Presse et revues
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1948-03-24
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 24 mars 1948 24 mars 1948
Description : 1948/03/24 (A3,N604). 1948/03/24 (A3,N604).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599870c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
MERCREDI 24
MARS 1948
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«TOUT SPORTIF CORRECT
PORTE A L'ENTRAINEMENT ' .
UNE CASQUETTE ET A LA
VILLE UN CHAPEAU »
13, Fg Montmartre
PARIS (9 e )
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Afriq. du Nord 6 fr.
UN/\/ERSELLE
LAMES
A DÉCOUPE
A moins de quinze jours de France-Italie
TTOWSKI, PREVOST, LAMY, VIGNAL
SERES-LAPEBIE VAINQUEURS DES 6 JOURS
devant les Hollandais SCHULTE-BOEYEN
quatre des meilleurs
[e LILLE-RACING
e nous reverrons demain au Parc des Princes
eretrouverons demain au Parc, pour la seconde édition de Racing-Lille, quatre hommes qui ont fourni à
1 une magnifique partie: Vignal, Lamy, Wittowski et Prévost. t
L peut parler de tandem, comme l’on dirait de deux arrières ou de deux intérieurs, quand il s’agit d’un
de but et d’un arrière central; il faut bien dire qu’il y a une forte affinité entre le feu de Wittowski
ae Prévost. Beaucoup plus certainement qu’entre la façon de jouer de Vignal et de Lamy.
L'I, indiquons tout de suite que le jeu de Vignal est très particulier.
"ski solide à l’extrême, a surpris même ses plus chauds parti-
nous a paru en progrès, surtout sous le rapport de la souplesse,
li’ail et de l’anticipation de l’action de l’adversaire.
L un peu d’autorité, et Wittowski sera classé parmi les tout pre-
Siers français. Il n’est cependant pas toujours bien couvert par
IL surtout fadrejak et Sommerlynck qui, dimanche, ont pris.
libertés avec le marquage de leurs ailiers.
I manque-t-il à Jean-Marie Prévost pour être sacré international ?
dechose: être sélectionné.
est le modèle exact du pilier. Solide, bon technicien, puis-
L ^sé sur le terrain, calme, précis de la tête et du pied, il fait
lins son équipe; et aussi devant l’adversaire qu’il marque de près
Domingo et la Coupe
« Sans être superstitieux ni fata
liste, je dois bien constater, nous
dit le gardien du Stade Français,
Marcel Domingo, que, depuis qua
tre ans, j'ai toujours encaissé le
but de la défaite une ou deux mi
nutes avant la fin du match. En
191,0, comme gardien de Nice de^
■vant le R. C. Paris (demi-finale);
en 191,0, comme Stadiste, à Lille,
devant le Red Star (demi-finale);
en 191,7, à Colombes, devant Stras
bourg (quart de finale); en 191,8,
à Bordeaux, devant Lens (quart
de finale). Avoues que c’est une
coïncidence 1 »
LE CHEMIN DE CROIX DES «MENACES»
Nancy sur sa lancée pourrait noyer Alès
Tétant pas seulement un défenseur.
Ml devant un Bongiorni excellent, dont on sait qu’il n’est pas
ontenir quand il lui prend de se dépenser, Prévost fut sans cesse
ne et la clef de voûte de l’édifice lillois.
Lite P. 3) ers rub. Football} Lucien GAMBLIN.
Toulouse a peu de chances
de freiner Sète
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J; fraternel footing, hier matin, parachevaient leur forme.
R demain, auront une rude journée... l’un au parc des
Princes... l’autre au Palais des Sports.
PADATT I7T UC L’Algérois Salva et le
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No première fois depuis 2 ans
B ROUTES DE CERDAN
an Don
Charron se croiseront
Montpellier tremblera en Alsace devant Strasbourg
avant de rejoindre le Clapas pour jouer Marseille
quarante-huit heures après
Depuis les surprenants succès remportés au cours des matches retour
par le FC Sète. la menace de relégation pèse à nouveau lourdement sur
quelques équipes qui se réjouissaient, voilà un mois, des difficultés de
Sets et du Red Star.
Mais si les Audoniens semblent résignés, les Sétois se cabrent, bat
tent les meilleurs qui viennent sans méfiance au stade des Métairies et
inquiètent ceux qui ont une situa
tion assise : Sochaux, Roubaix... sur
leur terrain.
Alès, Montpellier, Toulouse, Cannee
ont perdu de leur assurance !
Ces « malheureux » se rencontrent
entre eux demain jeudi ou après-
demain vendredi avant de livrer une
nouvelle bataille dimanche. Quel che-
min de croix pour
sainte !
Nancy sur sa
Nancy, tout fier de
une semaine
lancée ?
son succès rem-
porté sur Sochaux dimanche en Coupe,
essaiera de vaincre Alès au Stade de
la Prairie. Un succès lui permettrait
de distancer nettement son rival et
de pouvoir souffler pour préparer la
demi-finale de Coupe qu’il aborderait
l’esprit débarrassé de cette hantise de
la descente risquant de le paralyser el
les clubs classés derrière lui se rap
prochaient dangereusement. Les Lor
rains aligneront sensiblement la même
équipe que dimanche à Roubaix. Tou
tefois Acchini fera sa rentrée à l’ar-
rière.
Si la défense lorraine joue avec au
tant d'autorité qu’elle le fit devant
Sochaux, les Alésiens seront dans une
situation grave jeudi soir.
