Presse et revues
6 pages
Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1949-09-05
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 septembre 1949 05 septembre 1949
Description : 1949/09/05 (A4,N1062). 1949/09/05 (A4,N1062).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599215k
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
CHAUSSURES
HENRYOURS
PARIS
LUNDI 5
SEPTEMBRE 1949
10, Fg Montmartre
PARIS (9*>
TAItbout 70-80
et la suite
Petites Annonces :
TAI. : 73-40, 41, 42
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N° 1.062
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Lenard (*),
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MATCH DE “TONNERRE**
remporte à MARSEILLE
victoire depuis 16 uns
Lens défait à Roubaix, le LOSC conduit (déïi!) le bal ..
REIMS 9 le champion sans victoire, à cinq points du leader ! Nouveau
succès éclatant de NANCY , qui s’installe
à la deuxième place
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1TTHI T ITTT? I It 1 CTPI? APPTT /fO ^ e nouvel rivant centre nancéien, Bottollier, a conquis
1 ULiL/lJ-ilV^ Y lu üluArrii samedi le public du Parc. L’ancien joueur du
:ot paraît devoir être un nouveau Strappe. On le voit ici en pleine action donnant une magnifique
jipr&sston de puissance. Le tir du droit est parti. Le plongeon de Hatz fut impuissant : c’est le troisième
but nancéien. Au fond : Ben Brahim (Nancy) et Arnaudeau (Stade).
« Je ne serai pas
l’animateur de
l’équipe de France »
nous dit M. Henno
M. Henno, président de la section
de football du L.O.S.C., assistait
au match Bordeaux-Reims. « Je
n’ai pas reconnu, nous dit-il, l’é
quipe champion de France. Il est
dommage pour nous que nous
n’ayons pas eu à rejouer aujour
d’hui, car, lorsque notre tour vien
dra de la rencontrer, il est proba
ble qu’elle aura retrouvé une con
dition plus brillante ».
Puis, comme nous interrogions
M. Henno sur sa désignation com
me animateur de l’équipe de Fran
ce s « Il m’est impossible d’accep
ter cette fonction, nous dit-il, pour
plusieurs raisons, dont la pre
mière est que je suis trop absorbé
par mon club et par mes affaires
personnelles pour m’y consacrer
comme il faudrait, et la seconde
est qu’elle me paraît incompatible
avec les fonctions de dirigeant de
club ».
Le cyclisme français se reprend à l'automne
...UN CRITÉRIUM DES "AS" ÉTINCELANT DÈS LA MI-COURSE
lit sans précédent: Coppi s’en va seul
ois trouve son maître en Bobet !
Louison rejoint Fausto après cinq fours d’une chasse
éperdue et gagne à près de 52 km. 500 de moyenne
LAUSANNE - ZURICH
WLLAUME
M la lionne roue
lape au sprint!
i £ la$sé 3 e , mais en fait
nc *’ et Queugnet 4 e
^ en rubr. Cyclisme
e notre envoyé spécial
R1GASS1)
L’Italien , largement distancé , devenu quatrième
revient magnifiquement prendre la deuxième
place à Van Est, qui précède Carrara
Lorsqu’au milieu du 14* tour — la mi-coùrse légèrement dépas
sée — on vit Coppi seul en tête, on se regarda, on hocha la tête,
on échangea des impressions : a C’est lui, encore une fois... ». Ça
y est : la course est finie ». c< Il fait ce qu’il veut ».
Magistralement entraîné par Fernand Wambst, Fausto donnait
en effet l’impression de voler vers la victoire. Il venait d’abattre un
tour en 3’ 50”, s’était débarrassé du dernier adversaire demeuré
dans son sillage : Le Strat, et l’on ne voyait pas très bien qui pour
rait venir l’inquiéter désormais. Derrière, Le Strat, Bobet et Mahê
s’accrochaient magnifiquement... Mais allez donc rejoindre un Coppi
déchaîné, délivré de toute présence gênante , libre de régler son train
à sa guise... A moins d’un miracle...
Claude TILLET.
1. Louison BOBET (entr. Letel-
lier), les 100 km. en 1 h. 54' 20"
(moy. : 52 km. 479), sur bic
Stella, pn. Dunlop ; 2. F. Coppi,
à 41" ; 3. Von Est, à 51" ; 4.
Carrara, à 1' 31" ; 5. Mahé, à
2' 26" ; 6. Le Strat, à 3' 32" ;
7. Idée, à 5' 8"'; 8. Lazaridès,
à 6' ; 9. Rey, à 6' 45" ; 10.
Brulé, à 7' ; 11. Caput, à 8' 2" ;
12. Moujica, à 9' ; 13. Gillen, à
9' 35".
La victoire de LILLE à MARSEILLE (3-2) est un grand ^
événement du Championnat. IL FAUT, EN EFFET, REMON
TER AU 22 OCTOBRE 1933 POUR TROUVER LA TRACE
D^UN SUCCES LILLOIS SUR L’O-M. A MARSEILLE. Ce jour-là
Lille (qui n’était encore que l’Olympique Lillois) faisait sa pre
mière visite d’équipe professionnelle en terre provençale. Son
succès (3-1) fut assuré par Decottignies et Simonyi (alors âgé
de 17 ans) qui marqua deux
buts splendides.
