Presse et revues
4 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1947-08-18
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 18 août 1947 18 août 1947
Description : 1947/08/18 (A2,N414). 1947/08/18 (A2,N414).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599516r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
/« STADES, SUR les PISTES
M SUR la ROUTE
LES CHAMPIONS
portent les chaussures
HENRY OURS
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Elles sont fabriquées a Paris
par des sportif$i et vendues par
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HENRY OURS, Paris
LUNDI
18 AOUT 1947
13, Fg Montmartre
PARIS (9*)
PROvence 85-21
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la 31® fols, champion de France de waler-polo : 5-1 (2-1)
Toiraiig calme vainqueur
«atiiin m *' wi
Son équipé homogène surclasse les individualités toulousaines
en seconde mi-temps , - Les E.N. de Tours, champions d’honneur
• **
En laissant les E.N.T. remporter facilement leur 31* titre de champion de France
hier aux Tourelles, le T.O.E.C. qui présentait cette année sa formation la plus redoutable
(Debonnet et G. Vallerey jouant pour la dernière fols) a perdu ses chances pour l’avenir.
Par leur victoire (5*1) contre le seul adversaire qui pouvait les menacer, les E.N.T.
ouvrent donc un bail pour une nouvelle tranche de quelques années de suprématie na
tionale.
Après une vive résistance des Toulousains qui marquèrent le premier but par N’akache,
la supériorité d’ensemble des Tourquenots se fit sentir dès la fin de la ml-temps pour
s’accentuer nettement en fin de partie qui se termina 5-1 à l’avantage de Tourcoing.
Debonnet, chez les Toulousains, mérite une mention toute spéciale. Pour désigner
un bon goal on le baptise souvent de a mur » ; ce cliché prendra toute sa valeur si nous
1* décernons aujourd’hui à l’extraordinaire portier toulousain qui eut à parer 14 shoots
vraiment dangereux contre 9 à son vis-à-vis.
L'enseignement du match
Deux leçons se dégagent de ce match capital :
1) ON* N’IMPROVISE PAS DES NAGEURS DE VITESSE EN JOUEURS DE WATER-
POLO. Babey et Vallerey en gros progrès se détachaient facilement grâce à leur sprint
mais dès qu’ils étaient rejoints par leurs adversaires ils se faisaient prendre la balle par
des Joueurs expérimentés comme le sont tous les Nordistes.
2) FAILLITE DE L’AVANT PIQUET Spllllaert pour Tourcoing et sur-
* tout Nakache pour Toulouse, la plupart du temps ceinturés par l’arrière
ils ne pouvaient plus rien faire, le Jeu étant interrompu. #
Dans l’ensemble, l’équipe tnurquennolse fut excellente malgré quel
ques accrochages un psu trop visibles de Catteau.
î (Llr* la suit# p. 3, en rub. Natation) Georges DUCHESNE.
MADY MOREAU ARRACHE BRILLAMMENT
le concours émouvant des Trois Etoiles
Tout os que ce concours de* « Trois étoiles » promettait en beauté et en
émotions a été dépassé. Si. en effet, Mady Moreau avait plongé, oomme à
l'entrainement, en suivant exactement son « tableau de cotvoour* » elle eût
après le 3" plongeon mené avec 4 ou 5 points d'avar.'ce et conservé son avanta
ge jusqu'à la fin. Et les spectateurs
LES 8 PLUS BEAUX PLONGEONS
AU TREMPLIN
Pts
eussent été privés de la plus palpitant 8
bataille qu’ils aient vue se livrer sur
un tremplin de concours entre trois
grandes championnes de toute pre
mière classe internationale.
Mais — un peu par la faute d’un
cameraman — Mady, qui avait déjà,
en deux plongeons parfaits, pris 2
points ’à Nicole et 4 à Jeannette, rata
son coup de pied à la lune et se re
trouva bel et bien troisième avec
deux points de retard ! C'est dans ce
pas difficile qu’on vit combien la
gracieuse jeune fille du PUÇ possé- conccmrs de sa vie. Alors qu'à Ten
dait un cœur et des nerfs d@ cham- t raînemen t elle n’avait jamais dé
pionne. Le concours qu’elle pensait pass é les 94 à 95 points, abîmant tou-
enlever en menant de bout en bout j ours pj us otl moins se* deux der-
grâce à «es meilleur? plongeons ira- ' n j erg plongeons, elle connut hier une
posé? se transforma en un véritable réussite sensationnelle sans l'ombre
match poursuite qui ne ?e termina d’nne défaillance,
qu’au dernier plongeon par la plus CAZA
étroite de# victoires ; c'est que Jean- . _ .......
nette Aubert fit véritablement le (Lire la suite p. J, en rub. Natation)
1. Simple arrière (M. Moreau)
2. Saut carpe ret. (M. Moreau)
3. Un ei demi av. (M. Moreau)
A C. de p. à la lune (J. Anbert)
5. Un et demi avant (J. Anbert)
fi. Un et demi av. (N. Pelissard)
7. Un et demi ret, (Mnlingh.)
8. C. de p. à la Inné (N. Peliss.)
8.90
8.70
8.70
8,35
8,30
8,25
7.90
7,85
28 septembre :
2' GUANO POIX
DE
QS32Z5Z3
jaLiiQyÇ’JstaG j UuLggsuqfr
50.000 francs
au vainqueur î
Trois belles épreuves clôtureront
en France la saison cycliste routière
1947 :
Le 14 septembre : la 2* édition du
Championnat de France, à Mont-
Ihéry ;
Le 21 septembre : le Grand Prix
des Nations, contre la montre, orga
nisé par * Paris-Presse »;
Le 28 septembre : le 2* Grand
Prix de L’EQUIPE.
