Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1948-06-18
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 juin 1948 18 juin 1948
Description : 1948/06/18 (A3,N677). 1948/06/18 (A3,N677).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599943r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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VENDREDI 18
JUIN 1948
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PARIS (9‘)
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Afriq. du Nord 7 fr.
AT LE QUOTIDIEN I
SLAlS
Gino Bartali avait des colères
TERRIBLEMENT... CALMES !
orsqu’il préparait son démarrage nous le sentions
il nous épuisait par sa
Dante Gianello, ce grand coureur français, qui fut un roi de la montagne avant d'être enlevé au sport
L un terrible accident, est devenu, comme on sait, un journaliste particulièrement averti des choses du
Llisme. En 1938, il fut le grand adversaire de Gino Bartali qui devait gagner. Dante Gianello, qui, cette
innée encore suivra le Tour pour les lecteurs de L'EQUIPE, évoque des souvenirs que lui a laissés le grand
champion italien.
kNNES.— C’était en 1935, au Tour des Pays
Les. Je venais de terminer le Tour de
ke. Nul contrat sur piste ne me réclamait,
ai donc en Espagne. En arrivant à Bilbao,
encontrai le soigneur italien Susti. Jetais
Lux. Pensez, retrouver une personne amie
terre étrangère. Susti me parla de son équi-
l italien. Il faisait déjà le bilan d’une vic-
? possible.
Je crois, annonça-t-il, que le jeune « Gino »
hli gagnera et que Negrini, qui vient de
[porter le Critérium du Midi, à Toulouse, sera
id. Quant à Bovet, Scorticatti; Introzzi et
k ils seront assez forts pour épauler notre
k champion.
[Pourquoi Bartali ? lui demandai-je. Est-il
[ement si fort ?
[Oui, me répondit Susti, et je vous assure
que ce serait vraiment dommage qu’il ne ga
gnât pas, car Bartali est le plus grand espoir
italien. »
C’était en 1935, et Bartali avait vingt ans.
Il gagna le Tour des Pays basques; je termi
nai deuxième à 45”. Negrini fut troisième. Susti
ne s’était pas trompé : Bartali était vraiment un
grand bonhomme.
Berrendero, Esquerra, les frères Trueba s’en
rendirent également compte. Ensuite je ne re
trouvai Bartali qu’au Tour de France 1938.
Une rivalité troublée
Notre amitié, née en Pays basque, se déve
loppa. mais cette amitié ne nous faisait pas ou
blier que la montagne nous séparait, car sur ses
lacets, nous avions chacun à défendre une cou
ronne de grimpeur que deux hommes pensaient
à nous ravir.
ADpUC WTAII EC C’est sur ce Gloster « Me-
AL -- teor », biréacteur d’entrai-
ment à la chasse, que le général Lechères, chef d’état-major
\ l’Armée de l’Air, le général de Lattre .de Tassigny, inspecteur
fierai de l'Armée, et le général Hartemann, major-général de l'Air,
y volé pour la. première fois à plus de 860 km. à l'héure: Piloté
squadron leader Waterton, ex-recordman
du monde de
■esse, le nouveau Gloster « Meteor » VII fut présenté à nos
fnds chefs militaires hier à Brétigny. Après une série d’évolutions
i grande vitesse et de passages volets sortis, à moins de 230 km.
i l’heure, Waterton emmena successivement, à la place du second
llote, les généraux Lechères, de Lattre de Tassigny et Haftemann
ui, en quelques secondes, passèrent pour la première fois le cap
des 860 km. à l’heure.
PERFORMANCES OLYMPIQUES PARTOUT
ile Zatopek : 29' 37” !
mproche de moins de deux secondes P étonnant
\ord du monde de Viljo Heino : 29' 35^ 4/10
PRAGUE. — Emile Zatopek hier à Prague a couvert le 10 km, en
" approchant de 1” 6/10 le record mondial détenu par Viljo Heino
1" 4/10 depuis 1944. C’était le second 10 km. du fameux champion
Il y a quelques semaines réussit 30’ 28” 4/10 au cours de sa première
Mire,
latopek prit le départ en même temps que les concurrents d’un 5 km.
lâcha immédiatement. Courant sagement, il passa aux 5 km.»en
47" 6/10 à Malmo
« On peut envoyer
à Lennart Strand
médaille du 1.500
»
t'écrie Arne Andersson
r notre corr, gén. Wolf LYBERG)
"ALMO. — Strand a réussi, sons
“urrence sérieuse, le temps de
,7" 6/10 au 1.500 mètres, bat-
" Rune Gustafsson, 3' 56".
"he Andersson, présent,
dé-
[ Vous pouvez écrire à Londres
[" demander l'envoi immédiat de
"édaille d'or... Il n'est même pas
P s oire que l'on oblige Strand à
“idsberg mena les premiers 400
‘es en 1* 3" et Gustafsson passa
r 800 mètres en 2* 4" 4/10.
dans
finish
onnant, parcourant les derniers
L m. en 56" et terminant les 20
I ‘ers mètres aisément.
-D.L.R. — Le temps de Strand
L normal nour lui. Ce qu'il faut
enir, c'est la facilité avec la-
“elle le Suédois a réalisé cette per-
[ munce.
CONFIANCE
DANS L’AVENIR
E L’AUTOMOBILE
e pays sortira
victorieux
|la crise grave
ins laquelle
lus entrons »
pre le baron PETIET
L , Article de Maurice H^nry
I * en rubrique Automobile)
POUR LE SECOND TOUR A LONDRES...
NOS BOXEURS OLYMPIQUES!
A URIAGE
mais
NOTRE EQUIPE OLYMPIQUE
de football rencontrera
le plus doué
======
Humezl et Escudié
3‘ au kilomètre, pour enfin termi
ner rapidement : 14’ 45" 2/10 pour
les cinq derniers kilomètres.
