Presse et revues
6 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1949-11-21
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 novembre 1949 21 novembre 1949
Description : 1949/11/21 (A4,N1128). 1949/11/21 (A4,N1128).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599281c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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PARIS (9 f )
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b.s ROUTE DE LA REINE - BOULOGNE S/ SEINE
ARUI, capitaine du CORT, épuisa son répertoire défensif
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BARATTE.
DARUI
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SANS STOPPER LA MARCHE DE LILLE...
qui domine de 8 points le “peloton
des quatrièmes ”
MALGRE ROUBAIX. LILLE FAIT CAVALIER SEUL DANS LE CHAMPIONNAT
SOIR AU FORUM
DE MONTREAL
S'il est vraiment le meilleur
poi ds moyen du monde...
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malgré les 'diableries
de GAVILAN
l|FRE LAURENT: le handicap des gants de 8 onces
jïFRE LE CUBAIN : cinq livres d f écart
Iiduok, Forte, Zanelli n’étaient (et ne sont encore) que des
Ld plan ». Ils ne furent que des boxeurs de base et servirent
Lent Dauthuille en lui créant un solide standing a Montréal,
fait Jake La Motta, Laurent, magnifique, montra sa classe. En
bit Johnny Greco, l’idole de Montréal, Dauthuille convainquit
Ilinadiens qu’il était bien le
LA CARRIERE AMERICAINE
DE DAUTHUILLE
6-12-48 (Montreal)
3- 1-49 (Holyoke)
17-1-49 (Montréal)
21-2-49 (Montréal)
4- 8-49 (Montréal)
4-10-49 (Montréal)
b. Zaduck, ptt.
b. Forte, k. o. 8 e .
b. Zanelli, pts.
b. La Motta, pts.
b. Gréco, k. o. 5 e .
b. S. Home, pts-
logique du champion du
la disparition du grand
ta,avant que Ray Robinson ne
paie de devenir définitivement
i moyen, le choix de Laurent,
k jouer ce rôle, ne peut être dis-
) que par les Américains,
i précisément, dans ce ring du
de Montréal, Dauthuille
mr tâche de vaincre Rio Ga-
; 'Jubile Cubain, pour convain- coup pa - ver si Laurent battait Kid
iss fankees. encore sceptiques. Qavilan '
’ 1 Weill. le matchmaker du " . . .. ,
Square Garden de New- Les motus d une inquiétude
u l°M r d*hui un specta- Quand Barraut signa ce combat.
I wo-M P. lor d UAii e on «e demanda s’il était astucieux
est hrteressé par 1lele- candide On éprouva des inemié-
J-ouveau que représente Lau-
D ”,, reste : Gavïian est. avec Charlie Fusari.
• ; nmak_r fit déjà des offres . seconQ de Ray Robinson. Poids
■ manager de Dauthuille, les m i-moyen, le Cubain pourra, s’il est
l mrnî D * able ®‘ l^ s défait, faire valoir un handicap de
voir Deu ^huille. ils j 3 0 i ds d’environ cinq livres.
• 5 au a le payer... . _
Ml sera là. Décidé à beau- (Lire la suite page 2, en rub. Boxe)
BORDEAUX ET TOULOUSE, INTERCALÉS
SUIVENT A 4 ET 6 POINTS DU LEADER
Ce ROUBAIX-LILLE fut bien dans la tradition des grands
derbys nordistes : âpre et rude. Le LOSC en fut le vainqueur, mais
non sans mal.
La ligne d'avants lilloise, d’excellente qualité, trouva devant elle
une défense de premier ordre, fort bien commandée par Darui.
Ainsi Baratte (qui joua constamment avant centre) ne jouit plus
d’un pouce de liberté à partir du moment où il marqua son but,
le premier de la partie, pour le compte des Lillois bien entendu.
De son arsenal, Darui ne sortit pas tout de suite son arme du hors-
jeu. Les Walter, Vandooren, Leehantre... méfiants au début, se
postèrent de plus en plus en pointe et alors qu’après une. heure de
jeu ils ne songeaient plus du tout à la fameuse tactique défensive du
CORT, le capitaine roubaisien tendit ses pièges sur le terrain. Plus
de dix fois les avants lillois s’y laissèrent prendre. Cela les désaxa
peut-être. Mais la victoire de leur équipe était déjà acquise. En effet,
Cheuva, prudent, renforça durant toute la partie son système dé
fensif pour contenir une attaque
roubaisienne jugée cependant as
sez faible : Strappe avait reçu la
consigne de jouer surtout un rôle
défensif.
Cette nouvelle victoire de Lille
permet à l'équipe de Baratte de
compter 8 points d'avance sur le
peloton des « quatrièmes ». Bordeaux
et Toulouse s’intercalent. Mais ils
comptent respectivement 4 et 6
points de retard.
On est tenté d'écrire que Lille
domine vraiment de trop loin le
lot des compétiteurs.
Le Stade R.S. sort
de la boîte à surprises
Presque tous les résultats enregis
trés au cours de cette douzième
journée — y compris naturellement
la victoire du LOSC — sont normaux.
La surprise du jour est la victoire
remportée par le STADE-R S sur
SOCHAUX.
Jean CORNU.