Les 23 ans d’Abderrazak
Toulouse essaiera de freiner l'ascen
sion sétoise aux Métaieries. Faire mieux
oue le Racing et que Reims voilà qui
paraît bien difficile pour les joueurs du
Capitole, Abderrazak fêtera ses 23 ans
demain et n'entend-pas que cet anni
versaire soit célébré par... une défaite
de son club.
Sète vainqueur rejoindrait Toulouse
1
et fortifierait ainsi sa position encore
bien précaire.
Quant à Montpellier, un autre me
nacé, il courra, grand danger à Stras
bourg, vendredi et n’aura que 48 heu
res de repos ( ?) avant de jouer Mar
seille, au Clapas. Cannes sera plus à
l’aise devant le Red Star, condamné
mais qui, le 14 mars, à Montpellier,
a paru vouloir tenter un timide re
dressement.
Les autres rencontres : Rennes-Mar
seille, St-Etienne-Stade, Roubaix-Metz
sur lesquelles nous reviendrons, sont
avant tout des matches de classement
quoique Marseille n’ait pas perdu toute
chance pour le titre.
Jean CORNU.
M. Gaston Barreau
n‘oublie-t-il
que les provinciaux ?
Carré, Prévost, Jonquet, Bateux,
Rodriguez, Poblome, Sésia. Frutoso
pourraient avoir leur place dans
l’équipe de France. M. Gaston Bar
reau les a-t-il oubliés parce qu’ils sont
loin de Paris ? C'est la question à
laquelle répond Lucien Gamblin dans
FRANCE-FOOTBALL, qui paraît au-
nous l’avons, d
1 son assemblres
a exposé 656 les"
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ions. Après dhile
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la politiq“ finet
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lient plus d tem?
de VACF 5 sot
il se vov^i’ T ' a d0
VoblignUori
"e Sera au pied du ring, jeudi, car les deux
Snont point parcouru une route comparable
are rencontre de Robert et Marcel date déjà de deux ans,
11.2 5 mai 1946. Ce jour-là Charron, courageusement, parvint
4 cee des 12 reprises.
L rt >an a poursuivi sa carrière, toujours égal à lui-même.
k eeu plus de bas que de haut.
pt sand l’inconstant Robert descendra du ring, il croisera
p e monter. Rencontre
I avolul, peut, l’automne
I ' r d'autres prolonge-
e t a a ten reco^
et sa TeCng t
Rohan par "
bfCharron est aussi bien
“t-reidue dans ses poings,
w de leur combat, il
‘ RoXlck doit arriver ce
jourd’hui. Vous y -trouverez aussi :
— Coupe de France, vue par Ga
briel Hanot, Jean Cornu, Fernand
Albaret, Max Urbiniet René Cotteaux.
— La 10 e question du- Grand Refe
rendumdu Football.
— Le passionnant récit de Jacques
- • - . < Un demi-siècle do
par Gaston Barreau ».
d’autres choses encore
de Ryswick
football vécu
... Et bien
TOUS
LES mercredi®
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oecaeion d par ‘
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paravent en av60
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Roder panfes, I
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U M. Eamondecnio"
rocéilé à . Com’s
président, . ; |
M. Guy C., i
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lenuit.de voir les
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salle, du XVII-, en
—urannées, reste tou-
de la cipaux centres du
pis da aitale. Le succès
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ambiance délirante
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au 7’round
* R."article de notre
, ber COLOMBINI)
la cordialité du maître du lieu... mais
aussi, pour un® certaine part, à Mar
cel Cerdan qui, contant dans ses ami
tiés.- une fois pour toutes, a fa F, du
modeste 1 ring d’Albert Lepesant son
quartier général parisien.
Après un entraînement allègre com
prenant un total de 9 reprises, dont
4 de gant, contre les gauchers Louis
Thierry et Bob Laurent (et non Ro
land indiqué par erreur), Marcel, en
core sous la douche, nous a dit avec
son habituelle sérénité :
« Ça va. je suis bien ! J’étais déjà
en forme aux U.S.A. Il me fallait seu
lement un peu de repos après mon
match de New-York. Pour le reste, je
n’avais qu’à me laisser aller sur ma
lancée. Aussi me suis-je contenté d’un
entraînement léger, axé sur la vites
se. contre des « fausse-garde ».
Je pèse aujourd’hui un peu moins
de 72 kg. Que demander de plus ! »
— Et cette lèvre ?
— Elle saigne un peu quand je re
çois un coup, mais ce n’est que super
ficiel. Evidemment, avec toute cette
série d’exhibitions, elle n’est pas prête
de se cicatriser...
Raymond MEYER.
(Lire la suite page 2,
en rubrique Boxe)
ENCORE UNE DATE
CERDAN - GRAZIANO
LE 9 JUIN
On a annoncé de New-York que
le match — troisième édition —
Zale-Graziano serait compromis en
raison des exigences du challenger.
Cerdan bénéficierait de cette si
tuation et remplacerait Zale contre
Graziano dans un match comptant
pour le titre le 9 juin, à Jersey:
City,
Attendons la suite...
S
- gseees
- ■ SSsesegg
WrL ® tss
ETAIENT-ILS
LES PLUS FORTS ?
Sans doute ne le saura-t-on
jamais. Quoi qu’il en soit les
deux Hollandais Schulte-
Boeyen (ici Schulte est du
centre) avaient semblé très
longtemps les maîtres de ces
Six Jours avec les Belges Bru-
neel-Naeye... Mais au cours de
la dernière nuit l’espoir a
changé de camp. On voit ici
Guy Lapébie à l’affût, prêt à
prendre la roue de Boeyen.
