Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1949-07-21
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 21 juillet 1949 21 juillet 1949
Description : 1949/07/21 (A4,N1022). 1949/07/21 (A4,N1022).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t599176h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/04/2021
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ULTIME^ ETAPE DE MONTAGNE SUR AOSTE-LAUSANNE ... ULTIME CHANCE POUR GINO !
B A RT ALI, 1" DEVANT C0PPI... OU TROISIEME
derrière lUIarinelli ?
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afeT' , 7, , 1 *' ^ - ^1*'
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*
Hop t et le TOUR C3t jou.é
LRTALh“COI FÀUSTO COPPI
tf^t-ilun homme du Tour?
Le Grand-Saint-Bernard, vedette du jour, peut
à un règlement de compte entre
dont Jacques «La Perruche» est
capable de profiter
Et pourtant les Italiens ont la chance de disposer
encore d’une "squadra" complète
servir de cadre
campionissimi...
ou moi
même
,..i! fallait’ assuré ftciÛietyiJijectëuJl-^
JACQUES GODDET
a victoire d’étape
ile de Tarliele A. de M
(D’un de nos envoyés spéciaux Claude TILLET)
AOSTE. — Coppl, le plus
éblouissant coureur cycliste de
tous les temps, sans doute, est
en train de gagner le Tour sans
nous éblouir.
Le jeu des circonstances a
^ns%ier S laf^e e Ont de P uis Paris > C ° Ppi reStât empri !° nné par . le , S J erp1 ® S
t™ en effet- p Sacte de Chiavari. N’ayant pas à combattre sot rival Bartali,
,, . .. . , . ut se confiner dans une course d’attente, de prudence qui ne
Il fallait vaincre a Aosiy enait pas d . ai || eurs à son caractère très fier. Et quand est
ourtcint, dans ses dcém venu le moment d’entrer en action, le maillot jaune lui
mit un tel accent de jraiOL sur un C0U p qu j restera contesté.
Quand rai creue, nous-dv,^ j n - a pas vouiu ce | a> M était ven u dans le Tour pour le
vfm’aoait attendu Bo& er » évidemment, mais surtout pour le bien gagner, car ce
i DemuLder ^^avertis ^ürdfOfi qui a le sens de sa Position sait qu’il i m lui Plus
r confiance et oui sait, M’aincre. Ce qui explique : sa fébrilité lors des premières étapes,
int peut-être rejoints. Avaim son retard s’accumulait ; son échappée de la cinquième
se, il fallait assurer la■.ave. On attrait mal conisation à l’extrême et de dissimulation ; son écroulement nerveux
-s soyons battus en 7ta!i Jue sa malencontreuse chute avec Marinelli lui fit perdre
l ZJstr f a V sï bien P obé?%ë asi0n créée - sans toutefois le mettre en péril.
q mmutes à Gino en mê-A soir-là, J’ai exprimé cette pensée que Coppl n’était pas un homme
i r m ml int in-un r r Tour de France. Fausto en fut fort marri, de veux expliquer que si
' Ca Magne, par exemple, avait eu la « tête > de Coppi, son système
eta Gino*Lui Su moi .eux, son état moral, il n’aurait jamais probablemént gagné le Tour.
rhnir » ' ‘ le champion de Bianchi possède actuellement une telle marge de !
me c/tuot... » riorité qu’il lui est impossible de remporter le Tour sans avoir a |
i« ne pouvait empêcher fer dans les réserves secrètes qui n’appartiennent plus à l’athlète |
srasner 1 à l’homme. Car si l’athlète est proprement imbattable, il a semblé i
s * Coppi, depuis trois semaines, traîne sa peine, son cafard, sa peur |
Sentiment qui est egalemi 0 sur ta roir t e (j u Tour et que, à cause de cela, il fut constamment j
Binda. éril. Et si un adversaire s’était révélé, l’avait menacé, tenu en échec i
c Quand, Bartali a «re« ne ce | a se passa q an s les Pyrénées, l’homme aurait pu céder. j
nfia-t-il, Fausto envoya ft u0 -, qu .j| en so ^ t) p aus to Coppi se trouve en tête à quatre jours de j
re me demander ce jvée devant un lot largement dominé, devant un Bartali qui n’accepte i
re. D accord avec Gmo y | a défaite mais qui, pour nous, n’a plus les capacités suffisantes 1
: de continuer. Il v: aitran «reprendre le dessus. Il est curieux de se demander quel peut être
sportif cL;agir autrement wjx des m 0 y ens par lesquels le très malin Gino entend démolir son
\t une vmgtaine de ™ I "51dàble adversaire. Et il sera encore plus curieux d’assister à la mise
r courir. Coppi avait y-^peuvre du plan Bartali dans le moment où l’entourage de Coppi a
un. .le ne ■ pouvais :.l ce dernier à affirmer sa victoire, à la dégager de l’accusation
pner... » favoir été acquise que grâce aux malheurs du concurrent.
La belle entente, en -sornn 1
misée... Qui Veut dit, f Coppi avait tablé sur la course contre la montre
u... au départ de Pan' ■ I
>n comprend que Coppi ait accepté le pacte dé non-agression entre
et Bartali car, après tout, il pouvait redouter le Bartali de la
tagne. Même l’ayant surclassé dans la grande étape alpestre Cunéo-
irolo du Giro d’Italia, il lui avait été fait du Gino de notre Tour
(LIRE LA SUITE PAGE 2)
respectives, passant à 13’ 4” et
14’ 46” sur Magni, nouveau leader.
En un mot Ils reprenaient place dans
la course. ,
Vous connaissez la suite !
