Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1949-08-17
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 août 1949 17 août 1949
Description : 1949/08/17 (A4,N1046). 1949/08/17 (A4,N1046).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599200j
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
£§ NAGEURS français
peuvent battre
rRO lS BEAUX RECORDS!
(Lire
'article de François
0 PPÉNHEIM, en page 4 )
MERCREDI 17
AOUT 1949
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Vente : PRO : 37-18
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JEUX UNIVERSITAIRES
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CAMILLE NARCY
directeur sportif des « Lionceaux »
en veine de confidences
AVANT COPENHAGUE :
" Un vrai champion ?
VOICI ! Camille Dangnillamne
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football, BOURDIN marque dans un silence de
mort le but vainqueur contre la Corée (3-2)
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Les vainqueurs de la Corée
L’équipe de France de football qui
a battu, hier, la Corée par 3 buts à
2 (0-1). avait été ainsi formée :
Rouxel ; Girod, Ferlay i Zaibeck,
Lecomte, Plantiveau ; Oelaunay, Bat
teux, Bourdin, Lorenzo, Lepage.
A la mi-tempe, Sittler prit la place
de Lorenzo, blessé.
f£l? (hommes), FRANÇOISE G0UNY (dames)
CHAMPIONS AU FLEURET
(De notre envoyé spécial Georges DUTHEN)
tDAPEST. — An stade de l’Elore, commençaient, aujour*
les épreuves d’athlétisme des Jeux Universitaires. Excep-
| a ite du basket, la plupart des compétitions qui se sont
niées iusqu’ici, opposaient les représentants d’une demi- fc ^ ei ! en;t * n un P eu plus clément, la
ue de pays au maximum, En athlétisme, au contraire ou “«S H,în t
:era une dizaine de participants II convient donc de faite quelque 25.000 spectateurs. Après
ge place à ce sport qui rehaussera la qualité des Jeux. i es traditionnels défilés des concur-
Russes menacent d’enlever une bonne part des titres, rente de chaque pays, le premier ml-
doutait bien qu’ils ne venaient pas à Budapest pour ™ e fe de T . B H ^fi e dVt*
er les miettes, mais on
(it les noms de leurs enga-
partant, leur valeur.
ouverts. Le match de football Fran-
8/10); sur 5.000 m., Svajgl (14’ 43”) ce-Corée se disputa immédiatement
et sur 110 m. haies. Tosnar (14” après.
Le « coup » de Bourdin
IffÆKÏ? c r onnue L8 ' impressionnante ! Ils sont £ue ™ nt f f r |, le ® ******* dana hôtes hongrois du mauvais tour que
m» sniYAntAine «r te* nprfnr- cette S alere ? Si. dans la plupart nous leur avons joué, ou plutôt que
... t , lt , p des épreuves, ils se présentent avec Bourdin et se6 coéquipiers leur ont
® la seule intention de figurer honora- joué. Peut-être parce que les Coréens
[Indiquent clairement que les nnti ... % nri t. ra1rA zTExtrAma-OHimt. nmit.
pires soviétiques sont les
irs représentants de l’athlé-
blement, ils ont, au contraire, la venaient d’Extrême-Orient, peut-
possibilité de vaincre sur 400 m. être parce qu’ils étaient de petite
. . (Martin du Gard), sur 800m. (Rasse) taille, peut-être parce qu’ils étaient
fcint.™ et sur 400 m. haies (Elloy). Nos trois d’une autre couleur que les Fran-
5.°c™ représentants sont dans une excel- çais, les Hongrois avaient manifeste-
EB ^nte forme. ment un faible pour eux. De la
dites de 10 5/10, Dagmai de concours les Russe- nré P r emlère à la dernière minute, le
et le meme Szanadze de Dans les concours, les Russe,, pre- 5 retentit de millipr.! d» « Ko-
sur 200 m. Komarov mis à senteront également des athlètes de y etentit de millie s de « Ko
’6/10 au 400 m.), la Russie grande classe parmi lesquels le sau-
1 riche en coureurs de qua- teur en hauteur Islazov (l m. 95), Lorsque la Corée marqua le pre-
800 et 1.500. Mais dans deux lanceurs de poids (qui dépas- mler bu ' fc > ce fut du délire. Mais la
m, l’URSS alignera Kaza- sent régulièrement les 15 m.) et un 69 ’ minute au match fut la plus
lorsidajev et Szemjonov qui sauteur à la perche qui a franchi amusante. L arbitre ayant refuse un
p|respectivement en 14’ 30”, 4 m. 25, mais dont on ignore le nom. , , à , cpr i ée P our hor ® J. eu
[et 14’ 46”. Sur les haies, Cependant, Breitmann, à la perche, ! e ® é( 3 ui P es étaient alors à égalité
pilleurs engagés sont Bu- s’il franchit 4 m. 20, comme l’affir- If Fiance aya ^ marqué par
I"'" ,/10 ' et (53 “ hautetfr ’L SSSÏi —Æ
nu. «sux rlxaux M ron, pj Inférieur, à leu» aàrer«lré,.
™ m., le Polonais Mais le, épreuves d’athlétteme n, mM1 'at smenti „ Bourdin, sur une
pMiO S/iO) et ies Hongrois commencent qu’aujourd’hul mercre- de Delaunay> ajustait un shot
tt Csanyï (10” 7/10); sur di. Que s est-il passé hier ?
les Tchèques Horcic (21” Le ciel ayant bien voulu se mon- (Lire la suite page 3, rub. Jeux Univ.)
iVRE, LÉVRIER ET " SUCEUR DE' ROUE
n
LE COUP DU
MARTEAU !
(De notre envoyé spécial)
, BUDAPEST. — Avant-hier soir,
la délégation française a failli
planter là les Jeux universitaires.
En commission de contrôle, on avi
sa, en effet, inopinément, M. Flou
ret que le programme des épreu
ves d’athlétisme était modifié 1 Ce
relais 8x2x2x4 remplacé par un
4x200, et le lancement du marteau
rétabli.
M. Flouret fit comprendre à ses
cocommissaires que le programme
n« serait changé que si la majo
rité en décidait ainsi.
< D'accord, dit le commissaire
russe. Qui est pour le statu quo ?
— Tout doux, répondit M. Flou
ret. Je demande le vote secret. >
Après deux heures de discussion,
le délégué russe ayant refusé, M.
Flouret se leva, se dirigea vers la
porte avec l’intention de... la cla
quer ! Le commissaire russe se
précipita à son tour, retint M.
Flouret, lui fit comprendre que
l'interprète avait mal interprété et
accepta le vote secret.
