette, soucieux de l’ave
nir économique de la région du Laonnois, avait
plaidé avec éloquence pour que le canal eût
son parcours modifié de façon à desservir cette
contrée.
Malgré ses efforts, que j’ai énergiquement
appuyés, les considérations financières ont
amené à reprendre l’ancien tracé, auquel doit
s’adjoindre, au surplus, dans un avenir pro
chain, un embranchement aboutissant à Laon
à une gare d’eau, reliée à la voie ferrée, qui
assurera à ce nouveau port une activité consi
dérable.
Mais cette décision prise, il importe que les
travaux décidés reçoivent une impulsion éner
gique.
11 nous revient que ce n’est pas précisément
le cas. On envisagerait tranquillement la re
prise de la navigation dans environ trois ans.
Certes, il a bien été prévu 15.000.000 sur
la crédit de 37.500.000 prévu pour 1925, pour
la réfection des voies navigables des régions
libérées, mais il importe que ces crédits soient
employés dans le plus bref délai possible (fî
mes is money), et il sera permis au député de
l’Aisne, et plus particulièrement de la région
de Chauny, de demander qu’avec la réédinca-
tion des immeubles de cette ville, on lui rende
les avantages économiques que lui valait sa si
tuation de grand carrefour fluvial.
Je n’i^nore nullement avec quelle attention
avertie l’actif ministre des Travaux publics,
mon ami M. Peytral, suit le développement de
notre trafic fluvial. Je souhaite qu’il attache
à cette question du canal de I Oise à l’Aisne
toute l'importance qu’elle mérite pour le déve
loppement de notre activité économique géné
rale. *
Léon Accambray.
Député de l’Aisne.
Camarades,
Dans votre intérêt
lisez et propagez
a
LE BATELIER
99
seul journal sincère et désin-
iérétté de la corporation
Un Voyage d’Etude
de Compiègne à Conflans
L’énergique directeur des Voies Naviga
bles, M. Wattier, sait tout l’intérét qu’il y a
4 constater de vïsu l’état de nos canaux et
rivières, et quelle puissante impulsion don
ne la visite, si rapide soit-elle du grand
chef.
Nos camarades se souviennent qu’en
mai dernier, une randonnée à laquelle par
ticipa notre président, permit de se rendre
compte des améliorations désirables de
Valenciennes à .Janville.
Il aurait fallu, mais le temps ne le per
mettait pas, terminer la route de Paris et
venir jusqu’4 Conflans.
Les entreprises de remorquage, intéres
sées à la bonne marche de la navigation
sur ce parcours, ont tenu 4 ce que cette
utile besogne soit parachevée et dans ce
but elles ont organisé un voyage d’étude
qui eut lieu le lundi 20 janvier.
A 9 heures 1/4, ri, Compiègne, se réunis
sent donc M. Wattier, directeur de la Navi
gation, M. Millot, directeur et Weil, direc
teur adjoint de l’Office National de lu Na
vigation, M. Purmentier, ingénieur en
chef, M. Bollaç, ingénieur, MM. Uilbaut,
Laporte et Morel, ingénieurs des Travaux
Publics de l’Etat, ainsi que M. Parent, in
génieur en chef du département de l’Oise.
En dehors des personnalités officielles, les
syndicats de navigation étaient représentés
par notre président Palmyr Leclercq, M.
Morillon du syndicat de la Batellerie, Flé-
chet, président de l’Union des Usagers des
Voies Navigables Françaises et M. Patin,
vice président du Syndicat de la Marine.
Les tractionneurs étaient en nombre im
posant. Outre MM. Lavaud, Maurice Sene-
cuux et Ansedin de la Société de Touage et
Remorquage,citons M. Docimont de la Péni-
chLenne, Deroo, remplaçant M. Harel in
disposé, M. Debac Calien et Dupuis des Tritons, llireau, de
la Société Française de Remorquage.
Toute cette compagnie s’embarqua sur
la Guêpe, n° 49, ri, 9 b. «fè, et fut rejointe
à PIsle-Adam, par M. Ninck.
A rembarquement on sc préoccupe du
pont do Compiègnp ou une grue déracine
en ce moment l'enrochement des piles du
vieux pont. A quand la fin ?
Au Chenal de Venelle, il est réclamé le
prolongement de ce chenal en amont rive
droite, et la supression de l’ilôt qui gêne la
navigation.
A Vcrberie; Caisson du pont-route en
aval, il est demandé des constructions de
protection pour éviter aux bateaux des
avaries contre lds renforcements établis
dans le fond et autour de la pile et en pré
vision des bateaux, autorisés, chargés h
renfoncement de 2 m. 20.
A Pont-Saintc-Maxence, il est réclamé le
dragage qui serait nécessaire à l’amont du
pont, rive gauche. En aval de Crcil, même
demande est (faite relative A la isortie du
chenal, ainsi que le plaoement de piquets
d’amarrage au garage de la rive gauche.
A Précy, l’enlèveinent d’une épave de
vedette est rendue nécessaire par la gêne
qu’elle occasionne pour la navigation par
traction animale.
A l’amont de Précy, aval de Toutevoyes,
il est réclamé des piquets d’amarrage au
garage des convois;
Boran : des dragages amont et aval des
dérivations sont nécessaires. H convien-
dlraib die supprimer l’abreuvoir établi h
l’amont de la maison Lamy et d’envisager
la construction d’un mur droit pour facili
ter l’entrée du ohenal amont aux convois
descendants. Nous réclamons des piquets
d’umarrage au garage de la rive gauche,
aval Boran.
Beaunwnt-le-Punt : enlever les pilotis et
piquets du pont de bois, qui ne servent
plus à rien autre qu’à entraver la naviga
tion, et pratiquer un dragage immédiat
qui s’impose pour permettre aux convois
d’y circuler.
L'Isle-Adan, il est demandé de boucher
le Cabouillet par l’amont si possible, pour
ne pas gêner l’esthétique de la plage, de
façon à diminuer le courant qui en Temps
de crue s’engouffre par ce bras et gêne les
convois sortant du chenal, le courant ti
rant les bateaux vers ce bras les fait dé
vier de leur route en direction de la passe
centrale.
Pont d'Epluches, en amont de Pontoise,
il est demandé l’élagage des arbres qui se
trouvent sur la courbe très accentuée de la
rive droite et masquent la vue du Pont aux
convois avalant. La môme réclamation est
faite pour le pont de Cergy, placé dans
la même situation.
Dans un ordre général, le dragage de
tous chenaux amont et aval est reconnu
nécessaire et réclamé par tous les usa
gers avec insistance.
Nous réclamons l’enlèvement d’urgence
de tontes les épaves de ponton ou barques
qui se trouvent encore en grand nombre le
Long des rives de l’Oise, du côté du chemin
de halage. En particulier, à l’amont, fie
Oeil, tout le long du garage de bateaux
où de grands pontons à l’état d’épaves
sont échelonnés le long de la rive, moitié
4 fond, moitié sur la rive.
Le S. G. P. B. est prié d’envoyer un rap
port détaillé sur ces divers chefs de récla
mations et sur les diverses observations
formulée au cours de ce voyage.
Vu l’heure tardive, la dislocation eut lieu
au quai de Pontoise, seuls continuaient le
voyage jusque Conflans, 4 bord de la
Guêpe, Lecleroq, Deroo, Dogimont et An-
»liq.