Depuis, Lille s’inclina, sauf en 46
et 47 où ses représentants obtinrent
un résultat nul (2-2 et 1-1).
Les Lillois ont donc réussi, hier,
une performance exceptionnelle.
D’autant plus que l’OM menait 2-0
au repos I Leur condition physique
supérieure fut à la base d’un sensa
tionnel renversement de situation
Comme à St-Etienne (le 21 août)
ils finirent « en trombe » et « ter
rassèrent » un ensemble marseillais
manquant de ressources. Baratte af
firma un retour en forme très pro
metteur, cependant que Angel don
nait un exemple aux gardiens irré
fléchis qui se fient trop à leurs
seules qualités physiques.
Vainqueur à Marseille, le LOSC
est maintenant seul en tête au clas
sement (avec deux points d’avance
sur ses suivants immédiats) car
LENS, qui lui tenait compagnie
après la seconde journée, a dû s’in
cliner (0-1) à ROUBAIX.
Le CORT, remarquablement dirigé
par Darui, gagna avant le repos
grâce à un but de Kretschmar. Il
Division i
journée)
Lille (1) b. "MARSEILLE
(3)
.. 3-2
"ROUBAIX (15)
b.
LENS
(1)
.. 1-0
Nancy (3) b. "STADE-R.S
(3)
.. 4-0
"NICE (3) b. Strasbourg
(3)
.. 5-1
"SOCHAUX (3) b. Rennes
(15)
.. 2-1
Bordeaux (3) b.
"REIMS
(15)
. . 2-0
"MONTPELL (3)
et
St-Etienne
(3) 1-1
"TOULOUSE (3)
b.
Sète
(3)
.. 3-1
RC PARIS (3) b.
"METZ
(15)
.. 4-1
Classement
Pts J. G.
N. P.
p. c.
1. LILLE (1) ..
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2. Nancy (3) ...
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Lens (1)
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Toulouse (3) .
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1
7 5
Roubaix (15)
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1
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1
4 4
Montpel. (3) .
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3
1
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1
3 7
12 Marseille (3) .
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3
1
0
2
5 7
Sète (3)
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3
0
2
1
5 7
Stade-R.S. (3)
. 2
3
1
0
2
4 7
Strasb (3) ..
2
3
1
0
2
3 7
16 Rennes (15) .
. 1
3
0
1
2
3 6
Reims (15) ..
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3
0
1
2
2 5
Metz (15) ...
. 1
3
0
1
2
5 10
Max U R B INI.
(Lire la suite page 6)
se contenta ensuite de maintenir un erreurs défensives de la formation
avantage mérité. Lens domina mais lorraine. Wadoux (deux buts) et
trop confusément pour forcer la dé- Quenolle (un but) se mirent parti-
fense roubaisienne où la rentrée de culièrement en évidence dans l’at-
Meuris (arrière central) s’est fait taque parisienne,
nettement sentir. NICE, où STRASBOURG, malgré
Mateo, concéda cinq buts contre un
Sept clubs avec quatre points seul à son actif. Veinante tenait
Lens figure aujourd'hui dans un beaucoup à cette victoire. Elle a été,
groupe de sept clubs totalisant qua- on constate, aussi large qu’il pou
tre points.
En font partie :
NANCY, qui a confirmé son reten
tissant suscès sur Marseille en obte
nant un score identique (4-0) aux
dépens du STADE - RED STAR, d’un
Stade-RS donnant l’impression d’être
déjà fatigué ! Battus dans l’attaque
du ballon par une équipe formée
d’éléments tenant à conserver leur
place (on imagine aisément les con
séquences d’un tel désir) les Sta.
distes connurent une défaite indis
cutable. Le jeune avant centre nan
céien Bottollier en fut le grand ar
tisan puisqu’il marqua trois buts.
Son adversaire direct sç nommait
pourtant Hon ! Bottollier est capa
ble de s’imposer rapidement comme
l’un de nos meilleurs avants centre.
Pour l’instant il est, en tout cas,
ex æquo avec Baratte au premier rang
des buteurs (5 en trois matches).
Le RC PARIS, à la suite de son
succès à METZ (4-1). Les hommes
de Baron profitèrent des multiples
INCROYABLE : CUTTIEREZ MENAÇANT !
La noire recrue du Stade R.S., l’Uruguayen Guttierez, ne se mit pas
particulièrement en frais, samedi, au Parc. Pourtant on le voit, ici,
menaçant les buts nancéiens. Mais Favre (Jacques) est intervenu
à temps pour écarter — des deux poings — le danger.'
BORDEAUX - TURIN - NANCY,,.
ALLONS BON ! VOILA QU’HANSENNE
court le 800 mètres en V 53 : ’ 6ll0
(Lire la suite page 2, rubr. Cyclisme)
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L E SUCCES DU CHAMPION DE FRANCE AMATEUR, AU PARC
AURAIT PU ETRE PLUS BRILLANT
LLENGER A PRIS SA REVANCHE
ms dominer Patterson ni Heid !
l! S ' E D'UNE CHUTE. HIER
FA RC DES PRINCES
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(5).
«) - Chr '?U. JM
Saunier
Sntï :
pis*
o<*.