Pour que cette dernière course
constitué ia digne apothéose d’une
brillante saison, nous n’admettrons
au départ que des hommes ayant
fait leurs preuves an cours de la
saison, tant en France qu’à l'étran
ger. Ce sera en quelque sorte comme
un Grand Prix d’Honneur de la
saison 1947.
Naturellement, une telle épreuve
se doit d’être bien dotée. Voici donc
la liste des prix : 59.000 fr., 30.000,
20.000, 15.000, 12.000, 10.000, 8.000,
7.000, 6.000, 5.000, 4.500, 4.000, 3.500,
3.000, 2.500, 2.000, 1.900, 1.800, 1.700,
1.600, 1.500, et 9 prix de 1.000 fr„
soit 30 prix, d’un total de 200.000 fr.
Disons enfin que le parcours du
2* Grand Prix de L’EQUIPE emprun
tera les routes du Circuit de Paris,
par Versailles, Essonnes, Melun, La-
gny, Dammartin, Seuils, Chantilly,
Persan, Pontoise, Saint-Germain, le
Cœur - Volant, Versailles, Parc des
Princes (242 km.).
Et à bientôt d'antres détails.
SOLARIA
L'HUILE A BRONZER DES ATHLETES
Donne de la souplesse aux muscles
et évite les morsures du soleil
MYL PARIS » HOLLYWOOD
237, Rue Saint-Dents, 237. — PARIS (2 e )
DEUX ETAPES... DEUX VICTOIRES DE GIN O !
BARTAU A-T-IL DEJA GAGNE
LE TOUR DE SUISSE 1947 ?
« Maillot jaune » depuis la veille , et surclassant tous ses adversaires dans
l'ascension du San-Bernardino , le Transalpin est maintenant leader avec
6’ 8” d’avance sur le Suisse Kubler
Depredomme, Ockers, Sylvère Maes, Dupont consti
tuent une équipe belge sensationnelle, tandis que les
Français demeurent quelconques malgré les efforts
de Jean-Marie Goasmat et Fricker
(D’un de nos envoyés spéciaux Clauds TILLET)
BELIjIZONA. — Paraphrasant un propos qui eut son heure
de succès, on pourrait placer dans la bouche de Gino Bartali cas
paroles historiques : « Donnez-moi une côte et je vous appor
terai une victoire ! »
Cette victoire, le Transalpin la tenait déjà hier soir à l’ar
rivée de la première étape du Tour de Suisse. Il la tient beau
coup plus solidement encore aujourd’hui, au terme de la seconde
journée, puisqu’il précède maintenant son adversaire immédiat,
le Suisse Ferdinand Kubler, de .
6’ 8” ; le 3* homme : le Belge gueule » de la route avaient été ga-
Prosper Depredomme, de 6’55”. 1 gnés par deux Helvètes : le pour-
Hler, Gino avait été totalement suiteur Koblet et le stayer Diggel-
invisible au cours de6 deux pre- mann. On savait bien que, malgré
miers tiers d’étape. Cee « amuse- la classe de ces deux homme-s. c»
%
GRACE, EQUILIBRE, SURETE
exécutés par la nouvelle championne de France, Mady Moreau,
[PUC, les deux plus beaux plongeons du meeting : en bas, le
KMfique saut simple arrière qui reçut la note moyenne de 8,90
[10. en haut l’impeccable saut de carpe retourné qu’un 8,70 vint
justement récompenser.
L’AUSTRALIE QUALIFIEE PAR 4 A 1
DROBNY BATTU
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AVEC LA S.M, LILLE . CHAMPION FEMININ DE « CYM »
m. PUTEAUX QUAND MEME
[•••Bien que ne concourant pas dans
fions les plus variées, poses, ensem
bles avec ou sans engins, main à
main, sériés acrobatiques et ballets
Je tous genres furent une succession
de présentations parfaitement réglées
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HNIQüEI
comme sur le terrain, admirables de
tenue et de discipline.
orie à 64 , les « tenants » gagnent un titre • cf™ °£>uî
„ tt • » • f î les Niçois une révélation. Les produc-
que Vienne laisse échapper
notre envoyé spécial Amédée DALLIER)
. 7%ès la pluie... le beau temps. Avec le soleil, le sport et la et de haute qualité sportive ou artis-
f. Magistralement triomphé de toutes les .épreuves imposées par h irms* féminines vers la
et ^incapacité de ceux qui avaient été chargés du loge- éianse^lassique et le ballet chorégra-
PPo lin a °brrlture. phique sur pointes. Les quatre cham-
I wttc, pou r tous les gymnastes, filles et garçons qui, malgré la pions de France féminins en section
Btr< Toya S e . le coucher sur la paille, les difficultés de toutes sortes, sont la Société Municipale de Lille
, rê une discipline et une ardeur exemplaires, travaillant avec cœur (64 gymnastes), l’Espérance de Dreux
■ vei le premier-prix ou le titre. Les sociétés ont été, en ville (36). 4a Belfortaine (24) et la J eunes *®
■ Sportive Madeleinoise (12). Les deux
premiers l’ont été facilement puisque
seuls dans leur catégorie. La Belfor-
taine, par contre, a eu à soutenir
l’assaut des plus fortes sections de
France rassemblées nombre dans
chaque catégorie.
L’ACBB s’inclina aux parallèles ;
Montceau, Rennes et Toulon fléchirent
tandis que Laon, Courbevoie. Dijon et
J.s-soire étaient finalement distancés
dans ce domaine où la valeur indivi
duelle de leur quatrième degré n’est
pas encore au point.
Dans la, première catégorie (12 gym
naste*) la JS Madeleinoise avec ses
individuels, Montagne, Titelioen, etc-)
a dominé devant Tarbes, Amiens, Col
mar et vingt-neuf autres sections.