(Lire la suite pagt 6, rub. Football)
DIVISION I (12* journée)
LILLE (1) b. 'Roubaix (3) 2-1
*SETE (17) et Bordeaux (2) 2-2
•TOULOUSE (3) b. Nancy (8) ... 2-0
Stade-R.S. (14) b. 'SOCHAUX (3) 2-1
•REIMS (6) et St-Etienne (19) .. 6-0
‘LENS (7) et Rennes (14) 3-3
•RC PARIS (8) b. Strasbourg (12) 3-0
•NICE (12) b. MARSEILLE (10) . 6 4
•METZ (18) b. Montpellier (16) .. 5-2
Classement
Pts J. G. N P pc.
1. LILLE (1) ..
2. Bordeaux (2) .
3. Toulouse (3)
4. Reims (6) ...
Sochaux (3) .
Roubaix (3) .
7. RC Paris (8)
Lens (7) ....
8. Nancy (8) ..
Nice (12) ....
St-Etien. (10) .
12. Stade-R.S. (14)
Marseille (10) .
14. Rennes (14) .
Strasb (12) .
16 Metz (18) ..
Montpell. (16)
Sète (17) ....
•|' K " S îo«.»J
ilïïïrriciB!!. ”
DU CHAMPIONNAT D’EUROPE DE MANCHESTER :i
AVEC CE SACRÉ GAUCHE
|»US BATTREZ Manuel ORTIZ !”
iRonnie CLAYTON
Ray FAMECHON
•notre envoyé spécial
l'Aen COLOMBINI)
Ç'CHESrER. — M. Bergstrom a
*°n week-end à Manchester.
l 5 Blute... M. Bergstrom est un
l dais grisonnant, au visage
L' ce gui lui donne assez l’as-
Un c - er gyman britannique.
^ dgide, l’homme d’Amster-
Pourtant amène et il nous
le hall du Queen’s
r ~ Manchester ;
Raymond Famechon bat-
13” 5/10 = 1.234 POINTS
Alberto Triulzi
a-t-il réussi
le meilleur
rardiecoira?
(Lire nos informations et
commentaires en rubrique
Athlétisme, page 2)
BIEN DECEVANT, NOËL BAUDRY !
Noël Baudry, évincé du XV de France, pouvait se reprendre au stade
Charléty à l’occasion de PUC-Montferrand (3-5). Mais sur la pelouse
détrempée où l’équilibre était difficile à tenir l’arrière de l’ASM fut
bien moins heureux que son adversaire direct Poncet. Souvent
maladroit, laissant échapper le ballon glissant, faible par ses déga
gements, Baudry se racheta toutefois par ses contre-attaques.
Mais d’autres que lui auraient connu la même mésaventure sur un
terrain où l’on avait fait disputer au préalable un lever de rideau
sans intérêt.
EXEMPLE A SUIVRE...
Dans le bureau de l’organisa
teur canadien, Laurent Dau
thuille, qui ce soir, à Montréal, disputera face à Kid Gavilan le match
le plus important — et sans doute le plus difficile — de sa jeune
carrière, contemple la photographie de Jack Dempsey...
L’ancien champion du monde poids lourd, devenu promoteur, a su
faire confiance à notre vaillant petit champion. Il croit que Laurent,
un jour aussi, se parera d’un titre de cham.pion du monde...
Aussi est-ce un regard d’admiration... et de reconnaissance que Dau
thuille pose sur le portrait du vainqueur de Carpentier.
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INSIGVtSTVi
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Catalogue e » tl ^ <
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ll S P trom était l’.arbit.re et juge
irjJ,., ce Championnat. d’Europe
ftitür b - om me dans le ring ;
hnijç Jonc mieux placé que
1 j Q „ P° UT que son opinion re-
Bldn „ P°ssion, l’épilogue final
, r ce combat.
t et ' r' Creorge Dengley, le ma-
!j Clayton, le pugiliste
natT lsleme f°* s malheureux
Tr, à ,* compatriote, furent les
s Po r tfy an 8 er Raymond Famé .
crlf eirien t alors Ronnie ou-
i , Ur en tamponnant son
i -, o* Vous avez un sacré
iNlte C es t avec ce direct
» " Ue tous battrez Manuel
! e t Raymond Fame-
L re oref r, Cei Coletta quittaient,
! * Se \% e heure plus tard, les
^ et p^.chester pour Londres
J* hier *-- s . ■ ens uite où ils arri-
Cinq clubs seulement
encore invaincus en
rugby XV !
VICTOIRE ITALIENNE
DANS LE « MONAL »
E. Mangiarotti
A RÉUSSI
une brillante
“passe de deux”
Après un ultime match
avec un TOURNON
étourdissant
(Lire page 3 en rubrique Escrime
l’article d’Armand LAFITTE)
SECTION PALOISE et S.U. AGEN
des internationaux MARTIN et BASQUET...
...infligent leur première défaite
au Stade Toulousain et au L.O.U. !
Castres 01., Stade Montois et R.C. Toulon
ont irrésistiblement débordé U. S. Dax
A. S. Béziers et A. S. Soustons
La liste des clubs invaincus en Division Fédérale s’amenuise
de dimanche en dimanche. Ils étaient onze avant le quatrième
tour des poules de six. On n’en compte plus que cinq : Castres
Olympique, RC Toulon, FC Lourdes- LS Romans et LS Mon-
tauban. Ont subi leur première défaite : l’US Daequoise, l’AS
Biterroise, Valence Sportif, AS Soustons, Lyon OU et Stade Tou
lousain. Les échecs de ces deux dernières équipes, comme on va
le voir, sont deux surprises qui font quelque sensation.