La morale de l’histoire est que,
AOSTE. — Aujourd’hui, dans les profondeurs du val d’Aoste, îefSmiefpiïl Squef en appa-'
les suiveurs du Tour ne peuvent se poser qu’une question rence n’ont pas une signification
majeure : Coppi ou Bartali ? considé ra tole avant ,es Pyrénées. Cop-
Encore croit-on généralement connaître la réponse ! se^is à^ouvoiî^permetterda 1 tS
Avec ses 3’ 53”, en effet, Coppi paraît ne pouvoir être battu, les fantaisies, mais leur moral
a moins u âys.nt p&s fléchi, les jambes et les
Le moment n’est-il pas venu de jeter un coup d’œil en arrière reste 1 ]' 168 naturelles ont fait le
et de mesurer le chemin parcouru par les deux as italiens ? il faudra s’en souvenir.
Pourquoi ne supposerait-on pas qu’au cours des premières (L ire la suite page 2)
étapes ils furent un peu débordés ? Us arrivaient d’un Giro
d’Italia, où tout* le monde était
à leur dévotion, et ils s’ali
gnaient dans un Tour de France
dont chacun des autres concur-
d’une part, et Bartali et Coppi, d'au
tre part, ne laissaient pas d’être im
pressionnants. Bartali était à 23’ 22”;
Coppi à 36’ 35”... L’un était neu
vième, l’autre passait à la vingt-cin-
rtfnts — domestiques transal- quième place du classement géné-
pins exceptés — démarrait tous ra ] 9 n a beau être des as, de tels
i ... .V, _ . retards sont difficiles à combler. Ils
les Kilométrés . sont, de plus, démoralisants au pre-
La transition était brutale, évident- mier chef Binda dut frissonner à ce
ment. Il serait donc peut-être impru- moment
dent de mettre uniquement sur le L’amorce d un redressement se ma-
compte d’une tactique adroite leur nifesta, contre la montre, sur les
comportement relativement effacé-Sables-La Rochelle. Bartali était à
des journées initiales. . 20- 21” et Coppi, vainqueur du jour,
Le fils de famille, qui entr# pour à 28’ 3”. C’était la preuve que les
la première fois à la caserne, ne deux champions ne couraient pas
manque pas d’être quelque peu dé- battus. On ne pouvait également
sorienté 1 manquer de prêter attention à la su-
De plus, Pausto n’avait aucune ex- perbe performance d’ensemble des
périence de la question, et Gino ne italiens, y compris de ces domesti-
possédait plus sa maîtrise de l’an ques qui avaient paru si quelconques
dernier. depuis le déoart.
Enfin, les deux as avaient le soucJ Après quoi, il y eut les Pyrénées...
de leur mutuelle surveillance, ce qui Mais comment interpréter les ré-
n’arrangeait absolument rien ! sultats de cette étape ?
Et puis, il y eut. à Mouen, dans Coppi et Bartali avaient commencé
l’étape Rouen-Saint-Servan, l’invo- par dominer, m'ais.i finalement, ils ne
lontaire accrochage Coppi-Marinelli. furent pas les gagnants-
journée dramatique entre toutes Devait-on tenir compte des lnci-
pour les champions de Binda. Si dents matériels dont ils avaient été
la chute en question n'avait pas eu victimes, ou était-on en droit de pen-
lieu, c’en était fini des chances de ser qu’ils avaient été battus régüliè-
Bartali. La chute ayant eu lieu, on rement? Quoi qu’il en soit, ils amé-
put croire que c’en était fini des lloraient, malgré tout, leurs positions
chances de Coppi, prêt à l’abandon.
En fin de compte, les campio
nissimi se retrouvèrent, le soir,
presque aussi mai placés l’un que
l’autre.
Les écarts records
A Saint-Malo, en effet, les écarts
de temps entre le leader Marinelli,'
A l’occasion
du Tour de France
remont
ARINELLI
UN REPORTAGE DE ROCER BASTIDE
. ;oureur scienHfiquemenL organisé
'"““"Sik « attaquer Gin. BARTALI.
ici. C'est hiei* cnnnu. Mai? ’*■
lelitMiis «'est M •qtaadeur. .
vu» é * ces cartes pestai»? 5îr
reeve*, lein, là-bas, ne
aime «t prenrl un-sens.
^« mais rien ne dit qu’il ne le fera pas , car
*ia*.
L fait
„ s*it bien ü vaincre c et>Jl s’inspire avant tout des circonstances
te son courage et l'on est
rois d» IC Création eue non* A1!\T-VII\CEI\T-D’AOSTE. — Dans quatre jours t Paris I
, t l bns donc un temps d’arrêt, reprenons haleine et jetons un
tout* sa heaute du matin- d œi J en arrière.
idéale... saut qut la P >rl ' nn , » ...
ment s y est-il pris ce petit Marinelli, auquel personne ne
à s’intituler Monti Gih«vri » * ®* re mn intenu à la troisième place du classement
lit un fost* gui disait i ' " ° Saint-Vincent-d’Aoste ?
, .J?, p * us période, après un début étincelant, se situa
uasi dormante -'«om *- M J étape pyreneenne Pau-Luchon. Jacques grimpa médiocrement
troMpen™ mirés*e»ei« ^nè Tatisse id’^V ^ /H ‘ élait arrivé en 1948 » il *’ a ff° la >
s crier Bartali an mesure. "ne jausse uiee de sa condt -
cassu* et, 4* temps «b et 'atlendre, >ts guettaient, la releva moralement qu’au
ts ('auraient «battu » coup* J i Peyresourde, pour ejfec-
msnt. I» très beau retour.
ts egt tin» baH» f«nt«r«. €’® 5t
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du 20 juillet a été tiré à
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FERDI KUBLER A UN NOUVEAU «DADA»:
VAINCRE à LAUSANNE (bien sur)
MAIS AUSSI REMPORTER
L’ÉTAPE CONTRE LA MONTRE
(D’un de nos envoyés spéc. Albert de WETTER)
SAINT-VINCENT-D’AOSTE. — Ce matin, avec notre camarade Roger
Bastide, nous n’étions pas peu fiers de notre exploit ; nous avions fini par
dénicher « Ferdi » Kubler !