En demi-fond , victoire de LESUEUR sur
FROSIO sans grande signification
Vous connaissez cette ronde enfantine que vous avez dû chanter
dans votre jeunesse.
« Elles font, font, font les petites marionnettes...
« Elles font, font, font... trois petits tours et puis s’en vont I »
Eh bien ! imaginez-vous que les stayers opposés hier au Parc des
Princes dans la revanche du Cham-1——
pionnat du monde de demi-fond 1 r s , ept dern iers, durant les-
(5‘ édition depuis Copenhague) Quels Frosio, se traînant depuis
n’ont rien à leur envier. j* trn en seconde position, crut
c- ... , , ‘tout de même bon de venir « cha-
Soyons îustes cependant. touiller » Raoul Lesueur se pro-
Cette revanche dura exactement menant en tête aux environs de
(nous n’avons pas besoin de regar- 23 secondes au tour et qu’un Bé-
der nos notes pour nous en sou- thery, soudainement réveillé, se
venir), elle dura, disions-nous, exac- mettait en devoir d’arrêter,
tement... sept tours !
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urgence à l’hôpital
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j" "• 50. Avec lui le
M» Un de ses plus
„ battants.
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rubrique Cyclisme)
ÜlgOCUMENT !
p i . i »
> > comment échoua ia grande
e nsive française en Belgique ?
A ce moment , les tricolores perdirent
sans doute leurs quelques chances de
remporter le « Tour »...
15 CARNET de route
Georges CUVELIER
y 0us
livrera tous les secrets
ÉQUIPE DE FRANCE
de
IMÂ’ÎUü.
OuOTjÇif*l ]l i>0'«4
Rassurez-vous, cela n’alla pas
plus loin.
Lesueur triompha donc, fut ré
clamé «par les officiels mais non
par le public) pour son tour d don
neur auquel 11 convia, d’un geste
élégant, le Hollandais Pronk, qui
avait soigneusement protégé ses
arriéres durant toute la course.
Une politesse — n’e&t-ce pas ? —
en vaut une autre...
Conscient de la place qui doit
être réservée aux résultats des au
tres é meuves, nous n’épiloguerons
pas plus longuement aujourd’hui.
Nous nous contenterons de déplorer
que ce pauvre Paul Chocque fut
victime d’une chute assez sérieuse f|
pour être transporté d’urgence à
l’hôpital, q- e Besson, blessé à la jü
selle, dut se retirer non sans avoir
essayé quelque chose, et de faire
remarquer que Lemoine, aux pri
ses avec Pronk, le stoppant sans
cesse, fit de son mieux... et que le
Hollandais Bakker et Bethery
étaient au nombre des concur
rents i
Quatre à zéro devait être le bilan
de Bellenger
Et venons-en à une spécialité
qui, elle au moins, nous vaut de
belles émotions : la vitesse pure
avec nos sprinters amateurs.
Albert de WETTER.
Avec lui il faut citer THUREAU, vainqueur du 400 haies des Jeux
Feux illustré
LAING (Jamaïque)
interalliés en 54” 4/10, Jeux illustrés par le man 4 m - à i a perche, ehov rèa
sprinter
Après les résultats de ce week-end, on se grattait la tête devant
dive sur 110 haies en 15” 2/10,
temps qu’il réalisa en série à Bu
dapest.
La veille, à Turin, les résultats
, . ,, ,,. ... avaient été bons sans plus: Jacques
le papier blanc, rueti ne ressortait bien nettement. Certes, I bureau, Vern j er surtout avait été excellent
à Bordeaux, avait couvert les 400 haies en 54” 4/10, ce qui révélait non p ar S a performance mais par i
les progrès sensibles d’un athlète particulièrement consciencieux... la façon dont il avait couvert les
Et la conscience paye... derniers 400 m. en 58”. ce qui n’est »
Le reste paraissait assez normal, sinon peut-être la défaite de vas fréquent. Bclly, Heinrich, Marie
Labidi sur 5.000 mètres. Mais semblaient plus que lui avoir besoin
notre Tunisien est parfois bien : Vit.telloise »... rien de particulier, si- de repos...
passif. Et en athlétisme la passi-\™ nHanS€nne ’ MnS entra ™ ment ’ * «*
vité ne paye pas.
en forme (tardif) d’André Wartelle. ligne timidement dans un relais
l'54” 3/10, ce n’est pas mal.
Il y avait eu aussi les exploits du I A Nogent-le-Rotrou, des bonnes Ef VQÜ ’ à Que le méme H ' a nsenne, i
sprinter Laing... mais Laing avait performances qui sembleraient mai- décidant à participer au 800 m. ■
surclassé nos meilleurs spécialistes quer une piste de première qualité. hier à Bie ii a> ïe gagne aisément à .
à White-City et battu Mac Donald Brault sur 200 m. et en 22” s’inter- l’syg/io. « Suant et soufflant >, >
Bailey lui-méme! Et Tosi... c’est cale entre Guillon et Camus, ce qui ait-il, sans doute.
Tosi malgré Gordien. n’éclaircit pas la situation en sprint. Tout de même, après plus de deux !
A Nancy, pour la dernière élimi- Thiam et Keita (Birama) franchis- d’interruption totale, de fran- ;
natoire de la Coupe de France « La sent 1 m. 90 en hauteur et Breit- c / ies uppées et quatre jours de foo - j
ting...