Le LOU et Le Stade Toulousain avaient, en effet, pour adver-
salres le SU Agen et la Section Paloise qui, ni l’un ni l’autre-
n’avaient encore réussi à obtenir le moindre succès. L’élimina-
(Lire la suite p. 4, rub. Rugby XV)
George» DU ! UKIN.
MARSEILLE XIII BATTU (2-5) DES LA VT MINUTE
Le géant BARRIS "esioque
puis les Catalans se réfugient...
ÊB
Au stade municipal de Marseille,
13.125 spectat. pour 1.306.140 fr de
recette. Score : 5-2 (5-2). XIII Cata
lan : 1 E (Barris), 1 T (Cornes),
de M. Martung. Terrain gras.
matin.
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IATCH DE FOOJ BAL «
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aV n ’ es t forcément pas
tOie* , ■ a mtre. À peine de re-
a . Asnières, Raymond
J a . veine de voir sa
iu. all tée et souffrante. La
Ul,e Page î, en rub. Boxe)
/rotéffê^PÔüs
'pendant ^ saisons
©GARY
LA CLEF DU SUCCES
MANCHESTER. — Une bien
curieuse position de Raymond.
Très courbé, il lance un long
direct du gauche.
C’est ce direct qui détint la
clef de son succès et lui ouvrit
la voie de la réussite.
On remarquera encore sur ce
document, l’extraordinaire écart
de jambes du champion d’Eu
rope,
CE SOIR
AU PALAIS DES SPORTS
1 Imperméable américain,
ample.agréable à porter
v rn toutes saisons
•ente par correspond.
1 CAOUTCHOU CS
■ V'ehy .
V u e L., hd Bonne-Nouvelle
*°USK| yett *’ PARIS,
"««.JiS-a 6 • RENNES
DEGLANE
peut inverser
les rôles et
étouffer le
boa" VALOIS
(Lire en rubrique Catch
l’article de René MOÏSET)
SANS AFFICHER POURTANT UNE FORME PARFAITE, HIER, AU VEL’ D’HIV’
CARRARA GOUSSOT RENTRENT
et ridiculisent les ^grands" étrangers
Goujon-R, Le Nizerhy et Delescluses-J . Le Nizerhy partent au hon moment ...
Le publie du Vel’ d’Hiv’, le public chaud et impulsif
des grands jours, commençait à désespérer, hier, lors
que le kilomètre soixante du Prix Dupré-Lapize à
l’américaine fut atteint. Oarrara-Goussot, en lesquels
il espérait, sans trop y croire, étaient toujours à deux
tours des leaders Goujon-Roger Le Nizerhy et Paul
Maye-Challeau qui précédaient eux-mêmes le tandem
suisse Koblet-von Buren, à un tour.
Oarrara-Goussot paraissaient empêtrés dans un pelo
ton compact d'où Us ne semblaient pas pouvoir sortir ;
leur allure n’était pas, à première vue. celle des
grandes occasions. Carrara avait lancé de rares bien
que brillants éclairs et Goussot nous donnait l’impres
sion de lutter avec moins de facilité quà l'accoutumée.
De plus, en tête. Goujon-Le Nizerhy faisaient mer
veille, affichant une condition excellente et... ascen
dante, s’occupaient plus particuliérement de Paul Maye-
Challeau lesquels, en gros progrès, caracolaient à cette
place recherchée, bien que très difficile à conserver,
depuis le 30' kilomètre de course.
C’est alors que le ressort se détendit ; la classe et
l’homogénéité de la première équipe française d’amé
ricaine parlèrent.
Détente sèche, efficace
Alors que Goujon-Roger Le Nizerhy, Van Vtiet-
Boeyen et Maye-Challeau venaient de livrer une pénible
chasse, Carrara plongeait, électrique, passait le relais à
Goussot et, tout en emmenant avec lui Delescluses-
J. Le Nizerhy et Dousset-Bareth passait à un tour en
un kilomètre, et en tète 8 kilomètres après.
La détente avait été brutale, sèche, efficace, mais
nagnifique d'allure.
Ne croyez pas que leur victoire ait été, dès lors,
acquise à la suite de cette sensationnelle remontée ;
non car, à leurs trousses, avant que la série des sprints
ne commençât, Delescluses-Le Nizerky et Dousset-
Bareth avaient accompli le similaire redressement, favo
risé, il est vrai, par une lassitude générale compré
hensible étant donnée l’allure df i'épreuv e menée à
plus de 47 km. de moyenne, sans grands éclats tou-
tef0iS ‘ Pierre BOUKKIl.LO.N.
(Lire la suite p. 3, en rub. Cyclisme)
...DANS LA GUERRE DE TRANCHEE !