(Lir* l« suite p. 3 en r. Gymnastique)
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IEN DU FOOTBALL
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CERDAN
attendu demain à Paris
sera le 26 août à
New-York
et suivra un mois
d’entraînement avant
sa rentrée
Depuis dix jours Lucien Rol jl l ? p l n f
quitte guère sa ohambre d b0ie>
Paris. Il termine en effet son u»re
* Dix ans avec Marcel c-erdan ».
Hier après-midi, il rédigeait u ”
dern-iers chapitres, lorsque nous s
mes allés lui rendre visité. Mar cel
Roupp nous a appris pu* 7 .,
Cardan ferai* encore aujourd n ul
exhibition à Canastel, dans J a . h , m
d’un casino près d’OTan. Notrt e ..
pion de Franoe et d’Europe doit qu^
ter Oran le Ujvdemam directeur
pour Paris où il sera donc au
mardi. «
Cerdan. qui a renoncé à * <>n .^ fa I ts
d’emmener sa femme et ses ers
aux Etats-Unis, arrivera à New-vor
très probablement le 26 août. ivr .
« Marcel, nous a dit RoupP, * A
un mois d'entraînement en “
préparer son match tfe renteee
Madison Square Garden. » .
A Mike Jacobs maintenant DB
tr-ouver un adversaire. — G-
mais pas écrasé...
...par Bromwich, qui s’annonce redoutable
pour les Américains
Cernik ne s'inclina qu’au cinquième set devant Pails
(De notre correspondant particulier Pierre TISSEYRE)
MONTREAL. — Tout a sombré en une heure, samedi, au Mont Royal
Tennis Club : les espoirs de l’équipe de Tchécoslovaquie et l’émoMon
que les spectateurs cultivaient depuis deux jours., La défaite de Drobny
des mains du maître artiste Bromwich écourtait le spectacle et condam
nait Cernik à jouer les utilités. Par contre, les Australiens, en se qua
lifiant aisément, sans jouer jusqu'à la limite, émettaient de nouvelles
et vigoureuses prétentions à la récupération de la Coupe Davis, aban
donnée l'année dernière aux Américains contre leur gré. Réusslront-Hs
en cette fin de mois ?. Il est trop tôt encore pour en parler mais on
peut dire que la question méritera
étude.
C’est en effet un remarquable
Drobny que Bromwich mit à la
raison en trois manches. Trois
manches seulement ? Oui,mais
quelles manches et il serait Injuste
de croire que le « trois sets secs »
représente une déroute.
(Lir# la suite p. 3, en rub. Tennis)
PREMIERE RAMPE... SSSTÆ. ÏS â
Belge Depredomme., le Français Mahê et l’Américain Magnani tentent
de s’échapper dans la côte de Begglingen au cours du second tiers
de la première étape ‘du Tour de Suisse, mais ils sont rejoints
quelques kilomètres plus loin.
Classement général
1. Gino BARTALI, 12 h. 40’ 32” ;
2. K-ifbler, 12 h. 46’ 40” ; 3. De-
predomme, 12 h. 47’ 27” ; 4. Bresci,
12 h. 48’ 9” ; 5. Coppl, 12 h. 53’ 18”;
6. Keteieer, 12 h. 53’ 49” ; 7. Guyot,
12 h. 5 I’ 56” ; 8. Oroci-Torti, 12 h.
55’ 54" ; 9. PaSquini, 12 h. 55’ 58” :
1Q. Ockers, 12 h. 56’ 44” ; 11. Gold-
schmidt, 12 h. 56’ 45” ; 12. Dupont,
12 h. 57’ 10” ; 13. Koblet, 12 h. 38’
44” ; 14. Stettler, 12 h. 58’ 52” ; 15.
Kirchen, 12 h. 59’ 55” ; 18. J.-M.
GOASMAT, 13 h. 3’ 46” ; 21. MAHE
13 h. 8’ 19” ; 24. Sylv. Maës, 13 h.
9’ 20” ; 31. de GRIBALDY, 13 h. 17’
59” ; 32. FRICKER, 13 li. 18’ 54” ;
38. LAUK, 13 h. 22’ 42” ; 50. LEVEL
13 h. 42’ 20”.
n'était pas très sérieux... Mais U
s’agissait de tiers d’étape de
82 km, 500 et 73’km., sur des rou
tes relativement faciles et les pre
mières échappées avaient été le*
bonnes.
De Vaduz, capitale de la Princi
pauté du Liechtenstein, à Davos, il
devait . en être autrement grâce à
l'ascension du Wolfgang dont le som
met est à six kilomètres seulement
du but. Là, en effet, Bartali s’était
intéressé à la question. On l’avait
_vu faire absolument ce qu’il voulait
pour triompher finalement seul à
Davos avec 1* 19” d’avance sur le
Belge Ockers et Sylvère Maës, tous
les autres étant éparpillés et le clas*
En 1946, Gino Bartali qni s’était
approprié la place de leader dans la
première étape, comptait, à l’issue
de la seconde étape l'17” sur le se.
cond, son compatriote Zannzzi. Viet-
to était troisième, à 5’21”.
sement général offrant d’innombra
bles écarts dès ce premier soir.
Aujourd’hui, notre Bartali fit
mieux encore : il commanda la cour
se. L’ascension du San-Bernardino
fut. en quelque sorte, le prétexte de
l’affaire. Mais toute autre rampe,
tout autre parcours accidenté lui eût
permis d’obtenir un même résultat.
