Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1948-06-17
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 juin 1948 17 juin 1948
Description : 1948/06/17 (A3,N676). 1948/06/17 (A3,N676).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599942d
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
CONSULTEZ en 2 page
■ LE TABLEAU DES '
AAISONS RECOMMAMDEES
pour toutes iournitures n
AUTOS, MOTOS
Vous y trouverez l'adresse
que vous cherchez
JEUDI 17
JUIN 1948
10, Fg Montmartre
PARIS (9*)
TAIt bout 70 -80
Petites Annonce# :
TAI 73-40, 41, 42
Vente : PRQ, 37-18
Cte Postal 4.237-93
A fil 3* ANNEE
V lie N° 676
Dans le cadre reposant
de la forêt de Rambouillet
à POIGNY-LA-FORET
Afriq. du Nord 7 fr.
Marcel CERDAN
qui a horreur de la contrainte
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le gros effort des organisateurs a pour but :
* D’ANIMER LA COURSE
• D'ELARGIR LE CHAMP DE LA PROSPECTION FRAN
ÇAISE ET ETRANGERE
•DE FAIRE VIVRE LES ROUTIERS
o DE MAINTENIR LES EQUIPES A DIX AU SEIN
DESQUELLES PEUVENT ETRE DEFENDUES LES
CHANCES DE PLUSIEURS LEADERS
e TOUR 48 accentue encore sa réforme sociale et
chnique : tous sur un pied d'égalité absolue 1
Après Robic, un “régional” peut encore gagner!
Le Tour est un colosse dont les dimensions font peur. Mais ses intentions sont généreuses et humaines.
.Nous disions hier qu’il a, cette année, voulu mieux servir la propagande des marques qui dépensent
L l’année pour le sport cycliste. L’Equipe et Le Parisien Libéré ont conscience, au surplus, d’avoir égale
nt servi l’ensemble de la saison routière en appliquant un système de sélection qui a stimulé le sens
ksionnel des coursiers et les a conduits à produire d’excellent travail pour leur maison.
Les épreuves de la saison ont été atomiques. La discipline des coureurs à l’égard de leur directeur sportif
ituel s’est constamment affirmée: c’est que nous avions laissé aux constructeurs le droit exclusif de
fier si leurs hommes avaient conquis le dignus intrare po.ur la 'grande boucle, et que nous n’avons distribué
sélections que corpme une récompense offerte en échange des bons services.
Etant entendu que les types « Tour » ont été prévenus suffisamment à temps afin de mener leur prépara-
I avec méthode.
120 partants : record !
En agissant comme un moteur sur la saison routière, le Tour se créait des charges. Jamais liste de
tulants ne fut si riche! Le Tour 48 absorberait donc deux équipes étrangères supplémentaires sans rogner
les 60 Français alignés en 1947.
\ Sait-on que les 100 sélectionnés de l’an dernier constituaient déjà le record depuis 1930 (successivement
80, 80, 60, 94, 90, 98, 96, pour aboutir en 1939 à 80)? Le plus grand nombre de coureurs français ayant
avant guerre, de 42 seulement.
Les organisateurs du Tour d’après guerre n’ont pas hésité à fournir un gros effort afin d’élargir l’œuvre
pri Desgrange. Ce faisant, ils suivent un programme dont ils espèrent bénéficier à terme :
1, — Le plus grand nombre de partants suscite forcément de l’émulation, laquelle se transforme en anima-
. C’est parce qu’ils atteindront le chiffre de 120 que nous avons pu sans remords aucun utiliser le système
Vélimination quotidienne, dont la crainte se projettera efficacement dans le cours des étapes;
L — Le champ de prospection s’élargit. L’avenir prend racine dans
lorrain de recherche expérimentale. Parce que l’entrée est plus large- -
MARINELLI A PROMIS D’ETRE « A LA HAUTEUR » !
Le poids « papier » Jacques Marinelli, 55 kilos, sera le plus léger
des concurrents du Tour. Mais, contrairement à ce que pourrait
laisser supposer la photo ci-dessus, il affirme qu’il n’aura nul
besoin de l’appui du « poids lourd » de notre rubrique cycliste,
Roger Bastide, pour s’élever au sommet des cols !
(Lire l’article de R. BASTIDE, page 2. dans « Le Journal du Tour »)
à bicyclette
LE BRAS DROIT DEPLATRE HIER
IL SCIERA DU BOIS AUJOURD’HUI
(De notre envoyé spécial Robert COLOMBINI)
POIGNY-LA-FORET. — « Quelle est verte ma vallée !... »
chantait, hier, Toto Grassin dans sa souriante auberge des
« Quatre Tilleuls », à Poigny-la-Forêt.
Pour arriver à cet endroit, il faut sortir de... Saint-Cyr, bifur
quer à droite avant Rambouillet et se laisser glisser ensuite sur
une rente en pente douce.
une route en
Grassin est
un collégien
siaste qu’une
lontaires.
« Comment
resté sec comme
et aussi enthou-
patrouille de vo-
trouvez-vous mon
hostellerie ? demanda cet homme
aimable. Cerdan est parti à bicy
clette avec Roupp. Ne vous impa
tientez pas ; vous les verrez tout à
Cerdan préfère Poigny
Cerdan, qui a été obligé, hier
encore, de consulter son médecin,
se trouve bien d’avoir fixé son
camp d'entraînement aux envi
rons de Paris. Il n’aurait pu d’ail-
leurs, sauf pour le travail de
gants, suivre la même prépara
tion que les sélectionnés du stage
d’triage sous la direction de Via-
ney. Lucien Roupp désirant —
c’est légitime — diriger personnel
lement la préparation de son
poulain.
l’heure... Venez plutôt voir mes ins
tallations... » ,
Derrière la maison, en pleine fo
rêt, un ring est déjà dressé. Des
arbres l’entourent et, perchés sur
eux, des oiseaux resquillent à tous
les étages.
« En cas de mauvais temps, Mar
cel pourra travailler, explique fiè
rement Toto Grassin. J’ai fait mon
ter un autre ring là, à l’abri... Ve
nez voir mes douches : elles n’exis
tent que depuis vingt-quatre heu
res... Savez-vous ce que je désire ?
C’est la continuité. Après Cerdan, je
souhaite que d’autres sportifs
viennent se préparer ici. Des athlè
tes, des boxeurs, des footballeurs,
des cyclistes... Tenez, les gars du
Tour de France trouveraient, loin de
Paris, du métro, de la fatigue, une
heureuse détente. On se couche de
bonne heure ici ; on boit du lait et
l’on respire comme un soufflet de
un cep de vigne, jeune comme
forge. Une vie saine, de l’oxygène
et du calme sont les bases de toute
préparation sérieuse. Il n’y a pas
de secret et... »
Rien de militaire
L’arrivée de Cerdan et de Roupp
interrompt l’intarissable babillage
de l’hôte de ces bois...
