Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1947-11-10
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 novembre 1947 10 novembre 1947
Description : 1947/11/10 (A2,N488). 1947/11/10 (A2,N488).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599591h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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[Roubaix, imbattu depuis le 1 8 sept e mbre
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stoppe le redressement sochaiien
[f edettes en ferme à quinze jours de Portugal-France : Darui, Domingo
Pascual, Huguet , Dahan, Bigot 9 Hon 9 Prouff
Vaast , Favre 9 Batteux 9 Heisserer 9 Sinibaldi
Baratte et Ben Barek
I PREMIERE DIVISION
1 iAMEDI
■jCING (7) b. Toulouse
(14)
. 2-0
1 DIMANCHE
IiUiE (1) b. «RED
STAR
(17) 2-1
Ils (2) b. ‘METZ
(9)
. 3-1
1,.ETIENNE (3) et Montp.
(13) 2-2
llOUBAIX (4) b. Sochaux
(8)
.. 3-1
ItfTE (18) b. Nancy
(5)
. 4-3
lineille (6) b. *ALES (16)
. 3.2
ftlRASB. (10) b. Cannes
(11) 8-2
liiDE (12) b. ‘Rennes (15)
.. 3-0
1 Classement
« J- P”
G. N.
P.
p. C.
Il Lille (1) i 12 19
9
1
2
29 13
I 1 ,Reims (2) . 12 18
8
2
2
25 8
llRoub. (4) . 12 17
7
3
2
27 20
li.St-Etien, (3) 12 16
6
4
2
29 21
11 ,Mars. (6) . 12 16
7
2
3
25 20
■t. Racing (7). 12 15
7
i
4
34 21
I;,Nancy (5) 12 14
5
4
3
25 20
■ J.Strasb. (10) 12 12
4
4
4
25 18
Il Stade (12) . 12 12
5
2
5
23 28
11 ,Sochaux (8) 12 11
4
3
5
21 20
II. Metz (9) . 12 11
5
1
6
22 22
11,Montp. (13) 12 10
3
4
5
22 21
[i.lannes (11) 12 10
3
4
5
14 23
ll,Tonl. (14) . 12 9
4
1
7
18 23
Rennes (15) 12 9
3
3
6
16 26
K,Alès (16) 12 7
3
1
8
15 26
liRed St. (17) 12 6
2
2
8
15 27
|,8ète (18) ..12 4
2
0
10
17 40
La douzième journée du Championnat national n’a pas sen
siblement modifié les positions en tête et en queue de classe
ment. Vainqueur du Red Star au Parc des Princes, Lille demeure
seul en tête, avec un point d’avance sur Reims, victorieux lui
aussi, à Metz.
Roubaix occupe seul la troisième place qu’il partageait hier
encore avec St-Etienne. Ces deux équipes jouaient sur leur ter
rain. Mais tandis que le CORT stoppait le redressement socha
iien, les Stéphanois étaient contraints de concéder le match nul
devant Montpellier. Marseille,
vainqueur à Alès, en profite . ,
pour gravir un échelon et s’ins- j* 5118 ^ rois . batt ^ s> précédent _ ’ tou -
taller à la hauteur de Saint- Jour5 les Etienne en quatrième position. Par ailleurs, Strasbourg et le stade
Français gagnent deux places, le RC
En Ln de tableau, positions ln- p ar i s e t Montpellier, une ; Nancy.
changées. Malgré son succès sur Metz, Cannes et Sochaux en perdent
Nancy (le deuxième depuis le début deux
de saison) Sète demeure dernier, ' . ^ ,
mais regagne deux points sur le Le polnt chiffré ce la Journée se-
Red Star. Toulouse, Rennes et Alès, ra fait lorsqu’on aura précisé que
quatre équipes (Lille, Reims, Mar
seille et Stade Français) ont gagné
à l’extérieur, une cinquième (Mont
pellier) ayant obtenu un résultat
nul.
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rait de faire
Ligué. Mai?
lice. car. j r u o 1 .
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Dedecher - f
rambcrlabi. ,
Br a,ion,
tout.
iardeur du Red Star
nnque de jeter Lille...
là bas des étriers
LILLE BAT RED STAR : 2-1 (1-1). — Terrain du Parc des Prin-
I ces en excellent état. 22.770 spectateurs pour une recette de :
2.415.690 francs. Bon arbitrage de M. Vincent!. Buts marqués par :
Favre (Red Star) 10 e minute ; Prévôt (Lille), 12 e et 70=.
[Bien qu’il ait été dominé, le Red Star regagne, devant Lille, le ves-
! du Parc des Princes avec la marque égale de 1-1, qui lui fait à
i Justice, n a obtenu le premier but à la 10® minute, après une grosse
"®4e l’arrière central lillois Garcia se laissant surprendre à contre-
l’ailier gauche du Red Star, Favre, qui a faussé compagnie à
et qui file vers le but où il expédie, du droit, le ballon, en pleine
p4de seize mètres environ. Le tir est irrésistible et le gardien
Wittowski n’a d’autre geste à ac
ier complir que le ramassage du bal-
| QU ONT FAIT LES 18 lon au fond des filets.
, Deux minutes plus tard, sur centre
dé P 4ÿ U t LJ "A de Baratte qui a filé vers l’aile droite,
a, ILséri fv/ r *S> Lechantre est gêné, dans sa détente
aérienne, par l’arrière parisien Ranko,
et le ballon malmené parvient en re
trait à l’intérieur Prévost qui marque
d’un superbe tir à ras de terre.
Souvent contenu, le Red Star ee dé
gage par des échappées toujours me
naçantes, rfnon bien conduites. L’une
d’elles est habilement exploitée, à la
41* minute, par l’intérieur Proust qui
tire, hors de portée de Wittowski, sur
le montant à la gauche du gardien
lillois. Favre accouru reprend trop
vite vie ballon qu’il expédie en chan
delle au-dessus du but.
Il est donc permis d’écrire que la
première mi-temps a montré un Red
Star plus efficace que Lille.
Gabriel HANOT.
(Lire la euite page 4)
PCCOil
veut effacer
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ça rentrée nu'Ut]
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pour le carnet
Ne Gaston Barreau
foui avons donné vendredi dans
Ft'guipe u, les nom s susceptibles
[linurer sur les tablettes de Cas-
•Barreau en vue du prochain
Mgal-Franoe du îi novembre
wHÜonne*
liions quelle fut leur activité,
r'’ en Championnat.
U1 (Roubaix) : on lui re-
'■■he un but; mais, par ailleurs,
■ Mimes interventions.
l'iRE (Reims) ; n’a pas joué
Pwsf).
IlilfiL’JAK (Lille) : fut très
W« et Favre (Red Star) lui
]? la balle trop souvent.
WEGOIRE (Stade) : n’a pas
PiRCHE (Reims) ; bien, mais
l!" P I'CGUET (St-Etiev ne) : très en
T? contre Montpellier.
flaAR (Marseille) : bon match
l; 1 ' Bichardot, son adversaire di •
Ul signa les deux buts d’Alès.
l'SC(74L (Strasbourg) : bien,
f, 1 'vne équipe en verve.
\«ISSARD (St-Etienne) : bles-
' 'irse cheville gauche), joua
i> D - et se reblessa.
i‘0ÜFF (Revn 3 s) : le meilleur
’C'u neutralisé néanmoins par
Jacques de RYSWICK
(Lire la euite page 4)
Au Parc, le coup de pied de revers de l’arrière central du Red Star,
Pons, prive l’ailier droit lillois Vandooren du ballon qu’il convoitait.
AU TABLEAU D'HONNEUR DU SECOND TOUR CHEZ LES XV
LE LU VAINQUEUR DE PEH
et Romans qui surclasse Brive !
