Titre : Figaro : journal non politique
Éditeur : Figaro (Paris)
Date d'édition : 1949-10-04
Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication
Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 04 octobre 1949 04 octobre 1949
Description : 1949/10/04 (A123,N1577). 1949/10/04 (A123,N1577).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
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Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Description : Collection numérique : France-Brésil Collection numérique : France-Brésil
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t569365s
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2021
9 Le récit du général von Choltitz : POURQUOI JE N’AI PAS DETRUIT PARIS
B
r'MERCIERf
FRÈRES 1
MAISON FONDEE CN %S 23
AMEUBLEMEHT-DÉCQRATIOtë
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n’avancent rien et ne sont bons & rien.
Beaumarchais.
OJ^j
EDITION
de 5 heures
MARDI
N° 1.577
OCTOBRE 1949
123° ANNEE
LES DROITS
DE L'HISTOIRE
La levée des
boucliers com
munistes dès
l’instant où Le
Figaro a annon
cé la publication
des mémoires du général von
Choltitz n’aurait pas grande im-
I portance si elle ne manifestait
clairement une des formes de cet
esprit totalitaire dont les nations
libres elles-mêmes, si elles n’y
prenaient garde, seraient en
danger de se laisser contaminer.
Que viennent faire ici ces dé
clamations au sujet d’une préten-
I due « injure » à la Résistance,
d’un outrage à la mémoire des
morts F.F.I. ou F.T.P. ou des
soldats de Leclerc ? Il s’agit de
la publication des souvenirs d’un
I homme qui fut un des princi
paux acteurs dans l’un des
grands drames de notre histoire
nationale. Nous ne voulons mê
me pas examiner ici dans quelle
mesure l’action du général von
Choltitz a épargné à Paris les
destructions ordonnées par un
Hitler aux abois ; c’est seulement
parce que son témoignage est
un document que nous le pu
blions, et que ce document est
nécessaire à l’histoire.
Osera-t-on prétendre que, cette
histoire, les F.T.P., les F.F.I. et
les soldats des armées libéra
trices (que l’on semble un peu
trop porté à oublier dans
l’affaire) ont seuls le droit de
l’écrire ? Avec quels matériaux ?
Ils étaient, par la force même
des choses, d’un côté de la bar
ricade. Comment nous explique
raient-ils ce qui s’est passé de
l’autre côté ? Etaient-ils face à
Hitler, dans son bureau ?
Etaient-ils au poste de comman
dement allemand ? Prétendons-
nous connaître l’histoire de la
guerre en ignorant tout ce qui
s’est passé du côté de l’ennemi ?
La question que pose l’oppo
sition communiste à la publica
tion des souvenirs du général
von Choltitz est une question de
principe. Ce n’est pas, en effet,
sur le contenu du document que
porte la discussion — alors que
c’est précisément ce contenu qui
devrait, le cas échéant, fournir
matière à la discussion. Les
communistes se sont élevés
contre la publication des sou
venirs du général allemand avant
de les avoir lus. Ce n’est pas ce
qu’ils contiennent cpii les indi
gne, ou les effraie, c’est ce
qu’ils pourraient contenir.
Peut-être, du côté de cet Orient
marxiste dont ceux qui veulent
nous censurer reçoivent leurs
consignes, traite-t-on en effet les
citoyens comme des enfants
irresponsables ? Ils entendent
comme on sait guider les esprits
selon les disciplines d’une vérité
à sens unique, élaborée soigneu
sement dans les bureaux de la
propagande. Mais nous n’en
sommes pas encore là. Nous n’en
sommes pas encore à croire que
l’histoire de la guerre doit être
conçue uniquement comme un
rçioyen de donner aux Français
■'image la plus avantageuse pos
sible d’eux-mêmes, plus particu-
IJlièrement de ceux d’entre eux
qui combattirent — aussi bien
que d’autres, non pas mieux que
d’autres — dans les organisa
tions communistes. Nous n’en
sommes pas encore à croire qu’un
peuple, ou une cause, ou un parti
puissent détenir la vérité totale,
ni quand il s’agit d’idées, ni à
P us forte raison quand il s’agit
i fie faits. Nous n’en sommes pas
encore à croire qu’il existe, en
matière d’histoire, des témoins
qu’il faille bâillonner, et des
archives intouchables.
Invoquera-t-on des motifs d’op
portunité ? Quelle opportunité
pourrait-on mettre en cause, dès
le moment que la guerre est finie,
et qu’il ne peut y avoir, à une
enquête générale, et au ' besoin
contradictoire, sur les événe
ments aucun inconvénient d’or
dre militaire ? Estime-t-on que
les événements sont encore trop
proches ? Estime-t-on qu’il est
trop tôt ? Peut-être trop tôt pour
la vérité, ou du moins —- soyons
modestes — pour la recherche de
la vérité, pour le rassemblement
des éléments de la vérité ? Faut-
il attendre, pour jeter un peu
plus de lumière sur des circons
tances si complexes, et si riches
en péripéties, que les acteurs et
les spectateurs du drame soient
morts les uns et les autres ? Si
l’on estime qu’un tel recul est
indispensable et que l’histoire de
la guerre de 1939-1945 ne doit
être écrite que par nos enfants,
ou nos petits-enfants, alors c’est
toutes les bouches qu’il faut faire
taire, c’est tous les documents
qu’il faut mettre sous scellés : et
l’on eût dû empêcher Clemenceau j
et Poincaré de publier leurs sou- \
venirs après 1918.
Au vrai, on ne voit que trop
ce que signifie la mauvaise et i
ridicule querelle qu’on nous ;
cherche : il s’agit d’abord, sans
doute, d’un prétexte à agitation
pour un parti mal résigné à la
perte du monopole de la Résis
tance, qu’il avait cru s’assurer, et
qui voudrait qu’il fût entendu,
pour l’éternité, que Paris n’a dû
son salut en 1944 qu’aux seules
actions d’éclat, au seul héroïsme
communistes ; et il s’agit aussi
d’une nouvelle manifestation du i
fanatisme qui a fait dans notre
siècle de si monstrueux ravages, j
et qui veut que la vérité soit j
toute d’un côté, et qui croit que j
ceux qui ne sont pas de cé côté- !
là n’ont qu’à se taire.
LEURS SALAIRES
DIMINUÉS DE 12 0/0
50.090
frontaliers
belges
se sont mis
en grève hier
(Correspondance « Figaro »)
Lille, 3 octobre. — 60.000 ouvriers
frontaliers belges se sont mis en crève*
aujourd’hui, pour obtenir une augmen
tation de salaire compensant la diminu
tion de 12 % qu’ils ont subie du fait de
la dévaluation.