(Lire la suite page 2, rubr. Cyclisme)
De
bas
haut en
13' tour :
LES « AS » EN 3 TEMPS ! 1
Fausto Coppi vient de démarrer et, pour augmenter son avance, au
virage de Boulogne, il vire c sec », prenant des risques de même que
son entraîneur Fernand Wambst.
ty Coppi a dû changer de pacemaker et, manifestement, est moins à
“ son aise. Il se trouve décollé alors que Bobet. qui est revenu sur lui.
est parfaitement dans l’abri de Letellier.
o Bobet n’entend plus rien, ne voit plus rien... que la roue arrière
de son « Derny ». Bien en ligne, il vire une dernière fois devant
le moulin de Longchamp et vole vers la victoire. A noter que Bobet
était un des rares concurrents des « As » à avoir un bidon sur son
guidon, se refusant à un ravitaillement acrobatique. %
HIER SOIR. A LA HAYE
LE COQ NAMDJU (Iran)
et le mi-lourd STANCZYK (E.-U.)
premiers champions du monde !
Le mi-lourd nordiste Debuff champion d'Europe
avec 382 kg. 500. Thévenet, faible 4 e chez les «coq»
(De notre envoyé spécial René MOYSET)
LA HAYE. - Les estivants de la plage de Schevaningue ont pu
ce soir déserter dancings et bars pour le Circus qui était copieusement
gardé quand débutèrent les Championnats du monde de force.
Jusqu’à la dernière minute on espérait la participation des Russes
et des Tchèques. Le délégué tchèque était présent ainsi que l’obser
vateur de l’URSS, mais ni les uns ni les autres n’avaient envoyé
d’athletes.
En entrant dans la salle on a l’impression d’être au Cirque d’Hiver
un . SOir ,ÏL Ca in h finira, n Panent possession du plateau
milieu avec, en plus, un orches- Thévenet (55 kg 900) est le plus
tre en costume local, mais qui, ! lourd, ^Egyptien Maghoud le plus
pour la circonstance, a tombé la léger (55 kg 600).
veste, comme la majeure partie' C’est Maghoud qui tire le 1er :
I: çnprtateurs l 75 kilos au développe tandis que
des spectateurs . Thévenet ne débute qu’à 85 kilos.
Les Coréens qui furent la révéla- manquant ses deux essais suivants
tion des jeux à Londres sont for- à 90 kilos.
faits. Par contre, la Jamaïque est Quant à Dl Pietro, il ne commence
représentée, ainsi que l’Iran, par qu a 95 kg. quand ses adversaires
cinq athlètes. ont te:miné. Son record du monde
La réunion d’ouverture, qui est est à 106 kilos, mais il ratera son
consacrée aux coq et mi-louras. est 3 e essai à 102 kg. 500
précédée de la présentation des ath- A l’arraché Thévenet manque 80
lètes qui avancent par ordre alpha- Kg. à son 3* essai. Di Pietro s’arrête
bétique. les U.S.A. en tète. à 87.500, tandis que Namdju réussit
Le contraste entre Di Pietro, respectivement 90. 95, et tente 97.500
1 m. 45 et 55 kg. 700 et ,1e puissant
et lourd Hollandais Chanté, qui fer- Le jury d’appel des Championnats
me la marche soulève, maigre le sé- étai* composé de nos compatriotes
rieux de la compétition quelques... Rosset et Gouleau. du Hollandais Pe-
— jqj S Peter- rel ei de I Américain Hortmann.
Robert Cayeux figurait parmi les
chefs de plateau
Allez y comprendre quelque chose I
Gaston MEYER. ‘
(Lire les détails p. 4, rubr. Athlétisme)
rires et murmures. Le Danois
sen. qui se présente seul, est très
applaudi, mais ce sont les Iraniens
qui recueillent les plus vifs encou
ragements.
Namdju frustré d’un record
du monde
alors que son record du monde du
25 juin dernier est de 96 k<*-
Dans un silence complet, l’Iranien
arrache la barre. Deux juges don
nent fessai bon. mais Cayeux, arbi-
A 20 b très exactement, la réu
nion ayant débuté à 19, les coq (Lire la suite page 5, rubr. Haltères)
NEMETH FORTE
à 59 mètres 57
...son record du monde
du marteau : 59 m. 02
(De notre corr. gén. Jean RETI) .
BUDAPEST. — A Kattowitz (Pol,), .
le champion olympique du lancement ,
du marteau, le Hongrois Imre Nemeth, |
a amélioré son record du monde avèc ,
un jet de 59 m. 57. Il avait réussi à
éclipser l’Allemand Blask (59 m.), le
14 juillet 1948, à Tata (Hongrie), avec ,
un jet de 59 m. 02.
Nemeth a réussi son exploit au j
troisième essai, après avoir dépassé
55 m. au premier jet et 57 m. au second.
N.d.l.R. — Rappelons que le re- \
cord mondial officieux appartient .
toujours à l’Irlandais O’Callaghan ,
avec 60 m. 57 en 1937. La Fédéra- .
tion irlandaise n’était pas affiliée. >
Le record d’Irlande est donc supé- .
rieur au record du monde.