« C’est vrai qu’on est bien ici,
reconnaît Roupp. C’est heureux ;
rien n’est militaire, car — tout
comme moi — Marcel a horreur du
pas de gymnastique quand il faut
l’accomplir sur commande...
— Qu’avez-vous fait aujour
d’hui ?
— Peu de choses, avoue Cerdan.
Tard dans la soirée, Lucien Roupp
nous apprenait que l'état du bras
droit de Marcel Cerdan avait donné
toute satisfaction au médecin traitant
et qu’aucune complication ne semblait
à craindre.
Ce bras plâtré me gêne. Aussi, je
m’entraîne surtout à bicyclette...
—• Patiente encore quelques heu
res, encouragera Roupp. Cet après-
midi, tu seras débarrassé et, diman-
able. par,
de Francs
champion,
iveront sur
l’étape -
• Plus déses
npagne
Lit Pschi""
plus süf
e jour ia
danser^
et raffermit
nelesincone
. donne un
traordina"”
Le vainqueur
de la revanche
CERDAN-DELANNOIT
challenger officiel
de TONY ZALE ?
(De notre correspondant général)
BRUXELLES.
’organisaKur
Raoul Baudoux a adressé hier une
lettre à l’EBU en demandart que
le vainqueur de la revanche Cer-
dan-Delannoit pour le titre euro
péen des moyens soit considéré
comme challenger officiel du cham
pion du monde Tony Zale.
M. Baudoux prié l’EBU de faire
part de sa décision' à la NBA et
aux commissions de boxe améri
caines.
che ou lundi, tu pourras remettre
les gants. Grassin, qui pense à
tout, a préparé une montagne de
bois à ton intention. En sciant du
bois, tu joindras l’utile à l’agréa
ble...
— Parfaitement, surenchérit
Grassin. Quand l’étais aux U.S.A.,
Jack Sharkey opérait ainsi. C’était
un vrai monument, cet homme-là.
Il était capable de faire tarir un
troupeau de vaches et d’abattre en
suite une forêt. C’est peut-être
pour cela qu’il est devenu cham
pion du monde... »
...Monde, l’Amérique, Zale...
« Avez-vous 'du nouveau ?
— Chaque jour, je reçois de nou
velles lettres, dit Roupp. On ba
taille, on tiraille... On parle déjà
bourse, argent... Rien n’est fait en
core ; mais, croyez-moi, quand on
en arrive à ce stade, le but n’est
pas loin... »
Il était déjà atteint pour Gras
sin, qui s’inquiéta :
« Dis donc, Marcel, tu reviendras
me voir quand tu seras cham
pion ? »
POUR EVITER UNE FATIGUE INUTILE
Jany doit s'abstenir
de Hollande-France.
et ne songer qu’aux titres olympiques
ouverte, les candidats qualifiés deviennent plus nombreux. Et c’est
nombre que sort la qualité ;
3. — La journée d’hier nous aura, hélas ! apporté beaucoup de
paintes : « Si je ne fais pas le Tour, je ne peux pas vivre... Pourquoi
été éliminé ? » Le Tour procure, en effet, à tous les échelons, la
été qui assure à un professionnel de la pédale, s’il est sérieux, son
nt et son avenir ;
1— Nous avons voulu maintenir les équipes à 10. Telles, elles restent
Briment armées devant les coupé du sort et ne se laissent pas facile-
Blécimer par les abandons : d’où maintient prolongé de l’égalité des
K en présence. Je leur trouve cet avantage, surtout, de permettre de
lire la course avec deux, voire trois leaders. Je ne veux pas porter
rigement prématuré sur les tactiques de l’astucieux Karel Steyaert
le Binda, s’il conduit l’équipe première italienne, mais je considère
me étant une erreur de principe de tout miser sur un seul homme.
h s’il s’appelle Impunis ou Bartali. En 26 jours, il s’en passe des
tes !
Lire L’Equipe du 16 juin.
(Lire la suite p. 2)
PASSONS LA
REVUE DES EQUIPES REGIONALES
AUX LOCOMOTIVES DE L’OUEST
Tassin, Yvan Marie, Le Sirat, Lambrechi
Centre-Sud-Ouest répond
PREMIERE ETAPE DE MONTAGNE DV. TOUR DE SUISSE
ENDEUILLEE PAR LA MORT DE R. DEPOORTER
OBIC PART DANS LA SUSTENPASS
.sans lâcher Kubler!
sprinters à réaction
PAUL MAYE, LAPEBIE, MACORIG
AUX « 4 TILLEULS »
TOUS LES TROIS
POIGNY-LA-FORET.
détente,
Cerdan
oxygène :
Calme,
Marcel
a trouvé ces trois
atouts dans. l’hostellerie sou
riante de TotOf Grassin à Poi-
gny-la-Forêt. Son bras droit
. fut déplâtré hier et, dans
l’attente de travailler plus
sérieusement aujourd’hui, Cer
dan, en compagnie de Roupp
(à gauche) et de Grassin, fit
de longues promenades à bi
cyclette.
Le 11 juillet, dans les Pays-Bas, sera disputé Hollande-France (relais
4x200 et water-polo). Ce match a donc lieu quinze
avant le départ de notre sélection pour Londres. Ceci
une question : Jany doit-il participer au 4x200 de
Ç’est un long voyage, c’est beaucoup de fatigue
Jours exactement
pose, à notre avis,
France-Hollande ?
pour le recordman
du monde qui sera à peine revenu des Championnats de France prévus
à Paris et qui devra repartir presque aussitôt pour la Hollande, puis
rejoindre à nouveau Toulouse.
Si les longs voyages forment la-
jeunesse, les trop nombreux voyages
dans le mois qui précède les Jeux
ne favorisent pas la forme des cham
pions.
Et il n’y a pas que la fatigue accu-
mutée par les kilomètres de voyage,
il y a aussi les séances d’entraîne
ment perdues.
Ceci est vrai dira-t-on pour tous
les hommes du 4x200. Oui, certes, mais
pour Jany auquel on va demander
aux Jeux une série d’efofrts, tous de
classe mondiale, sur 100, 200 et 400, les
questions fatigue et pert- de séances
d’entraînement «ont capitales.
François OPPENHEIM.
(Lire la suite page 3,
en rubrique Natation)
iquet" gagne l’étape après réclamation
Mais le maillot jaune améliore sa position
I (D’un de nos envoyés spéciaux Claude TILLET)
pDORF. — Nous devrions, ce soir, être joyeux et pleins de
p, puisque Jean Robic a gagné la première étape de montagne
Jour de Suisse. Nous sommes pourtant consternés : un grand
pur, un homme qui, précisément, était en train de réaliser une
Rnque performance, est mort en course. Comme nous, tous
Membres de la caravane pleurent, ce soir, Richard Depoorter,
me d’une chute terrible dans la descente de la Susten ¬
R SOI R A BRUXELLES
ASTON REIFF
4'14" 2/10
5.000 m. !