M. Gaston Eyskens, premier ministre
de Belgique, aurait ohargé le baron
Guillaume, ambassadeur à Paris, de
négocier aveo le gouvernement fran
çais pour que le problème soit rapi
dement résolu.
(Suite page 8, colonne 8)
LES TECHNICIENS IES MINISTERES
chiffrent les baisses autoritaires
décidées par le nommément
Demain, à 20 heures, le Président du Conseil
exposera au pays, dans une allocution
radiodiffusée, la politique du gouvernement
sur les salaires et les prix
I E Palais-Bourbon fait aujourd’hui une petite rentrée : la commis
sion des Affaires économiques, dont les membres ont été convo-
qués télégraphiquement par leur président, M. Leenhardt (S.F.I.O.),
se réunira, ce matin. Elle entendra M. Pinay, secrétaire d’Etat aux
Affaires économiques, sur les conséquences de la dévaluation monétaire.
L’après-midi un débat fera suite à l’audition ministérielle.
Jeudi prochain ce sera le tour de
Le XV e Salon International des
Industries maritimes et fluviales,
qui s’est ouvert entre le pont des
Invalides et le pont de ï’Alma,
montre de magnifiques yachts et
bateaux de plaisance.
la commission des Finances devant
laquelle viendront le chef du gou
vernement et le ministre des Fi
nances pour y traiter le même
thème.
Entre temps — demain à 20 heu
res — M. Queuille exposera, dans
une allocution radiodiffusée, les
raisons qui ont mis le gouverne
ment dans la nécessité de reporter
à plus tard la solution du pro
blème des salaires. On sait qu’une
seule dérogation est envisagée en
faveur des salariés les plus défa
vorisés et des chômeurs partiels.
Aucun taux d’indemnité n’est en
core arrêté. La décision à ce sujet
sera prise au cours de la semaine.
M. Daniel Mayer dément
Pour l’instant, côté gouvernemen
tal, l’activité demeure grande.
Aux Finances, les ministres in
téressés — Agriculture, Production
industrielle, Economie nationale —
chiffrent avec M. Petsche les bais
ses autoritaires qui vont taire l’ob
jet d’arrêtés dont la publication à
l’Officiel est imminente.
A Matignon, M. Queuille s’est en
tretenu notamment avec M. Daniel
Mayer. Ce dernier n’était pas venu
lui remettre sa démission. Il avait
démenti, le matin, qu’il en fût
i question, dans les termes suivants :
« Un ministre socialiste repré
sente son groupe dans les conseils
gouvernementaux. Le problème
d’une démission individuelle ne
peut donc pas se poser pour lui. »
Ce qui ne veut pas dire que
M. Daniel Mayer n’àit pas demandé
dimanche à ses amis, qui l’en ont
dissuadé, d’accepter cette démis
sion. Nous n’avions rien dit de
plus dans notre édition d’hier.
M. G.
LE RECIT DU GENERAL VON CHOLTITZ
« PÇURQUOI EN 1944
je n'ai pas détruit Paris»
Il - JE SUIS INVESTI DES POUVOIRS
D’UN COMMANDANT
DE FORTERESSE ASSIEGEE
En page 5 : LE TEXTE DU DEUXIEME CHAPITRE
QUAND LE RHONE REFAIT SON LIT ®
De gigantesques dragues
ouvrent la voie à un canal
plus large que celui de Suez
(De notre envoyé spécial Serge BROMBERGER)
R
Retrait
des ministres S.F.I.O.
demande la commission
de la Fédération socialiste
de la Seine
La commission exécutive de la
Fédération socialiste de la Seine a
voté hier la motion suivante :
« La commission exécutive de la
Fédération socialiste de la Seine,
constatant que l’indemnité d’attente
aux salariés les plus déshérités et
le rétablissement du minimum vital
n’ont pas été retenus dans les déci
sions gouvernementales, demande
au comité directeur de retirer, im
médiatement les ministres socià*
listes du gouvernement et de convo
quer d’urgence le Conseil national
du parti.
L'AUTRICHE
A LA VEILLE DES ELECTIONS
Les communistes s'agitent, mais
le néo-nazisme peut constituer
un parti redoutable
De notre envoyée spéciale Dominique ÂUCLERES
La rentrée
des tribunaux
«V
C.G.T.-F.O. lancera-t-elle
un mot d'ordre de grève
générale de 24 heures ?
Après plus d’une semaine de con
versation entre les pouvoirs publics
et les représentants des centrales syn
dicales, ia Commission exécutive des
Syndicats confédérés de la Région pa
risienne Force Ouvrière s’est réunie
hier en fin d’après-midi.
Une importante décision devait être
prise au terme de cette réunion. En
effet, le bureau de la Commission pu
bliait dans la soirée le communiqué
suivant :
La Commission exécutive des Syndi
cats confédérés de la Région parisienne
Force Ouvrière invite la C. G. T.-F. O.
a suspendre tous pourparlers avec le
gouvernement et à lancer le mot d’or
dre de grève générale de 24 heures à
titre d’avertissement.
La commission exécutive confédérale
doit se réunir aujourd’hui et aura à se
prononcer sur cette motion.
Vienne, 3 octobre.
OUS .n’avez rien à déclarer ? », Que cette formule est donc
sévère i Le douanier qui me reçoit à l’aérodrome de Schwechat
doit en juger ainsi, car il me demande, l’air engageant :
« Que nous apportez-vous de Paris, madame ? » .
« Rien, dis-je. Et rendant politesse pour politesse
« Vous avez à Vienne d’aussi jolies choses que nous. »'
Là-dessus, il fait une croix sur ma valise et la confie au porteur
d’un air complice !
Non, vraiment, rien n’a changé
inconnue, dont les ramifications
en Autriche. Je retrouve le bon J groupent à travers le pays les mé
vieux temps. Les maisons ont été 1 —*—
reconstruites, l’Opéra est en réfec
tion, le porche monumental de la
cathédrale s’ësquisse par entrelacs
d’une armature de fer. L'es confise-
IEN de tel que ces pays secs pour que l’on
risque de se noyer à tout moment. Dans
cette vallée du Rhône, où tout est grillé
comme galette, il. suffit de gratter deux
mètres de terre pour faire un trou d’eau. Cette
mare apparemment stagnante que l’on fabrique
ainsi à peu de frais, ce sont les eaux descendues
aes flancs de la vallée, ën marche souterraine vers
Cet état de fait, les ingénieurs de Donzères-Mundragon en ont
firé un étrange parti.
