Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1947-12-26
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 26 décembre 1947 26 décembre 1947
Description : 1947/12/26 (A2,N528). 1947/12/26 (A2,N528).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5996328
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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Les bleu ciel
à Paris pour
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Vous n’aurez pas d’essence
mais_vos autos
seront surtaxées !
VENDREDI 26
DECEMBRE 1947
13, Fg Montmartre
PARIS (9 e )
Direc., Adm., Publ.
TAI 70-80
Rédact.: PRO 85-21
Vente : PRO 37-18
Cte Postal 4.237-93
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AVALANCHE DE BUTS AU LENDEMAIN DU REVEILLON
SAINT-ETIENNE ÉCRASE
(0-i)
qui prend du champ... mais Lille, Stade Français, Strasbourg
IE .SKI
DRAKS
ines gd sport
Imperméables
champ, Paris
SI. COP 61-43
TOTALISENT EUX AUSSI
Marseille vainqueur de Sochaux reste le plus dangereux
pour Reims. - Echec du Racing, réveil du Red Star
PREMIERE DIVISION
I «REIMS (1) b. St-Etienne (3) .. 6-0
»LILLE (2) b. Sète (1T) 5-3
•Montpel, (13) et ROUBAIX (4) 1-1
•MARSEILLE (5) b. Sochaux (8) 3.1
•Cannes (16) et RC PARIS(6) .. 4-4
•STRASB. (7) b. Rennes (11).. 6-1
NANCY (10) et Toulouse (13) 0-0
•STADE (9) b. Met* (12) 7-t
•RED STAR (18) b. Alès (15) .. 3-1
Classement
P‘* J. G. N. P. p. e.
1. REIMS (1). 27 17 12
2. Lille (2). . . 24 17 10
3. Marseil. (5) 23 16 10
4. Roubaix (4) 23 17 9
5. St-Etien. (3) 22 17 8
6. RC Paris (6) 20 16 9
7. Strasb. (7) 19 17 6
8. Stade (9). . 18 16 8
9. Sochaux (8) 16 17 6
10. Nancy (10). 16 17 5
11. Montp. (13) 14 17 4
12. Toul. (14).. 14 17 6
13. Rennes (11) 14 16 5
14. Met* (12).. 13 17 6
15. Alès (15) . . 12 17 5
16. Cannes (16) 11 16 3
17. Red St. (18) 8 17 3
18. Sè(e (17) .. 6 16 3
2 41 11
3 38 22
3 34 23
3 35 24
3 37 29
5 47 31
4 40 23
6 34 31
7 32 32
6 31 33
7 28 33
9 25 34
7 24 36
1 10 33 41
2 10 23 35
5 8 19 36
2 12 17 39
0 13 25 50
Les matches aller du Championnat se sont terminés hier.
Cette journée de clôture se signale d’ailleurs à l’attention par
le nombre des buts marqués... Cadeaux pour les uns, verges pour
les autres ! Mais la constatation essentielle c’est que le Stade
de Reims se maintient en tête du classement, ayant confirmé,
aux dépens de S.aint-Etienne, la netteté de son allure, l’équilibre
de sa force, la sérénité de son
aisance.
Aucune réserve ne peut plus s’im
poser aujourd'hui sur cette équipe
qui s’est bâtie peu à peu, qui s’est
édifiée dans l’ombre et qui s’épa
nouit enfin sans que, pour ainsi
dire, on s’en soit aperçu. La sagesse
a présidé à sa fortune. Le cas est
assez rare pour qu’on le signale.
Tant d’autres veulent forcer la na
ture et l'obliger à faire des sauts I
Il lui manquait tout de même
Jusqu’ici de communiquer la flam
me à ceux qui l’observaient et no
taient 6es progrès. N'est-ce point
chose faite aujourd'hui ? Son éton
nante victoire sur St-Etienne que
l’on croyait capable de lui tenir
tête, lui donne maintenant l’éclat
de la virtuosité, alors qu’elle n’ar-
horait jusqu’ici que les couleurs
humbles, mais sûres, de la cons
tance.
REIMS VA BIEN
L’an passé, à la fin des matches
aller, le classement était le sui
vant :
1. Ronbaix, 28 pts ; 2. Reims, 26 ;
3. Strasbourg, 26 ; 4. Lille, 23, etc.
Et, à Parrivée : 1. Roubaix, 53 ; 2.
Reims, 49 ; 3. Strasbourg, 49 ; 4.,
Lille, 47, etc.
Il n’y avait donc en aucune mo
dification.
Cette saison, la position de Reims
avec 27 points contre 24 à Lille, 23
à Roubaix et Marseille (un match
en moins) est forte, très forte.
La déroute 6téphanoise s’est ac- être chaque semaine vivement atta-
complie régulièrement par le jeu
d’une manœuvre rémoise habile
ment conduite. Les vaincus n’ont
donc pas d’excuse à faire valoir.
L’éloge des Rémois n’en est donc
que plus vif. Désormais, ils vont
qués. Cela commencera dés diman
che à Nancy.
Tandis que l’on volt Reims s’af
firmer, Lille continue à offrir le
spectacle d’une formation déréglée,
incapable de retrouver son assiette,
victime d’on ne sait quelle lassi
tude, de quel trouble de conscience
de quelle crainte du danger.
Quand on songe que les Lillois,
opérant chez eux, ont remporté sur
les Sétois une victoire heureuse, l’on
est stupéfait de comparer leur te
nue à celle qu’ils présentaient au
début du Championnat où d’en
thousiastes et imprudents critiques
les voyaient vainqueurs du Cham
pionnat et de la Coupe
Maurice PEFFERKORN.
(Lire la suite page 4)
VAINE DETENTE ! 21 e ™, s
laissé Kemp (AL), Il a eu beau revenir rapidement sur son adver
saire et se détendre magnifiquement pour le gêner, le Messin a pu
centrer. Guthmuller (M), au centre, suit des yeuxf la trajectoire
de la balle.
Ce qu'on attend à Marseille
DE NOS RÉSERVES
DUTHEN et DELERIS
peuvent nous édifier
DIZABO et LACAUSSADE
nous rassurer...
La ligne des trois-quarts de l’équipe B, qui jouera
contre la sélection anglaise de l’Armée, de l’Air
et de la Marine, paraît nettement plus vite que
celle de l’équipe A
Le match de Marseille qui va opposer dimanche l’équipe de
France B à une sélection militaire britannique, les « Combined
Services », a la valeur d’une expérience. Des éléments du rugby
français jugés encore insuffisants pour affronter la grande
épreuve du véritable match international, y sont conviés les
uns à donner une mesure probante de leurs possibilités, les au
tres à y acquérir le moral propre aux grands chocs franco-an
glais.
Se présentant ainsi sous la double forme d’un match de sé
lection et d’une rencontre d’entraînement, le match de Marseille
est le premier en date qui va
servir à constituer cette sorte de
réservoir, dans lequel pourront
puiser les sélectionneurs enfin
renseignés sur leurs véritables
richesses.
On sait combien — à l’encontre
des Irlandais et autres Ecossais —
ils répugnent à l’idée de modifier
l’équipe de France ; c’est que leurs
disponibilités ne sont pas les mê
mes !