Dérivation du canal d’Aire
autour de Béthune
ENQUETE D’UTILITE PUBLIQUE
En vertu d’un arrêté de M. le préfet du
Pas-de-Calais en date du 22 décembre 1924,
la Commission composée de MM. Bar, in
dustriel ; Laurent, directeur des Mines de
Maries ; Leblond, affréteur ; Sénécaux, di
recteur de Société Générale de Transports
par eau ; Senfs, maire de Béthune et Vi-
gnon, secrétaire du Syndicat général de la
Petite Batellerie, s’est réunie 4 la sous-pré
fecture de Béthune, le lundi 19 janvier à 14
heures.
MM. Notte, ingénieur en chef des voies
navigables du Nord ; Heduys, ingénieur as
sistaient 4 cette réunion.
M. Bar, président, donne la parole 4 M.
Notte qui explique les avantages du projet.
Puis, M. le président met sous les yeux de
la Commission, les pièces qui constituent le
dossier auquel sont annexés le régistre
d’enquête et donne ensuite lecture des pro
testations d’un certain nombre d’habitants
d’Essars qui demandent que le projet soit
modifié et qu’on remplace le pont unique
prévu au projet, par deux ponts donnant
passage au G. C. 177 et 171.
La Commission reconnaît qu’il ne con
vient pas d’envisager la construction de
ponts mobiles au-dessus du canal et comme
la construction de ponts fixes oblige né
cessairement 4 dévier les routes, elle estime
que les modifications demandées ne feraient
pas disparaître les inconvénients dont se .
plaignent les riverains.
Elle suggère de créer des chemins de rac
cordement entre les G. C. précité et la nou
velle route pour donner satisfaction aux ri
verains.
Les membres sont ensuite appelés 4 don
ner leur avis sur l’utilité du projet examiné.
La Commission reconnaît que, tant au
point de vue des intérêts de la navigation
que des intérêts des villes traversées, le pro
jet constitue une amélioration indispensable
et, sous réserve de l’exécution de”, chemins
de raccordement demandés, donne 4 l’una
nimité un avis favorable.
•••••••••••■ *•••••••••■■■»•••■•••»••• MUMMMtUil»
NÉCROLOGIE
Vendredi dernier 30 janvier, à 10 heu
res du matin ont eu lieu les funérailles
de noire bon vieux camarade Benoît
Baudry, décédé en cette ville, le 27 jan
vier à l’âge de 64 ans, à bord de son bâ
teau Agis. C’est au .milieu d’un grand
nombre de parents et d’amis que notre
camarade fût conduit à sa dernière de
meure, à coté d’un grand nombre des
nôtres qui reposent déjà de leur dernier
sommeil. Le S. G. P. B., qui perd en
noire camarade, uii fidèle adhérent,
tient à s’associer au deuil, qui frappe
cette famille et la prie de trouver ici
l’expression de ses condoléances les
plus émues.
Au cimetière et devant la tombe de
notre vieux camarade, notre président
qui y représenta le S. G. P. B. prononça
le discours suivant.
Mesdames, Messieurs,
G im ara des batelières et bateliers,
Je ne puis laisser se refermer cotte tombe
sans venir, au nom du Syndicat Général de la
Petite Batellerie, apporter un ultime hommage
à notre vieux camarade Benoit Baudry.
Ne devons-nous pas nous incliner devant cette
mort; du travailleur inlassable que fût ce ba
telier, qui n’a abandonné le gouvernail, que
pour venir aborder ici au dernier port ; celui
d'où on ne repart plus.
Et cotte mort, qui vient le surprendre en
pleine activité, alors que son âge eut dû lui
assurer la récompense d'un repos bien mérité,
n’est-ce .pas l'illustration de sa devise que son
bateau promenait fièrement 4 travers la France
Agis.
Ce fut, non seulement, le nom de sa péniche,
ce fut s'urtout la ligne de conduite ae toute
son existence de travailleur.
Toute sa vie, pour élever sa famille, U ne
ménagea ni son temps ni ses peines.
Aujourd’hui il va trouver le repos définitif.
Mais son exemple demeurera la ligne de con
duite de ses enfants qu’il aimait tant.
Quant ù sa veuve, je sais combien mes mots
seraient impuissants pour calmer sa légitime
douleur.
Qu’une consolation leur reste 4 tous cepen
dant ; c’est la sympathie émue, ce sont les
regrets unanimes de tous les bateliers qui ont
connu et estimé leur chef défunt.
C’est au nom de toute la petite batellerie, et
en mon nom personnel, qu’une dernière fois je
m’incline devant la tombe de notre regretté dis
paru.
Camarade Benoît Baudry, adieu I
Question (l’Assurance
A la suite de notre article, nous avons
reçu d’une personnalité particulièrement
compétente en matière d'assurances flu
viales une note nous signalant un papillon
qu’une compagnie nous ne citerons pas de
nom) a pour règle d’ajouter 4 ses polices.
Nous reproduisons le libellé :
La présente police est soumise aux dis
positions du décret du 8 mars 1922, dans
la mesure de son application, notamment
4 celles des articles 29, 32 et 55 ci-après :
(t Art. 29. — La déchéance résultant-
« d’une clause du contrat ne peut être oppo-
« sée au Sociétaire qui Justifie qu’il a été
« mis, par «uite d’un cas fortuit ou de for-
« ce majeure, dans l’impossibilité de faire
a sa déclaration dans le délai imparti.
« Art. 32. — Dans le cas où les statuts
« prévoient pour la Société la faculté de
« résilier le contrat après sinistre, le délai
« après lequel la résiliation doit prendre
« effet ne peut être inférieur 4 un mois, 4
« dater de la modification de la résiliation
« faite au Sociétaire.
« Cette faculté de résiliation ne peut être
« stipulée que moyennant restitution par
« la Société de la partie de la cotisation
« afférente 4 la période pour laquelle elle
u ne garantit plus les risques.
« Dans le cas prévu au paragraphe pro
ie mier ci-dessus, les statuts doivent recon-
« naître au Sociétaire le droit de résilier,
a sans indemnité, les autres polices qu’il
« peut avoir souscrites 4 la Société.
« Art. 55. — Les statuts et les polices
« doivent également stipuler que la durée
« de la tacite reconduction ne peut, en au-
« cun cas, être supérieure 4 une année. »
De convention expresse, le droit de rési
liation imparti 4 rassuré aux termes du
troisième paragraphe de l’article 32 ci-des
sus devra s’exercer dans le même délai
avec effet de la môme date.
Ce correspondant nous excusera certes
si avec quelque malice nous lui faisons va
loir de pareille communication eût été très
bien venue lors de la discussion de Code
Fluvial
AMÉLIORATION
de la Traverse de l’Isle
et du Bras de Port-Mort
Suppression du barrage de
Notre-Dame-de-la-Garenne
AVANT-PROJET
ENQUETE D’UTILITE PUBLIQUE
Nous, Préfet du département de l’Eure, clieva
lier de la Légion d’honneur,
Vu les pièces de l’avantrprojet d’amélioration
de la Traverse de l’Isle et du ibras de Port-Mort
et de suppression du barrage de Notre-Dame-de-
la Garenne ;
Vu la décision de M. le ministre des Travaux
publics, en date du 7 août 1914, prescrivant de
soumettre cet avant-projet 4 une enquête d’uti
lité publique;
Vu le litre premier de la loi du 3 mai 1841 sur
l’expropriation pour cause d’utilité publique ;
Vu les ordonnances des 18 février 1834 et 15
février 1835;
Vu les propositions de l’Ingénieur en chef de
la 3° Section de la Navigation de la Seine, en
date du 27 décembre 1924.