Il fut chronométré aux 5 miles
(8.047 m.) en 23’ 58” (meilleure per
formance mondiale 23’ 56” 4/10 par
Heino) et aux 6 miles (9.656 m.) en
28’ 44” (record du monde officiel
Heino 28’ 38” 6/10). — U. P.
(Lire notre article page 3.
en rubrique Athlétisme)
Aujourd’hui, à Stockholm
UN GRAND 5.000
EN VUE DES JEUX
(De notre corr. gén. Wolf LYBERG)
STOCKHOLM. — Aujourd’hui en soiée,
épreuves de sélection olympique sur 400,
800 et 3.000 mètres.
Dans cette dernière épreuve, Albertsson,
Durckfeldt, Ahlden, Nyberg, Jacobsson se
ront opposés. Sur 800 m. Liljckvist ren.
contrera Ljunggren, Linden et Aberg,
Et ce fut justement le Belge Ver-
vaecke qui vint troubler notre riva
lité. Il serait trop long d’énumérer,
ici, les mots échangés, entre nous,
durant les grimpées tumultueuses
des cols. Et Bartali, le pieux et mys
térieux Bartali, le taciturne Bartali,
a donné tant de sujets de discus
sions aux journalistes qu’il est inu
tile de reparler de ses exploits. Pour
tant. en regardant « Gino » sous son
angle de coureur, tel que je l’ai vu,
ce champion, pour ne pas dire ce
super-homme, n’a jamais laissé sa
colère dépasser les adversaires qui le
précédaient.
(Lire la suite page 4)
En page 4
« LE JOURNAL
DU TOUR»
PETANQUE SOUS LA PLUIE...
constitue le délassement traditionnel au quartier des coureurs du
Parc des Princes quand la pluie empêche de rouler sur. la piste,
comme c’était, le cas hier. Tireur émérite, André Pousse, associé
à Gérardin, n’en fut pas moins battu par l’équipe Goujon-Fernand
Wambst plus complète... puisqu’elle comportait un droitier et un
gaucher ! Derrière Pousse, on reconnaît (de g. à dr.) : Gérardin, *
Girard (spectateur) et Goujon.
(Lire l’article de Roger BASTIDE page 2 en rubrique Cyclisme)
AYANT SUBI VICTORIEUSEMENT LA DOUBLE EPREUVE
DU COTHARD ET DU CENERI
KÜBLER CONSOLIDE ENCORE, A LUGANO
sa position de leader du Tour de Suisse
Koblet, vainqueur détaché à Lugano, eut pour ambition principale
d’enlever une superprime
(D’un de nos envoyés spéciaux Claude TILLET)
LUGANO. — Les chances de Ferdinand. Kubler ont encore augmenté aujourd’hui.
« Ferdi » est sorti vainqueur de l’épreuve du S aint-Gothard . et du Monte Ceneri. Et s’il a terminé
deuxième de l’étape, c’est qu’il avait favorisé, dans la vallée du Tessin, à ,53 km. de, l’arrivée, l’échappée soli
taire de son jeune équipier Hugo Koblet. Accessoirement, il a repris une minute à son ex-rival direct, Mathias
Clemens. Et, auparavant sa tenue dans l’ascension du Gothard avait été excellente. Certes, il s’était résigné
à voir partir Menon et Brambilla, puis notre « Apo » Lazaridès dont le rhume s’est quelque peu affaibli,
mais c’est en parfaite connaissance
de cause qu’il avait agi ainsi. Il sa
vait que dans la descente il revien
drait certainement sur les trois lea
ders. Nous ajouterons que ce fut cho
se d’autant plus rapidement faite
qu’à partir d’Airolo le vent soufflait
de face, interdisant toute fugue un
peu longue. Dans le Monte Ceneri.
à 25 km. du but, il dut encore lais
ser s’enfuir deux adversaires : Jean
Robic et Notzli. On se rend bien
compte que le risque était extrême
ment réduit. Au surplus, dans la des
cente sur Lugano les fuyards furent
absorbés...
Donc, encore une journée comme
celle-ci et la victoire finale de Ku
bler sera un fait acquis... Sauf acci
dent grave survenant dans les deux
ultimes demi-étapes de samedi, cela
va de soi.
Réponse à Arosa !
La bataille sera-t-elle plus rude
demain matin, dans la montée du
San Bernardino, qu’aujourd’hui dans
l’ascension du Saint-Gothard ? C’est
fort possible. De Bellinzona (232 m.)
on monte à 2.063 m. en 53 kilomè
tres. De plus, après 73 kilomètres
d’une descente plus rapide que celle
du Tessin, il s’agit de remonter à
Arosa en 31 kilomètres, de passer
alors de 600 m.. d’altitude à 1.815 m.
Les escaladeurs auront, nous
l’avons déjà dit, la partie belle... et
le capital dont dispose l’homme au
maillot jaune le met, pour une
bonne part, à l’abri des assauts de
ses rivaux les plus dangereux. Bresci
n’est pas le plus fort grimpeur du
lot et a plus de 7 minutes et demie
à reprendre ; Camellini et Robic
sont à 15 minutes. Ces trois hom
mes ne peuvent donc tabler que
(Lire la suite p. 2, en rub. Cyclisme)
. REGARDS SUR LA VIE
la Birmanie
on les Indes
Le premier tour, dont nos
joueurs sont exempts, est
fixé au 31 juillet et au
2 août et le second tour
au 5 août, à 18 h. 30
ZURICH. — Le Comité Olympi
que International a effectué le ti
rage au sort des éliminatoires et des
1 /8 de finale du Tournoi Olympi
que.
La France débutera contre le
vainqueur du match Birmanie-Indes.
Tour éliminatoire
Luxembourg-Afghanistan ; Yougoslavie-
Pakistan ; Eire-Hollande ; Chine-Turquie ;
Suède-Autriche ; Birmanie-Indes ; Egypte-
Danemark.