WARTELLE
lève le kilomètre
XELL ES. — En couvrant le»
litres en 14’ 14” 2/10, Gaston
L 1 réussi une performance de
| classe, puisque :
I, améliore son record personnel
“Que de 12” ;
I se classe septième performer
"IFF, SEPTIEME PERFOMER
MONDIAL
SGG (1942)
WOPEK (1947) ...
EDERSON (1946)
U(1939)
NO (1944) ....
SHUIS (1946) .
F (1948)
13'
14’
14’
14’
14’
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14'
58” 2/10
8” 2/10
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8’
9”
14’
6/10
8/10
6/10
2/10
? de la spécialité, précédé par
N atopek, Wooderson, Maki et
i'S ;
susshg8 tête des performers
Cil s’agissait d’une course spé-
s combinée pour lui faciliter
s atteindre, mais cette reserve
hDloit n'en reste pas moins
1teere grandeur. < L'EQUIPE »
| ailleurs prévu à une seconde
les détails page 3
en rubrique Athlétisme)
pass. Albertvan Laethem vous
dira, mieux que nous, les quali
tés et les mérites de celui qui
était le leader belge de l’épreu
ve. Pour notre part, nous avons
tenu à rendre un dernier hom
mage à ce beau combattant du
sport, avant de commenter les
résultats du jour.
Une leçon pour « Ferdi »
Oui. notre Robic fut le vainqueur
de cette courte mais dure étape
Thoune-Altdorf. A vrai dire, dès
l attaque de la Sustenpass, deux
(Lire la suite p. 3, ep rub. Cyclisme)
R. DEPOORTER SE TUE
ACCIDENTELLEMENT
DANS LE TOUR DE SUISSE
Alors qu’il descendait la
Sustenpass, Richard Depoor.
ter — un des meilleurs cou
reurs belges du Tour de Suisse
■— fit une chute mortelle.
(Lire les détails en rubrique
Cyclisme.)
REGARDS SUR LA VIE
La sélection des équipiers régionaux du Tour de France ayant
été divulguée, nous' avons eu la curiosité de parcourir, hier, la
presse spécialisée, partant du principe qu’une sélection, aussi ju
dicieuse soit-elle, ne pouvait donner satisfaction à tous. Evidem
ment, quelques critiques' sont formulées mais ne s’arrêtent que
sur les cas particuliers de Brulé, Devreese, Bourlon, Dussault,
Doux, Person, Guillier et Louviot, « oubliés » ou simplement
CAMELLINI SUBSTITUE
A BIAGIONI
dans l’équipe A d’Italie?
(De notre corr. général G. BOLLINI)
MILAN. — Le président de la com
mission technique de l’UCI, M. Malin-
verri, s’est mis à l’œuvre pour pro
céder à la formation de la deuxième
équipe italienne.
M. Malinverni a déjà fait son choix,
mais avant de faire part de ses dé
cisions, il désire avoir l’accord des
coureurs.
Dans l'équipe de Bartali, tous ont
confirmé leur participation au Tour,
sauf Bevilacque, qui n'a pu être at-
teir.q pour l’instant par la dépêche.
IL SERAIT QUESTION D’Y INCLU
RE FERMO CAMELLINI. Dan; le cas
où les pourparlers en cours devrait
aboutir, Biagioni passerait dans le
team Ronconi.
Il semble acquis qu’Oreste Conte
resterait le sprinter de l’équipe B. On
cite encore les noms de Lambertiri,
alimbeni, Sforacchi, Coppini, Fazio,
Cirami (résidant en Belgique) qui au
raient déjà donné leur accord de
principe.
retenus comme remplaçants.
A quoi l’on pourrait répondre que
Brulé a sans doute fâcheusement
influencé les sélectionneurs par son
esprit fantasque dont on peut, cer
tes, attendre le meilleur et le pire
(c’est pourquoi il est retenu com
me premier remplaçant, ce qui lui
laisse une chance), que Devreese
et Bourlon plus encore n’ont guère
convaincu cette saison, que Doux,
Dussault et Person peuvent, le cas
échéant, en raison de leur jeunesse,
céder le pas à des routiers plus
aguerris — la proportion des jeunes
sélectionnés étant déjà très honnête
— que Guillier et Louviot ont sans
doute eu le tort de parsemer leurs
efforts sur la piste et la route.
Albert de WETTER.
(Lire la suite p. 2)
DE PRAGUE
à BORDEAUX.
LE GENIE SUR COMMANDE
U N brillant essayiste américain expose
que, dan s les sociétés modem .s, l'idée
d'égalité est ure idée « explosive ». Il en
tend par là qu’un monde qui accepterait
l’idée d’égalité, et s'en ferait le serviteur, ne
pourrait être qu’une démocratie ; que ce monde
ne connaîtrait ni les préjugés de race, ni ceux
d’oppressior, en sorte que ce concept fournirait
< l’idée -explosive » qui permettrai, à l’humanité
de se dresser contre les tyrannies.
Nous en sommes bien d’accord. Encore con
viendrait-il cependant de définir correctement
l'égalité, qui dérive surtout d'une égalité de
droits... et de devoirs. Chacun comprend qu’il
n’est point question que chaque homme pèse
le même poids, ait la même taille, possède
le même nombre de cheveux de même teinte,
etc..., comme on comprend que tous raccom-
plissant pas le même travail ou soient animés
de la même intelligence. L'uniformité — cette
caricature de l'égalité — amènerait vite la mort
d'un société. comme elle supprime toute ma
nifestation d'énergie dans le morde matériel.
Enfin. ne savons nous pas que toute améliora
tion de l'individu, physique ou morale, ne tend
qu’à créer une iregalite, cependant désirable,
puisque son effe+ est, par émulation, de hausser
le niveau commun ?
Ce sont des notions dont certains gouverne.
ment s modernes commencer de se préoccuper.
L'eugénique, la science qui, d'abord, rechercha
seulement les meilleures conditions de natalité,
a bien étendu son domaine ; elle vise à provo
quer la naissar d'enfants plus vigoureux et
mieux doués.