Arrêtons ;
Article premier. — Une enquête d’utilité publi
que est ouverte sur l’avant-projet susvisé d'amé
lioration de la Traverse de l’Isle et du bras de
Port-Port et de suppression du barrage de Notre-
Dame-de-la-Garenne.
Art. 2. — A cet effet, les pièces de l’avimCpro-
jet resteront déposées simultanément nu Secré
tariat de la Préfecture et aux Secrétariats des
sous-préfectures des Andelvs et de Louviers
pendant un mois, 4 partir du 26 janvier 1925, jus
qu’au 20 février 1925, pour être communiquées
tous les jours non fériés, sans déplacement, pen
dant cet intervalle, de 9 heures 4 10 heures,
aux personnes qui voudront en prendre connais
sance.
Art. 3. — Des registres seront ouverts pendant
le même temps et aux mêmes lieux pour recevoir
aux jours et heures ci-dessus indiqués, les obser
vations auxquelles pourra donner lieu l’avant
projet dont il s’agit.
Art. 4. —- A l’expiration du délai d’enquête ci-
dessus fixé, une Commission constituée comme il
est dit 4 l’article 5 ci-après, se réunira 4 la Pré
fecture, le 2 mars, 4 io heures, pour examiner
les observations consignées au registre d’en
quête ; elle entendra les ingénieurs employés
dans le département et loutes autres personnes
qu’elle croira devoir consulter. Après avoir re
cueilli tous les renseignements dont elle aura
besoin, elle donnera son avis motivé sur l’utilité
de l’entreprise projetée.
Le procès-verbal de la Commission sera clos
dans le délai d’un mois 4 compter de la fin de
l’enquête et nous sera remis par le Président,
sans aucun délai, avec toutes les pièces de l’en
quête.
rï Art. 5. — Cette Commission sera composée
MM. Thorel (Raoul), conseiller général ;
Le maire de Saint-Pierro-d’Autils.
Le maire de Gaillon.
Bonnard (Charles), agriculteur 4 Hennezls.
Borde, administrateur délégué de l’Union Nor
mande;
Dupuis, directeur de la Compagnie fluviale de
Transports et de Remorquages.
Harel, directeur des Batelleries Réunies.
Leclercq (Palmyr), président du Syndicat gé
néral de la Petite Batellerie.
Nain, administrateur délégué de la Compagnie
C.M-T. de Manutention et ae Transports.
Sénécaux (Maurice), directeur de la Société
générale des Transports ;
Thibault, directeur des Services de la Seine
de la Compagnie H.P.L.M.
Art. 6. — M. Thorel, est nommé président de
ladite Commission.
Art. 7. — La Chambre de Commerce d’Evreux
est appeléo 4 délibérer et 4 exprimer son opinion
sur l’utilité et la convenance de l’entreprise pro
jetée.
Art. 8. —- Le présent arrêté sera publié et affi
ché aux lieux uecoutumês.
Art. 9. — Expédition du présent arrêté sera
adressée 4 M. l’Ingénieur en chef de la 3° Section
de la Navigation de la Seine, 4 MM. les sous-
préfets des Andelys et de Louviers et 4 chacun
des membres de la Commission désignée 4 l’ar
ticle 5. '
Fait 4 Evreux, Hôtel de la Préfecture, le 17
Janvier 1925.
Le préfet de l'Eure :
Emeet Bbauquitte. •
Guide du Sinistré
SEANCE DU 6 FEVRIER 1925
917 — Linotte, 4 Compagnie Lyonnaise
de Navigation.
1655 — Fedor, aux Consorts Dentrebecq
Léon.
229G — P otite-Madeleine, aux Consorts
Loge Octave.
2506 — Salm, ri Hochart Gaston.
2567 — Providence, 4 Magniez Edouard.
SEANCE DU 13 FEVRIER 1925
25 i4 — Torpilleur, 4 Blassiaux Henri.
2698 — Cabrai, 4 Vandeville François.
C 136 — Marie-Louise, 4 Staedelin Eugè
ne.
C 137 — Marie, 4 Staedelin Eugèfie.
C 295 — Sainte-Philomène, 4 Barbage
Abélard.
TRIBUNAL DES DOMMAGES
DE GUERRE DE LA SEINE
4, rue Lobau
APPELS
Audience du 11 février 1925
Lentrebecq, bateau « Deucaihon ».
Audience du 14 février 1925
Pfister, bateau « Emile ».
Van Thienen, bateuu » Hydre ».
Audience du 18 février 1925
Dolannoy, bateau « Sidi-Brahim ».
Poulain, bateau « Suint-Lazare ».
Laponie, bateau « Maria ».
Audience du 21 février 1925
Lefort et fils, bateau « René ».
EN BELGIQUE
DOMMAGES DE GUERRE
Le marinier Leroy, bateau Gagiste, est
prié de nous donner son adresse.
Les mariniers dont les noms suivent sont
priés de donner leur adresse d’urgence au 9,
quai de Flandre, 4 Clmrleroi, uu Groupement
Général Franco-Belge de la Batellerie, leur dos
sier devant être examiné par lu Commission
Arbitrale le 14 février prochain.
Ducoffre Jean-Baptiste, bat. Incomparable.
Michol-Walbrecq, bat. Hedan.
Pelemans Henri, bat. Adèle.
Veuve Schollaert, bat. Uurgcmccslcr Max.
De Paepe Camille, bat. Dlxi.
Henry, bat. Polytor.
De Bruyne Charles, bat. Eolc.
Veuve Uelcourt-Cambron, bat. Asloria.
Descarpentries Fernand, bat. Faulconnicr.
Roland Dieudonné, bat. Nevada.
Descamps Adolphe, bat. Génial.
Gambier Ignace, bnt. Sainl-Bricux.
Leroy Oscar, bat. Gagiste.
CONTENTIEUX
Le batelier Smelte Gaston est prié de
nous écrire pour règlement Delostal.
Le batelier Donsc est prié de nous écrire
pour l’indemnité du bateau Fanfare.
Le batelier Ranson normand est prié de
nous écrire d’urgence pour affaire le con
cernant.
Louis Dujardin, bateau Louis est prié de
réclamer son pouvoir pour faire légaliser
sa signature.
Le batelier Schnocring, baleau Port Ar
thur est prié de nous écrire d’urgence pour
communication.
Le batelier Ilawner bateau Draehensfils
est prié de nous écrire pour communica
tion.
Le batelier Turquet, bateau Suède,
est avisé que son procès est gagné.
Le batelier Hermann Edouard, de
Gainbsheiim (Bas-Rhin) est prié de nous
écrire pour recevoir ses titres dommages
de guerre.
Mme Vve Rerx, née Spiroux Marie, do
miciliée 4 Liège, est priée de nous écrire
pour recevoir ses titres dommages de
guerre.
Vve Fischer, bateau « Petit-Sapeur ■»,
Renan, bateau « Inieih », Buttez, bateau
» Cadix », sont réélûmes par noire bureau
de Nancy, 5, rue Lecreut.
