Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1948-05-17
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 mai 1948 17 mai 1948
Description : 1948/05/17 (A3,N649). 1948/05/17 (A3,N649).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599915h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
m 30 MAI passionnant et... décisif pour Marseille et Reims: ÂLÈS OUT! | TOVExaOtpau
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de: Calai,
FERRAN
HENRY OURS
LUNDI 17
MAI 1948
10, Fg Montmartre
PARIS (9’)
TAItbout 70-80
Petites Annonces :
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Afriq. du Nord 7 fr.
“TOUTE L'ÉQUIPE VOYAGERA —A
EN AVION’ -2
AVEC SON MATÉRIEL
QUELS QUE SOIENT
SON POINT DE DÉPART en
SON POINT D'ARRIVÉE en
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oak GRÂCE AUX [D) /P ,
SERVICES SPECIAUX D)BCA
BRITISH EUROPEAN AIRWAYS . 38, AV DE L’OPÉRA . TAITBOUT 60-50
s In première étape du Tour d Itolie Cottur s’était ossuré 9 d‘avance, mois dans lo deuxième
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GINO BARTALI PRIS LA MESURE DE COPPI
EN COUPE DAVIS : 1
HONGRIE : 2
FRANCE : 1 |
IL FAUDRAIT UN MIRACLE
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ans la montée de la Caprile
improbable d’Abdesselam
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HORAIRE
Km. 1
157
169
181
196
209
222
233
256
287
FREINS'
OURAL
ASSEAUX
SOUDÉS
cci enlève la seconde étape et les Français
jouent de malchance
(De notre envoyé spécial Albert de WETTER)
KNES. — En homme qui connaît parfaitement le Tour
je, Guido Giardini, vendredi, nous avait dressé le topo des
bières étapes de la grande épreuve de la « Gazzetta dello
Vous verrez, nous avait-il dit, les Coppi et Bartali perdre
train, car il est dans leurs habitudes de profiter du début
observer leurs plus dangereux
uurse pour s’observer et
ers. Pour eux, le « Giro »
mmence que sur Sienne-
s Français ont donc tout in-
i profiter de cette tactique
h leaders italiens, en jouant
| pour le tout à la première
n », concluait Guido Giar.
Aujourd’hui, 3e étape : Gênes-Parme
(243 km.). Au 70 e km., première dif
ficulté importante : col del Bracoo.
Descente ensuite sur la Pezia (110
km.) avant d’attaquer la montée du
col del Gisa (181 km.), qui se ter
mine par l’escalade du col di mi Cas-
sio (à 40 km, de l’arrivée).
Les Français dépaysés
pensions nous-mêmes
qu’ils
: de la sorte. Seulement, on
ute pas pour la première fois
: d’Italie sans payer son tri-
[inexpérience.
nurses italiennes, surtout les
e par étapes, sont, en effet,
pi différentes des nôtres.
H par leur, profil. Quand on
vous parle d’une étape plate, c’est
qu'ell; ne comporte qu'un ou deux
cols, au maximum !
Autres surprises : l’état des routes
généralement en terre et farcies de
nids de poule ; la nourriture, excel
lente, certes, mais ne convenant pas
à l’estomac des Français.
Enfin, ce qui déroute le plus les
« Peugc »,
il faut en conve-
nir. "la tactique des maisons et des
chefs de file transalpins.
La course,
véritable course. sur
PRINCIPAUX
EVENEMENTS
U LUNDI
PENTECOTE
"LETISME.— Paris (stade
y-Bouin, 15 h.) : Cham-
■Vs scolaires et univer-
■ ^es : Match lle-de-
te (UAI et USMT ren-
ss) contre Ouest.
IOMOBILE.— Saint-Ger-
p : Bo l d'Or.
WXE, — Marseille : Cham-
onnat de France des poids
gars : Mougin-Montané. —
tsmouth : E. Famechon
| O’Sullivan et Mousse
a O’Sullivan.
CLISME : Tour d’Italie
Gênes-Parme).
c.
C.
(3 e
aris-Saint-Quentin. — Mont
Mtoux (2' étape).
pOTBALL.— Berne : Suisse-
tOsse.
Paris (Parc des
rinces) : Finales du Tournoi
[ R.S.I. (avec arrivée de
on-Paris cycliste).
IMNASTIQUE.— A Vichy:
àmpionnats de France (2'
fumée).
"0TOCYCLISME : Grand
"X de Monaco.
INNIS,
Paris (Roland-
705) : Coupe Davis, 2' tour
: journée).
‘ne demandez
bos un vin blanc
XIGEZ UN
laquelle se décide la victoire d’étape
ou le sort du maillot rose, ne com
mence que sur les premières ; difficul
tés, qu’elles se placent au début, au
milieu ou en fin d'épreuve,
explique que des Vincent
Paoleri,
Os qui
Rossello,
Moscardini aient pu s’offrir
les honneurs de Milan-Turin, avant
que les demi-ténors, sous l’œil indif
férent des grands, tout à leur étude
des valeurs, dominent le terrain pour,
le cas échéant, accrocher au passage
un succès personnel. Ce fut le cas
pour Cottur, à Turin.
Mais on se trompe facilement sur
l’attitude de Bartali et Coppi. Les
néophytes pensent que, du moment
qu'ils ne bougent pas, c’est que l’af
faire n'est pas sérieuse, que le point
crucial n’est pas atteint. Erreur, ter-
(Lire la suite p. i, en rub. Cyclisme)
SAMEDI
1" étape : MILAN-TURIN
1. COTTUR. sur bic. Villier-Tries.
tina, les 190 km. en 4 h. 51’ 45'’:
2. Monari, 4 h 53’ 23” ; 3. Covollo,
4 h. 54’ 49” ; 1. Martini, 5. Pas-
quini, m. t. ; 6. Bof, 4 h 57’ 14” ;
7. Brignole, 4 h, 57’ 42” ; 8. Mag-
Eini, 9. Logli, 10 Conte, 11. De Zan;
12. tin peloton de 60 conteurs,
parmi lesquels tous les FRANÇAIS,
à l'exception de GIGUET 73e en
5 h, 2’ 28”, etc.
DIMANCHE
2' étape : TURIN-GENES
1. RICCI, sur bic. Legnano, les
226 km. en 6 h 36’ 21” ; 2. Fausto
Coppi, 3. Bartali, 4. Logli, 5. Or
teil i, 6. Canavesi. tous ni. t. ; 7.