Le CYCLISME
est en page 4
LE FOOTBALL ESPAGNOL RÉTICENT A L’ÉGARD DU WM
22 imperméables changés de place
ont failli provoquer
un drame à Madrid
Le Real de Madrid entreprend la construction
d'un stade de 150.000 places
(De notre envoyé spécial Maurice PEFFERKORN)
Maurice PEFFERKORN, qui a assisté, dimanche, au match gagné
par l’Espagne sur le récent adversaire de la France, le Portugal,
nous donne ses premières impressions espagnoles. Notre envoyé spé
cial est le premier journaliste sportif qui ait franchi la frontière
depuis la réouverture de celle-ci.
MADRID. —- En compagnie du frère de Benito Diaz, ex-entraîneur
des Girondins, nous parcourions samedi une rue de Madrid où se donnent
rendez-vous les toreros, lorsque notre attention fut attirée par l'étalage
d’un marchand d’imperméables.
Dans chacune de ses deux larges vitrines étaient représentées l'équipe
d’Espagne et celle du Portugal par les silhouettes des joueurs recouverts
d’un imperméable. Les joueurs étaient disposés selon la formation classi
que : deux arrières, trois demis,
cinq avants. Mais sur le terrain, leur que la vitrine du commerçant soit
disposition devait être celle du WM 1 - •
de sorte que la vitrine engendrait la
confusion.
saccagée ! »
Cette petite anecdote signifie que
l’opinion publique sportive espagnole
M. Diaz pénétra dans 1c magasin a été très longue à admettre les
et fit changer la disposition des conceptions modernes du jeu au point
joueurs pour la rendre conforme à • de vue tactique.
la « Fé“ckins, me dit-il, en sortant (Lins la suite p. 3, en rub. Football)
Puisque Ronnie devait être
battu, je préfère que ce soit
par vous
9 9 m’a dit la maman
de CLAYTON
par Ray FAMECHON, champion d’Europe
Vous me demandez là un drôle de truc. J’ai horreur de prendre la
plume et, chez moi, c’est toujours ma femme qui se charge de cette
corvée. Mais je ne peux vous refuser cela, car L’Equipe a toujours bien
voulu souligner mes efforts
Je vous dirai donc qu il y a lontemps que je pensais à ce titre. Plus
que des mois, des années j’ai tra-
vaillé durement pour l’avoir. Je l’ai
et je le défendrai contre tous, Mol-
loy. ’Corregiolli ou les autres...
Avant d’écrire davantage, je veux
tout d’abord remercier Maurice Gué-
rault et tous les gars de Pantin qui
me donnèrent un sérieux coup de
main. Qu’ils m’excusent si, à l'en
traînement, parfois, j’ai frappé un
Mais je préfère boxer cent fois un
adversaire valeureux comme Ronnie
Clayton qu’un espèce de tordu com
me Al. Philips- Q uel Chinois I
Que dire de plus 2 Une scène
m‘a ému : la maman de Clayton,
Porte le deuil de son mari, m’a
spontanément : « Mon fils n - a
qui
qui
dit
pas
un
DERNIER ACTE DU TOURNOI DES CINQ NATIONS
LE VAINCU DE FRANCE-ANGLETERRE
aura la "aûll
Victorieux, le XV de France partagerait, derrière
l’Irlande, la deuxième place avec l’Ecosse
■ - Pour la première fols depuls le match mémorable du 6 avril
1931 où la France eut raison de l’Angleterre (14-13), l’équipe de
la Rose jouera de nouveau, le 29 mars 1948, au stade olympique
de Colombes. Cet événement, sensationnel en soi, constitue, en
outre, le dernier acte du Tournoi des Cinq Natons. I] paraît utile,
le considérant de ce point de
vue, d’étudier les modifications
qu’il peut provoquer dans
classement international de
saison 1947-1948.
A cet effet, il est nécessaire
procéder à un sommaire examen
le
la
de
ré ¬
C’est l’arbitre gallois M. Trevor
Jones qui dirigera le 29 mars, à
Colombes, France-Angleterre.
C'est lui qnl. le 19 avril 1947, à
Twickenham, avait arbitré Angle
terre-France (6-3).
—oo’e
AcP
peu fort : il le fallait...
j’étais confiant, bien préparé. La
présence de M. Gremeaux, du petit
clan français, créa autour de moi
une ambiance favorable. Aussi, à
part les septième et huitième reprises
où je cherchai mon second souffle,
je puis dire que je n’ai jamais
souffert.
Clayton était en progrès. Il est
puissant, adroit et ses attaques au
corps ne manquent pas d’efficacité.
démérité. Il a été battu par
ohampion. Battu pour battu, je pré
fère que ça soit par vous. Vive la
France I »
C’est beau, n’est-ce pat 7
Un mot encore. Marcel Coletta,
non manager — un néconnu — si
souvent à la peine, n’est jamais à
l’honneur. Il rn’a pourtant habile
ment conseillé. Merci, Marcel. »
P. S. — Bravo, André, pour ton
beau succès sur Billy Thompson.
(Recueilli à Nottingham par
Robert COLOMBINI),
hsind
- Deux sur cinq
préfèrent le rugby...