En principe les visiteurs battus... et parfois
surclassés. — Biarritz et Tyrosse vainqueurs
des derbys locaux et Pau en échec à Soustons
Avant d’examiner les résultats du deuxième tour du Cham
pionnat de France, il convient de prendre une précaution : la
première phase, c’est-à-dire les poules de 4 en cours, n’est pas
sanctionnée par l’élimination des derniers ; d’autre part, le
système des matèhes aller-retour y est appliqué. Aussi les ensei
gnements qui se dégagent de la journée d’hier n’ont qu’une
valeur toute relative. Tel qui aura été battu chez l’adversaire
pourra l’emporter à domicile. Beaucoup d’équipes n’auront pas
attaché une importance exagérée à ces premiers matches, puis
qu’ils ne sont pas décisifs, une défaite, un mauvais classement
même ne devant pas forcément les défavoriser dans la com
position des poules suivantes.
La saison est longue, les meil- su J tats ù’ùier que la plupart des
leures équipes cherchent à juste ^;^ # ue 1 l ^f r ’ es , oIubs ? ui S ec T
titre à se trouver an maYirrmm 14 leurs adveraaire s = le Stade
litre a se trouver au maximum Toulousain, le Stade Bordelais, Agen,
de leur forme pour le deuxième Montferrand, le lou, le puc, ro-
épisode, celui qui se situe en mans, Lourdes et Castres. Est-ce vrai-
janvier. ment l’avantage du terrain qui a
Ceci dit, on constate parmi les ré- joué dans tous ces cas ? Certes non,
en ce qui concerne le Stade Tou
lousain, le Stade Bordelais, Agen,
Montferrand, Lourdes et Castres que
l’on avait d’autres raisons de con
sidérer comme favoris. Ce qui est
amplement justifié par la netteté de
leurs victoires parfois réalisées par
des scores écrasants. Ces équipes
confirment ainsi une fois encore leur
valeur : leur suprématie dans les
poules où elles sont affectées ne sau
rait être discutée. Mais leurs succès
seront moins importants lorsqu’ elles
se déplaceront chez les vaincus
d’hier.
TROP LOIN LEENAERT
ROUBAIX. — Une phase du
match Roubaix-Sochaux, ga
gné par les tenants du titre
(3-1). La défense sochalienne
est ici alertée, mais Leenaert
n’a pas assuré son shot et
Marras intervient, protégé par
Pironi. De gauche à droite :
Leenaert, Pironi, Marras.
MARZI ET CATTIAU
ne s’étaient pas trompés
D’ORIOLA est bien
un deuxième
LUCIEK BAUDIN !
Il a triomphé splendide
ment dans le Challenge
Mabileau
Magnifiquement, organisé hier au
gymnase Huyghens, le Challenge
René-Mabileau est une manifestation
d’escrime comme il en faudrait beau-
Les plaquettes de L’EQUIPE se
ront remises aujourd'hui, à midi, aux
champions du monde Christian
d’Oriola (fleuret) et Artlgas (épée).
coup pour témoigner de la vitalité
de l’un des plus vieux sports de
France...
Plus de 2.000 personnes ont assis
té à cette réunion qui nous «a ap
porté des satisfactions à plus d’un
titre.
Félicitons-nous de constater que
la gloire de l’escrime française se
renouvelle et se perpétue...
Armand LAFITTE.
(Lire la suite p. 2 en rub. Escrime)
(Stade) : très
dation éclatante
brillant,
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F»0i
I^AITE (Lille) : très actif,
'iolé dans une attaque moyen-
i^SSERER (Strasbourg) : un
Meilleurs Strasbourgeois, à la
L“®s déyoarts victorieux.
BAREK ( Stade) : brillant
■y d l’habitude. A marqué
ht.
jfSTEO (St-Etienne) : avant
■/; marqua un but, bon match.
-’Lf (Racing) : a fait de
Æ r « matches.
kmfORNI ( Racing) : deux
paires devant lui. se libéra
te-
L : assez peu heureux,
iT* de Frey.
Résumé, satisfaction pour
arche, Pascual. Hon. Ba-
j> Heiseerer, Ben Barek.
,,.“ n rappel au bon souvenir de
” Barreau: Jules Bigot CTÂl-
,,î Ul fut transcendant au Parc
9 Red Star.
René COTTEAUX
Trieuse a vienne
par 5-1 (3-o)...
L’AUTRICHE
1 Pfis de vitesse
et son W M
quartier »
M e Ux grands hommes
I du match :
^rni-cenSrrs Ocwirk
I inter Stojaspal
fÿ 9c 3, en rubr. Football
kij c } e de notre envoyé
lQi Lucien GAMBLIN)
Aidé par le vent... ROUBAIX
prend Sochaux de vitesse
dans le premier quart d’heure !
(De notre envoyé spécial Maurice PEFFERKORN)
Roubaix b. Sochaux : 3 à 1 (3-0). Terrain lourd. Recette 789.560
francs pour 8.064 spectateurs. Coup d’envoi donné par Yvon Petra.
Buts : pour Roubaix : Leenaert G’*) ; Frutoso (là") ; Leenaert (17*)
pour Sochaux : Hurnpal (62*).
LILLE. — A la mi-temps de ce match, les spectateurs étaient unani
mes h penser que le CORT, menant par 3 à O, tenait en main une vic
toire certaine et que selon toute vraisemblance, le match allait prendre
l'aspect d'une sévère correction pour Sochaux Cette prévision était, à vrai
dire, trop optimiste, car si Roubaix avait obtenu trois buts dans les
17 premières minutes de jeu, il se montrait pendant la demi-heure sui
vante moins pressant et moins efficace, devant une défense qui, peu à
peu, opérait son regroupement, mais laissait encore beaucoup à désirer.
Le début de la partie avait été dé
plorable pour les Sochallens ; profi
tant du vent, les Roubaisiens ébloui
rent littéralement leurs adversaires.
agréable à contempler, mais assez peu
productif.
Sans doute, à, la 52* minute de J^u.
Humpal, ouvrant la marque pour son
équipé en lobant habilement Da Rui,
donna-t-il l’impression que l'équipe
Quelques heures a Paris...
et en route pour Casablanca
A SON RETOUR
MARCEL CERDAN APPRENDRA
l’eiitraîoeiient moderne
DIVISION FEDERALE
A 8. Tarbals b. ‘COGXAC .. 5.3
*S. TOULOUS. b. Bègles .. 29.3
1. Toulouse 6 pts, 2. Tarbes 4
pts, 3. Bègles 4 pts, 4. Cognac
2 pts.
B *S. BORD. UC b. Toulon .. 11-5
*AGEN b. Mont-de-Marsan 12.3
1. S. Bordeaux UC 6 pts, 2. Agen
4 pts, 3. Mont-de-Marsan 4 pts,, 4.
Toulon 2 pts
C BIARRITZ OL. b. »Av. Bay. 5-3
AS MONTFERR. b. Angoul. 24-6
1. AS Montferr. 6 pts, 2. Biarritz
01. 5 pts, 3. Angoul. 3 pts, 4. Av.
Bâyonnais 2 pts.
D "Lyon OU b. USA PERP. 13-3
•PARIS UC b. Anrillac 5-4
1. Lyon OU 5 pts, 2. Paris UC
5 pts, 3. USA Perpignan 4 pts, 4.
Aurillac 2 pts.