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MATCH DE “TONNERRE**
remporte à MARSEILLE
victoire depuis 16 uns
Lens défait à Roubaix, le LOSC conduit (déïi!) le bal ..
REIMS 9 le champion sans victoire, à cinq points du leader ! Nouveau
succès éclatant de NANCY , qui s’installe
à la deuxième place
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1TTHI T ITTT? I It 1 CTPI? APPTT /fO ^ e nouvel rivant centre nancéien, Bottollier, a conquis
1 ULiL/lJ-ilV^ Y lu üluArrii samedi le public du Parc. L’ancien joueur du
:ot paraît devoir être un nouveau Strappe. On le voit ici en pleine action donnant une magnifique
jipr&sston de puissance. Le tir du droit est parti. Le plongeon de Hatz fut impuissant : c’est le troisième
but nancéien. Au fond : Ben Brahim (Nancy) et Arnaudeau (Stade).
« Je ne serai pas
l’animateur de
l’équipe de France »
nous dit M. Henno
M. Henno, président de la section
de football du L.O.S.C., assistait
au match Bordeaux-Reims. « Je
n’ai pas reconnu, nous dit-il, l’é
quipe champion de France. Il est
dommage pour nous que nous
n’ayons pas eu à rejouer aujour
d’hui, car, lorsque notre tour vien
dra de la rencontrer, il est proba
ble qu’elle aura retrouvé une con
dition plus brillante ».
Puis, comme nous interrogions
M. Henno sur sa désignation com
me animateur de l’équipe de Fran
ce s « Il m’est impossible d’accep
ter cette fonction, nous dit-il, pour
plusieurs raisons, dont la pre
mière est que je suis trop absorbé
par mon club et par mes affaires
personnelles pour m’y consacrer
comme il faudrait, et la seconde
est qu’elle me paraît incompatible
avec les fonctions de dirigeant de
club ».
Le cyclisme français se reprend à l'automne
...UN CRITÉRIUM DES "AS" ÉTINCELANT DÈS LA MI-COURSE
lit sans précédent: Coppi s’en va seul
ois trouve son maître en Bobet !
Louison rejoint Fausto après cinq fours d’une chasse
éperdue et gagne à près de 52 km. 500 de moyenne
LAUSANNE - ZURICH
WLLAUME
M la lionne roue
lape au sprint!
i £ la$sé 3 e , mais en fait
nc *’ et Queugnet 4 e
^ en rubr. Cyclisme
e notre envoyé spécial
R1GASS1)
L’Italien , largement distancé , devenu quatrième
revient magnifiquement prendre la deuxième
place à Van Est, qui précède Carrara
Lorsqu’au milieu du 14* tour — la mi-coùrse légèrement dépas
sée — on vit Coppi seul en tête, on se regarda, on hocha la tête,
on échangea des impressions : a C’est lui, encore une fois... ». Ça
y est : la course est finie ». c< Il fait ce qu’il veut ».
Magistralement entraîné par Fernand Wambst, Fausto donnait
en effet l’impression de voler vers la victoire. Il venait d’abattre un
tour en 3’ 50”, s’était débarrassé du dernier adversaire demeuré
dans son sillage : Le Strat, et l’on ne voyait pas très bien qui pour
rait venir l’inquiéter désormais. Derrière, Le Strat, Bobet et Mahê
s’accrochaient magnifiquement... Mais allez donc rejoindre un Coppi
déchaîné, délivré de toute présence gênante , libre de régler son train
à sa guise... A moins d’un miracle...
Claude TILLET.
1. Louison BOBET (entr. Letel-
lier), les 100 km. en 1 h. 54' 20"
(moy. : 52 km. 479), sur bic
Stella, pn. Dunlop ; 2. F. Coppi,
à 41" ; 3. Von Est, à 51" ; 4.
Carrara, à 1' 31" ; 5. Mahé, à
2' 26" ; 6. Le Strat, à 3' 32" ;
7. Idée, à 5' 8"'; 8. Lazaridès,
à 6' ; 9. Rey, à 6' 45" ; 10.
Brulé, à 7' ; 11. Caput, à 8' 2" ;
12. Moujica, à 9' ; 13. Gillen, à
9' 35".
La victoire de LILLE à MARSEILLE (3-2) est un grand ^
événement du Championnat. IL FAUT, EN EFFET, REMON
TER AU 22 OCTOBRE 1933 POUR TROUVER LA TRACE
D^UN SUCCES LILLOIS SUR L’O-M. A MARSEILLE. Ce jour-là
Lille (qui n’était encore que l’Olympique Lillois) faisait sa pre
mière visite d’équipe professionnelle en terre provençale. Son
succès (3-1) fut assuré par Decottignies et Simonyi (alors âgé
de 17 ans) qui marqua deux
buts splendides.
Depuis, Lille s’inclina, sauf en 46
et 47 où ses représentants obtinrent
un résultat nul (2-2 et 1-1).
Les Lillois ont donc réussi, hier,
une performance exceptionnelle.
