Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1948-10-21
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 octobre 1948 21 octobre 1948
Description : 1948/10/21 (A3,N790). 1948/10/21 (A3,N790).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599739z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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LOUISON BOBET
yanl raté Bartali
est entraîné avec
austo Coppi
vieux reconnaîtront aujourd'hui le col du Ghisallo
(De notre correspondant général G. BOLLINI)
r0, — L’attention des milieux sportifs italiens se tourne
en pins vers le Tour de Lombardie, dont la presse a
l'importance, surtout en raison de la participation
[«ère.
intervention du champion du monde Schotte qui sera en
‘ n compagnie de Desmet, Jomaux, Rickaert et Vlaemynck,
tnce de Bobet qui jouit en Italie d’une grosse popularité
Ite de sa performance dans le Tour de France, la partici
pation de Kubler, vainqueur dn
Tour de Suisse, sont autant
d’atouts qui assurent d’ores et
déjà le succès de. la grande
épreuve internationale.
Le point sur lequel insiste la pres
se italienne est de savoir si, malgré
ce lot d’adversaires de premier rang,
Coppi saura renouveler son succès
de l’année dernière. En général, tout
le monde répond par l’affirmative,
Par sa grande classe, dit-on, Fausto
Coppi peut s'octroyer une troisième
victoire. De toute façon, on attache
beaucoup d’intérêt ici aux sorties
sur les routes italiennes de Louis
Bobet. Le fait que le coureur fran
çais soit venu a Milan cinq jours
avant le Tour afin de s’entraîner
à fond et de connaître le parcours
dans tous ses détails, laisse penser
qu’il a de sérieuses intentions.
WT SON DEPART
[ pour MILAN
uLauk confie :
))
liane grande différence entre
ire des participants français
nie Lombardie 1947 et celui
» année.
que, l’an dernier, pour livrer
|hi bataillons transalpins et
Mieux vedettes Bartali et
Lue de quinze Français s’ali-
|; su départ ; cette année, en
nt bien, on dépasse à peine
douzaine.
î Belges, par contre, leaders
ment international du Des-
’Mmbo et possibles vain-
|individuels, avec Schotte, la -
d’envoyés spéciaux »
[même, bien que faible,
une explication. 1
normal que les routiers
iuiévram, par initiative pri
ât décidé d’aller défendre,
i dernière classique routière
tonale, la position que nous
pis au Desgrange-Colombo , et ;
pierre deux coups le.
de leur porte-drapeau, le
du monde Schotte, il est
|[d* constater combien, chez
» fièvre des voyages est tom-
hmt à cette époque de l’an-
fticulièrement en direction
P et... du Ghisallo.
(ta d« figuration »
inine dernière, une marque
Italienne se proposait de
et de diriger, au Tour de
■e. quatre Français. Ces qua-
Ws,"in extremis, ont déclaré
F» lavons* pas eu le courage
| remettre en route pour l’en-
rto. nous ont-ils répondu :
T ta voyages en Italie, où
rjtait de courir pour ramener
P*> est révolue. Nous ne
pucerons qu’en forme, pour
j®# honorable et non pour
Pierre BOURBILLON.
tait, page 8, ru*j. Cyolisme)
Le hasard fait bien les choses
Au cours de son récent séjour à
Paris, Bartali lui avait promis de
le conduire sur le parcours et de
monter ensemble le fameux col du
Ghisallo. mais Gino est parti hier
pour Florence. Pour longtemps ?
Doit-il revenir ?
« Je l’ai raté de quelques minutes
à peine » nous a dit Bobet.
(Lira la suit# page 2, rub. Cyolisme)
SAINT-ETIENNE ET MARSEILLE ONT RESPECTE LA TREVE
DU CHAMPIONNAT, MAIS...
Metz a découvert 2 arrières :
GUTHMULLER et WAHL
HARPO MARX AU STADE FRANÇAIS R.S. !
Kaj Christiansen, le nouveau Danois- du Stade Français R.S., est
arrivé hier à Paris. André Riou pense tenir en lui l’avant centre
dont manque le club parisien. Ne dirait-on pas en voyant Christian
sen, ici à gauche, que le Stade vient de recruter Harpo Marx,
auquel notre collaborateur Max Urbini, à droite, prend une interview.
Montpellier révéla
le portier Ramnout
et l’inter Ralo
au cours de matches
amicaux utiles
en enseignements
Lille déplore pour
dimanche l'indisponibilité
de Baratte
France-Belgique valut une trêve de
deux semaines à nos clubs de Divi
sion I. Et aucun — sauf Lille qui
ne pourra sans doute utiliser Ba
ratte dimanche — ne pense à se
plaindre de cet arrêt de la compé
tition dont le rythme jusque-là si
rapide avait quelque peu essoufflé
leurs joueurs.
Cependant, pour ne perdre ni ie
contact du ballon, ni l’habitude de
la compétition, nos clubs ont pour
la plupart joué des rencontres ami
cales dimanche. Seuls Marseille et
Saint-Etienne ont laissé leurs équi
piers premiers au repos complet.
Quant à Reims... il avait prêté les
siens à l’équipe de France.
Jean CORNU.
(Lire la suite page 3, rub. Football)
DEUX PROBLÈMES A RÉSOUDRE
pour
arrivé cette nuit à Swansea :
la « liaison » des demis Dop et Taillantou
le « mariage » des centres Hatchondo et Cornes
(De notre envoyé spécial Pierre ABOUT)
SWANSEA. — 14 h. 30 de voyage depuis Paris, plus de
24 heures depuis Marseille, Perpignan, Albi et autres lieux ont
à peine éprouvé les « treize » de France, les deux remplaçants
qui ne seront décidément que des remplaçants, les deux prési
dents, MM. Paul Barrière et Claudius Devernois, et leur entraî
neur Duhau : il semble que l’entraînement à couvrir des milliers
de kilomètres se perde moins aisément que celui qui consiste à
courir pendant quatre-vingts mi-'
SIMPLE PROGRAMME
M. Paul Barrière a arrêté comme
suit le programme fie l’éqnipe de
France :
Jeudi matin, réveil à volonté. Dé
jeuner à midi. Entraînement de 1.»
à 17 heures. Shopping, liberté pour ;
la soirée à Sfvansea.
Vendredi, promenade dans les en- ]
virons de Caswell Bay, loin des j
tentations (?) de la ville.
Samedi, match. Départ, à 21 h. 35 j
pour Paris.
I
Décidément, les
ARGENTINS
viendront cette
saison en
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* J® Grasse » le 30 septembre, tournent actuellement «ur la piste
L 0 * Kingsbridge Armory, où se déroulent les 6 Jours de New-
jltamencés dimanohe soir. Aucun de ces six-daymen français
mn'jPai’avant mis les pieds en Amérique. Dans une lettre où
, nt détails et anecdotes, Daniel Dousset nous dépeint leur
tentact, leurs impressions et leurs espoirs. Vous reconnaîtrez
A«ans les passages que nous vous livrons, l’esprit plein d’hu-
tan français de l’enfant tto Grenelle qui, quand il écrivait cette
songeait pas qu’une chute le contraindrait à l’abandon dan»
* mardi à mercredi.