Le Comité de la sous-région économiaue
d’Orléans :
Considérant que le ministre des Travaux
publics a pris. n,u cours de la séance de la
Chambre des députés du 21 novembre 1922,
rengagement d’achever, dans un délai mi
nimum de quatre ans, la mise 4 grande
section du canal d’Orléans :
Considélrant que, tant tpie le canal d’Or
léans ne sera pas mis 4 grande section
duns toute sa longueur, d’Orléans 4 Montar-
gis, le tonnage transporté sera hors de
proportion avec les dépenses engagées et
les frais annuels d’entretien ;
Considérant qu’il importe, dans l’intérêt
général, que les dépenses faites par l’Etat
cessent au plus tôt d’être improductives,
et que, dans ce but, Iles travaux soient, do
toute urgence, menés avec la plus grande
célérité ;
A émis le voeu :
Que le ministre des Travaux publics af
fecte, en 1925, aux travaux du canal d’Or
léans, un crédit suffisant pour réaliser unç
grande partie du programme,
M. Léon Accambray
Parmi la phalange des élus démocrates qui
ont tenu à témoigner leur sympathie agissante
envers la batellerie, en contresignant la propo
sition de notre ami Raoul Evrard, demandant
I million pour les bateliers victimes des crues,
nos camarades et lecteurs ont sûrement remar
qué le nom de Léon Accambray.
Celui-ci ne leur est pas inconnu.
Dès 1914, en même temps que notre re
gretté Olivier Déguisé, Accambray entrait au
Parlement comme mandataire de la deuxième
circonscription de Laon, qu’il enlevait de haute
lutte au deuxième tour.
Déjà, à cette époque, l’élu de Chauny avait
acquis une légitime notoriété par la façon avec
laquelle, ancien officier, il s’ingéniait à faire
pénétrer dans /’organisation de l’armée, des
conceptions démocratiques. Il couvait alors :
« Pour la puissance de la patrie. »
Durant la guerre, sa compétence en matière
militaire l a amené à de multiples interventions,
et l’on se plaît même à Voir en lui le futur pré
sident de la Commission de l’Armée.
Mais Accambray sait aussi que la puissance
de la patrie repose sur sa force économique.
Aussi personne ne s’étonnera de la vigi
lance qu il apporte à l’élude des questions de
transports, si essentielles, et si la question qu’il
traite avec autorité dans noire organe intéresse
plus particulièrement sa contrée, son importance
est telle quelle touche sûrement aux intérêts
généraux de la nation.
Nous nous félicitons de ce précieux con
cours. Les bizarreries de la loi électorale ont
fait qu injustement les élus de gauche, dans
I A isne, sont moins nombreux depuis mai der
nier. Il incombe aux élus démocrates, Accam
bray et Marquigny, une tâche plus lourde,
puisqu’ils doivent, à eux seuls, faire toute la
besogne.
Comme les bateliers ont pu s’en rendre
compte, il s’en acquitte avec un dévouement
dont le Batelier c si heureux de pouvoir pro
duire le témoignage.
Le Batelier,
Association Fraternelle
des Anciens Combattants
de la Batellerie
Assemblée Générale Annuelle
CONVOCATION
En exécution des articles 11 4 17 des
statuts, rassemblée générale annuelle de
1 Association Fraternelle des anciens com
battants de la Batellerie (A. C. B) mira
heu le dimanche 22 février 1925, 4 10 heu
res 30 très précises, au Lyon-Palace, 11,
rue de Lyon 4 Paris (XII»). L’ordre du
jour est le suivant ■;
Rapport sur le (fonctionnement de
1 Association pendant l’année 1924 ;
Approbation des comptes de l’exer
cice 1924 ;
— Renouvellement du tiers sortant des
membres du Conseil d’administration ;
Communications relatives nu monu
ment au morts de la Batellerie.
— Questions diverses.
Les membres de l’A. C. 13. qui ne pour
raient pas assister 4 celle réunion sont
très instamment priés d’envoyer sans lar
der leur pouvoir au siège de l’Association.
Après l’assemblée générale, 4 midi, un
déjeuner amical sera servi par Je Lyon-
Palace, sous la présidence de M. le minis
tre des Travaux publics, de M. le général
Gouraud, gouverneur militaire de Paris et
de M. Adolphe Chéron, ancien député de
la Seine, présidents d’honneur de l’Asso
ciation Fraternelle des anciens coin Imi
tants de Ja Batellerie.
Dsireuse de faciliter au plus grand nom
bre possible de camarades leur participa
tion 4 ce déjeuner, mais soucieuse de leur
assurer tout le confort compatible avec
l’augmentation du coût de la vie, l’A.C.B.
s’est imposé un sacrifice financier en pre
nant une part des frais 4 sa charge ; le
prix de ce déjeuner est donc fixé, pour les
membres de l’Associa lion seulement, 4
vingt-cinq francs par tôle.
Les udliésiuns sont reçues dès 4 présent
uu siège social de l’A.CB., 53, quai des
Grands-Augustins, 4 Paris (6°). Il y a lo
plus grand intérêt 4 ce que le Conseil con
naisse avant le 15 février le nombre des
convives : ceux-ci doivent donc se faire
inscrire sans retard; 11 est inutile d’en
voyer 4 l’avance le prix du déjeuner : le
paiement en sera fait lors du placement
4 taille.
Le Conseil d’administration de l’A.C.B.
tenant 4 éviter le retour des inconvénients
regrettables qui se sont produits l’an der
nier, et qui ont pu impressionner désa
gréablement certains convives, a traité
avec un restaurant de premier ordre ;
ayant tenté les plus grands clforls pour
assurer la réussite de celle belle manifes
tai ion fraternelle, il compte donc sur tous
les adhérents de l’A.C.B. pour venir en
très grand nombre montrer 4 leur prési
dents d’honneur ce que peut faire la cor
poration batelière quand elle veut prati
quer l’union sacrée. Il est formellement
rappelé qu’il s’agit d’un dégainer amiral,
duquel sera exclue toute eérÛÉiioiiie, où
chacun peut venir en louio qjmplicilé et
amener même des invités n’appartenant
, pas 4 l’A.C.B. ; pour ceux-ci le coût du dé-
[ jeûner est fixé 4 trente franco Les dames
I sont admise£.
LE4NUMÉRO î O Fr. 40 CENTIMES (Belgique: 0 Fr. 50)
MERCREDI 4 FEVRIER 1925.
ORGANE OFFICIEL HEBDOMADAIRE DU SYNDICAT GENERAL
DE LA PETITE BATELLERIE
Téléphone : NORD 19-92
ABONNEMENT
UN AN 25 h. •
SIX MOIS 13 fr. •
ADMINISTRATION ô RÉDACTION t
3, Bue du. Château-d'Eau,
PARIS (XI*)
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Faire toat pilfiel •« compta de* chèque* païUi
N* 367-52
Adresser toute ta torreip4mla.no* et nuwutati au
nom de LMCLXRCQ Palmer, Président du Svndtoat
g\|ÿ
WÊBÈ^SÊ— ' ' ■
00 ,,M * PIE)
00 E0
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il La Batellerie réclame Ü
instamment
le dépôt du Projet
du Code
: :
II
00*
00.
: :
00
00
Pour la réfection
da canal
de l’Oise à l’Aisne
Alors que, dans des statistiques multiples,
on s'ingénie à faire croire que la réfection des
voies de communication des régions dévastées
est chose accomplie, il importe de rappeler
l’importance de réfection du canal de l'Oise
à l’Aisne.
Certes, on ne pouvait espérer que ce canal,
comme d'ailleurs les autres voies navigables,
serait rétabli avec l'admirable célérité avec la
quelle les voies ferrées furent reconstruites.
Nous n'ignorons nullement que la mise en
fin de programme de ce travail s’explique par
la gravité particulière des dévastations subies
et par 1 ’importance exceptionnelle des travaux
nécessités par la remise en état de la voûte de
Braye.
Mais, toutes ces raisons, valables pour ne
pas entreprendre ces travaux çn première ur
gence, n’ont plus de raisons d’être, et de nom
breuses considérations, plaident, au contraire,
pour que cette voie d’eau soit rendue à la cir
culation le plus vite possible.