Il m’avait été, ce matin-là, an
noncé que l’on lançait quelque
part, entre le fleuve et le futur
canal, la cinquième et dernière
drague de l’outillage, et l’on
m’avait indiqué brièvement le
chemin à suivre pour trouver le
chantier naval. Je prêtai relati
vement peu d’intérêt à ces indi-
paraissait absolument extraordi
naire qu’on eût lancé cet énorme
ponton, d’ailleurs intransportable
Un dragueur coule
dans F Atlantique sud
70 hommes se trouvaient
à bord
Buenos-Airo*, 3 octobre. — Le mi
nistère de la Marine annonce que le
dragueur Fournier a coulé devant
Punta-Cono, à proximité de Punta-
Arènas.
Des canots de sauvetage ont été
aperçus dans les parages par des uni
tés de la marine chilienne.
On ignore le sort des 70 hommes
d’équipage.
ries débitent de la crème fouettée.
On vous offre des « baisers » ("me
ringues à la crème). Et dans cette
ville que j’ai connue mourante, il
y a quelque quatre ans, se déploie
un luxe de propagande électorale
dont je n’ai rèneontré la réplique
nulle part.
Les affiches sont hautes en cou
leur, les symboles des partis se dé
tachent sur chaque mur, insistants,
obsédants, convaincants ou ef
frayants. Mille épouvantails vous
peignent, noir sur noir, les meurtres
et les effrois des démocraties popu
laires ; mille marteaüx, mille fau
cilles vous parlent des délices du
paradis soviétique.
Les quatre partis
Les partis en Autriche se présen- j
tent de façon assez simple : il y
a les populistes qui voudraient être :
les catholiques de la gauche et de* j
meurent le parti de la bourgeoisie j
sans toutefois satisfaire ni la gauche j
ni la bourgeoisie ; les socialistes, i
à qui les vieux marxistes reprochent !
de s’être embourgeoisés ; les com- ;
munistes soutenus par les Russes
et dont les effectifs se rapetissant
tous les jours comme la peau de
chagrin, viennent de recevoir en
dernière heure le renfort d’une ailé
gauche socialiste passée à la dissi
dence ; enfin, le 4 e parti, la gauche
contents, les discriminés, les évités,
les germanisants.
Dominique AUCLERES.
. (Suite page 8, col. 4 et 5.)
AI. Robert Leeourt, jfn.rdc des
Sceaux, a présidé liler à la ren
trée des Tribunaux. On recon
naît à sa gauche le procureur '
général Besson.
(Lire notre information à la page 2.) '
•ttiiftiiiYtiuiimiiiiiiiiiitiiiiiiitiiitiiiiiMiiHiiiiiiiiiiniiiiiiiiiihiibiiiiiinuiiiiiMiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiîiis'
I PAViLLOKS DE BANLIEUE ET CHATEAUX EN ESPAGNE I
Un scénario bien monté
— toujours le même —
draine chaque mois
des millions à l’épargne
par Michel-P. HAMELET
N
OTRE campagne lancée depuis le mois de juillet contre les nom
breuses sociétés ou officines de prêt à la construction continue
à porter ses fruits.
C’est dans les départements que se développe avec la plus
grande ténacité l’action des sociétés de crédit différé.
Un article paru dans la Revue du Notariat et reproduisant nos
révélations donne aux malins compères les plus grandes craintes. C’est
un coup très dur pour les faiseurs de dupes qui veulent faire croire
à un accord avec le corps notarial...
FORTS
en orthographe;
en calcul ;
et à la Halle !
T RENTE-SEPT nouveaux forts des Halles vont être bientôt désignés. Leur
recrutement a donné lieu à un concours dont la première partie s’est déroulée
Lier matin, sous les « couverts 5>, au pavillon des volailles. Et pourtant, comme
on sen doute, ce n’étaient pas des poids... plume qui furent manipulés
il s agissait, pour les 169 candidats présents — âgés de 21 à 30 ans en général
P ar mi lesquels on signalait un bachelier —; de se met'.re sur le dos des cageots
e 200 kilos, puis d’effectuer ainsi un
trajet de 45 mètres...
Plusieurs laissèrent tomber leur far-
® eau à mi-chemin. Eliminés ! Quant à
ux qui parvenaient au terme du par-
"""""""""HMniiiiiiiiimiiiiitiuiiintiiiiiiiiiiiliiii»
A PARTIR DE f
VENDREDI 7 OCTOBRE î
LE FIGARO j
publiera I
< de Marjorie ALAN I
Un nouveau roman
de forme classique.
P Qns une intrigue portai-1
ement menée, un policier î
P ein d'astuce se trouve \
Qux prises avec un criminel \
f 9 r °nde classe. Mais il |
n Y a P° s de crime parfait. \
cours, il leur fallait encore montrer une
aisance et un « style » suffisants, sans
quoi ils n’eussent pas obtenu la moyenne
exigée pour l’admissibilité.
Bref, on compta une quarantaine de
recalés.
Mais une épreuve d’un genre diffé
rent et non moins redoutable attendait,
l’après-midi, ceux qui étaient restés en
course. Elle comprenait une dictée et un
problème d’arithmétique.
Les forts des halles ne sauraient mani
fester de faiblesse en orthographe et en
calcul maintenant, telle est la volonté du
Préfet de Police dont ils dépendent.
A. L.
(Suite page 8, colonne 6.)
HR FN-
par son poids, dans ce trou d’eau
pour l’y laisser
J’allai trouver les ingénieurs. Ils
rirent à ma question.
— Imaginez, me -dirent-ils, qu’il
y a entre nous et ce ponton qui va
devenir une . drague un contrat.
Comme les autres. cette drague est
en effet prisonnière d’un trou d’eau
à l’intérieur des terres. Mais sa
mission est de creuser le sol. Pour
se libérer, elle n’a qu’à creuser.
Serge Brom berger.
(Suite page 8, colonnes,!, 2 et 3)
cations, pensant qu’en suivant la
bordure du Rhône je tomberais
forcément sur la voie d’eau qui
me semblait obligatoirement de
voir relier le fleuve au chantier.
En fait, je ne trouvai pas le
moindre chenal, et ce n’est que le
hasard qui me fit découvrir le ras
semblement coutumier pour une
telle. solennité. J’y trouvai, au
premier rang, M. Emile Bollaert,
ex-haut commissaire en Indochine,
qui, depuis son retour, assure,
avec la spirituelle bonhomie qui
lui est propre, là. présidence du
conseil d’administration de la
Compagnie Nationale du Rhône.
Lancement en pleine terre
A peine étais-je arrivé, que 16
vaste ponton construit sur la rive
glissait vers le bassin. Il abordait
le plan d’eau, non par la proue, ... , T . , „ _ . „
, r ... * (1) Voir le Figaro des 1, 2 et 3 oc-
comme les navires a quille, mais tobre.
sur le côté. Quand il flotta, on vit
les ouvriers du chantier se décou- |
vrir dans un geste assez complexe.