Comme l’an dernier (il avait gagné
la première étape Zurich-Bâle avec
une dérisoire facilité) 11 fait figure
de grand vainqueur dès le début,
car sa supériorité est écrasante.. De
plus, les organisateurs du Tour ont-
commis, à notre avLs, une erreur en
plaçant les étapes les plus monta
gnardes au commencement de leur
course : aujourd'hui, le San-Bernar-,
dlno, demain le Saint-Gothard et la*
Furka; ensuite des cols secondaires
ou même des itinéraires à peu prés
plats. Un seul « os » pour Bartali :
la demi-étape contre la montre qui
aura lieu jeudi sur Lausanne-Genè
ve. Mais il s'agit de 60 km. seulement
et ce n’est pas là qu'un homme tel
que Gino peut perdre la totalité de
son avantage... d'autant plus que
celui-ci sera peut-être accru demain.
(ILir« la suite p, 2, en rub. Cyclisme)
RESULTATS s
8* JOURNEE. — J. Bromwich (A)
b. J. Drobny (Tch.), 6-2, 7-5, 6-4; D.
Pails (A) b. Cernik (TchO, 6-S. 4-6.
3-6, 6-2; 6.8.
Australie : 4 victoires ; Tchécoslo
vaquie : 1 victoire.
Bonne tenue la Stade Français
de Sochaux et de Marseille
tandis que le R. C. Paris, Montpellier, Rouen
ont reçu un sérieux avertissement
Des hommes en forme : Courtois, Hansen, Rouvière...
Le temps orageux qui régnait un peu partout hier en France a rendu
très pénibles les derniers matches amicaux que disputaient nos clubs
professionnels avant de se lancer dans la longue et rude épreuve du
Championnat.
Bien des équipes ont fait bonne contenance pendant une ml-temps
puis se sont effondrées ensuite : sort inéluctable de formations peu pres
sées de se trouver en bonne condition et misant sur la longueur de la
compétition.
Nos clubs qui se sont mesurés avec des équipes étrangères de valeur
ronfirmée s’en sont fort bien tirés. .
On enregistre une seule défaite :
celle d’Angers devant les Cheminots
de Hongrie. Mais ces derniers ont
M
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T T-O T A Xfnnc T”T> T A Le ? €une centr e avant du Stade, Ageon, a centré, et
J AMiJliO JE1 lliilHi Hansen a repris-de la tête. Delaehet- tend désespérément
sa main aauche vers la sphère de cuir. Mais il ne pourra la capter. Ce sera le troisième but du Stade.
On reconnaît ici (de g. à dr.) Labacci (RS), Grégoire, Aston (St.), Renko, Delaehet (RS) et Hansen (St.).
RESULTATS
I Stade Français b. *Red Star . . 1-2
•Bordeaux et Toulouse 3-3
Avignon b. ‘Montpellier 4-0
"Le Havre b. RC Pari «... 5-1
*Alès b. Nîmes ,... 4-9
Cheminots Hongrie b. ‘Angers 3-t
•Nice b. FC Vienne 1-0
•Socliaux b. Viktorla Ztskov .. 3-2
•Marseille et Csepel 2-2
CA Paris b. • Rouen 3-0
•Troyes et Colmar 2-2
•Nancy b. Gap 6-0
•Saint-Etienne b. Roanne 8-2
•Nantes b. CEP Lorient 10-2
Lyon b. Chambéry 8-1
Roubaix et Ol. Charlerol 1-1
TOURNOI DE VERVIERS (fir.«!e)
Strasbourg b. First Vlenna . . . 4-1
obtenu de tels résultats sur de
nombreux terrains d’Europe que la
performance d’Angers est tout de
même prometteuse pour le club de
Simonyl.
Sochaux privé de ses Tchèques a
fait, devant Viktorla Ziskov aussi
bien que Marseille, vendredi, avec
Rlhel. La défense des hommes de
Paul Wartel parait déjà plus solide
que l’an passé grâce à l’appoint de
Rachlnsky et Pironi. Et lorsque les
Tichy Slkora seront présents en at
taque aux côtés de Courtois déjà
en vedette l’équipe des lions comp
tera parmi les adversaires difficiles
de la « Nationale
Marseille confirma hle-r devant
Csepel ses grosses possibilités. Nice
parvient a souder lentement son en
semble .hétéroclite de vedettes. Il
lui manque cependant un grand ar
rière central car Marek ne saurait
tenir toute une saison à ce poste
A Paris le Red Star déjà en conr
dition physique s’inclina, comme
vendredi, devant un adversaire plus
scientifique, le Stade Français dont
les Domingo, Grillon, Soerensen..
ont besoin de compétition.
Jean CORNU.
3, «n rub. Football*
Le Jamboree de Moisson
a conquis les Etrangers
cfüi vont repartir avec un
souvenir admiratif pour ia
France
L# Jamboree France a pratiquement
vécu sur !a grande finale du feu de
camp général d’hier soir. La cérémo
nie d’adieux d’aujourd’hui, prélude â
la dispersion qui se fera avec -len-
téur, comme à regret, au départ qui
va emprunter les routes de l’Ile-de-
France que les délégations étrangères
visiteront cette semaine, les rues da
Paris qui s’offrent aux provinciaux
presque vides de Parisiens mais char
gées d’histoire... Pas de mélancolie
dans ces regrets : on \; nt de vivre
des journées si pleines ! On emporte
au fond du cœur tant de satisfac
tions ! C’est ce qne nous disait un
scout belge qui fut du Jamboree de
1957 eu Hollande •
« On nous avait dit tant de mal de
la France d’après guerre que nous
étions sceptiques quant à l’organisa
tion. Or nous avons trouvé un •• Jam »
unique en son genre : organisation
matérielle parfaite, vastes espaces li
bres qui ont permis à tous les garçons
du inonde de déployer leur talent,
leur ingéniosité, d’épancher leur en
thousiasme en des constructions éphé
mères mais bien représentatives de
leurs tempéraments si dl*vers... Nous
repartons confiants en l’avenir de la
France, reconnaissants et heureux de
conserver intacte non seulement notre
amitié inébranlable, mais aussi notre
admiration... »
Pierre ABOUT.