D’autant plus que l’OM menait 2-0
au repos I Leur condition physique
supérieure fut à la base d’un sensa
tionnel renversement de situation
Comme à St-Etienne (le 21 août)
ils finirent « en trombe » et « ter
rassèrent » un ensemble marseillais
manquant de ressources. Baratte af
firma un retour en forme très pro
metteur, cependant que Angel don
nait un exemple aux gardiens irré
fléchis qui se fient trop à leurs
seules qualités physiques.
Vainqueur à Marseille, le LOSC
est maintenant seul en tête au clas
sement (avec deux points d’avance
sur ses suivants immédiats) car
LENS, qui lui tenait compagnie
après la seconde journée, a dû s’in
cliner (0-1) à ROUBAIX.
Le CORT, remarquablement dirigé
par Darui, gagna avant le repos
grâce à un but de Kretschmar. Il
Division i
journée)
Lille (1) b. "MARSEILLE
(3)
.. 3-2
"ROUBAIX (15)
b.
LENS
(1)
.. 1-0
Nancy (3) b. "STADE-R.S
(3)
.. 4-0
"NICE (3) b. Strasbourg
(3)
.. 5-1
"SOCHAUX (3) b. Rennes
(15)
.. 2-1
Bordeaux (3) b.
"REIMS
(15)
. . 2-0
"MONTPELL (3)
et
St-Etienne
(3) 1-1
"TOULOUSE (3)
b.
Sète
(3)
.. 3-1
RC PARIS (3) b.
"METZ
(15)
.. 4-1
Classement
Pts J. G.
N. P.
p. c.
1. LILLE (1) ..
. 6
3
3
0
8 12 5
2. Nancy (3) ...
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3
2
(I
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9 2
RC Paris (3) .
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3
2
n
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Nice (3) .....
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3
2
s
1
8 4
Lens (1)
. 4
3
2
0
1
7 5
Toulouse (3) .
. 4
3
2
0
1
4 4
Bordeaux (3)
. 4
3
2
0
1
4 4
Sochaux (3) .
. 4
3
2
0
1
3 3
9 St-Etien (3) .
. 3
3
1
i
1
7 5
Roubaix (15)
. 3
3
1
i
1
4 4
Montpel. (3) .
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3
1
i
1
3 7
12 Marseille (3) .
. 2
3
1
0
2
5 7
Sète (3)
. 2
3
0
2
1
5 7
Stade-R.S. (3)
. 2
3
1
0
2
4 7
Strasb (3) ..
2
3
1
0
2
3 7
16 Rennes (15) .
. 1
3
0
1
2
3 6
Reims (15) ..
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3
0
1
2
2 5
Metz (15) ...
. 1
3
0
1
2
5 10
Max U R B INI.
(Lire la suite page 6)
se contenta ensuite de maintenir un erreurs défensives de la formation
avantage mérité. Lens domina mais lorraine. Wadoux (deux buts) et
trop confusément pour forcer la dé- Quenolle (un but) se mirent parti-
fense roubaisienne où la rentrée de culièrement en évidence dans l’at-
Meuris (arrière central) s’est fait taque parisienne,
nettement sentir. NICE, où STRASBOURG, malgré
Mateo, concéda cinq buts contre un
Sept clubs avec quatre points seul à son actif. Veinante tenait
Lens figure aujourd'hui dans un beaucoup à cette victoire. Elle a été,
groupe de sept clubs totalisant qua- on constate, aussi large qu’il pou
tre points.
En font partie :
NANCY, qui a confirmé son reten
tissant suscès sur Marseille en obte
nant un score identique (4-0) aux
dépens du STADE - RED STAR, d’un
Stade-RS donnant l’impression d’être
déjà fatigué ! Battus dans l’attaque
du ballon par une équipe formée
d’éléments tenant à conserver leur
place (on imagine aisément les con
séquences d’un tel désir) les Sta.
distes connurent une défaite indis
cutable. Le jeune avant centre nan
céien Bottollier en fut le grand ar
tisan puisqu’il marqua trois buts.
Son adversaire direct sç nommait
pourtant Hon ! Bottollier est capa
ble de s’imposer rapidement comme
l’un de nos meilleurs avants centre.
Pour l’instant il est, en tout cas,
ex æquo avec Baratte au premier rang
des buteurs (5 en trois matches).
Le RC PARIS, à la suite de son
succès à METZ (4-1). Les hommes
de Baron profitèrent des multiples
INCROYABLE : CUTTIEREZ MENAÇANT !
La noire recrue du Stade R.S., l’Uruguayen Guttierez, ne se mit pas
particulièrement en frais, samedi, au Parc. Pourtant on le voit, ici,
menaçant les buts nancéiens. Mais Favre (Jacques) est intervenu
à temps pour écarter — des deux poings — le danger.'
BORDEAUX - TURIN - NANCY,,.
ALLONS BON ! VOILA QU’HANSENNE
court le 800 mètres en V 53 : ’ 6ll0
(Lire la suite page 2, rubr. Cyclisme)
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L E SUCCES DU CHAMPION DE FRANCE AMATEUR, AU PARC
AURAIT PU ETRE PLUS BRILLANT
LLENGER A PRIS SA REVANCHE
ms dominer Patterson ni Heid !
l! S ' E D'UNE CHUTE. HIER
FA RC DES PRINCES
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(5).
«) - Chr '?U. JM
Saunier
Sntï :
pis*
o<*.