Ne riez pas. Ce n’était pas chose facile
Certes, chacun savait à quel hôtel il habitait, mais de là à le trou
ver, c’était une autre histoire. Toutes les chambres furent inspectées. Pas
de Kubler. L’avait-on kidnappé ?
C’est ce que nous nous demandions quand, poussant nos investigations
nous découvrîmes le champion suisse dans une arrière-pièce, dormant du
sommeil du juste, !
Replié sur lui-même, avec son vl-lf lrait P as . s ix étapes, que ses folies
saee antmleux nn « fatigua a. en- le conduiraient à 1 abandon apres
sage anguleux que la fatigue a en- les Pyrénées . or, « Ferdi » est tou-
core émacié, il avait tout de l’oiseau l Jours là> un peu découragé, non par
de proie reprenant des forces avant son échec de Cannes-Briançon où il
de repartir à la chasse. se lança dans une effroyable aven
Quel rêve pouvait abriter ce mas- 2^ e H? hant triom p her saul
que de lutteur, de combattant ? apres avoir surpris tout le monde
_ ’ ^ ^ , folle audace 1 ayant poussé à atta-
Ce ne po.uvait etr e, en tous les q Ue r dès le col de Vais, puis à re
cas, qu un reve agréable, reve d'un commencer dans la descente de Vars,
homme qui est persuade de sa force, a i ors qu’il restait plus de 100 kilo-
de ses moyens, car si de temps à métrés à couvrir..., l’Izoard à esca-
autre « Ferdi » était secoué d une lader, mais par la malchance qui
réaction nerveuse, son visage restait depuis cette étape, ne semble pas
d’un calme olympien. devoir le quitter.
N’avait-il pas déjà gagné la partie ?
D’aucuns disaient qu’il ne tien- (Lire la suite page 2)
LE COPPI DES GRANDS JOURS
SAINT-VINCENT-D’AOSTE. — C’esf en effet celui que nous avons
retrouvé, •volant vers Aoste, à une cadence extraordinairealors que
Bartali venait d’être victime successivement d’une crevaison et d’une
chute. Mains en haut du guidon, torse allongé, bouche légèrement
entrouverte, Fausto avait adopté son style du Gd Prix des Nations.
(Belinogramme spécial L’EQUIPE) i .
ADVERSAIRE N» 1
DES FRANÇAIS
EN COURE DAVIS
des coureurs français. Il surveille
lui-même son matériel avec un soin
méticuleux, ce qui le fait passer, par
fois pour un maniaque aux yeux de
certains mécanos, ennemis du travail
9* T mW amenant le ^EH-ü donc interdit, en France.
sur « pas .eussi. . - Marinelli: d’exercer son métier de coureur cy-
, îr °P en cliste avec conscience ?
~ sornme ‘ Le défaut Faut-il donc, pour forcer la consi-
4 lues 1 dération du commun, être fort en
-trs. .rlnolll . . représentation et savoir se forger
Use -St tsirîàe L* ■ '* coureur or 8 a nise une multitude d’excellentes excuses
lise ast ternie. Ls # Marinelli est le plus lucide, le en cas de défaite ?
it plus se redessend, teut
re rie la Sécision est
armi les clameurs,
anatiques nous criant Bartàl'- | (i
: voulait pas admettre 4 W *
ineurs. Nous qui croyions
méthodique, le mieux organisé
(Lire la suite page 2)
iurs. Là-bas, à Rome, Pie
rrêtent d'apprendre à faire
Bortoli tombe ! Mais CepP' ( ^“’jiî
ront de joie, e'est le tin ^ u "|,is S
le triste Bartali est biee P ^
bie ronchonne et Cho
le* deux coudes en même
iro di Francia comme disent
•ançois.
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manquera à l’appel !
Pujazon logiquement désigné en steeple-chase
Incertitude encore en ce qui concerne
Porthault et Tissot
M. René Mourlon, directeur de l’athlétisme national, a fait connaître
la composition de l’équipe de France qui rencontrera la Grande-Bretagne
le 1er août à Whlte City.
taine (LOU). Rés. : Astruz (USMT).
JAVELOT : Tissot (Oyonnax),
Il a désigné :
100 Y. : Porthault (RCF), Carlen
Guit-
Sprecher (Amiens Sp.). Rés.
(RCS). Rés. : X... tard (St. Toul.).
220 Y. : Bally (FC Lyon), X... Rés.: MARTEAU ; Legrain (USA Llévln),
X .. Margot (Bou Ficha). Rés. : Réal (CO
440 Y. : Crapet (GS Crell-Nogent), RT).
Schewetta (USMT). Rés. : Le Louar- 8 + 2 + 2 + 4 : A former sur le ter-
gant (S. Dinan). raln parmi les titulaires.
880 Y. : Clare (SF), Chefdhotel (La „ , n
▼ r it-\ -t-j r _ . PUunra /T HTT\ Eli OUtFE, P&TLlCipGrOflt; &UX 10 KITl
(Bes.).
3 MILES : Mlmoun (RCF). Jean _ ^ ,
Vernier (CASG-CAF). Rés.: Labldi ^ Le sélectionneur a.dû tenir comp-
(CAM) te de L indisponibilité du champion
120 Ÿ. H.: Marie (UAI), Helnrlch de France du 400 m. Lunls ; en re-
(RCS) Rés • Frayer (USMT) vanche il espere obtenir le concours
440 Ÿ H • Crœ (SF) Elloy (PUC) de Porthault et de Tissot qui avaient
Rés • Mavordome (La'voulte). été réticents. L’absence de ce dernier
2 MILES STEEPLE : Pujazon (R serait regrettable car les lanceurs an-
CF) Guyodo (RAC Nantes). Rés.: glais atteignent 56 58 m. et seul avec
Chesneau (CASG-CAF). Sprecher le champion de France peut
HAUTEUR : Damitio (FAC Rabat). les précéder.