(De notre envoyé spécial Roger BASTIDE)
MARSEILLE. — Agitant frénétiquement leur fanion sang et or et
donnant de la voix avec une belle conviction, quelques centaines de sup
porters catalans « envoyés spéciaux » par cars, ont tenu en échec plu
sieurs milliers de sportifs marseillais qui jouaient pourtant « à domicile »
Sur le terrain du stade municipal,
pendant ce temps, les représentants
de la « race », bien que privés de leur
capitaine, Paul Déjean, l’ont emporte
par 5 à 2, infligeant aux Marseillais
leur premier échec « at home » de
la saison. Le score final était déjà
acquis à la 17- minute de jeu. Mais
qui eût pu deviner à ce moment
qu’il serait définitif ?
Les équipes avaient commencé à
se livrer sans fermer le jeu, simple
ment en le serrant au maximum,
afin de laisser le moins de champ
possible à l’inspiration individuelle.
Elles continuèrent de même. Jusqu'à
la dernière minute, on attendit de
Dop. de Perez ou d'Hatchondo, de
Maso, de Cornes ou de Trescases
l’une de ces envolées inattendues
emballantes, qui font se dresser les
assistances entières et décider en une
minute de l’issue d’une rencontre
Mais il ne se produisit rien de ce
genre. Le jour n’était pas aux indi
vidualités
Jusqu’au coup de sifflet final on
assista à une lutte d’hommes occu
pés à cortrarier l’action adverse sut
vant obstinément la progression de
lv balli. mais n’arrivant pas à en
faire un bon usage quand ils la dé
tenaient. parce qu'ils étaient à ce
moment serrés de trop près par 1 ad
versaire Ce fut une guerre de posi
tions avec, si l’on veut, de fréquen
tes patrouilles, qui n’eurent jamais
pour conséquence directe l’offen
sive générale à outrance
La supériorité de sa tête de mê
lée, le travail plus lié et plus suivi
d’un paquet d’avants dans lequel
(Lire la suite p, 5, rub. Rugby XIII) Puaucu
FEDERALE
A ‘Castres Olym. b. ÜS Dax. 18—0
•AS Bort et RC Vichy .. 0—0
USA Limoges b. *SI Dijon 6—0
1 Castres, 11 pts : 2. Limoges,
10 pts ; 3. Dax, 9 pts ; 4. Vichy et
Bort, 7 pts ; 6. Dijon, 4 pts.
B *St. Montois b. AS Béziers 11
•SBUC b. Stadoc. Tarbais 6
•US Cognac b. US Marm. 6—0
1. Béziers, 10 pts ; 2. Mt-de-Marsan,
9 pts ; 3 SBÜC, 8 pts ; 4. Tarbes,
Marmande et Cognac, 7 pts.
G *CS Vienne b. Valence Sp. 9 — 8
‘Aviron 8ay b. St. Rochel. 13—6
*St. Montluc. b. US Tyrosse 3 — 0
1. Vienne, 10 pts ; 2. Valence et
Bayonne, 9 pts ; 4. Tyrosse et Mont-
luçon. 7 pts . 6. La Rochelle, 6 pts.
D *FG Lourdais b. SC Albig. 6 —0
♦CA Briviste et US Berger. 0— 0
•SC Angoul. et USA Perp. 0— 0
1. Lourdes. 12 pts ; 2. Albi, 8 pts :
3. Brive, Bergerac. Perpignan et An-
gouléme, 7 pts.
ï *US Montél. et US Montaub. 0—0
•S. Paloise b. St. Toulous. 5— 3
•St. Aurillaeois et Carmaux 3—3
1. Montatiban, 11 pts ; 2. Toulouse,
10 pts ; 3. Carmaux, Aurillac et Mon-
télimar, 7 pts ; 6. Pau. 6 pts.
F *SC Mazamet et Racing CF 3— 3
•SU Agen b. Lyon OU .... 3 — 0
•Le Créusot et CA Béglais 0—0
1. LOU. 10 pts ; 2. RCF et Maza-
met. 9 pts , 4. Bègles et Le Creusot,
7 pts ; 6. Agen, 6 pts.
G *US Romans b. RC Narbon 5—0
FC Auscitain b. *US Bourg 11—5
AS Montferr. b. “Paris UC 5 —3
1. Romans, 12 pts ; 2. Auch, 10
pts ; 3. Montferrand, 8 pts ; 4. Nar
bonne et Bourg. 7 pts ; 6. PUC, 4 pts.
H *RC Toulon, b. AS Souston. 15—0
Biarritz Ol. b. *St. Lavel. 3—0
CA Périg. b. *St. Graufhet. 9—3
1. Toulon, 11 pts ; 2. Biarritz. 10
pts ; 3. Soustons et Périgueux, 9 pts ;
5. Cîraulhet, 5 pts ; 6. Lavelanet,
4 pts.
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£LVPHILIPS, 50, av. Montaient, PARI# <#•>
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e à Cardiff- Shortt al
.né deux fois en equit
6 et 1947. ]
itçrnational suédois Kn
<-e central) vient a etre^
io de Rome.
Juventus propose »
à la nouvelle vedette n
Malmoe) pour jouer
ngleterre alignera, le ^
: l’Ita'ie à TottenMH
: qui a battu, mercrew
ampt 9 du Champion *J
r royes recevra Innsorvr
pionnat du Tyrol■
tches du lundi ■ « ou
n à Blois.
iers. qui cherchait un
mis d accord avec les a p(
pour acquérir Cia e rgis ,
un dirigeant btte ec l
la ville min .f e h 30. [
saines et a } 7 ■ rtf k
son contrat • »» * 4
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CHAUSSURES
HENRY OURS
PARIS
LUNDI 21
NOVEMBRE 1949
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PARIS (9 f )
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Afr du Nord; 10 fr.