E Vichy-Tulle (mardi)
•ROMANS b. Brive 24-5
1. Romans 6 pts, 2. Brive 4 pts,
3. Tulle 1 pt, 4. Vichy 1 pt. .
F VIENNE b. *Montélimar .. 10-3
•LOURDES b. Rac. CF .. 21-13
1. Lourdes 6 pts, 2. Vienne 4 pts,
3. Racing CF 4 pts, 4. Vienne 2 pts.
G MONTAUBAN b. »Gujan-M. 17-3
•Soustons et Pan 6-6
1. Pau 5 pts, 2. Soustons 5 pts, 3.
Montauban 4 pts, 4. Gujan-M. 2 pts.
H Tyrosse b. *DAX 8-3
•CASTRES b. Monfilnçon .. 35-3
1. Tyrosse 6 pts, 2. Castres 4 pts,
3. Dax 4 pts, 4. MontlUçon 2 pts.
Le redressement du L.O.U.
Parmi ces vainqeurs du deuxième
tour, il reste donc fi étudier le cas
du PUC, du LOU et de Romans. Ce
lui du PUC est simple et rejoint ce
lui des préoédents : malgré l’étroi
tesse du sçore, les Etudiants n’ont
pas dû leur victoire au fait qu’ils
jouaient à Charléty. Leur supériorité
était trop évidente.
Georges DUTHEN.
(Lire la euite p. 3, en rub. Rugby XV)
KRAMER SERA PRO
LE 1 er JANVIER
Il rencontrera Riggs
à Madison Square
(De notre env. sp. perm. Robert BRE ) 1
NEW-YORK. — Les débuts de Jaok
K ramer n* 1 du tennis mondial,
dans le* rangs professionnels, ont été
fixés au l ,r janvier à Madison Square.
Bobby Riggs sera l’adversaire de Kra<-
mer.
Le même jour, l’Australien Dinny
Pails et l’Equatorien Pancho Segura
passent également le Rubicon.
PAS DE RÉPIT CHEZ LES XIII
RÉVEIL BRUTAL DE BORDEAUX
dont pâtit Villeneuve...
CAVAILLON BAT PARIS A COUPS DE BOUE
Journée exempte de risques pour les favoris avait-on généralement
prévu. Restait aux seigneurs de Carcassonne, Roanne et autres lieux, à
gagner de façon plus ou moins brillante. Si les élèves de Samatan ont
totalisé devant les malheureux Toulousains sans toutefois les écraser de
leur trop évidente supériorité, ceux
de Duhau, en revanche, ont accablé
les infortunés Llbournais sans même
leur laisser la ressource de sauver
l’honneur.
•ROANNE (1) b. Toulouse (14) 43-14
CARCASS. (2) b. Lyon (10) .. 23-3
•ALBI (2) b. Lézignan (10) .. 32-9
CATAL. (2) b. * Avignon (5) 19-3
•MARS (5) b. Libourne (13) 54 - 0
Bord.-Bay. (9) b. “VILLEN. (10) 15-10
Cavaillon (5) b. «PARIS (5) .. ,14.5
••• et expérimentera le « sauna » qu 9 il est
curieux de connaître
Souriant comme à l’accoutumée Marcel Cerdan n’a passé
que quelques heures à Paris.
On pouvait le craindre un peu gêné au souvenir de ce dra
matique dernier round de Chicago. Or il nous apparut au con
traire très à l’aise. Et c’est tout juste s’il ne demande pas à ses
intimes, décidés à le réconforter, s’il avait laissé apparaître le
moindre signe de désarroi :
« Voyons, ne vous laissez pas abat
tre, ce n’est pas si 'terrible que ça,.. »
On s’était fait à l’idée que Marcel
Cerdan n’était paa un homme com
me les autres.
Un homme...
Bien sûr, dans un sens, il n’est
pas un homme ordinaire. Demandez
D’interventions rapides, de mar.
nuage 6erré, de sûreté dans la balle,
il n’était pas question pour les mal- pouvait peut-être égaliser. Mais pin
heureux Sochaliens dépaysés. Us as- rien ne sortit de l’exhibition de ces
•estaient, impuissants, aux rafales bons footballeurs qui eurent le grave
habilement organisées des avants rou- défaut rie concentrer tou? leurs ef-
baieiene et si, d’aventure, la balle torts \ers je milieu du terrain où
parvenait à leurs propre? avanbs. leurs avants et parfois leurs demis
ceux-ci se voyaient, neuf fois sur dix, formaient un comract bouquet bou-
nrévenus par le jeu autoritaire de® t° n d ’oç
défenseurs. Les meilleurs joueurs
Parlerons-nous de l’état du ter- La rapidité de l’attaque ronbal-
rain t* La pluie lavait rendu lourd, sienne nous paraît être le fait sur-
mais cela ne gêna pas la vivacité out de Stricane de Leenaert et de Pru
de* Nordistes. Invoquera-t-on, comme toso. Mais Hilti eut encore «a bonne
le font les Soehaliens le vent corn part dans le succès. Demis et arriè-
raire dont les. Roubaisiens eurjmt res firent très convenablement leur
profiter pour faire voyager la balle tâche Et c’est Kopania qui «n fut
promptement ? L argument ne nous ]e nioins . . un but
convient pas. Les Roubaisiens dehu- , Ur la conscience, mais, par ailleurs,
terent avec autorité et les So.ha- de , interventions audacieuse et ef
Tiens avec appréhension eti hésita- fioacos
tien. Telle est l’impression oue donna A Sochaux. Tichy et Humpal furent
alors ce débaw. les meilleure avants, ce dernier es*
Lorsque, la dislocation du système sajant en particulier des élargisse-
défensif de Sochaux étant assurée, ments vers l’aile qui auraient pu
Leenaert et Frutoso eurent ooncréti- avoir un meilleur rendement. 3sc-
sê leur supériorité den» l*s temps que?, Telléchéa, Rachinsky se dis
que nous avons dite, l’allure du dé- -inguèrent, maie pas de façon per-
hat fut un peu moins rande. ( ela manente. Quant à Marras, il pnl
s’explique de la part dune éumpe d excellents arrêts et manqua par-
qui a la victoire en main, maie fois de présen e d’esprit quand U ru”
aussi cela permit à Sochaux de se très menacé.
reprendre
Renversement ROFBAIX Darui - Kopania He'e
Après la mi-temps, la physionomie paut, Urbajilak - Levandoivski, Su.
du débat changea radicalement. C’est mera ~ Luciano. Frutoso - Hilti. Lee-
Sochaux qui s’assura le commande- naert, Stricane Entr. : Winckelmans.
ment. Il le fit dans sa manière qui SOCHAUX : Marras -. Pessonneaux,
reste toujours très « Europe Cen.ra- Pironi, Rachinsky - Pédtnt. Telléchéa ..
le », avec passes courtes, passes en Humpal, Tichy - Courtois. Sikora. Jac-
largenr, passes en retrait, le tout ques. Entr. : Wartel.
"JANY
n’a pas nagé
100 H. [«551/101...
conteste un
observateur étranger
La FINA a reçu une plainte d’un
’’V s ® rva l6ur étranger sur la valu
lité du record du monde du 100
mètres qu'Alex Jany établit â
Menton après les Championnats
d Europe.
O n se rappelle que le champion
d Europe avait battu en 55” 8/10 le
•ecord mondial précéd'mment dé
tenu par l’Américain Allan Ford
en 55” 9/10.
La contestation porterait sur le
lepart jugé irrégulier par « l’®il
étranger »,
Le starter aurait attendu que
. any soit e p position de sésequiii-
are pour donner le coup de pis -
toiet du départ, lui accordant aih‘
si un légtr avantage.
Interrogé à ce sujet, M, E.-G
a déclaré avoir déjà
reçu notification de cette plainte.
Une enquête sera ouverte.
plutôt à ses victimes du ring ce
qu elles en pensent.