I % K (octobre 1948). — Dès que le « De Grasse » fut entré dans
i e New-York ,. uti petit cuirassé des douanes américaines nous
es officiers du service d’émigration prirent place sur notre
EUre ec eux > une uuée de photographes nûus mitraillant sur toutes
V®’ et les consuls de Belgique, du Danemark, de Hollande et du
U 5 ' Ceux-ci venaient souhaiter la bienvenue à leurs compa-
Pim’ î>0Wr nous > petits Français, personne ne s’était dérangé, et
L les assis sur nos valises, le cœur serré, en regardant nos cama-
L.*9er» échanger
mîtes dans un rectangle de
100 mètres sur 60...
Toujours est il que nos gens se
sont couchés, vers minuit, dans les
chambres sobres, mais confortable-
du Caswell Bay Hôtel, avec la seule
ambition de bien digérer les cinq re
pas absorbés successivement depuis
le matin — sans compter quelques
sandwiches supplémentaires pour
Brousse qui veut sans doute justi
fier son surnom de « canaque ».
L’humeur était bonne, comme celle
de gens qui ont pris une assurance
contre la menace des restrictions ali
mentaires. On laissait à demain jeudi
les menus soucis du match, soucis
dont Duhau nous avait parlé au
cours d’une traversée si bonne que
Puig-Aubert lui-même la supportait
sans pâlir.
Des inconnues
Ces soucis sont d’ordre technique.
L’équipe, telle qu’elle a été consti
tuée, est bonne sur le papier, en ce
sens que l’on a porté le choix sur
les hommes qui, en ce début de sai
son, sont sinon en parfaite condition
physique, au moins plus « avancés »
que d’autres dans leur « mise en
Football "pro"
EN DÉTRESSE
à Lyon...
(Lire l'article page 3
en rubrique Football)
Les nations d’Europe qui comp
tent tenir un rôle à Rio de Ja
neiro peur la Coupe du Monde
1950, essaient d établir un contact
préalable avec le football sud-
américain, soit en allant au Bré
sil, comme Turin, soit en invitant
des équipes d’où t re-Atlantique de
ce côté-ci de l’eau.
Mais les Argentins eux-mêmes,
qui se considèrent comme favoris
de l’épreuv.-, voudraient bien, eux
aussi, connaître l’organisation et
la valeur du jeu européen, et ils
n’hésitent pas à venir chercher
la confrontation en Europe, où
I ur arrivée probable est attendue
avec le plus grand intérêt au Por
tugal, en Espagne, en Italie, en
France et... en Angleterre.
La press, londonienne annonce
la visite d’une grande équipe ar
gentine pour janvier-février 1919.
Quelle équipe ? On ne sait pas
au juste. ESTUDIANTES DE LA
PLATA, av c lesquels le RC Paris
est en pourparlers 7 RACING DE
BUENOS - AYRES ? SELECTION
NATIONALE, ce qui oontrarie les
projets des deux olubs susnom
més ?
Attendons. Ce qui paraît cer
tain, c’est que nous aurons, dès
estte saison, en Europe, un avant-
goût de ce que sera la concurrence
Ancien Monde • Nouveau Monde
pour la 4’ Coupe du Monde.
R. LEROU VEILLE SUR LA TRADITION DE SON RUGBY
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A méricains !... Imaqï-
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à des buveurs de bière
Consternation à Victoria : un brntt
de verre, un flot de vin.
ITn porteur anglais, de bonne vo
lonté mais buveur de bière, igno
rant le respect et les soins dus an
jus de la treille, a laissé tomber
la bonbonne.
« Ça t’aurait fait mal qn’on le
boive, ce vin ? »
forme ». Mais, du moment que l’on
partait de ce principe, on se condam
nait à sacrifier certains aspects du
problème, comme, par exemple, l’uti
lisation de couples, de trios, ou mê
me. pourquoi pas ? de quadrettes
déjà liés soit, dans un club, soit dans
les précédentes sélections. On a ainsi
admis de partir avec des inconnues.
Les deux plus grandes se classent à
(Lire la suit* page 4)
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F. C. L. (XIII)
et L.O.U. (XV)
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PIB TOUS LIS MOYENS !
(Lire les détails page 3
en rubrique Rugby XIII)
Dufau, Desclaux, Cazenave
vedettes offensives du Racing CF
Une nouvelle carrière s 9 ouvre pour Teulières
arrière moderne
L’équipe parisienne du Racing réussit, depuis qu’elle existe, un tour
de. force peu banal : elle se fait respecter de ses rivales provinciales, elle
force leur estime, non pas au prix de victoires dont elle connaît toute
la vanité, mais en perpétuant une tradition : celle d’un rugby clair,
agréable. Inspiré à la fois du style britannique et d’un certain détachement
-— Contre le Racing, on joue tou-
CE SOIR, A BRUXELLES
1.500 kilos
de poids lourds
sur le ring !
OLEK , PACO BUENO
NIELSEN, WILSON
passeront aisément
le premier tour
Un peu naïvement, l’.affiche bru
xelloise reproduit les effigies plus ou
moins ressemblantes des principaux
engagés du tournoi international des
poids lourds, qui débutera ce. soir,
à Bruxelles. Puis, au milieu de cette
affiche, on voit un immense point
cl'interrogation barrant cettq phra
se : « Pour qui sonnera l’heure de
la victoire ? »
Comme nous sommes un peu eh
avance pour traiter ce sujet, on peut
d’abord parodier : « Pour qui son
nera le glas ?... »
Car, après des épisodes dramati
ques ou comiques, il y aura au
moins huit sur les seize poids lourds
engagés qui borneront leur talent
à faire une utile figuration et leur
Les combats (lu premier tonr m
disputeront en six reprises.
ambition à passer ensuite à la caisse.
Voici quels sont les huit qui pa
raissent avoir le plus de chance de
rester en 'compétition après le pre
mier tour :
1 Stéphan OLEK : Poids 88 kg., âge
* 28 ans. Favori logique de cette
originale compétition, Olek fut, rap-
pelons-le, l’an dernier, battu en de
mi-finale du tournoi par Jo Weidin
qui devait finalement en être le
vainqueur. De retour d’une bonne
tournée en Afrique du Sud, le cham
pion de France doit se qualifier
aisément.
2 Paco BUENO : 86 kg., 31 ans. Le
^ plus beau styliste engagé. Après
avoir échoué contre Freddie Mills,
à Londres, pour le titre européen des
poids mi-lourds, l’élégant Espagnol
boxera ici dans .sa véritable caté
gorie. Il peut aller en finale.
Aaron WILSON : 85 kg., 23 ans.
Le plus jeune et le plus doué de
cette brochette de poids lourds, le
noir Américain péchera peut-être
par inexpérience.