D ES les premières années de l’existersce la
Société s’attache, par un développement de
la psychologie, à déterminer les éléments
qui permettront une bonne oriéntation
professiormelle comme à pourvoir chacun de
ceux de la nouvelle génération des moyens qui
le rendront plus apte à mieux servir la com-
par Charles FAROUX
munauté. L'énergie des gouvernements permet,
dans cette voie, d’aller beaucoup plus vite qu’on
ne l'imagine. Er: 1917. il y avait en Russie 40
pour 100 d'illettrés dans les villes et 75 pour 100
dans les campagnes ; en ur’e génération à peine,
grâce aux crèches (jusqu'à 3 ans). aux jardins
d’enfants (4 à 7 ans), à '.enseignement scolaire
qui dure 4 ans, en principe et atteint même
7 ans dans les régions industrielles comme dans
les grandes exploitations agricoles collectives,
les pourcentages ci-dessus on, été réduite des
quatre cinquièmes.
Si la Russie cherche surtout à favoriser l’in
vention, par exemple, en la considérant comme
DARUI, CUISSARD, PROUFF
honorent publiquement leur sélectionneur
une / œuvre de la masse », et a conformé son
enseignement technique à cette idée, les Etats-
Unis accusent une préoccupation différente, dé
rivée de la constatation que ce son» des « indi
vidus » qui ont créé, et créent, de nouvelles
sources d'activité. Là-dêssus. on pourra discu
ter à perte de vue, et chacun citera des exem
ples , tend ant à justifier lune et l’autre thèse.
Statistique qui nous laissera indifférent ; car
jamais un exemple n’a eu la force d’une démons
tration.
Q UOI QU'IL en soit, on s’est demandé sé-
rieusement outre-Atlantique si la créa
tion d'hommes de génie était possible,
comme il est * possible » de créer, par
un croisement habilement choisi, un pur
sang de qualité athlétique supérieure. Quel
ques questions préalables s’impos r.t. De quel
génie s'agit-il ? Car on a connu des hommes de
génie supérieur qui n'ont pas apporté beaucoup
de bien au monde. Un Pasteur, outre I» génie,
demeure exceptionnel. D’autre part, croit-on le
génie héréditaire ? On a souvent constaté le
contraire, e t parfois que la dégénérescence suc
cède au génie. La transmission d’une valeur de-
meure bi n mystérieuse. Déjà Socrate disait à
Alcibiade i « Ma i s peux-tu me rommer quel
qu'un que Périclès ait rendu habile, a com
mencer par ses enfants ? » Alcibiade ne trouve
pas srand’ohose à répondre, sinon : <6 s en
fants étaient des imbéciles ! » Enfir:, si nous
pouvons, à volonté, produire des génitï,’ quel
usage en feront les gouvernants ? Nous ne som
mes pas autrement rassurés en songeant qu’ils
se sont souciés de la recherche scientifique, seu
lement quand elle pouvait leur apporter un
moyen plus sür de tuer.
GASTON BARREAU
France A-France B, sous le patronage de la F.F.E
cet après-midi, à Bordeaux, 18 heures
Gaston Barreau fut souvent à la peine. Soit comme joueur — il
fut douze fois international sous les couleurs du FC Levallois — soit
comme sélectionneur — il exerce la fonction depuis 30 ans.
C’est surtout à ce poste qu’il encourut les reproches les plus vifs,
qu’il se découvrit les ennemis les plus acharnés. Si, avant 1936, ses col
lègues du Comité de sélection avaient à subir leur part des critiques que
provoquait tout échec de notre équipe nationale, depuis douze ans
HILTL EXCUSE
A 17 heures hier, à la gare d'Aus
terlitz, s’embarquaient pour Bor
deaux : MM. Lebas, représentant la
FFF, Gambardella, Lafarge, Rigal,
Père, Darui, Jonquet, Baillot, Sini-
baldi, Flamion. Favre, Mindonnet,
Pascual, Leenaert, Stricane et—
M. Gaston Barreau.
Bongiorni était venu féliciter
notre sélectionneur, mais ne put
suivre ses camarades.
Hiltl, absent, 8 était fait excuser
par Darui.
Prouff, occupé a un stage à Poi
tiers. Guérin, a Dinard, les Ren
nais, Mansat, Combot, Grumelon,
les Stéphanois, Muguet, Cuissard,
Alpsteg rejoindront Bordeaux di
rectement.
Gaston Barreau est le seul homme
que l’on voue aux gémonies au len
demain d’une défaite de nos trico
lores.
Mais cet homme simple, que les
plus rudes attaques n’émeuvent pas,
sera cet après-midi à l’honneur.
Déjà, samedi, nos internationaux
lui ont donné à Prague le plus beau
cadeau qu’il pouvait souhaiter. Cette
surprenante victoire sur la Tchéco
slovaquie par le score le plus sensa
tionnel que la France ait jamais ob
tenu à l’extérieur — si l’on excepte
le 6-1 réalisé à Luxembourg, le 15
avril 1934, sur la modeste équipe du
Grand-Duché — a fait oublier à
Gaston Barreau toutes les vicissitu
des du métier de sélectionneur.
Jean CORNU.
(Lira la suite P. 3, en rub. Football)
j GASTON BARREAU
FIGURE DE FOND
Le Jubilé Gaston Barreau met
tout à coup en pleine lumière un
homme dont la modestie, la discré
tion, l’effacement ont une valeur
proverbiale dans te monde du foot
ball en France.
, Tel il était, comme joueur de club
et comme titulaire du poste de demi
centre ou de demi gauche dans
l’équipe de France avant 1914, tel
il est resté comme chef du person-
। nel au Conservatoire National de
Musique qu’il vient de quitter à
64 ans, comme officiel de la Ligue
de Paris, comme membre de Com
missions centrales et Sélectionneur
Unique de la 3F.
Placide, doté de bon sens, dévoué
au salut de l’équipe, confiant en
ses partenaires et jouissant de leur
confiance, Gaston Barreau a suivi,
comme pratiquant et comme diri-
géant, une carrière sportive qui alla
de front avec l’évolution du foot
ball français. Jamais il n’accepta
de tenir un rôle de premier plan ;
son désir et sa destinée étaient
d’être figure de fond, note d’ac.
compagnement. Avant d’endosser la
responsabilité personnelle de la sé
lection nationale, il eut nn long
examen de conscience.
Des générations d’« internatio
naux » sont passées entre ses mains :
de Chayriguès à Darui ; de Hanot
et Gamblin à Huguet et Marche ;
de Hugues à t Cuissard ; de Bonnar-
del à Prouff ; de Devaquez à Bail,
lot ; de Bard à Batteux ; de Nico
las à Baratte ; de Dubly à Vaast et
Flamion : et si les derniers élus
des équipes de France A et B se
trouveront seuls aux prises, cet
après-midi, au stade municipal de
Bordeaux, tous les anciens « sélec
tionnés » se grouperont par la pen
sée autour des jeunes et de Gaston
Barreau.