Près de 60.000 spectateurs ont
assisté aux quarts de finale du
Championnat de France de rugby
(plus exactement trois 111, de finale
et deux 118 de finale) alors que
près de 90.000 spectateurs ont ap
plaudi les 11 h de finale de la Coupe
de France de football.
Mais il est évident que le nom
bre de spectateurs dépend essen
tiellement des centres choisis et
Ses clubs qualifiés.
Un bel exploit
de DAVIS
...qui bat de six kilos
le record du monde
du développé
La FIPH vient de recevoir le pro
cès-verbal d’un bel exploit réalisé à
New-York par le noir américain Da
vis.
Ce dernier a réussi au développé à
2 bras 151 kg., ce qui bat de 6 kg. le
record mondial détenu depuis 1939 par
l’Allemand Manger. En six mois, Da
vis qui, à Philadelphie, aux Cham
pionnats du monde, avait tiré 140 K8;
a donc progressé de 11 kg, progrès;
sien extraordinaire d’un homme qui
n'est pas encore parvenu à ses maxi
mums. Le recordman peut réaliser sur
les 3 mouvements un total de 470 K&,
environ, ce qui
trospectif du Tournoi qui s'achève,
au bref rappel des résultats qui ont
marqué son déroulement. Ainsi, d’au
tre part, sera-t-on à même de bien
Juger la situation de chaque adver
saire à la veille de leur match.
Déceptions, puis résurrection !
Le tournoi auquel participent la
France, l'Angleterre, le Pays de Galles.
l’Ecosse et l’Irlande, s’ouvrait le 1”
' janvier 1948 à Colombes. Avec netteté,
d’une manière indiscutable, la France
était battue par l’Irlande (6-13). Pre
mière déception, d’autant plus amère
que l’année précédente, sur le terrain
de Landsdown’s Road, la France avait
aussi nettement défait l'Irlande (12-8).
Pour son deuxieme match, l'équipe
de France se déplaçait le 24 janvier à
Edimbourg. La victoire acquise sur
l’Australie (13-6), le 11 janvier a Co
lombes, les changements apportés dans
la formation de l’équipe, permettaient
d’envisager l’issue de la rencontre de
Murray Field avec optimisme, l'adver
saire écossais, d’autre part, n’avait
essuyé que des échecs la saison passée.
Nouvelle déception : la France per
dait 8-9 un match qu’elle aurait dû
gagner vingt fois !
On comprend que, dans ces condi
tions, le voyage de Swansea ait été
entrepris sans prétention aucune. Tout
sportif raisonnable, se rappelant la
victoire de Galles à Colombes (3-0)
en 1947, ne pouvait qu’envisager, avec
résignation, une troisième défaite. Et
ce fut, le 21 février, l’émouvante ba
taille de St-Helen, remportée, contre
toute attente, par les Français, effa
çant ainsi, d’un seul coup, les échecs
précédents.
BRUNEEL
Y", fl I’EM/e,
8.1272.
\ cCoreteee.pde,/ .
Sweepstake
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“buss
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56312922212227 "95830"""F.zsut,
Georges DUTHEN.
(Lire la suite p. 3, en rub. Rugby XV)
M. SIMAN,
L'AILIER
AUX JAMBES NUES
Lassègue blessé, le trois-quarts
aile de l’AS Montferrandaise^
Siman, jouera son premier
match international, lundi
prochain, à Colombes, cont e
l'Angleterre. L’été, le sprinter
Siman (10” 8/10 sur 100 m.)
fréquente les pistes d’athlé
tisme, où il court, évidem-
mènt, les jambes nues. De là
son habitude à rouler ses bas
sur les chevilles dès qu’il en
tre sur un terrain de rugby.
Carnaval des vedettes de basket-ball
L’EQUIPE DE FRANCE A L’EPREUVE
d’un trio incomparable
RUZGIS, NEMETH ET RACZ
Ce soir, à 20 h. 45, au gymnase Japy
Une expérience va être tentée ce soir au gymnase Japy, par la FFBB.
Donnant suite à la suggestion lancée par L’EQUIPE, nos dirigeants
ont réalisé le match France-Etrangers de France.
Voilà qui va permettre à Robert Busnel de soumettre, une nouvelle
fois, ses sélectionnés à dure épreuve. Voilà aussi qui va nous donner de
nouveaux enseignements sur les possibilités réelles de nos internationaux.
Certes, notre sélectionneur et entraî
neur national aurait aimé présenter
sa plus forte formation, mais, pour
des raisons indépendantes de sa vo
lonté, il a dû enregistrer des défec
tions l’obligeant à modifier sa sélec-
.tion première.
Néanmoins, en toute confiance, il a
retenu des joueurs en qui il espère
beaucoup. Mieux même, il a limité
son rôle à celui de manager A moins
que des obligations de dernière heu-
-e...
Quoi qu’il en soi, le débat s’an
nonce serré, loin d'être joué à l’avan-
ce.
Ainsi que nous vous l’avons indi
qué, les < Etrangers » bénéficieront
d'une ossature constituée par les an
ciens < légionnaires ». Une ossature
qui sera diablement renforcé» par 1»
L'HORAIRE DE JAPY
20 h. 4.5 Sélection militaire
21 h. 45 France c. Etrang. de Fr.
trio incomparable constitué par Ruz-
gis-N emeh-Racz.