(Lire la suite page 2, rubrique Boxe)
EXCLUSIVITÉ
FRANK PARKER
du
N° 1
mondial
tennis
1948
par Pierre GILLOU
Président de la F.F.L.T.
Avant de procéder ou classement des tennismen mondiaux, il
convient de signaler que si l'an dernier les performances seules des
grands joueurs internationaux permettaient de leur assigner un rang,
cette année, la tâche est beaucoup plus ardue.
Un premier travail consiste à diviser les « candidats » en deux
catégories : les voyageurs et les non-voyageurs, c'est-à-dire pôtlr ces
derniers ceux qui ont limité leur activité aux Etats-Unis.
Dans le contingent « voyageurs » on peut citer : J. Asboth,
J. Bromwich, J. Drobny, R. Falkenburg, G. Mulloy, F. Parker, B. Patty,
A. Quist, O. Sidwell et E. Sturgess. Parmi les quasi-sédentaires, nous
mentionnerons : E. Cochell, H. Flam, R. Gonzalès, A. Larson, H. E.
Likas, T. Schroeder, V. Seixas, W. Talbert, A. Vega, S. Match.
Il y a lieu, pour être équitable, de donner la préférence oux
« voyageurs » lorsqu'un doute subsistera, car ceux-ci se sont exposés
bien plus et ont couru plus de dangers que ceux qui se sont contentés
de jouer dans leur .pays et dans une ambiance à laquelle ilé sont
habitués. Cependant comment ne serait-on pas émerveillé par l'éclà-
sion de tous ces jeunes Américains qui pourraient fort bien, pour la
plupart, être compris dans les tout meilleurs du monde. Toutefôiè,
nous patienterons encore avant de les consacrer grands • champions.
En tout cas, la vieille Europe ne tardera pas à être submergée par ce
flot sans cesse renouvelé.
Dans l'étude qui suit, noüs répéterons, comme dans le passé,
qu'il est surtout tenu compte des grandes compétitions intërnatiônolés
telles que Coupe Davis, Championnats de Londres, New-York et Paris.
Mais il nous a fallu également donner un certain poids aux.importants
tournois joués dans le meilleur des 5 sets en négligeant les matchés
ou exhibitions disputés sur la plus courte distance. A noter que lés
manifestations organisées sur le Pacifique nous ont permis de situer
la très grande valeur de F. Schroeder.
Voici donc le classement que nous proposons pour . 1948 :
1. f. PARKER (U.S.A.)
2. F.R. SCHROEDER (U.S.A.)
3. R.P. GONZALES (U.S.A.)
4. R. FALKENBURG (U.S.A.)
5. J. BROMWICH (Australie)
C. J. DROBNY (Tchécoslovaquie)
7. E.W. STURGESS (Sud-Afrique)
8. J. ASBOTH (Hongrie)
9. W. TALBERT (U.S.A.)
10. A. QUIST (Australie)
Viennent ensuite : E. H. Cochell, V. Seixas, H. Likas, S. Match,
O. W. Sidwell, H. Flam, B. Patty, G. Mulloy, L. Bergelin, M. Bernard,
A. Larson, A. Vega, G. Cucelli et A. Mottram.
(Lire la «mite page 4)
Skena n’a pas
hésité à « étrenner »
l’Américain Carabella
Ce soir, à la salle Wagram
(Lire détails page 2 en rub. Boxe)
PREMIERE VEDETTE DES RINGS ITALIENS
TIBERIO MITRI
ne manque pas de projets :
battre DAUTHIJILLE , monter sur la tour Eiffel
et,., saluer la statue de,la Liberté
Bien que compatriote de Dante, blond, athlétique et eoüriaht, Tiberio
Mitri laisse deviner des affinités slaves. C’est peut-être parce qu’il est . né
à Trieste, sur les bords de l’Adriatique.
En tout cas. il y a longtemps déjà que Mitri a pris la place de Peyre
— la première — sur les rings transalpins. Jusqu’ici on lui a demandé
de battre tous ses adversaires : avec docilité, il les a battus. Et puis, à
l’usage, Peyre s’est avéré fragile et fatigué, alors que jeune et ardent,
Mitri montait en flèche...
Dernier argument, enfin — senti
mental celui-là — c*’est Que Mitri est
Triestin et que ses faits et Restés cons
tituent. pour l’astucieuse diplomatie
italienne, un excellent moyen de .pro
pagande...
Pendant que Mitri dévoilait un ex
cellent jeu de jambes hier après-midi
au Palais des Sports, Pasqualé G rame-
gna, son manager, nous en apprenait
davantage :
« Nos projets s’appellent Dauthuille,
d'abord, et Chambraud, ensuite. Je
vous rappelle que Mitri sera l’adver
saire de Chambraud le 6 novembre à
Genève...
— Si Mitri faisait bonne impression
contre Dauthuille, accepteriez-vous de
conclure un match-revanche avec Jean
Stoc»k, ici ?
— Peut-être... Mais vous savez, Mi
tri est très demandé et tout dépendra
des dates qui seront libres... Etcuse»-
moi : Basta. ! Tiberio... »
Lâchant la langue de Dante p»or
celle de Voltaire, Gramegoà dit à no
tre adresse : .
• II » aesex travaillé. Ronge* donc,
hier à Milan, il mettait enêorê In»
gants. Il a l'ambition de faire un.
combat, le désir de monter sur la
Tour Eiffel, et...
— L’envie de voir la statue dé la
Liberté ?
— Tiens... vous le saviez ? Mitri,
en effet, doit partir en février pour
les UgA. Il livrera quatre combats
en deux mois à Philadelphie... »
Ceci venant après les décisions de
Villemain et de Dauthuillé, le sensar
tionnel serait maintenant • de trou
ver le « boxeur-qui-ne-part-pas-pour-
l’Amérique... »
Robert COLOMBINI.
jours bien, le rugby est agréable.
me déclaraient la semaine précé
dente des joueurs et dirigeants de
l’Aviron Bayonnais.
Les Monjtferrandais se plaisaient
dimanche dernier à faire la même
remarque à l’issue du match joué
contre les Parisiens. A égalité 14 à
14, les Montferrandais l’emportèrent
finalement par 19 à 14, mais ils se
hâtèrent de remercier et de féliciter
leurs rivaux.
Aussi, peut-on déjà affirmer avec
une réelle satisfaction que le Racing
1948 va rester dans la droite ligne
des Racing qui ont fait le renom
du club bleu et blanc.
Le gardien des traditions
Adressez-vous à l’animateur et fa
rouche gardien des .traditions, Roger
Lerou, consultez le responsable de
l’équipe première Lucien Pérot, et.
fidèles compagnons Tandeau,
I A ri IPDDP npç DI irov fies Mdèles compagnons
L-A\ vjULKKt UCj KUkjDY Marzo et Mocquart, assistant atten
N’EST PLUS FROIDE
A LYON
tifs à l’entraînement hebdomadaire
sur le terrain de Colombes, un même
sujet de satisfaction est toujours ex
primé :
« Nous aurons cette année de bien
bonnes lignes arrières. »
Effectivement, on trouve déjà der
rière la mêlée le souple demi inter
national Dufau, promu cette année
aux honneurs du capitanat. Dufau
est un régal pour les techniciens
quj s’émerveillent' de le voir attaquer
avec une égale sûreté aussi bien
avec ses trois-quarts qu'avec ses
avants.