Observons par exemple le cas d s
trois-quarts. Bien sûr, nos sélection
neurs voudraient trouver des joueurs
de la trempe du Gallois Bleddyn Wil
liams, des Anglais Bennett et Guest
ou de l’Irlandais Kyle. Il y a bien
le Tyrossals Dizabo qui semble avoir
l’étoffe de la vedette convoitée. Mais
il est inexpérimenté, et à 18 ans,
commet des fautes qui, à Bayonne,
nous sont âpparues comme des pé
chés de jeunesse.
Avec Marseille, voici donc la belle
occasion pour lui de corriger les pe
tits travers qui le discréditent en
core ; sa Jeune valeur peut s’y épa
nouir plus facilement'et moins dan
gereusement qu’à Colombes.
La vitesse
de nos trois-quarts
1. Lacaussade (B) 11” 2/10
2. Poniathios (A) Il" 4/10
3. Deleris (B) 11" 5/10
4. Jeanjean (A) Il" 6/10
Duthen (B) - 11" 6/10
6. Dizabo (B) 12”
7. Sorondo (A) 12" 2/10
Tçrrèau (A) 12" 2/10
Soit, au total : 46” 3/10 pour
l’équipe B et 47" 4/10 pour l’équipe
A... Ce sont des vitesses présumées.
Car si Lacaussade, Pomathios, Dele.
ris, Jeanjean et Duthen ont prati
qué le sprint pédestre, les autres
sont pent-être moins vites encore
qu’on ne le suppose.
La cas du Parisien Duthen est un
peu du même ordre ; Marseille, pour
lui comme pour l’allier Lacaussade,
constitue un nouveau match de sé
lection.
Marcel de LABORDERIE.
(Lire la suite p. 3, en rub. Rugby XV)
)ur les
USSURES
A1SSE
SUÉDOISE}
DES PROGRAMMES DE BASE POUR 1948
DtUTHUILLE-KRAWCZTK
SUGGERE
f encore quatre grandes “affiches ’
ALAIN DU MANOIR
passe les fêtes
CHEZ ANTINEA
Accompagnant .l'explorateur lavant
Henri Lh-ote, notre ami Alain du Ma
noir quitte Alger aujourd’hui 26 et se
rend en avion dans les montagnes fa
buleuses du Hogoar.
Ancien scout, Henri Lhote qui tota
lise actuellement 60.000 km. de désert
à dos de chameau, dirige une mission
rhargéo de rapporter sur la vie des
Touaregs un film que tournera M.
Mahuzier, des « Actualités Françai
ses », lui-même champion de kayak.
On n’a pas oublié que l’ancien jouerur
de rugby, Alain du Manoir, a déjà
pratiqué la grande chasse en Côte
d’ivoire et la grande pêche en Islan
de et au Groënland. Alors qu'il ap
partenait aux services du reportage
de * l’Auto », voici une quinzaine d’an
nées, il fut envoyé interviewer Lliote,
retour d'un raid saharien. Cette in
terview est à. l’origine de la présence
du journaliste avCx côtés du savant.
Alain du Manoir rapportera certaine
ment un beau livre de ce nouveau
voyage. En plein Sahara, dans huit
jours, le vendredi 2 janvier, sa pensée
rejoindra celle de tous les amis du
grand Yves du Manoir, ex-capitaine
de l’équipe de France de rugby, dont
le svort pleura la. disparition le 2 jan
vier 1928, il y aura juste vingt ans.
!f/fi
TONS
ABLES
ES SAPHIR
PARIS-XI’
75. bd Voltaire
.avec Villemain, Sandeyron,
« les » Famechon...
Weidin
SKI
indlssement)
(8e arrond.)
hoix
E. ALLAIS
lies enfants
làalitoier, etc.
ÉLITE
Devant 15.000 spectateurs
Vous savons bien qu’il est facile d’écrire deux noms sur une feuille
"papier et de les unir d’un trait pour proposer le « match à faire ».
i tâche du matchmaker est plus compliquée, plus ardue, car il se heurte
jappétit des uns, aux hésitations des autres et puis il y a aussi la bourse,
* poids, la date du match à débattre au cours de discussions qui n’en
|»issenf Jamais. Ajoutez à toutes ces difficultés les mains brisées, les
Fades ouvertes, les nez opérés et la pauvreté d’un franc qui nous interdit
* faire venir à Paris boxeurs américains, anglais ou belges, et vous
comprendrez la fébrilité et les soucis
du matchmaker.
Quoi qu’il en soit, et en nous effor
çant de tenir compte de toutes ces dif
ficultés, nous voudrions proposer au
Palais des Sports cinq « affiches »
pour les premiers mois de l’année 191,8.
Krawcxyk à l’essai en vedette
Krawczyk vient de battre Degouve.
On peut lui accorder maintenant la
troisième place dans la catégorie des
poids moyens. Ne serait-il pas inté
ressant de lui accorder une chance
contre Laurent Dauthuille ? Ce dernier
veut toujours rencontrer Cerdan, pour
obtenir ce match — si notre poids
moyens v’ 1 nous revient entre deux
avions cette saison ■— il lui faut dé
fendre son titre de dauphin.
Ce même soir, un match entre les
ctèux poids légers Pierre Montané et
Errüle Dicristo pourrait désigner sans
discussion le challenger officiel, non
sur le tapis vert mais sur le ring, du
champion de France Jean Mougin.
Georges PEETERS
et Robert COLOMBINI-
(Lir» la suite p. 2, «n rubrique Boxe)
] e Zatopek
à Alger !
14” 7/10 aux 3.000
Imètres, Jean Vernier
Ipasse avec le Tchèque
aux 1.500 mètres en
4’ 2’’ et aux 2.000 mè
tres en 5’ 26”. puis est
Nettement débordé.
notre corr. gén. Tony ARBONA)
Lj-GER. — Sur la dure piste du
p? municipal d’Alger, qui est loin
I Compter parmi les plus rapides, et
I Présence de 15.000 spectateurs Ut
ilement emballés, le Tchèque Za-
r e k a gagné le 3.000 mètres en
LES SKIEURS AMÉRICAINS
participeront aux Jeux d’Hiver
« Car, nous dit M. HILL, « l’affaire Brundage »
ne concerne que le hockey »
par Alex VIROT
SAINT-MORITZ. — SI l’équipe argentine est, à l’heure actuelle, la
première et la seule à s’entraîner à Saint-Moritz, par contre, c’est à Davos
que les Américains et les Canadiens vont pratiquer leur entrainement
préliminaire.
Déjà, sur la magnifique patinoire du stade de glace, la Canadienne,
Barbara Ann Scott, championne du monde de patinage artistique, étudie
les figures imposées tandis que, sur
les pentes, l’équipe des skieurs amé
ricains, arrivée il y a huit jours, a
pris contact avec la neige. L’équipe
américain, qui entraîne les descen-
deurs. Quant à l’entraînement du
fond et du saut il est assumé par le
Norvégien Alf Engen, également de-
des Canadiens est attendue vers la Tenu citoyen américain
fin de la semaine.
Entraînement de mise en train, tra
vail de slalom surtout, d’autant
qu’une neige abondante tombe de
puis trois jours.
L’équipe américaine comprend 30
coureurs, dont 8 femmes, tous cou
reurs de descente et de slalom, qua
tre coureurs de fond pour 1« combi
né,_ et six sauteurs.