(Lire la suit# p. 3, en rub. Scoutisme)
(Lire la suite p.
STRASBOURG
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LES CHAMPIONS
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la 31® fols, champion de France de waler-polo : 5-1 (2-1)
Toiraiig calme vainqueur
«atiiin m *' wi
Son équipé homogène surclasse les individualités toulousaines
en seconde mi-temps , - Les E.N. de Tours, champions d’honneur
• **
En laissant les E.N.T. remporter facilement leur 31* titre de champion de France
hier aux Tourelles, le T.O.E.C. qui présentait cette année sa formation la plus redoutable
(Debonnet et G. Vallerey jouant pour la dernière fols) a perdu ses chances pour l’avenir.
Par leur victoire (5*1) contre le seul adversaire qui pouvait les menacer, les E.N.T.
ouvrent donc un bail pour une nouvelle tranche de quelques années de suprématie na
tionale.
Après une vive résistance des Toulousains qui marquèrent le premier but par N’akache,
la supériorité d’ensemble des Tourquenots se fit sentir dès la fin de la ml-temps pour
s’accentuer nettement en fin de partie qui se termina 5-1 à l’avantage de Tourcoing.
Debonnet, chez les Toulousains, mérite une mention toute spéciale. Pour désigner
un bon goal on le baptise souvent de a mur » ; ce cliché prendra toute sa valeur si nous
1* décernons aujourd’hui à l’extraordinaire portier toulousain qui eut à parer 14 shoots
vraiment dangereux contre 9 à son vis-à-vis.
L'enseignement du match
Deux leçons se dégagent de ce match capital :
1) ON* N’IMPROVISE PAS DES NAGEURS DE VITESSE EN JOUEURS DE WATER-
POLO. Babey et Vallerey en gros progrès se détachaient facilement grâce à leur sprint
mais dès qu’ils étaient rejoints par leurs adversaires ils se faisaient prendre la balle par
des Joueurs expérimentés comme le sont tous les Nordistes.
2) FAILLITE DE L’AVANT PIQUET Spllllaert pour Tourcoing et sur-
* tout Nakache pour Toulouse, la plupart du temps ceinturés par l’arrière
ils ne pouvaient plus rien faire, le Jeu étant interrompu. #
Dans l’ensemble, l’équipe tnurquennolse fut excellente malgré quel
ques accrochages un psu trop visibles de Catteau.
î (Llr* la suit# p. 3, en rub. Natation) Georges DUCHESNE.
MADY MOREAU ARRACHE BRILLAMMENT
le concours émouvant des Trois Etoiles
Tout os que ce concours de* « Trois étoiles » promettait en beauté et en
émotions a été dépassé. Si. en effet, Mady Moreau avait plongé, oomme à
l'entrainement, en suivant exactement son « tableau de cotvoour* » elle eût
après le 3" plongeon mené avec 4 ou 5 points d'avar.'ce et conservé son avanta
ge jusqu'à la fin. Et les spectateurs
LES 8 PLUS BEAUX PLONGEONS
AU TREMPLIN
Pts
eussent été privés de la plus palpitant 8
bataille qu’ils aient vue se livrer sur
un tremplin de concours entre trois
grandes championnes de toute pre
mière classe internationale.
Mais — un peu par la faute d’un
cameraman — Mady, qui avait déjà,
en deux plongeons parfaits, pris 2
points ’à Nicole et 4 à Jeannette, rata
son coup de pied à la lune et se re
trouva bel et bien troisième avec
deux points de retard ! C'est dans ce
pas difficile qu’on vit combien la
gracieuse jeune fille du PUÇ possé- conccmrs de sa vie. Alors qu'à Ten
dait un cœur et des nerfs d@ cham- t raînemen t elle n’avait jamais dé
pionne. Le concours qu’elle pensait pass é les 94 à 95 points, abîmant tou-
enlever en menant de bout en bout j ours pj us otl moins se* deux der-
grâce à «es meilleur? plongeons ira- ' n j erg plongeons, elle connut hier une
posé? se transforma en un véritable réussite sensationnelle sans l'ombre
match poursuite qui ne ?e termina d’nne défaillance,
qu’au dernier plongeon par la plus CAZA
étroite de# victoires ; c'est que Jean- . _ .......
nette Aubert fit véritablement le (Lire la suite p. J, en rub. Natation)
1. Simple arrière (M. Moreau)
2. Saut carpe ret. (M. Moreau)
3. Un ei demi av. (M. Moreau)
A C. de p. à la lune (J. Anbert)
5. Un et demi avant (J. Anbert)
fi. Un et demi av. (N. Pelissard)
7. Un et demi ret, (Mnlingh.)
8. C. de p. à la Inné (N. Peliss.)
8.90
8.70
8.70
8,35
8,30
8,25
7.90
7,85
28 septembre :
2' GUANO POIX
DE
QS32Z5Z3
jaLiiQyÇ’JstaG j UuLggsuqfr
50.000 francs
au vainqueur î
Trois belles épreuves clôtureront
en France la saison cycliste routière
1947 :
Le 14 septembre : la 2* édition du
Championnat de France, à Mont-
Ihéry ;
Le 21 septembre : le Grand Prix
des Nations, contre la montre, orga
nisé par * Paris-Presse »;
Le 28 septembre : le 2* Grand
Prix de L’EQUIPE.
Pour que cette dernière course
constitué ia digne apothéose d’une
brillante saison, nous n’admettrons
au départ que des hommes ayant
fait leurs preuves an cours de la
saison, tant en France qu’à l'étran
ger. Ce sera en quelque sorte comme
un Grand Prix d’Honneur de la
saison 1947.