Qui jouera demi d'ouverture ? Ils
sont deux candidats : 1 l’incisif Bo-
nifazi et la valeur sûre Teulière.
Mais ce dernier, ô Racing, n’est-il
pas plus indiqué pour tenir la place
d'arrière ? Quand on connaît le rôle
qui incombe à l’arrière moderne, on
s’étonne que le Racing puisse hési
ter .davantage à confier la place à
Teulière, qui a le sens de la contre-
attaque, qui est clairvoyant, et qui
Marcel de LABORDERIE.
(Lire la suite p, i, rub. Rugby XY)
HAUSSE MOYENNE de 12°/.
sur les voitures neuves
par rapport aux prix en vigueur au 1 er janvier
La hausse progressive des prix de revient depuis le début de l’année,
dans la construction automobile, rendait inéluctable l’augmentation des
prix de vente des véhicules automobiles neufs.
Celle-ci, qui était attendue depuis plusieurs semaines, a été publiée
hier au « Bulletin Officiel des
Elle est fixée à 12 % par rapport
aux prix en vigueur au 1er Janvier
dernier; en outre la « baisse auto
ritaire » de 4 %, décidée en juin,
est supprimée.
Mais, entendons-nous bien, cette
hausse de 12 % est valable pour
l’ensemble de la production d’une
entreprise. En d’autres termes, le
constructeur pourra décider d’une
majoration inférieure à 12 % sur
un type de voiture et supérieure sur
un autre véhicule de sa marque.
En fait, c’est la liberté des prix
qui est rendue à l’industrie auto
mobile, dans la limite du pourcen
tage accordé.
Il faut donc attendre que soient
homologués les nouveaux tarifs pro
posés par chaque firme, avant de
connaître les prix de vente des dif
férents véhicules de chaque marque
Pour les tracteurs agricoles, l’aug
mentation est fixée à 16 %.
Les remises attribuées aux agents
seront les suivantes désormais :
Voitures particulières ; 10 % Jus
qu’à 200.000 fr„ au lieu de 11 %
jusqu’à 150.000, et 4 % au-dessus de
‘200.000.
Véhicules utilitaires : 10 % Jus
qu'à 400.000 fr.. 6 % de 400 à 800.000
Services des Prix ».
fr. et 4 % au-dessus de 800,000 ; au
lieu de 11 % jusqu’à 350.000 et 4 %
au-dessus.
La mise en application de ces me
sures est irrlminente.
Maurice HENRY.
Remise du gros lot
des « Petits Lits Blancs
»
Le gros lot du Ba] des Petits Lit;
Blancs, constitué par une Simca_Six oî
ferte par L’Action Automobile et la So
ciété Simca, a été gagné par Mme Sega]],
de Versailles.
Au cours d’une réception qui a eu lieu
hier soir en l’hôtel de notre confrère,
avenue d'Iéna, l’heureuse gagnante a pris
possession de sa voiture. Autour de MM.
Roussel, directeur général. E. Henry et
Alex Lacroix, administrateurs de L’Action
Automobile, de M. Léon Bailby, créateur
des Petits Lits Blancs, de MM. Pigozzi,
directeur général, Vazeile et Baumgartner.
des usines Simca. se pressaient de nom
breuses personnalités du monde de l'auto
mobile .
Et Mme Seeall s'en fut dans sa Simca.
S:x, conduite par un, chauffeur,, car si
elle a remporté ]a voiture, elle -n’a pas
encore c gagné t son permis d* conduira.
CURRICULUM VITAE
Nom : Mitri. Prénom : Tibe
rio. Age : 22 ans. Situation
de famille : célibataire. Signes
particuliers : imbattu après
34 combats professionnels, le
champion italien des poids
moyens, photographié hier
après-midi au Palais des
Sports, présente un visage
peu marqué et une belle
musculature. Il doit sa mus
culature à la culture physi
que dont il est un fervent
adepte, et son visage intact
à l’intelligence dont, parait-il,
il fait preuve sur le ring.
SU Un
C.C.C.
" faAùt
a/tticF&f -et
furnA tond dftOlZd
La tête
des trafiquants
la voici
Toute la pressé a parlé d?,- trafi
quants arrêtée. « France Dimanche >
est le seul journal qui a pu se pro-
curer leur photographie, qu'il publia
dans son numéro sensationnel de
cette semaine. ' v
C'est daiij « France Dimanche * que
Jeanne Se>zneo fait *a confession.
Des photos sensationnelles : « La
Respectueuse de Sartre* devient la/
reine du Sabbat », « La bonne version
de l’accid nt de Prevert ». '«-Jojo (18
mois) a assommé ea grand-mère » et
« Ijo g grévistes se barricadent ». un
reportage dans les mines de Ville-
rupt. Règles, Liévin.
Les meilleures photos du Bà. de»
Petit; Lits Blancs.
Les articles inéditi? : « Conduit*
par un ancien bagnard, cinq homme»
vont conquérir l’or de la Guyane ».
Et les révélations sur la dévalua
tion : * Lee initiés ont utilisé sept
moyens pour tirer profit de la dé
valuation », * Sept cardinaux hén - 1
tînt entre Schuman et dé Gaulle ».
* Georges Marchai n’a pas été incul
pé et la fille d'Harry Baur a pleuré ».
France Dimanche > continue la
publication des mémoires de l’insti
tutrice russe Kosenkina oui s’est ,i_-te©
par la fenêtre du Consulat «oviétiquu
à New-York : « Mon mari emprisonné
par l’Armée Blanche ».
Ce numéro exceptionnel contient
encore la- série dee dessins inédhs d®
Soro, Michel Douay, dans la meilleur®
page humoristique.
Et encore les aventures de Steve
Canyon et Johny Eazard, les bandé®
américaines à grand succès.
Sans oublier les aventures dê-Man*-
Ciaire, par Jean Bellus.
France Dimanche » e- 4 t le «eul
tournai ' qui Ouvre ses colonnes aux
ecteure mécontents.
Cette semaine il met encore en Téi»t®
ses numéros surprises qui r»BPôTroot
19.900 frasos à ceux de* lecteur»
ont eu la chance d® »’*R
acquéreur.
ir» otn
*99éf«
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t decidI
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OCTOBRI 1948
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EililS COMPAGNONS
1 POSSIBLES...
LOUISON BOBET
yanl raté Bartali
est entraîné avec
austo Coppi
vieux reconnaîtront aujourd'hui le col du Ghisallo
(De notre correspondant général G. BOLLINI)
r0, — L’attention des milieux sportifs italiens se tourne
en pins vers le Tour de Lombardie, dont la presse a
l'importance, surtout en raison de la participation
[«ère.
intervention du champion du monde Schotte qui sera en
‘ n compagnie de Desmet, Jomaux, Rickaert et Vlaemynck,
tnce de Bobet qui jouit en Italie d’une grosse popularité
Ite de sa performance dans le Tour de France, la partici
pation de Kubler, vainqueur dn
Tour de Suisse, sont autant
d’atouts qui assurent d’ores et
déjà le succès de. la grande
épreuve internationale.