C’es-t l’ancien coureur suisse Wal
ter Prager, émigré depuis une dizaine
d'années en Amérique et naturalisé
(Lire la suite p. 3, en rubrique Ski)
Lire en rubrique tennis :
LA CRITIQUE DU
CLASSEMENT FRANÇAIS
per André BOZON
UN « HIP ! HIP ! HURRAH ï » QUI REPONDRA AU « HACKA KIWI »
Les rugbymen français à XIII ne préparent pas seulement sur le plan tactique la rencontre qui les
opposera, dimanche prochain au Parc des Princes, aux « Kiwis » néo-zélandais. Ils soignent également
leur présentation et mettent au point un vigoureux « Hurrah » qui répondra au cri de guerre traditionnel
de leurs adversaires. De g. à dr., au premier plan : Puig-Aubert, Durand et l’entraîneur Jean Duhau ;
au second plan : Berthomieu, Brousse, Lespès et Bé raud.
JEAN DUHAU FIXE SA TACTIQUE
pour battre les " Kiwis "
« Attendre , voir venir » — Quant à la composition du XIII de France
incertitude : MASÙ et CAILLOU ne doivent
arriver à Paris qu’aujourd’hui
LE RUGBY ET LA PRESSE
SPORTIVE EN DEUIL
Charles Gondoiiin
pionnier du sport
t
L e journalisme sportif et le rugby
français sont en deuil : Charles Gon
douin est mort, victime d’un accident.
Circulant à vélo-moteur, il a été ren
versé par une voiture, et projeté sur
le trottoir ; relevé avec une fracture
du crâne, Charles Gondouin devait
décéder en arrivant à l’hôpital Necker.
Avec lui disparaît l’un des pionnière
du rugby français, l’une de ses figure»
les plus attachantes et les plus nobles;
toute sa vie fut consacrée à, l’idée
sportive, au rugby en particulier qu’il
servit sur le sta-de d’abord, par la
plume ensuite.
Car Charles Gondouin joua sous les
couleurs du Racing, comme demi d'ou
verture, dans les années qui précédè
rent la guerre de 1914, et il avait
laissé ie souvenir d’un joueur racé,
d’une totale loyauté, et tacticien
émérite.
Il se consacra à l’arbitrage, dirigea
notamment la finale du Championnat
d e France de 1914, Perpignan-Tarbes,
et fut le premier Français, convié
par les Britanniques à diriger des
matches chez eux ; eu particulier, il
eut l’honneur d’arbitrer un Oxford-
Cambridge. Il fut sélectionneur de
l’équipe de France, et consacra en
suite son activité au journalisme spor
tif ; critique réputé, ses opinions fai
saient particuliérement autorité dans
le monde du rugby comme dans celui
du tennis.
D’un esprit pétillant, d’une généro
sité et d’un désintéressement qui tou
chait à l’insouciance, il était d’un
commerce exceptionnellement agréa
ble, et ne comptait que des amis.
D’une étonnante verdeur d’esprit, il
est frappé à l’âge de 72 ans, sur ce
vélo-moteur qui lui permettait de res
ter attaché à l’activité sportive.
A sa veuve, à son fils, à, sa fille, an
Racing dont il était vice-président
d’honneur, L’Equipe adresse ses condo
léances attristées. — M. L.
D’une saison à l’autre, les joueurs français, avant chaque
rencontre qui les oppose aux Anglais ou . aux Gallois dans le
tournoi internations, possèdent des points de repère. Ils savent
à peu de choses près, s’ils devront redouter davantage les lignes
arrières ou le jeu d’avants de leurs futurs adversaires, s’ils
seront plus ou moins rapides qu’eux. Mais contre les « Kiwis »
que personne à la Ligue n’a
jamais vu jouer, ils partiront
dans l’inconnu, sans aucune autre
échelle de comparaison que les trois
tests matches » Rugby League
profiter. Groupés en force pour la con
quête du ballon, ils doivent se déployer
ensuite avec soudaineté en de grandes
lignes offensives- et varier constam
Kiwis »( 11-10, 7-10, 25-9. et les ™ enfc , l’orientation de leurs attaques
rencontres Galles-« Kiwis » (20-28),
Us n’ouvriront probablement que dans
des conditions favorables et attendron
France-Galles (29-21) et Angleterre- q Ue nous commettions des fautes... dont
ils tireront un profit immédiat.
Roger BASTIDE.
France (20-15).
Le souvenir des Maoris
« Nous en sommes réduits aux sup
positions, soulignait hier encore, l’en
traîneur national Jean Duhau. A mon
sens, ces gens-là, comme les « Maoris »
ou les « Waratahs » qui vinrent nous
rendre visite à XV bien avant guerre,
doivent se maintenir dans une condi
tion physique remarquable... et en
(Lire la suite p. 3, rub. Rugby XIII)
I '• Zatopek (Tch.), 8’ 14” 7/10 ;
K Vernier (CAF), 8’ 36” 5/10 ; 3.
■ybendt (Lux.), 8’ 47” ; 4. Mimouu
[.H), p- 2” ; 5. Salom (ASPTT Al-
; 9’ 14” 2/10; 6. Lereculeur
iger), 9’ 31”.
LU” 7/10. Ce temps en dit assez
|', s Par lui-même... Mais la course
infiniment plus passionnante
0f e que cette simple Indication.
P* la suite p. 2, rub. Athlétisme)
p AUTOMOBILES
feront-elles taxées?
(Lire nos informations
an rubrique Automobile)
REGARDS SUR LA VIE
L A ssmaine dernière, L’EQUIPE faisait
connaître à ses lecteurs que l’ingénieur
J.-A, Grégoire s’était vu décerner par
l'Académie des Soienots le Prix Monthyon
de mécanique pour l'ensemble de ses travaux
sur la suspension à flexibilité variable. La pé
nurie de papier dont souffrent tous les jour
naux ne nous a pas permis, alors, de consacrer
au fait les commentaires qui lui sont dus.
Nous y revenons aujourd’hui, avec quelque
détail, pour les raisons que voici ;
En premier lieu, l’Académie des Sciences n’a
pas accoutumé de prodiguer de telles récom
penses. Cependant, |e$ membres éminents qui
composent le corps le plus savant de France se
sont toujours attachés, par tradition et par
devoir, à suivre attentivement le s créations de
la technique, s’empressant même le plus sou
vent à guider les inventeurs, depuis cette an
née 1752 où ils proposaient de « rechercher la
manière de suppléer à l’aotion du vent pour la
conduite des vaisseaux >. A consulter le glorieux
palmarès qui s'étend sur deux siècles, on cons
tate qu’il réunit une suite ininterrompue d>3
grands noms ; tous ceux qui les portaient ont
bien servi l'bumanité.
L A seconde raison, je la trouve dans le
fait que ce Prix de la mécanique est dé
cerné à l'auteur d’une belle réalisation,
dans le domaine automobile. Le fait est
exceptionnel, parce que l'automobile a dû ses
premiers progrès, qui sont importants, a l'em
pirisme seul. La porte, aujourd'hui, est plus
étroitei la aéléction, plus difficile. Plus d'un
JUSTE CONSECRATION
compagnon des premiers pionniers est demeuré
ouvrier, plus d'un polytechnicien, formé com-
m; Grégoire, a cessé de s’instruire en quittant
l'école. Pour les esprits d'élite, toutes les mé-
par Charies FÀROUX
thodes sont bonnes;-pour les autres... o'est I®
contraire.