Remercions la 3F ’ d’avoir bien
voulu patronner le Jubilé Barreau,
et MM Roger Courié. président de
la Ligue du Sud-Ouest et Jean B
gal, sélectionneur pour les amateurs,
d'avoir assumé l’organisation maate-
rielle de la rencontre.
■ LE TABLEAU DES '
AAISONS RECOMMAMDEES
pour toutes iournitures n
AUTOS, MOTOS
Vous y trouverez l'adresse
que vous cherchez
JEUDI 17
JUIN 1948
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PARIS (9*)
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Dans le cadre reposant
de la forêt de Rambouillet
à POIGNY-LA-FORET
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Marcel CERDAN
qui a horreur de la contrainte
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1 20 PARTANTS : nombre Ie plus Élevé depuis 1930!
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le gros effort des organisateurs a pour but :
* D’ANIMER LA COURSE
• D'ELARGIR LE CHAMP DE LA PROSPECTION FRAN
ÇAISE ET ETRANGERE
•DE FAIRE VIVRE LES ROUTIERS
o DE MAINTENIR LES EQUIPES A DIX AU SEIN
DESQUELLES PEUVENT ETRE DEFENDUES LES
CHANCES DE PLUSIEURS LEADERS
e TOUR 48 accentue encore sa réforme sociale et
chnique : tous sur un pied d'égalité absolue 1
Après Robic, un “régional” peut encore gagner!
Le Tour est un colosse dont les dimensions font peur. Mais ses intentions sont généreuses et humaines.
.Nous disions hier qu’il a, cette année, voulu mieux servir la propagande des marques qui dépensent
L l’année pour le sport cycliste. L’Equipe et Le Parisien Libéré ont conscience, au surplus, d’avoir égale
nt servi l’ensemble de la saison routière en appliquant un système de sélection qui a stimulé le sens
ksionnel des coursiers et les a conduits à produire d’excellent travail pour leur maison.
Les épreuves de la saison ont été atomiques. La discipline des coureurs à l’égard de leur directeur sportif
ituel s’est constamment affirmée: c’est que nous avions laissé aux constructeurs le droit exclusif de
fier si leurs hommes avaient conquis le dignus intrare po.ur la 'grande boucle, et que nous n’avons distribué
sélections que corpme une récompense offerte en échange des bons services.
Etant entendu que les types « Tour » ont été prévenus suffisamment à temps afin de mener leur prépara-
I avec méthode.
120 partants : record !
En agissant comme un moteur sur la saison routière, le Tour se créait des charges. Jamais liste de
tulants ne fut si riche! Le Tour 48 absorberait donc deux équipes étrangères supplémentaires sans rogner
les 60 Français alignés en 1947.
\ Sait-on que les 100 sélectionnés de l’an dernier constituaient déjà le record depuis 1930 (successivement
80, 80, 60, 94, 90, 98, 96, pour aboutir en 1939 à 80)? Le plus grand nombre de coureurs français ayant
avant guerre, de 42 seulement.
Les organisateurs du Tour d’après guerre n’ont pas hésité à fournir un gros effort afin d’élargir l’œuvre
pri Desgrange. Ce faisant, ils suivent un programme dont ils espèrent bénéficier à terme :
1, — Le plus grand nombre de partants suscite forcément de l’émulation, laquelle se transforme en anima-
. C’est parce qu’ils atteindront le chiffre de 120 que nous avons pu sans remords aucun utiliser le système
Vélimination quotidienne, dont la crainte se projettera efficacement dans le cours des étapes;
L — Le champ de prospection s’élargit. L’avenir prend racine dans
lorrain de recherche expérimentale. Parce que l’entrée est plus large- -
MARINELLI A PROMIS D’ETRE « A LA HAUTEUR » !
Le poids « papier » Jacques Marinelli, 55 kilos, sera le plus léger
des concurrents du Tour. Mais, contrairement à ce que pourrait
laisser supposer la photo ci-dessus, il affirme qu’il n’aura nul
besoin de l’appui du « poids lourd » de notre rubrique cycliste,
Roger Bastide, pour s’élever au sommet des cols !
(Lire l’article de R. BASTIDE, page 2. dans « Le Journal du Tour »)
à bicyclette
LE BRAS DROIT DEPLATRE HIER
IL SCIERA DU BOIS AUJOURD’HUI
(De notre envoyé spécial Robert COLOMBINI)
POIGNY-LA-FORET. — « Quelle est verte ma vallée !... »
chantait, hier, Toto Grassin dans sa souriante auberge des
« Quatre Tilleuls », à Poigny-la-Forêt.
Pour arriver à cet endroit, il faut sortir de... Saint-Cyr, bifur
quer à droite avant Rambouillet et se laisser glisser ensuite sur
une rente en pente douce.
une route en
Grassin est
un collégien
siaste qu’une
lontaires.
« Comment
resté sec comme
et aussi enthou-
patrouille de vo-
trouvez-vous mon
hostellerie ? demanda cet homme
aimable. Cerdan est parti à bicy
clette avec Roupp. Ne vous impa
tientez pas ; vous les verrez tout à
Cerdan préfère Poigny
Cerdan, qui a été obligé, hier
encore, de consulter son médecin,
se trouve bien d’avoir fixé son
camp d'entraînement aux envi
rons de Paris. Il n’aurait pu d’ail-
leurs, sauf pour le travail de
gants, suivre la même prépara
tion que les sélectionnés du stage
d’triage sous la direction de Via-
ney. Lucien Roupp désirant —
c’est légitime — diriger personnel
lement la préparation de son
poulain.
l’heure... Venez plutôt voir mes ins
tallations... » ,
Derrière la maison, en pleine fo
rêt, un ring est déjà dressé. Des
arbres l’entourent et, perchés sur
eux, des oiseaux resquillent à tous
les étages.
« En cas de mauvais temps, Mar
cel pourra travailler, explique fiè
rement Toto Grassin. J’ai fait mon
ter un autre ring là, à l’abri... Ve
nez voir mes douches : elles n’exis
tent que depuis vingt-quatre heu
res... Savez-vous ce que je désire ?
C’est la continuité. Après Cerdan, je
souhaite que d’autres sportifs
viennent se préparer ici. Des athlè
tes, des boxeurs, des footballeurs,
des cyclistes... Tenez, les gars du
Tour de France trouveraient, loin de
Paris, du métro, de la fatigue, une
heureuse détente. On se couche de
bonne heure ici ; on boit du lait et
l’on respire comme un soufflet de
un cep de vigne, jeune comme
forge. Une vie saine, de l’oxygène
et du calme sont les bases de toute
préparation sérieuse. Il n’y a pas
de secret et... »
Rien de militaire
L’arrivée de Cerdan et de Roupp
interrompt l’intarissable babillage
de l’hôte de ces bois...