Son utilité, incontestable, vient d’être en
core mise en relief par un rapport de M. Bour
geois, inspecteur général des Ponts-et-Qvaus-
sées. •
Etudiant la réunion par voie d’eau de la ré-
f ;ion des mines de fer et forges de l’Est avec
a région houillère du Nord et du Pas-de-Ca
lais. et les ports de Dunkerque et de Calais,
ce technicien, abandonnant le concept du
Nord-Est, préconisait cette liaison par un canal
de l’Aisne à la Meuse et à la Moselle, et
faisant entrer en ligne de compte, dans ses
prévisions, l’achèvement du canal du Nord
pour le Surplus du parcours.
Il va sans dire aue si pareil projet (qui se
heurte d’ailleurs à ae fortes oppositions) devait
triompher, l’importance du canal de F Oise à
l’Aisne se trouverait formidablement augmen
tée. Cette voie deviendrait de toute première
importance.
Mais même sans recourir à cette vue d’ave
nir, il y a, pour activer cette remise en état,
des raisons suffisamment pressantes. Il ne faut
s oublier que de Chauny à Bourg-et-Comin,
a distance est par ce canal est de 51 kilomè
tres avec 13 écluses, alors qu’actuellement,
elle est de 107 kilomètres avec 15 écluses.
Même pour les bateaux qui, dans 1 avenir,
utiliseront le canal du Nord, le bénéfice sera
très appréciable. La distance de Noyon à
Bourg-et-Comin sera, par le canal de l'Oise
à l'Aisne, de 61 kilomètres avec 14 écluses,
au lieu de 91 kilomètres avec 15 écluses, et
l’on évitera les caprices d’une rivière dont les
crues sont fréquentes.
C’est, de toute évidence, un gain considé
rable qui se manifestera par une diminution du
prix des frets.
Tout doit donc être tenté pour rendre cette
voie au trafic commercial.
Mon ami M. Nanquette, soucieux de l’ave
nir économique de la région du Laonnois, avait
plaidé avec éloquence pour que le canal eût
son parcours modifié de façon à desservir cette
contrée.
Malgré ses efforts, que j’ai énergiquement
appuyés, les considérations financières ont
amené à reprendre l’ancien tracé, auquel doit
s’adjoindre, au surplus, dans un avenir pro
chain, un embranchement aboutissant à Laon
à une gare d’eau, reliée à la voie ferrée, qui
assurera à ce nouveau port une activité consi
dérable.
Mais cette décision prise, il importe que les
travaux décidés reçoivent une impulsion éner
gique.
11 nous revient que ce n’est pas précisément
le cas. On envisagerait tranquillement la re
prise de la navigation dans environ trois ans.
Certes, il a bien été prévu 15.000.000 sur
la crédit de 37.500.000 prévu pour 1925, pour
la réfection des voies navigables des régions
libérées, mais il importe que ces crédits soient
employés dans le plus bref délai possible (fî
mes is money), et il sera permis au député de
l’Aisne, et plus particulièrement de la région
de Chauny, de demander qu’avec la réédinca-
tion des immeubles de cette ville, on lui rende
les avantages économiques que lui valait sa si
tuation de grand carrefour fluvial.
Je n’i^nore nullement avec quelle attention
avertie l’actif ministre des Travaux publics,
mon ami M. Peytral, suit le développement de
notre trafic fluvial. Je souhaite qu’il attache
à cette question du canal de I Oise à l’Aisne
toute l'importance qu’elle mérite pour le déve
loppement de notre activité économique géné
rale. *
Léon Accambray.
Député de l’Aisne.
Camarades,
Dans votre intérêt
lisez et propagez
a
LE BATELIER
99
seul journal sincère et désin-
iérétté de la corporation
Un Voyage d’Etude
de Compiègne à Conflans
L’énergique directeur des Voies Naviga
bles, M. Wattier, sait tout l’intérét qu’il y a
4 constater de vïsu l’état de nos canaux et
rivières, et quelle puissante impulsion don
ne la visite, si rapide soit-elle du grand
chef.
Nos camarades se souviennent qu’en
mai dernier, une randonnée à laquelle par
ticipa notre président, permit de se rendre
compte des améliorations désirables de
Valenciennes à .Janville.
Il aurait fallu, mais le temps ne le per
mettait pas, terminer la route de Paris et
venir jusqu’4 Conflans.
Les entreprises de remorquage, intéres
sées à la bonne marche de la navigation
sur ce parcours, ont tenu 4 ce que cette
utile besogne soit parachevée et dans ce
but elles ont organisé un voyage d’étude
qui eut lieu le lundi 20 janvier.
A 9 heures 1/4, ri, Compiègne, se réunis
sent donc M. Wattier, directeur de la Navi
gation, M. Millot, directeur et Weil, direc
teur adjoint de l’Office National de lu Na
vigation, M. Purmentier, ingénieur en
chef, M. Bollaç, ingénieur, MM. Uilbaut,
Laporte et Morel, ingénieurs des Travaux
Publics de l’Etat, ainsi que M. Parent, in
génieur en chef du département de l’Oise.
En dehors des personnalités officielles, les
syndicats de navigation étaient représentés
par notre président Palmyr Leclercq, M.
Morillon du syndicat de la Batellerie, Flé-
chet, président de l’Union des Usagers des
Voies Navigables Françaises et M. Patin,
vice président du Syndicat de la Marine.
Les tractionneurs étaient en nombre im
posant. Outre MM. Lavaud, Maurice Sene-
cuux et Ansedin de la Société de Touage et
Remorquage,citons M. Docimont de la Péni-
chLenne, Deroo, remplaçant M. Harel in
disposé, M. Debac
la Société Française de Remorquage.
Toute cette compagnie s’embarqua sur
la Guêpe, n° 49, ri, 9 b. «fè, et fut rejointe
à PIsle-Adam, par M. Ninck.
A rembarquement on sc préoccupe du
pont do Compiègnp ou une grue déracine
en ce moment l'enrochement des piles du
vieux pont. A quand la fin ?
Au Chenal de Venelle, il est réclamé le
prolongement de ce chenal en amont rive
droite, et la supression de l’ilôt qui gêne la
navigation.
A Vcrberie; Caisson du pont-route en
aval, il est demandé des constructions de
protection pour éviter aux bateaux des
avaries contre lds renforcements établis
dans le fond et autour de la pile et en pré
vision des bateaux, autorisés, chargés h
renfoncement de 2 m. 20.
A Pont-Saintc-Maxence, il est réclamé le
dragage qui serait nécessaire à l’amont du
pont, rive gauche. En aval de Crcil, même
demande est (faite relative A la isortie du
chenal, ainsi que le plaoement de piquets
d’amarrage au garage de la rive gauche.
A Précy, l’enlèveinent d’une épave de
vedette est rendue nécessaire par la gêne
qu’elle occasionne pour la navigation par
traction animale.
A l’amont de Précy, aval de Toutevoyes,
il est réclamé des piquets d’amarrage au
garage des convois;
Boran : des dragages amont et aval des
dérivations sont nécessaires. H convien-
dlraib die supprimer l’abreuvoir établi h
l’amont de la maison Lamy et d’envisager
la construction d’un mur droit pour facili
ter l’entrée du ohenal amont aux convois
descendants. Nous réclamons des piquets
d’umarrage au garage de la rive gauche,
aval Boran.
Beaunwnt-le-Punt : enlever les pilotis et
piquets du pont de bois, qui ne servent
plus à rien autre qu’à entraver la naviga
tion, et pratiquer un dragage immédiat
qui s’impose pour permettre aux convois
d’y circuler.