BOUGIE
PU0I
b.s ROUTE DE LA REINE - BOULOGNE S/ SEINE
ARUI, capitaine du CORT, épuisa son répertoire défensif
STRAPPt
BARATTE.
DARUI
\<
Il
n» vi^ir \i> \i>
h v* H
v n v w
\\U 1 f Ml
SANS STOPPER LA MARCHE DE LILLE...
qui domine de 8 points le “peloton
des quatrièmes ”
MALGRE ROUBAIX. LILLE FAIT CAVALIER SEUL DANS LE CHAMPIONNAT
SOIR AU FORUM
DE MONTREAL
S'il est vraiment le meilleur
poi ds moyen du monde...
n
AUTHUILLE SERA IRRÉSISTIBLE
malgré les 'diableries
de GAVILAN
l|FRE LAURENT: le handicap des gants de 8 onces
jïFRE LE CUBAIN : cinq livres d f écart
Iiduok, Forte, Zanelli n’étaient (et ne sont encore) que des
Ld plan ». Ils ne furent que des boxeurs de base et servirent
Lent Dauthuille en lui créant un solide standing a Montréal,
fait Jake La Motta, Laurent, magnifique, montra sa classe. En
bit Johnny Greco, l’idole de Montréal, Dauthuille convainquit
Ilinadiens qu’il était bien le
LA CARRIERE AMERICAINE
DE DAUTHUILLE
6-12-48 (Montreal)
3- 1-49 (Holyoke)
17-1-49 (Montréal)
21-2-49 (Montréal)
4- 8-49 (Montréal)
4-10-49 (Montréal)
b. Zaduck, ptt.
b. Forte, k. o. 8 e .
b. Zanelli, pts.
b. La Motta, pts.
b. Gréco, k. o. 5 e .
b. S. Home, pts-
logique du champion du
la disparition du grand
ta,avant que Ray Robinson ne
paie de devenir définitivement
i moyen, le choix de Laurent,
k jouer ce rôle, ne peut être dis-
) que par les Américains,
i précisément, dans ce ring du
de Montréal, Dauthuille
mr tâche de vaincre Rio Ga-
; 'Jubile Cubain, pour convain- coup pa - ver si Laurent battait Kid
iss fankees. encore sceptiques. Qavilan '
’ 1 Weill. le matchmaker du " . . .. ,
Square Garden de New- Les motus d une inquiétude
u l°M r d*hui un specta- Quand Barraut signa ce combat.
I wo-M P. lor d UAii e on «e demanda s’il était astucieux
est hrteressé par 1lele- candide On éprouva des inemié-
J-ouveau que représente Lau-
D ”,, reste : Gavïian est. avec Charlie Fusari.
• ; nmak_r fit déjà des offres . seconQ de Ray Robinson. Poids
■ manager de Dauthuille, les m i-moyen, le Cubain pourra, s’il est
l mrnî D * able ®‘ l^ s défait, faire valoir un handicap de
voir Deu ^huille. ils j 3 0 i ds d’environ cinq livres.
• 5 au a le payer... . _
Ml sera là. Décidé à beau- (Lire la suite page 2, en rub. Boxe)
BORDEAUX ET TOULOUSE, INTERCALÉS
SUIVENT A 4 ET 6 POINTS DU LEADER
Ce ROUBAIX-LILLE fut bien dans la tradition des grands
derbys nordistes : âpre et rude. Le LOSC en fut le vainqueur, mais
non sans mal.
La ligne d'avants lilloise, d’excellente qualité, trouva devant elle
une défense de premier ordre, fort bien commandée par Darui.
Ainsi Baratte (qui joua constamment avant centre) ne jouit plus
d’un pouce de liberté à partir du moment où il marqua son but,
le premier de la partie, pour le compte des Lillois bien entendu.
De son arsenal, Darui ne sortit pas tout de suite son arme du hors-
jeu. Les Walter, Vandooren, Leehantre... méfiants au début, se
postèrent de plus en plus en pointe et alors qu’après une. heure de
jeu ils ne songeaient plus du tout à la fameuse tactique défensive du
CORT, le capitaine roubaisien tendit ses pièges sur le terrain. Plus
de dix fois les avants lillois s’y laissèrent prendre. Cela les désaxa
peut-être. Mais la victoire de leur équipe était déjà acquise. En effet,
Cheuva, prudent, renforça durant toute la partie son système dé
fensif pour contenir une attaque
roubaisienne jugée cependant as
sez faible : Strappe avait reçu la
consigne de jouer surtout un rôle
défensif.
Cette nouvelle victoire de Lille
permet à l'équipe de Baratte de
compter 8 points d'avance sur le
peloton des « quatrièmes ». Bordeaux
et Toulouse s’intercalent. Mais ils
comptent respectivement 4 et 6
points de retard.
On est tenté d'écrire que Lille
domine vraiment de trop loin le
lot des compétiteurs.