Naturellement, une telle épreuve
se doit d’être bien dotée. Voici donc
la liste des prix : 59.000 fr., 30.000,
20.000, 15.000, 12.000, 10.000, 8.000,
7.000, 6.000, 5.000, 4.500, 4.000, 3.500,
3.000, 2.500, 2.000, 1.900, 1.800, 1.700,
1.600, 1.500, et 9 prix de 1.000 fr„
soit 30 prix, d’un total de 200.000 fr.
Disons enfin que le parcours du
2* Grand Prix de L’EQUIPE emprun
tera les routes du Circuit de Paris,
par Versailles, Essonnes, Melun, La-
gny, Dammartin, Seuils, Chantilly,
Persan, Pontoise, Saint-Germain, le
Cœur - Volant, Versailles, Parc des
Princes (242 km.).
Et à bientôt d'antres détails.
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DEUX ETAPES... DEUX VICTOIRES DE GIN O !
BARTAU A-T-IL DEJA GAGNE
LE TOUR DE SUISSE 1947 ?
« Maillot jaune » depuis la veille , et surclassant tous ses adversaires dans
l'ascension du San-Bernardino , le Transalpin est maintenant leader avec
6’ 8” d’avance sur le Suisse Kubler
Depredomme, Ockers, Sylvère Maes, Dupont consti
tuent une équipe belge sensationnelle, tandis que les
Français demeurent quelconques malgré les efforts
de Jean-Marie Goasmat et Fricker
(D’un de nos envoyés spéciaux Clauds TILLET)
BELIjIZONA. — Paraphrasant un propos qui eut son heure
de succès, on pourrait placer dans la bouche de Gino Bartali cas
paroles historiques : « Donnez-moi une côte et je vous appor
terai une victoire ! »
Cette victoire, le Transalpin la tenait déjà hier soir à l’ar
rivée de la première étape du Tour de Suisse. Il la tient beau
coup plus solidement encore aujourd’hui, au terme de la seconde
journée, puisqu’il précède maintenant son adversaire immédiat,
le Suisse Ferdinand Kubler, de .
6’ 8” ; le 3* homme : le Belge gueule » de la route avaient été ga-
Prosper Depredomme, de 6’55”. 1 gnés par deux Helvètes : le pour-
Hler, Gino avait été totalement suiteur Koblet et le stayer Diggel-
invisible au cours de6 deux pre- mann. On savait bien que, malgré
miers tiers d’étape. Cee « amuse- la classe de ces deux homme-s. c»
%
GRACE, EQUILIBRE, SURETE
exécutés par la nouvelle championne de France, Mady Moreau,
[PUC, les deux plus beaux plongeons du meeting : en bas, le
KMfique saut simple arrière qui reçut la note moyenne de 8,90
[10. en haut l’impeccable saut de carpe retourné qu’un 8,70 vint
justement récompenser.
L’AUSTRALIE QUALIFIEE PAR 4 A 1
DROBNY BATTU
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AVEC LA S.M, LILLE . CHAMPION FEMININ DE « CYM »
m. PUTEAUX QUAND MEME
[•••Bien que ne concourant pas dans
fions les plus variées, poses, ensem
bles avec ou sans engins, main à
main, sériés acrobatiques et ballets
Je tous genres furent une succession
de présentations parfaitement réglées
ITEHl
HNIQüEI
comme sur le terrain, admirables de
tenue et de discipline.
orie à 64 , les « tenants » gagnent un titre • cf™ °£>uî
„ tt • » • f î les Niçois une révélation. Les produc-
que Vienne laisse échapper
notre envoyé spécial Amédée DALLIER)
. 7%ès la pluie... le beau temps. Avec le soleil, le sport et la et de haute qualité sportive ou artis-
f. Magistralement triomphé de toutes les .épreuves imposées par h irms* féminines vers la
et ^incapacité de ceux qui avaient été chargés du loge- éianse^lassique et le ballet chorégra-
PPo lin a °brrlture. phique sur pointes. Les quatre cham-
I wttc, pou r tous les gymnastes, filles et garçons qui, malgré la pions de France féminins en section
Btr< Toya S e . le coucher sur la paille, les difficultés de toutes sortes, sont la Société Municipale de Lille
, rê une discipline et une ardeur exemplaires, travaillant avec cœur (64 gymnastes), l’Espérance de Dreux
■ vei le premier-prix ou le titre. Les sociétés ont été, en ville (36). 4a Belfortaine (24) et la J eunes *®
■ Sportive Madeleinoise (12). Les deux
premiers l’ont été facilement puisque
seuls dans leur catégorie. La Belfor-
taine, par contre, a eu à soutenir
l’assaut des plus fortes sections de
France rassemblées nombre dans
chaque catégorie.
L’ACBB s’inclina aux parallèles ;
Montceau, Rennes et Toulon fléchirent
tandis que Laon, Courbevoie. Dijon et
J.s-soire étaient finalement distancés
dans ce domaine où la valeur indivi
duelle de leur quatrième degré n’est
pas encore au point.
Dans la, première catégorie (12 gym
naste*) la JS Madeleinoise avec ses
individuels, Montagne, Titelioen, etc-)
a dominé devant Tarbes, Amiens, Col
mar et vingt-neuf autres sections.
(Lir* l« suite p. 3 en r. Gymnastique)
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IEN DU FOOTBALL
.111* I L.ll
CERDAN
attendu demain à Paris
sera le 26 août à
New-York
et suivra un mois
d’entraînement avant
sa rentrée
Depuis dix jours Lucien Rol jl l ? p l n f
quitte guère sa ohambre d b0ie>
Paris. Il termine en effet son u»re
* Dix ans avec Marcel c-erdan ».