Sans doute s’inrlinaient-ils tout à
la fois devant le travail bien et
heureusement terminé > — le leur
d’ailleurs, — et saluaient-ils aussi
la naissance d’un bâtiment qui dé
sormais, allait avoir une person
nalité propre.
C’est à ce moment que M. Bol
laert s’aperçut que le pônton por
tait, par un discret hommage à sa
dernière fonction, le nom de la
ville indochinoise de Tourane.
Cependant, je restais sous le
coup de mon étonnement de
n’avoir pas pu trouver le chenal
reliant ce basUn au Rhône et je
fis le tour du plan d’eau à sa re
cherché. '
Je në découvris pas la moindre
issue pour la bonne raison qu’il
n’y en avait pas Ce bassin n’était
qu’une piscine en pleine terré. Il
ALAF0IREALA FERRAILLE
Les greniers familiaux
* se sont donné rendez-vous
A
LA FOIRE A LA FERRAILLE, en prenant Je boulevard Richard-Lenotr, place
de la Bastille, c'est d'abord bien décevant : les éventaires ; vous proposent
de la quincaillerie, des chemises, des chaussettes, de la porcelaine, comme
«dans n'importe quel bazar. Mais voici déjà le réparateur de chaussettes et le
racommodeur de porcelaines. Nous tournons le dos du Génie de la Liberté en équi
libré instable sur sa ’ colonne, mais nous nous 'rapprochons du qénie français de
■ - - - i'utilisation des restes. Voici les roues
Après FexpiiaSïon de Budapest |
de l’attaché français de presse
Dans l’attente de l’arrivée à Paris de
M. François Gachot, attaché de presse
à la légation de. France à Budapest,
contre qui le gouvernement hongrois
a pris une mesure d’expulsion, on dé
clare au Quai d’Orsay qu’aucune déci
sion, quant aux suites à donner à cet
incident, ne saurait être encore prise.
EN PAGE 5
Notre nouveau tableau
de la Bourse
* * . .-•••- :• U,.;" >.•
T.». * F -?j
- v . Y. V ; '.-..—V-
L .
C’eet dimanche prochain que se disputera le Prix de l’Arc-de-Trlom-
phe, prix auquel participeront les meilleurs chevaux de France et
de l’étrancrer. Ceux-ci commencent h arriver en France et hier
« Grand Wallt. » descendait d’avion h Orly, guidé par son lad.
de bicyclettes sans pneus, les pneus
creves sans roues, les pédaliers sans
pédales, les trompes fatiguées, les crics
touillés, les boulons sans écrous e. les
écrous sans boulons, la clef sans ser
rure.
Le kilo de boulons dépareillés a déjà
suivi la dévaluation de la livre sterling.
« Il faudrait connaître les prix avant de
venu », dit un amateur à sa compagne.
L y a les stands de lu-xe,' où les res
sorts à boudin récupérés, huilés, sont
rangés par tailles dans des cases, tl
y a les surplus américains, les masques
à gaz garantis neufs, les marchands de
telles. * de maîtres », les marchands de
Lvres — quatre -’our cent francs au
cnotx — classiques ou policiers, l'ai
marchandé un pianota, instrument de
musique * pour ceux qui ne savent pas
jouer », gui portait la marque de
i'Aeolian Company, London, New-/ode.
Le marchand en voulait 3.500 francs avec
100 morceaux en rouleaux ; sur le pia■■
noie: le Ballet des deux Pigeons, de Mes
sager, était en fonctionnement. Il y avait
du neuf, aussi : une motocyclette avec
son side, 3 vitesses, 350.000. Et du vieux
une camionnette, 40.000.
Un plan de Paris
un livre de cuisine...
Ur. marchand plus modeste avait étalé
sur le trottoir deux plans de Paris, et
disposait avec soin une roue à mollette,
tioii pinceaux, un cartel, une montre
bracelet, deux prises de courant, un livre
de recettes de cuisine, un vieux ruban
de machine à écrire. Il attendait assis
sur sa valise. En vérité, les Français
attachent de la valeur aux objets. Com
bien de greniers familiaux s'étaient-ils
donné rendez-vous ici ? Et nous sonqions a
celte vieille dame, modèle d'écoqpmie do
mestique, qui avait écrit sur un de ses
tiroirs : « Petits bouts de ficelle ne pou
vant plus servir à rien. »
L'immense couche rurale, les
classes moyennes des villages et des
villes risquent d’échapper prompte
ment aux méfaits de leur propa
gande si chaque notaire, alerté, sait
à quoi s’en tenir... Cela est fait main
tenant et la contre-propagande des
caisses aux aboi» n’y changera rien.
La banlieue parisienne est égale
ment très prospectée. Les sociétés
découpent l’Ile-de-France comme un
gâteau. De nombreuses d’entre elles
recherchent actuellement des démar
cheurs capables — c’est leur propre
expression —- d’ « exploiter la clien
tèle » de banlieue...
Plus le terrain est glissant, plus il
faut s’y accrocher !
— C’est après avoir été mis à l’ex
trême ffmite de la patience que je
me décide à vous exposer la situation
dans laquelle je me trouve présente
ment vis-à-vis d’une société de cré
dit...
Chaque jour nous recevons des
lettres semblables.
A Marseille, à Bordeaux, à Nancy,
à Limoges ou à Paris le processus est
le même : on crée la confiance par
une propagande appropriée ; le reste
est constitué par un enchaînement
de promesses fallacieuses, de manoeu
vres • dilatoires, d’espérances savam
ment entretenues, voire de menaces
lorsque l’on se sent le plus fort, jus
qu’au découragement total de la vic
time.
— J’ai eu la faiblesse (c’est une
lettre de Limoges) de souscrire) le 29
juin 1947, un contrat de 1.800.000
francs pour la construction d’une
maison. C’est à la suite d’une visite
faite à la Foire de Paris (où la société
en, question avait un stand) que ma
décision fut prise... et sans avoir pris
tous les renseignements indispensables’'
qui s’imposaient en pareil cas 1
Michel-P. Hamelet.
(Suite page 8, col. 5 et 6)
LE FIGARO
UE Plus FORT TIRAGE !
[ et 'a p us forte vente j
A PARIS
| (vente et abonnements) 1
I des quotidiens du matin |
Tl■I II II 11 II I II I>111(l11 I■Il 11 II 111••» I•Il11 II•1111il1111 •111111 ■111«T
EN COURANT
EN MARGE DU SALON
L ES militants et sympathisants
qui visiteront bientôt le Salon
de l’Auto, rêvant d’une petite
voiture, type caisse à savon, con
sommant peu et permettant néan
moins d’emmener les gosses respi
rer l’air pur pendant le week-end,
regretteront certainement l’absence
de deux récentes réalisations de
notre industrie d’un genre assez
différent, mais remarquables néan
moins.
Il s’agit de, deux limousines pe
sant chacune trois tonnes.