Brignole, 6 h, 37’ 18” ; 8. Maggini,
m. ; 9 Bresci, m. t. ; 10. Cottur,
m. t. ; 11. Lazzarini, 12. Volpi,
in t. ; 13. Rossello, 6 h. 37’ 32” ;
14. Conte. 6 h. 38’ 50” ; 15. Maran-
goni, 16. Martini, 17. Cecchi, 18.
Drei, 6 h 39’ 13”; 19. Baïto, 20.
Ausend, m. t.. etc... 47. DANGUIL-
LAUME. 6 h. 43’ 17”; 60. IDEE.
61. GIGUET, 6 h. 49’ 44”; 64. DE-
VREESE. 6 h. 50’ 14” ; 69. DE GRI-
BALDY, 6 h. 55’ 7” ; 70. DORGE-
BRAY. m. t. ; 74. DE MUER. 7 h.
O’ 14”
Il semble que De Muer ait été
classé 74e par erreur.. En effet, il
pénétra sur la piste de Gênes dans
le peloton dont Viccini remporta
Le sprint devant Keteleer. Autre
ment dit, il termina dans le même
temps que Danguillaume. De Muer
a d'ailleurs déposé une réclama
tion.
CLASSEMENT GENERAL
1. COTTUR, 11 h, 29’ 3” ; 2. Mar
tini, 11 h. 33’ 39”, tous deux sur
bic. Villier-Triestina ; 3. Brignole,
11 h. 35’ ; 4. Monari, 11 h, 35’ 33” ;
5. ex æquo : Bartali. Ricci, Coppi,
Logli. Ortelli, Canavesi, 11 h, 37’
8” ; 11. ex æquo : Lucien Maggini,
Bresci, Lazzarini, Volpi, 11 h, 38’
5”; 15. Pasquint, 11 h 38’ 6”, etc.;
40. DANGUILLAUME, 11 h. 44’ 4” ;
59. IDEE 11 h. 50’ 31” ; 62.
DEVREESE, 11 b. 51’ I” ; 65. ex
æquo: : DE GRTBALDY, DORGE-
BRAY, 11 h 52' 54” ; 74. DE
MUER, 12 h. 1’ 10”.
LA
BALLE MONTANTE
NE GAGNE PAS
EN DOUBLE
Nous voyons ici Bernard Des-
tremau remettre en jeu, par
une volée basse de revers,
une balle que les Hongrois
sabreront en. retour. Cette
phase de jeu illustre la dé
faite des Français Destremau,
très courageux triais faible
technicien du double, et M.
Bernard, fatigué. Sur la photo
ci-dessus (de g. à dr.) Asboth.
Stolpa, Destremau et Bernard.
Charles FAROUX FARINA EN TETE
A MONACO
de bout en bout
et sans inquiétude quand Villnresl et Wimille
ont cessé le combat
Chiron cueille la deuxième place, mais
les abandons ont été nombreux
MONACO.
— Le. 10’ Grand Prix de Monaco, organisé par
TAC Monégasque avec le concours de L’EQUIPE, nous a rendu
la belle ambiance d’autrefois, sous un ciel de gloire, avec une
affluence extraordinaire de personnalités internationales qui
nous étaient venues d’Italie, de Suisse, de Belgique, d’Angleterre,
d’Espagne même et d'ailleurs.
Comme toujours, la diligence d’Antony Noghes, l’homme
qui pense à tout, nous avait fa- ।
vorisés d’une organisation admi
rable, relevée encore par la I
grande allure donnée à la présenta
tion au public des voitures et de
leurs pilotes, ceux-ci accomplissant
préalablement un tour de circuit
sous les acclamations et aux accents
de l’hymne national de leur pays
respectif.
Farina prend la tête...
Sur un excellent départ donné
par le prince héritier Rainier
de Monaco, les concurrents, bien
groupés, attaquent la rampe du Ca
sino et, lorsque pour la première
fois ils reviennent devant nous, Vil-
loresi mène à 15 mètres devant Fa
rina, tous deux sur Maserati à dou.
ble compresseur. Wimille, sur la pe.
, tite Simca, à 30 mètres de Farina,
i est déjà lui-même détaché des voi
tures plus puissantes.
Pendant les six premiers tours,
aucune modification. Mais voici
que, un peu après les tribunes. Fa-
I rina attaque Villerosi et le passe.
| Villoresi vient de perdre sa prise di.
I recte et désormais ne pourra plus
rouler qu’en deuxième et troisième,
en sorte que. vers le dixième tour,
Farina est premier devant Wimille,
que suivent De Graffenried et Clai
ron. Pas de changement jusqu’à mi-,
course. Cependant, la compétition
est animée par une première ba
taille indécise entre Trintignant et
Taruffi, le premier l’emportant en
fin avec sa finesse et sa virtuosité.
C’est aussi un autre accrochage, non
moins vigoureux, entre le prince
Igor sur Ferrari et deux Maserati,
tous trois faisant preuve de la
même vitesse. Bira. peu après,
Nuvolari, ce dernier devant
donner le volant bientôt par
d’un malaise. Sommer a dû
donner également, sa voiture
chauffé.
saute
ab an-
suite
aban.
ayant
A micourse, on peut croire le
classement acquis tant les hommes
de tête vont librement. Farina, ne
poussant pas à fond, attend une
attaque possible avec la certitude
de pouvoir la repousser Wimille est
à un peu moins de 2’ quand Farina
ravitaille, et Chiron, qui a passé De
Graffenried, suit Wimille à 7” sans
rien gagner ni rien perdre.
(Lire la suite p. 2, rub. Automobile)
30 VOITURES PENDANT 24 HEURES
SCARON A100 A L’HEURE
INl
IVpomees
TILLON a pris à Saint-Germain
EE BLANCHE 1
LA TETE DU BOL D’OR
(De notre envoyé spécial Jacques MIRAL)
es bons vins :
ISLON
kvRioN
NNOPOLE
lOulesles bonnes maisons
rouge
blanc
rouge
ST-GEEMAIN. — Jamais, depuis longtemps Saint-Germain n’avait
vu plus grande affluence de sportifs, venant assister à la fin du Bol n or
des motos et plus encore pour s’intéresser à la course des voitures. .