Sur la question du relais, ta
8x2x2x4 l'emporta.
Le délégué russe était battu ;
mais le marteau fut accepté à la
totalité des voix, sauf une (bulle
tin blanc).
Aujourd’hui, coup de téléphone
du comité d’organisation à M.
Flouret : le marteau devient facul
tatif ! Allons... tout s'arrange I
— G. D.
CISELE VALLEREY
LA NAGEUSE
LA PLUS « VITE »
DE FRANCE
Gisèle Vallerey, que l’on voit
ici prendre un départ, est, de
puis peu, la nageuse la plus
rapide de France sur 100 libre
et aussi sans doute sur 100
brasse. Elle vient, avec V 10”
1/10, de réussir la meilleure
performance de l’année en
petit bassin. Elle n’a pu encore
être confrontée avec la cham
pionne de France qui a nagé,
en grand bassin il est vrai, V
11” 2/10. Mais elle vient d’an
noncer son intention de s’at .
taquer aux records officiels dès
qu’elle ne souffrira plus d’un
furoncle à l’oreille.
34 FOIS CHAMPION
E. N. Tourcoing
SEUL, EN POLO
possède vraiment
un jeu complet
est irrésistible !”
Il est vrai que le beau-frère d’idée fut un des
rares coureurs capables
d’abattre le moral de Robic...
« Le supplice de l’interview a... Cette expression s’applique
à « l’interviewé » et non pas à. l’interviewer ». N’est-il pas
à plaindre pourtant, le malheureux chroniqueur chargé d’ap
procher le vainqueur, qu’entoure un flot dense de curieux, et de
lui poser des bribes de questions alors que l’autre, encore
essoufflé, ne pense qu’à happer une bouteille de bière ou de
Perrier ? Cela donne généralement, pendant qu’un guidon vous
enfonce les côtes et que des claques vigoureuses pleuvent sur vos
épaules, un dialogue de ce genre :
uestixm. — Alors... content ?
SE PREPARANT A DISPUTER SON PREMIER
C HAMPIONNAT DU MONDE...
Avec le “Père Arthur”
BETHERY N'A PEUR DE RIEN !
Disputer un Championnat du monde !
Mettez-vous un instant dans la peau du coureur qui a cet avantage
pour la première fois de sa vie. Surtout si c’est un jeune coureur...
N’y a-t-il pas, en même temps, de quoi être « gonflé » d’orgueil et
rempli d’effroi ? ...
Orgueil de représenter son pays, d’etre l’objet, durant plusieurs Jours,
de l’attention générale, orgueil de
sentir reposer sur ses épaules la con
fiance de milliers de sportifs...
Effroi de se trouver dans un mau
vais jour, de décevoir...
au quartier des coureurs, sans égards
pour ses cheveux blancs ?
Depuis le début de leur association
— qui remonte à cet hiver — seize
(De notre envoyé spécial
François OPPENHEIM)
TOULOUSE. — Les Enfants de
Neptune de Tourcoing ont remporté
leur titre de champion de France
sans que leur défense soit jamais
vraiment inquiétée. En quatre mat-
d cmf Æi
COn “"' nîC ’ des que S?nde «n ?921 «ftm»*, n,ü au-
Ce fut en vain tre mie ux que lui ne connaît la dif-
JaSfrd y u“ohriÆni't U "o de ^
k*iï*gg&- a ' un calme ?3SX P n iT u ! w m r°,eX^
A l’écouter parler posément, on le changé le moteur, remis des pneus
devine sûr de lui. Manifestement 11 neufs. Le reste est aussi impeccable
ne redoute pas la tâche qui l’at- Q u U 7 a
tend. Il l’accepte avec sérénité... et R e * ce . cot ® Béthery na aucune
avec l’audace de ceux qui n’ont peur cralnt ®
de rien U se sent armé^at n est pas éloi-
Réponse (entre deux lampées).
Vous pensez !
Q, — Ça a été dur ?
R. — Oh! Pas trop... J’étais fort
aujourd’hui 1 (Il a été admis une
bonne fois pour toutes que le vain
queur souffre moins que les autres.)
Q. — Et maintenant... Quels sont
Vos projets ?
R. — Ben... Je ne sais pas enc re... On verra...
Le reste à l’avenant. Nous vous
faisons grâce du : « Je suis bien
content d’avoir gagné »...
Ah ! Si les « nécessités de la mise
en page » pouvaient admettre un©
Interview prise le lendemain matin
par exemple, quand le recul et le
repos ont rendu les idées plus clai
res !...
De quoi aurait-il peur d’ailleurs ? de croire qu il 1 est mieux que
De ses futurs adversaires à Co- quiconque. - . . .
penhague ? Il connaît les princl- Ç est pourquoi, se basant sur tout
paux. Il les a rencontrés à diîféren- cet ensemble de raisons et plus par
tes reprises. Il n’ignore rien de leur ticulierement sur les résultats ob-
valeur. Il sait qu’il sera dur de bat- tenus, il n_a absolument rien chan
tre, entre autres, un Lesueur com- 8 e sa préparation habituelle,
batif et hargneux et un Besson pé- Pourquoi 1 aurait-il fait au risque
tri de qualités. Il sait que, dès sa de commettre des erreurs .
série éliminatoire, il lui faudra s’em- Seule la prudence 1 a incité ces
nlover ferme derniers temps à se réserver en com-
ches, aux Tourelles, puis au Parc y bien j • tl le fera hardiment, pétition par crainte d’une chute,
Municipal des Sports de Toulouse, crânement, avec cette fougue qui fit mais son" kilomètre lancé, l’autre
à ilss match®*
fin de not' voir , A* 1
lite de ce *h° r r, 8
1 avant d’ah®
^ÛJXQU
N'ONT PAS PRIS DE VACANCES
Wnne, Maurice Sandeyron
VE... DE HONOLULU...
c ond^'B. e ,n ^ an ès veut « écraser » quelqu'un
• que des Ar rar«l
Manchester
5 f e est nasse® , e( tiJ
:\r:
-.r*,. «rïî
n a oa* h ?. U " 1
a besoin
Cette remarquable photo du prestigieux record de Gaston Reif)
nous montre parfaitement ce que fut la course. En tête le lièvre
Jean Vernier, qui suit fidèlement le tableau de marche dressé à
l’avance et remplit sa mission d’amener le coureur belge au 2.000 m.;
derrière lui Gaston Reiff suit aisément et contrôle la course ; en
fin, en troisième position, Henry Eriksson, qui s’accroche pour ne
pas être lâché (ce qui lui arrivera au 1.500 m.).