Premier tour
France-Birmanie ou Indes ; Grande-
Bretagne-Eire au Hollande ; Yougosla
vie ou Pakistan-Palestine ; Luxembourg
ou Afghanistan-Egypte ou Danemark ;
Pologne-Etats-Unis ; Corée-Mexique ; Chi
ne ou Turquie-Suède ou Autriche ; Hon
grie-Italie.
les plus sûrs
Ce dernier rencontrera NOWIASZ en barrage
(De notre envoyé spécial Georges PEETERS)
URIAGE. — Le stage préolympique d’Uriage n'est commencé que
depuis une quinzaine de jours, et il est évidemment prématuré de faire
des pronostics sur la sélection que fera Fernand Vian'ey au plus tard
le 15 juillet.
Les notes que nous avons prises en assistant à l'entraînement des pen
sionnaires de l’hôtel du Parc ne sont donc pas définitives, et il ne s’agit
aujourd’hui que de premières impressions qui confirment celles que nous
avons retenues après avoir assisté aux Championnats de France et aux
tournois préolympiques qui ont été
organisés durant quatre semaines
consécutives sous le patronage de
L’Equipe.
Aimé Escudié, champion de France
et d’Europe des poids moyens, et
Charles Humezt, champion de France
et vainqueur du Gant d’Or, dans les
welter, nous paraissent toujours les
valeurs les plus sûres de notre
équipe.
Escudié fait encore des progrès,
son travail en-dessous est puissant,
son jeu varié, et il est probable qu’il
gagnera le match de barrage que Via
ney lui fera disputer contre No-
wiasz.
Quant à Humezt, on connaît son
métier, et son crochet gauche est si
redoutable qu’il a mis k.-o. à l’en
traînement un de ses camarades
d’équipe d’un poids bien supérieur
au sien.
Hernandez, dans la catégorie, reste
un excellent second.
Le champion de France des poids
plume, Ammi, est sans doute le
plus doué des poulains de Vianey.
Il boxe d’instinct, et ses gestes sont
exacts. C’est merveille de voir avec
quelle facilité il assimile les leçons
de Vianey. '
Nous avons dans les plume un
très bon second avec Dehaye, boxeur
sérieux et volontaire.
Dans les poids légers, Caulet sem
ble plus complet que Cheraka dont
la frappe est peu orthodoxe et qui
s’abîme les pouces...
Ceux qui peuvent progresser
Nous avons dit déjà les qualités
du poids coq lyonnais Grenat. Il a
encore le gros défaut de trop remon
ter le coude en portant son crochet
gauche. Vianey s’efforce inlassable
ment de corriger cette erreur.
(Lire ta suite p. 2, en rubrique Box»)
SUCCES A BORDEAUX, POUR LE JUBILÉ GASTON BARREAU
mit, GRUMELON ti Surto ut MIMDOMNEI
ne SOH1 pas lOÎll Le geste de cet homme
de leurs rivaux internationaux A tordu est parfait
Dans le premier quart d'heure, l'équipe de Fra
encaisse deux buts, mais dans le troisième, elle
(De
rend quatre à sa cadette !
notre envoyé spécial Jacques de RYSWICK
FRANCE A b. FRANCE B 4-2 (4-2). — Température estivale.
Bon terrain. Arbitrage large de M. Panavières. 1.459.140 francs pour
10.641 spectateurs payants.
Buts : France A : Flamion (31’), Baillot (33«), Prouff (40‘).
Arnaudeau (44’); France B : Stricane (6«), Combot (15e).
PENIBLE HISTOIRE
Q U'ELLE est attristante, cette aventure
de la S.N.E.C.M.A, ! De quelle mélan
colie, de quelle amertume rfe sommes-
nous point saisis, quand nous nous sou-
verns du rôle qu’ont joué, pour la conquête
de l’air, les moteurs rotatifs Gnome et Rhône,
quand nous évoquons l'œuvre des frères Se
guin. les travaux de Verdet, les réalisations
successives d’une entreprise qui, bien sûr, avait
reronce au rotatif des premiers âges, mais
dont toutes les exécutions furent, jusqu’à ces
dernières années, marquées d’un signe reconnu
de qualité supérieure.
Et puis,, la décadere a commencé. Alors
que, jusqu’à 1930, le moteur français d’avia-
tion conservait son rang, et que les ailes fran
çaises — grâce surtout à la vigilance attentive
comme aux connaissares encyclopédiques d’un
Caquot de qui la Supériorité d’intelligence et
de caractère suscita tant de jalousies, hélas !
— alors donc, que les ailes françaises, dans la
mes rendent un hommage désintéressé. Hé
bier: ! cette grande entreprise française n’uti-
lise pas un seul moteur français. Croyez-vous
que les directeurs se soient résolus à une telle
décision en simple gaieté de cœur ?
par Charles FAROUX
période
diale,
qui suivit
volaient de succès
première guerre mon-
succès, que de-
meure-t-il de tant de grandeur défunte ? Un
seul témoignage nous fixera. Nous possédons
en France ur organisation de premier ordre s
Air-France, à laquelle les Américains eux-me-
Q UAND il faut bien accepter une baisse
dans la qualité, nous ne sommes pas de
cèux qui veulent en rendre responsables
les ouvriers eux-mêmes : ce sont, ou
bièn les services de surveillarce, ou bien les
services de contrôle qui ont failli à leur de
voir. C’est toujours au Sommet de la hiérar
chie qu’il faut rechercher le coupable, puis
que aussi bien c’est lui qui récolte le plus clair
des avantages, et le meilleur de l'honneur
quand l’exploitation est florissante. Quelqu’un 1
osa demander au maréchal Joffre qui, selon
lui, avait gagné la bataille de la Marne :
< Mes soldats, répondit-il ; mais, en cas de dé
faite, c’est moi qui aurais été inférieur a ma
tâche ! > Parole à rëterir,
Est^e donc une faute des communistes qui
marque la décadence de la SN.E.C.M.A. ?
Pourquoi les croire si sots ? Ils savent bien
que le pays suit, avec une curiosité légitimé,
la marche des entreprises nationalisées. Que tou
tes échouent, le principe aura enregistré un échec.