Le point sur lequel insiste la pres
se italienne est de savoir si, malgré
ce lot d’adversaires de premier rang,
Coppi saura renouveler son succès
de l’année dernière. En général, tout
le monde répond par l’affirmative,
Par sa grande classe, dit-on, Fausto
Coppi peut s'octroyer une troisième
victoire. De toute façon, on attache
beaucoup d’intérêt ici aux sorties
sur les routes italiennes de Louis
Bobet. Le fait que le coureur fran
çais soit venu a Milan cinq jours
avant le Tour afin de s’entraîner
à fond et de connaître le parcours
dans tous ses détails, laisse penser
qu’il a de sérieuses intentions.
WT SON DEPART
[ pour MILAN
uLauk confie :
))
liane grande différence entre
ire des participants français
nie Lombardie 1947 et celui
» année.
que, l’an dernier, pour livrer
|hi bataillons transalpins et
Mieux vedettes Bartali et
Lue de quinze Français s’ali-
|; su départ ; cette année, en
nt bien, on dépasse à peine
douzaine.
î Belges, par contre, leaders
ment international du Des-
’Mmbo et possibles vain-
|individuels, avec Schotte, la -
d’envoyés spéciaux »
[même, bien que faible,
une explication. 1
normal que les routiers
iuiévram, par initiative pri
ât décidé d’aller défendre,
i dernière classique routière
tonale, la position que nous
pis au Desgrange-Colombo , et ;
pierre deux coups le.
de leur porte-drapeau, le
du monde Schotte, il est
|[d* constater combien, chez
» fièvre des voyages est tom-
hmt à cette époque de l’an-
fticulièrement en direction
P et... du Ghisallo.
(ta d« figuration »
inine dernière, une marque
Italienne se proposait de
et de diriger, au Tour de
■e. quatre Français. Ces qua-
Ws,"in extremis, ont déclaré
F» lavons* pas eu le courage
| remettre en route pour l’en-
rto. nous ont-ils répondu :
T ta voyages en Italie, où
rjtait de courir pour ramener
P*> est révolue. Nous ne
pucerons qu’en forme, pour
j®# honorable et non pour
Pierre BOURBILLON.
tait, page 8, ru*j. Cyolisme)
Le hasard fait bien les choses
Au cours de son récent séjour à
Paris, Bartali lui avait promis de
le conduire sur le parcours et de
monter ensemble le fameux col du
Ghisallo. mais Gino est parti hier
pour Florence. Pour longtemps ?
Doit-il revenir ?
« Je l’ai raté de quelques minutes
à peine » nous a dit Bobet.
(Lira la suit# page 2, rub. Cyolisme)
SAINT-ETIENNE ET MARSEILLE ONT RESPECTE LA TREVE
DU CHAMPIONNAT, MAIS...
Metz a découvert 2 arrières :
GUTHMULLER et WAHL
HARPO MARX AU STADE FRANÇAIS R.S. !
Kaj Christiansen, le nouveau Danois- du Stade Français R.S., est
arrivé hier à Paris. André Riou pense tenir en lui l’avant centre
dont manque le club parisien. Ne dirait-on pas en voyant Christian
sen, ici à gauche, que le Stade vient de recruter Harpo Marx,
auquel notre collaborateur Max Urbini, à droite, prend une interview.
Montpellier révéla
le portier Ramnout
et l’inter Ralo
au cours de matches
amicaux utiles
en enseignements
Lille déplore pour
dimanche l'indisponibilité
de Baratte
France-Belgique valut une trêve de
deux semaines à nos clubs de Divi
sion I. Et aucun — sauf Lille qui
ne pourra sans doute utiliser Ba
ratte dimanche — ne pense à se
plaindre de cet arrêt de la compé
tition dont le rythme jusque-là si
rapide avait quelque peu essoufflé
leurs joueurs.
Cependant, pour ne perdre ni ie
contact du ballon, ni l’habitude de
la compétition, nos clubs ont pour
la plupart joué des rencontres ami
cales dimanche. Seuls Marseille et
Saint-Etienne ont laissé leurs équi
piers premiers au repos complet.
Quant à Reims... il avait prêté les
siens à l’équipe de France.
Jean CORNU.
(Lire la suite page 3, rub. Football)
DEUX PROBLÈMES A RÉSOUDRE
pour
arrivé cette nuit à Swansea :
la « liaison » des demis Dop et Taillantou
le « mariage » des centres Hatchondo et Cornes
(De notre envoyé spécial Pierre ABOUT)
SWANSEA. — 14 h. 30 de voyage depuis Paris, plus de
24 heures depuis Marseille, Perpignan, Albi et autres lieux ont
à peine éprouvé les « treize » de France, les deux remplaçants
qui ne seront décidément que des remplaçants, les deux prési
dents, MM. Paul Barrière et Claudius Devernois, et leur entraî
neur Duhau : il semble que l’entraînement à couvrir des milliers
de kilomètres se perde moins aisément que celui qui consiste à
courir pendant quatre-vingts mi-'
SIMPLE PROGRAMME
M. Paul Barrière a arrêté comme
suit le programme fie l’éqnipe de
France :
Jeudi matin, réveil à volonté. Dé
jeuner à midi. Entraînement de 1.»
à 17 heures. Shopping, liberté pour ;
la soirée à Sfvansea.
Vendredi, promenade dans les en- ]
virons de Caswell Bay, loin des j
tentations (?) de la ville.
Samedi, match. Départ, à 21 h. 35 j
pour Paris.
I
Décidément, les
ARGENTINS
viendront cette
saison en
taitj
tte saison
’ enU - y e \e devo
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gUlLS ET VIEILLES DENTELLES AUX U.S.A.
IUSSET et LE NIZERHY
I* short et bas de soie
°nt flirté dans Broadway
, **• L» Nizerhy, Godeau, Goujon, Mignat «t Guillier, embarqué»
* J® Grasse » le 30 septembre, tournent actuellement «ur la piste
L 0 * Kingsbridge Armory, où se déroulent les 6 Jours de New-
jltamencés dimanohe soir. Aucun de ces six-daymen français
mn'jPai’avant mis les pieds en Amérique. Dans une lettre où
, nt détails et anecdotes, Daniel Dousset nous dépeint leur
tentact, leurs impressions et leurs espoirs. Vous reconnaîtrez
A«ans les passages que nous vous livrons, l’esprit plein d’hu-
tan français de l’enfant tto Grenelle qui, quand il écrivait cette
songeait pas qu’une chute le contraindrait à l’abandon dan»
* mardi à mercredi.