Entièrement blindées, elles sont
pourvues de glaces de trois centi
mètres d’épaisseur, à l’épreuve
des balles, ainsi que de dis
positifs spéciaux de radio et d’aé
ration. Montées sur des châssis
type 175 D, elles atteignent une vi
tesse supérieure à 100 kilomètres,
ce qui est fort honorable pour de
semblables mastodontes.
Bref, des voitures à vous envoyer
dans le fossé, d’une chiquenaude,
les plus insolents modèles améri
cains.
Evidemment cette conception par
ticulière du confort ne va pas sans
coûter assez cher. Le prix de cha
que véhicule est d’environ 4.000.000
de francs.
Ce n’est pas de la voiture popu
laire.
Mais c’est de la voiture démocra
tique.
Puisque la commande de ces li
mousines de choc a été passée par
le parti communiste, en mai der
nier, à une marque spécialisée dans
le grand sport et le grand luxe.
Èt que l’une d’entre elles était
destinée à M. Maurice Thorez.
Le parti s’est toujours élevé, jus
qu’ici, contre la « légende » des
voitures blindées.
— Le peuple de France suffit à
nous protéger, assurait-il. Pas be
soin de blindage.
Faut-il donc croire que la. trois
famnes spéciale n’est qu’un caprice
de « fils du peuple » ?
Georges Ravon.
B
r'MERCIERf
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n’avancent rien et ne sont bons & rien.
Beaumarchais.
OJ^j
EDITION
de 5 heures
MARDI
N° 1.577
OCTOBRE 1949
123° ANNEE
LES DROITS
DE L'HISTOIRE
La levée des
boucliers com
munistes dès
l’instant où Le
Figaro a annon
cé la publication
des mémoires du général von
Choltitz n’aurait pas grande im-
I portance si elle ne manifestait
clairement une des formes de cet
esprit totalitaire dont les nations
libres elles-mêmes, si elles n’y
prenaient garde, seraient en
danger de se laisser contaminer.
Que viennent faire ici ces dé
clamations au sujet d’une préten-
I due « injure » à la Résistance,
d’un outrage à la mémoire des
morts F.F.I. ou F.T.P. ou des
soldats de Leclerc ? Il s’agit de
la publication des souvenirs d’un
I homme qui fut un des princi
paux acteurs dans l’un des
grands drames de notre histoire
nationale. Nous ne voulons mê
me pas examiner ici dans quelle
mesure l’action du général von
Choltitz a épargné à Paris les
destructions ordonnées par un
Hitler aux abois ; c’est seulement
parce que son témoignage est
un document que nous le pu
blions, et que ce document est
nécessaire à l’histoire.
Osera-t-on prétendre que, cette
histoire, les F.T.P., les F.F.I. et
les soldats des armées libéra
trices (que l’on semble un peu
trop porté à oublier dans
l’affaire) ont seuls le droit de
l’écrire ? Avec quels matériaux ?
Ils étaient, par la force même
des choses, d’un côté de la bar
ricade. Comment nous explique
raient-ils ce qui s’est passé de
l’autre côté ? Etaient-ils face à
Hitler, dans son bureau ?
Etaient-ils au poste de comman
dement allemand ? Prétendons-
nous connaître l’histoire de la
guerre en ignorant tout ce qui
s’est passé du côté de l’ennemi ?
La question que pose l’oppo
sition communiste à la publica
tion des souvenirs du général
von Choltitz est une question de
principe. Ce n’est pas, en effet,
sur le contenu du document que
porte la discussion — alors que
c’est précisément ce contenu qui
devrait, le cas échéant, fournir
matière à la discussion. Les
communistes se sont élevés
contre la publication des sou
venirs du général allemand avant
de les avoir lus. Ce n’est pas ce
qu’ils contiennent cpii les indi
gne, ou les effraie, c’est ce
qu’ils pourraient contenir.
Peut-être, du côté de cet Orient
marxiste dont ceux qui veulent
nous censurer reçoivent leurs
consignes, traite-t-on en effet les
citoyens comme des enfants
irresponsables ? Ils entendent
comme on sait guider les esprits
selon les disciplines d’une vérité
à sens unique, élaborée soigneu
sement dans les bureaux de la
propagande. Mais nous n’en
sommes pas encore là. Nous n’en
sommes pas encore à croire que
l’histoire de la guerre doit être
conçue uniquement comme un
rçioyen de donner aux Français
■'image la plus avantageuse pos
sible d’eux-mêmes, plus particu-
IJlièrement de ceux d’entre eux
qui combattirent — aussi bien
que d’autres, non pas mieux que
d’autres — dans les organisa
tions communistes. Nous n’en
sommes pas encore à croire qu’un
peuple, ou une cause, ou un parti
puissent détenir la vérité totale,
ni quand il s’agit d’idées, ni à
P us forte raison quand il s’agit
i fie faits. Nous n’en sommes pas
encore à croire qu’il existe, en
matière d’histoire, des témoins
qu’il faille bâillonner, et des
archives intouchables.
Invoquera-t-on des motifs d’op
portunité ? Quelle opportunité
pourrait-on mettre en cause, dès
le moment que la guerre est finie,
et qu’il ne peut y avoir, à une
enquête générale, et au ' besoin
contradictoire, sur les événe
ments aucun inconvénient d’or
dre militaire ? Estime-t-on que
les événements sont encore trop
proches ? Estime-t-on qu’il est
trop tôt ? Peut-être trop tôt pour
la vérité, ou du moins —- soyons
modestes — pour la recherche de
la vérité, pour le rassemblement
des éléments de la vérité ? Faut-
il attendre, pour jeter un peu
plus de lumière sur des circons
tances si complexes, et si riches
en péripéties, que les acteurs et
les spectateurs du drame soient
morts les uns et les autres ? Si
l’on estime qu’un tel recul est
indispensable et que l’histoire de
la guerre de 1939-1945 ne doit
être écrite que par nos enfants,
ou nos petits-enfants, alors c’est
toutes les bouches qu’il faut faire
taire, c’est tous les documents
qu’il faut mettre sous scellés : et
l’on eût dû empêcher Clemenceau j
et Poincaré de publier leurs sou- \
venirs après 1918.
Au vrai, on ne voit que trop
ce que signifie la mauvaise et i
ridicule querelle qu’on nous ;
cherche : il s’agit d’abord, sans
doute, d’un prétexte à agitation
pour un parti mal résigné à la
perte du monopole de la Résis
tance, qu’il avait cru s’assurer, et
qui voudrait qu’il fût entendu,
pour l’éternité, que Paris n’a dû
son salut en 1944 qu’aux seules
actions d’éclat, au seul héroïsme
communistes ; et il s’agit aussi
d’une nouvelle manifestation du i
fanatisme qui a fait dans notre
siècle de si monstrueux ravages, j
et qui veut que la vérité soit j
toute d’un côté, et qui croit que j
ceux qui ne sont pas de cé côté- !
là n’ont qu’à se taire.