L'Isle-Adan, il est demandé de boucher
le Cabouillet par l’amont si possible, pour
ne pas gêner l’esthétique de la plage, de
façon à diminuer le courant qui en Temps
de crue s’engouffre par ce bras et gêne les
convois sortant du chenal, le courant ti
rant les bateaux vers ce bras les fait dé
vier de leur route en direction de la passe
centrale.
Pont d'Epluches, en amont de Pontoise,
il est demandé l’élagage des arbres qui se
trouvent sur la courbe très accentuée de la
rive droite et masquent la vue du Pont aux
convois avalant. La môme réclamation est
faite pour le pont de Cergy, placé dans
la même situation.
Dans un ordre général, le dragage de
tous chenaux amont et aval est reconnu
nécessaire et réclamé par tous les usa
gers avec insistance.
Nous réclamons l’enlèvement d’urgence
de tontes les épaves de ponton ou barques
qui se trouvent encore en grand nombre le
Long des rives de l’Oise, du côté du chemin
de halage. En particulier, à l’amont, fie
Oeil, tout le long du garage de bateaux
où de grands pontons à l’état d’épaves
sont échelonnés le long de la rive, moitié
4 fond, moitié sur la rive.
Le S. G. P. B. est prié d’envoyer un rap
port détaillé sur ces divers chefs de récla
mations et sur les diverses observations
formulée au cours de ce voyage.
Vu l’heure tardive, la dislocation eut lieu
au quai de Pontoise, seuls continuaient le
voyage jusque Conflans, 4 bord de la
Guêpe, Lecleroq, Deroo, Dogimont et An-
»liq.
Dérivation du canal d’Aire
autour de Béthune
ENQUETE D’UTILITE PUBLIQUE
En vertu d’un arrêté de M. le préfet du
Pas-de-Calais en date du 22 décembre 1924,
la Commission composée de MM. Bar, in
dustriel ; Laurent, directeur des Mines de
Maries ; Leblond, affréteur ; Sénécaux, di
recteur de Société Générale de Transports
par eau ; Senfs, maire de Béthune et Vi-
gnon, secrétaire du Syndicat général de la
Petite Batellerie, s’est réunie 4 la sous-pré
fecture de Béthune, le lundi 19 janvier à 14
heures.
MM. Notte, ingénieur en chef des voies
navigables du Nord ; Heduys, ingénieur as
sistaient 4 cette réunion.
M. Bar, président, donne la parole 4 M.
Notte qui explique les avantages du projet.
Puis, M. le président met sous les yeux de
la Commission, les pièces qui constituent le
dossier auquel sont annexés le régistre
d’enquête et donne ensuite lecture des pro
testations d’un certain nombre d’habitants
d’Essars qui demandent que le projet soit
modifié et qu’on remplace le pont unique
prévu au projet, par deux ponts donnant
passage au G. C. 177 et 171.
La Commission reconnaît qu’il ne con
vient pas d’envisager la construction de
ponts mobiles au-dessus du canal et comme
la construction de ponts fixes oblige né
cessairement 4 dévier les routes, elle estime
que les modifications demandées ne feraient
pas disparaître les inconvénients dont se .
plaignent les riverains.
Elle suggère de créer des chemins de rac
cordement entre les G. C. précité et la nou
velle route pour donner satisfaction aux ri
verains.
Les membres sont ensuite appelés 4 don
ner leur avis sur l’utilité du projet examiné.
La Commission reconnaît que, tant au
point de vue des intérêts de la navigation
que des intérêts des villes traversées, le pro
jet constitue une amélioration indispensable
et, sous réserve de l’exécution de”, chemins
de raccordement demandés, donne 4 l’una
nimité un avis favorable.
•••••••••••■ *•••••••••■■■»•••■•••»••• MUMMMtUil»
NÉCROLOGIE
Vendredi dernier 30 janvier, à 10 heu
res du matin ont eu lieu les funérailles
de noire bon vieux camarade Benoît
Baudry, décédé en cette ville, le 27 jan
vier à l’âge de 64 ans, à bord de son bâ
teau Agis. C’est au .milieu d’un grand
nombre de parents et d’amis que notre
camarade fût conduit à sa dernière de
meure, à coté d’un grand nombre des
nôtres qui reposent déjà de leur dernier
sommeil. Le S. G. P. B., qui perd en
noire camarade, uii fidèle adhérent,
tient à s’associer au deuil, qui frappe
cette famille et la prie de trouver ici
l’expression de ses condoléances les
plus émues.
Au cimetière et devant la tombe de
notre vieux camarade, notre président
qui y représenta le S. G. P. B. prononça
le discours suivant.
Mesdames, Messieurs,
G im ara des batelières et bateliers,
Je ne puis laisser se refermer cotte tombe
sans venir, au nom du Syndicat Général de la
Petite Batellerie, apporter un ultime hommage
à notre vieux camarade Benoit Baudry.
Ne devons-nous pas nous incliner devant cette
mort; du travailleur inlassable que fût ce ba
telier, qui n’a abandonné le gouvernail, que
pour venir aborder ici au dernier port ; celui
d'où on ne repart plus.
Et cotte mort, qui vient le surprendre en
pleine activité, alors que son âge eut dû lui
assurer la récompense d'un repos bien mérité,
n’est-ce .pas l'illustration de sa devise que son
bateau promenait fièrement 4 travers la France
Agis.
Ce fut, non seulement, le nom de sa péniche,
ce fut s'urtout la ligne de conduite ae toute
son existence de travailleur.
Toute sa vie, pour élever sa famille, U ne
ménagea ni son temps ni ses peines.
Aujourd’hui il va trouver le repos définitif.
Mais son exemple demeurera la ligne de con
duite de ses enfants qu’il aimait tant.
Quant ù sa veuve, je sais combien mes mots
seraient impuissants pour calmer sa légitime
douleur.
Qu’une consolation leur reste 4 tous cepen
dant ; c’est la sympathie émue, ce sont les
regrets unanimes de tous les bateliers qui ont
connu et estimé leur chef défunt.
C’est au nom de toute la petite batellerie, et
en mon nom personnel, qu’une dernière fois je
m’incline devant la tombe de notre regretté dis
paru.
Camarade Benoît Baudry, adieu I
Question (l’Assurance
A la suite de notre article, nous avons
reçu d’une personnalité particulièrement
compétente en matière d'assurances flu
viales une note nous signalant un papillon
qu’une compagnie nous ne citerons pas de
nom) a pour règle d’ajouter 4 ses polices.
Nous reproduisons le libellé :
La présente police est soumise aux dis
positions du décret du 8 mars 1922, dans
la mesure de son application, notamment
4 celles des articles 29, 32 et 55 ci-après :
(t Art. 29. — La déchéance résultant-
« d’une clause du contrat ne peut être oppo-
« sée au Sociétaire qui Justifie qu’il a été
« mis, par «uite d’un cas fortuit ou de for-
« ce majeure, dans l’impossibilité de faire
a sa déclaration dans le délai imparti.
« Art. 32. — Dans le cas où les statuts
« prévoient pour la Société la faculté de
« résilier le contrat après sinistre, le délai
« après lequel la résiliation doit prendre
« effet ne peut être inférieur 4 un mois, 4
« dater de la modification de la résiliation
« faite au Sociétaire.
« Cette faculté de résiliation ne peut être
« stipulée que moyennant restitution par
« la Société de la partie de la cotisation
« afférente 4 la période pour laquelle elle
u ne garantit plus les risques.