Celles-ci sont de toutes sortes. Si on y voit les joyaux de Gordini,
on y voit aussi les essais timides et souvent convaincants des jeunes cner
cheurs, épris de mécanique, dont l’imagination peut conduire vers le pro
grès, comme il en fut autrefois pour
les frères Sizaire.
L’un d’eux ne s’est-il pa
chercher à améliorer la
avisé de
fameuse
< voiture populaire allemande »
docteur Porsche ? Que va-t-il en
sulter ? Mystère !
du
ré-
Le départ a été donné à trente
concurrents par un temps r marqua -
blement favorable: nous pouvons es-
pérer une belle nuit de sport a e
condition que la Simca de i tebvre
soit réparée, car elle a été arrêtée
au seizième tour avant des ennuis de
soupapes. I] lui faudra, quand eur
sera prête à repartir, rattraper son
retard, elle devra donc lutter avec tous
ceux qui Fon t passée tout e 8
qu elle était arrêtée, ce qui risque
de durer plus d'une heure.
(Lire la suit. p. 1, rub. Automobile)
pour que la France
SE QUALIFIEl
Mais le Nord-Africain, vaincu par Stolpa 9 est un
métronome d’envergure limitée et ne peut 9 sauf
accident, battre Asboth, défait samedi par un
brillant Bernard
Ce dernier, fatigué et associé à Destremau,
courageux mais dépaysé en double, s’incline
devant Asboth et Stolpa
Le tournant décisif, l’instant
pathétique, celui qui tint vi-
brants les spectateurs venus assister à cette rencontre de Coupe
Davis France-Hongrie, disputée à Roland-Garros, le moment dra
matique, voulons-nous dire, peut se situer sans conteste au
début du cinquième set du double. Ce match nous devions le
gagner à tout prix si nous voulions prétendre au succès final,
car des miracles comme celui de Bucarest ne se réalisent pas
Deux 1.500 mètres parallèles et lents à Bruxelles et à Tourcoing
Strand,5£,,2110 Derniers 400
...pour o o! o lU
Hansenne 53'3110
.pour 3’59” 6110
Mel PATTON, seul recordman des 100 yards (91 m. 44) :
9” 3/10 (35 km. 396 à l’heure)
Un magnifique duel Quilici-Jacquier sur 800 mètres
aux Championnats de l’O.S.S.U
et 1’52” 9/10
P 52” 7/10
CET APRES-MIDI .
AU PARC DES PRINCES !
Trois événements athlétiques méritent une attention très
tous les jours. Marcel Bernard
nous avait donné le premier
jour un point magnifique aux
dépens du champion hongrois
Josef Asboth, mais le courageux
Abdesselam avait dû s’incliner de.
vant le < comédien ».
André BOZON.
(Lire ta suite p. 3, en rub. Tennis)
1. Giuseppe FARINA (Maserati),
100 tours (soit 318 km.), en 3 h, 18’
26” 9/10 (moyenne 96 km, 145).
2. Louis Chiron (Talbot), 100 tours,
3 h, 19’ 2” 1 10 ; 3. Emmanuel de
Grattenried (Maserati), 98 tours,
3 h. 19’ 14” 1/10 ; 4. Maurice Trin
tignant (Simca), 98 tours, 3 h, 19’
39” 9/10 ; 5. Villoresi et Ascari (Ma
serati), 97 tours, 3 h, 19’ 28” 4/10;
6. Yves Giraud-Cabantous (Talbot),
95 tours, 3 h, 18’ 3* 2/10 ; 7. Eugène
Chaboud (Delanaye), 88 tours, 3 h.
20’ 31” 9/10 ; 8 Bucci (Maserati),
65 tours, 3 h, 19’ 58” 9/10.
particulière :
1 LE RECORD DU MONDE DES
1 100 YARDS BATTU A FRESNO
(CAL.) PAR LE CALIFORNIEN MEL
PATTON EN 9" 3/10.
Ce record souligne la grande classe
du favori olympique du 100 mètres et...
clarifie la situation. Car ce record
établi par le blond Frank Wykoff
(E.-U.), égalé par Jesse Owens (E.-U.),
D. Joubert (Sud-Afr.), C, Jeffrey
(E.-U.) et enfin M. Patton (E.-U.),
avait, en 9” 4/10, un peu trop da titu
laires...
100 yards en 9”. 3/10... c‘est-à-dire
91 m. 44 à la moyenne de 35-km. 396.
Ce n'est pas la plus grande vitesse
connue. Celle-ci appartient au « pro »
australien J. Donaldson, avec 35 km.
640 pour 130 yards, (118 m. 80) en 12”.
Il faut d’ailleurs observer qu’un
sprinter, à cause du temps perdu
au départ, augmente sa moyenne au
delà de 100 mètres : on sait que. la
plus grande vitesse lancée appartient
à R. Metcalfe, avec 11 m. 66 à la se
conde, soit près... de 42 km. à l’heure.
A pied.
Strand ont couru un 1.500 m. de la
même façon, c‘est-à-dire à l’allure
très lente que leurs concurrents leur
‘ont imposée. Tous deux ont pris la
tête aux 500 m. Le Français a démar
ré à fond aux 400 m., le Suédois aux
200 m. seulement.
Strand et Hansenne se sont bien
amusée ! Ils avaient en outre pris la
précaution de prévenir leurs adlversai-
res ; il est vrai que le recordman
d’Europe n’en avait pas, alors que
le recordman de France rencontrait
outre Klein et Wartelle (les deux pre
miers de la réunion de Dijon), le
jeune Luxembourgeois Darthel que les
experts de sou pays donnaient favori
et estimaient à 3‘ 51” (L’intéressé,
plus modeste, et qui est attendu à
TINS aujourd’hui, disait 3’ 53”).
Si l’on ne peut exactement compa
rer le finish long d’Hansenne et celui
court de Strand, il faut admettre que
notre champion 1948 est plus fort que
celui que nous avons connu jusqu’alors.
C’est la troisième fois cette saison que
nous l’écrivons.
Internationaux
Roumains
et Yougoslaves
en finale du Tournoi
de football du R.S.I
Et l’arrivée de la course
cycliste Lyon - Paris
UN HOMME
NE FAIT PAS
LA COUPE
par Jacques GODDET
On ne gagne pas en Coupe Da
vis avec un seul homme. A moins
que ce ng soit un surhomme.