Remarquez le style légèrement sautillant de Reiff et d’Eriksson,
qui sont en complète suspension. Seul Vernier a un pied, sur la piste.
ils ne se sont pas laissé rentrer un
seul but. Ajoutons que s’ils avaient
dans ce tournoi final leurs buts gar
dés par l’international Debonnet, on
n’eut pas l’occasion de se rendre
compte de sa virtuosité car il n’eut
rien à faire.
Nette, victoire tourquennoise, inac
tion du goal nordiste, ce sont les
deux caractéristiques de ce tournoi
final du Championnat dp France de
water-polo ; caractéristiques sur les
quelles nous insistons car toutes les
conclusions en découlent.
Tourcoing jamais aussi efficace
Et tout d’abord la, victoire tour
quennoise. Ne croyez surtout pas
qu’elle ait été obtenue par une
équipe en déclin ; contrairement à
ce que la plupart de ceux qui l’a
vaient. vue jouer à Paris en quart
de finale, affirmaient, Tourcoing
n’est nullement en déclin, bien au
contraire. Nous préciserons pour no
tre part que, depuis la guerre, nous
n’avons jamais vu une équipe tour
quennoise aussi forte, aussi en souf
fle, au jeu aussi efficace. Paul Lam
bert, entraîneur de l’équipe nordiste,
a accompli un travavl énorme. Le
jeu tourquennois est maintenant
basé sur la vitesse, le démarrage, le
démarquage et non plus sur un jeu
centré sur un avant-piquet. Le se
cret : oh ! il est simplement, cer
tainement dans ce fait que Tour
coing a travaillé considérablement
et que tous ont écouté avec disci
pline les conseils compétents de
Lambert.
Le secret
Prenons un exemple typique du
jeu tourquennois ; au cours de ce
tournoi final, d’un bout à l’autre
du match opposant Casablanca à
Tourcoing, chaque fois qu’un ar.
rière nordiste avait la balle, trois
hommes démarraient sec, exacte
ment au moment voulu sans per
dre H5 t de seconde. Sur les trois
il arrivait toujours que l’un d’eux
se démarque il recevait alors une
passe précise, faite en général dans
les meilleures conditions d’exploi
tation pour lui. Une descente dan
gereuse s’amorçait alors. Et, en fin
de rencontre. Viaene, Duquenoy,
Claude Rousseaux ou Lefèvre dé
marraient aussi sec, dribblaient
aussi vite qu’à la première minute
du match. Maniement de balle, vi
tesse d’exécution, vitesse de drib
ble, vitesse de shot, souffle, tels
sont les éléments techniques per
mettant l’exécution d’une tactique
dont nous venons d’exposer le point
essentiel mais qui comprend évi
demment bien des combinaisons,
mises au point (changement d’aile,
etc., etc.).
(Lire la suite page 3, rub. Natation)
de lui le champion d’hiver de la sai- Jour aux Sables-d Olonne (2* meilleur
- - - /—^ v- -n- temps, dernere Chaillot, nouveau re
son écoulée à Grenelle.
ips,
cordman), qu’il boucla le sourire
La force de Béthery ? Pasquier ! aux lèvres, sans effort apparent,
Mais sa confiance n'est-elle pas Albert de WETTER.
lustifiée avec Arthur Pasquier, le .
« Père Arthur » comme on l’appelle (Lire la suite page 2, rub. Cyelisme)
Nous avons enfin réalisé ce rêve :
nous avons pris l’autre soir 15 août
une excellente Interview de Camille
Narcy, directeur sportif de Camille
Danguillaume, vainqueur de la
Coupe Marcel-Vergeat...le 22 mai
dernier à Saint-Etienne ! Tous les
éléments étaient en notre faveur.
Nous n’étions pas pressé® par le
temps; notre journée terminée, nous
ne parlions plus bicyclette que par...
répète à chaque amour de l’art et quelques consom
mations bien fraîches avaient mis le
joyeux Narcy dans sa meilleure for
me.
Quelle chaleur... dans le ton de
ce Camille pour parler de l’autre !
s Celui-là est un champion, affir-
mait-dl, un vrai. Il est peut-être
moins affiné qu’Idée, il n’a pas
tout à fait son punch » dans les
grands jours, mais quelle puissance,
quelle vigueur, quelle santé ! Rien
ne résiste à ce garçon-là quand il est
en condition physique. C’était le cas
au moment de la Coupe Marcel-Ver-
geat que je lui demandai expressé
ment de courir car je tenais beau
coup à honorer la. mémoire du dis
paru qui fut pour moi plus qu’un
ami. Camille accepta — ils ne me
refusent rien, mes petits — tout en
me faisant observer que ce ne serait
guère un travail pour lui.
Il partit « à sa main », prit con
fiance progressivement, grimpa en
force...et atteignit le premier le
sommet du mont Pilât... ce qui
acheva de le gonfler à blcc. Jusqu’à
l’arrivée. Camille fut le seul à ne
pas mettre pied à terre. Robic, Ma-
rinelli Geminianl, tous ces grim
peurs réputés durent plus ou moins
descendre de vélo., Par la 6uite. Ro
bic rejoignit Camille dans le col de
la République... Il lui démarra sous
Roger BASTIDE.
(Lire la suit* page 2, rub. Cyclisme)
CHEZ LES PROS DU FOOTBALL
TOUT SE PASSE EN FAMILLE AU C.O.R.T.
JULIEN DÂRUI ne veut pas que
l’entrainement soit une corvée...
Et Marcel Desrousseaux pratique Véconomie à la manière des ménagères
(De notre envoyé spécial Fernand ALBARET)
ROUBAIX. — Tout sb passe en famille au CORT. Desrousseaux, A. Ferret, Depoers, Verrlest, Van de
Vesaete et leurs amis connaissent suffisamment leur affaire pour ne pas aller demander aide et assis
tance au voisin. D’ailleurs, ils sont très bien chez eux et le stade Amédée-Prouvost'fait des jaloux. Cet
esprit familial s’est manifesté une fois encore dans l’économie.
« Nous avons pensé qu’en raison de l’instabilité des prix il valait mieux s’attacher au seul recrutement
régional », nous a dit le directeur sportif M. Desrousseaux.
Ainsi s’exprime une ménagère : « Vaut mieux acheter les carottes chez la petite épicière d’en face.
LSS Auss? S ’bien St |es e «'"cortistes » ont-ils passé l’intersaison à faire leur petite cuisine maison. On a « fait
une folie » en prenant Kretzschmar, de Lille, et Grenier, de Wingles.