Hier après-midi, il rédigeait u ”
dern-iers chapitres, lorsque nous s
mes allés lui rendre visité. Mar cel
Roupp nous a appris pu* 7 .,
Cardan ferai* encore aujourd n ul
exhibition à Canastel, dans J a . h , m
d’un casino près d’OTan. Notrt e ..
pion de Franoe et d’Europe doit qu^
ter Oran le Ujvdemam directeur
pour Paris où il sera donc au
mardi. «
Cerdan. qui a renoncé à * <>n .^ fa I ts
d’emmener sa femme et ses ers
aux Etats-Unis, arrivera à New-vor
très probablement le 26 août. ivr .
« Marcel, nous a dit RoupP, * A
un mois d'entraînement en “
préparer son match tfe renteee
Madison Square Garden. » .
A Mike Jacobs maintenant DB
tr-ouver un adversaire. — G-
mais pas écrasé...
...par Bromwich, qui s’annonce redoutable
pour les Américains
Cernik ne s'inclina qu’au cinquième set devant Pails
(De notre correspondant particulier Pierre TISSEYRE)
MONTREAL. — Tout a sombré en une heure, samedi, au Mont Royal
Tennis Club : les espoirs de l’équipe de Tchécoslovaquie et l’émoMon
que les spectateurs cultivaient depuis deux jours., La défaite de Drobny
des mains du maître artiste Bromwich écourtait le spectacle et condam
nait Cernik à jouer les utilités. Par contre, les Australiens, en se qua
lifiant aisément, sans jouer jusqu'à la limite, émettaient de nouvelles
et vigoureuses prétentions à la récupération de la Coupe Davis, aban
donnée l'année dernière aux Américains contre leur gré. Réusslront-Hs
en cette fin de mois ?. Il est trop tôt encore pour en parler mais on
peut dire que la question méritera
étude.
C’est en effet un remarquable
Drobny que Bromwich mit à la
raison en trois manches. Trois
manches seulement ? Oui,mais
quelles manches et il serait Injuste
de croire que le « trois sets secs »
représente une déroute.
(Lir# la suite p. 3, en rub. Tennis)
PREMIERE RAMPE... SSSTÆ. ÏS â
Belge Depredomme., le Français Mahê et l’Américain Magnani tentent
de s’échapper dans la côte de Begglingen au cours du second tiers
de la première étape ‘du Tour de Suisse, mais ils sont rejoints
quelques kilomètres plus loin.
Classement général
1. Gino BARTALI, 12 h. 40’ 32” ;
2. K-ifbler, 12 h. 46’ 40” ; 3. De-
predomme, 12 h. 47’ 27” ; 4. Bresci,
12 h. 48’ 9” ; 5. Coppl, 12 h. 53’ 18”;
6. Keteieer, 12 h. 53’ 49” ; 7. Guyot,
12 h. 5 I’ 56” ; 8. Oroci-Torti, 12 h.
55’ 54" ; 9. PaSquini, 12 h. 55’ 58” :
1Q. Ockers, 12 h. 56’ 44” ; 11. Gold-
schmidt, 12 h. 56’ 45” ; 12. Dupont,
12 h. 57’ 10” ; 13. Koblet, 12 h. 38’
44” ; 14. Stettler, 12 h. 58’ 52” ; 15.
Kirchen, 12 h. 59’ 55” ; 18. J.-M.
GOASMAT, 13 h. 3’ 46” ; 21. MAHE
13 h. 8’ 19” ; 24. Sylv. Maës, 13 h.
9’ 20” ; 31. de GRIBALDY, 13 h. 17’
59” ; 32. FRICKER, 13 li. 18’ 54” ;
38. LAUK, 13 h. 22’ 42” ; 50. LEVEL
13 h. 42’ 20”.
n'était pas très sérieux... Mais U
s’agissait de tiers d’étape de
82 km, 500 et 73’km., sur des rou
tes relativement faciles et les pre
mières échappées avaient été le*
bonnes.
De Vaduz, capitale de la Princi
pauté du Liechtenstein, à Davos, il
devait . en être autrement grâce à
l'ascension du Wolfgang dont le som
met est à six kilomètres seulement
du but. Là, en effet, Bartali s’était
intéressé à la question. On l’avait
_vu faire absolument ce qu’il voulait
pour triompher finalement seul à
Davos avec 1* 19” d’avance sur le
Belge Ockers et Sylvère Maës, tous
les autres étant éparpillés et le clas*
En 1946, Gino Bartali qni s’était
approprié la place de leader dans la
première étape, comptait, à l’issue
de la seconde étape l'17” sur le se.
cond, son compatriote Zannzzi. Viet-
to était troisième, à 5’21”.
sement général offrant d’innombra
bles écarts dès ce premier soir.
Aujourd’hui, notre Bartali fit
mieux encore : il commanda la cour
se. L’ascension du San-Bernardino
fut. en quelque sorte, le prétexte de
l’affaire. Mais toute autre rampe,
tout autre parcours accidenté lui eût
permis d’obtenir un même résultat.
Comme l’an dernier (il avait gagné
la première étape Zurich-Bâle avec
une dérisoire facilité) 11 fait figure
de grand vainqueur dès le début,
car sa supériorité est écrasante.. De
plus, les organisateurs du Tour ont-
commis, à notre avLs, une erreur en
plaçant les étapes les plus monta
gnardes au commencement de leur
course : aujourd'hui, le San-Bernar-,
dlno, demain le Saint-Gothard et la*
Furka; ensuite des cols secondaires
ou même des itinéraires à peu prés
plats. Un seul « os » pour Bartali :
la demi-étape contre la montre qui
aura lieu jeudi sur Lausanne-Genè
ve. Mais il s'agit de 60 km. seulement
et ce n’est pas là qu'un homme tel
que Gino peut perdre la totalité de
son avantage... d'autant plus que
celui-ci sera peut-être accru demain.