« C’est vrai qu’on est bien ici,
reconnaît Roupp. C’est heureux ;
rien n’est militaire, car — tout
comme moi — Marcel a horreur du
pas de gymnastique quand il faut
l’accomplir sur commande...
— Qu’avez-vous fait aujour
d’hui ?
— Peu de choses, avoue Cerdan.
Tard dans la soirée, Lucien Roupp
nous apprenait que l'état du bras
droit de Marcel Cerdan avait donné
toute satisfaction au médecin traitant
et qu’aucune complication ne semblait
à craindre.
Ce bras plâtré me gêne. Aussi, je
m’entraîne surtout à bicyclette...
—• Patiente encore quelques heu
res, encouragera Roupp. Cet après-
midi, tu seras débarrassé et, diman-
able. par,
de Francs
champion,
iveront sur
l’étape -
• Plus déses
npagne
Lit Pschi""
plus süf
e jour ia
danser^
et raffermit
nelesincone
. donne un
traordina"”
Le vainqueur
de la revanche
CERDAN-DELANNOIT
challenger officiel
de TONY ZALE ?
(De notre correspondant général)
BRUXELLES.
’organisaKur
Raoul Baudoux a adressé hier une
lettre à l’EBU en demandart que
le vainqueur de la revanche Cer-
dan-Delannoit pour le titre euro
péen des moyens soit considéré
comme challenger officiel du cham
pion du monde Tony Zale.
M. Baudoux prié l’EBU de faire
part de sa décision' à la NBA et
aux commissions de boxe améri
caines.
che ou lundi, tu pourras remettre
les gants. Grassin, qui pense à
tout, a préparé une montagne de
bois à ton intention. En sciant du
bois, tu joindras l’utile à l’agréa
ble...
— Parfaitement, surenchérit
Grassin. Quand l’étais aux U.S.A.,
Jack Sharkey opérait ainsi. C’était
un vrai monument, cet homme-là.
Il était capable de faire tarir un
troupeau de vaches et d’abattre en
suite une forêt. C’est peut-être
pour cela qu’il est devenu cham
pion du monde... »
...Monde, l’Amérique, Zale...
« Avez-vous 'du nouveau ?
— Chaque jour, je reçois de nou
velles lettres, dit Roupp. On ba
taille, on tiraille... On parle déjà
bourse, argent... Rien n’est fait en
core ; mais, croyez-moi, quand on
en arrive à ce stade, le but n’est
pas loin... »
Il était déjà atteint pour Gras
sin, qui s’inquiéta :
« Dis donc, Marcel, tu reviendras
me voir quand tu seras cham
pion ? »
POUR EVITER UNE FATIGUE INUTILE
Jany doit s'abstenir
de Hollande-France.
et ne songer qu’aux titres olympiques
ouverte, les candidats qualifiés deviennent plus nombreux. Et c’est
nombre que sort la qualité ;
3. — La journée d’hier nous aura, hélas ! apporté beaucoup de
paintes : « Si je ne fais pas le Tour, je ne peux pas vivre... Pourquoi
été éliminé ? » Le Tour procure, en effet, à tous les échelons, la
été qui assure à un professionnel de la pédale, s’il est sérieux, son
nt et son avenir ;
1— Nous avons voulu maintenir les équipes à 10. Telles, elles restent
Briment armées devant les coupé du sort et ne se laissent pas facile-
Blécimer par les abandons : d’où maintient prolongé de l’égalité des
K en présence. Je leur trouve cet avantage, surtout, de permettre de
lire la course avec deux, voire trois leaders. Je ne veux pas porter
rigement prématuré sur les tactiques de l’astucieux Karel Steyaert
le Binda, s’il conduit l’équipe première italienne, mais je considère
me étant une erreur de principe de tout miser sur un seul homme.
h s’il s’appelle Impunis ou Bartali. En 26 jours, il s’en passe des
tes !
Lire L’Equipe du 16 juin.
(Lire la suite p. 2)
PASSONS LA
REVUE DES EQUIPES REGIONALES
AUX LOCOMOTIVES DE L’OUEST
Tassin, Yvan Marie, Le Sirat, Lambrechi
Centre-Sud-Ouest répond
PREMIERE ETAPE DE MONTAGNE DV. TOUR DE SUISSE
ENDEUILLEE PAR LA MORT DE R. DEPOORTER
OBIC PART DANS LA SUSTENPASS
.sans lâcher Kubler!
sprinters à réaction
PAUL MAYE, LAPEBIE, MACORIG
AUX « 4 TILLEULS »
TOUS LES TROIS
POIGNY-LA-FORET.
détente,
Cerdan
oxygène :
Calme,
Marcel
a trouvé ces trois
atouts dans. l’hostellerie sou
riante de TotOf Grassin à Poi-
gny-la-Forêt. Son bras droit
. fut déplâtré hier et, dans
l’attente de travailler plus
sérieusement aujourd’hui, Cer
dan, en compagnie de Roupp
(à gauche) et de Grassin, fit
de longues promenades à bi
cyclette.
Le 11 juillet, dans les Pays-Bas, sera disputé Hollande-France (relais
4x200 et water-polo). Ce match a donc lieu quinze
avant le départ de notre sélection pour Londres. Ceci
une question : Jany doit-il participer au 4x200 de
Ç’est un long voyage, c’est beaucoup de fatigue
Jours exactement
pose, à notre avis,
France-Hollande ?
pour le recordman
du monde qui sera à peine revenu des Championnats de France prévus
à Paris et qui devra repartir presque aussitôt pour la Hollande, puis
rejoindre à nouveau Toulouse.
Si les longs voyages forment la-
jeunesse, les trop nombreux voyages
dans le mois qui précède les Jeux
ne favorisent pas la forme des cham
pions.
Et il n’y a pas que la fatigue accu-
mutée par les kilomètres de voyage,
il y a aussi les séances d’entraîne
ment perdues.
Ceci est vrai dira-t-on pour tous
les hommes du 4x200. Oui, certes, mais
pour Jany auquel on va demander
aux Jeux une série d’efofrts, tous de
classe mondiale, sur 100, 200 et 400, les
questions fatigue et pert- de séances
d’entraînement «ont capitales.
François OPPENHEIM.
(Lire la suite page 3,
en rubrique Natation)
iquet" gagne l’étape après réclamation
Mais le maillot jaune améliore sa position
I (D’un de nos envoyés spéciaux Claude TILLET)
pDORF. — Nous devrions, ce soir, être joyeux et pleins de
p, puisque Jean Robic a gagné la première étape de montagne
Jour de Suisse. Nous sommes pourtant consternés : un grand
pur, un homme qui, précisément, était en train de réaliser une
Rnque performance, est mort en course. Comme nous, tous
Membres de la caravane pleurent, ce soir, Richard Depoorter,
me d’une chute terrible dans la descente de la Susten ¬
R SOI R A BRUXELLES
ASTON REIFF
4'14" 2/10
5.000 m. !