Ce dernier jouait l’an dernier à Sochaux. il est ch’timi 100 0/0. Quant
au fils du vice-président du LOSC, il parait que ses anciens dirigeants
— son père, M. Kretzschmar y compris — se sont fourré le doigt
dans l’oeil à son sujet.
Quelques questions
Voulez-vous connaître les noms
de tous les footballeurs profession
nels opérant en France ? Voulez-
vous savoir quels sont les derniers
joueurs en désaccord avec leur
club ? Voulez-vous être au cou
rant des derniers transferts du
jour ? Voulez-vous vous promener
de Lille, Roubaix à Rennes. Angers
en passant par Nîmes, Montpellier
et la Normandie 7
Voulez-vous savoir aussi pour
quoi le football est interdit en
Belgique ?
Oui ! alors achetez
FRANCE FOOTBALL
Je prouverai que Jean-Jacques est l'un des meilleurs avants
(Lire la suite page 3, rub. Football)
10 DE
ur avoir « 0 «*
n desordohh e ® ol1 s
r
Wickiam JLnie ' 18
r 5 livres 0 . I*
ins son iuSf'T od* r *j
vacances dans le
gorge
Aan r ®, ne peut, évidemment pas, passer ses v
Martin o t0au à Biarritz, ou roucouler devant la
’f! fait sri Caro1 sur la côt,s d’Azur.
rta- rn 'ain r>. son inspiration, ses moyens ou ses goûts,
l cubent K, oclle s'éteit mis en tête de suivre te Tour de France,
îi Vhaiftn; 01 en mené son i
, *1«. G on A" boniment et Baker est la marraine (pas de San-
LE TOURISME ÉTRANGER
o
s le prolJr® ’L e o'^jsj
nouante. c0 ^ nl1 P*(
du oublie- * r® 1 ',^
luire lui 0 *
, ce nu’ell®
vel examen- ^ d«ej|]
ady Caroline,'^ j
i.* murs <* “ par®' 1
les cours
dut te. Lady
ans...
(Recùf
M.UMC. .I*’ 1
. „£?
Illustre v
» r r-H rw/,'"“ lc cela ne re---— ------ -
*i U r niain te Pteur, nous di- aux clients.
‘ rJ’bw- espère mu- jpm Les sportifs sont bien accueillis
* nera avec Ville- lc i. Les amoureux aussi. Une idylle
( Nr p Ux U.S.A en octo- P eu t trouver prologue et épilogue au
t ! ( Prèsenï main Caboche, st «.Ring » ; noces, banquets et... bap-
Ut ri 11 nougat l’A- ténues...
■ sent , de miel et Pour l’heure, Maurice soupire : 1)
. u be ânte d'abeille rêve aux nuits chaudes de Honolu-
a L p ‘ lu : son voyage raté !
f,r enne... Germain et Maurice ne sont pas
®st | a M les seuls à n avoir pas pris de va-
: riu r P e au r , ez ‘ vances. Dans son bar de l’avenue de
tous les ciichy en manches de chemise et
'ton
"i »,
çtl riroit. souriant.
pignon sur Robert COLOMBIINI.
bar. Joséphine (Llr* la suite page 2, rubrique Boxe)
N nous a fait connaître, de source offi
cielle, que la France n’avait jamais reçu
de visiteurs étrangers en aussi grand
nombre que cette année. Ceux qui cir
culent n’en seront point surpris ; même, parce
que l’automobiliste français n’a pas la pouvoir
de rouler autant qu’il le souhaiterait, on est
tout prêt à affirmer que sur 100 voitures ren
contrées la moitié est d'appartenance étrangère,
belgç ou anglaise pour la grande majorité.
L’importance du fait n’a pas échappé aux
observateurs étrangers. Dans un récent numéro
de la revue * Foreign Commerce Weekly », M.
T. Pozzy, directeur des services du tourisme
de CECA (Coopération économique), commence
par rappeler que pour la durée du plan Marshall
on prévoit que l'afflux en Europe des seuls tou
ristes américains doit rapporter aux pays euro
péens une somme totale supérieure à 2 milliards
de dollars. Réjouissons-nous que le courant prin
cipal de ces touristes soit dirigé vers la France,
mais prenons garde aussi aue rien ne serait
plus sot que de leur faire payer des prix excès-
poule aux œufs d’or
sifs pour la seule raison que le coût de la vie
demeure moins élevé en France que partout
ailleurs.
par Charles FÂRÔUX
L ES Américains considèrent avec raison que
le développement du tourisme étranger en
France dépend surtout de la suppression de
certaines formalités au passage des fron
tières. Ils nous font remarquer amicalement que
nos hôtels, en majorité, ont besoin de se moder
niser. Certes, notre industrie hôtelière a été
cruellement éprouvée par l'occupation ; elle
éprouvé encore de réelles difficultés à se remon
ter en lingerie, en mobilier même. Toutefoi»,
un élément pourrait avoir retrouvé sa valeur
d’avant guerre 1 cet élément, c’est le SERVICE.
On le taxe, le plus souvent, à 15 % — parfois
à 20 % — du montant de la note présentée au
visiteur. Celui-ci a droit d’exiger qu’on le < ser
ve », réellement.
Un ami, de retour de la Côte d’Azur, me dit
avoir été surpris du nombre de touristes étran
gers qui, venus chez nous pour y séjourner un
mois... ou davantage, sont partis soudain pour
la Riviera italienne, le plus souvent vers Porto-
Fino. On leur demande la raison et presque tous
répondent > * Service insuffisant ».
P UISQUE, nous en sommes bien certains, la
venue, chez nous, de nombreux touristes
étrangers est une bonne chose, ayons du
moins l’esprit de savoir les retenir s la
France, aux yeux de ces visiteurs, bénéficie d'un
préjugé favorable, de par son climat, de par
sa cuisine et aussi parce qu’elle offre des as
pects d’une variété surprenante. Nous devons
aussi observer quelques règles 1 la simplifica
tion des formalités douanières, la qualité du
service, la modération dans l’établissement des
factures.
Respectons ces conditions, et le pays continue
ra, pour le bien général, de recevoir, demain
comme hier, la majorité des visiteurs.
DERNIER COUP
TONDEUSE
Dimanche prochain, début du Championnat de France de football
1949-1950. On voit ici (à gauche) M. Bandeville, grand expert és-
terrains de football (complet et chapeau gris), et Georges Barras,
€ green-keeper » du Parc des Princes, (le bras tendu) surveillant
la dernière mise au point de la magnifique pelouse du stade.vélo-
drome d'Auteuil, où le Stade-Red Star et Rennes vont fair$ la
réouverture.
peuvent battre
rRO lS BEAUX RECORDS!