Toutefois, nous nous souviendrons que l’at
tention a été attirée sur le mémoire mathémati
que de J.-A. Grégoire par M. de Gramont, mem
bre de l’instïlut, de qui nous savons les tra
vaux qu’il a personnellement consacrés aux
locomotions terrsstre et aérienne, et chez qui de
notables constructeurs trouvèrent toujours une
entière compréhension et aussi un précieux
appui.
Enfin. J.-A. Grégoire nous touche d’un peu’
plus près encore, parce qu'il fut un champion
d'athlétisme et enleva de belles épre UV e s quand
il était membre actif des équipes du stade
Français. I| a transposé sur le plan automobile
cet amour passionné de la lutte, et je songe
surtout à oes 24 heures du Mans qu'il disputa
au volant de sa « Tracta » — la première voi
ture de série à traction avant conçue par lui
— alors qu'ayant fait une chute grave la veille
du départ, il apparut sur la ligne tout couvert
de pansements. Après avoir enregistré durant
la dernière guerre le triomphe de ses solutions,
puisque près d’un million de voitures de guerre
anglaises et américaines furent établies d'après
ses concepts, avec ses joints, J.A. Grégoire, aux
temps de l'occupation, battit tous les records
du monde en locomotion électrique, réussit d’au
tre part à dérober aux Allemands les travaux
qui le menèrent à nous présenter, au lendemain
d î la Libération, la voiture dite de l’aluminium
français, laquelle préparait les voies de la 2
litres, « clou » du récent Salon, et le menait en
fin vers cette SUSPENSION A FLEXIBILITE AU
TOMATIQUEMENT VARIABLE dont l’Académie
des Sciences vient de consacrer la valeur.
EST une bien jolie carrière... et qui
n’est pas finie. On pourrait ajouter que
J.-A. Grégoire, enfant chéri des dieux,
réussit dans tout ce qui l'intérêsse Ce
bon mécanicien, ce juge expert des problèmes
de production, est une compétence reconnue en
ce qui concerne la science des vins de France
comme la connaissance des champignons. J’ai
mesuré sa maîtrise dans la pêche à la truite...
et je pourrais, longtemps encore, vous entre
tenir des « résonances » d'un esprit supérieu
rement doué.
c
Warwick Clarke
le meilleur des Kiwis
(De notre corr. part. J.-J. BEKTH1F.K)
LONDRES. — Le pins remarqua
ble des vingt-cinq Kiwis est l'ar
rière Warwick Clarke, qui fut
d’une constance remarquable dans
l’excellence. Il n'ignore aucun des
secrets du jeu et sa botte est
triomphante. Il marqua 110 des 391
points de son équipe (52 buts et
2 essais). Son match le moins heu
reux, à cet égard, fut celui contre
Bramley où neuf essais et un «pe
nalty » lui donnèrent six chances
de devenir « centenaire ». Il avait
alors 90 points à son tableau ; mais
il ne réussit que deux buts.
« C’est toujours la même chose,
dit-il, lorsque je suis anxieux de
réussir. »
En effet, l’année dernière, en Nou
velle-Zélande, après qn’il ent marqué
99 buts dans la saison, il vit deux
fois de suite la balle revenir en
jeu après avoir henrlé la balle trans
versale !
Que ce soit Jordan, le meilleur
« essayiste », qui marqua dix es
sais, ou Mc Gregor, le rapide ailier
sûr de soi — à droite ou à ganche
suivant les besoins — et le plus
léger des attaquants avec 67 kilos,
ou Mc Inarney, qui, à vingt-huit
ans, est le seul vétéran des Kiwis
1937 et qni pèse 78 kg. 500, on For-
rest (78 kg. 500) à la course trom
peuse. ou Anderson, le plus jeune
des vingt-cinq, on Robertson, les
trois-quarts néo-zélandais sont de
premier choix.
Les demis n'eurent pas de chance;
iis furent blessés tour à tour. Les
avants sont rapides et adroits. Louer
l'un ou l’autre risquerait d'être In
juste. Vous les verrez à l'oeuvre.
VN PROGRES CERTAIN
LE PNEU-VELO “A BAVETTES”
Le dernier Salon de l'Auto a été, pour de nombreux provinciaux professionnels
de l’Automobile et du Cycle, de renouveler d’anciennes relations d’affaires Inter
rompues depuis la guerre et de présenter, chacune dans sa spécialité, ses décou
vertes et innovations.
Parmi celles-ci, une des plus Intéressantes nous a été montrée par une vieille
connaissance à nous, l’Ingénieur « Jacques de Boisse » qui, depuis sa prime jeunesse,
n’a cessé de montrer une magnifique ac
tivité dans la construction et le com
merce automobile. Il fut notamment,
pendant l’entre-deux guerres, un des plus
importants spécialistes de « Hotchkiss ».
Retiré en 1939 à Ecommoy, petite loca
lité de la Sarthe, Jacques de Boisse s’est ques de crevaison.
oune cassure ne se produit à l’usage,
même si l’on roule peu gonflé, et uns
gomme plus dure pour la bande de rou
lement qui atteint 4 mm. d’épaisseur,
ce qui réduit et annihile même tous ris-
penché depuis sur le problème du pneu-
vélo et son expérience acquise, grâce à
la réparation de plus de 30.000 enve
loppes, lui a donné l’idée, aujourd'hui
pleinement réalisée, d'un progrès impor
tant qui, d’une part, prolonge la vie des
enveloppes et, d’autre part, en facilite
le montage et le démontage.
Les cyclistes connaissent les difficultés
de monter et démonter un pneu. Or, le
L'entoilage est fait de coton croisé de
première qualité, d’où un pneu d’un
usage notablement supérieur au pneu
ordinaire.
Hélas I l’approvisionnement difficile
n'en permet pas la fabrication en
grande série et fait que le prix peut en
paraître à première vue assez élevé.
Tout compte fait, durée, suppression
quasi totale des réparations, le prix de
bandage pneumatique de Boisse n’exige ce pneu s’équilibre pourtant â peu près
pas l’utilisation de « minutes », car les avec celui des autres enveloppes dé
tringles sont d’un diamètre un peu plus grande série.
Souhaitons que la section du caout
chouc de la Production Industrielle fa
cilite la tâche de Jacques de Boisse en
lui fournissant les attributions de pro
duits nécessaires à l’augmentation de sa
fabrication d’où résulterait une sensi
ble diminution du prix du « pneu à ba
vettes ». que nous estimons être un pro
grès incontestable et qui. de ce fait, de
vrait être encouragé.
Nous nous devions -de signaler cette
invention aux lecteurs de « L’Equipe. ».
— G. L.
Bavettes protectrices.
2. Tringles d'acier.
Flancs du pneu en gomme très souple.
4. Double entoilage.
Banie de roulement en gomme dure.
grand que celui des pneus ordinaires. De
plus, l'enveloppe est terminée par deux
bavettes qui viennent se loger dans la
Jante et grâce auxquelles la chambre à
air est bien maintenue à sa place,
quelle que soit sa pression intérieure.
D’autre part, ces bavettes protègent les
tringles d’acier contre les attaques de
rouille. Ce dispositif, qui fait l’objet
d’un brevet pris par M. de Boisse, a été
longuement expérimenté, et JJ enlève les
possibilités de déjantage et d’éclatement
au voisinage des tringles.