LEURS SALAIRES
DIMINUÉS DE 12 0/0
50.090
frontaliers
belges
se sont mis
en grève hier
(Correspondance « Figaro »)
Lille, 3 octobre. — 60.000 ouvriers
frontaliers belges se sont mis en crève*
aujourd’hui, pour obtenir une augmen
tation de salaire compensant la diminu
tion de 12 % qu’ils ont subie du fait de
la dévaluation.
M. Gaston Eyskens, premier ministre
de Belgique, aurait ohargé le baron
Guillaume, ambassadeur à Paris, de
négocier aveo le gouvernement fran
çais pour que le problème soit rapi
dement résolu.
(Suite page 8, colonne 8)
LES TECHNICIENS IES MINISTERES
chiffrent les baisses autoritaires
décidées par le nommément
Demain, à 20 heures, le Président du Conseil
exposera au pays, dans une allocution
radiodiffusée, la politique du gouvernement
sur les salaires et les prix
I E Palais-Bourbon fait aujourd’hui une petite rentrée : la commis
sion des Affaires économiques, dont les membres ont été convo-
qués télégraphiquement par leur président, M. Leenhardt (S.F.I.O.),
se réunira, ce matin. Elle entendra M. Pinay, secrétaire d’Etat aux
Affaires économiques, sur les conséquences de la dévaluation monétaire.
L’après-midi un débat fera suite à l’audition ministérielle.
Jeudi prochain ce sera le tour de
Le XV e Salon International des
Industries maritimes et fluviales,
qui s’est ouvert entre le pont des
Invalides et le pont de ï’Alma,
montre de magnifiques yachts et
bateaux de plaisance.
la commission des Finances devant
laquelle viendront le chef du gou
vernement et le ministre des Fi
nances pour y traiter le même
thème.
Entre temps — demain à 20 heu
res — M. Queuille exposera, dans
une allocution radiodiffusée, les
raisons qui ont mis le gouverne
ment dans la nécessité de reporter
à plus tard la solution du pro
blème des salaires. On sait qu’une
seule dérogation est envisagée en
faveur des salariés les plus défa
vorisés et des chômeurs partiels.
Aucun taux d’indemnité n’est en
core arrêté. La décision à ce sujet
sera prise au cours de la semaine.
M. Daniel Mayer dément
Pour l’instant, côté gouvernemen
tal, l’activité demeure grande.
Aux Finances, les ministres in
téressés — Agriculture, Production
industrielle, Economie nationale —
chiffrent avec M. Petsche les bais
ses autoritaires qui vont taire l’ob
jet d’arrêtés dont la publication à
l’Officiel est imminente.
A Matignon, M. Queuille s’est en
tretenu notamment avec M. Daniel
Mayer. Ce dernier n’était pas venu
lui remettre sa démission. Il avait
démenti, le matin, qu’il en fût
i question, dans les termes suivants :
« Un ministre socialiste repré
sente son groupe dans les conseils
gouvernementaux. Le problème
d’une démission individuelle ne
peut donc pas se poser pour lui. »
Ce qui ne veut pas dire que
M. Daniel Mayer n’àit pas demandé
dimanche à ses amis, qui l’en ont
dissuadé, d’accepter cette démis
sion. Nous n’avions rien dit de
plus dans notre édition d’hier.
M. G.
LE RECIT DU GENERAL VON CHOLTITZ
« PÇURQUOI EN 1944
je n'ai pas détruit Paris»
Il - JE SUIS INVESTI DES POUVOIRS
D’UN COMMANDANT
DE FORTERESSE ASSIEGEE
En page 5 : LE TEXTE DU DEUXIEME CHAPITRE
QUAND LE RHONE REFAIT SON LIT ®
De gigantesques dragues
ouvrent la voie à un canal
plus large que celui de Suez
(De notre envoyé spécial Serge BROMBERGER)
R
Retrait
des ministres S.F.I.O.
demande la commission
de la Fédération socialiste
de la Seine
La commission exécutive de la
Fédération socialiste de la Seine a
voté hier la motion suivante :
« La commission exécutive de la
Fédération socialiste de la Seine,
constatant que l’indemnité d’attente
aux salariés les plus déshérités et
le rétablissement du minimum vital
n’ont pas été retenus dans les déci
sions gouvernementales, demande
au comité directeur de retirer, im
médiatement les ministres socià*
listes du gouvernement et de convo
quer d’urgence le Conseil national
du parti.
L'AUTRICHE
A LA VEILLE DES ELECTIONS
Les communistes s'agitent, mais
le néo-nazisme peut constituer
un parti redoutable
De notre envoyée spéciale Dominique ÂUCLERES
La rentrée
des tribunaux
«V
C.G.T.-F.O. lancera-t-elle
un mot d'ordre de grève
générale de 24 heures ?
Après plus d’une semaine de con
versation entre les pouvoirs publics
et les représentants des centrales syn
dicales, ia Commission exécutive des
Syndicats confédérés de la Région pa
risienne Force Ouvrière s’est réunie
hier en fin d’après-midi.
Une importante décision devait être
prise au terme de cette réunion. En
effet, le bureau de la Commission pu
bliait dans la soirée le communiqué
suivant :
La Commission exécutive des Syndi
cats confédérés de la Région parisienne
Force Ouvrière invite la C. G. T.-F. O.
a suspendre tous pourparlers avec le
gouvernement et à lancer le mot d’or
dre de grève générale de 24 heures à
titre d’avertissement.
La commission exécutive confédérale
doit se réunir aujourd’hui et aura à se
prononcer sur cette motion.
Vienne, 3 octobre.
OUS .n’avez rien à déclarer ? », Que cette formule est donc
sévère i Le douanier qui me reçoit à l’aérodrome de Schwechat
doit en juger ainsi, car il me demande, l’air engageant :
« Que nous apportez-vous de Paris, madame ? » .
« Rien, dis-je. Et rendant politesse pour politesse
« Vous avez à Vienne d’aussi jolies choses que nous. »'
Là-dessus, il fait une croix sur ma valise et la confie au porteur
d’un air complice !
Non, vraiment, rien n’a changé
inconnue, dont les ramifications
en Autriche. Je retrouve le bon J groupent à travers le pays les mé
vieux temps. Les maisons ont été 1 —*—
reconstruites, l’Opéra est en réfec
tion, le porche monumental de la
cathédrale s’ësquisse par entrelacs
d’une armature de fer. L'es confise-
IEN de tel que ces pays secs pour que l’on
risque de se noyer à tout moment. Dans
cette vallée du Rhône, où tout est grillé
comme galette, il. suffit de gratter deux
mètres de terre pour faire un trou d’eau. Cette
mare apparemment stagnante que l’on fabrique
ainsi à peu de frais, ce sont les eaux descendues
aes flancs de la vallée, ën marche souterraine vers
firé un étrange parti.