Mais tout de même, Marcel Cer
dan peut attrapper un rhume com
me vous et moi ou avaler de tra-.
vers comme n’importe qui. Cela on
avait fini par l’oublier, accordant au
champion une sorte de pouvoir ex
traordinaire qui relèverait au-dessus
de l’espèce humaine. Pour un peu on
ne se fut pas étonné de le voir saisir
au vol un V 2 ou bien encore arrê
ter pile, en lui opposant sa vaste
poitrine, un rhinocéros furieux lancé
à toute allure.
« Il y a des limites à tout, gémit
Cerdan. Et pourquoi serais-je hon
teux d’avoir connu la pire injure "
D'autres sont allés au tapis avant
moi. et qui s’appellaient Georges
Alerté par un télégramme lui an
nonçant la maladie de l'un de ses
fils, Marcel Cerdan, qui était arrivé
à Paris samedi à 16 heures, a pris
l’avion qui décollait hier à midi
pour Casablanca.
Carpentier ou, Joe Louis. Sont-ils di
minués pour autant ? A-t-on douté
de leur valeia ? Pas dü tout. Alors
pourquoi le ferait-on pour moi ?
Après tout, recevoir des coups de
poing cela fait partie du métier
comme en donner...
Je suis tombé tout seul...
Notez qu'il se défend avec la der
nière énergie d'avoir été projeté au
*r>] pai Raad'k.
« J'étais plus fatigue par les c-oups
tye j'avais donnés j’avais reçue .4' la dernière reprise
>e n'en pouvait plus. Ce n'était plus
deg jambes qui me portaient. J’aurais
plutôt juré un mètre pliant... »
Marcel HANSENNE.
(Lire la suite page 2,
en rubriqu» Boxe)
PLUS ROUTIER QUE PISTARD, HIER AU VEL’ DW
LE JEUNE QUEUfiNET EMERGE
du Prix Lapize
qu’enlèvent Landrieux et Le Boulch
„ .menacés par les inusables Girard-Louviot
Orteili attardé a battu Blanchet dans le dernier tour
Par les vivats qui saluèrent le tour de présentation de Pousse-Four
nier, il était aisé de se rendre compte, hier au Vei’ d’Hiv’, qu’il y a ' ait
peu de spectateurs pour douter d’un succès des anciens poulains de Char
les Pélissier. Leur métier leur condition, manifestée lors de l’américaine
du 26 octobre, poussaient, c’était logique, à la confiance.
Résultat : Pousse-Fournier terminent neuvièmes à trois tours ! Non
qu’ils furent outrageusement marqués — bien que les Italiens Rigoni et
Bevilacqua ne les aient pas quittés
d’une semelle — ou qu’ils manquè
rent d’esprit d’entreprise. Ils com
mirent seulement l’erreur de vouloir
trop temporiser, de courir à la
« belge ». Or, quand dix-neuf équi
pes sont en présence, à moins d’etre
de deux classes supérieures à tout
le monde, il est difficile de refaire
le terrain perdu durant la première
partie de l’épreuve. I>e leurs quatre
tours de retard au cinquantième kilo
mètre, Pousse-Fournier en comblèrent
un, mais ils en restèrent là. La direc
tion des opérations leur avait échap
pé. Elle appartenait à trois équipes,
deux neuves: QueugneUGiguet et Ba-
reth-Reynes. et à une formation plus
aguerrie: Le Boulch-Laudrieux.
On ne voyait que Queugnet
Longtemps on croyait que Queugnet
allait réaliser un coup de maître;
infliger aux américains éprouvée la
victoire d’un néo-pro, plus routier que
Peters et...
les commerciales,
demain, au « Vel’ d’Hiv’ »
Demain, 11 novembre, la réunion
revêtira un attrait particulier du fait
de la rentrée parisienne de Geerlt
Peters qui, associé au Jeune « pro t
Bijster, se heurtera, en match om
nium. à Ortelll-Loattl, Gérardln-Rlo-
land et Prat-I’ousse.
En demi-fond, Béthery aura, cette
fols, fort à faire devant ChalIIot, Le
moine, Chocque et Besson.
Derrière commerciales, le grand
vainqueur de la « Ronde du Lé
man », Robert Oubron, rencontrera
sur 25 km. Louviot, Goussot, Four
nier, Gnillier et Godean.
Iacoponelll, Dégelas. Claisy, Caute.
net, Verna, Baretli, etc... disputeront
le Grand Prix de l’Armistice de Vi
tesse.
Le* Suisse* Kohlet-Deggelmann ne
se sont pas beaucoup montrés. Et
pour cause. Malade, dit-il, Koblet
abandonna an 5* kilomètre ! Doggel.
manu tenta bien, seul, de copier va
course sur une autre équipe, mai-
n’insista Das.
i,:stard. bon aisance était celle d’un
spécialiste consommé et comblait faci
lement le handicap d’un Giguet par-
foi* malhabile et manquant de
> punch » dan* les derniers kilomètre*.
Rien ne décelait en lui le presque
quasi-débutant. Avec son petit air
le caserne inrhé an sommet
étonné.
du crâne, il sortait du peloton avec
une autorité folle. S j bien qu’il éclip
sait tous se* adverea'ires. On finiseait
par ne voir que lui, dan* les chasse*,
les eprinte... En un mot, on le sen
tait prè* de vaincre.
Maie, nous l’avons dit, Giguet fai
blit terriblement en fin de ««ourse.
Sinon il n’est pas certain que Queu
gnet eût laissé s’enfuir Landrieux-Le
Boulch au 75’ kilomètre, et Girard-
Louviot et les Italien* Rigoni-Bevi-
lacqua l’inquiéter par la euite.
Albert de WETTER.
(Lire la suite p. î, en rub. Cyolisme)
Carcassonne et Albi, de leur côté,
assurés de la victoire, étaient moins
certain* de pouvoir caracoler avec
aisance devant Lyon et Lézignan,
qu’ils recevaient.
Ici et là les parties furent plaisait,
tes et les score e n’ont rien de désho
norant pour les vaincus.
A la veille de France-Reste, le Oar-
eassonnais Maso, provisoirement en
disgrâce auprès deg sélectionneurs, et
l’Albigeois Combes ont tenu à démon
trer l’excellence' de leur condition et
ils ont brillé d’un éclat particulier.
Bordeaux-Bayonne se réveille T
A Avignon, les Catalans ont mené
l’explication rondement et gagné sang
discussion. Les hommes ae Rivière,
pourtant, donnèrent parfois la répli
que avec 'brio, mais... le poids (ou
plutôt le manque da poids), voilà l’en
nemi !
Les résultats les plus significatifs
de la journée, enfin, ont été obtenus
sur terrain adverse par Cavaillon
et Bordeaux-Bayonne.
Les Cavaillonnais, à Paris, ont bé
néficié de la magistrals réussite des
coup* de pied de leur capitaine Mi
chel Lopez, cependant que les trois-
quarts parisiens, à l’exception d’Au-
clair, ne faisaient pas montra de leur
verve habituelle. A Villeneuve, où le
débat fut de qualité, les Basco-Borde-
lais ont su démontrer à ceux qui,
un peu trop vite, s’apprêtaient à l^s
enterrer, qu’ils restent toujoure en
course pour une place qualificative.
Quand tou* ses coéquipiers seront re
mis sur pied, Brun:taud causera de
nouvelles surprises...
Roger BASTIDE.