I % K (octobre 1948). — Dès que le « De Grasse » fut entré dans
i e New-York ,. uti petit cuirassé des douanes américaines nous
es officiers du service d’émigration prirent place sur notre
EUre ec eux > une uuée de photographes nûus mitraillant sur toutes
V®’ et les consuls de Belgique, du Danemark, de Hollande et du
U 5 ' Ceux-ci venaient souhaiter la bienvenue à leurs compa-
Pim’ î>0Wr nous > petits Français, personne ne s’était dérangé, et
L les assis sur nos valises, le cœur serré, en regardant nos cama-
L.*9er» échanger
mîtes dans un rectangle de
100 mètres sur 60...
Toujours est il que nos gens se
sont couchés, vers minuit, dans les
chambres sobres, mais confortable-
du Caswell Bay Hôtel, avec la seule
ambition de bien digérer les cinq re
pas absorbés successivement depuis
le matin — sans compter quelques
sandwiches supplémentaires pour
Brousse qui veut sans doute justi
fier son surnom de « canaque ».
L’humeur était bonne, comme celle
de gens qui ont pris une assurance
contre la menace des restrictions ali
mentaires. On laissait à demain jeudi
les menus soucis du match, soucis
dont Duhau nous avait parlé au
cours d’une traversée si bonne que
Puig-Aubert lui-même la supportait
sans pâlir.
Des inconnues
Ces soucis sont d’ordre technique.
L’équipe, telle qu’elle a été consti
tuée, est bonne sur le papier, en ce
sens que l’on a porté le choix sur
les hommes qui, en ce début de sai
son, sont sinon en parfaite condition
physique, au moins plus « avancés »
que d’autres dans leur « mise en
Football "pro"
EN DÉTRESSE
à Lyon...
(Lire l'article page 3
en rubrique Football)
Les nations d’Europe qui comp
tent tenir un rôle à Rio de Ja
neiro peur la Coupe du Monde
1950, essaient d établir un contact
préalable avec le football sud-
américain, soit en allant au Bré
sil, comme Turin, soit en invitant
des équipes d’où t re-Atlantique de
ce côté-ci de l’eau.
Mais les Argentins eux-mêmes,
qui se considèrent comme favoris
de l’épreuv.-, voudraient bien, eux
aussi, connaître l’organisation et
la valeur du jeu européen, et ils
n’hésitent pas à venir chercher
la confrontation en Europe, où
I ur arrivée probable est attendue
avec le plus grand intérêt au Por
tugal, en Espagne, en Italie, en
France et... en Angleterre.
La press, londonienne annonce
la visite d’une grande équipe ar
gentine pour janvier-février 1919.
Quelle équipe ? On ne sait pas
au juste. ESTUDIANTES DE LA
PLATA, av c lesquels le RC Paris
est en pourparlers 7 RACING DE
BUENOS - AYRES ? SELECTION
NATIONALE, ce qui oontrarie les
projets des deux olubs susnom
més ?
Attendons. Ce qui paraît cer
tain, c’est que nous aurons, dès
estte saison, en Europe, un avant-
goût de ce que sera la concurrence
Ancien Monde • Nouveau Monde
pour la 4’ Coupe du Monde.
R. LEROU VEILLE SUR LA TRADITION DE SON RUGBY
,ifir" ,é j
a co
■esp- ’ ti ,
près deux
chez eux, sol*
eilleur s“ r le
- ussi
KO Bl* tS
joyeuse-
vj ( . es souvenirs du pays
dur à digérer !...
les organisateurs
Sr P ?. ft Yager en tête
<’• h 1 j d’aplomb par leur
11 d i„ rs plans optimistes.
lkn^x. sortie de la « Tran-
■ ’ tf des voitures nous at-
s traversâmes Broad-
tt 5 , r f* la. police dont les
, üm enes nous faisaient re-
j, 01 américain.
lé, 8 . ipurs, nous sommes
. Eî n 6 studio en studio.
J^mie publicité oriai-
A méricains !... Imaqï-
V- l
ISe confies pas le pinard
à des buveurs de bière
Consternation à Victoria : un brntt
de verre, un flot de vin.
ITn porteur anglais, de bonne vo
lonté mais buveur de bière, igno
rant le respect et les soins dus an
jus de la treille, a laissé tomber
la bonbonne.
« Ça t’aurait fait mal qn’on le
boive, ce vin ? »
forme ». Mais, du moment que l’on
partait de ce principe, on se condam
nait à sacrifier certains aspects du
problème, comme, par exemple, l’uti
lisation de couples, de trios, ou mê
me. pourquoi pas ? de quadrettes
déjà liés soit, dans un club, soit dans
les précédentes sélections. On a ainsi
admis de partir avec des inconnues.
Les deux plus grandes se classent à
(Lire la suit* page 4)
Q u
au
•Kit»
1
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akic de New-York,
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PLUS GRAND CAR FRANÇAIS
donc
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F. C. L. (XIII)
et L.O.U. (XV)
st fc|ri!il lis iuueurs
PIB TOUS LIS MOYENS !
(Lire les détails page 3
en rubrique Rugby XIII)
Dufau, Desclaux, Cazenave
vedettes offensives du Racing CF
Une nouvelle carrière s 9 ouvre pour Teulières
arrière moderne
L’équipe parisienne du Racing réussit, depuis qu’elle existe, un tour
de. force peu banal : elle se fait respecter de ses rivales provinciales, elle
force leur estime, non pas au prix de victoires dont elle connaît toute
la vanité, mais en perpétuant une tradition : celle d’un rugby clair,
agréable. Inspiré à la fois du style britannique et d’un certain détachement
-— Contre le Racing, on joue tou-
CE SOIR, A BRUXELLES
1.500 kilos
de poids lourds
sur le ring !
OLEK , PACO BUENO
NIELSEN, WILSON
passeront aisément
le premier tour
Un peu naïvement, l’.affiche bru
xelloise reproduit les effigies plus ou
moins ressemblantes des principaux
engagés du tournoi international des
poids lourds, qui débutera ce. soir,
à Bruxelles. Puis, au milieu de cette
affiche, on voit un immense point
cl'interrogation barrant cettq phra
se : « Pour qui sonnera l’heure de
la victoire ? »
Comme nous sommes un peu eh
avance pour traiter ce sujet, on peut
d’abord parodier : « Pour qui son
nera le glas ?... »
Car, après des épisodes dramati
ques ou comiques, il y aura au
moins huit sur les seize poids lourds
engagés qui borneront leur talent
à faire une utile figuration et leur
Les combats (lu premier tonr m
disputeront en six reprises.
ambition à passer ensuite à la caisse.
Voici quels sont les huit qui pa
raissent avoir le plus de chance de
rester en 'compétition après le pre
mier tour :
1 Stéphan OLEK : Poids 88 kg., âge
* 28 ans. Favori logique de cette
originale compétition, Olek fut, rap-
pelons-le, l’an dernier, battu en de
mi-finale du tournoi par Jo Weidin
qui devait finalement en être le
vainqueur. De retour d’une bonne
tournée en Afrique du Sud, le cham
pion de France doit se qualifier
aisément.