Thiam (Dakar). Rés. : Helnrich (R Porthault fera connaître au sélec-
CS). tionneur s’il est en état de courir;
LONGUEUR: Helnrlch (RCS).Fau- on sait que le jeune champion a dé
cher (ES Poitiers). Rés. : Grossln claré avec franchise qu’il allait pren-
(USMT). dr« des vacances (canoé, bains, etc.).
PERCHE : Sillon (SBUC). X... Rés.. On ne peut envisager qu’il sé soit
X... volontairement privé de ces plaisirs.
POIDS : Lapicque (RU Alger),
Montagne (Montluçon). Rés. ; Du- Gaston MEYER,
broca (BO).
DISQUE : Bazennerye (SF), Cre- (Lire la suite page 5, rub. Athlétisme)
GIANNI CUCELLI
qui s'entraîne pour ne pas grossir
a failli être ravi au tennis...
par le football 1
Artilleur ... il put se consacrer entièrement
à la balistique tennistique
Petit athlète trapu , au buste asse* long pour sa taille, des
cheveux hruns frisés plantés sur un front têtu, Gianni Cucetli,
premier daviscupman d’Italie, aurait aussi bien pu devenir un
haltérophile de classe, un excellent coureur à pied ou un cham
pion de boxe, pas 'dans la catégorie des Joe Louis, bien sûr, mais
dans les légers ou ivelters.
a Si le premier sport que je me sois mis à pratiquer fut le
tennis, nous confiait hier, à Roland-Garros, celui qui vit le jour
il y a quelque 33 ans à Fiume, sur
les bords de l’Adriatique, j’ai bien
failli l’abandonner pour le foot
ball J
Vido sur notre actuel capitaine Quin-
tavalle et Taroni. »
Puis vint le service militaire en
1938. L’artilleur Cucelli garda l’uni-
. * „ forme jusqu’en 1943.
- Pas d’incompatibilité pourtant 7 f Dan _, mon bata üion des sports.
— Non, sans doute, mais le me j< a ^ eu \ a g ran d e chance de pouvoir
donne à fond dans tout ce que je me consacrer entièrement au tennis *.
fais et l’intense entrainement Que le nous explique Gianni, bagarreur sur
suivais m’obligeait à tout sacrifier ^ es CO urts, mais prudent dans La vie
Christian Boussus
répond-ra
administrativement
à M. Plomaritis
Marcel B e r n a r d, Robert Abdes-
selam, Henri Bolelli et Paul Rémy,
nos équipiers victorieux à Budapest,
auraient voulu répondre publique
ment aux insinuations de M. De-
meter Plomaritis, Juge • arbitre du
match France - Hongrie, parues hier
dans L’Equipe.
Sur l’insistance de M. Pierre
Gillou, Christian Boussus, capitaine
de l’équipe, a préféré ne pas suivre
cette polémiqué et emploiera la voie
officielle administrative en envoyant
un rapport à la F. F. L. T. qui le
transmettra au Comité international
de Coupe Davis.
KUBLER REVIT
SON EXPLOIT
SAINT - VINCENT - D’AOSTE. —
Encore au lit à une heure avan
cée de la fournée, le Suisse Ku
bler n’avait d’yeux que pour
cette photo où il se voit déva
lant avec une folle audace le
col de Vars. Kubler a toujours
été d’ailleurs pour les actions
téméraires. Il n’est pas impossi
ble qu’il vienne en tenter une
nouvelle aujourd’hui puisque la
dix-huitième étape nous conduit
, à Lausanne
(Belinogramme spéoial L’EQUIPE)
Parachute fermé
Léo Valentin
SAUTE CE MATIN
de 9.000 m.!
(Lire les détails page 4
en rubrique Air)
au ballon rond.
Cinq titres de champion d’Italie.
f —; Mais pourquoi avez-vous changé en s j ;n p/ e , sont venus par la suite
d’orientation ? dans l’escarcelle de l'indiscutable lea-
— Je serais peut-être devenu un der d’Italie, sans compter les victoires
bon footballeur, comme demi droit internationales sur Puncec, Henkel,
ou centre avant, puisque Fiume et ürobny. Sturgess, Parker, Patty, M.
Este, plus tard, s'intéressaient à mes Bernard. Asboth, Bergelin, Cochet,
Mitic, Pallada, Mottram, von Cramm,
Le tirage au sort du match France- Masip. Romanoni Mottram. Harper...
Italie aura lieu demain matin, au Cucelli est confiant
siégé de la F.F.L.T.
* Etes-vous confiant contre la Fran-
progrès, mais je prenais trop de coups ce 7
et tues parents pensant à mon ave m Les chances sont très partaoèes,
nir, m’ont conseillé d’arrêter. » estime Cucelli. mais même si nous
Telle est. du moins, l’explication p t % d ^ r ’J t e SffiL- en Amér * ue -
fournie - par le bouillant Gia/nni, mais
d’après les mauvaises langues celui — P en sez-vous de la méthode
qui avait Piola comme idole eut, au d entrainement de Marcel Bernard, ?
soir d’un match contre ses rivaux — Pour me battre, Marcel s’entrai
de Trieste, un geste de mauvaise ne très peu. Moi. tout au contraire,
humeur vis-A-vis du public, lui va- je joue beaucoup. Chacun agit selon
lant une fastidieuse suspension. son caractère et son tempérament.
Je suis, du reste, obligé de taire de
Un mordu du sport longs trainings. car si je m’arrête,
_ je prends du poids et rien ne marche
Bon cœur, mais tête chaude, le p i us ,
petit Gianni débordait de vitalité. M - ais Q U i n tavalle appelle Cucelli
Il ne pouvait rester loin des stades pour donner la réplique à Marcello
et se remit avec ardeur au tennis. del BeRo et notre interlocuteur s’ex-
«. J’étais maintenant a Padova ou cuse d - un SO urire.
je suivais les cours d’une école com- . , , nri7nv
merciale. Après avoir été champion André BVtUii.
junior d’Italie, je remportai, à 22
ans , le titre national du double avec (Lire ja suite pags 4, rubrique Tennis)
DANS LES ALPES
La 4 CV Renault ne craint pas la montagne, elle s’est jouée des
nées et des Alpes, du Tourmalét comme de l’Izoard.