En demi-fond , victoire de LESUEUR sur
FROSIO sans grande signification
Vous connaissez cette ronde enfantine que vous avez dû chanter
dans votre jeunesse.
« Elles font, font, font les petites marionnettes...
« Elles font, font, font... trois petits tours et puis s’en vont I »
Eh bien ! imaginez-vous que les stayers opposés hier au Parc des
Princes dans la revanche du Cham-1——
pionnat du monde de demi-fond 1 r s , ept dern iers, durant les-
(5‘ édition depuis Copenhague) Quels Frosio, se traînant depuis
n’ont rien à leur envier. j* trn en seconde position, crut
c- ... , , ‘tout de même bon de venir « cha-
Soyons îustes cependant. touiller » Raoul Lesueur se pro-
Cette revanche dura exactement menant en tête aux environs de
(nous n’avons pas besoin de regar- 23 secondes au tour et qu’un Bé-
der nos notes pour nous en sou- thery, soudainement réveillé, se
venir), elle dura, disions-nous, exac- mettait en devoir d’arrêter,
tement... sept tours !
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urgence à l’hôpital
J;*-Versant dé-
j" "• 50. Avec lui le
M» Un de ses plus
„ battants.
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rubrique Cyclisme)
ÜlgOCUMENT !
p i . i »
> > comment échoua ia grande
e nsive française en Belgique ?
A ce moment , les tricolores perdirent
sans doute leurs quelques chances de
remporter le « Tour »...
15 CARNET de route
Georges CUVELIER
y 0us
livrera tous les secrets
ÉQUIPE DE FRANCE
de
IMÂ’ÎUü.
OuOTjÇif*l ]l i>0'«4
Rassurez-vous, cela n’alla pas
plus loin.
Lesueur triompha donc, fut ré
clamé «par les officiels mais non
par le public) pour son tour d don
neur auquel 11 convia, d’un geste
élégant, le Hollandais Pronk, qui
avait soigneusement protégé ses
arriéres durant toute la course.
Une politesse — n’e&t-ce pas ? —
en vaut une autre...
Conscient de la place qui doit
être réservée aux résultats des au
tres é meuves, nous n’épiloguerons
pas plus longuement aujourd’hui.
Nous nous contenterons de déplorer
que ce pauvre Paul Chocque fut
victime d’une chute assez sérieuse f|
pour être transporté d’urgence à
l’hôpital, q- e Besson, blessé à la jü
selle, dut se retirer non sans avoir
essayé quelque chose, et de faire
remarquer que Lemoine, aux pri
ses avec Pronk, le stoppant sans
cesse, fit de son mieux... et que le
Hollandais Bakker et Bethery
étaient au nombre des concur
rents i
Quatre à zéro devait être le bilan
de Bellenger
Et venons-en à une spécialité
qui, elle au moins, nous vaut de
belles émotions : la vitesse pure
avec nos sprinters amateurs.
Albert de WETTER.
Avec lui il faut citer THUREAU, vainqueur du 400 haies des Jeux
Feux illustré
LAING (Jamaïque)
interalliés en 54” 4/10, Jeux illustrés par le man 4 m - à i a perche, ehov rèa
sprinter
Après les résultats de ce week-end, on se grattait la tête devant
dive sur 110 haies en 15” 2/10,
temps qu’il réalisa en série à Bu
dapest.
La veille, à Turin, les résultats
, . ,, ,,. ... avaient été bons sans plus: Jacques
le papier blanc, rueti ne ressortait bien nettement. Certes, I bureau, Vern j er surtout avait été excellent
à Bordeaux, avait couvert les 400 haies en 54” 4/10, ce qui révélait non p ar S a performance mais par i
les progrès sensibles d’un athlète particulièrement consciencieux... la façon dont il avait couvert les
Et la conscience paye... derniers 400 m. en 58”. ce qui n’est »
Le reste paraissait assez normal, sinon peut-être la défaite de vas fréquent. Bclly, Heinrich, Marie
Labidi sur 5.000 mètres. Mais semblaient plus que lui avoir besoin
notre Tunisien est parfois bien : Vit.telloise »... rien de particulier, si- de repos...
passif. Et en athlétisme la passi-\™ nHanS€nne ’ MnS entra ™ ment ’ * «*
vité ne paye pas.
en forme (tardif) d’André Wartelle. ligne timidement dans un relais
l'54” 3/10, ce n’est pas mal.
Il y avait eu aussi les exploits du I A Nogent-le-Rotrou, des bonnes Ef VQÜ ’ à Que le méme H ' a nsenne, i
sprinter Laing... mais Laing avait performances qui sembleraient mai- décidant à participer au 800 m. ■
surclassé nos meilleurs spécialistes quer une piste de première qualité. hier à Bie ii a> ïe gagne aisément à .
à White-City et battu Mac Donald Brault sur 200 m. et en 22” s’inter- l’syg/io. « Suant et soufflant >, >
Bailey lui-méme! Et Tosi... c’est cale entre Guillon et Camus, ce qui ait-il, sans doute.
Tosi malgré Gordien. n’éclaircit pas la situation en sprint. Tout de même, après plus de deux !
A Nancy, pour la dernière élimi- Thiam et Keita (Birama) franchis- d’interruption totale, de fran- ;
natoire de la Coupe de France « La sent 1 m. 90 en hauteur et Breit- c / ies uppées et quatre jours de foo - j
ting...