« Dans le cas prévu au paragraphe pro
ie mier ci-dessus, les statuts doivent recon-
« naître au Sociétaire le droit de résilier,
a sans indemnité, les autres polices qu’il
« peut avoir souscrites 4 la Société.
« Art. 55. — Les statuts et les polices
« doivent également stipuler que la durée
« de la tacite reconduction ne peut, en au-
« cun cas, être supérieure 4 une année. »
De convention expresse, le droit de rési
liation imparti 4 rassuré aux termes du
troisième paragraphe de l’article 32 ci-des
sus devra s’exercer dans le même délai
avec effet de la môme date.
Ce correspondant nous excusera certes
si avec quelque malice nous lui faisons va
loir de pareille communication eût été très
bien venue lors de la discussion de Code
Fluvial
AMÉLIORATION
de la Traverse de l’Isle
et du Bras de Port-Mort
Suppression du barrage de
Notre-Dame-de-la-Garenne
AVANT-PROJET
ENQUETE D’UTILITE PUBLIQUE
Nous, Préfet du département de l’Eure, clieva
lier de la Légion d’honneur,
Vu les pièces de l’avantrprojet d’amélioration
de la Traverse de l’Isle et du ibras de Port-Mort
et de suppression du barrage de Notre-Dame-de-
la Garenne ;
Vu la décision de M. le ministre des Travaux
publics, en date du 7 août 1914, prescrivant de
soumettre cet avant-projet 4 une enquête d’uti
lité publique;
Vu le litre premier de la loi du 3 mai 1841 sur
l’expropriation pour cause d’utilité publique ;
Vu les ordonnances des 18 février 1834 et 15
février 1835;
Vu les propositions de l’Ingénieur en chef de
la 3° Section de la Navigation de la Seine, en
date du 27 décembre 1924.
Arrêtons ;
Article premier. — Une enquête d’utilité publi
que est ouverte sur l’avant-projet susvisé d'amé
lioration de la Traverse de l’Isle et du bras de
Port-Port et de suppression du barrage de Notre-
Dame-de-la-Garenne.
Art. 2. — A cet effet, les pièces de l’avimCpro-
jet resteront déposées simultanément nu Secré
tariat de la Préfecture et aux Secrétariats des
sous-préfectures des Andelvs et de Louviers
pendant un mois, 4 partir du 26 janvier 1925, jus
qu’au 20 février 1925, pour être communiquées
tous les jours non fériés, sans déplacement, pen
dant cet intervalle, de 9 heures 4 10 heures,
aux personnes qui voudront en prendre connais
sance.
Art. 3. — Des registres seront ouverts pendant
le même temps et aux mêmes lieux pour recevoir
aux jours et heures ci-dessus indiqués, les obser
vations auxquelles pourra donner lieu l’avant
projet dont il s’agit.
Art. 4. —- A l’expiration du délai d’enquête ci-
dessus fixé, une Commission constituée comme il
est dit 4 l’article 5 ci-après, se réunira 4 la Pré
fecture, le 2 mars, 4 io heures, pour examiner
les observations consignées au registre d’en
quête ; elle entendra les ingénieurs employés
dans le département et loutes autres personnes
qu’elle croira devoir consulter. Après avoir re
cueilli tous les renseignements dont elle aura
besoin, elle donnera son avis motivé sur l’utilité
de l’entreprise projetée.
Le procès-verbal de la Commission sera clos
dans le délai d’un mois 4 compter de la fin de
l’enquête et nous sera remis par le Président,
sans aucun délai, avec toutes les pièces de l’en
quête.
rï Art. 5. — Cette Commission sera composée
MM. Thorel (Raoul), conseiller général ;
Le maire de Saint-Pierro-d’Autils.
Le maire de Gaillon.
Bonnard (Charles), agriculteur 4 Hennezls.
Borde, administrateur délégué de l’Union Nor
mande;
Dupuis, directeur de la Compagnie fluviale de
Transports et de Remorquages.
Harel, directeur des Batelleries Réunies.
Leclercq (Palmyr), président du Syndicat gé
néral de la Petite Batellerie.
Nain, administrateur délégué de la Compagnie
C.M-T. de Manutention et ae Transports.
Sénécaux (Maurice), directeur de la Société
générale des Transports ;
Thibault, directeur des Services de la Seine
de la Compagnie H.P.L.M.
Art. 6. — M. Thorel, est nommé président de
ladite Commission.
Art. 7. — La Chambre de Commerce d’Evreux
est appeléo 4 délibérer et 4 exprimer son opinion
sur l’utilité et la convenance de l’entreprise pro
jetée.
Art. 8. —- Le présent arrêté sera publié et affi
ché aux lieux uecoutumês.
Art. 9. — Expédition du présent arrêté sera
adressée 4 M. l’Ingénieur en chef de la 3° Section
de la Navigation de la Seine, 4 MM. les sous-
préfets des Andelys et de Louviers et 4 chacun
des membres de la Commission désignée 4 l’ar
ticle 5. '
Fait 4 Evreux, Hôtel de la Préfecture, le 17
Janvier 1925.
Le préfet de l'Eure :
Emeet Bbauquitte. •
Guide du Sinistré
SEANCE DU 6 FEVRIER 1925
917 — Linotte, 4 Compagnie Lyonnaise
de Navigation.
1655 — Fedor, aux Consorts Dentrebecq
Léon.
229G — P otite-Madeleine, aux Consorts
Loge Octave.
2506 — Salm, ri Hochart Gaston.
2567 — Providence, 4 Magniez Edouard.
SEANCE DU 13 FEVRIER 1925
25 i4 — Torpilleur, 4 Blassiaux Henri.
2698 — Cabrai, 4 Vandeville François.
C 136 — Marie-Louise, 4 Staedelin Eugè
ne.
C 137 — Marie, 4 Staedelin Eugèfie.
C 295 — Sainte-Philomène, 4 Barbage
Abélard.
TRIBUNAL DES DOMMAGES
DE GUERRE DE LA SEINE
4, rue Lobau
APPELS
Audience du 11 février 1925
Lentrebecq, bateau « Deucaihon ».
Audience du 14 février 1925
Pfister, bateau « Emile ».
Van Thienen, bateuu » Hydre ».
Audience du 18 février 1925
Dolannoy, bateau « Sidi-Brahim ».
Poulain, bateau « Suint-Lazare ».
Laponie, bateau « Maria ».
Audience du 21 février 1925
Lefort et fils, bateau « René ».
EN BELGIQUE
DOMMAGES DE GUERRE
Le marinier Leroy, bateau Gagiste, est
prié de nous donner son adresse.
Les mariniers dont les noms suivent sont
priés de donner leur adresse d’urgence au 9,
quai de Flandre, 4 Clmrleroi, uu Groupement
Général Franco-Belge de la Batellerie, leur dos
sier devant être examiné par lu Commission
Arbitrale le 14 février prochain.
Ducoffre Jean-Baptiste, bat. Incomparable.
Michol-Walbrecq, bat. Hedan.
Pelemans Henri, bat. Adèle.
Veuve Schollaert, bat. Uurgcmccslcr Max.
De Paepe Camille, bat. Dlxi.
Henry, bat. Polytor.
De Bruyne Charles, bat. Eolc.
Veuve Uelcourt-Cambron, bat. Asloria.
Descarpentries Fernand, bat. Faulconnicr.
Roland Dieudonné, bat. Nevada.
Descamps Adolphe, bat. Génial.
Gambier Ignace, bnt. Sainl-Bricux.