(Ur« détail» p. 3, rub. Rugby XIII)
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t l’équipe n" r( Jl
qque valencien|
[Roubaix, imbattu depuis le 1 8 sept e mbre
aPP »»”»•• nwwrrrnnTMW'wiwi m imi
stoppe le redressement sochaiien
[f edettes en ferme à quinze jours de Portugal-France : Darui, Domingo
Pascual, Huguet , Dahan, Bigot 9 Hon 9 Prouff
Vaast , Favre 9 Batteux 9 Heisserer 9 Sinibaldi
Baratte et Ben Barek
I PREMIERE DIVISION
1 iAMEDI
■jCING (7) b. Toulouse
(14)
. 2-0
1 DIMANCHE
IiUiE (1) b. «RED
STAR
(17) 2-1
Ils (2) b. ‘METZ
(9)
. 3-1
1,.ETIENNE (3) et Montp.
(13) 2-2
llOUBAIX (4) b. Sochaux
(8)
.. 3-1
ItfTE (18) b. Nancy
(5)
. 4-3
lineille (6) b. *ALES (16)
. 3.2
ftlRASB. (10) b. Cannes
(11) 8-2
liiDE (12) b. ‘Rennes (15)
.. 3-0
1 Classement
« J- P”
G. N.
P.
p. C.
Il Lille (1) i 12 19
9
1
2
29 13
I 1 ,Reims (2) . 12 18
8
2
2
25 8
llRoub. (4) . 12 17
7
3
2
27 20
li.St-Etien, (3) 12 16
6
4
2
29 21
11 ,Mars. (6) . 12 16
7
2
3
25 20
■t. Racing (7). 12 15
7
i
4
34 21
I;,Nancy (5) 12 14
5
4
3
25 20
■ J.Strasb. (10) 12 12
4
4
4
25 18
Il Stade (12) . 12 12
5
2
5
23 28
11 ,Sochaux (8) 12 11
4
3
5
21 20
II. Metz (9) . 12 11
5
1
6
22 22
11,Montp. (13) 12 10
3
4
5
22 21
[i.lannes (11) 12 10
3
4
5
14 23
ll,Tonl. (14) . 12 9
4
1
7
18 23
Rennes (15) 12 9
3
3
6
16 26
K,Alès (16) 12 7
3
1
8
15 26
liRed St. (17) 12 6
2
2
8
15 27
|,8ète (18) ..12 4
2
0
10
17 40
La douzième journée du Championnat national n’a pas sen
siblement modifié les positions en tête et en queue de classe
ment. Vainqueur du Red Star au Parc des Princes, Lille demeure
seul en tête, avec un point d’avance sur Reims, victorieux lui
aussi, à Metz.
Roubaix occupe seul la troisième place qu’il partageait hier
encore avec St-Etienne. Ces deux équipes jouaient sur leur ter
rain. Mais tandis que le CORT stoppait le redressement socha
iien, les Stéphanois étaient contraints de concéder le match nul
devant Montpellier. Marseille,
vainqueur à Alès, en profite . ,
pour gravir un échelon et s’ins- j* 5118 ^ rois . batt ^ s> précédent _ ’ tou -
taller à la hauteur de Saint- Jour5 les
Français gagnent deux places, le RC
En Ln de tableau, positions ln- p ar i s e t Montpellier, une ; Nancy.
changées. Malgré son succès sur Metz, Cannes et Sochaux en perdent
Nancy (le deuxième depuis le début deux
de saison) Sète demeure dernier, ' . ^ ,
mais regagne deux points sur le Le polnt chiffré ce la Journée se-
Red Star. Toulouse, Rennes et Alès, ra fait lorsqu’on aura précisé que
quatre équipes (Lille, Reims, Mar
seille et Stade Français) ont gagné
à l’extérieur, une cinquième (Mont
pellier) ayant obtenu un résultat
nul.
n^cj
te l'incorporatio
rait de faire
Ligué. Mai?
lice. car. j r u o 1 .
•minent, il a
’armentier ' D
j>r Lenolud
aratiqns ;
jouer- Mais
1 y a déchirure
,ur de longue».*
.. Fre.v.
vifl •- GomÇL J
lié. T.vUpsK'- ,
Dedecher - f
rambcrlabi. ,
Br a,ion,
tout.
iardeur du Red Star
nnque de jeter Lille...
là bas des étriers
LILLE BAT RED STAR : 2-1 (1-1). — Terrain du Parc des Prin-
I ces en excellent état. 22.770 spectateurs pour une recette de :
2.415.690 francs. Bon arbitrage de M. Vincent!. Buts marqués par :
Favre (Red Star) 10 e minute ; Prévôt (Lille), 12 e et 70=.
[Bien qu’il ait été dominé, le Red Star regagne, devant Lille, le ves-
! du Parc des Princes avec la marque égale de 1-1, qui lui fait à
i Justice, n a obtenu le premier but à la 10® minute, après une grosse
"®4e l’arrière central lillois Garcia se laissant surprendre à contre-
l’ailier gauche du Red Star, Favre, qui a faussé compagnie à
et qui file vers le but où il expédie, du droit, le ballon, en pleine
p4de seize mètres environ. Le tir est irrésistible et le gardien
Wittowski n’a d’autre geste à ac
ier complir que le ramassage du bal-
| QU ONT FAIT LES 18 lon au fond des filets.
, Deux minutes plus tard, sur centre
dé P 4ÿ U t LJ "A de Baratte qui a filé vers l’aile droite,
a, ILséri fv/ r *S> Lechantre est gêné, dans sa détente
aérienne, par l’arrière parisien Ranko,
et le ballon malmené parvient en re
trait à l’intérieur Prévost qui marque
d’un superbe tir à ras de terre.
Souvent contenu, le Red Star ee dé
gage par des échappées toujours me
naçantes, rfnon bien conduites. L’une
d’elles est habilement exploitée, à la
41* minute, par l’intérieur Proust qui
tire, hors de portée de Wittowski, sur
le montant à la gauche du gardien
lillois. Favre accouru reprend trop
vite vie ballon qu’il expédie en chan
delle au-dessus du but.
Il est donc permis d’écrire que la
première mi-temps a montré un Red
Star plus efficace que Lille.
Gabriel HANOT.
(Lire la euite page 4)
PCCOil
veut effacer
. de BordeaW
stade B csson
l)0fl
30,
y vf»
•rfrR'lî
i. part.
to-2 de B r; u -,
cuisant podj j^url
ier des
emplis « . rc
u’il soit .«•« ré*l
jr honneur. ->**
lir contre uV re J
, tout «îhili
s indlepoo^:. |’i
et on y
bien fa ir f' à l'»r
ça rentrée nu'Ut]
ri. habitue' 1 “l ;n U
i sa place
pour le carnet
Ne Gaston Barreau
foui avons donné vendredi dans
Ft'guipe u, les nom s susceptibles
[linurer sur les tablettes de Cas-
•Barreau en vue du prochain
Mgal-Franoe du îi novembre
wHÜonne*
liions quelle fut leur activité,
r'’ en Championnat.
U1 (Roubaix) : on lui re-
'■■he un but; mais, par ailleurs,
■ Mimes interventions.
l'iRE (Reims) ; n’a pas joué
Pwsf).
IlilfiL’JAK (Lille) : fut très
W« et Favre (Red Star) lui
]? la balle trop souvent.
WEGOIRE (Stade) : n’a pas
PiRCHE (Reims) ; bien, mais
l!" P
T? contre Montpellier.
flaAR (Marseille) : bon match
l; 1 ' Bichardot, son adversaire di •
Ul signa les deux buts d’Alès.
l'SC(74L (Strasbourg) : bien,
f, 1 'vne équipe en verve.
\«ISSARD (St-Etienne) : bles-
' 'irse cheville gauche), joua
i> D - et se reblessa.
i‘0ÜFF (Revn 3 s) : le meilleur
’C'u neutralisé néanmoins par
Jacques de RYSWICK
(Lire la euite page 4)
Au Parc, le coup de pied de revers de l’arrière central du Red Star,
Pons, prive l’ailier droit lillois Vandooren du ballon qu’il convoitait.