(Lire
'article de François
0 PPÉNHEIM, en page 4 )
MERCREDI 17
AOUT 1949
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PARIS (9 |
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’gby !
SWICK-
n'est
Pas
»
CAMILLE NARCY
directeur sportif des « Lionceaux »
en veine de confidences
AVANT COPENHAGUE :
" Un vrai champion ?
VOICI ! Camille Dangnillamne
en pleine santé
Pourtant
lue ta bail?
; s langues
ootball n’a
ntes, autre,
timent, ».
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qu'on appelle ï
les choses
les titres en athlétisme :
‘zanadze 10” 5110 et 21” 7110)
es Français gagnent en cyclisme : EVEN en
ritesse et l’équipe de poursuite sont champions
football, BOURDIN marque dans un silence de
mort le but vainqueur contre la Corée (3-2)
Innqtiti* ?
la section pro|
5on petit. bofi.|
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Les vainqueurs de la Corée
L’équipe de France de football qui
a battu, hier, la Corée par 3 buts à
2 (0-1). avait été ainsi formée :
Rouxel ; Girod, Ferlay i Zaibeck,
Lecomte, Plantiveau ; Oelaunay, Bat
teux, Bourdin, Lorenzo, Lepage.
A la mi-tempe, Sittler prit la place
de Lorenzo, blessé.
f£l? (hommes), FRANÇOISE G0UNY (dames)
CHAMPIONS AU FLEURET
(De notre envoyé spécial Georges DUTHEN)
tDAPEST. — An stade de l’Elore, commençaient, aujour*
les épreuves d’athlétisme des Jeux Universitaires. Excep-
| a ite du basket, la plupart des compétitions qui se sont
niées iusqu’ici, opposaient les représentants d’une demi- fc ^ ei ! en;t * n un P eu plus clément, la
ue de pays au maximum, En athlétisme, au contraire ou “«S H,în t
:era une dizaine de participants II convient donc de faite quelque 25.000 spectateurs. Après
ge place à ce sport qui rehaussera la qualité des Jeux. i es traditionnels défilés des concur-
Russes menacent d’enlever une bonne part des titres, rente de chaque pays, le premier ml-
doutait bien qu’ils ne venaient pas à Budapest pour ™ e fe de T . B H ^fi e dVt*
er les miettes, mais on
(it les noms de leurs enga-
partant, leur valeur.
ouverts. Le match de football Fran-
8/10); sur 5.000 m., Svajgl (14’ 43”) ce-Corée se disputa immédiatement
et sur 110 m. haies. Tosnar (14” après.
Le « coup » de Bourdin
IffÆKÏ? c r onnue L8 ' impressionnante ! Ils sont £ue ™ nt f f r |, le ® ******* dana hôtes hongrois du mauvais tour que
m» sniYAntAine «r te* nprfnr- cette S alere ? Si. dans la plupart nous leur avons joué, ou plutôt que
... t , lt , p des épreuves, ils se présentent avec Bourdin et se6 coéquipiers leur ont
® la seule intention de figurer honora- joué. Peut-être parce que les Coréens
[Indiquent clairement que les nnti ... % nri t. ra1rA zTExtrAma-OHimt. nmit.
pires soviétiques sont les
irs représentants de l’athlé-
blement, ils ont, au contraire, la venaient d’Extrême-Orient, peut-
possibilité de vaincre sur 400 m. être parce qu’ils étaient de petite
. . (Martin du Gard), sur 800m. (Rasse) taille, peut-être parce qu’ils étaient
fcint.™ et sur 400 m. haies (Elloy). Nos trois d’une autre couleur que les Fran-
5.°c™ représentants sont dans une excel- çais, les Hongrois avaient manifeste-
EB ^nte forme. ment un faible pour eux. De la
dites de 10 5/10, Dagmai de concours les Russe- nré P r emlère à la dernière minute, le
et le meme Szanadze de Dans les concours, les Russe,, pre- 5 retentit de millipr.! d» « Ko-
sur 200 m. Komarov mis à senteront également des athlètes de y etentit de millie s de « Ko
’6/10 au 400 m.), la Russie grande classe parmi lesquels le sau-
1 riche en coureurs de qua- teur en hauteur Islazov (l m. 95), Lorsque la Corée marqua le pre-
800 et 1.500. Mais dans deux lanceurs de poids (qui dépas- mler bu ' fc > ce fut du délire. Mais la
m, l’URSS alignera Kaza- sent régulièrement les 15 m.) et un 69 ’ minute au match fut la plus
lorsidajev et Szemjonov qui sauteur à la perche qui a franchi amusante. L arbitre ayant refuse un
p|respectivement en 14’ 30”, 4 m. 25, mais dont on ignore le nom. , , à , cpr i ée P our hor ® J. eu
[et 14’ 46”. Sur les haies, Cependant, Breitmann, à la perche, ! e ® é( 3 ui P es étaient alors à égalité
pilleurs engagés sont Bu- s’il franchit 4 m. 20, comme l’affir- If Fiance aya ^ marqué par
I"'" ,/10 ' et (53 “ hautetfr ’L SSSÏi —Æ
nu. «sux rlxaux M ron, pj Inférieur, à leu» aàrer«lré,.
™ m., le Polonais Mais le, épreuves d’athlétteme n, mM1 'at smenti „ Bourdin, sur une
pMiO S/iO) et ies Hongrois commencent qu’aujourd’hul mercre- de Delaunay> ajustait un shot
tt Csanyï (10” 7/10); sur di. Que s est-il passé hier ?
les Tchèques Horcic (21” Le ciel ayant bien voulu se mon- (Lire la suite page 3, rub. Jeux Univ.)
iVRE, LÉVRIER ET " SUCEUR DE' ROUE
n
LE COUP DU
MARTEAU !
(De notre envoyé spécial)
, BUDAPEST. — Avant-hier soir,
la délégation française a failli
planter là les Jeux universitaires.
En commission de contrôle, on avi
sa, en effet, inopinément, M. Flou
ret que le programme des épreu
ves d’athlétisme était modifié 1 Ce
relais 8x2x2x4 remplacé par un
4x200, et le lancement du marteau
rétabli.
M. Flouret fit comprendre à ses
cocommissaires que le programme
n« serait changé que si la majo
rité en décidait ainsi.
< D'accord, dit le commissaire
russe. Qui est pour le statu quo ?
— Tout doux, répondit M. Flou
ret. Je demande le vote secret. >
Après deux heures de discussion,
le délégué russe ayant refusé, M.
Flouret se leva, se dirigea vers la
porte avec l’intention de... la cla
quer ! Le commissaire russe se
précipita à son tour, retint M.