L’enveloppe est fabriqi ie avec deux
sortes de caoutchouc. 7 jr les flânes,
une gomme très souple - qui - fait qu'au-
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TOTALISENT EUX AUSSI
Marseille vainqueur de Sochaux reste le plus dangereux
pour Reims. - Echec du Racing, réveil du Red Star
PREMIERE DIVISION
I «REIMS (1) b. St-Etienne (3) .. 6-0
»LILLE (2) b. Sète (1T) 5-3
•Montpel, (13) et ROUBAIX (4) 1-1
•MARSEILLE (5) b. Sochaux (8) 3.1
•Cannes (16) et RC PARIS(6) .. 4-4
•STRASB. (7) b. Rennes (11).. 6-1
NANCY (10) et Toulouse (13) 0-0
•STADE (9) b. Met* (12) 7-t
•RED STAR (18) b. Alès (15) .. 3-1
Classement
P‘* J. G. N. P. p. e.
1. REIMS (1). 27 17 12
2. Lille (2). . . 24 17 10
3. Marseil. (5) 23 16 10
4. Roubaix (4) 23 17 9
5. St-Etien. (3) 22 17 8
6. RC Paris (6) 20 16 9
7. Strasb. (7) 19 17 6
8. Stade (9). . 18 16 8
9. Sochaux (8) 16 17 6
10. Nancy (10). 16 17 5
11. Montp. (13) 14 17 4
12. Toul. (14).. 14 17 6
13. Rennes (11) 14 16 5
14. Met* (12).. 13 17 6
15. Alès (15) . . 12 17 5
16. Cannes (16) 11 16 3
17. Red St. (18) 8 17 3
18. Sè(e (17) .. 6 16 3
2 41 11
3 38 22
3 34 23
3 35 24
3 37 29
5 47 31
4 40 23
6 34 31
7 32 32
6 31 33
7 28 33
9 25 34
7 24 36
1 10 33 41
2 10 23 35
5 8 19 36
2 12 17 39
0 13 25 50
Les matches aller du Championnat se sont terminés hier.
Cette journée de clôture se signale d’ailleurs à l’attention par
le nombre des buts marqués... Cadeaux pour les uns, verges pour
les autres ! Mais la constatation essentielle c’est que le Stade
de Reims se maintient en tête du classement, ayant confirmé,
aux dépens de S.aint-Etienne, la netteté de son allure, l’équilibre
de sa force, la sérénité de son
aisance.
Aucune réserve ne peut plus s’im
poser aujourd'hui sur cette équipe
qui s’est bâtie peu à peu, qui s’est
édifiée dans l’ombre et qui s’épa
nouit enfin sans que, pour ainsi
dire, on s’en soit aperçu. La sagesse
a présidé à sa fortune. Le cas est
assez rare pour qu’on le signale.
Tant d’autres veulent forcer la na
ture et l'obliger à faire des sauts I
Il lui manquait tout de même
Jusqu’ici de communiquer la flam
me à ceux qui l’observaient et no
taient 6es progrès. N'est-ce point
chose faite aujourd'hui ? Son éton
nante victoire sur St-Etienne que
l’on croyait capable de lui tenir
tête, lui donne maintenant l’éclat
de la virtuosité, alors qu’elle n’ar-
horait jusqu’ici que les couleurs
humbles, mais sûres, de la cons
tance.
REIMS VA BIEN
L’an passé, à la fin des matches
aller, le classement était le sui
vant :
1. Ronbaix, 28 pts ; 2. Reims, 26 ;
3. Strasbourg, 26 ; 4. Lille, 23, etc.
Et, à Parrivée : 1. Roubaix, 53 ; 2.
Reims, 49 ; 3. Strasbourg, 49 ; 4.,
Lille, 47, etc.
Il n’y avait donc en aucune mo
dification.
Cette saison, la position de Reims
avec 27 points contre 24 à Lille, 23
à Roubaix et Marseille (un match
en moins) est forte, très forte.
La déroute 6téphanoise s’est ac- être chaque semaine vivement atta-
complie régulièrement par le jeu
d’une manœuvre rémoise habile
ment conduite. Les vaincus n’ont
donc pas d’excuse à faire valoir.
L’éloge des Rémois n’en est donc
que plus vif. Désormais, ils vont
qués. Cela commencera dés diman
che à Nancy.
Tandis que l’on volt Reims s’af
firmer, Lille continue à offrir le
spectacle d’une formation déréglée,
incapable de retrouver son assiette,
victime d’on ne sait quelle lassi
tude, de quel trouble de conscience
de quelle crainte du danger.
Quand on songe que les Lillois,
opérant chez eux, ont remporté sur
les Sétois une victoire heureuse, l’on
est stupéfait de comparer leur te
nue à celle qu’ils présentaient au
début du Championnat où d’en
thousiastes et imprudents critiques
les voyaient vainqueurs du Cham
pionnat et de la Coupe
Maurice PEFFERKORN.
(Lire la suite page 4)
VAINE DETENTE ! 21 e ™, s
laissé Kemp (AL), Il a eu beau revenir rapidement sur son adver
saire et se détendre magnifiquement pour le gêner, le Messin a pu
centrer. Guthmuller (M), au centre, suit des yeuxf la trajectoire
de la balle.
Ce qu'on attend à Marseille
DE NOS RÉSERVES
DUTHEN et DELERIS
peuvent nous édifier
DIZABO et LACAUSSADE
nous rassurer...
La ligne des trois-quarts de l’équipe B, qui jouera
contre la sélection anglaise de l’Armée, de l’Air
et de la Marine, paraît nettement plus vite que
celle de l’équipe A
Le match de Marseille qui va opposer dimanche l’équipe de
France B à une sélection militaire britannique, les « Combined
Services », a la valeur d’une expérience. Des éléments du rugby
français jugés encore insuffisants pour affronter la grande
épreuve du véritable match international, y sont conviés les
uns à donner une mesure probante de leurs possibilités, les au
tres à y acquérir le moral propre aux grands chocs franco-an
glais.
Se présentant ainsi sous la double forme d’un match de sé
lection et d’une rencontre d’entraînement, le match de Marseille
est le premier en date qui va
servir à constituer cette sorte de
réservoir, dans lequel pourront
puiser les sélectionneurs enfin
renseignés sur leurs véritables
richesses.
On sait combien — à l’encontre
des Irlandais et autres Ecossais —
ils répugnent à l’idée de modifier
l’équipe de France ; c’est que leurs
disponibilités ne sont pas les mê
mes !
Observons par exemple le cas d s
trois-quarts. Bien sûr, nos sélection
neurs voudraient trouver des joueurs
de la trempe du Gallois Bleddyn Wil
liams, des Anglais Bennett et Guest
ou de l’Irlandais Kyle. Il y a bien
le Tyrossals Dizabo qui semble avoir
l’étoffe de la vedette convoitée. Mais
il est inexpérimenté, et à 18 ans,
commet des fautes qui, à Bayonne,
nous sont âpparues comme des pé
chés de jeunesse.
Avec Marseille, voici donc la belle
occasion pour lui de corriger les pe
tits travers qui le discréditent en
core ; sa Jeune valeur peut s’y épa
nouir plus facilement'et moins dan
gereusement qu’à Colombes.