Et toutes ses sœurs ont passé tous les cols aussi allègrement ,
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B A RT ALI, 1" DEVANT C0PPI... OU TROISIEME
derrière lUIarinelli ?
'. ■ ' • " :
^gi|8 ' • 1 -î - , ; , ; >' ÿfpi
afeT' , 7, , 1 *' ^ - ^1*'
'.'v
*
Hop t et le TOUR C3t jou.é
LRTALh“COI FÀUSTO COPPI
tf^t-ilun homme du Tour?
Le Grand-Saint-Bernard, vedette du jour, peut
à un règlement de compte entre
dont Jacques «La Perruche» est
capable de profiter
Et pourtant les Italiens ont la chance de disposer
encore d’une "squadra" complète
servir de cadre
campionissimi...
ou moi
même
,..i! fallait’ assuré ftciÛietyiJijectëuJl-^
JACQUES GODDET
a victoire d’étape
ile de Tarliele A. de M
(D’un de nos envoyés spéciaux Claude TILLET)
AOSTE. — Coppl, le plus
éblouissant coureur cycliste de
tous les temps, sans doute, est
en train de gagner le Tour sans
nous éblouir.
Le jeu des circonstances a
^ns%ier S laf^e e Ont de P uis Paris > C ° Ppi reStât empri !° nné par . le , S J erp1 ® S
t™ en effet- p Sacte de Chiavari. N’ayant pas à combattre sot rival Bartali,
,, . .. . , . ut se confiner dans une course d’attente, de prudence qui ne
Il fallait vaincre a Aosiy enait pas d . ai || eurs à son caractère très fier. Et quand est
ourtcint, dans ses dcém venu le moment d’entrer en action, le maillot jaune lui
mit un tel accent de jraiOL sur un C0U p qu j restera contesté.
Quand rai creue, nous-dv,^ j n - a pas vouiu ce | a> M était ven u dans le Tour pour le
vfm’aoait attendu Bo& er » évidemment, mais surtout pour le bien gagner, car ce
i DemuLder ^^avertis ^ürdfOfi qui a le sens de sa Position sait qu’il i m lui Plus
r confiance et oui sait, M’aincre. Ce qui explique : sa fébrilité lors des premières étapes,
int peut-être rejoints. Avaim son retard s’accumulait ; son échappée de la cinquième
se, il fallait assurer la
-s soyons battus en 7ta!i Jue sa malencontreuse chute avec Marinelli lui fit perdre
l ZJstr f a V sï bien P obé?%ë asi0n créée - sans toutefois le mettre en péril.
q mmutes à Gino en mê-A soir-là, J’ai exprimé cette pensée que Coppl n’était pas un homme
i r m ml int in-un r r Tour de France. Fausto en fut fort marri, de veux expliquer que si
' Ca Magne, par exemple, avait eu la « tête > de Coppi, son système
eta Gino*Lui Su moi .eux, son état moral, il n’aurait jamais probablemént gagné le Tour.
rhnir » ' ‘ le champion de Bianchi possède actuellement une telle marge de !
me c/tuot... » riorité qu’il lui est impossible de remporter le Tour sans avoir a |
i« ne pouvait empêcher fer dans les réserves secrètes qui n’appartiennent plus à l’athlète |
srasner 1 à l’homme. Car si l’athlète est proprement imbattable, il a semblé i
s * Coppi, depuis trois semaines, traîne sa peine, son cafard, sa peur |
Sentiment qui est egalemi 0 sur ta roir t e (j u Tour et que, à cause de cela, il fut constamment j
Binda. éril. Et si un adversaire s’était révélé, l’avait menacé, tenu en échec i
c Quand, Bartali a «re« ne ce | a se passa q an s les Pyrénées, l’homme aurait pu céder. j
nfia-t-il, Fausto envoya ft u0 -, qu .j| en so ^ t) p aus to Coppi se trouve en tête à quatre jours de j
re me demander ce jvée devant un lot largement dominé, devant un Bartali qui n’accepte i
re. D accord avec Gmo y | a défaite mais qui, pour nous, n’a plus les capacités suffisantes 1
: de continuer. Il v: aitran «reprendre le dessus. Il est curieux de se demander quel peut être
sportif cL;agir autrement wjx des m 0 y ens par lesquels le très malin Gino entend démolir son
\t une vmgtaine de ™ I "51dàble adversaire. Et il sera encore plus curieux d’assister à la mise
r courir. Coppi avait y-^peuvre du plan Bartali dans le moment où l’entourage de Coppi a
un. .le ne ■ pouvais :.l ce dernier à affirmer sa victoire, à la dégager de l’accusation
pner... » favoir été acquise que grâce aux malheurs du concurrent.
La belle entente, en -sornn 1
misée... Qui Veut dit, f Coppi avait tablé sur la course contre la montre
u... au départ de Pan' ■ I
>n comprend que Coppi ait accepté le pacte dé non-agression entre
et Bartali car, après tout, il pouvait redouter le Bartali de la
tagne. Même l’ayant surclassé dans la grande étape alpestre Cunéo-
irolo du Giro d’Italia, il lui avait été fait du Gino de notre Tour
(LIRE LA SUITE PAGE 2)
respectives, passant à 13’ 4” et
14’ 46” sur Magni, nouveau leader.
En un mot Ils reprenaient place dans
la course. ,
Vous connaissez la suite !
La morale de l’histoire est que,
AOSTE. — Aujourd’hui, dans les profondeurs du val d’Aoste, îefSmiefpiïl Squef en appa-'
les suiveurs du Tour ne peuvent se poser qu’une question rence n’ont pas une signification
majeure : Coppi ou Bartali ? considé ra tole avant ,es Pyrénées. Cop-
Encore croit-on généralement connaître la réponse ! se^is à^ouvoiî^permetterda 1 tS
Avec ses 3’ 53”, en effet, Coppi paraît ne pouvoir être battu, les fantaisies, mais leur moral
a moins u âys.nt p&s fléchi, les jambes et les
Le moment n’est-il pas venu de jeter un coup d’œil en arrière reste 1 ]' 168 naturelles ont fait le
et de mesurer le chemin parcouru par les deux as italiens ? il faudra s’en souvenir.