Les managers au travail
L’on attendait avec curiosité 1»
< duel » Nemeth-Gœuriot. Las !••* le
Lyonnais, victime d'une talonnade,
lors du Tournoi de Genève, sera ab
sent. Il sera remplacé par l’espoir
Perniceni qui, de toute évidence. man
quera de métier. En revanche, il ap-
portera dans le débat, cran et ardeur,
Louis LAPEYRE.
(Ur» la suite n. 2, en rub. Basket
MARS 1948
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13, Fg Montmartre
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UN/\/ERSELLE
LAMES
A DÉCOUPE
A moins de quinze jours de France-Italie
TTOWSKI, PREVOST, LAMY, VIGNAL
SERES-LAPEBIE VAINQUEURS DES 6 JOURS
devant les Hollandais SCHULTE-BOEYEN
quatre des meilleurs
[e LILLE-RACING
e nous reverrons demain au Parc des Princes
eretrouverons demain au Parc, pour la seconde édition de Racing-Lille, quatre hommes qui ont fourni à
1 une magnifique partie: Vignal, Lamy, Wittowski et Prévost. t
L peut parler de tandem, comme l’on dirait de deux arrières ou de deux intérieurs, quand il s’agit d’un
de but et d’un arrière central; il faut bien dire qu’il y a une forte affinité entre le feu de Wittowski
ae Prévost. Beaucoup plus certainement qu’entre la façon de jouer de Vignal et de Lamy.
L'I, indiquons tout de suite que le jeu de Vignal est très particulier.
"ski solide à l’extrême, a surpris même ses plus chauds parti-
nous a paru en progrès, surtout sous le rapport de la souplesse,
li’ail et de l’anticipation de l’action de l’adversaire.
L un peu d’autorité, et Wittowski sera classé parmi les tout pre-
Siers français. Il n’est cependant pas toujours bien couvert par
IL surtout fadrejak et Sommerlynck qui, dimanche, ont pris.
libertés avec le marquage de leurs ailiers.
I manque-t-il à Jean-Marie Prévost pour être sacré international ?
dechose: être sélectionné.
est le modèle exact du pilier. Solide, bon technicien, puis-
L ^sé sur le terrain, calme, précis de la tête et du pied, il fait
lins son équipe; et aussi devant l’adversaire qu’il marque de près
Domingo et la Coupe
« Sans être superstitieux ni fata
liste, je dois bien constater, nous
dit le gardien du Stade Français,
Marcel Domingo, que, depuis qua
tre ans, j'ai toujours encaissé le
but de la défaite une ou deux mi
nutes avant la fin du match. En
191,0, comme gardien de Nice de^
■vant le R. C. Paris (demi-finale);
en 191,0, comme Stadiste, à Lille,
devant le Red Star (demi-finale);
en 191,7, à Colombes, devant Stras
bourg (quart de finale); en 191,8,
à Bordeaux, devant Lens (quart
de finale). Avoues que c’est une
coïncidence 1 »
LE CHEMIN DE CROIX DES «MENACES»
Nancy sur sa lancée pourrait noyer Alès
Tétant pas seulement un défenseur.
Ml devant un Bongiorni excellent, dont on sait qu’il n’est pas
ontenir quand il lui prend de se dépenser, Prévost fut sans cesse
ne et la clef de voûte de l’édifice lillois.
Lite P. 3) ers rub. Football} Lucien GAMBLIN.
Toulouse a peu de chances
de freiner Sète
(U JOUEUR
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comme soigneur
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Maurice
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RAPEUTIQUE
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J; fraternel footing, hier matin, parachevaient leur forme.
R demain, auront une rude journée... l’un au parc des
Princes... l’autre au Palais des Sports.
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i dresser les—
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i son port
No première fois depuis 2 ans
B ROUTES DE CERDAN
an Don
Charron se croiseront
Montpellier tremblera en Alsace devant Strasbourg
avant de rejoindre le Clapas pour jouer Marseille
quarante-huit heures après
Depuis les surprenants succès remportés au cours des matches retour
par le FC Sète. la menace de relégation pèse à nouveau lourdement sur
quelques équipes qui se réjouissaient, voilà un mois, des difficultés de
Sets et du Red Star.
Mais si les Audoniens semblent résignés, les Sétois se cabrent, bat
tent les meilleurs qui viennent sans méfiance au stade des Métairies et
inquiètent ceux qui ont une situa
tion assise : Sochaux, Roubaix... sur
leur terrain.
Alès, Montpellier, Toulouse, Cannee
ont perdu de leur assurance !
Ces « malheureux » se rencontrent
entre eux demain jeudi ou après-
demain vendredi avant de livrer une
nouvelle bataille dimanche. Quel che-
min de croix pour
sainte !
Nancy sur sa
Nancy, tout fier de
une semaine
lancée ?
son succès rem-
porté sur Sochaux dimanche en Coupe,
essaiera de vaincre Alès au Stade de
la Prairie. Un succès lui permettrait
de distancer nettement son rival et
de pouvoir souffler pour préparer la
demi-finale de Coupe qu’il aborderait
l’esprit débarrassé de cette hantise de
la descente risquant de le paralyser el
les clubs classés derrière lui se rap
prochaient dangereusement. Les Lor
rains aligneront sensiblement la même
équipe que dimanche à Roubaix. Tou
tefois Acchini fera sa rentrée à l’ar-
rière.
Si la défense lorraine joue avec au
tant d'autorité qu’elle le fit devant
Sochaux, les Alésiens seront dans une
situation grave jeudi soir.