Flouret, lui fit comprendre que
l'interprète avait mal interprété et
accepta le vote secret.
Sur la question du relais, ta
8x2x2x4 l'emporta.
Le délégué russe était battu ;
mais le marteau fut accepté à la
totalité des voix, sauf une (bulle
tin blanc).
Aujourd’hui, coup de téléphone
du comité d’organisation à M.
Flouret : le marteau devient facul
tatif ! Allons... tout s'arrange I
— G. D.
CISELE VALLEREY
LA NAGEUSE
LA PLUS « VITE »
DE FRANCE
Gisèle Vallerey, que l’on voit
ici prendre un départ, est, de
puis peu, la nageuse la plus
rapide de France sur 100 libre
et aussi sans doute sur 100
brasse. Elle vient, avec V 10”
1/10, de réussir la meilleure
performance de l’année en
petit bassin. Elle n’a pu encore
être confrontée avec la cham
pionne de France qui a nagé,
en grand bassin il est vrai, V
11” 2/10. Mais elle vient d’an
noncer son intention de s’at .
taquer aux records officiels dès
qu’elle ne souffrira plus d’un
furoncle à l’oreille.
34 FOIS CHAMPION
E. N. Tourcoing
SEUL, EN POLO
possède vraiment
un jeu complet
est irrésistible !”
Il est vrai que le beau-frère d’idée fut un des
rares coureurs capables
d’abattre le moral de Robic...
« Le supplice de l’interview a... Cette expression s’applique
à « l’interviewé » et non pas à. l’interviewer ». N’est-il pas
à plaindre pourtant, le malheureux chroniqueur chargé d’ap
procher le vainqueur, qu’entoure un flot dense de curieux, et de
lui poser des bribes de questions alors que l’autre, encore
essoufflé, ne pense qu’à happer une bouteille de bière ou de
Perrier ? Cela donne généralement, pendant qu’un guidon vous
enfonce les côtes et que des claques vigoureuses pleuvent sur vos
épaules, un dialogue de ce genre :
uestixm. — Alors... content ?
SE PREPARANT A DISPUTER SON PREMIER
C HAMPIONNAT DU MONDE...
Avec le “Père Arthur”
BETHERY N'A PEUR DE RIEN !
Disputer un Championnat du monde !
Mettez-vous un instant dans la peau du coureur qui a cet avantage
pour la première fois de sa vie. Surtout si c’est un jeune coureur...
N’y a-t-il pas, en même temps, de quoi être « gonflé » d’orgueil et
rempli d’effroi ? ...
Orgueil de représenter son pays, d’etre l’objet, durant plusieurs Jours,
de l’attention générale, orgueil de
sentir reposer sur ses épaules la con
fiance de milliers de sportifs...
Effroi de se trouver dans un mau
vais jour, de décevoir...
au quartier des coureurs, sans égards
pour ses cheveux blancs ?
Depuis le début de leur association
— qui remonte à cet hiver — seize
(De notre envoyé spécial
François OPPENHEIM)
TOULOUSE. — Les Enfants de
Neptune de Tourcoing ont remporté
leur titre de champion de France
sans que leur défense soit jamais
vraiment inquiétée. En quatre mat-
d cmf Æi
COn “"' nîC ’ des que S?nde «n ?921 «ftm»*, n,ü au-
Ce fut en vain tre mie ux que lui ne connaît la dif-
JaSfrd y u“ohriÆni't U "o de ^
k*iï*gg&- a ' un calme ?3SX P n iT u ! w m r°,eX^
A l’écouter parler posément, on le changé le moteur, remis des pneus
devine sûr de lui. Manifestement 11 neufs. Le reste est aussi impeccable
ne redoute pas la tâche qui l’at- Q u U 7 a
tend. Il l’accepte avec sérénité... et R e * ce . cot ® Béthery na aucune
avec l’audace de ceux qui n’ont peur cralnt ®
de rien U se sent armé^at n est pas éloi-
Réponse (entre deux lampées).
Vous pensez !
Q, — Ça a été dur ?
R. — Oh! Pas trop... J’étais fort
aujourd’hui 1 (Il a été admis une
bonne fois pour toutes que le vain
queur souffre moins que les autres.)
Q. — Et maintenant... Quels sont
Vos projets ?
R. — Ben... Je ne sais pas enc
Le reste à l’avenant. Nous vous
faisons grâce du : « Je suis bien
content d’avoir gagné »...
Ah ! Si les « nécessités de la mise
en page » pouvaient admettre un©
Interview prise le lendemain matin
par exemple, quand le recul et le
repos ont rendu les idées plus clai
res !...
De quoi aurait-il peur d’ailleurs ? de croire qu il 1 est mieux que
De ses futurs adversaires à Co- quiconque. - . . .
penhague ? Il connaît les princl- Ç est pourquoi, se basant sur tout
paux. Il les a rencontrés à diîféren- cet ensemble de raisons et plus par
tes reprises. Il n’ignore rien de leur ticulierement sur les résultats ob-
valeur. Il sait qu’il sera dur de bat- tenus, il n_a absolument rien chan
tre, entre autres, un Lesueur com- 8 e sa préparation habituelle,
batif et hargneux et un Besson pé- Pourquoi 1 aurait-il fait au risque
tri de qualités. Il sait que, dès sa de commettre des erreurs .
série éliminatoire, il lui faudra s’em- Seule la prudence 1 a incité ces
nlover ferme derniers temps à se réserver en com-
ches, aux Tourelles, puis au Parc y bien j • tl le fera hardiment, pétition par crainte d’une chute,
Municipal des Sports de Toulouse, crânement, avec cette fougue qui fit mais son" kilomètre lancé, l’autre
à ilss match®*
fin de not' voir , A* 1
lite de ce *h° r r, 8
1 avant d’ah®
^ÛJXQU
N'ONT PAS PRIS DE VACANCES
Wnne, Maurice Sandeyron
VE... DE HONOLULU...
c ond^'B. e ,n ^ an ès veut « écraser » quelqu'un
• que des Ar rar«l
Manchester
5 f e est nasse® , e( tiJ
:\r:
-.r*,. «rïî
n a oa* h ?. U " 1
a besoin
Cette remarquable photo du prestigieux record de Gaston Reif)
nous montre parfaitement ce que fut la course. En tête le lièvre
Jean Vernier, qui suit fidèlement le tableau de marche dressé à
l’avance et remplit sa mission d’amener le coureur belge au 2.000 m.;
derrière lui Gaston Reiff suit aisément et contrôle la course ; en
fin, en troisième position, Henry Eriksson, qui s’accroche pour ne
pas être lâché (ce qui lui arrivera au 1.500 m.).