WARTELLE
lève le kilomètre
XELL ES. — En couvrant le»
litres en 14’ 14” 2/10, Gaston
L 1 réussi une performance de
| classe, puisque :
I, améliore son record personnel
“Que de 12” ;
I se classe septième performer
"IFF, SEPTIEME PERFOMER
MONDIAL
SGG (1942)
WOPEK (1947) ...
EDERSON (1946)
U(1939)
NO (1944) ....
SHUIS (1946) .
F (1948)
13'
14’
14’
14’
14’
14’
14'
58” 2/10
8” 2/10
8"
8’
9”
14’
6/10
8/10
6/10
2/10
? de la spécialité, précédé par
N atopek, Wooderson, Maki et
i'S ;
susshg8 tête des performers
Cil s’agissait d’une course spé-
s combinée pour lui faciliter
s atteindre, mais cette reserve
hDloit n'en reste pas moins
1teere grandeur. < L'EQUIPE »
| ailleurs prévu à une seconde
les détails page 3
en rubrique Athlétisme)
pass. Albertvan Laethem vous
dira, mieux que nous, les quali
tés et les mérites de celui qui
était le leader belge de l’épreu
ve. Pour notre part, nous avons
tenu à rendre un dernier hom
mage à ce beau combattant du
sport, avant de commenter les
résultats du jour.
Une leçon pour « Ferdi »
Oui. notre Robic fut le vainqueur
de cette courte mais dure étape
Thoune-Altdorf. A vrai dire, dès
l attaque de la Sustenpass, deux
(Lire la suite p. 3, ep rub. Cyclisme)
R. DEPOORTER SE TUE
ACCIDENTELLEMENT
DANS LE TOUR DE SUISSE
Alors qu’il descendait la
Sustenpass, Richard Depoor.
ter — un des meilleurs cou
reurs belges du Tour de Suisse
■— fit une chute mortelle.
(Lire les détails en rubrique
Cyclisme.)
REGARDS SUR LA VIE
La sélection des équipiers régionaux du Tour de France ayant
été divulguée, nous' avons eu la curiosité de parcourir, hier, la
presse spécialisée, partant du principe qu’une sélection, aussi ju
dicieuse soit-elle, ne pouvait donner satisfaction à tous. Evidem
ment, quelques critiques' sont formulées mais ne s’arrêtent que
sur les cas particuliers de Brulé, Devreese, Bourlon, Dussault,
Doux, Person, Guillier et Louviot, « oubliés » ou simplement
CAMELLINI SUBSTITUE
A BIAGIONI
dans l’équipe A d’Italie?
(De notre corr. général G. BOLLINI)
MILAN. — Le président de la com
mission technique de l’UCI, M. Malin-
verri, s’est mis à l’œuvre pour pro
céder à la formation de la deuxième
équipe italienne.
M. Malinverni a déjà fait son choix,
mais avant de faire part de ses dé
cisions, il désire avoir l’accord des
coureurs.
Dans l'équipe de Bartali, tous ont
confirmé leur participation au Tour,
sauf Bevilacque, qui n'a pu être at-
teir.q pour l’instant par la dépêche.
IL SERAIT QUESTION D’Y INCLU
RE FERMO CAMELLINI. Dan; le cas
où les pourparlers en cours devrait
aboutir, Biagioni passerait dans le
team Ronconi.
Il semble acquis qu’Oreste Conte
resterait le sprinter de l’équipe B. On
cite encore les noms de Lambertiri,
alimbeni, Sforacchi, Coppini, Fazio,
Cirami (résidant en Belgique) qui au
raient déjà donné leur accord de
principe.
retenus comme remplaçants.
A quoi l’on pourrait répondre que
Brulé a sans doute fâcheusement
influencé les sélectionneurs par son
esprit fantasque dont on peut, cer
tes, attendre le meilleur et le pire
(c’est pourquoi il est retenu com
me premier remplaçant, ce qui lui
laisse une chance), que Devreese
et Bourlon plus encore n’ont guère
convaincu cette saison, que Doux,
Dussault et Person peuvent, le cas
échéant, en raison de leur jeunesse,
céder le pas à des routiers plus
aguerris — la proportion des jeunes
sélectionnés étant déjà très honnête
— que Guillier et Louviot ont sans
doute eu le tort de parsemer leurs
efforts sur la piste et la route.
Albert de WETTER.
(Lire la suite p. 2)
DE PRAGUE
à BORDEAUX.
LE GENIE SUR COMMANDE
U N brillant essayiste américain expose
que, dan s les sociétés modem .s, l'idée
d'égalité est ure idée « explosive ». Il en
tend par là qu’un monde qui accepterait
l’idée d’égalité, et s'en ferait le serviteur, ne
pourrait être qu’une démocratie ; que ce monde
ne connaîtrait ni les préjugés de race, ni ceux
d’oppressior, en sorte que ce concept fournirait
< l’idée -explosive » qui permettrai, à l’humanité
de se dresser contre les tyrannies.
Nous en sommes bien d’accord. Encore con
viendrait-il cependant de définir correctement
l'égalité, qui dérive surtout d'une égalité de
droits... et de devoirs. Chacun comprend qu’il
n’est point question que chaque homme pèse
le même poids, ait la même taille, possède
le même nombre de cheveux de même teinte,
etc..., comme on comprend que tous raccom-
plissant pas le même travail ou soient animés
de la même intelligence. L'uniformité — cette
caricature de l'égalité — amènerait vite la mort
d'un société. comme elle supprime toute ma
nifestation d'énergie dans le morde matériel.
Enfin. ne savons nous pas que toute améliora
tion de l'individu, physique ou morale, ne tend
qu’à créer une iregalite, cependant désirable,
puisque son effe+ est, par émulation, de hausser
le niveau commun ?
Ce sont des notions dont certains gouverne.
ment s modernes commencer de se préoccuper.
L'eugénique, la science qui, d'abord, rechercha
seulement les meilleures conditions de natalité,
a bien étendu son domaine ; elle vise à provo
quer la naissar d'enfants plus vigoureux et
mieux doués.
D ES les premières années de l’existersce la
Société s’attache, par un développement de
la psychologie, à déterminer les éléments
qui permettront une bonne oriéntation
professiormelle comme à pourvoir chacun de
ceux de la nouvelle génération des moyens qui
le rendront plus apte à mieux servir la com-
par Charles FAROUX
munauté. L'énergie des gouvernements permet,
dans cette voie, d’aller beaucoup plus vite qu’on
ne l'imagine. Er: 1917. il y avait en Russie 40
pour 100 d'illettrés dans les villes et 75 pour 100
dans les campagnes ; en ur’e génération à peine,
grâce aux crèches (jusqu'à 3 ans). aux jardins
d’enfants (4 à 7 ans), à '.enseignement scolaire
qui dure 4 ans, en principe et atteint même
7 ans dans les régions industrielles comme dans
les grandes exploitations agricoles collectives,
les pourcentages ci-dessus on, été réduite des
quatre cinquièmes.