Il m’avait été, ce matin-là, an
noncé que l’on lançait quelque
part, entre le fleuve et le futur
canal, la cinquième et dernière
drague de l’outillage, et l’on
m’avait indiqué brièvement le
chemin à suivre pour trouver le
chantier naval. Je prêtai relati
vement peu d’intérêt à ces indi-
paraissait absolument extraordi
naire qu’on eût lancé cet énorme
ponton, d’ailleurs intransportable
Un dragueur coule
dans F Atlantique sud
70 hommes se trouvaient
à bord
Buenos-Airo*, 3 octobre. — Le mi
nistère de la Marine annonce que le
dragueur Fournier a coulé devant
Punta-Cono, à proximité de Punta-
Arènas.
Des canots de sauvetage ont été
aperçus dans les parages par des uni
tés de la marine chilienne.
On ignore le sort des 70 hommes
d’équipage.
ries débitent de la crème fouettée.
On vous offre des « baisers » ("me
ringues à la crème). Et dans cette
ville que j’ai connue mourante, il
y a quelque quatre ans, se déploie
un luxe de propagande électorale
dont je n’ai rèneontré la réplique
nulle part.
Les affiches sont hautes en cou
leur, les symboles des partis se dé
tachent sur chaque mur, insistants,
obsédants, convaincants ou ef
frayants. Mille épouvantails vous
peignent, noir sur noir, les meurtres
et les effrois des démocraties popu
laires ; mille marteaüx, mille fau
cilles vous parlent des délices du
paradis soviétique.
Les quatre partis
Les partis en Autriche se présen- j
tent de façon assez simple : il y
a les populistes qui voudraient être :
les catholiques de la gauche et de* j
meurent le parti de la bourgeoisie j
sans toutefois satisfaire ni la gauche j
ni la bourgeoisie ; les socialistes, i
à qui les vieux marxistes reprochent !
de s’être embourgeoisés ; les com- ;
munistes soutenus par les Russes
et dont les effectifs se rapetissant
tous les jours comme la peau de
chagrin, viennent de recevoir en
dernière heure le renfort d’une ailé
gauche socialiste passée à la dissi
dence ; enfin, le 4 e parti, la gauche
contents, les discriminés, les évités,
les germanisants.
Dominique AUCLERES.
. (Suite page 8, col. 4 et 5.)
AI. Robert Leeourt, jfn.rdc des
Sceaux, a présidé liler à la ren
trée des Tribunaux. On recon
naît à sa gauche le procureur '
général Besson.
(Lire notre information à la page 2.) '
•ttiiftiiiYtiuiimiiiiiiiiiitiiiiiiitiiitiiiiiMiiHiiiiiiiiiiniiiiiiiiiihiibiiiiiinuiiiiiMiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiîiis'
I PAViLLOKS DE BANLIEUE ET CHATEAUX EN ESPAGNE I
Un scénario bien monté
— toujours le même —
draine chaque mois
des millions à l’épargne
par Michel-P. HAMELET
N
OTRE campagne lancée depuis le mois de juillet contre les nom
breuses sociétés ou officines de prêt à la construction continue
à porter ses fruits.
C’est dans les départements que se développe avec la plus
grande ténacité l’action des sociétés de crédit différé.
Un article paru dans la Revue du Notariat et reproduisant nos
révélations donne aux malins compères les plus grandes craintes. C’est
un coup très dur pour les faiseurs de dupes qui veulent faire croire
à un accord avec le corps notarial...
FORTS
en orthographe;
en calcul ;
et à la Halle !
T RENTE-SEPT nouveaux forts des Halles vont être bientôt désignés. Leur
recrutement a donné lieu à un concours dont la première partie s’est déroulée
Lier matin, sous les « couverts 5>, au pavillon des volailles. Et pourtant, comme
on sen doute, ce n’étaient pas des poids... plume qui furent manipulés
il s agissait, pour les 169 candidats présents — âgés de 21 à 30 ans en général
P ar mi lesquels on signalait un bachelier —; de se met'.re sur le dos des cageots
e 200 kilos, puis d’effectuer ainsi un
trajet de 45 mètres...
Plusieurs laissèrent tomber leur far-
® eau à mi-chemin. Eliminés ! Quant à
ux qui parvenaient au terme du par-
"""""""""HMniiiiiiiiimiiiiitiuiiintiiiiiiiiiiiliiii»
A PARTIR DE f
VENDREDI 7 OCTOBRE î
LE FIGARO j
publiera I
<
Un nouveau roman
de forme classique.
P Qns une intrigue portai-1
ement menée, un policier î
P ein d'astuce se trouve \
Qux prises avec un criminel \
f 9 r °nde classe. Mais il |
n Y a P° s de crime parfait. \
cours, il leur fallait encore montrer une
aisance et un « style » suffisants, sans
quoi ils n’eussent pas obtenu la moyenne
exigée pour l’admissibilité.
Bref, on compta une quarantaine de
recalés.
Mais une épreuve d’un genre diffé
rent et non moins redoutable attendait,
l’après-midi, ceux qui étaient restés en
course. Elle comprenait une dictée et un
problème d’arithmétique.
Les forts des halles ne sauraient mani
fester de faiblesse en orthographe et en
calcul maintenant, telle est la volonté du
Préfet de Police dont ils dépendent.
A. L.
(Suite page 8, colonne 6.)
HR FN-
par son poids, dans ce trou d’eau
pour l’y laisser
J’allai trouver les ingénieurs. Ils
rirent à ma question.
— Imaginez, me -dirent-ils, qu’il
y a entre nous et ce ponton qui va
devenir une . drague un contrat.
Comme les autres. cette drague est
en effet prisonnière d’un trou d’eau
à l’intérieur des terres. Mais sa
mission est de creuser le sol. Pour
se libérer, elle n’a qu’à creuser.
Serge Brom berger.
(Suite page 8, colonnes,!, 2 et 3)
cations, pensant qu’en suivant la
bordure du Rhône je tomberais
forcément sur la voie d’eau qui
me semblait obligatoirement de
voir relier le fleuve au chantier.
En fait, je ne trouvai pas le
moindre chenal, et ce n’est que le
hasard qui me fit découvrir le ras
semblement coutumier pour une
telle. solennité. J’y trouvai, au
premier rang, M. Emile Bollaert,
ex-haut commissaire en Indochine,
qui, depuis son retour, assure,
avec la spirituelle bonhomie qui
lui est propre, là. présidence du
conseil d’administration de la
Compagnie Nationale du Rhône.