Remarquez le style légèrement sautillant de Reiff et d’Eriksson,
qui sont en complète suspension. Seul Vernier a un pied, sur la piste.
ils ne se sont pas laissé rentrer un
seul but. Ajoutons que s’ils avaient
dans ce tournoi final leurs buts gar
dés par l’international Debonnet, on
n’eut pas l’occasion de se rendre
compte de sa virtuosité car il n’eut
rien à faire.
Nette, victoire tourquennoise, inac
tion du goal nordiste, ce sont les
deux caractéristiques de ce tournoi
final du Championnat dp France de
water-polo ; caractéristiques sur les
quelles nous insistons car toutes les
conclusions en découlent.
Tourcoing jamais aussi efficace
Et tout d’abord la, victoire tour
quennoise. Ne croyez surtout pas
qu’elle ait été obtenue par une
équipe en déclin ; contrairement à
ce que la plupart de ceux qui l’a
vaient. vue jouer à Paris en quart
de finale, affirmaient, Tourcoing
n’est nullement en déclin, bien au
contraire. Nous préciserons pour no
tre part que, depuis la guerre, nous
n’avons jamais vu une équipe tour
quennoise aussi forte, aussi en souf
fle, au jeu aussi efficace. Paul Lam
bert, entraîneur de l’équipe nordiste,
a accompli un travavl énorme. Le
jeu tourquennois est maintenant
basé sur la vitesse, le démarrage, le
démarquage et non plus sur un jeu
centré sur un avant-piquet. Le se
cret : oh ! il est simplement, cer
tainement dans ce fait que Tour
coing a travaillé considérablement
et que tous ont écouté avec disci
pline les conseils compétents de
Lambert.
Le secret
Prenons un exemple typique du
jeu tourquennois ; au cours de ce
tournoi final, d’un bout à l’autre
du match opposant Casablanca à
Tourcoing, chaque fois qu’un ar.
rière nordiste avait la balle, trois
hommes démarraient sec, exacte
ment au moment voulu sans per
dre H5 t de seconde. Sur les trois
il arrivait toujours que l’un d’eux
se démarque il recevait alors une
passe précise, faite en général dans
les meilleures conditions d’exploi
tation pour lui. Une descente dan
gereuse s’amorçait alors. Et, en fin
de rencontre. Viaene, Duquenoy,
Claude Rousseaux ou Lefèvre dé
marraient aussi sec, dribblaient
aussi vite qu’à la première minute
du match. Maniement de balle, vi
tesse d’exécution, vitesse de drib
ble, vitesse de shot, souffle, tels
sont les éléments techniques per
mettant l’exécution d’une tactique
dont nous venons d’exposer le point
essentiel mais qui comprend évi
demment bien des combinaisons,
mises au point (changement d’aile,
etc., etc.).
(Lire la suite page 3, rub. Natation)
de lui le champion d’hiver de la sai- Jour aux Sables-d Olonne (2* meilleur
- - - /—^ v- -n- temps, dernere Chaillot, nouveau re
son écoulée à Grenelle.
ips,
cordman), qu’il boucla le sourire
La force de Béthery ? Pasquier ! aux lèvres, sans effort apparent,
Mais sa confiance n'est-elle pas Albert de WETTER.
lustifiée avec Arthur Pasquier, le .
« Père Arthur » comme on l’appelle (Lire la suite page 2, rub. Cyelisme)
Nous avons enfin réalisé ce rêve :
nous avons pris l’autre soir 15 août
une excellente Interview de Camille
Narcy, directeur sportif de Camille
Danguillaume, vainqueur de la
Coupe Marcel-Vergeat...le 22 mai
dernier à Saint-Etienne ! Tous les
éléments étaient en notre faveur.
Nous n’étions pas pressé® par le
temps; notre journée terminée, nous
ne parlions plus bicyclette que par...
répète à chaque amour de l’art et quelques consom
mations bien fraîches avaient mis le
joyeux Narcy dans sa meilleure for
me.
Quelle chaleur... dans le ton de
ce Camille pour parler de l’autre !
s Celui-là est un champion, affir-
mait-dl, un vrai. Il est peut-être
moins affiné qu’Idée, il n’a pas
tout à fait son punch » dans les
grands jours, mais quelle puissance,
quelle vigueur, quelle santé ! Rien
ne résiste à ce garçon-là quand il est
en condition physique. C’était le cas
au moment de la Coupe Marcel-Ver-
geat que je lui demandai expressé
ment de courir car je tenais beau
coup à honorer la. mémoire du dis
paru qui fut pour moi plus qu’un
ami. Camille accepta — ils ne me
refusent rien, mes petits — tout en
me faisant observer que ce ne serait
guère un travail pour lui.
Il partit « à sa main », prit con
fiance progressivement, grimpa en
force...et atteignit le premier le
sommet du mont Pilât... ce qui
acheva de le gonfler à blcc. Jusqu’à
l’arrivée. Camille fut le seul à ne
pas mettre pied à terre. Robic, Ma-
rinelli Geminianl, tous ces grim
peurs réputés durent plus ou moins
descendre de vélo., Par la 6uite. Ro
bic rejoignit Camille dans le col de
la République... Il lui démarra sous
Roger BASTIDE.
(Lire la suit* page 2, rub. Cyclisme)
CHEZ LES PROS DU FOOTBALL
TOUT SE PASSE EN FAMILLE AU C.O.R.T.
JULIEN DÂRUI ne veut pas que
l’entrainement soit une corvée...
Et Marcel Desrousseaux pratique Véconomie à la manière des ménagères
(De notre envoyé spécial Fernand ALBARET)
ROUBAIX. — Tout sb passe en famille au CORT. Desrousseaux, A. Ferret, Depoers, Verrlest, Van de
Vesaete et leurs amis connaissent suffisamment leur affaire pour ne pas aller demander aide et assis
tance au voisin. D’ailleurs, ils sont très bien chez eux et le stade Amédée-Prouvost'fait des jaloux. Cet
esprit familial s’est manifesté une fois encore dans l’économie.
« Nous avons pensé qu’en raison de l’instabilité des prix il valait mieux s’attacher au seul recrutement
régional », nous a dit le directeur sportif M. Desrousseaux.
Ainsi s’exprime une ménagère : « Vaut mieux acheter les carottes chez la petite épicière d’en face.
LSS Auss? S ’bien St |es e «'"cortistes » ont-ils passé l’intersaison à faire leur petite cuisine maison. On a « fait
une folie » en prenant Kretzschmar, de Lille, et Grenier, de Wingles.