(ILir« la suite p, 2, en rub. Cyclisme)
RESULTATS s
8* JOURNEE. — J. Bromwich (A)
b. J. Drobny (Tch.), 6-2, 7-5, 6-4; D.
Pails (A) b. Cernik (TchO, 6-S. 4-6.
3-6, 6-2; 6.8.
Australie : 4 victoires ; Tchécoslo
vaquie : 1 victoire.
Bonne tenue la Stade Français
de Sochaux et de Marseille
tandis que le R. C. Paris, Montpellier, Rouen
ont reçu un sérieux avertissement
Des hommes en forme : Courtois, Hansen, Rouvière...
Le temps orageux qui régnait un peu partout hier en France a rendu
très pénibles les derniers matches amicaux que disputaient nos clubs
professionnels avant de se lancer dans la longue et rude épreuve du
Championnat.
Bien des équipes ont fait bonne contenance pendant une ml-temps
puis se sont effondrées ensuite : sort inéluctable de formations peu pres
sées de se trouver en bonne condition et misant sur la longueur de la
compétition.
Nos clubs qui se sont mesurés avec des équipes étrangères de valeur
ronfirmée s’en sont fort bien tirés. .
On enregistre une seule défaite :
celle d’Angers devant les Cheminots
de Hongrie. Mais ces derniers ont
M
ü "%
«thrét
m
mrnm
T T-O T A Xfnnc T”T> T A Le ? €une centr e avant du Stade, Ageon, a centré, et
J AMiJliO JE1 lliilHi Hansen a repris-de la tête. Delaehet- tend désespérément
sa main aauche vers la sphère de cuir. Mais il ne pourra la capter. Ce sera le troisième but du Stade.
On reconnaît ici (de g. à dr.) Labacci (RS), Grégoire, Aston (St.), Renko, Delaehet (RS) et Hansen (St.).
RESULTATS
I Stade Français b. *Red Star . . 1-2
•Bordeaux et Toulouse 3-3
Avignon b. ‘Montpellier 4-0
"Le Havre b. RC Pari «... 5-1
*Alès b. Nîmes ,... 4-9
Cheminots Hongrie b. ‘Angers 3-t
•Nice b. FC Vienne 1-0
•Socliaux b. Viktorla Ztskov .. 3-2
•Marseille et Csepel 2-2
CA Paris b. • Rouen 3-0
•Troyes et Colmar 2-2
•Nancy b. Gap 6-0
•Saint-Etienne b. Roanne 8-2
•Nantes b. CEP Lorient 10-2
Lyon b. Chambéry 8-1
Roubaix et Ol. Charlerol 1-1
TOURNOI DE VERVIERS (fir.«!e)
Strasbourg b. First Vlenna . . . 4-1
obtenu de tels résultats sur de
nombreux terrains d’Europe que la
performance d’Angers est tout de
même prometteuse pour le club de
Simonyl.
Sochaux privé de ses Tchèques a
fait, devant Viktorla Ziskov aussi
bien que Marseille, vendredi, avec
Rlhel. La défense des hommes de
Paul Wartel parait déjà plus solide
que l’an passé grâce à l’appoint de
Rachlnsky et Pironi. Et lorsque les
Tichy Slkora seront présents en at
taque aux côtés de Courtois déjà
en vedette l’équipe des lions comp
tera parmi les adversaires difficiles
de la « Nationale
Marseille confirma hle-r devant
Csepel ses grosses possibilités. Nice
parvient a souder lentement son en
semble .hétéroclite de vedettes. Il
lui manque cependant un grand ar
rière central car Marek ne saurait
tenir toute une saison à ce poste
A Paris le Red Star déjà en conr
dition physique s’inclina, comme
vendredi, devant un adversaire plus
scientifique, le Stade Français dont
les Domingo, Grillon, Soerensen..
ont besoin de compétition.
Jean CORNU.
3, «n rub. Football*
Le Jamboree de Moisson
a conquis les Etrangers
cfüi vont repartir avec un
souvenir admiratif pour ia
France
L# Jamboree France a pratiquement
vécu sur !a grande finale du feu de
camp général d’hier soir. La cérémo
nie d’adieux d’aujourd’hui, prélude â
la dispersion qui se fera avec -len-
téur, comme à regret, au départ qui
va emprunter les routes de l’Ile-de-
France que les délégations étrangères
visiteront cette semaine, les rues da
Paris qui s’offrent aux provinciaux
presque vides de Parisiens mais char
gées d’histoire... Pas de mélancolie
dans ces regrets : on \; nt de vivre
des journées si pleines ! On emporte
au fond du cœur tant de satisfac
tions ! C’est ce qne nous disait un
scout belge qui fut du Jamboree de
1957 eu Hollande •
« On nous avait dit tant de mal de
la France d’après guerre que nous
étions sceptiques quant à l’organisa
tion. Or nous avons trouvé un •• Jam »
unique en son genre : organisation
matérielle parfaite, vastes espaces li
bres qui ont permis à tous les garçons
du inonde de déployer leur talent,
leur ingéniosité, d’épancher leur en
thousiasme en des constructions éphé
mères mais bien représentatives de
leurs tempéraments si dl*vers... Nous
repartons confiants en l’avenir de la
France, reconnaissants et heureux de
conserver intacte non seulement notre
amitié inébranlable, mais aussi notre
admiration... »
Pierre ABOUT.
(Lire la suit# p. 3, en rub. Scoutisme)
(Lire la suite p.
STRASBOURG
IEZ
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