Les 23 ans d’Abderrazak
Toulouse essaiera de freiner l'ascen
sion sétoise aux Métaieries. Faire mieux
oue le Racing et que Reims voilà qui
paraît bien difficile pour les joueurs du
Capitole, Abderrazak fêtera ses 23 ans
demain et n'entend-pas que cet anni
versaire soit célébré par... une défaite
de son club.
Sète vainqueur rejoindrait Toulouse
1
et fortifierait ainsi sa position encore
bien précaire.
Quant à Montpellier, un autre me
nacé, il courra, grand danger à Stras
bourg, vendredi et n’aura que 48 heu
res de repos ( ?) avant de jouer Mar
seille, au Clapas. Cannes sera plus à
l’aise devant le Red Star, condamné
mais qui, le 14 mars, à Montpellier,
a paru vouloir tenter un timide re
dressement.
Les autres rencontres : Rennes-Mar
seille, St-Etienne-Stade, Roubaix-Metz
sur lesquelles nous reviendrons, sont
avant tout des matches de classement
quoique Marseille n’ait pas perdu toute
chance pour le titre.
Jean CORNU.
M. Gaston Barreau
n‘oublie-t-il
que les provinciaux ?
Carré, Prévost, Jonquet, Bateux,
Rodriguez, Poblome, Sésia. Frutoso
pourraient avoir leur place dans
l’équipe de France. M. Gaston Bar
reau les a-t-il oubliés parce qu’ils sont
loin de Paris ? C'est la question à
laquelle répond Lucien Gamblin dans
FRANCE-FOOTBALL, qui paraît au-
nous l’avons, d
1 son assemblres
a exposé 656 les"
et retr“ghoirl
ions. Après dhile
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la politiq“ finet
rôle de l‘A"genk
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e de Rohan cupal
» auf ses 9°con
lient plus d tem?
de VACF 5 sot
il se vov^i’ T ' a d0
VoblignUori
"e Sera au pied du ring, jeudi, car les deux
Snont point parcouru une route comparable
are rencontre de Robert et Marcel date déjà de deux ans,
11.2 5 mai 1946. Ce jour-là Charron, courageusement, parvint
4 cee des 12 reprises.
L rt >an a poursuivi sa carrière, toujours égal à lui-même.
k eeu plus de bas que de haut.
pt sand l’inconstant Robert descendra du ring, il croisera
p e monter. Rencontre
I avolul, peut, l’automne
I ' r d'autres prolonge-
e t a a ten reco^
et sa TeCng t
Rohan par "
bfCharron est aussi bien
“t-reidue dans ses poings,
w de leur combat, il
‘ RoXlck doit arriver ce
jourd’hui. Vous y -trouverez aussi :
— Coupe de France, vue par Ga
briel Hanot, Jean Cornu, Fernand
Albaret, Max Urbiniet René Cotteaux.
— La 10 e question du- Grand Refe
rendumdu Football.
— Le passionnant récit de Jacques
- • - . < Un demi-siècle do
par Gaston Barreau ».
d’autres choses encore
de Ryswick
football vécu
... Et bien
TOUS
LES mercredi®
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la cordialité du maître du lieu... mais
aussi, pour un® certaine part, à Mar
cel Cerdan qui, contant dans ses ami
tiés.- une fois pour toutes, a fa F, du
modeste 1 ring d’Albert Lepesant son
quartier général parisien.
Après un entraînement allègre com
prenant un total de 9 reprises, dont
4 de gant, contre les gauchers Louis
Thierry et Bob Laurent (et non Ro
land indiqué par erreur), Marcel, en
core sous la douche, nous a dit avec
son habituelle sérénité :
« Ça va. je suis bien ! J’étais déjà
en forme aux U.S.A. Il me fallait seu
lement un peu de repos après mon
match de New-York. Pour le reste, je
n’avais qu’à me laisser aller sur ma
lancée. Aussi me suis-je contenté d’un
entraînement léger, axé sur la vites
se. contre des « fausse-garde ».
Je pèse aujourd’hui un peu moins
de 72 kg. Que demander de plus ! »
— Et cette lèvre ?
— Elle saigne un peu quand je re
çois un coup, mais ce n’est que super
ficiel. Evidemment, avec toute cette
série d’exhibitions, elle n’est pas prête
de se cicatriser...
Raymond MEYER.
(Lire la suite page 2,
en rubrique Boxe)
ENCORE UNE DATE
CERDAN - GRAZIANO
LE 9 JUIN
On a annoncé de New-York que
le match — troisième édition —
Zale-Graziano serait compromis en
raison des exigences du challenger.
Cerdan bénéficierait de cette si
tuation et remplacerait Zale contre
Graziano dans un match comptant
pour le titre le 9 juin, à Jersey:
City,
Attendons la suite...
S
- gseees
- ■ SSsesegg
WrL ® tss
ETAIENT-ILS
LES PLUS FORTS ?
Sans doute ne le saura-t-on
jamais. Quoi qu’il en soit les
deux Hollandais Schulte-
Boeyen (ici Schulte est du
centre) avaient semblé très
longtemps les maîtres de ces
Six Jours avec les Belges Bru-
neel-Naeye... Mais au cours de
la dernière nuit l’espoir a
changé de camp. On voit ici
Guy Lapébie à l’affût, prêt à
prendre la roue de Boeyen.