Le Stade R.S. sort
de la boîte à surprises
Presque tous les résultats enregis
trés au cours de cette douzième
journée — y compris naturellement
la victoire du LOSC — sont normaux.
La surprise du jour est la victoire
remportée par le STADE-R S sur
SOCHAUX.
Jean CORNU.
(Lire la suite pagt 6, rub. Football)
DIVISION I (12* journée)
LILLE (1) b. 'Roubaix (3) 2-1
*SETE (17) et Bordeaux (2) 2-2
•TOULOUSE (3) b. Nancy (8) ... 2-0
Stade-R.S. (14) b. 'SOCHAUX (3) 2-1
•REIMS (6) et St-Etienne (19) .. 6-0
‘LENS (7) et Rennes (14) 3-3
•RC PARIS (8) b. Strasbourg (12) 3-0
•NICE (12) b. MARSEILLE (10) . 6 4
•METZ (18) b. Montpellier (16) .. 5-2
Classement
Pts J. G. N P pc.
1. LILLE (1) ..
2. Bordeaux (2) .
3. Toulouse (3)
4. Reims (6) ...
Sochaux (3) .
Roubaix (3) .
7. RC Paris (8)
Lens (7) ....
8. Nancy (8) ..
Nice (12) ....
St-Etien. (10) .
12. Stade-R.S. (14)
Marseille (10) .
14. Rennes (14) .
Strasb (12) .
16 Metz (18) ..
Montpell. (16)
Sète (17) ....
•|' K " S îo«.»J
ilïïïrriciB!!. ”
DU CHAMPIONNAT D’EUROPE DE MANCHESTER :i
AVEC CE SACRÉ GAUCHE
|»US BATTREZ Manuel ORTIZ !”
iRonnie CLAYTON
Ray FAMECHON
•notre envoyé spécial
l'Aen COLOMBINI)
Ç'CHESrER. — M. Bergstrom a
*°n week-end à Manchester.
l 5 Blute... M. Bergstrom est un
l dais grisonnant, au visage
L' ce gui lui donne assez l’as-
Un c - er gyman britannique.
^ dgide, l’homme d’Amster-
Pourtant amène et il nous
le hall du Queen’s
r ~ Manchester ;
Raymond Famechon bat-
13” 5/10 = 1.234 POINTS
Alberto Triulzi
a-t-il réussi
le meilleur
rardiecoira?
(Lire nos informations et
commentaires en rubrique
Athlétisme, page 2)
BIEN DECEVANT, NOËL BAUDRY !
Noël Baudry, évincé du XV de France, pouvait se reprendre au stade
Charléty à l’occasion de PUC-Montferrand (3-5). Mais sur la pelouse
détrempée où l’équilibre était difficile à tenir l’arrière de l’ASM fut
bien moins heureux que son adversaire direct Poncet. Souvent
maladroit, laissant échapper le ballon glissant, faible par ses déga
gements, Baudry se racheta toutefois par ses contre-attaques.
Mais d’autres que lui auraient connu la même mésaventure sur un
terrain où l’on avait fait disputer au préalable un lever de rideau
sans intérêt.
EXEMPLE A SUIVRE...
Dans le bureau de l’organisa
teur canadien, Laurent Dau
thuille, qui ce soir, à Montréal, disputera face à Kid Gavilan le match
le plus important — et sans doute le plus difficile — de sa jeune
carrière, contemple la photographie de Jack Dempsey...
L’ancien champion du monde poids lourd, devenu promoteur, a su
faire confiance à notre vaillant petit champion. Il croit que Laurent,
un jour aussi, se parera d’un titre de cham.pion du monde...
Aussi est-ce un regard d’admiration... et de reconnaissance que Dau
thuille pose sur le portrait du vainqueur de Carpentier.
ers jf 7 |
INSIGVtSTVi
8RHD COU * 5 „
osJd 5 *1
m
i u
Catalogue e » tl ^ <
joindre 30 ^
> n avp -c sept points d’avan-
ll S P trom était l’.arbit.re et juge
irjJ,., ce Championnat. d’Europe
ftitür b - om me dans le ring ;
hnijç Jonc mieux placé que
1 j Q „ P° UT que son opinion re-
Bldn „ P°ssion, l’épilogue final
, r ce combat.
t et ' r' Creorge Dengley, le ma-
!j Clayton, le pugiliste
natT lsleme f°* s malheureux
Tr, à ,* compatriote, furent les
s Po r tfy an 8 er Raymond Famé .
crlf eirien t alors Ronnie ou-
i , Ur en tamponnant son
i -, o* Vous avez un sacré
iNlte C es t avec ce direct
» " Ue tous battrez Manuel
! e t Raymond Fame-
L re oref r, Cei Coletta quittaient,
! * Se \% e heure plus tard, les
^ et p^.chester pour Londres
J* hier *-- s . ■ ens uite où ils arri-
Cinq clubs seulement
encore invaincus en
rugby XV !
VICTOIRE ITALIENNE
DANS LE « MONAL »
E. Mangiarotti
A RÉUSSI
une brillante
“passe de deux”
Après un ultime match
avec un TOURNON
étourdissant
(Lire page 3 en rubrique Escrime
l’article d’Armand LAFITTE)
SECTION PALOISE et S.U. AGEN
des internationaux MARTIN et BASQUET...