Et qui oserait souhaiter la ruine d’une activité
française quelconque, ruine dont les ouvriers,
d'ailleurs,, seraient les premiers a souffrir 1
B IEN plutôt. inclinons-rus à croire que la
S N.E.C.M.A. — ou telle autre entreprise
de même caractère — souffre des erre
ments dont le pays souffre en tous do
maines. Il s’agit d’une crise de l’autorité, de
l’arsnymat des responsabilités, de l’éparpille-
ment des décisions. Tel ministre assure faire
de son mieux. Cependant, rien ne marche com
me on le souhaiterait, parce que, dars l’appli-
cation, i| s sont trop nombreux, ceux qui déser
tent leur devoir. Et toujours, on le sait trop,
la recherche de l’erreur, du coupable, constitue
une entreprise surhumaire.
Alors quoi ?
J'ai bien peur que le mal ne s’aggrave, aussi
longtemps que ceux qui nous gouvernent vi-
vront dars la crainte de perdre un pouvoir
qu’il n’auront jamais eu le courage d’exercer.
P. S — j e serais obligé à ce correspondant,
de qui la signature est illisible, et qui me
donne comme adresse < Boulevard de Cha-
rorne », sans indication de numéro, de bien
vouloir me faire connaître son nom et son do-
micile afin que je puisse lui répondre direc-
temert.
BORDEAUX. — Bien qu'organisé en semaine et à une date quelque peu
extra-saisonnière, le jubilé Gaston Barreau a obtenu un excellent succès
populaire et sportif. La Ligue du Sud-Ouest et son président M. Conrié,
ainsi que les dirigeants des Girondins avaient bien Pait les choses. De
plus.le soleil faisait resplendir les cuivres de la fanfare du 57' RI, et lors
que l’heureux jubilaire eut donné le coup d'envoi, le match entre l’équipe
de France et sa cadette s’engagea dans une ambiance de grande rencontre.
Dès le début des hostilités, nullement impressionnés par les vain
queurs de Prague, les « cadets » manifestèrent de visibles intentions de
« le faire à l'estomac ». En un quart d’heure, Darui allait recher
cher deux fois la balle au fond de
ses filets à la suite d’actions agréa
blement et vivement menées par
l’attaque adverse. Mais nos « ca
dets », ayany ainsi Jeté leur flamme
les choses rentrèrent assez rapide
ment dans l'ordre. L'équipe de
France s’organisa et. dans la der
nière demi-heure de cette mi-temps,
manifesta une très nette supériori
Le jubilaire ému
BORDEAUX. — Avant le banquet
'réunissant, hier soir, joueurs et diri
geants, Julien Darui remit à M. Gas
ton Barreau, au nom de ses camarades
de l’équipe de France, un magnifique
plat en argent massif. Très ému, etotre
sélectionneur remercia les joueurs
pour leur délicate attention et aussi
pour toutes les satisfactions que
l’équipe de France lui a données ces
dernières saisons.
Le match était présidé par le géné
ral Duché, adjoint au maire de Bor
deaux. Parmi les personnalités du
football présentes à ce jubilé Gaston
Barreau, citons MM. Lebas, Conrié,
Gambardella, Bayrou, Lafarge, Jean
Rigal, Cottereau, Louis Père. Pujol,
président de la section profession
nelle des Girondins, etc. — J. R.
CHAMPION
DU MONDE !
Sur la pellicule de la Warner
Bros, le magnifique athlète
qu’est resté Errol Flynn a
campé, dans Gentleman Jim,
le personnage de légende que
fut Jim James Corbett, an
cien employé de banque, qui
devint champion du monde
des poids lourds. L’image re
trace ici une phase du Cham
pionnat du monde qui se dé
roula le 7 septembre 1892, à
la Nouvelle-Orléans, et qui
Vit Corbett battre John L.
Sullivan, par k.-o., au 21*
round. Dans ce film, la tech
nique et l’aisance de Flynn
dans le ring enchantent. Rien
d’étonnant à cela: Errol Flynn
fut, sous les couleurs améri
caines, champion olympique
de boxe poids mi-moyen, en
1932, à Los Angeles...
té aussi bien individuelle que col
lective. Il y eut alors, sur le ter
rain bordelais, une très sensible dif
férence de classe entre l’équipe A
et sa cadette. Différence fort nor
male d’ailleurs de style, d’homogé-
néité, d’autorité, d’esprit et de con
ception.
Prouff et Cuissard, passant déli
bérément à l’offensive et s’intégrant
sans cesse à leur attaque, semerent
le désarroi dans la défense de l’é
quipe B et, en un quart d’heure,
Favre dut, à son tour, concéder
quatre buts fort bien amenés et
fort bien réussis par Flamion. Bail-
lot, Prouff et Arnaudeau. Prouff
(Lire la suite p. 3, en rub. Football)
La position du golfeur paraî
tra peut-être curieuse pour le
profane mais le connaisseur
la trouvera impeccable. Pour- i
rait-il en être autrement,
puisqu’il s’agit de l’incon
testable premier joueur d»
France, Henri de Lamàze,
vainqueur des récents inter- '
nationaux amateurs de Fran
ce disputés sur les links de
Chantilly. La balle est partie
et le finish de drive ne pré
sente aucun défaut. Les mains
sont hautes, le corps est droit
sur la jambe gauche bien pla
cée, tandis que la droite a sui
vi le mouvement de rotation.
(Lire l'article d'André 'BOZON,
(Ert rubrique Golf)
.
L’ELEGANCE COURONNEE A ARMENONVILLE
« La ligne Guilloré »
Après avoir triomphé à Enghien avec Mme Reachi (Delahaye),
GUILLORE, le grand couturier de la carrosserie, enlève la Coupe
Automobilia avec Mme Bannier (Delahaye) et remporte de nombreux
grands prix.
e son ami et
rond adversaire
u Tour 1938
ement.