La vitesse
de nos trois-quarts
1. Lacaussade (B) 11” 2/10
2. Poniathios (A) Il" 4/10
3. Deleris (B) 11" 5/10
4. Jeanjean (A) Il" 6/10
Duthen (B) - 11" 6/10
6. Dizabo (B) 12”
7. Sorondo (A) 12" 2/10
Tçrrèau (A) 12" 2/10
Soit, au total : 46” 3/10 pour
l’équipe B et 47" 4/10 pour l’équipe
A... Ce sont des vitesses présumées.
Car si Lacaussade, Pomathios, Dele.
ris, Jeanjean et Duthen ont prati
qué le sprint pédestre, les autres
sont pent-être moins vites encore
qu’on ne le suppose.
La cas du Parisien Duthen est un
peu du même ordre ; Marseille, pour
lui comme pour l’allier Lacaussade,
constitue un nouveau match de sé
lection.
Marcel de LABORDERIE.
(Lire la suite p. 3, en rub. Rugby XV)
)ur les
USSURES
A1SSE
SUÉDOISE}
DES PROGRAMMES DE BASE POUR 1948
DtUTHUILLE-KRAWCZTK
SUGGERE
f encore quatre grandes “affiches ’
ALAIN DU MANOIR
passe les fêtes
CHEZ ANTINEA
Accompagnant .l'explorateur lavant
Henri Lh-ote, notre ami Alain du Ma
noir quitte Alger aujourd’hui 26 et se
rend en avion dans les montagnes fa
buleuses du Hogoar.
Ancien scout, Henri Lhote qui tota
lise actuellement 60.000 km. de désert
à dos de chameau, dirige une mission
rhargéo de rapporter sur la vie des
Touaregs un film que tournera M.
Mahuzier, des « Actualités Françai
ses », lui-même champion de kayak.
On n’a pas oublié que l’ancien jouerur
de rugby, Alain du Manoir, a déjà
pratiqué la grande chasse en Côte
d’ivoire et la grande pêche en Islan
de et au Groënland. Alors qu'il ap
partenait aux services du reportage
de * l’Auto », voici une quinzaine d’an
nées, il fut envoyé interviewer Lliote,
retour d'un raid saharien. Cette in
terview est à. l’origine de la présence
du journaliste avCx côtés du savant.
Alain du Manoir rapportera certaine
ment un beau livre de ce nouveau
voyage. En plein Sahara, dans huit
jours, le vendredi 2 janvier, sa pensée
rejoindra celle de tous les amis du
grand Yves du Manoir, ex-capitaine
de l’équipe de France de rugby, dont
le svort pleura la. disparition le 2 jan
vier 1928, il y aura juste vingt ans.
!f/fi
TONS
ABLES
ES SAPHIR
PARIS-XI’
75. bd Voltaire
.avec Villemain, Sandeyron,
« les » Famechon...
Weidin
SKI
indlssement)
(8e arrond.)
hoix
E. ALLAIS
lies enfants
làalitoier, etc.
ÉLITE
Devant 15.000 spectateurs
Vous savons bien qu’il est facile d’écrire deux noms sur une feuille
"papier et de les unir d’un trait pour proposer le « match à faire ».
i tâche du matchmaker est plus compliquée, plus ardue, car il se heurte
jappétit des uns, aux hésitations des autres et puis il y a aussi la bourse,
* poids, la date du match à débattre au cours de discussions qui n’en
|»issenf Jamais. Ajoutez à toutes ces difficultés les mains brisées, les
Fades ouvertes, les nez opérés et la pauvreté d’un franc qui nous interdit
* faire venir à Paris boxeurs américains, anglais ou belges, et vous
comprendrez la fébrilité et les soucis
du matchmaker.
Quoi qu’il en soit, et en nous effor
çant de tenir compte de toutes ces dif
ficultés, nous voudrions proposer au
Palais des Sports cinq « affiches »
pour les premiers mois de l’année 191,8.
Krawcxyk à l’essai en vedette
Krawczyk vient de battre Degouve.
On peut lui accorder maintenant la
troisième place dans la catégorie des
poids moyens. Ne serait-il pas inté
ressant de lui accorder une chance
contre Laurent Dauthuille ? Ce dernier
veut toujours rencontrer Cerdan, pour
obtenir ce match — si notre poids
moyens v’ 1 nous revient entre deux
avions cette saison ■— il lui faut dé
fendre son titre de dauphin.
Ce même soir, un match entre les
ctèux poids légers Pierre Montané et
Errüle Dicristo pourrait désigner sans
discussion le challenger officiel, non
sur le tapis vert mais sur le ring, du
champion de France Jean Mougin.
Georges PEETERS
et Robert COLOMBINI-
(Lir» la suite p. 2, «n rubrique Boxe)
] e Zatopek
à Alger !
14” 7/10 aux 3.000
Imètres, Jean Vernier
Ipasse avec le Tchèque
aux 1.500 mètres en
4’ 2’’ et aux 2.000 mè
tres en 5’ 26”. puis est
Nettement débordé.
notre corr. gén. Tony ARBONA)
Lj-GER. — Sur la dure piste du
p? municipal d’Alger, qui est loin
I Compter parmi les plus rapides, et
I Présence de 15.000 spectateurs Ut
ilement emballés, le Tchèque Za-
r e k a gagné le 3.000 mètres en
LES SKIEURS AMÉRICAINS
participeront aux Jeux d’Hiver
« Car, nous dit M. HILL, « l’affaire Brundage »
ne concerne que le hockey »
par Alex VIROT
SAINT-MORITZ. — SI l’équipe argentine est, à l’heure actuelle, la
première et la seule à s’entraîner à Saint-Moritz, par contre, c’est à Davos
que les Américains et les Canadiens vont pratiquer leur entrainement
préliminaire.
Déjà, sur la magnifique patinoire du stade de glace, la Canadienne,
Barbara Ann Scott, championne du monde de patinage artistique, étudie
les figures imposées tandis que, sur
les pentes, l’équipe des skieurs amé
ricains, arrivée il y a huit jours, a
pris contact avec la neige. L’équipe
américain, qui entraîne les descen-
deurs. Quant à l’entraînement du
fond et du saut il est assumé par le
Norvégien Alf Engen, également de-
des Canadiens est attendue vers la Tenu citoyen américain
fin de la semaine.
Entraînement de mise en train, tra
vail de slalom surtout, d’autant
qu’une neige abondante tombe de
puis trois jours.
L’équipe américaine comprend 30
coureurs, dont 8 femmes, tous cou
reurs de descente et de slalom, qua
tre coureurs de fond pour 1« combi
né,_ et six sauteurs.
C’es-t l’ancien coureur suisse Wal
ter Prager, émigré depuis une dizaine
d'années en Amérique et naturalisé
(Lire la suite p. 3, en rubrique Ski)
Lire en rubrique tennis :
LA CRITIQUE DU
CLASSEMENT FRANÇAIS
per André BOZON
UN « HIP ! HIP ! HURRAH ï » QUI REPONDRA AU « HACKA KIWI »
Les rugbymen français à XIII ne préparent pas seulement sur le plan tactique la rencontre qui les
opposera, dimanche prochain au Parc des Princes, aux « Kiwis » néo-zélandais. Ils soignent également
leur présentation et mettent au point un vigoureux « Hurrah » qui répondra au cri de guerre traditionnel
de leurs adversaires. De g. à dr., au premier plan : Puig-Aubert, Durand et l’entraîneur Jean Duhau ;
au second plan : Berthomieu, Brousse, Lespès et Bé raud.