...infligent leur première défaite
au Stade Toulousain et au L.O.U. !
Castres 01., Stade Montois et R.C. Toulon
ont irrésistiblement débordé U. S. Dax
A. S. Béziers et A. S. Soustons
La liste des clubs invaincus en Division Fédérale s’amenuise
de dimanche en dimanche. Ils étaient onze avant le quatrième
tour des poules de six. On n’en compte plus que cinq : Castres
Olympique, RC Toulon, FC Lourdes- LS Romans et LS Mon-
tauban. Ont subi leur première défaite : l’US Daequoise, l’AS
Biterroise, Valence Sportif, AS Soustons, Lyon OU et Stade Tou
lousain. Les échecs de ces deux dernières équipes, comme on va
le voir, sont deux surprises qui font quelque sensation.
Le LOU et Le Stade Toulousain avaient, en effet, pour adver-
salres le SU Agen et la Section Paloise qui, ni l’un ni l’autre-
n’avaient encore réussi à obtenir le moindre succès. L’élimina-
(Lire la suite p. 4, rub. Rugby XV)
George» DU ! UKIN.
MARSEILLE XIII BATTU (2-5) DES LA VT MINUTE
Le géant BARRIS "esioque
puis les Catalans se réfugient...
ÊB
Au stade municipal de Marseille,
13.125 spectat. pour 1.306.140 fr de
recette. Score : 5-2 (5-2). XIII Cata
lan : 1 E (Barris), 1 T (Cornes),
de M. Martung. Terrain gras.
matin.
OL>^
LfSS4
Assures j
IATCH DE FOOJ BAL «
U G 0 S
■AVERSEE Dl ^ «
. \l
.•SSrïAA» il'
ullLAN ■ • • •„ j» iïii
aV n ’ es t forcément pas
tOie* , ■ a mtre. À peine de re-
a . Asnières, Raymond
J a . veine de voir sa
iu. all tée et souffrante. La
Ul,e Page î, en rub. Boxe)
/rotéffê^PÔüs
'pendant ^ saisons
©GARY
LA CLEF DU SUCCES
MANCHESTER. — Une bien
curieuse position de Raymond.
Très courbé, il lance un long
direct du gauche.
C’est ce direct qui détint la
clef de son succès et lui ouvrit
la voie de la réussite.
On remarquera encore sur ce
document, l’extraordinaire écart
de jambes du champion d’Eu
rope,
CE SOIR
AU PALAIS DES SPORTS
1 Imperméable américain,
ample.agréable à porter
v rn toutes saisons
•ente par correspond.
1 CAOUTCHOU CS
■ V'ehy .
V u e L., hd Bonne-Nouvelle
*°USK| yett *’ PARIS,
"««.JiS-a 6 • RENNES
DEGLANE
peut inverser
les rôles et
étouffer le
boa" VALOIS
(Lire en rubrique Catch
l’article de René MOÏSET)
SANS AFFICHER POURTANT UNE FORME PARFAITE, HIER, AU VEL’ D’HIV’
CARRARA GOUSSOT RENTRENT
et ridiculisent les ^grands" étrangers
Goujon-R, Le Nizerhy et Delescluses-J . Le Nizerhy partent au hon moment ...
Le publie du Vel’ d’Hiv’, le public chaud et impulsif
des grands jours, commençait à désespérer, hier, lors
que le kilomètre soixante du Prix Dupré-Lapize à
l’américaine fut atteint. Oarrara-Goussot, en lesquels
il espérait, sans trop y croire, étaient toujours à deux
tours des leaders Goujon-Roger Le Nizerhy et Paul
Maye-Challeau qui précédaient eux-mêmes le tandem
suisse Koblet-von Buren, à un tour.
Oarrara-Goussot paraissaient empêtrés dans un pelo
ton compact d'où Us ne semblaient pas pouvoir sortir ;
leur allure n’était pas, à première vue. celle des
grandes occasions. Carrara avait lancé de rares bien
que brillants éclairs et Goussot nous donnait l’impres
sion de lutter avec moins de facilité quà l'accoutumée.
De plus, en tête. Goujon-Le Nizerhy faisaient mer
veille, affichant une condition excellente et... ascen
dante, s’occupaient plus particuliérement de Paul Maye-
Challeau lesquels, en gros progrès, caracolaient à cette
place recherchée, bien que très difficile à conserver,
depuis le 30' kilomètre de course.
C’est alors que le ressort se détendit ; la classe et
l’homogénéité de la première équipe française d’amé
ricaine parlèrent.
Détente sèche, efficace
Alors que Goujon-Roger Le Nizerhy, Van Vtiet-
Boeyen et Maye-Challeau venaient de livrer une pénible
chasse, Carrara plongeait, électrique, passait le relais à
Goussot et, tout en emmenant avec lui Delescluses-
J. Le Nizerhy et Dousset-Bareth passait à un tour en
un kilomètre, et en tète 8 kilomètres après.
La détente avait été brutale, sèche, efficace, mais
nagnifique d'allure.