Le CYCLISME
est en page 4
LE FOOTBALL ESPAGNOL RÉTICENT A L’ÉGARD DU WM
22 imperméables changés de place
ont failli provoquer
un drame à Madrid
Le Real de Madrid entreprend la construction
d'un stade de 150.000 places
(De notre envoyé spécial Maurice PEFFERKORN)
Maurice PEFFERKORN, qui a assisté, dimanche, au match gagné
par l’Espagne sur le récent adversaire de la France, le Portugal,
nous donne ses premières impressions espagnoles. Notre envoyé spé
cial est le premier journaliste sportif qui ait franchi la frontière
depuis la réouverture de celle-ci.
MADRID. —- En compagnie du frère de Benito Diaz, ex-entraîneur
des Girondins, nous parcourions samedi une rue de Madrid où se donnent
rendez-vous les toreros, lorsque notre attention fut attirée par l'étalage
d’un marchand d’imperméables.
Dans chacune de ses deux larges vitrines étaient représentées l'équipe
d’Espagne et celle du Portugal par les silhouettes des joueurs recouverts
d’un imperméable. Les joueurs étaient disposés selon la formation classi
que : deux arrières, trois demis,
cinq avants. Mais sur le terrain, leur que la vitrine du commerçant soit
disposition devait être celle du WM 1 - •
de sorte que la vitrine engendrait la
confusion.
saccagée ! »
Cette petite anecdote signifie que
l’opinion publique sportive espagnole
M. Diaz pénétra dans 1c magasin a été très longue à admettre les
et fit changer la disposition des conceptions modernes du jeu au point
joueurs pour la rendre conforme à • de vue tactique.
la « Fé“ckins, me dit-il, en sortant (Lins la suite p. 3, en rub. Football)
Puisque Ronnie devait être
battu, je préfère que ce soit
par vous
9 9 m’a dit la maman
de CLAYTON
par Ray FAMECHON, champion d’Europe
Vous me demandez là un drôle de truc. J’ai horreur de prendre la
plume et, chez moi, c’est toujours ma femme qui se charge de cette
corvée. Mais je ne peux vous refuser cela, car L’Equipe a toujours bien
voulu souligner mes efforts
Je vous dirai donc qu il y a lontemps que je pensais à ce titre. Plus
que des mois, des années j’ai tra-
vaillé durement pour l’avoir. Je l’ai
et je le défendrai contre tous, Mol-
loy. ’Corregiolli ou les autres...
Avant d’écrire davantage, je veux
tout d’abord remercier Maurice Gué-
rault et tous les gars de Pantin qui
me donnèrent un sérieux coup de
main. Qu’ils m’excusent si, à l'en
traînement, parfois, j’ai frappé un
Mais je préfère boxer cent fois un
adversaire valeureux comme Ronnie
Clayton qu’un espèce de tordu com
me Al. Philips- Q uel Chinois I
Que dire de plus 2 Une scène
m‘a ému : la maman de Clayton,
Porte le deuil de son mari, m’a
spontanément : « Mon fils n - a
qui
qui
dit
pas
un
DERNIER ACTE DU TOURNOI DES CINQ NATIONS
LE VAINCU DE FRANCE-ANGLETERRE
aura la "aûll
Victorieux, le XV de France partagerait, derrière
l’Irlande, la deuxième place avec l’Ecosse
■ - Pour la première fols depuls le match mémorable du 6 avril
1931 où la France eut raison de l’Angleterre (14-13), l’équipe de
la Rose jouera de nouveau, le 29 mars 1948, au stade olympique
de Colombes. Cet événement, sensationnel en soi, constitue, en
outre, le dernier acte du Tournoi des Cinq Natons. I] paraît utile,
le considérant de ce point de
vue, d’étudier les modifications
qu’il peut provoquer dans
classement international de
saison 1947-1948.
A cet effet, il est nécessaire
procéder à un sommaire examen
le
la
de
ré ¬
C’est l’arbitre gallois M. Trevor
Jones qui dirigera le 29 mars, à
Colombes, France-Angleterre.
C'est lui qnl. le 19 avril 1947, à
Twickenham, avait arbitré Angle
terre-France (6-3).
—oo’e
AcP
peu fort : il le fallait...
j’étais confiant, bien préparé. La
présence de M. Gremeaux, du petit
clan français, créa autour de moi
une ambiance favorable. Aussi, à
part les septième et huitième reprises
où je cherchai mon second souffle,
je puis dire que je n’ai jamais
souffert.
Clayton était en progrès. Il est
puissant, adroit et ses attaques au
corps ne manquent pas d’efficacité.
démérité. Il a été battu par
ohampion. Battu pour battu, je pré
fère que ça soit par vous. Vive la
France I »
C’est beau, n’est-ce pat 7
Un mot encore. Marcel Coletta,
non manager — un néconnu — si
souvent à la peine, n’est jamais à
l’honneur. Il rn’a pourtant habile
ment conseillé. Merci, Marcel. »
P. S. — Bravo, André, pour ton
beau succès sur Billy Thompson.
(Recueilli à Nottingham par
Robert COLOMBINI),
hsind
- Deux sur cinq
préfèrent le rugby...
Près de 60.000 spectateurs ont
assisté aux quarts de finale du
Championnat de France de rugby
(plus exactement trois 111, de finale
et deux 118 de finale) alors que
près de 90.000 spectateurs ont ap
plaudi les 11 h de finale de la Coupe
de France de football.
Mais il est évident que le nom
bre de spectateurs dépend essen
tiellement des centres choisis et
Ses clubs qualifiés.