Pourquoi ne supposerait-on pas qu’au cours des premières (L ire la suite page 2)
étapes ils furent un peu débordés ? Us arrivaient d’un Giro
d’Italia, où tout* le monde était
à leur dévotion, et ils s’ali
gnaient dans un Tour de France
dont chacun des autres concur-
d’une part, et Bartali et Coppi, d'au
tre part, ne laissaient pas d’être im
pressionnants. Bartali était à 23’ 22”;
Coppi à 36’ 35”... L’un était neu
vième, l’autre passait à la vingt-cin-
rtfnts — domestiques transal- quième place du classement géné-
pins exceptés — démarrait tous ra ] 9 n a beau être des as, de tels
i ... .V, _ . retards sont difficiles à combler. Ils
les Kilométrés . sont, de plus, démoralisants au pre-
La transition était brutale, évident- mier chef Binda dut frissonner à ce
ment. Il serait donc peut-être impru- moment
dent de mettre uniquement sur le L’amorce d un redressement se ma-
compte d’une tactique adroite leur nifesta, contre la montre, sur les
comportement relativement effacé-Sables-La Rochelle. Bartali était à
des journées initiales. . 20- 21” et Coppi, vainqueur du jour,
Le fils de famille, qui entr# pour à 28’ 3”. C’était la preuve que les
la première fois à la caserne, ne deux champions ne couraient pas
manque pas d’être quelque peu dé- battus. On ne pouvait également
sorienté 1 manquer de prêter attention à la su-
De plus, Pausto n’avait aucune ex- perbe performance d’ensemble des
périence de la question, et Gino ne italiens, y compris de ces domesti-
possédait plus sa maîtrise de l’an ques qui avaient paru si quelconques
dernier. depuis le déoart.
Enfin, les deux as avaient le soucJ Après quoi, il y eut les Pyrénées...
de leur mutuelle surveillance, ce qui Mais comment interpréter les ré-
n’arrangeait absolument rien ! sultats de cette étape ?
Et puis, il y eut. à Mouen, dans Coppi et Bartali avaient commencé
l’étape Rouen-Saint-Servan, l’invo- par dominer, m'ais.i finalement, ils ne
lontaire accrochage Coppi-Marinelli. furent pas les gagnants-
journée dramatique entre toutes Devait-on tenir compte des lnci-
pour les champions de Binda. Si dents matériels dont ils avaient été
la chute en question n'avait pas eu victimes, ou était-on en droit de pen-
lieu, c’en était fini des chances de ser qu’ils avaient été battus régüliè-
Bartali. La chute ayant eu lieu, on rement? Quoi qu’il en soit, ils amé-
put croire que c’en était fini des lloraient, malgré tout, leurs positions
chances de Coppi, prêt à l’abandon.
En fin de compte, les campio
nissimi se retrouvèrent, le soir,
presque aussi mai placés l’un que
l’autre.
Les écarts records
A Saint-Malo, en effet, les écarts
de temps entre le leader Marinelli,'
A l’occasion
du Tour de France
remont
ARINELLI
UN REPORTAGE DE ROCER BASTIDE
. ;oureur scienHfiquemenL organisé
'"““"Sik « attaquer Gin. BARTALI.
ici. C'est hiei* cnnnu. Mai? ’*■
lelitMiis «'est M •qtaadeur. .
vu» é * ces cartes pestai»? 5îr
reeve*, lein, là-bas, ne
aime «t prenrl un-sens.
^« mais rien ne dit qu’il ne le fera pas , car
*ia*.
L fait
„ s*it bien ü vaincre c et>Jl s’inspire avant tout des circonstances
te son courage et l'on est
rois d» IC Création eue non* A1!\T-VII\CEI\T-D’AOSTE. — Dans quatre jours t Paris I
, t l bns donc un temps d’arrêt, reprenons haleine et jetons un
tout* sa heaute du matin- d œi J en arrière.
idéale... saut qut la P >rl ' nn , » ...
ment s y est-il pris ce petit Marinelli, auquel personne ne
à s’intituler Monti Gih«vri » * ®* re mn intenu à la troisième place du classement
lit un fost* gui disait i ' " ° Saint-Vincent-d’Aoste ?
, .J?, p * us période, après un début étincelant, se situa
uasi dormante -'«om *- M J étape pyreneenne Pau-Luchon. Jacques grimpa médiocrement
troMpen™ mirés*e»ei« ^nè Tatisse id’^V ^ /H ‘ élait arrivé en 1948 » il *’ a ff° la >
s crier Bartali an mesure. "ne jausse uiee de sa condt -
cassu* et, 4* temps «b et
ts ('auraient «battu » coup* J i Peyresourde, pour ejfec-
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FERDI KUBLER A UN NOUVEAU «DADA»:
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L’ÉTAPE CONTRE LA MONTRE
(D’un de nos envoyés spéc. Albert de WETTER)
SAINT-VINCENT-D’AOSTE. — Ce matin, avec notre camarade Roger
Bastide, nous n’étions pas peu fiers de notre exploit ; nous avions fini par
dénicher « Ferdi » Kubler !
Ne riez pas. Ce n’était pas chose facile
Certes, chacun savait à quel hôtel il habitait, mais de là à le trou
ver, c’était une autre histoire. Toutes les chambres furent inspectées. Pas
de Kubler. L’avait-on kidnappé ?
C’est ce que nous nous demandions quand, poussant nos investigations
nous découvrîmes le champion suisse dans une arrière-pièce, dormant du
sommeil du juste, !