Leroy Oscar, bat. Gagiste.
CONTENTIEUX
Le batelier Smelte Gaston est prié de
nous écrire pour règlement Delostal.
Le batelier Donsc est prié de nous écrire
pour l’indemnité du bateau Fanfare.
Le batelier Ranson normand est prié de
nous écrire d’urgence pour affaire le con
cernant.
Louis Dujardin, bateau Louis est prié de
réclamer son pouvoir pour faire légaliser
sa signature.
Le batelier Schnocring, baleau Port Ar
thur est prié de nous écrire d’urgence pour
communication.
Le batelier Ilawner bateau Draehensfils
est prié de nous écrire pour communica
tion.
Le batelier Turquet, bateau Suède,
est avisé que son procès est gagné.
Le batelier Hermann Edouard, de
Gainbsheiim (Bas-Rhin) est prié de nous
écrire pour recevoir ses titres dommages
de guerre.
Mme Vve Rerx, née Spiroux Marie, do
miciliée 4 Liège, est priée de nous écrire
pour recevoir ses titres dommages de
guerre.
Vve Fischer, bateau « Petit-Sapeur ■»,
Renan, bateau « Inieih », Buttez, bateau
» Cadix », sont réélûmes par noire bureau
de Nancy, 5, rue Lecreut.
Le Comité de la sous-région économiaue
d’Orléans :
Considérant que le ministre des Travaux
publics a pris. n,u cours de la séance de la
Chambre des députés du 21 novembre 1922,
rengagement d’achever, dans un délai mi
nimum de quatre ans, la mise 4 grande
section du canal d’Orléans :
Considélrant que, tant tpie le canal d’Or
léans ne sera pas mis 4 grande section
duns toute sa longueur, d’Orléans 4 Montar-
gis, le tonnage transporté sera hors de
proportion avec les dépenses engagées et
les frais annuels d’entretien ;
Considérant qu’il importe, dans l’intérêt
général, que les dépenses faites par l’Etat
cessent au plus tôt d’être improductives,
et que, dans ce but, Iles travaux soient, do
toute urgence, menés avec la plus grande
célérité ;
A émis le voeu :
Que le ministre des Travaux publics af
fecte, en 1925, aux travaux du canal d’Or
léans, un crédit suffisant pour réaliser unç
grande partie du programme,
M. Léon Accambray
Parmi la phalange des élus démocrates qui
ont tenu à témoigner leur sympathie agissante
envers la batellerie, en contresignant la propo
sition de notre ami Raoul Evrard, demandant
I million pour les bateliers victimes des crues,
nos camarades et lecteurs ont sûrement remar
qué le nom de Léon Accambray.
Celui-ci ne leur est pas inconnu.
Dès 1914, en même temps que notre re
gretté Olivier Déguisé, Accambray entrait au
Parlement comme mandataire de la deuxième
circonscription de Laon, qu’il enlevait de haute
lutte au deuxième tour.
Déjà, à cette époque, l’élu de Chauny avait
acquis une légitime notoriété par la façon avec
laquelle, ancien officier, il s’ingéniait à faire
pénétrer dans /’organisation de l’armée, des
conceptions démocratiques. Il couvait alors :
« Pour la puissance de la patrie. »
Durant la guerre, sa compétence en matière
militaire l a amené à de multiples interventions,
et l’on se plaît même à Voir en lui le futur pré
sident de la Commission de l’Armée.
Mais Accambray sait aussi que la puissance
de la patrie repose sur sa force économique.
Aussi personne ne s’étonnera de la vigi
lance qu il apporte à l’élude des questions de
transports, si essentielles, et si la question qu’il
traite avec autorité dans noire organe intéresse
plus particulièrement sa contrée, son importance
est telle quelle touche sûrement aux intérêts
généraux de la nation.
Nous nous félicitons de ce précieux con
cours. Les bizarreries de la loi électorale ont
fait qu injustement les élus de gauche, dans
I A isne, sont moins nombreux depuis mai der
nier. Il incombe aux élus démocrates, Accam
bray et Marquigny, une tâche plus lourde,
puisqu’ils doivent, à eux seuls, faire toute la
besogne.
Comme les bateliers ont pu s’en rendre
compte, il s’en acquitte avec un dévouement
dont le Batelier c si heureux de pouvoir pro
duire le témoignage.
Le Batelier,
Association Fraternelle
des Anciens Combattants
de la Batellerie
Assemblée Générale Annuelle
CONVOCATION
En exécution des articles 11 4 17 des
statuts, rassemblée générale annuelle de
1 Association Fraternelle des anciens com
battants de la Batellerie (A. C. B) mira
heu le dimanche 22 février 1925, 4 10 heu
res 30 très précises, au Lyon-Palace, 11,
rue de Lyon 4 Paris (XII»). L’ordre du
jour est le suivant ■;
Rapport sur le (fonctionnement de
1 Association pendant l’année 1924 ;
Approbation des comptes de l’exer
cice 1924 ;
— Renouvellement du tiers sortant des
membres du Conseil d’administration ;
Communications relatives nu monu
ment au morts de la Batellerie.
— Questions diverses.
Les membres de l’A. C. 13. qui ne pour
raient pas assister 4 celle réunion sont
très instamment priés d’envoyer sans lar
der leur pouvoir au siège de l’Association.
Après l’assemblée générale, 4 midi, un
déjeuner amical sera servi par Je Lyon-
Palace, sous la présidence de M. le minis
tre des Travaux publics, de M. le général
Gouraud, gouverneur militaire de Paris et
de M. Adolphe Chéron, ancien député de
la Seine, présidents d’honneur de l’Asso
ciation Fraternelle des anciens coin Imi
tants de Ja Batellerie.
Dsireuse de faciliter au plus grand nom
bre possible de camarades leur participa
tion 4 ce déjeuner, mais soucieuse de leur
assurer tout le confort compatible avec
l’augmentation du coût de la vie, l’A.C.B.
s’est imposé un sacrifice financier en pre
nant une part des frais 4 sa charge ; le
prix de ce déjeuner est donc fixé, pour les
membres de l’Associa lion seulement, 4
vingt-cinq francs par tôle.
Les udliésiuns sont reçues dès 4 présent
uu siège social de l’A.CB., 53, quai des
Grands-Augustins, 4 Paris (6°). Il y a lo
plus grand intérêt 4 ce que le Conseil con
naisse avant le 15 février le nombre des
convives : ceux-ci doivent donc se faire
inscrire sans retard; 11 est inutile d’en
voyer 4 l’avance le prix du déjeuner : le
paiement en sera fait lors du placement
4 taille.
Le Conseil d’administration de l’A.C.B.
tenant 4 éviter le retour des inconvénients
regrettables qui se sont produits l’an der
nier, et qui ont pu impressionner désa
gréablement certains convives, a traité
avec un restaurant de premier ordre ;
ayant tenté les plus grands clforls pour
assurer la réussite de celle belle manifes
tai ion fraternelle, il compte donc sur tous
les adhérents de l’A.C.B. pour venir en
très grand nombre montrer 4 leur prési
dents d’honneur ce que peut faire la cor
poration batelière quand elle veut prati
quer l’union sacrée. Il est formellement
rappelé qu’il s’agit d’un dégainer amiral,
duquel sera exclue toute eérÛÉiioiiie, où
chacun peut venir en louio qjmplicilé et
amener même des invités n’appartenant
, pas 4 l’A.C.B. ; pour ceux-ci le coût du dé-
[ jeûner est fixé 4 trente franco Les dames
I sont admise£.
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