AU TABLEAU D'HONNEUR DU SECOND TOUR CHEZ LES XV
LE LU VAINQUEUR DE PEH
et Romans qui surclasse Brive !
En principe les visiteurs battus... et parfois
surclassés. — Biarritz et Tyrosse vainqueurs
des derbys locaux et Pau en échec à Soustons
Avant d’examiner les résultats du deuxième tour du Cham
pionnat de France, il convient de prendre une précaution : la
première phase, c’est-à-dire les poules de 4 en cours, n’est pas
sanctionnée par l’élimination des derniers ; d’autre part, le
système des matèhes aller-retour y est appliqué. Aussi les ensei
gnements qui se dégagent de la journée d’hier n’ont qu’une
valeur toute relative. Tel qui aura été battu chez l’adversaire
pourra l’emporter à domicile. Beaucoup d’équipes n’auront pas
attaché une importance exagérée à ces premiers matches, puis
qu’ils ne sont pas décisifs, une défaite, un mauvais classement
même ne devant pas forcément les défavoriser dans la com
position des poules suivantes.
La saison est longue, les meil- su J tats ù’ùier que la plupart des
leures équipes cherchent à juste ^;^ # ue 1 l ^f r ’ es , oIubs ? ui S ec T
titre à se trouver an maYirrmm 14 leurs adveraaire s = le Stade
litre a se trouver au maximum Toulousain, le Stade Bordelais, Agen,
de leur forme pour le deuxième Montferrand, le lou, le puc, ro-
épisode, celui qui se situe en mans, Lourdes et Castres. Est-ce vrai-
janvier. ment l’avantage du terrain qui a
Ceci dit, on constate parmi les ré- joué dans tous ces cas ? Certes non,
en ce qui concerne le Stade Tou
lousain, le Stade Bordelais, Agen,
Montferrand, Lourdes et Castres que
l’on avait d’autres raisons de con
sidérer comme favoris. Ce qui est
amplement justifié par la netteté de
leurs victoires parfois réalisées par
des scores écrasants. Ces équipes
confirment ainsi une fois encore leur
valeur : leur suprématie dans les
poules où elles sont affectées ne sau
rait être discutée. Mais leurs succès
seront moins importants lorsqu’ elles
se déplaceront chez les vaincus
d’hier.
TROP LOIN LEENAERT
ROUBAIX. — Une phase du
match Roubaix-Sochaux, ga
gné par les tenants du titre
(3-1). La défense sochalienne
est ici alertée, mais Leenaert
n’a pas assuré son shot et
Marras intervient, protégé par
Pironi. De gauche à droite :
Leenaert, Pironi, Marras.
MARZI ET CATTIAU
ne s’étaient pas trompés
D’ORIOLA est bien
un deuxième
LUCIEK BAUDIN !
Il a triomphé splendide
ment dans le Challenge
Mabileau
Magnifiquement, organisé hier au
gymnase Huyghens, le Challenge
René-Mabileau est une manifestation
d’escrime comme il en faudrait beau-
Les plaquettes de L’EQUIPE se
ront remises aujourd'hui, à midi, aux
champions du monde Christian
d’Oriola (fleuret) et Artlgas (épée).
coup pour témoigner de la vitalité
de l’un des plus vieux sports de
France...
Plus de 2.000 personnes ont assis
té à cette réunion qui nous «a ap
porté des satisfactions à plus d’un
titre.
Félicitons-nous de constater que
la gloire de l’escrime française se
renouvelle et se perpétue...
Armand LAFITTE.
(Lire la suite p. 2 en rub. Escrime)
(Stade) : très
dation éclatante
brillant,
de «es
inà s
demi-
entrai J 1
c;-iui o: u ..
ponible P°
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E DE AZZOUZ^
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nts r è ' 3 p S a r‘s*
larron. *
F»0i
I^AITE (Lille) : très actif,
'iolé dans une attaque moyen-
i^SSERER (Strasbourg) : un
Meilleurs Strasbourgeois, à la
L“®s déyoarts victorieux.
BAREK ( Stade) : brillant
■y d l’habitude. A marqué
ht.
jfSTEO (St-Etienne) : avant
■/; marqua un but, bon match.
-’Lf (Racing) : a fait de
Æ r « matches.
kmfORNI ( Racing) : deux
paires devant lui. se libéra
te-
L : assez peu heureux,
iT* de Frey.
Résumé, satisfaction pour
arche, Pascual. Hon. Ba-
j> Heiseerer, Ben Barek.
,,.“ n rappel au bon souvenir de
” Barreau: Jules Bigot CTÂl-
,,î Ul fut transcendant au Parc
9 Red Star.
René COTTEAUX
Trieuse a vienne
par 5-1 (3-o)...
L’AUTRICHE
1 Pfis de vitesse
et son W M
quartier »
M e Ux grands hommes
I du match :
^rni-cenSrrs Ocwirk
I inter Stojaspal
fÿ 9c 3, en rubr. Football
kij c } e de notre envoyé
lQi Lucien GAMBLIN)
Aidé par le vent... ROUBAIX
prend Sochaux de vitesse
dans le premier quart d’heure !
(De notre envoyé spécial Maurice PEFFERKORN)
Roubaix b. Sochaux : 3 à 1 (3-0). Terrain lourd. Recette 789.560
francs pour 8.064 spectateurs. Coup d’envoi donné par Yvon Petra.
Buts : pour Roubaix : Leenaert G’*) ; Frutoso (là") ; Leenaert (17*)
pour Sochaux : Hurnpal (62*).
LILLE. — A la mi-temps de ce match, les spectateurs étaient unani
mes h penser que le CORT, menant par 3 à O, tenait en main une vic
toire certaine et que selon toute vraisemblance, le match allait prendre
l'aspect d'une sévère correction pour Sochaux Cette prévision était, à vrai
dire, trop optimiste, car si Roubaix avait obtenu trois buts dans les
17 premières minutes de jeu, il se montrait pendant la demi-heure sui
vante moins pressant et moins efficace, devant une défense qui, peu à
peu, opérait son regroupement, mais laissait encore beaucoup à désirer.
Le début de la partie avait été dé
plorable pour les Sochallens ; profi
tant du vent, les Roubaisiens ébloui
rent littéralement leurs adversaires.
agréable à contempler, mais assez peu
productif.
Sans doute, à, la 52* minute de J^u.
Humpal, ouvrant la marque pour son
équipé en lobant habilement Da Rui,
donna-t-il l’impression que l'équipe
Quelques heures a Paris...
et en route pour Casablanca
A SON RETOUR
MARCEL CERDAN APPRENDRA
l’eiitraîoeiient moderne
DIVISION FEDERALE
A 8. Tarbals b. ‘COGXAC .. 5.3
*S. TOULOUS. b. Bègles .. 29.3
1. Toulouse 6 pts, 2. Tarbes 4
pts, 3. Bègles 4 pts, 4. Cognac
2 pts.
B *S. BORD. UC b. Toulon .. 11-5
*AGEN b. Mont-de-Marsan 12.3
1. S. Bordeaux UC 6 pts, 2. Agen
4 pts, 3. Mont-de-Marsan 4 pts,, 4.
Toulon 2 pts
C BIARRITZ OL. b. »Av. Bay. 5-3
AS MONTFERR. b. Angoul. 24-6
1. AS Montferr. 6 pts, 2. Biarritz
01. 5 pts, 3. Angoul. 3 pts, 4. Av.
Bâyonnais 2 pts.
D "Lyon OU b. USA PERP. 13-3
•PARIS UC b. Anrillac 5-4
1. Lyon OU 5 pts, 2. Paris UC
5 pts, 3. USA Perpignan 4 pts, 4.