Un bel exploit
de DAVIS
...qui bat de six kilos
le record du monde
du développé
La FIPH vient de recevoir le pro
cès-verbal d’un bel exploit réalisé à
New-York par le noir américain Da
vis.
Ce dernier a réussi au développé à
2 bras 151 kg., ce qui bat de 6 kg. le
record mondial détenu depuis 1939 par
l’Allemand Manger. En six mois, Da
vis qui, à Philadelphie, aux Cham
pionnats du monde, avait tiré 140 K8;
a donc progressé de 11 kg, progrès;
sien extraordinaire d’un homme qui
n'est pas encore parvenu à ses maxi
mums. Le recordman peut réaliser sur
les 3 mouvements un total de 470 K&,
environ, ce qui
trospectif du Tournoi qui s'achève,
au bref rappel des résultats qui ont
marqué son déroulement. Ainsi, d’au
tre part, sera-t-on à même de bien
Juger la situation de chaque adver
saire à la veille de leur match.
Déceptions, puis résurrection !
Le tournoi auquel participent la
France, l'Angleterre, le Pays de Galles.
l’Ecosse et l’Irlande, s’ouvrait le 1”
' janvier 1948 à Colombes. Avec netteté,
d’une manière indiscutable, la France
était battue par l’Irlande (6-13). Pre
mière déception, d’autant plus amère
que l’année précédente, sur le terrain
de Landsdown’s Road, la France avait
aussi nettement défait l'Irlande (12-8).
Pour son deuxieme match, l'équipe
de France se déplaçait le 24 janvier à
Edimbourg. La victoire acquise sur
l’Australie (13-6), le 11 janvier a Co
lombes, les changements apportés dans
la formation de l’équipe, permettaient
d’envisager l’issue de la rencontre de
Murray Field avec optimisme, l'adver
saire écossais, d’autre part, n’avait
essuyé que des échecs la saison passée.
Nouvelle déception : la France per
dait 8-9 un match qu’elle aurait dû
gagner vingt fois !
On comprend que, dans ces condi
tions, le voyage de Swansea ait été
entrepris sans prétention aucune. Tout
sportif raisonnable, se rappelant la
victoire de Galles à Colombes (3-0)
en 1947, ne pouvait qu’envisager, avec
résignation, une troisième défaite. Et
ce fut, le 21 février, l’émouvante ba
taille de St-Helen, remportée, contre
toute attente, par les Français, effa
çant ainsi, d’un seul coup, les échecs
précédents.
BRUNEEL
Y", fl I’EM/e,
8.1272.
\ cCoreteee.pde,/ .
Sweepstake
NITROLAC
250.000 FRS
DE PRIX AUX
SPECTATEURS
DES g JOURS
-
“buss
4/ov6.6
56312922212227 "95830"""F.zsut,
Georges DUTHEN.
(Lire la suite p. 3, en rub. Rugby XV)
M. SIMAN,
L'AILIER
AUX JAMBES NUES
Lassègue blessé, le trois-quarts
aile de l’AS Montferrandaise^
Siman, jouera son premier
match international, lundi
prochain, à Colombes, cont e
l'Angleterre. L’été, le sprinter
Siman (10” 8/10 sur 100 m.)
fréquente les pistes d’athlé
tisme, où il court, évidem-
mènt, les jambes nues. De là
son habitude à rouler ses bas
sur les chevilles dès qu’il en
tre sur un terrain de rugby.
Carnaval des vedettes de basket-ball
L’EQUIPE DE FRANCE A L’EPREUVE
d’un trio incomparable
RUZGIS, NEMETH ET RACZ
Ce soir, à 20 h. 45, au gymnase Japy
Une expérience va être tentée ce soir au gymnase Japy, par la FFBB.
Donnant suite à la suggestion lancée par L’EQUIPE, nos dirigeants
ont réalisé le match France-Etrangers de France.
Voilà qui va permettre à Robert Busnel de soumettre, une nouvelle
fois, ses sélectionnés à dure épreuve. Voilà aussi qui va nous donner de
nouveaux enseignements sur les possibilités réelles de nos internationaux.
Certes, notre sélectionneur et entraî
neur national aurait aimé présenter
sa plus forte formation, mais, pour
des raisons indépendantes de sa vo
lonté, il a dû enregistrer des défec
tions l’obligeant à modifier sa sélec-
.tion première.
Néanmoins, en toute confiance, il a
retenu des joueurs en qui il espère
beaucoup. Mieux même, il a limité
son rôle à celui de manager A moins
que des obligations de dernière heu-
-e...
Quoi qu’il en soi, le débat s’an
nonce serré, loin d'être joué à l’avan-
ce.
Ainsi que nous vous l’avons indi
qué, les < Etrangers » bénéficieront
d'une ossature constituée par les an
ciens < légionnaires ». Une ossature
qui sera diablement renforcé» par 1»
L'HORAIRE DE JAPY
20 h. 4.5 Sélection militaire
21 h. 45 France c. Etrang. de Fr.
trio incomparable constitué par Ruz-
gis-N emeh-Racz.
Les managers au travail
L’on attendait avec curiosité 1»
< duel » Nemeth-Gœuriot. Las !••* le
Lyonnais, victime d'une talonnade,
lors du Tournoi de Genève, sera ab
sent. Il sera remplacé par l’espoir
Perniceni qui, de toute évidence. man
quera de métier. En revanche, il ap-
portera dans le débat, cran et ardeur,
Louis LAPEYRE.
(Ur» la suite n. 2, en rub. Basket
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