Marcel Bernard a joué en numé
ro 1 européen, samedi, pour en
lever un magnifique point sur le
sec Asboth, un prix d-e constance
du tennis. Du beau, du bon, du
net Bernard, versant avec bonheur
dans la variété, système Je plus
propre à démanteler la régularité
d,u Hongrois, L’alternance des dri
ves brossés avec les coups de fouet
sur les balles montantes produisit
les ravages nécessaires sur la
compréhension normale que l’excel
lent Asboth paraît avoir des thoses
du tennis.
(Lire la suite p. 3, rub. Tennis)
2 STRAND ET HANSENNE. A 24
— heures d’intervalle et a .80km, de (Lire
distance à vol d’oiseau Hansenne et
Gaston MEYER.
la suite page 3,
en rubrique Athlétisme)
Pendant plus d’une semaine le Ras-
semblement .Sportif International a
opposé aux quatre coins de la France
les équipes de dix-neuf nations qui
se sont rencontrées dans à peu près
tous les’ sports.
Le bouquet aura pour cadre le Parc
20" P /
aCU!
des
de
au
tés
^DEVIENT UN MASSACRE^ ! Castagne», insolation
Bergougnan, évanoui; 5 joueurs ko
TRISTE BILAN
pour le football italien
GABRIEL HANOT
qui, lui aussi, a assisté à
Italie-Angleterre, tirera
demain les conclusions
de la « rencontre Au
siècle » en rapport avec
Suisse-Ecosse ouqu^i il
assiste-au jour d hui
deToulouse-Lourdes (0-0)
Les deux clubs rejoueront dimanche pour
rencontrer Castres, vainqueur de Bègles
(De notre envoyé spécial Pierre ABOUT)
BORDEAUX. — Le Lourdais Castagnet, victime d'une
_ - , insolation qui
pouvait être fatale, Yves Bergougnan. tombant évanoui, avant de prendre
.sa douche, les Toulousains Garrigue, Deléris, Fabre, s’écroulaient k.o.
après leurs adversaires Estrade. et Saint-Pa'stous, tels sont les résultats
lamentables du caléhdrier .fédéral, qui oblige à jouer les parties impor-
' ■ " ■ * sous un soleil déjà estival.
tantes après le 15 mai dans le Midi,
Ceci pour ce dimanche qui fut.
le premier jour vraiment chaud.
Hélas ! Ce n'est pas tout ! La Coupe
de France veut l’élimination, une
monstruosité en rugby. La Coupe de
France, même en hiver, est une er
reur. En été, elle devient criminelle.
Les équipes, les équipiers, fatigués,
manquent de ressort, de çeite détente
1.540.000 francs de recette pour
10.327 spectateurs
qui permet de développer les mouve
ments offensifs. Ils jouent nnéoamque-
ment, sans foi et, bien entendu, sans
réussite. Le match nul est toujours à
craindre et . quand il est enregistré
comme hier après no ^nirrufes ‘d’efforts
stériles (0-0), on se regarde conster
nés, en se disant- que le dimanche sui
vant il fera encore plus chaud et que
le hommes seront encore plu
On voit venir le m
une. catastrophe et
pj-och.es d
songe à
selon les compétences bordelaises,
COUPE DE FRANCE
Toulouse : Castres b. BEGLES 8-5
Bord. : Toul et LOURD, (prol.) 0-0
EXCELLENCE
QUARTS DE FINALE
PAU b Tyrosse , 21-8
Narbonne b. COGNAC ...... 3-0
COUPE DE L’AVENIR
(DEMi-El MA LE)
St-Gir. : Arm.-Big. b. ROUSSIL. 11-0
s fatigués
ih comme
n’dft pourtant
à chercher les
mer avec l’es-
brise. du large
tre qu'on s'est trompé. On ferait mieux
d’arrêter la compétition. Mais il fau
drait, poU‘, cela, se frapper la poi
trine... et / humilité n’-est pas monnaie
d ‘a FFR.
On a donc formé le projet de pro
longer les travauj: forcés du rugby et
de transporter le, bagnards de Tou
louse et de -Lourdes, soit à Biarritz
soi. à Bayonne, Au f 0Ut au fou !
Seul le hasard...
soit Pd
prévu,
qu'un
B eu: pu
te' président Eluère
à Bordeaux comme
juger par lui-même
vainqueur de la Coup'
graves. On ferait mieux de reconnai-
(Lire la ««‘te p. 3, en rub. Ruby XV)
Princes cet après-midi à partir
14 h. 15. Deux sports seulement
programme. Mais les deux activi-
qui connaissent chez nous le plus
succès populaire : football et
cyclisme.
En finale du Tournoi de football
la Yougoslavie sera opposée à la Rou
manie. Si la présence de la première
à l’ultime stade de l’épreuve ne con
stitue pas une surprise (les noms de
Welf, Jasblincker, et surtout Tchai-
kowsky n’étaient pas inconnus en
France), la qualification de la se-
coude étonna un peu. Mais la facilité
avec laquelle «Ile disposa de l’Au
triche et de l’Italie, nous promet une
finale très ouverte.
Quant au cyclisme, il aura droit de
cité vers-17 h. 45 avec l’arrivée de la
troisième étape. Auxerre-Paris, du
Grand Prix
(Voir les
dans nos
&sOR
de l’« Humanité ».
Maurice MAUREL.
détails de la réunion
différentes rubriques).
Vêlement imper
méable en coton.
Forme oméricaine.
d’épaules et de do»
(protection accrue).
Elégant, ample,
à la mode.
à porter.
. - . . «...itete
5B.B0NNENOUVELLEbsST
PARIS 6 Avenue de CIICHYMero-PlClchg
158 Rue LAFAYETTE Près GdNord
LE PO! DES CAOUTCHOUCS
LYON
ROUEN • LLLE « STRASBOURG
POUR LUTTER.
VEC MÉTHODE
CONTRE LA .
PUNAISE
1° Débarrassez le lit de sa literie.
Décollez les meubles des murs.
Exposez matelas et sommiers. Ve-
rifiez draps et couvertures, r:
2° Fermez les issues. Timorisez à rai-.
son de 20 secondes pour une pièce
de 4 m. x 4 m.