Ne croyez pas que leur victoire ait été, dès lors,
acquise à la suite de cette sensationnelle remontée ;
non car, à leurs trousses, avant que la série des sprints
ne commençât, Delescluses-Le Nizerky et Dousset-
Bareth avaient accompli le similaire redressement, favo
risé, il est vrai, par une lassitude générale compré
hensible étant donnée l’allure df i'épreuv e menée à
plus de 47 km. de moyenne, sans grands éclats tou-
tef0iS ‘ Pierre BOUKKIl.LO.N.
(Lire la suite p. 3, en rub. Cyclisme)
...DANS LA GUERRE DE TRANCHEE !
(De notre envoyé spécial Roger BASTIDE)
MARSEILLE. — Agitant frénétiquement leur fanion sang et or et
donnant de la voix avec une belle conviction, quelques centaines de sup
porters catalans « envoyés spéciaux » par cars, ont tenu en échec plu
sieurs milliers de sportifs marseillais qui jouaient pourtant « à domicile »
Sur le terrain du stade municipal,
pendant ce temps, les représentants
de la « race », bien que privés de leur
capitaine, Paul Déjean, l’ont emporte
par 5 à 2, infligeant aux Marseillais
leur premier échec « at home » de
la saison. Le score final était déjà
acquis à la 17- minute de jeu. Mais
qui eût pu deviner à ce moment
qu’il serait définitif ?
Les équipes avaient commencé à
se livrer sans fermer le jeu, simple
ment en le serrant au maximum,
afin de laisser le moins de champ
possible à l’inspiration individuelle.
Elles continuèrent de même. Jusqu'à
la dernière minute, on attendit de
Dop. de Perez ou d'Hatchondo, de
Maso, de Cornes ou de Trescases
l’une de ces envolées inattendues
emballantes, qui font se dresser les
assistances entières et décider en une
minute de l’issue d’une rencontre
Mais il ne se produisit rien de ce
genre. Le jour n’était pas aux indi
vidualités
Jusqu’au coup de sifflet final on
assista à une lutte d’hommes occu
pés à cortrarier l’action adverse sut
vant obstinément la progression de
lv balli. mais n’arrivant pas à en
faire un bon usage quand ils la dé
tenaient. parce qu'ils étaient à ce
moment serrés de trop près par 1 ad
versaire Ce fut une guerre de posi
tions avec, si l’on veut, de fréquen
tes patrouilles, qui n’eurent jamais
pour conséquence directe l’offen
sive générale à outrance
La supériorité de sa tête de mê
lée, le travail plus lié et plus suivi
d’un paquet d’avants dans lequel
(Lire la suite p, 5, rub. Rugby XIII) Puaucu
FEDERALE
A ‘Castres Olym. b. ÜS Dax. 18—0
•AS Bort et RC Vichy .. 0—0
USA Limoges b. *SI Dijon 6—0
1 Castres, 11 pts : 2. Limoges,
10 pts ; 3. Dax, 9 pts ; 4. Vichy et
Bort, 7 pts ; 6. Dijon, 4 pts.
B *St. Montois b. AS Béziers 11
•SBUC b. Stadoc. Tarbais 6
•US Cognac b. US Marm. 6—0
1. Béziers, 10 pts ; 2. Mt-de-Marsan,
9 pts ; 3 SBÜC, 8 pts ; 4. Tarbes,
Marmande et Cognac, 7 pts.
G *CS Vienne b. Valence Sp. 9 — 8
‘Aviron 8ay b. St. Rochel. 13—6
*St. Montluc. b. US Tyrosse 3 — 0
1. Vienne, 10 pts ; 2. Valence et
Bayonne, 9 pts ; 4. Tyrosse et Mont-
luçon. 7 pts . 6. La Rochelle, 6 pts.
D *FG Lourdais b. SC Albig. 6 —0
♦CA Briviste et US Berger. 0— 0
•SC Angoul. et USA Perp. 0— 0
1. Lourdes. 12 pts ; 2. Albi, 8 pts :
3. Brive, Bergerac. Perpignan et An-
gouléme, 7 pts.
ï *US Montél. et US Montaub. 0—0
•S. Paloise b. St. Toulous. 5— 3
•St. Aurillaeois et Carmaux 3—3
1. Montatiban, 11 pts ; 2. Toulouse,
10 pts ; 3. Carmaux, Aurillac et Mon-
télimar, 7 pts ; 6. Pau. 6 pts.
F *SC Mazamet et Racing CF 3— 3
•SU Agen b. Lyon OU .... 3 — 0
•Le Créusot et CA Béglais 0—0
1. LOU. 10 pts ; 2. RCF et Maza-
met. 9 pts , 4. Bègles et Le Creusot,
7 pts ; 6. Agen, 6 pts.
G *US Romans b. RC Narbon 5—0
FC Auscitain b. *US Bourg 11—5
AS Montferr. b. “Paris UC 5 —3
1. Romans, 12 pts ; 2. Auch, 10
pts ; 3. Montferrand, 8 pts ; 4. Nar
bonne et Bourg. 7 pts ; 6. PUC, 4 pts.
H *RC Toulon, b. AS Souston. 15—0
Biarritz Ol. b. *St. Lavel. 3—0
CA Périg. b. *St. Graufhet. 9—3
1. Toulon, 11 pts ; 2. Biarritz. 10
pts ; 3. Soustons et Périgueux, 9 pts ;
5. Cîraulhet, 5 pts ; 6. Lavelanet,
4 pts.
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