(Lire la suite page 2, rubr. Cyclisme)
De
bas
haut en
13' tour :
LES « AS » EN 3 TEMPS ! 1
Fausto Coppi vient de démarrer et, pour augmenter son avance, au
virage de Boulogne, il vire c sec », prenant des risques de même que
son entraîneur Fernand Wambst.
ty Coppi a dû changer de pacemaker et, manifestement, est moins à
“ son aise. Il se trouve décollé alors que Bobet. qui est revenu sur lui.
est parfaitement dans l’abri de Letellier.
o Bobet n’entend plus rien, ne voit plus rien... que la roue arrière
de son « Derny ». Bien en ligne, il vire une dernière fois devant
le moulin de Longchamp et vole vers la victoire. A noter que Bobet
était un des rares concurrents des « As » à avoir un bidon sur son
guidon, se refusant à un ravitaillement acrobatique. %
HIER SOIR. A LA HAYE
LE COQ NAMDJU (Iran)
et le mi-lourd STANCZYK (E.-U.)
premiers champions du monde !
Le mi-lourd nordiste Debuff champion d'Europe
avec 382 kg. 500. Thévenet, faible 4 e chez les «coq»
(De notre envoyé spécial René MOYSET)
LA HAYE. - Les estivants de la plage de Schevaningue ont pu
ce soir déserter dancings et bars pour le Circus qui était copieusement
gardé quand débutèrent les Championnats du monde de force.
Jusqu’à la dernière minute on espérait la participation des Russes
et des Tchèques. Le délégué tchèque était présent ainsi que l’obser
vateur de l’URSS, mais ni les uns ni les autres n’avaient envoyé
d’athletes.
En entrant dans la salle on a l’impression d’être au Cirque d’Hiver
un . SOir ,ÏL Ca in h finira, n Panent possession du plateau
milieu avec, en plus, un orches- Thévenet (55 kg 900) est le plus
tre en costume local, mais qui, ! lourd, ^Egyptien Maghoud le plus
pour la circonstance, a tombé la léger (55 kg 600).
veste, comme la majeure partie' C’est Maghoud qui tire le 1er :
I: çnprtateurs l 75 kilos au développe tandis que
des spectateurs . Thévenet ne débute qu’à 85 kilos.
Les Coréens qui furent la révéla- manquant ses deux essais suivants
tion des jeux à Londres sont for- à 90 kilos.
faits. Par contre, la Jamaïque est Quant à Dl Pietro, il ne commence
représentée, ainsi que l’Iran, par qu a 95 kg. quand ses adversaires
cinq athlètes. ont te:miné. Son record du monde
La réunion d’ouverture, qui est est à 106 kilos, mais il ratera son
consacrée aux coq et mi-louras. est 3 e essai à 102 kg. 500
précédée de la présentation des ath- A l’arraché Thévenet manque 80
lètes qui avancent par ordre alpha- Kg. à son 3* essai. Di Pietro s’arrête
bétique. les U.S.A. en tète. à 87.500, tandis que Namdju réussit
Le contraste entre Di Pietro, respectivement 90. 95, et tente 97.500
1 m. 45 et 55 kg. 700 et ,1e puissant
et lourd Hollandais Chanté, qui fer- Le jury d’appel des Championnats
me la marche soulève, maigre le sé- étai* composé de nos compatriotes
rieux de la compétition quelques... Rosset et Gouleau. du Hollandais Pe-
— jqj S Peter- rel ei de I Américain Hortmann.
Robert Cayeux figurait parmi les
chefs de plateau
Allez y comprendre quelque chose I
Gaston MEYER. ‘
(Lire les détails p. 4, rubr. Athlétisme)
rires et murmures. Le Danois
sen. qui se présente seul, est très
applaudi, mais ce sont les Iraniens
qui recueillent les plus vifs encou
ragements.
Namdju frustré d’un record
du monde
alors que son record du monde du
25 juin dernier est de 96 k<*-
Dans un silence complet, l’Iranien
arrache la barre. Deux juges don
nent fessai bon. mais Cayeux, arbi-
A 20 b très exactement, la réu
nion ayant débuté à 19, les coq (Lire la suite page 5, rubr. Haltères)
NEMETH FORTE
à 59 mètres 57
...son record du monde
du marteau : 59 m. 02
(De notre corr. gén. Jean RETI) .
BUDAPEST. — A Kattowitz (Pol,), .
le champion olympique du lancement ,
du marteau, le Hongrois Imre Nemeth, |
a amélioré son record du monde avèc ,
un jet de 59 m. 57. Il avait réussi à
éclipser l’Allemand Blask (59 m.), le
14 juillet 1948, à Tata (Hongrie), avec ,
un jet de 59 m. 02.
Nemeth a réussi son exploit au j
troisième essai, après avoir dépassé
55 m. au premier jet et 57 m. au second.
N.d.l.R. — Rappelons que le re- \
cord mondial officieux appartient .
toujours à l’Irlandais O’Callaghan ,
avec 60 m. 57 en 1937. La Fédéra- .
tion irlandaise n’était pas affiliée. >
Le record d’Irlande est donc supé- .
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