3 b Laissez la pièce fermée pendant
2 heures minimum (une, nuit si possible).
4°, Renouveler les timorisations 4jours
consécutifs en alternant Texposi-
tion des matelas, sommiers et
de lits. -ee
A LA
FOIRE de PARIS
Terrasse L
Stands 9663- 9664
1
tatul • -------- ' -------------------------------------------------- . ---------------------------------------- --------- — - — ---============
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s In première étape du Tour d Itolie Cottur s’était ossuré 9 d‘avance, mois dans lo deuxième
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itner. Car
eese, Migna
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GINO BARTALI PRIS LA MESURE DE COPPI
EN COUPE DAVIS : 1
HONGRIE : 2
FRANCE : 1 |
IL FAUDRAIT UN MIRACLE
nombre nu
• donc m
ans la montée de la Caprile
improbable d’Abdesselam
énumération
hommes 1
avant car
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iurons-nous,
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■ Paris 174.
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HORAIRE
Km. 1
157
169
181
196
209
222
233
256
287
FREINS'
OURAL
ASSEAUX
SOUDÉS
cci enlève la seconde étape et les Français
jouent de malchance
(De notre envoyé spécial Albert de WETTER)
KNES. — En homme qui connaît parfaitement le Tour
je, Guido Giardini, vendredi, nous avait dressé le topo des
bières étapes de la grande épreuve de la « Gazzetta dello
Vous verrez, nous avait-il dit, les Coppi et Bartali perdre
train, car il est dans leurs habitudes de profiter du début
observer leurs plus dangereux
uurse pour s’observer et
ers. Pour eux, le « Giro »
mmence que sur Sienne-
s Français ont donc tout in-
i profiter de cette tactique
h leaders italiens, en jouant
| pour le tout à la première
n », concluait Guido Giar.
Aujourd’hui, 3e étape : Gênes-Parme
(243 km.). Au 70 e km., première dif
ficulté importante : col del Bracoo.
Descente ensuite sur la Pezia (110
km.) avant d’attaquer la montée du
col del Gisa (181 km.), qui se ter
mine par l’escalade du col di mi Cas-
sio (à 40 km, de l’arrivée).
Les Français dépaysés
pensions nous-mêmes
qu’ils
: de la sorte. Seulement, on
ute pas pour la première fois
: d’Italie sans payer son tri-
[inexpérience.
nurses italiennes, surtout les
e par étapes, sont, en effet,
pi différentes des nôtres.
H par leur, profil. Quand on
vous parle d’une étape plate, c’est
qu'ell; ne comporte qu'un ou deux
cols, au maximum !
Autres surprises : l’état des routes
généralement en terre et farcies de
nids de poule ; la nourriture, excel
lente, certes, mais ne convenant pas
à l’estomac des Français.
Enfin, ce qui déroute le plus les
« Peugc »,
il faut en conve-
nir. "la tactique des maisons et des
chefs de file transalpins.
La course,
véritable course. sur
PRINCIPAUX
EVENEMENTS
U LUNDI
PENTECOTE
"LETISME.— Paris (stade
y-Bouin, 15 h.) : Cham-
■Vs scolaires et univer-
■ ^es : Match lle-de-
te (UAI et USMT ren-
ss) contre Ouest.
IOMOBILE.— Saint-Ger-
p : Bo l d'Or.
WXE, — Marseille : Cham-
onnat de France des poids
gars : Mougin-Montané. —
tsmouth : E. Famechon
| O’Sullivan et Mousse
a O’Sullivan.
CLISME : Tour d’Italie
Gênes-Parme).
c.
C.
(3 e
aris-Saint-Quentin. — Mont
Mtoux (2' étape).
pOTBALL.— Berne : Suisse-
tOsse.
Paris (Parc des
rinces) : Finales du Tournoi
[ R.S.I. (avec arrivée de
on-Paris cycliste).
IMNASTIQUE.— A Vichy:
àmpionnats de France (2'
fumée).
"0TOCYCLISME : Grand
"X de Monaco.
INNIS,
Paris (Roland-
705) : Coupe Davis, 2' tour
: journée).
‘ne demandez
bos un vin blanc
XIGEZ UN
laquelle se décide la victoire d’étape
ou le sort du maillot rose, ne com
mence que sur les premières ; difficul
tés, qu’elles se placent au début, au
milieu ou en fin d'épreuve,
explique que des Vincent
Paoleri,
Os qui
Rossello,
Moscardini aient pu s’offrir
les honneurs de Milan-Turin, avant
que les demi-ténors, sous l’œil indif
férent des grands, tout à leur étude
des valeurs, dominent le terrain pour,
le cas échéant, accrocher au passage
un succès personnel. Ce fut le cas
pour Cottur, à Turin.
Mais on se trompe facilement sur
l’attitude de Bartali et Coppi. Les
néophytes pensent que, du moment
qu'ils ne bougent pas, c’est que l’af
faire n'est pas sérieuse, que le point
crucial n’est pas atteint. Erreur, ter-
(Lire la suite p. i, en rub. Cyclisme)
SAMEDI
1" étape : MILAN-TURIN
1. COTTUR. sur bic. Villier-Tries.
tina, les 190 km. en 4 h. 51’ 45'’:
2. Monari, 4 h 53’ 23” ; 3. Covollo,
4 h. 54’ 49” ; 1. Martini, 5. Pas-
quini, m. t. ; 6. Bof, 4 h 57’ 14” ;
7. Brignole, 4 h, 57’ 42” ; 8. Mag-
Eini, 9. Logli, 10 Conte, 11. De Zan;
12. tin peloton de 60 conteurs,
parmi lesquels tous les FRANÇAIS,
à l'exception de GIGUET 73e en
5 h, 2’ 28”, etc.
DIMANCHE
2' étape : TURIN-GENES
1. RICCI, sur bic. Legnano, les
226 km. en 6 h 36’ 21” ; 2. Fausto
Coppi, 3. Bartali, 4. Logli, 5. Or
teil i, 6. Canavesi. tous ni. t. ; 7.
Brignole, 6 h, 37’ 18” ; 8. Maggini,
m. ; 9 Bresci, m. t. ; 10. Cottur,
m. t. ; 11. Lazzarini, 12. Volpi,
in t. ; 13. Rossello, 6 h. 37’ 32” ;
14. Conte. 6 h. 38’ 50” ; 15. Maran-
goni, 16. Martini, 17. Cecchi, 18.