2 Paco BUENO : 86 kg., 31 ans. Le
^ plus beau styliste engagé. Après
avoir échoué contre Freddie Mills,
à Londres, pour le titre européen des
poids mi-lourds, l’élégant Espagnol
boxera ici dans .sa véritable caté
gorie. Il peut aller en finale.
Aaron WILSON : 85 kg., 23 ans.
Le plus jeune et le plus doué de
cette brochette de poids lourds, le
noir Américain péchera peut-être
par inexpérience.
(Lire la suite page 2, rubrique Boxe)
EXCLUSIVITÉ
FRANK PARKER
du
N° 1
mondial
tennis
1948
par Pierre GILLOU
Président de la F.F.L.T.
Avant de procéder ou classement des tennismen mondiaux, il
convient de signaler que si l'an dernier les performances seules des
grands joueurs internationaux permettaient de leur assigner un rang,
cette année, la tâche est beaucoup plus ardue.
Un premier travail consiste à diviser les « candidats » en deux
catégories : les voyageurs et les non-voyageurs, c'est-à-dire pôtlr ces
derniers ceux qui ont limité leur activité aux Etats-Unis.
Dans le contingent « voyageurs » on peut citer : J. Asboth,
J. Bromwich, J. Drobny, R. Falkenburg, G. Mulloy, F. Parker, B. Patty,
A. Quist, O. Sidwell et E. Sturgess. Parmi les quasi-sédentaires, nous
mentionnerons : E. Cochell, H. Flam, R. Gonzalès, A. Larson, H. E.
Likas, T. Schroeder, V. Seixas, W. Talbert, A. Vega, S. Match.
Il y a lieu, pour être équitable, de donner la préférence oux
« voyageurs » lorsqu'un doute subsistera, car ceux-ci se sont exposés
bien plus et ont couru plus de dangers que ceux qui se sont contentés
de jouer dans leur .pays et dans une ambiance à laquelle ilé sont
habitués. Cependant comment ne serait-on pas émerveillé par l'éclà-
sion de tous ces jeunes Américains qui pourraient fort bien, pour la
plupart, être compris dans les tout meilleurs du monde. Toutefôiè,
nous patienterons encore avant de les consacrer grands • champions.
En tout cas, la vieille Europe ne tardera pas à être submergée par ce
flot sans cesse renouvelé.
Dans l'étude qui suit, noüs répéterons, comme dans le passé,
qu'il est surtout tenu compte des grandes compétitions intërnatiônolés
telles que Coupe Davis, Championnats de Londres, New-York et Paris.
Mais il nous a fallu également donner un certain poids aux.importants
tournois joués dans le meilleur des 5 sets en négligeant les matchés
ou exhibitions disputés sur la plus courte distance. A noter que lés
manifestations organisées sur le Pacifique nous ont permis de situer
la très grande valeur de F. Schroeder.
Voici donc le classement que nous proposons pour . 1948 :
1. f. PARKER (U.S.A.)
2. F.R. SCHROEDER (U.S.A.)
3. R.P. GONZALES (U.S.A.)
4. R. FALKENBURG (U.S.A.)
5. J. BROMWICH (Australie)
C. J. DROBNY (Tchécoslovaquie)
7. E.W. STURGESS (Sud-Afrique)
8. J. ASBOTH (Hongrie)
9. W. TALBERT (U.S.A.)
10. A. QUIST (Australie)
Viennent ensuite : E. H. Cochell, V. Seixas, H. Likas, S. Match,
O. W. Sidwell, H. Flam, B. Patty, G. Mulloy, L. Bergelin, M. Bernard,
A. Larson, A. Vega, G. Cucelli et A. Mottram.
(Lire la «mite page 4)
Skena n’a pas
hésité à « étrenner »
l’Américain Carabella
Ce soir, à la salle Wagram
(Lire détails page 2 en rub. Boxe)
PREMIERE VEDETTE DES RINGS ITALIENS
TIBERIO MITRI
ne manque pas de projets :
battre DAUTHIJILLE , monter sur la tour Eiffel
et,., saluer la statue de,la Liberté
Bien que compatriote de Dante, blond, athlétique et eoüriaht, Tiberio
Mitri laisse deviner des affinités slaves. C’est peut-être parce qu’il est . né
à Trieste, sur les bords de l’Adriatique.
En tout cas. il y a longtemps déjà que Mitri a pris la place de Peyre
— la première — sur les rings transalpins. Jusqu’ici on lui a demandé
de battre tous ses adversaires : avec docilité, il les a battus. Et puis, à
l’usage, Peyre s’est avéré fragile et fatigué, alors que jeune et ardent,
Mitri montait en flèche...
Dernier argument, enfin — senti
mental celui-là — c*’est Que Mitri est
Triestin et que ses faits et Restés cons
tituent. pour l’astucieuse diplomatie
italienne, un excellent moyen de .pro
pagande...
Pendant que Mitri dévoilait un ex
cellent jeu de jambes hier après-midi
au Palais des Sports, Pasqualé G rame-
gna, son manager, nous en apprenait
davantage :
« Nos projets s’appellent Dauthuille,
d'abord, et Chambraud, ensuite. Je
vous rappelle que Mitri sera l’adver
saire de Chambraud le 6 novembre à
Genève...
— Si Mitri faisait bonne impression
contre Dauthuille, accepteriez-vous de
conclure un match-revanche avec Jean
Stoc»k, ici ?
— Peut-être... Mais vous savez, Mi
tri est très demandé et tout dépendra
des dates qui seront libres... Etcuse»-
moi : Basta. ! Tiberio... »
Lâchant la langue de Dante p»or
celle de Voltaire, Gramegoà dit à no
tre adresse : .
• II » aesex travaillé. Ronge* donc,
hier à Milan, il mettait enêorê In»
gants. Il a l'ambition de faire un.
combat, le désir de monter sur la
Tour Eiffel, et...
— L’envie de voir la statue dé la
Liberté ?
— Tiens... vous le saviez ? Mitri,
en effet, doit partir en février pour
les UgA. Il livrera quatre combats
en deux mois à Philadelphie... »
Ceci venant après les décisions de
Villemain et de Dauthuillé, le sensar
tionnel serait maintenant • de trou
ver le « boxeur-qui-ne-part-pas-pour-
l’Amérique... »
Robert COLOMBINI.
jours bien, le rugby est agréable.
me déclaraient la semaine précé
dente des joueurs et dirigeants de
l’Aviron Bayonnais.
Les Monjtferrandais se plaisaient
dimanche dernier à faire la même
remarque à l’issue du match joué
contre les Parisiens. A égalité 14 à
14, les Montferrandais l’emportèrent
finalement par 19 à 14, mais ils se
hâtèrent de remercier et de féliciter
leurs rivaux.
Aussi, peut-on déjà affirmer avec
une réelle satisfaction que le Racing
1948 va rester dans la droite ligne
des Racing qui ont fait le renom
du club bleu et blanc.