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100. •
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r lent,
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nt des
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les jurés,
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ires. Dot,
ctime de
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J général,
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nt laisse
r a seule'
o-antqu?
ijourd hu
VENDREDI 18
JUIN 1948
10, Fg Montmartre
PARIS (9‘)
TAIt bout 70 -80
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Vente : PRO. 37-18
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3’ ANNEE
No 677
Afriq. du Nord 7 fr.
AT LE QUOTIDIEN I
SLAlS
Gino Bartali avait des colères
TERRIBLEMENT... CALMES !
orsqu’il préparait son démarrage nous le sentions
il nous épuisait par sa
Dante Gianello, ce grand coureur français, qui fut un roi de la montagne avant d'être enlevé au sport
L un terrible accident, est devenu, comme on sait, un journaliste particulièrement averti des choses du
Llisme. En 1938, il fut le grand adversaire de Gino Bartali qui devait gagner. Dante Gianello, qui, cette
innée encore suivra le Tour pour les lecteurs de L'EQUIPE, évoque des souvenirs que lui a laissés le grand
champion italien.
kNNES.— C’était en 1935, au Tour des Pays
Les. Je venais de terminer le Tour de
ke. Nul contrat sur piste ne me réclamait,
ai donc en Espagne. En arrivant à Bilbao,
encontrai le soigneur italien Susti. Jetais
Lux. Pensez, retrouver une personne amie
terre étrangère. Susti me parla de son équi-
l italien. Il faisait déjà le bilan d’une vic-
? possible.
Je crois, annonça-t-il, que le jeune « Gino »
hli gagnera et que Negrini, qui vient de
[porter le Critérium du Midi, à Toulouse, sera
id. Quant à Bovet, Scorticatti; Introzzi et
k ils seront assez forts pour épauler notre
k champion.
[Pourquoi Bartali ? lui demandai-je. Est-il
[ement si fort ?
[Oui, me répondit Susti, et je vous assure
que ce serait vraiment dommage qu’il ne ga
gnât pas, car Bartali est le plus grand espoir
italien. »
C’était en 1935, et Bartali avait vingt ans.
Il gagna le Tour des Pays basques; je termi
nai deuxième à 45”. Negrini fut troisième. Susti
ne s’était pas trompé : Bartali était vraiment un
grand bonhomme.
Berrendero, Esquerra, les frères Trueba s’en
rendirent également compte. Ensuite je ne re
trouvai Bartali qu’au Tour de France 1938.
Une rivalité troublée
Notre amitié, née en Pays basque, se déve
loppa. mais cette amitié ne nous faisait pas ou
blier que la montagne nous séparait, car sur ses
lacets, nous avions chacun à défendre une cou
ronne de grimpeur que deux hommes pensaient
à nous ravir.
ADpUC WTAII EC C’est sur ce Gloster « Me-
AL -- teor », biréacteur d’entrai-
ment à la chasse, que le général Lechères, chef d’état-major
\ l’Armée de l’Air, le général de Lattre .de Tassigny, inspecteur
fierai de l'Armée, et le général Hartemann, major-général de l'Air,
y volé pour la. première fois à plus de 860 km. à l'héure: Piloté
squadron leader Waterton, ex-recordman
du monde de
■esse, le nouveau Gloster « Meteor » VII fut présenté à nos
fnds chefs militaires hier à Brétigny. Après une série d’évolutions
i grande vitesse et de passages volets sortis, à moins de 230 km.
i l’heure, Waterton emmena successivement, à la place du second
llote, les généraux Lechères, de Lattre de Tassigny et Haftemann
ui, en quelques secondes, passèrent pour la première fois le cap
des 860 km. à l’heure.
PERFORMANCES OLYMPIQUES PARTOUT
ile Zatopek : 29' 37” !
mproche de moins de deux secondes P étonnant
\ord du monde de Viljo Heino : 29' 35^ 4/10
PRAGUE. — Emile Zatopek hier à Prague a couvert le 10 km, en
" approchant de 1” 6/10 le record mondial détenu par Viljo Heino
1" 4/10 depuis 1944. C’était le second 10 km. du fameux champion
Il y a quelques semaines réussit 30’ 28” 4/10 au cours de sa première
Mire,
latopek prit le départ en même temps que les concurrents d’un 5 km.
lâcha immédiatement. Courant sagement, il passa aux 5 km.»en
47" 6/10 à Malmo
« On peut envoyer
à Lennart Strand
médaille du 1.500
»
t'écrie Arne Andersson
r notre corr, gén. Wolf LYBERG)
"ALMO. — Strand a réussi, sons
“urrence sérieuse, le temps de
,7" 6/10 au 1.500 mètres, bat-
" Rune Gustafsson, 3' 56".
"he Andersson, présent,
dé-
[ Vous pouvez écrire à Londres
[" demander l'envoi immédiat de
"édaille d'or... Il n'est même pas
P s oire que l'on oblige Strand à
“idsberg mena les premiers 400
‘es en 1* 3" et Gustafsson passa
r 800 mètres en 2* 4" 4/10.
dans
finish
onnant, parcourant les derniers
L m. en 56" et terminant les 20
I ‘ers mètres aisément.
-D.L.R. — Le temps de Strand
L normal nour lui. Ce qu'il faut
enir, c'est la facilité avec la-
“elle le Suédois a réalisé cette per-
[ munce.
CONFIANCE
DANS L’AVENIR
E L’AUTOMOBILE
e pays sortira
victorieux
|la crise grave
ins laquelle
lus entrons »
pre le baron PETIET
L , Article de Maurice H^nry
I * en rubrique Automobile)
POUR LE SECOND TOUR A LONDRES...
NOS BOXEURS OLYMPIQUES!
A URIAGE
mais
NOTRE EQUIPE OLYMPIQUE
de football rencontrera
le plus doué
======
Humezl et Escudié
3‘ au kilomètre, pour enfin termi
ner rapidement : 14’ 45" 2/10 pour
les cinq derniers kilomètres.