Drei, 6 h 39’ 13”; 19. Baïto, 20.
Ausend, m. t.. etc... 47. DANGUIL-
LAUME. 6 h. 43’ 17”; 60. IDEE.
61. GIGUET, 6 h. 49’ 44”; 64. DE-
VREESE. 6 h. 50’ 14” ; 69. DE GRI-
BALDY, 6 h. 55’ 7” ; 70. DORGE-
BRAY. m. t. ; 74. DE MUER. 7 h.
O’ 14”
Il semble que De Muer ait été
classé 74e par erreur.. En effet, il
pénétra sur la piste de Gênes dans
le peloton dont Viccini remporta
Le sprint devant Keteleer. Autre
ment dit, il termina dans le même
temps que Danguillaume. De Muer
a d'ailleurs déposé une réclama
tion.
CLASSEMENT GENERAL
1. COTTUR, 11 h, 29’ 3” ; 2. Mar
tini, 11 h. 33’ 39”, tous deux sur
bic. Villier-Triestina ; 3. Brignole,
11 h. 35’ ; 4. Monari, 11 h, 35’ 33” ;
5. ex æquo : Bartali. Ricci, Coppi,
Logli. Ortelli, Canavesi, 11 h, 37’
8” ; 11. ex æquo : Lucien Maggini,
Bresci, Lazzarini, Volpi, 11 h, 38’
5”; 15. Pasquint, 11 h 38’ 6”, etc.;
40. DANGUILLAUME, 11 h. 44’ 4” ;
59. IDEE 11 h. 50’ 31” ; 62.
DEVREESE, 11 b. 51’ I” ; 65. ex
æquo: : DE GRTBALDY, DORGE-
BRAY, 11 h 52' 54” ; 74. DE
MUER, 12 h. 1’ 10”.
LA
BALLE MONTANTE
NE GAGNE PAS
EN DOUBLE
Nous voyons ici Bernard Des-
tremau remettre en jeu, par
une volée basse de revers,
une balle que les Hongrois
sabreront en. retour. Cette
phase de jeu illustre la dé
faite des Français Destremau,
très courageux triais faible
technicien du double, et M.
Bernard, fatigué. Sur la photo
ci-dessus (de g. à dr.) Asboth.
Stolpa, Destremau et Bernard.
Charles FAROUX FARINA EN TETE
A MONACO
de bout en bout
et sans inquiétude quand Villnresl et Wimille
ont cessé le combat
Chiron cueille la deuxième place, mais
les abandons ont été nombreux
MONACO.
— Le. 10’ Grand Prix de Monaco, organisé par
TAC Monégasque avec le concours de L’EQUIPE, nous a rendu
la belle ambiance d’autrefois, sous un ciel de gloire, avec une
affluence extraordinaire de personnalités internationales qui
nous étaient venues d’Italie, de Suisse, de Belgique, d’Angleterre,
d’Espagne même et d'ailleurs.
Comme toujours, la diligence d’Antony Noghes, l’homme
qui pense à tout, nous avait fa- ।
vorisés d’une organisation admi
rable, relevée encore par la I
grande allure donnée à la présenta
tion au public des voitures et de
leurs pilotes, ceux-ci accomplissant
préalablement un tour de circuit
sous les acclamations et aux accents
de l’hymne national de leur pays
respectif.
Farina prend la tête...
Sur un excellent départ donné
par le prince héritier Rainier
de Monaco, les concurrents, bien
groupés, attaquent la rampe du Ca
sino et, lorsque pour la première
fois ils reviennent devant nous, Vil-
loresi mène à 15 mètres devant Fa
rina, tous deux sur Maserati à dou.
ble compresseur. Wimille, sur la pe.
, tite Simca, à 30 mètres de Farina,
i est déjà lui-même détaché des voi
tures plus puissantes.
Pendant les six premiers tours,
aucune modification. Mais voici
que, un peu après les tribunes. Fa-
I rina attaque Villerosi et le passe.
| Villoresi vient de perdre sa prise di.
I recte et désormais ne pourra plus
rouler qu’en deuxième et troisième,
en sorte que. vers le dixième tour,
Farina est premier devant Wimille,
que suivent De Graffenried et Clai
ron. Pas de changement jusqu’à mi-,
course. Cependant, la compétition
est animée par une première ba
taille indécise entre Trintignant et
Taruffi, le premier l’emportant en
fin avec sa finesse et sa virtuosité.
C’est aussi un autre accrochage, non
moins vigoureux, entre le prince
Igor sur Ferrari et deux Maserati,
tous trois faisant preuve de la
même vitesse. Bira. peu après,
Nuvolari, ce dernier devant
donner le volant bientôt par
d’un malaise. Sommer a dû
donner également, sa voiture
chauffé.
saute
ab an-
suite
aban.
ayant
A micourse, on peut croire le
classement acquis tant les hommes
de tête vont librement. Farina, ne
poussant pas à fond, attend une
attaque possible avec la certitude
de pouvoir la repousser Wimille est
à un peu moins de 2’ quand Farina
ravitaille, et Chiron, qui a passé De
Graffenried, suit Wimille à 7” sans
rien gagner ni rien perdre.
(Lire la suite p. 2, rub. Automobile)
30 VOITURES PENDANT 24 HEURES
SCARON A100 A L’HEURE
INl
IVpomees
TILLON a pris à Saint-Germain
EE BLANCHE 1
LA TETE DU BOL D’OR
(De notre envoyé spécial Jacques MIRAL)
es bons vins :
ISLON
kvRioN
NNOPOLE
lOulesles bonnes maisons
rouge
blanc
rouge
ST-GEEMAIN. — Jamais, depuis longtemps Saint-Germain n’avait
vu plus grande affluence de sportifs, venant assister à la fin du Bol n or
des motos et plus encore pour s’intéresser à la course des voitures. .
Celles-ci sont de toutes sortes. Si on y voit les joyaux de Gordini,
on y voit aussi les essais timides et souvent convaincants des jeunes cner
cheurs, épris de mécanique, dont l’imagination peut conduire vers le pro
grès, comme il en fut autrefois pour
les frères Sizaire.