Replié sur lui-même, avec son vl-lf lrait P as . s ix étapes, que ses folies
saee antmleux nn « fatigua a. en- le conduiraient à 1 abandon apres
sage anguleux que la fatigue a en- les Pyrénées . or, « Ferdi » est tou-
core émacié, il avait tout de l’oiseau l Jours là> un peu découragé, non par
de proie reprenant des forces avant son échec de Cannes-Briançon où il
de repartir à la chasse. se lança dans une effroyable aven
Quel rêve pouvait abriter ce mas- 2^ e H? hant triom p her saul
que de lutteur, de combattant ? apres avoir surpris tout le monde
_ ’ ^ ^ , folle audace 1 ayant poussé à atta-
Ce ne po.uvait etr e, en tous les q Ue r dès le col de Vais, puis à re
cas, qu un reve agréable, reve d'un commencer dans la descente de Vars,
homme qui est persuade de sa force, a i ors qu’il restait plus de 100 kilo-
de ses moyens, car si de temps à métrés à couvrir..., l’Izoard à esca-
autre « Ferdi » était secoué d une lader, mais par la malchance qui
réaction nerveuse, son visage restait depuis cette étape, ne semble pas
d’un calme olympien. devoir le quitter.
N’avait-il pas déjà gagné la partie ?
D’aucuns disaient qu’il ne tien- (Lire la suite page 2)
LE COPPI DES GRANDS JOURS
SAINT-VINCENT-D’AOSTE. — C’esf en effet celui que nous avons
retrouvé, •volant vers Aoste, à une cadence extraordinairealors que
Bartali venait d’être victime successivement d’une crevaison et d’une
chute. Mains en haut du guidon, torse allongé, bouche légèrement
entrouverte, Fausto avait adopté son style du Gd Prix des Nations.
(Belinogramme spécial L’EQUIPE) i .
ADVERSAIRE N» 1
DES FRANÇAIS
EN COURE DAVIS
des coureurs français. Il surveille
lui-même son matériel avec un soin
méticuleux, ce qui le fait passer, par
fois pour un maniaque aux yeux de
certains mécanos, ennemis du travail
9* T mW amenant le ^EH-ü donc interdit, en France.
sur « pas .eussi. . - Marinelli: d’exercer son métier de coureur cy-
, îr °P en cliste avec conscience ?
~ sornme ‘ Le défaut Faut-il donc, pour forcer la consi-
4 lues 1 dération du commun, être fort en
-trs. .rlnolll . . représentation et savoir se forger
Use -St tsirîàe L* ■ '* coureur or 8 a nise une multitude d’excellentes excuses
lise ast ternie. Ls # Marinelli est le plus lucide, le en cas de défaite ?
it plus se redessend, teut
re rie la Sécision est
armi les clameurs,
anatiques nous criant Bartàl'- | (i
: voulait pas admettre 4 W *
ineurs. Nous qui croyions
méthodique, le mieux organisé
(Lire la suite page 2)
iurs. Là-bas, à Rome, Pie
rrêtent d'apprendre à faire
Bortoli tombe ! Mais CepP' ( ^“’jiî
ront de joie, e'est le tin ^ u "|,is S
le triste Bartali est biee P ^
bie ronchonne et Cho
le* deux coudes en même
iro di Francia comme disent
•ançois.
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POUR RENCONTRER LA GRANDE-BRETAGNE
A WHITE CITY LE l ,r AOUT
SEUL LUNIS
manquera à l’appel !
Pujazon logiquement désigné en steeple-chase
Incertitude encore en ce qui concerne
Porthault et Tissot
M. René Mourlon, directeur de l’athlétisme national, a fait connaître
la composition de l’équipe de France qui rencontrera la Grande-Bretagne
le 1er août à Whlte City.
taine (LOU). Rés. : Astruz (USMT).
JAVELOT : Tissot (Oyonnax),
Il a désigné :
100 Y. : Porthault (RCF), Carlen
Guit-
Sprecher (Amiens Sp.). Rés.
(RCS). Rés. : X... tard (St. Toul.).
220 Y. : Bally (FC Lyon), X... Rés.: MARTEAU ; Legrain (USA Llévln),
X .. Margot (Bou Ficha). Rés. : Réal (CO
440 Y. : Crapet (GS Crell-Nogent), RT).
Schewetta (USMT). Rés. : Le Louar- 8 + 2 + 2 + 4 : A former sur le ter-
gant (S. Dinan). raln parmi les titulaires.
880 Y. : Clare (SF), Chefdhotel (La „ , n
▼ r it-\ -t-j r _ . PUunra /T HTT\ Eli OUtFE, P&TLlCipGrOflt; &UX 10 KITl
(Bes.).
3 MILES : Mlmoun (RCF). Jean _ ^ ,
Vernier (CASG-CAF). Rés.: Labldi ^ Le sélectionneur a.dû tenir comp-
(CAM) te de L indisponibilité du champion
120 Ÿ. H.: Marie (UAI), Helnrlch de France du 400 m. Lunls ; en re-
(RCS) Rés • Frayer (USMT) vanche il espere obtenir le concours
440 Ÿ H • Crœ (SF) Elloy (PUC) de Porthault et de Tissot qui avaient
Rés • Mavordome (La'voulte). été réticents. L’absence de ce dernier
2 MILES STEEPLE : Pujazon (R serait regrettable car les lanceurs an-
CF) Guyodo (RAC Nantes). Rés.: glais atteignent 56 58 m. et seul avec
Chesneau (CASG-CAF). Sprecher le champion de France peut
HAUTEUR : Damitio (FAC Rabat). les précéder.
Thiam (Dakar). Rés. : Helnrich (R Porthault fera connaître au sélec-
CS). tionneur s’il est en état de courir;
LONGUEUR: Helnrlch (RCS).Fau- on sait que le jeune champion a dé
cher (ES Poitiers). Rés. : Grossln claré avec franchise qu’il allait pren-
(USMT). dr« des vacances (canoé, bains, etc.).