Il fut chronométré aux 5 miles
(8.047 m.) en 23’ 58” (meilleure per
formance mondiale 23’ 56” 4/10 par
Heino) et aux 6 miles (9.656 m.) en
28’ 44” (record du monde officiel
Heino 28’ 38” 6/10). — U. P.
(Lire notre article page 3.
en rubrique Athlétisme)
Aujourd’hui, à Stockholm
UN GRAND 5.000
EN VUE DES JEUX
(De notre corr. gén. Wolf LYBERG)
STOCKHOLM. — Aujourd’hui en soiée,
épreuves de sélection olympique sur 400,
800 et 3.000 mètres.
Dans cette dernière épreuve, Albertsson,
Durckfeldt, Ahlden, Nyberg, Jacobsson se
ront opposés. Sur 800 m. Liljckvist ren.
contrera Ljunggren, Linden et Aberg,
Et ce fut justement le Belge Ver-
vaecke qui vint troubler notre riva
lité. Il serait trop long d’énumérer,
ici, les mots échangés, entre nous,
durant les grimpées tumultueuses
des cols. Et Bartali, le pieux et mys
térieux Bartali, le taciturne Bartali,
a donné tant de sujets de discus
sions aux journalistes qu’il est inu
tile de reparler de ses exploits. Pour
tant. en regardant « Gino » sous son
angle de coureur, tel que je l’ai vu,
ce champion, pour ne pas dire ce
super-homme, n’a jamais laissé sa
colère dépasser les adversaires qui le
précédaient.
(Lire la suite page 4)
En page 4
« LE JOURNAL
DU TOUR»
PETANQUE SOUS LA PLUIE...
constitue le délassement traditionnel au quartier des coureurs du
Parc des Princes quand la pluie empêche de rouler sur. la piste,
comme c’était, le cas hier. Tireur émérite, André Pousse, associé
à Gérardin, n’en fut pas moins battu par l’équipe Goujon-Fernand
Wambst plus complète... puisqu’elle comportait un droitier et un
gaucher ! Derrière Pousse, on reconnaît (de g. à dr.) : Gérardin, *
Girard (spectateur) et Goujon.
(Lire l’article de Roger BASTIDE page 2 en rubrique Cyclisme)
AYANT SUBI VICTORIEUSEMENT LA DOUBLE EPREUVE
DU COTHARD ET DU CENERI
KÜBLER CONSOLIDE ENCORE, A LUGANO
sa position de leader du Tour de Suisse
Koblet, vainqueur détaché à Lugano, eut pour ambition principale
d’enlever une superprime
(D’un de nos envoyés spéciaux Claude TILLET)
LUGANO. — Les chances de Ferdinand. Kubler ont encore augmenté aujourd’hui.
« Ferdi » est sorti vainqueur de l’épreuve du S aint-Gothard . et du Monte Ceneri. Et s’il a terminé
deuxième de l’étape, c’est qu’il avait favorisé, dans la vallée du Tessin, à ,53 km. de, l’arrivée, l’échappée soli
taire de son jeune équipier Hugo Koblet. Accessoirement, il a repris une minute à son ex-rival direct, Mathias
Clemens. Et, auparavant sa tenue dans l’ascension du Gothard avait été excellente. Certes, il s’était résigné
à voir partir Menon et Brambilla, puis notre « Apo » Lazaridès dont le rhume s’est quelque peu affaibli,
mais c’est en parfaite connaissance
de cause qu’il avait agi ainsi. Il sa
vait que dans la descente il revien
drait certainement sur les trois lea
ders. Nous ajouterons que ce fut cho
se d’autant plus rapidement faite
qu’à partir d’Airolo le vent soufflait
de face, interdisant toute fugue un
peu longue. Dans le Monte Ceneri.
à 25 km. du but, il dut encore lais
ser s’enfuir deux adversaires : Jean
Robic et Notzli. On se rend bien
compte que le risque était extrême
ment réduit. Au surplus, dans la des
cente sur Lugano les fuyards furent
absorbés...
Donc, encore une journée comme
celle-ci et la victoire finale de Ku
bler sera un fait acquis... Sauf acci
dent grave survenant dans les deux
ultimes demi-étapes de samedi, cela
va de soi.
Réponse à Arosa !
La bataille sera-t-elle plus rude
demain matin, dans la montée du
San Bernardino, qu’aujourd’hui dans
l’ascension du Saint-Gothard ? C’est
fort possible. De Bellinzona (232 m.)
on monte à 2.063 m. en 53 kilomè
tres. De plus, après 73 kilomètres
d’une descente plus rapide que celle
du Tessin, il s’agit de remonter à
Arosa en 31 kilomètres, de passer
alors de 600 m.. d’altitude à 1.815 m.
Les escaladeurs auront, nous
l’avons déjà dit, la partie belle... et
le capital dont dispose l’homme au
maillot jaune le met, pour une
bonne part, à l’abri des assauts de
ses rivaux les plus dangereux. Bresci
n’est pas le plus fort grimpeur du
lot et a plus de 7 minutes et demie
à reprendre ; Camellini et Robic
sont à 15 minutes. Ces trois hom
mes ne peuvent donc tabler que
(Lire la suite p. 2, en rub. Cyclisme)
. REGARDS SUR LA VIE
la Birmanie
on les Indes
Le premier tour, dont nos
joueurs sont exempts, est
fixé au 31 juillet et au
2 août et le second tour
au 5 août, à 18 h. 30
ZURICH. — Le Comité Olympi
que International a effectué le ti
rage au sort des éliminatoires et des
1 /8 de finale du Tournoi Olympi
que.
La France débutera contre le
vainqueur du match Birmanie-Indes.
Tour éliminatoire
Luxembourg-Afghanistan ; Yougoslavie-
Pakistan ; Eire-Hollande ; Chine-Turquie ;
Suède-Autriche ; Birmanie-Indes ; Egypte-
Danemark.