Aurillac 2 pts.
E Vichy-Tulle (mardi)
•ROMANS b. Brive 24-5
1. Romans 6 pts, 2. Brive 4 pts,
3. Tulle 1 pt, 4. Vichy 1 pt. .
F VIENNE b. *Montélimar .. 10-3
•LOURDES b. Rac. CF .. 21-13
1. Lourdes 6 pts, 2. Vienne 4 pts,
3. Racing CF 4 pts, 4. Vienne 2 pts.
G MONTAUBAN b. »Gujan-M. 17-3
•Soustons et Pan 6-6
1. Pau 5 pts, 2. Soustons 5 pts, 3.
Montauban 4 pts, 4. Gujan-M. 2 pts.
H Tyrosse b. *DAX 8-3
•CASTRES b. Monfilnçon .. 35-3
1. Tyrosse 6 pts, 2. Castres 4 pts,
3. Dax 4 pts, 4. MontlUçon 2 pts.
Le redressement du L.O.U.
Parmi ces vainqeurs du deuxième
tour, il reste donc fi étudier le cas
du PUC, du LOU et de Romans. Ce
lui du PUC est simple et rejoint ce
lui des préoédents : malgré l’étroi
tesse du sçore, les Etudiants n’ont
pas dû leur victoire au fait qu’ils
jouaient à Charléty. Leur supériorité
était trop évidente.
Georges DUTHEN.
(Lire la euite p. 3, en rub. Rugby XV)
KRAMER SERA PRO
LE 1 er JANVIER
Il rencontrera Riggs
à Madison Square
(De notre env. sp. perm. Robert BRE ) 1
NEW-YORK. — Les débuts de Jaok
K ramer n* 1 du tennis mondial,
dans le* rangs professionnels, ont été
fixés au l ,r janvier à Madison Square.
Bobby Riggs sera l’adversaire de Kra<-
mer.
Le même jour, l’Australien Dinny
Pails et l’Equatorien Pancho Segura
passent également le Rubicon.
PAS DE RÉPIT CHEZ LES XIII
RÉVEIL BRUTAL DE BORDEAUX
dont pâtit Villeneuve...
CAVAILLON BAT PARIS A COUPS DE BOUE
Journée exempte de risques pour les favoris avait-on généralement
prévu. Restait aux seigneurs de Carcassonne, Roanne et autres lieux, à
gagner de façon plus ou moins brillante. Si les élèves de Samatan ont
totalisé devant les malheureux Toulousains sans toutefois les écraser de
leur trop évidente supériorité, ceux
de Duhau, en revanche, ont accablé
les infortunés Llbournais sans même
leur laisser la ressource de sauver
l’honneur.
•ROANNE (1) b. Toulouse (14) 43-14
CARCASS. (2) b. Lyon (10) .. 23-3
•ALBI (2) b. Lézignan (10) .. 32-9
CATAL. (2) b. * Avignon (5) 19-3
•MARS (5) b. Libourne (13) 54 - 0
Bord.-Bay. (9) b. “VILLEN. (10) 15-10
Cavaillon (5) b. «PARIS (5) .. ,14.5
••• et expérimentera le « sauna » qu 9 il est
curieux de connaître
Souriant comme à l’accoutumée Marcel Cerdan n’a passé
que quelques heures à Paris.
On pouvait le craindre un peu gêné au souvenir de ce dra
matique dernier round de Chicago. Or il nous apparut au con
traire très à l’aise. Et c’est tout juste s’il ne demande pas à ses
intimes, décidés à le réconforter, s’il avait laissé apparaître le
moindre signe de désarroi :
« Voyons, ne vous laissez pas abat
tre, ce n’est pas si 'terrible que ça,.. »
On s’était fait à l’idée que Marcel
Cerdan n’était paa un homme com
me les autres.
Un homme...
Bien sûr, dans un sens, il n’est
pas un homme ordinaire. Demandez
D’interventions rapides, de mar.
nuage 6erré, de sûreté dans la balle,
il n’était pas question pour les mal- pouvait peut-être égaliser. Mais pin
heureux Sochaliens dépaysés. Us as- rien ne sortit de l’exhibition de ces
•estaient, impuissants, aux rafales bons footballeurs qui eurent le grave
habilement organisées des avants rou- défaut rie concentrer tou? leurs ef-
baieiene et si, d’aventure, la balle torts \ers je milieu du terrain où
parvenait à leurs propre? avanbs. leurs avants et parfois leurs demis
ceux-ci se voyaient, neuf fois sur dix, formaient un comract bouquet bou-
nrévenus par le jeu autoritaire de® t° n d ’oç
défenseurs. Les meilleurs joueurs
Parlerons-nous de l’état du ter- La rapidité de l’attaque ronbal-
rain t* La pluie lavait rendu lourd, sienne nous paraît être le fait sur-
mais cela ne gêna pas la vivacité out de Stricane de Leenaert et de Pru
de* Nordistes. Invoquera-t-on, comme toso. Mais Hilti eut encore «a bonne
le font les Soehaliens le vent corn part dans le succès. Demis et arriè-
raire dont les. Roubaisiens eurjmt res firent très convenablement leur
profiter pour faire voyager la balle tâche Et c’est Kopania qui «n fut
promptement ? L argument ne nous ]e nioins . . un but
convient pas. Les Roubaisiens dehu- , Ur la conscience, mais, par ailleurs,
terent avec autorité et les So.ha- de , interventions audacieuse et ef
Tiens avec appréhension eti hésita- fioacos
tien. Telle est l’impression oue donna A Sochaux. Tichy et Humpal furent
alors ce débaw. les meilleure avants, ce dernier es*
Lorsque, la dislocation du système sajant en particulier des élargisse-
défensif de Sochaux étant assurée, ments vers l’aile qui auraient pu
Leenaert et Frutoso eurent ooncréti- avoir un meilleur rendement. 3sc-
sê leur supériorité den» l*s temps que?, Telléchéa, Rachinsky se dis
que nous avons dite, l’allure du dé- -inguèrent, maie pas de façon per-
hat fut un peu moins rande. ( ela manente. Quant à Marras, il pnl
s’explique de la part dune éumpe d excellents arrêts et manqua par-
qui a la victoire en main, maie fois de présen e d’esprit quand U ru”
aussi cela permit à Sochaux de se très menacé.
reprendre
Renversement ROFBAIX Darui - Kopania He'e
Après la mi-temps, la physionomie paut, Urbajilak - Levandoivski, Su.
du débat changea radicalement. C’est mera ~ Luciano. Frutoso - Hilti. Lee-
Sochaux qui s’assura le commande- naert, Stricane Entr. : Winckelmans.
ment. Il le fit dans sa manière qui SOCHAUX : Marras -. Pessonneaux,
reste toujours très « Europe Cen.ra- Pironi, Rachinsky - Pédtnt. Telléchéa ..
le », avec passes courtes, passes en Humpal, Tichy - Courtois. Sikora. Jac-
largenr, passes en retrait, le tout ques. Entr. : Wartel.
"JANY
n’a pas nagé
100 H. [«551/101...
conteste un
observateur étranger
La FINA a reçu une plainte d’un
’’V s ® rva l6ur étranger sur la valu
lité du record du monde du 100
mètres qu'Alex Jany établit â
Menton après les Championnats
d Europe.
O n se rappelle que le champion
d Europe avait battu en 55” 8/10 le
•ecord mondial précéd'mment dé
tenu par l’Américain Allan Ford
en 55” 9/10.
La contestation porterait sur le
lepart jugé irrégulier par « l’®il
étranger »,
Le starter aurait attendu que
. any soit e p position de sésequiii-
are pour donner le coup de pis -
toiet du départ, lui accordant aih‘
si un légtr avantage.