Ce dernier jouait l’an dernier à Sochaux. il est ch’timi 100 0/0. Quant
au fils du vice-président du LOSC, il parait que ses anciens dirigeants
— son père, M. Kretzschmar y compris — se sont fourré le doigt
dans l’oeil à son sujet.
Quelques questions
Voulez-vous connaître les noms
de tous les footballeurs profession
nels opérant en France ? Voulez-
vous savoir quels sont les derniers
joueurs en désaccord avec leur
club ? Voulez-vous être au cou
rant des derniers transferts du
jour ? Voulez-vous vous promener
de Lille, Roubaix à Rennes. Angers
en passant par Nîmes, Montpellier
et la Normandie 7
Voulez-vous savoir aussi pour
quoi le football est interdit en
Belgique ?
Oui ! alors achetez
FRANCE FOOTBALL
Je prouverai que Jean-Jacques est l'un des meilleurs avants
(Lire la suite page 3, rub. Football)
10 DE
ur avoir « 0 «*
n desordohh e ® ol1 s
r
Wickiam JLnie ' 18
r 5 livres 0 . I*
ins son iuSf'T od* r *j
vacances dans le
gorge
Aan r ®, ne peut, évidemment pas, passer ses v
Martin o t0au à Biarritz, ou roucouler devant la
’f! fait sri Caro1 sur la côt,s d’Azur.
rta- rn 'ain r>. son inspiration, ses moyens ou ses goûts,
l cubent K, oclle s'éteit mis en tête de suivre te Tour de France,
îi Vhaiftn; 01 en mené son i
, *1«. G on A" boniment et Baker est la marraine (pas de San-
LE TOURISME ÉTRANGER
o
s le prolJr® ’L e o'^jsj
nouante. c0 ^ nl1 P*(
du oublie- * r® 1 ',^
luire lui 0 *
, ce nu’ell®
vel examen- ^ d«ej|]
ady Caroline,'^ j
i.* murs <* “ par®' 1
les cours
dut te. Lady
ans...
(Recùf
M.UMC. .I*’ 1
. „£?
Illustre v
» r r-H rw/,'"“ lc cela ne re---— ------ -
*i U r niain te Pteur, nous di- aux clients.
‘ rJ’bw- espère mu- jpm Les sportifs sont bien accueillis
* nera avec Ville- lc i. Les amoureux aussi. Une idylle
( Nr p Ux U.S.A en octo- P eu t trouver prologue et épilogue au
t ! ( Prèsenï main Caboche, st «.Ring » ; noces, banquets et... bap-
Ut ri 11 nougat l’A- ténues...
■ sent , de miel et Pour l’heure, Maurice soupire : 1)
. u be ânte d'abeille rêve aux nuits chaudes de Honolu-
a L p ‘ lu : son voyage raté !
f,r enne... Germain et Maurice ne sont pas
®st | a M les seuls à n avoir pas pris de va-
: riu r P e au r , ez ‘ vances. Dans son bar de l’avenue de
tous les ciichy en manches de chemise et
'ton
"i »,
çtl riroit. souriant.
pignon sur Robert COLOMBIINI.
bar. Joséphine (Llr* la suite page 2, rubrique Boxe)
N nous a fait connaître, de source offi
cielle, que la France n’avait jamais reçu
de visiteurs étrangers en aussi grand
nombre que cette année. Ceux qui cir
culent n’en seront point surpris ; même, parce
que l’automobiliste français n’a pas la pouvoir
de rouler autant qu’il le souhaiterait, on est
tout prêt à affirmer que sur 100 voitures ren
contrées la moitié est d'appartenance étrangère,
belgç ou anglaise pour la grande majorité.
L’importance du fait n’a pas échappé aux
observateurs étrangers. Dans un récent numéro
de la revue * Foreign Commerce Weekly », M.
T. Pozzy, directeur des services du tourisme
de CECA (Coopération économique), commence
par rappeler que pour la durée du plan Marshall
on prévoit que l'afflux en Europe des seuls tou
ristes américains doit rapporter aux pays euro
péens une somme totale supérieure à 2 milliards
de dollars. Réjouissons-nous que le courant prin
cipal de ces touristes soit dirigé vers la France,
mais prenons garde aussi aue rien ne serait
plus sot que de leur faire payer des prix excès-
poule aux œufs d’or
sifs pour la seule raison que le coût de la vie
demeure moins élevé en France que partout
ailleurs.
par Charles FÂRÔUX
L ES Américains considèrent avec raison que
le développement du tourisme étranger en
France dépend surtout de la suppression de
certaines formalités au passage des fron
tières. Ils nous font remarquer amicalement que
nos hôtels, en majorité, ont besoin de se moder
niser. Certes, notre industrie hôtelière a été
cruellement éprouvée par l'occupation ; elle
éprouvé encore de réelles difficultés à se remon
ter en lingerie, en mobilier même. Toutefoi»,
un élément pourrait avoir retrouvé sa valeur
d’avant guerre 1 cet élément, c’est le SERVICE.
On le taxe, le plus souvent, à 15 % — parfois
à 20 % — du montant de la note présentée au
visiteur. Celui-ci a droit d’exiger qu’on le < ser
ve », réellement.
Un ami, de retour de la Côte d’Azur, me dit
avoir été surpris du nombre de touristes étran
gers qui, venus chez nous pour y séjourner un
mois... ou davantage, sont partis soudain pour
la Riviera italienne, le plus souvent vers Porto-
Fino. On leur demande la raison et presque tous
répondent > * Service insuffisant ».
P UISQUE, nous en sommes bien certains, la
venue, chez nous, de nombreux touristes
étrangers est une bonne chose, ayons du
moins l’esprit de savoir les retenir s la
France, aux yeux de ces visiteurs, bénéficie d'un
préjugé favorable, de par son climat, de par
sa cuisine et aussi parce qu’elle offre des as
pects d’une variété surprenante. Nous devons
aussi observer quelques règles 1 la simplifica
tion des formalités douanières, la qualité du
service, la modération dans l’établissement des
factures.
Respectons ces conditions, et le pays continue
ra, pour le bien général, de recevoir, demain
comme hier, la majorité des visiteurs.
DERNIER COUP
TONDEUSE
Dimanche prochain, début du Championnat de France de football
1949-1950. On voit ici (à gauche) M. Bandeville, grand expert és-
terrains de football (complet et chapeau gris), et Georges Barras,
€ green-keeper » du Parc des Princes, (le bras tendu) surveillant
la dernière mise au point de la magnifique pelouse du stade.vélo-
drome d'Auteuil, où le Stade-Red Star et Rennes vont fair$ la
réouverture.
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