Premier tour
France-Birmanie ou Indes ; Grande-
Bretagne-Eire au Hollande ; Yougosla
vie ou Pakistan-Palestine ; Luxembourg
ou Afghanistan-Egypte ou Danemark ;
Pologne-Etats-Unis ; Corée-Mexique ; Chi
ne ou Turquie-Suède ou Autriche ; Hon
grie-Italie.
les plus sûrs
Ce dernier rencontrera NOWIASZ en barrage
(De notre envoyé spécial Georges PEETERS)
URIAGE. — Le stage préolympique d’Uriage n'est commencé que
depuis une quinzaine de jours, et il est évidemment prématuré de faire
des pronostics sur la sélection que fera Fernand Vian'ey au plus tard
le 15 juillet.
Les notes que nous avons prises en assistant à l'entraînement des pen
sionnaires de l’hôtel du Parc ne sont donc pas définitives, et il ne s’agit
aujourd’hui que de premières impressions qui confirment celles que nous
avons retenues après avoir assisté aux Championnats de France et aux
tournois préolympiques qui ont été
organisés durant quatre semaines
consécutives sous le patronage de
L’Equipe.
Aimé Escudié, champion de France
et d’Europe des poids moyens, et
Charles Humezt, champion de France
et vainqueur du Gant d’Or, dans les
welter, nous paraissent toujours les
valeurs les plus sûres de notre
équipe.
Escudié fait encore des progrès,
son travail en-dessous est puissant,
son jeu varié, et il est probable qu’il
gagnera le match de barrage que Via
ney lui fera disputer contre No-
wiasz.
Quant à Humezt, on connaît son
métier, et son crochet gauche est si
redoutable qu’il a mis k.-o. à l’en
traînement un de ses camarades
d’équipe d’un poids bien supérieur
au sien.
Hernandez, dans la catégorie, reste
un excellent second.
Le champion de France des poids
plume, Ammi, est sans doute le
plus doué des poulains de Vianey.
Il boxe d’instinct, et ses gestes sont
exacts. C’est merveille de voir avec
quelle facilité il assimile les leçons
de Vianey. '
Nous avons dans les plume un
très bon second avec Dehaye, boxeur
sérieux et volontaire.
Dans les poids légers, Caulet sem
ble plus complet que Cheraka dont
la frappe est peu orthodoxe et qui
s’abîme les pouces...
Ceux qui peuvent progresser
Nous avons dit déjà les qualités
du poids coq lyonnais Grenat. Il a
encore le gros défaut de trop remon
ter le coude en portant son crochet
gauche. Vianey s’efforce inlassable
ment de corriger cette erreur.
(Lire ta suite p. 2, en rubrique Box»)
SUCCES A BORDEAUX, POUR LE JUBILÉ GASTON BARREAU
mit, GRUMELON ti Surto ut MIMDOMNEI
ne SOH1 pas lOÎll Le geste de cet homme
de leurs rivaux internationaux A tordu est parfait
Dans le premier quart d'heure, l'équipe de Fra
encaisse deux buts, mais dans le troisième, elle
(De
rend quatre à sa cadette !
notre envoyé spécial Jacques de RYSWICK
FRANCE A b. FRANCE B 4-2 (4-2). — Température estivale.
Bon terrain. Arbitrage large de M. Panavières. 1.459.140 francs pour
10.641 spectateurs payants.
Buts : France A : Flamion (31’), Baillot (33«), Prouff (40‘).
Arnaudeau (44’); France B : Stricane (6«), Combot (15e).
PENIBLE HISTOIRE
Q U'ELLE est attristante, cette aventure
de la S.N.E.C.M.A, ! De quelle mélan
colie, de quelle amertume rfe sommes-
nous point saisis, quand nous nous sou-
verns du rôle qu’ont joué, pour la conquête
de l’air, les moteurs rotatifs Gnome et Rhône,
quand nous évoquons l'œuvre des frères Se
guin. les travaux de Verdet, les réalisations
successives d’une entreprise qui, bien sûr, avait
reronce au rotatif des premiers âges, mais
dont toutes les exécutions furent, jusqu’à ces
dernières années, marquées d’un signe reconnu
de qualité supérieure.
Et puis,, la décadere a commencé. Alors
que, jusqu’à 1930, le moteur français d’avia-
tion conservait son rang, et que les ailes fran
çaises — grâce surtout à la vigilance attentive
comme aux connaissares encyclopédiques d’un
Caquot de qui la Supériorité d’intelligence et
de caractère suscita tant de jalousies, hélas !
— alors donc, que les ailes françaises, dans la
mes rendent un hommage désintéressé. Hé
bier: ! cette grande entreprise française n’uti-
lise pas un seul moteur français. Croyez-vous
que les directeurs se soient résolus à une telle
décision en simple gaieté de cœur ?
par Charles FAROUX
période
diale,
qui suivit
volaient de succès
première guerre mon-
succès, que de-
meure-t-il de tant de grandeur défunte ? Un
seul témoignage nous fixera. Nous possédons
en France ur organisation de premier ordre s
Air-France, à laquelle les Américains eux-me-
Q UAND il faut bien accepter une baisse
dans la qualité, nous ne sommes pas de
cèux qui veulent en rendre responsables
les ouvriers eux-mêmes : ce sont, ou
bièn les services de surveillarce, ou bien les
services de contrôle qui ont failli à leur de
voir. C’est toujours au Sommet de la hiérar
chie qu’il faut rechercher le coupable, puis
que aussi bien c’est lui qui récolte le plus clair
des avantages, et le meilleur de l'honneur
quand l’exploitation est florissante. Quelqu’un 1
osa demander au maréchal Joffre qui, selon
lui, avait gagné la bataille de la Marne :
< Mes soldats, répondit-il ; mais, en cas de dé
faite, c’est moi qui aurais été inférieur a ma
tâche ! > Parole à rëterir,
Est^e donc une faute des communistes qui
marque la décadence de la SN.E.C.M.A. ?