Interrogé à ce sujet, M, E.-G
a déclaré avoir déjà
reçu notification de cette plainte.
Une enquête sera ouverte.
plutôt à ses victimes du ring ce
qu elles en pensent.
Mais tout de même, Marcel Cer
dan peut attrapper un rhume com
me vous et moi ou avaler de tra-.
vers comme n’importe qui. Cela on
avait fini par l’oublier, accordant au
champion une sorte de pouvoir ex
traordinaire qui relèverait au-dessus
de l’espèce humaine. Pour un peu on
ne se fut pas étonné de le voir saisir
au vol un V 2 ou bien encore arrê
ter pile, en lui opposant sa vaste
poitrine, un rhinocéros furieux lancé
à toute allure.
« Il y a des limites à tout, gémit
Cerdan. Et pourquoi serais-je hon
teux d’avoir connu la pire injure "
D'autres sont allés au tapis avant
moi. et qui s’appellaient Georges
Alerté par un télégramme lui an
nonçant la maladie de l'un de ses
fils, Marcel Cerdan, qui était arrivé
à Paris samedi à 16 heures, a pris
l’avion qui décollait hier à midi
pour Casablanca.
Carpentier ou, Joe Louis. Sont-ils di
minués pour autant ? A-t-on douté
de leur valeia ? Pas dü tout. Alors
pourquoi le ferait-on pour moi ?
Après tout, recevoir des coups de
poing cela fait partie du métier
comme en donner...
Je suis tombé tout seul...
Notez qu'il se défend avec la der
nière énergie d'avoir été projeté au
*r>] pai Raad'k.
« J'étais plus fatigue par les c-oups
tye j'avais donnés
>e n'en pouvait plus. Ce n'était plus
deg jambes qui me portaient. J’aurais
plutôt juré un mètre pliant... »
Marcel HANSENNE.
(Lire la suite page 2,
en rubriqu» Boxe)
PLUS ROUTIER QUE PISTARD, HIER AU VEL’ DW
LE JEUNE QUEUfiNET EMERGE
du Prix Lapize
qu’enlèvent Landrieux et Le Boulch
„ .menacés par les inusables Girard-Louviot
Orteili attardé a battu Blanchet dans le dernier tour
Par les vivats qui saluèrent le tour de présentation de Pousse-Four
nier, il était aisé de se rendre compte, hier au Vei’ d’Hiv’, qu’il y a ' ait
peu de spectateurs pour douter d’un succès des anciens poulains de Char
les Pélissier. Leur métier leur condition, manifestée lors de l’américaine
du 26 octobre, poussaient, c’était logique, à la confiance.
Résultat : Pousse-Fournier terminent neuvièmes à trois tours ! Non
qu’ils furent outrageusement marqués — bien que les Italiens Rigoni et
Bevilacqua ne les aient pas quittés
d’une semelle — ou qu’ils manquè
rent d’esprit d’entreprise. Ils com
mirent seulement l’erreur de vouloir
trop temporiser, de courir à la
« belge ». Or, quand dix-neuf équi
pes sont en présence, à moins d’etre
de deux classes supérieures à tout
le monde, il est difficile de refaire
le terrain perdu durant la première
partie de l’épreuve. I>e leurs quatre
tours de retard au cinquantième kilo
mètre, Pousse-Fournier en comblèrent
un, mais ils en restèrent là. La direc
tion des opérations leur avait échap
pé. Elle appartenait à trois équipes,
deux neuves: QueugneUGiguet et Ba-
reth-Reynes. et à une formation plus
aguerrie: Le Boulch-Laudrieux.
On ne voyait que Queugnet
Longtemps on croyait que Queugnet
allait réaliser un coup de maître;
infliger aux américains éprouvée la
victoire d’un néo-pro, plus routier que
Peters et...
les commerciales,
demain, au « Vel’ d’Hiv’ »
Demain, 11 novembre, la réunion
revêtira un attrait particulier du fait
de la rentrée parisienne de Geerlt
Peters qui, associé au Jeune « pro t
Bijster, se heurtera, en match om
nium. à Ortelll-Loattl, Gérardln-Rlo-
land et Prat-I’ousse.
En demi-fond, Béthery aura, cette
fols, fort à faire devant ChalIIot, Le
moine, Chocque et Besson.
Derrière commerciales, le grand
vainqueur de la « Ronde du Lé
man », Robert Oubron, rencontrera
sur 25 km. Louviot, Goussot, Four
nier, Gnillier et Godean.
Iacoponelll, Dégelas. Claisy, Caute.
net, Verna, Baretli, etc... disputeront
le Grand Prix de l’Armistice de Vi
tesse.
Le* Suisse* Kohlet-Deggelmann ne
se sont pas beaucoup montrés. Et
pour cause. Malade, dit-il, Koblet
abandonna an 5* kilomètre ! Doggel.
manu tenta bien, seul, de copier va
course sur une autre équipe, mai-
n’insista Das.
i,:stard. bon aisance était celle d’un
spécialiste consommé et comblait faci
lement le handicap d’un Giguet par-
foi* malhabile et manquant de
> punch » dan* les derniers kilomètre*.
Rien ne décelait en lui le presque
quasi-débutant. Avec son petit air
le caserne inrhé an sommet
étonné.
du crâne, il sortait du peloton avec
une autorité folle. S j bien qu’il éclip
sait tous se* adverea'ires. On finiseait
par ne voir que lui, dan* les chasse*,
les eprinte... En un mot, on le sen
tait prè* de vaincre.
Maie, nous l’avons dit, Giguet fai
blit terriblement en fin de ««ourse.
Sinon il n’est pas certain que Queu
gnet eût laissé s’enfuir Landrieux-Le
Boulch au 75’ kilomètre, et Girard-
Louviot et les Italien* Rigoni-Bevi-
lacqua l’inquiéter par la euite.
Albert de WETTER.
(Lire la suite p. î, en rub. Cyolisme)
Carcassonne et Albi, de leur côté,
assurés de la victoire, étaient moins
certain* de pouvoir caracoler avec
aisance devant Lyon et Lézignan,
qu’ils recevaient.
Ici et là les parties furent plaisait,
tes et les score e n’ont rien de désho
norant pour les vaincus.
A la veille de France-Reste, le Oar-
eassonnais Maso, provisoirement en
disgrâce auprès deg sélectionneurs, et
l’Albigeois Combes ont tenu à démon
trer l’excellence' de leur condition et
ils ont brillé d’un éclat particulier.
Bordeaux-Bayonne se réveille T
A Avignon, les Catalans ont mené
l’explication rondement et gagné sang
discussion. Les hommes ae Rivière,
pourtant, donnèrent parfois la répli
que avec 'brio, mais... le poids (ou
plutôt le manque da poids), voilà l’en
nemi !
Les résultats les plus significatifs
de la journée, enfin, ont été obtenus
sur terrain adverse par Cavaillon
et Bordeaux-Bayonne.
Les Cavaillonnais, à Paris, ont bé
néficié de la magistrals réussite des
coup* de pied de leur capitaine Mi
chel Lopez, cependant que les trois-
quarts parisiens, à l’exception d’Au-
clair, ne faisaient pas montra de leur
verve habituelle. A Villeneuve, où le
débat fut de qualité, les Basco-Borde-
lais ont su démontrer à ceux qui,
un peu trop vite, s’apprêtaient à l^s
enterrer, qu’ils restent toujoure en
course pour une place qualificative.
Quand tou* ses coéquipiers seront re
mis sur pied, Brun:taud causera de
nouvelles surprises...
Roger BASTIDE.
(Ur« détail» p. 3, rub. Rugby XIII)
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