PERCHE : Sillon (SBUC). X... Rés.. On ne peut envisager qu’il sé soit
X... volontairement privé de ces plaisirs.
POIDS : Lapicque (RU Alger),
Montagne (Montluçon). Rés. ; Du- Gaston MEYER,
broca (BO).
DISQUE : Bazennerye (SF), Cre- (Lire la suite page 5, rub. Athlétisme)
GIANNI CUCELLI
qui s'entraîne pour ne pas grossir
a failli être ravi au tennis...
par le football 1
Artilleur ... il put se consacrer entièrement
à la balistique tennistique
Petit athlète trapu , au buste asse* long pour sa taille, des
cheveux hruns frisés plantés sur un front têtu, Gianni Cucetli,
premier daviscupman d’Italie, aurait aussi bien pu devenir un
haltérophile de classe, un excellent coureur à pied ou un cham
pion de boxe, pas 'dans la catégorie des Joe Louis, bien sûr, mais
dans les légers ou ivelters.
a Si le premier sport que je me sois mis à pratiquer fut le
tennis, nous confiait hier, à Roland-Garros, celui qui vit le jour
il y a quelque 33 ans à Fiume, sur
les bords de l’Adriatique, j’ai bien
failli l’abandonner pour le foot
ball J
Vido sur notre actuel capitaine Quin-
tavalle et Taroni. »
Puis vint le service militaire en
1938. L’artilleur Cucelli garda l’uni-
. * „ forme jusqu’en 1943.
- Pas d’incompatibilité pourtant 7 f Dan _, mon bata üion des sports.
— Non, sans doute, mais le me j< a ^ eu \ a g ran d e chance de pouvoir
donne à fond dans tout ce que je me consacrer entièrement au tennis *.
fais et l’intense entrainement Que le nous explique Gianni, bagarreur sur
suivais m’obligeait à tout sacrifier ^ es CO urts, mais prudent dans La vie
Christian Boussus
répond-ra
administrativement
à M. Plomaritis
Marcel B e r n a r d, Robert Abdes-
selam, Henri Bolelli et Paul Rémy,
nos équipiers victorieux à Budapest,
auraient voulu répondre publique
ment aux insinuations de M. De-
meter Plomaritis, Juge • arbitre du
match France - Hongrie, parues hier
dans L’Equipe.
Sur l’insistance de M. Pierre
Gillou, Christian Boussus, capitaine
de l’équipe, a préféré ne pas suivre
cette polémiqué et emploiera la voie
officielle administrative en envoyant
un rapport à la F. F. L. T. qui le
transmettra au Comité international
de Coupe Davis.
KUBLER REVIT
SON EXPLOIT
SAINT - VINCENT - D’AOSTE. —
Encore au lit à une heure avan
cée de la fournée, le Suisse Ku
bler n’avait d’yeux que pour
cette photo où il se voit déva
lant avec une folle audace le
col de Vars. Kubler a toujours
été d’ailleurs pour les actions
téméraires. Il n’est pas impossi
ble qu’il vienne en tenter une
nouvelle aujourd’hui puisque la
dix-huitième étape nous conduit
, à Lausanne
(Belinogramme spéoial L’EQUIPE)
Parachute fermé
Léo Valentin
SAUTE CE MATIN
de 9.000 m.!
(Lire les détails page 4
en rubrique Air)
au ballon rond.
Cinq titres de champion d’Italie.
f —; Mais pourquoi avez-vous changé en s j ;n p/ e , sont venus par la suite
d’orientation ? dans l’escarcelle de l'indiscutable lea-
— Je serais peut-être devenu un der d’Italie, sans compter les victoires
bon footballeur, comme demi droit internationales sur Puncec, Henkel,
ou centre avant, puisque Fiume et ürobny. Sturgess, Parker, Patty, M.
Este, plus tard, s'intéressaient à mes Bernard. Asboth, Bergelin, Cochet,
Mitic, Pallada, Mottram, von Cramm,
Le tirage au sort du match France- Masip. Romanoni Mottram. Harper...
Italie aura lieu demain matin, au Cucelli est confiant
siégé de la F.F.L.T.
* Etes-vous confiant contre la Fran-
progrès, mais je prenais trop de coups ce 7
et tues parents pensant à mon ave m Les chances sont très partaoèes,
nir, m’ont conseillé d’arrêter. » estime Cucelli. mais même si nous
Telle est. du moins, l’explication p t % d ^ r ’J t e SffiL- en Amér * ue -
fournie - par le bouillant Gia/nni, mais
d’après les mauvaises langues celui — P en sez-vous de la méthode
qui avait Piola comme idole eut, au d entrainement de Marcel Bernard, ?
soir d’un match contre ses rivaux — Pour me battre, Marcel s’entrai
de Trieste, un geste de mauvaise ne très peu. Moi. tout au contraire,
humeur vis-A-vis du public, lui va- je joue beaucoup. Chacun agit selon
lant une fastidieuse suspension. son caractère et son tempérament.
Je suis, du reste, obligé de taire de
Un mordu du sport longs trainings. car si je m’arrête,
_ je prends du poids et rien ne marche
Bon cœur, mais tête chaude, le p i us ,
petit Gianni débordait de vitalité. M - ais Q U i n tavalle appelle Cucelli
Il ne pouvait rester loin des stades pour donner la réplique à Marcello
et se remit avec ardeur au tennis. del BeRo et notre interlocuteur s’ex-
«. J’étais maintenant a Padova ou cuse d - un SO urire.
je suivais les cours d’une école com- . , , nri7nv
merciale. Après avoir été champion André BVtUii.
junior d’Italie, je remportai, à 22
ans , le titre national du double avec (Lire ja suite pags 4, rubrique Tennis)
DANS LES ALPES
La 4 CV Renault ne craint pas la montagne, elle s’est jouée des
nées et des Alpes, du Tourmalét comme de l’Izoard.
Et toutes ses sœurs ont passé tous les cols aussi allègrement ,
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