Pourquoi les croire si sots ? Ils savent bien
que le pays suit, avec une curiosité légitimé,
la marche des entreprises nationalisées. Que tou
tes échouent, le principe aura enregistré un échec.
Et qui oserait souhaiter la ruine d’une activité
française quelconque, ruine dont les ouvriers,
d'ailleurs,, seraient les premiers a souffrir 1
B IEN plutôt. inclinons-rus à croire que la
S N.E.C.M.A. — ou telle autre entreprise
de même caractère — souffre des erre
ments dont le pays souffre en tous do
maines. Il s’agit d’une crise de l’autorité, de
l’arsnymat des responsabilités, de l’éparpille-
ment des décisions. Tel ministre assure faire
de son mieux. Cependant, rien ne marche com
me on le souhaiterait, parce que, dars l’appli-
cation, i| s sont trop nombreux, ceux qui déser
tent leur devoir. Et toujours, on le sait trop,
la recherche de l’erreur, du coupable, constitue
une entreprise surhumaire.
Alors quoi ?
J'ai bien peur que le mal ne s’aggrave, aussi
longtemps que ceux qui nous gouvernent vi-
vront dars la crainte de perdre un pouvoir
qu’il n’auront jamais eu le courage d’exercer.
P. S — j e serais obligé à ce correspondant,
de qui la signature est illisible, et qui me
donne comme adresse < Boulevard de Cha-
rorne », sans indication de numéro, de bien
vouloir me faire connaître son nom et son do-
micile afin que je puisse lui répondre direc-
temert.
BORDEAUX. — Bien qu'organisé en semaine et à une date quelque peu
extra-saisonnière, le jubilé Gaston Barreau a obtenu un excellent succès
populaire et sportif. La Ligue du Sud-Ouest et son président M. Conrié,
ainsi que les dirigeants des Girondins avaient bien Pait les choses. De
plus.le soleil faisait resplendir les cuivres de la fanfare du 57' RI, et lors
que l’heureux jubilaire eut donné le coup d'envoi, le match entre l’équipe
de France et sa cadette s’engagea dans une ambiance de grande rencontre.
Dès le début des hostilités, nullement impressionnés par les vain
queurs de Prague, les « cadets » manifestèrent de visibles intentions de
« le faire à l'estomac ». En un quart d’heure, Darui allait recher
cher deux fois la balle au fond de
ses filets à la suite d’actions agréa
blement et vivement menées par
l’attaque adverse. Mais nos « ca
dets », ayany ainsi Jeté leur flamme
les choses rentrèrent assez rapide
ment dans l'ordre. L'équipe de
France s’organisa et. dans la der
nière demi-heure de cette mi-temps,
manifesta une très nette supériori
Le jubilaire ému
BORDEAUX. — Avant le banquet
'réunissant, hier soir, joueurs et diri
geants, Julien Darui remit à M. Gas
ton Barreau, au nom de ses camarades
de l’équipe de France, un magnifique
plat en argent massif. Très ému, etotre
sélectionneur remercia les joueurs
pour leur délicate attention et aussi
pour toutes les satisfactions que
l’équipe de France lui a données ces
dernières saisons.
Le match était présidé par le géné
ral Duché, adjoint au maire de Bor
deaux. Parmi les personnalités du
football présentes à ce jubilé Gaston
Barreau, citons MM. Lebas, Conrié,
Gambardella, Bayrou, Lafarge, Jean
Rigal, Cottereau, Louis Père. Pujol,
président de la section profession
nelle des Girondins, etc. — J. R.
CHAMPION
DU MONDE !
Sur la pellicule de la Warner
Bros, le magnifique athlète
qu’est resté Errol Flynn a
campé, dans Gentleman Jim,
le personnage de légende que
fut Jim James Corbett, an
cien employé de banque, qui
devint champion du monde
des poids lourds. L’image re
trace ici une phase du Cham
pionnat du monde qui se dé
roula le 7 septembre 1892, à
la Nouvelle-Orléans, et qui
Vit Corbett battre John L.
Sullivan, par k.-o., au 21*
round. Dans ce film, la tech
nique et l’aisance de Flynn
dans le ring enchantent. Rien
d’étonnant à cela: Errol Flynn
fut, sous les couleurs améri
caines, champion olympique
de boxe poids mi-moyen, en
1932, à Los Angeles...
té aussi bien individuelle que col
lective. Il y eut alors, sur le ter
rain bordelais, une très sensible dif
férence de classe entre l’équipe A
et sa cadette. Différence fort nor
male d’ailleurs de style, d’homogé-
néité, d’autorité, d’esprit et de con
ception.
Prouff et Cuissard, passant déli
bérément à l’offensive et s’intégrant
sans cesse à leur attaque, semerent
le désarroi dans la défense de l’é
quipe B et, en un quart d’heure,
Favre dut, à son tour, concéder
quatre buts fort bien amenés et
fort bien réussis par Flamion. Bail-
lot, Prouff et Arnaudeau. Prouff
(Lire la suite p. 3, en rub. Football)
La position du golfeur paraî
tra peut-être curieuse pour le
profane mais le connaisseur
la trouvera impeccable. Pour- i
rait-il en être autrement,
puisqu’il s’agit de l’incon
testable premier joueur d»
France, Henri de Lamàze,
vainqueur des récents inter- '
nationaux amateurs de Fran
ce disputés sur les links de
Chantilly. La balle est partie
et le finish de drive ne pré
sente aucun défaut. Les mains
sont hautes, le corps est droit
sur la jambe gauche bien pla
cée, tandis que la droite a sui
vi le mouvement de rotation.
(Lire l'article d'André 'BOZON,
(Ert rubrique Golf)
.
L’ELEGANCE COURONNEE A ARMENONVILLE
« La ligne Guilloré »
Après avoir triomphé à Enghien avec Mme Reachi (Delahaye),
GUILLORE, le grand couturier de la carrosserie, enlève la Coupe
Automobilia avec Mme Bannier (Delahaye) et remporte de nombreux
grands prix.
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