L’un d’eux ne s’est-il pa
chercher à améliorer la
avisé de
fameuse
< voiture populaire allemande »
docteur Porsche ? Que va-t-il en
sulter ? Mystère !
du
ré-
Le départ a été donné à trente
concurrents par un temps r marqua -
blement favorable: nous pouvons es-
pérer une belle nuit de sport a e
condition que la Simca de i tebvre
soit réparée, car elle a été arrêtée
au seizième tour avant des ennuis de
soupapes. I] lui faudra, quand eur
sera prête à repartir, rattraper son
retard, elle devra donc lutter avec tous
ceux qui Fon t passée tout e 8
qu elle était arrêtée, ce qui risque
de durer plus d'une heure.
(Lire la suit. p. 1, rub. Automobile)
pour que la France
SE QUALIFIEl
Mais le Nord-Africain, vaincu par Stolpa 9 est un
métronome d’envergure limitée et ne peut 9 sauf
accident, battre Asboth, défait samedi par un
brillant Bernard
Ce dernier, fatigué et associé à Destremau,
courageux mais dépaysé en double, s’incline
devant Asboth et Stolpa
Le tournant décisif, l’instant
pathétique, celui qui tint vi-
brants les spectateurs venus assister à cette rencontre de Coupe
Davis France-Hongrie, disputée à Roland-Garros, le moment dra
matique, voulons-nous dire, peut se situer sans conteste au
début du cinquième set du double. Ce match nous devions le
gagner à tout prix si nous voulions prétendre au succès final,
car des miracles comme celui de Bucarest ne se réalisent pas
Deux 1.500 mètres parallèles et lents à Bruxelles et à Tourcoing
Strand,5£,,2110 Derniers 400
...pour o o! o lU
Hansenne 53'3110
.pour 3’59” 6110
Mel PATTON, seul recordman des 100 yards (91 m. 44) :
9” 3/10 (35 km. 396 à l’heure)
Un magnifique duel Quilici-Jacquier sur 800 mètres
aux Championnats de l’O.S.S.U
et 1’52” 9/10
P 52” 7/10
CET APRES-MIDI .
AU PARC DES PRINCES !
Trois événements athlétiques méritent une attention très
tous les jours. Marcel Bernard
nous avait donné le premier
jour un point magnifique aux
dépens du champion hongrois
Josef Asboth, mais le courageux
Abdesselam avait dû s’incliner de.
vant le < comédien ».
André BOZON.
(Lire ta suite p. 3, en rub. Tennis)
1. Giuseppe FARINA (Maserati),
100 tours (soit 318 km.), en 3 h, 18’
26” 9/10 (moyenne 96 km, 145).
2. Louis Chiron (Talbot), 100 tours,
3 h, 19’ 2” 1 10 ; 3. Emmanuel de
Grattenried (Maserati), 98 tours,
3 h. 19’ 14” 1/10 ; 4. Maurice Trin
tignant (Simca), 98 tours, 3 h, 19’
39” 9/10 ; 5. Villoresi et Ascari (Ma
serati), 97 tours, 3 h, 19’ 28” 4/10;
6. Yves Giraud-Cabantous (Talbot),
95 tours, 3 h, 18’ 3* 2/10 ; 7. Eugène
Chaboud (Delanaye), 88 tours, 3 h.
20’ 31” 9/10 ; 8 Bucci (Maserati),
65 tours, 3 h, 19’ 58” 9/10.
particulière :
1 LE RECORD DU MONDE DES
1 100 YARDS BATTU A FRESNO
(CAL.) PAR LE CALIFORNIEN MEL
PATTON EN 9" 3/10.
Ce record souligne la grande classe
du favori olympique du 100 mètres et...
clarifie la situation. Car ce record
établi par le blond Frank Wykoff
(E.-U.), égalé par Jesse Owens (E.-U.),
D. Joubert (Sud-Afr.), C, Jeffrey
(E.-U.) et enfin M. Patton (E.-U.),
avait, en 9” 4/10, un peu trop da titu
laires...
100 yards en 9”. 3/10... c‘est-à-dire
91 m. 44 à la moyenne de 35-km. 396.
Ce n'est pas la plus grande vitesse
connue. Celle-ci appartient au « pro »
australien J. Donaldson, avec 35 km.
640 pour 130 yards, (118 m. 80) en 12”.
Il faut d’ailleurs observer qu’un
sprinter, à cause du temps perdu
au départ, augmente sa moyenne au
delà de 100 mètres : on sait que. la
plus grande vitesse lancée appartient
à R. Metcalfe, avec 11 m. 66 à la se
conde, soit près... de 42 km. à l’heure.
A pied.
Strand ont couru un 1.500 m. de la
même façon, c‘est-à-dire à l’allure
très lente que leurs concurrents leur
‘ont imposée. Tous deux ont pris la
tête aux 500 m. Le Français a démar
ré à fond aux 400 m., le Suédois aux
200 m. seulement.
Strand et Hansenne se sont bien
amusée ! Ils avaient en outre pris la
précaution de prévenir leurs adlversai-
res ; il est vrai que le recordman
d’Europe n’en avait pas, alors que
le recordman de France rencontrait
outre Klein et Wartelle (les deux pre
miers de la réunion de Dijon), le
jeune Luxembourgeois Darthel que les
experts de sou pays donnaient favori
et estimaient à 3‘ 51” (L’intéressé,
plus modeste, et qui est attendu à
TINS aujourd’hui, disait 3’ 53”).
Si l’on ne peut exactement compa
rer le finish long d’Hansenne et celui
court de Strand, il faut admettre que
notre champion 1948 est plus fort que
celui que nous avons connu jusqu’alors.
C’est la troisième fois cette saison que
nous l’écrivons.
Internationaux
Roumains
et Yougoslaves
en finale du Tournoi
de football du R.S.I
Et l’arrivée de la course
cycliste Lyon - Paris
UN HOMME
NE FAIT PAS
LA COUPE
par Jacques GODDET
On ne gagne pas en Coupe Da
vis avec un seul homme. A moins
que ce ng soit un surhomme.