Le gardien des traditions
Adressez-vous à l’animateur et fa
rouche gardien des .traditions, Roger
Lerou, consultez le responsable de
l’équipe première Lucien Pérot, et.
fidèles compagnons Tandeau,
I A ri IPDDP npç DI irov fies Mdèles compagnons
L-A\ vjULKKt UCj KUkjDY Marzo et Mocquart, assistant atten
N’EST PLUS FROIDE
A LYON
tifs à l’entraînement hebdomadaire
sur le terrain de Colombes, un même
sujet de satisfaction est toujours ex
primé :
« Nous aurons cette année de bien
bonnes lignes arrières. »
Effectivement, on trouve déjà der
rière la mêlée le souple demi inter
national Dufau, promu cette année
aux honneurs du capitanat. Dufau
est un régal pour les techniciens
quj s’émerveillent' de le voir attaquer
avec une égale sûreté aussi bien
avec ses trois-quarts qu'avec ses
avants.
Qui jouera demi d'ouverture ? Ils
sont deux candidats : 1 l’incisif Bo-
nifazi et la valeur sûre Teulière.
Mais ce dernier, ô Racing, n’est-il
pas plus indiqué pour tenir la place
d'arrière ? Quand on connaît le rôle
qui incombe à l’arrière moderne, on
s’étonne que le Racing puisse hési
ter .davantage à confier la place à
Teulière, qui a le sens de la contre-
attaque, qui est clairvoyant, et qui
Marcel de LABORDERIE.
(Lire la suite p, i, rub. Rugby XY)
HAUSSE MOYENNE de 12°/.
sur les voitures neuves
par rapport aux prix en vigueur au 1 er janvier
La hausse progressive des prix de revient depuis le début de l’année,
dans la construction automobile, rendait inéluctable l’augmentation des
prix de vente des véhicules automobiles neufs.
Celle-ci, qui était attendue depuis plusieurs semaines, a été publiée
hier au « Bulletin Officiel des
Elle est fixée à 12 % par rapport
aux prix en vigueur au 1er Janvier
dernier; en outre la « baisse auto
ritaire » de 4 %, décidée en juin,
est supprimée.
Mais, entendons-nous bien, cette
hausse de 12 % est valable pour
l’ensemble de la production d’une
entreprise. En d’autres termes, le
constructeur pourra décider d’une
majoration inférieure à 12 % sur
un type de voiture et supérieure sur
un autre véhicule de sa marque.
En fait, c’est la liberté des prix
qui est rendue à l’industrie auto
mobile, dans la limite du pourcen
tage accordé.
Il faut donc attendre que soient
homologués les nouveaux tarifs pro
posés par chaque firme, avant de
connaître les prix de vente des dif
férents véhicules de chaque marque
Pour les tracteurs agricoles, l’aug
mentation est fixée à 16 %.
Les remises attribuées aux agents
seront les suivantes désormais :
Voitures particulières ; 10 % Jus
qu’à 200.000 fr„ au lieu de 11 %
jusqu’à 150.000, et 4 % au-dessus de
‘200.000.
Véhicules utilitaires : 10 % Jus
qu'à 400.000 fr.. 6 % de 400 à 800.000
Services des Prix ».
fr. et 4 % au-dessus de 800,000 ; au
lieu de 11 % jusqu’à 350.000 et 4 %
au-dessus.
La mise en application de ces me
sures est irrlminente.
Maurice HENRY.
Remise du gros lot
des « Petits Lits Blancs
»
Le gros lot du Ba] des Petits Lit;
Blancs, constitué par une Simca_Six oî
ferte par L’Action Automobile et la So
ciété Simca, a été gagné par Mme Sega]],
de Versailles.
Au cours d’une réception qui a eu lieu
hier soir en l’hôtel de notre confrère,
avenue d'Iéna, l’heureuse gagnante a pris
possession de sa voiture. Autour de MM.
Roussel, directeur général. E. Henry et
Alex Lacroix, administrateurs de L’Action
Automobile, de M. Léon Bailby, créateur
des Petits Lits Blancs, de MM. Pigozzi,
directeur général, Vazeile et Baumgartner.
des usines Simca. se pressaient de nom
breuses personnalités du monde de l'auto
mobile .
Et Mme Seeall s'en fut dans sa Simca.
S:x, conduite par un, chauffeur,, car si
elle a remporté ]a voiture, elle -n’a pas
encore c gagné t son permis d* conduira.
CURRICULUM VITAE
Nom : Mitri. Prénom : Tibe
rio. Age : 22 ans. Situation
de famille : célibataire. Signes
particuliers : imbattu après
34 combats professionnels, le
champion italien des poids
moyens, photographié hier
après-midi au Palais des
Sports, présente un visage
peu marqué et une belle
musculature. Il doit sa mus
culature à la culture physi
que dont il est un fervent
adepte, et son visage intact
à l’intelligence dont, parait-il,
il fait preuve sur le ring.
SU Un
C.C.C.
" faAùt
a/tticF&f -et
furnA tond dftOlZd
La tête
des trafiquants
la voici
Toute la pressé a parlé d?,- trafi
quants arrêtée. « France Dimanche >
est le seul journal qui a pu se pro-
curer leur photographie, qu'il publia
dans son numéro sensationnel de
cette semaine. ' v
C'est daiij « France Dimanche * que
Jeanne Se>zneo fait *a confession.
Des photos sensationnelles : « La
Respectueuse de Sartre* devient la/
reine du Sabbat », « La bonne version
de l’accid nt de Prevert ». '«-Jojo (18
mois) a assommé ea grand-mère » et
« Ijo g grévistes se barricadent ». un
reportage dans les mines de Ville-
rupt. Règles, Liévin.
Les meilleures photos du Bà. de»
Petit; Lits Blancs.
Les articles inéditi? : « Conduit*
par un ancien bagnard, cinq homme»
vont conquérir l’or de la Guyane ».
Et les révélations sur la dévalua
tion : * Lee initiés ont utilisé sept
moyens pour tirer profit de la dé
valuation », * Sept cardinaux hén - 1
tînt entre Schuman et dé Gaulle ».
* Georges Marchai n’a pas été incul
pé et la fille d'Harry Baur a pleuré ».
France Dimanche > continue la
publication des mémoires de l’insti
tutrice russe Kosenkina oui s’est ,i_-te©
par la fenêtre du Consulat «oviétiquu
à New-York : « Mon mari emprisonné
par l’Armée Blanche ».
Ce numéro exceptionnel contient
encore la- série dee dessins inédhs d®
Soro, Michel Douay, dans la meilleur®
page humoristique.
Et encore les aventures de Steve
Canyon et Johny Eazard, les bandé®
américaines à grand succès.
Sans oublier les aventures dê-Man*-
Ciaire, par Jean Bellus.
France Dimanche » e- 4 t le «eul
tournai ' qui Ouvre ses colonnes aux
ecteure mécontents.
Cette semaine il met encore en Téi»t®
ses numéros surprises qui r»BPôTroot
19.900 frasos à ceux de* lecteur»
ont eu la chance d® »’*R
acquéreur.
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