JEAN DUHAU FIXE SA TACTIQUE
pour battre les " Kiwis "
« Attendre , voir venir » — Quant à la composition du XIII de France
incertitude : MASÙ et CAILLOU ne doivent
arriver à Paris qu’aujourd’hui
LE RUGBY ET LA PRESSE
SPORTIVE EN DEUIL
Charles Gondoiiin
pionnier du sport
t
L e journalisme sportif et le rugby
français sont en deuil : Charles Gon
douin est mort, victime d’un accident.
Circulant à vélo-moteur, il a été ren
versé par une voiture, et projeté sur
le trottoir ; relevé avec une fracture
du crâne, Charles Gondouin devait
décéder en arrivant à l’hôpital Necker.
Avec lui disparaît l’un des pionnière
du rugby français, l’une de ses figure»
les plus attachantes et les plus nobles;
toute sa vie fut consacrée à, l’idée
sportive, au rugby en particulier qu’il
servit sur le sta-de d’abord, par la
plume ensuite.
Car Charles Gondouin joua sous les
couleurs du Racing, comme demi d'ou
verture, dans les années qui précédè
rent la guerre de 1914, et il avait
laissé ie souvenir d’un joueur racé,
d’une totale loyauté, et tacticien
émérite.
Il se consacra à l’arbitrage, dirigea
notamment la finale du Championnat
d e France de 1914, Perpignan-Tarbes,
et fut le premier Français, convié
par les Britanniques à diriger des
matches chez eux ; eu particulier, il
eut l’honneur d’arbitrer un Oxford-
Cambridge. Il fut sélectionneur de
l’équipe de France, et consacra en
suite son activité au journalisme spor
tif ; critique réputé, ses opinions fai
saient particuliérement autorité dans
le monde du rugby comme dans celui
du tennis.
D’un esprit pétillant, d’une généro
sité et d’un désintéressement qui tou
chait à l’insouciance, il était d’un
commerce exceptionnellement agréa
ble, et ne comptait que des amis.
D’une étonnante verdeur d’esprit, il
est frappé à l’âge de 72 ans, sur ce
vélo-moteur qui lui permettait de res
ter attaché à l’activité sportive.
A sa veuve, à son fils, à, sa fille, an
Racing dont il était vice-président
d’honneur, L’Equipe adresse ses condo
léances attristées. — M. L.
D’une saison à l’autre, les joueurs français, avant chaque
rencontre qui les oppose aux Anglais ou . aux Gallois dans le
tournoi internations, possèdent des points de repère. Ils savent
à peu de choses près, s’ils devront redouter davantage les lignes
arrières ou le jeu d’avants de leurs futurs adversaires, s’ils
seront plus ou moins rapides qu’eux. Mais contre les « Kiwis »
que personne à la Ligue n’a
jamais vu jouer, ils partiront
dans l’inconnu, sans aucune autre
échelle de comparaison que les trois
tests matches » Rugby League
profiter. Groupés en force pour la con
quête du ballon, ils doivent se déployer
ensuite avec soudaineté en de grandes
lignes offensives- et varier constam
Kiwis »( 11-10, 7-10, 25-9. et les ™ enfc , l’orientation de leurs attaques
rencontres Galles-« Kiwis » (20-28),
Us n’ouvriront probablement que dans
des conditions favorables et attendron
France-Galles (29-21) et Angleterre- q Ue nous commettions des fautes... dont
ils tireront un profit immédiat.
Roger BASTIDE.
France (20-15).
Le souvenir des Maoris
« Nous en sommes réduits aux sup
positions, soulignait hier encore, l’en
traîneur national Jean Duhau. A mon
sens, ces gens-là, comme les « Maoris »
ou les « Waratahs » qui vinrent nous
rendre visite à XV bien avant guerre,
doivent se maintenir dans une condi
tion physique remarquable... et en
(Lire la suite p. 3, rub. Rugby XIII)
I '• Zatopek (Tch.), 8’ 14” 7/10 ;
K Vernier (CAF), 8’ 36” 5/10 ; 3.
■ybendt (Lux.), 8’ 47” ; 4. Mimouu
[.H), p- 2” ; 5. Salom (ASPTT Al-
; 9’ 14” 2/10; 6. Lereculeur
iger), 9’ 31”.
LU” 7/10. Ce temps en dit assez
|', s Par lui-même... Mais la course
infiniment plus passionnante
0f e que cette simple Indication.
P* la suite p. 2, rub. Athlétisme)
p AUTOMOBILES
feront-elles taxées?
(Lire nos informations
an rubrique Automobile)
REGARDS SUR LA VIE
L A ssmaine dernière, L’EQUIPE faisait
connaître à ses lecteurs que l’ingénieur
J.-A, Grégoire s’était vu décerner par
l'Académie des Soienots le Prix Monthyon
de mécanique pour l'ensemble de ses travaux
sur la suspension à flexibilité variable. La pé
nurie de papier dont souffrent tous les jour
naux ne nous a pas permis, alors, de consacrer
au fait les commentaires qui lui sont dus.
Nous y revenons aujourd’hui, avec quelque
détail, pour les raisons que voici ;
En premier lieu, l’Académie des Sciences n’a
pas accoutumé de prodiguer de telles récom
penses. Cependant, |e$ membres éminents qui
composent le corps le plus savant de France se
sont toujours attachés, par tradition et par
devoir, à suivre attentivement le s créations de
la technique, s’empressant même le plus sou
vent à guider les inventeurs, depuis cette an
née 1752 où ils proposaient de « rechercher la
manière de suppléer à l’aotion du vent pour la
conduite des vaisseaux >. A consulter le glorieux
palmarès qui s'étend sur deux siècles, on cons
tate qu’il réunit une suite ininterrompue d>3
grands noms ; tous ceux qui les portaient ont
bien servi l'bumanité.
L A seconde raison, je la trouve dans le
fait que ce Prix de la mécanique est dé
cerné à l'auteur d’une belle réalisation,
dans le domaine automobile. Le fait est
exceptionnel, parce que l'automobile a dû ses
premiers progrès, qui sont importants, a l'em
pirisme seul. La porte, aujourd'hui, est plus
étroitei la aéléction, plus difficile. Plus d'un
JUSTE CONSECRATION
compagnon des premiers pionniers est demeuré
ouvrier, plus d'un polytechnicien, formé com-
m; Grégoire, a cessé de s’instruire en quittant
l'école. Pour les esprits d'élite, toutes les mé-
par Charies FÀROUX
thodes sont bonnes;-pour les autres... o'est I®
contraire.
Toutefois, nous nous souviendrons que l’at
tention a été attirée sur le mémoire mathémati
que de J.-A. Grégoire par M. de Gramont, mem
bre de l’instïlut, de qui nous savons les tra
vaux qu’il a personnellement consacrés aux
locomotions terrsstre et aérienne, et chez qui de
notables constructeurs trouvèrent toujours une
entière compréhension et aussi un précieux
appui.