Marcel Bernard a joué en numé
ro 1 européen, samedi, pour en
lever un magnifique point sur le
sec Asboth, un prix d-e constance
du tennis. Du beau, du bon, du
net Bernard, versant avec bonheur
dans la variété, système Je plus
propre à démanteler la régularité
d,u Hongrois, L’alternance des dri
ves brossés avec les coups de fouet
sur les balles montantes produisit
les ravages nécessaires sur la
compréhension normale que l’excel
lent Asboth paraît avoir des thoses
du tennis.
(Lire la suite p. 3, rub. Tennis)
2 STRAND ET HANSENNE. A 24
— heures d’intervalle et a .80km, de (Lire
distance à vol d’oiseau Hansenne et
Gaston MEYER.
la suite page 3,
en rubrique Athlétisme)
Pendant plus d’une semaine le Ras-
semblement .Sportif International a
opposé aux quatre coins de la France
les équipes de dix-neuf nations qui
se sont rencontrées dans à peu près
tous les’ sports.
Le bouquet aura pour cadre le Parc
20" P /
aCU!
des
de
au
tés
^DEVIENT UN MASSACRE^ ! Castagne», insolation
Bergougnan, évanoui; 5 joueurs ko
TRISTE BILAN
pour le football italien
GABRIEL HANOT
qui, lui aussi, a assisté à
Italie-Angleterre, tirera
demain les conclusions
de la « rencontre Au
siècle » en rapport avec
Suisse-Ecosse ouqu^i il
assiste-au jour d hui
deToulouse-Lourdes (0-0)
Les deux clubs rejoueront dimanche pour
rencontrer Castres, vainqueur de Bègles
(De notre envoyé spécial Pierre ABOUT)
BORDEAUX. — Le Lourdais Castagnet, victime d'une
_ - , insolation qui
pouvait être fatale, Yves Bergougnan. tombant évanoui, avant de prendre
.sa douche, les Toulousains Garrigue, Deléris, Fabre, s’écroulaient k.o.
après leurs adversaires Estrade. et Saint-Pa'stous, tels sont les résultats
lamentables du caléhdrier .fédéral, qui oblige à jouer les parties impor-
' ■ " ■ * sous un soleil déjà estival.
tantes après le 15 mai dans le Midi,
Ceci pour ce dimanche qui fut.
le premier jour vraiment chaud.
Hélas ! Ce n'est pas tout ! La Coupe
de France veut l’élimination, une
monstruosité en rugby. La Coupe de
France, même en hiver, est une er
reur. En été, elle devient criminelle.
Les équipes, les équipiers, fatigués,
manquent de ressort, de çeite détente
1.540.000 francs de recette pour
10.327 spectateurs
qui permet de développer les mouve
ments offensifs. Ils jouent nnéoamque-
ment, sans foi et, bien entendu, sans
réussite. Le match nul est toujours à
craindre et . quand il est enregistré
comme hier après no ^nirrufes ‘d’efforts
stériles (0-0), on se regarde conster
nés, en se disant- que le dimanche sui
vant il fera encore plus chaud et que
le hommes seront encore plu
On voit venir le m
une. catastrophe et
pj-och.es d
songe à
selon les compétences bordelaises,
COUPE DE FRANCE
Toulouse : Castres b. BEGLES 8-5
Bord. : Toul et LOURD, (prol.) 0-0
EXCELLENCE
QUARTS DE FINALE
PAU b Tyrosse , 21-8
Narbonne b. COGNAC ...... 3-0
COUPE DE L’AVENIR
(DEMi-El MA LE)
St-Gir. : Arm.-Big. b. ROUSSIL. 11-0
s fatigués
ih comme
n’dft pourtant
à chercher les
mer avec l’es-
brise. du large
tre qu'on s'est trompé. On ferait mieux
d’arrêter la compétition. Mais il fau
drait, poU‘, cela, se frapper la poi
trine... et / humilité n’-est pas monnaie
d ‘a FFR.
On a donc formé le projet de pro
longer les travauj: forcés du rugby et
de transporter le, bagnards de Tou
louse et de -Lourdes, soit à Biarritz
soi. à Bayonne, Au f 0Ut au fou !
Seul le hasard...
soit Pd
prévu,
qu'un
B eu: pu
te' président Eluère
à Bordeaux comme
juger par lui-même
vainqueur de la Coup'
graves. On ferait mieux de reconnai-
(Lire la ««‘te p. 3, en rub. Ruby XV)
Princes cet après-midi à partir
14 h. 15. Deux sports seulement
programme. Mais les deux activi-
qui connaissent chez nous le plus
succès populaire : football et
cyclisme.
En finale du Tournoi de football
la Yougoslavie sera opposée à la Rou
manie. Si la présence de la première
à l’ultime stade de l’épreuve ne con
stitue pas une surprise (les noms de
Welf, Jasblincker, et surtout Tchai-
kowsky n’étaient pas inconnus en
France), la qualification de la se-
coude étonna un peu. Mais la facilité
avec laquelle «Ile disposa de l’Au
triche et de l’Italie, nous promet une
finale très ouverte.
Quant au cyclisme, il aura droit de
cité vers-17 h. 45 avec l’arrivée de la
troisième étape. Auxerre-Paris, du
Grand Prix
(Voir les
dans nos
&sOR
de l’« Humanité ».
Maurice MAUREL.
détails de la réunion
différentes rubriques).
Vêlement imper
méable en coton.
Forme oméricaine.
d’épaules et de do»
(protection accrue).
Elégant, ample,
à la mode.
à porter.
. - . . «...itete
5B.B0NNENOUVELLEbsST
PARIS 6 Avenue de CIICHYMero-PlClchg
158 Rue LAFAYETTE Près GdNord
LE PO! DES CAOUTCHOUCS
LYON
ROUEN • LLLE « STRASBOURG
POUR LUTTER.
VEC MÉTHODE
CONTRE LA .
PUNAISE
1° Débarrassez le lit de sa literie.
Décollez les meubles des murs.
Exposez matelas et sommiers. Ve-
rifiez draps et couvertures, r:
2° Fermez les issues. Timorisez à rai-.
son de 20 secondes pour une pièce
de 4 m. x 4 m.
3 b Laissez la pièce fermée pendant
2 heures minimum (une, nuit si possible).
4°, Renouveler les timorisations 4jours
consécutifs en alternant Texposi-
tion des matelas, sommiers et
de lits. -ee
A LA
FOIRE de PARIS
Terrasse L
Stands 9663- 9664
1
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