Si la Russie cherche surtout à favoriser l’in
vention, par exemple, en la considérant comme
DARUI, CUISSARD, PROUFF
honorent publiquement leur sélectionneur
une / œuvre de la masse », et a conformé son
enseignement technique à cette idée, les Etats-
Unis accusent une préoccupation différente, dé
rivée de la constatation que ce son» des « indi
vidus » qui ont créé, et créent, de nouvelles
sources d'activité. Là-dêssus. on pourra discu
ter à perte de vue, et chacun citera des exem
ples , tend ant à justifier lune et l’autre thèse.
Statistique qui nous laissera indifférent ; car
jamais un exemple n’a eu la force d’une démons
tration.
Q UOI QU'IL en soit, on s’est demandé sé-
rieusement outre-Atlantique si la créa
tion d'hommes de génie était possible,
comme il est * possible » de créer, par
un croisement habilement choisi, un pur
sang de qualité athlétique supérieure. Quel
ques questions préalables s’impos r.t. De quel
génie s'agit-il ? Car on a connu des hommes de
génie supérieur qui n'ont pas apporté beaucoup
de bien au monde. Un Pasteur, outre I» génie,
demeure exceptionnel. D’autre part, croit-on le
génie héréditaire ? On a souvent constaté le
contraire, e t parfois que la dégénérescence suc
cède au génie. La transmission d’une valeur de-
meure bi n mystérieuse. Déjà Socrate disait à
Alcibiade i « Ma i s peux-tu me rommer quel
qu'un que Périclès ait rendu habile, a com
mencer par ses enfants ? » Alcibiade ne trouve
pas srand’ohose à répondre, sinon : <6 s en
fants étaient des imbéciles ! » Enfir:, si nous
pouvons, à volonté, produire des génitï,’ quel
usage en feront les gouvernants ? Nous ne som
mes pas autrement rassurés en songeant qu’ils
se sont souciés de la recherche scientifique, seu
lement quand elle pouvait leur apporter un
moyen plus sür de tuer.
GASTON BARREAU
France A-France B, sous le patronage de la F.F.E
cet après-midi, à Bordeaux, 18 heures
Gaston Barreau fut souvent à la peine. Soit comme joueur — il
fut douze fois international sous les couleurs du FC Levallois — soit
comme sélectionneur — il exerce la fonction depuis 30 ans.
C’est surtout à ce poste qu’il encourut les reproches les plus vifs,
qu’il se découvrit les ennemis les plus acharnés. Si, avant 1936, ses col
lègues du Comité de sélection avaient à subir leur part des critiques que
provoquait tout échec de notre équipe nationale, depuis douze ans
HILTL EXCUSE
A 17 heures hier, à la gare d'Aus
terlitz, s’embarquaient pour Bor
deaux : MM. Lebas, représentant la
FFF, Gambardella, Lafarge, Rigal,
Père, Darui, Jonquet, Baillot, Sini-
baldi, Flamion. Favre, Mindonnet,
Pascual, Leenaert, Stricane et—
M. Gaston Barreau.
Bongiorni était venu féliciter
notre sélectionneur, mais ne put
suivre ses camarades.
Hiltl, absent, 8 était fait excuser
par Darui.
Prouff, occupé a un stage à Poi
tiers. Guérin, a Dinard, les Ren
nais, Mansat, Combot, Grumelon,
les Stéphanois, Muguet, Cuissard,
Alpsteg rejoindront Bordeaux di
rectement.
Gaston Barreau est le seul homme
que l’on voue aux gémonies au len
demain d’une défaite de nos trico
lores.
Mais cet homme simple, que les
plus rudes attaques n’émeuvent pas,
sera cet après-midi à l’honneur.
Déjà, samedi, nos internationaux
lui ont donné à Prague le plus beau
cadeau qu’il pouvait souhaiter. Cette
surprenante victoire sur la Tchéco
slovaquie par le score le plus sensa
tionnel que la France ait jamais ob
tenu à l’extérieur — si l’on excepte
le 6-1 réalisé à Luxembourg, le 15
avril 1934, sur la modeste équipe du
Grand-Duché — a fait oublier à
Gaston Barreau toutes les vicissitu
des du métier de sélectionneur.
Jean CORNU.
(Lira la suite P. 3, en rub. Football)
j GASTON BARREAU
FIGURE DE FOND
Le Jubilé Gaston Barreau met
tout à coup en pleine lumière un
homme dont la modestie, la discré
tion, l’effacement ont une valeur
proverbiale dans te monde du foot
ball en France.
, Tel il était, comme joueur de club
et comme titulaire du poste de demi
centre ou de demi gauche dans
l’équipe de France avant 1914, tel
il est resté comme chef du person-
। nel au Conservatoire National de
Musique qu’il vient de quitter à
64 ans, comme officiel de la Ligue
de Paris, comme membre de Com
missions centrales et Sélectionneur
Unique de la 3F.
Placide, doté de bon sens, dévoué
au salut de l’équipe, confiant en
ses partenaires et jouissant de leur
confiance, Gaston Barreau a suivi,
comme pratiquant et comme diri-
géant, une carrière sportive qui alla
de front avec l’évolution du foot
ball français. Jamais il n’accepta
de tenir un rôle de premier plan ;
son désir et sa destinée étaient
d’être figure de fond, note d’ac.
compagnement. Avant d’endosser la
responsabilité personnelle de la sé
lection nationale, il eut nn long
examen de conscience.
Des générations d’« internatio
naux » sont passées entre ses mains :
de Chayriguès à Darui ; de Hanot
et Gamblin à Huguet et Marche ;
de Hugues à t Cuissard ; de Bonnar-
del à Prouff ; de Devaquez à Bail,
lot ; de Bard à Batteux ; de Nico
las à Baratte ; de Dubly à Vaast et
Flamion : et si les derniers élus
des équipes de France A et B se
trouveront seuls aux prises, cet
après-midi, au stade municipal de
Bordeaux, tous les anciens « sélec
tionnés » se grouperont par la pen
sée autour des jeunes et de Gaston
Barreau.
Remercions la 3F ’ d’avoir bien
voulu patronner le Jubilé Barreau,
et MM Roger Courié. président de
la Ligue du Sud-Ouest et Jean B
gal, sélectionneur pour les amateurs,
d'avoir assumé l’organisation maate-
rielle de la rencontre.
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