Enfin. J.-A. Grégoire nous touche d’un peu’
plus près encore, parce qu'il fut un champion
d'athlétisme et enleva de belles épre UV e s quand
il était membre actif des équipes du stade
Français. I| a transposé sur le plan automobile
cet amour passionné de la lutte, et je songe
surtout à oes 24 heures du Mans qu'il disputa
au volant de sa « Tracta » — la première voi
ture de série à traction avant conçue par lui
— alors qu'ayant fait une chute grave la veille
du départ, il apparut sur la ligne tout couvert
de pansements. Après avoir enregistré durant
la dernière guerre le triomphe de ses solutions,
puisque près d’un million de voitures de guerre
anglaises et américaines furent établies d'après
ses concepts, avec ses joints, J.A. Grégoire, aux
temps de l'occupation, battit tous les records
du monde en locomotion électrique, réussit d’au
tre part à dérober aux Allemands les travaux
qui le menèrent à nous présenter, au lendemain
d î la Libération, la voiture dite de l’aluminium
français, laquelle préparait les voies de la 2
litres, « clou » du récent Salon, et le menait en
fin vers cette SUSPENSION A FLEXIBILITE AU
TOMATIQUEMENT VARIABLE dont l’Académie
des Sciences vient de consacrer la valeur.
EST une bien jolie carrière... et qui
n’est pas finie. On pourrait ajouter que
J.-A. Grégoire, enfant chéri des dieux,
réussit dans tout ce qui l'intérêsse Ce
bon mécanicien, ce juge expert des problèmes
de production, est une compétence reconnue en
ce qui concerne la science des vins de France
comme la connaissance des champignons. J’ai
mesuré sa maîtrise dans la pêche à la truite...
et je pourrais, longtemps encore, vous entre
tenir des « résonances » d'un esprit supérieu
rement doué.
c
Warwick Clarke
le meilleur des Kiwis
(De notre corr. part. J.-J. BEKTH1F.K)
LONDRES. — Le pins remarqua
ble des vingt-cinq Kiwis est l'ar
rière Warwick Clarke, qui fut
d’une constance remarquable dans
l’excellence. Il n'ignore aucun des
secrets du jeu et sa botte est
triomphante. Il marqua 110 des 391
points de son équipe (52 buts et
2 essais). Son match le moins heu
reux, à cet égard, fut celui contre
Bramley où neuf essais et un «pe
nalty » lui donnèrent six chances
de devenir « centenaire ». Il avait
alors 90 points à son tableau ; mais
il ne réussit que deux buts.
« C’est toujours la même chose,
dit-il, lorsque je suis anxieux de
réussir. »
En effet, l’année dernière, en Nou
velle-Zélande, après qn’il ent marqué
99 buts dans la saison, il vit deux
fois de suite la balle revenir en
jeu après avoir henrlé la balle trans
versale !
Que ce soit Jordan, le meilleur
« essayiste », qui marqua dix es
sais, ou Mc Gregor, le rapide ailier
sûr de soi — à droite ou à ganche
suivant les besoins — et le plus
léger des attaquants avec 67 kilos,
ou Mc Inarney, qui, à vingt-huit
ans, est le seul vétéran des Kiwis
1937 et qni pèse 78 kg. 500, on For-
rest (78 kg. 500) à la course trom
peuse. ou Anderson, le plus jeune
des vingt-cinq, on Robertson, les
trois-quarts néo-zélandais sont de
premier choix.
Les demis n'eurent pas de chance;
iis furent blessés tour à tour. Les
avants sont rapides et adroits. Louer
l'un ou l’autre risquerait d'être In
juste. Vous les verrez à l'oeuvre.
VN PROGRES CERTAIN
LE PNEU-VELO “A BAVETTES”
Le dernier Salon de l'Auto a été, pour de nombreux provinciaux professionnels
de l’Automobile et du Cycle, de renouveler d’anciennes relations d’affaires Inter
rompues depuis la guerre et de présenter, chacune dans sa spécialité, ses décou
vertes et innovations.
Parmi celles-ci, une des plus Intéressantes nous a été montrée par une vieille
connaissance à nous, l’Ingénieur « Jacques de Boisse » qui, depuis sa prime jeunesse,
n’a cessé de montrer une magnifique ac
tivité dans la construction et le com
merce automobile. Il fut notamment,
pendant l’entre-deux guerres, un des plus
importants spécialistes de « Hotchkiss ».
Retiré en 1939 à Ecommoy, petite loca
lité de la Sarthe, Jacques de Boisse s’est ques de crevaison.
oune cassure ne se produit à l’usage,
même si l’on roule peu gonflé, et uns
gomme plus dure pour la bande de rou
lement qui atteint 4 mm. d’épaisseur,
ce qui réduit et annihile même tous ris-
penché depuis sur le problème du pneu-
vélo et son expérience acquise, grâce à
la réparation de plus de 30.000 enve
loppes, lui a donné l’idée, aujourd'hui
pleinement réalisée, d'un progrès impor
tant qui, d’une part, prolonge la vie des
enveloppes et, d’autre part, en facilite
le montage et le démontage.
Les cyclistes connaissent les difficultés
de monter et démonter un pneu. Or, le
L'entoilage est fait de coton croisé de
première qualité, d’où un pneu d’un
usage notablement supérieur au pneu
ordinaire.
Hélas I l’approvisionnement difficile
n'en permet pas la fabrication en
grande série et fait que le prix peut en
paraître à première vue assez élevé.
Tout compte fait, durée, suppression
quasi totale des réparations, le prix de
bandage pneumatique de Boisse n’exige ce pneu s’équilibre pourtant â peu près
pas l’utilisation de « minutes », car les avec celui des autres enveloppes dé
tringles sont d’un diamètre un peu plus grande série.
Souhaitons que la section du caout
chouc de la Production Industrielle fa
cilite la tâche de Jacques de Boisse en
lui fournissant les attributions de pro
duits nécessaires à l’augmentation de sa
fabrication d’où résulterait une sensi
ble diminution du prix du « pneu à ba
vettes ». que nous estimons être un pro
grès incontestable et qui. de ce fait, de
vrait être encouragé.
Nous nous devions -de signaler cette
invention aux lecteurs de « L’Equipe. ».
— G. L.
Bavettes protectrices.
2. Tringles d'acier.
Flancs du pneu en gomme très souple.
4. Double entoilage.
Banie de roulement en gomme dure.
grand que celui des pneus ordinaires. De
plus, l'enveloppe est terminée par deux
bavettes qui viennent se loger dans la
Jante et grâce auxquelles la chambre à
air est bien maintenue à sa place,
quelle que soit sa pression intérieure.
D’autre part, ces bavettes protègent les
tringles d’acier contre les attaques de
rouille. Ce dispositif, qui fait l’objet
d’un brevet pris par M. de Boisse, a été
longuement expérimenté, et JJ enlève les
possibilités de déjantage et d’éclatement
au voisinage des tringles.
L’enveloppe est fabriqi ie avec deux
sortes de caoutchouc. 7 jr les flânes,
une gomme très souple - qui - fait qu'au-
OFCO
SYNONYME DE QUALITE
Le bon fait
recommandé par le
Le yaourt
un régime, une gourmandise
Les jus de fruits
stabilisé
Corps Médical
sains et savoureux
25, avenue Michelet, 25,
SAINT-OUEN (Seine)
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