Lancement en pleine terre
A peine étais-je arrivé, que 16
vaste ponton construit sur la rive
glissait vers le bassin. Il abordait
le plan d’eau, non par la proue, ... , T . , „ _ . „
, r ... * (1) Voir le Figaro des 1, 2 et 3 oc-
comme les navires a quille, mais tobre.
sur le côté. Quand il flotta, on vit
les ouvriers du chantier se décou- |
vrir dans un geste assez complexe.
Sans doute s’inrlinaient-ils tout à
la fois devant le travail bien et
heureusement terminé > — le leur
d’ailleurs, — et saluaient-ils aussi
la naissance d’un bâtiment qui dé
sormais, allait avoir une person
nalité propre.
C’est à ce moment que M. Bol
laert s’aperçut que le pônton por
tait, par un discret hommage à sa
dernière fonction, le nom de la
ville indochinoise de Tourane.
Cependant, je restais sous le
coup de mon étonnement de
n’avoir pas pu trouver le chenal
reliant ce basUn au Rhône et je
fis le tour du plan d’eau à sa re
cherché. '
Je në découvris pas la moindre
issue pour la bonne raison qu’il
n’y en avait pas Ce bassin n’était
qu’une piscine en pleine terré. Il
ALAF0IREALA FERRAILLE
Les greniers familiaux
* se sont donné rendez-vous
A
LA FOIRE A LA FERRAILLE, en prenant Je boulevard Richard-Lenotr, place
de la Bastille, c'est d'abord bien décevant : les éventaires ; vous proposent
de la quincaillerie, des chemises, des chaussettes, de la porcelaine, comme
«dans n'importe quel bazar. Mais voici déjà le réparateur de chaussettes et le
racommodeur de porcelaines. Nous tournons le dos du Génie de la Liberté en équi
libré instable sur sa ’ colonne, mais nous nous 'rapprochons du qénie français de
■ - - - i'utilisation des restes. Voici les roues
Après FexpiiaSïon de Budapest |
de l’attaché français de presse
Dans l’attente de l’arrivée à Paris de
M. François Gachot, attaché de presse
à la légation de. France à Budapest,
contre qui le gouvernement hongrois
a pris une mesure d’expulsion, on dé
clare au Quai d’Orsay qu’aucune déci
sion, quant aux suites à donner à cet
incident, ne saurait être encore prise.
EN PAGE 5
Notre nouveau tableau
de la Bourse
* * . .-•••- :• U,.;" >.•
T.». * F -?j
- v . Y. V ; '.-..—V-
L .
C’eet dimanche prochain que se disputera le Prix de l’Arc-de-Trlom-
phe, prix auquel participeront les meilleurs chevaux de France et
de l’étrancrer. Ceux-ci commencent h arriver en France et hier
« Grand Wallt. » descendait d’avion h Orly, guidé par son lad.
de bicyclettes sans pneus, les pneus
creves sans roues, les pédaliers sans
pédales, les trompes fatiguées, les crics
touillés, les boulons sans écrous e. les
écrous sans boulons, la clef sans ser
rure.
Le kilo de boulons dépareillés a déjà
suivi la dévaluation de la livre sterling.
« Il faudrait connaître les prix avant de
venu », dit un amateur à sa compagne.
L y a les stands de lu-xe,' où les res
sorts à boudin récupérés, huilés, sont
rangés par tailles dans des cases, tl
y a les surplus américains, les masques
à gaz garantis neufs, les marchands de
telles. * de maîtres », les marchands de
Lvres — quatre -’our cent francs au
cnotx — classiques ou policiers, l'ai
marchandé un pianota, instrument de
musique * pour ceux qui ne savent pas
jouer », gui portait la marque de
i'Aeolian Company, London, New-/ode.
Le marchand en voulait 3.500 francs avec
100 morceaux en rouleaux ; sur le pia■■
noie: le Ballet des deux Pigeons, de Mes
sager, était en fonctionnement. Il y avait
du neuf, aussi : une motocyclette avec
son side, 3 vitesses, 350.000. Et du vieux
une camionnette, 40.000.
Un plan de Paris
un livre de cuisine...
Ur. marchand plus modeste avait étalé
sur le trottoir deux plans de Paris, et
disposait avec soin une roue à mollette,
tioii pinceaux, un cartel, une montre
bracelet, deux prises de courant, un livre
de recettes de cuisine, un vieux ruban
de machine à écrire. Il attendait assis
sur sa valise. En vérité, les Français
attachent de la valeur aux objets. Com
bien de greniers familiaux s'étaient-ils
donné rendez-vous ici ? Et nous sonqions a
celte vieille dame, modèle d'écoqpmie do
mestique, qui avait écrit sur un de ses
tiroirs : « Petits bouts de ficelle ne pou
vant plus servir à rien. »
L'immense couche rurale, les
classes moyennes des villages et des
villes risquent d’échapper prompte
ment aux méfaits de leur propa
gande si chaque notaire, alerté, sait
à quoi s’en tenir... Cela est fait main
tenant et la contre-propagande des
caisses aux aboi» n’y changera rien.
La banlieue parisienne est égale
ment très prospectée. Les sociétés
découpent l’Ile-de-France comme un
gâteau. De nombreuses d’entre elles
recherchent actuellement des démar
cheurs capables — c’est leur propre
expression —- d’ « exploiter la clien
tèle » de banlieue...
Plus le terrain est glissant, plus il
faut s’y accrocher !
— C’est après avoir été mis à l’ex
trême ffmite de la patience que je
me décide à vous exposer la situation
dans laquelle je me trouve présente
ment vis-à-vis d’une société de cré
dit...
Chaque jour nous recevons des
lettres semblables.
A Marseille, à Bordeaux, à Nancy,
à Limoges ou à Paris le processus est
le même : on crée la confiance par
une propagande appropriée ; le reste
est constitué par un enchaînement
de promesses fallacieuses, de manoeu
vres • dilatoires, d’espérances savam
ment entretenues, voire de menaces
lorsque l’on se sent le plus fort, jus
qu’au découragement total de la vic
time.
— J’ai eu la faiblesse (c’est une
lettre de Limoges) de souscrire) le 29
juin 1947, un contrat de 1.800.000
francs pour la construction d’une
maison. C’est à la suite d’une visite
faite à la Foire de Paris (où la société
en, question avait un stand) que ma
décision fut prise... et sans avoir pris
tous les renseignements indispensables’'
qui s’imposaient en pareil cas 1
Michel-P. Hamelet.
(Suite page 8, col. 5 et 6)
LE FIGARO
UE Plus FORT TIRAGE !
[ et 'a p us forte vente j
A PARIS
| (vente et abonnements) 1
I des quotidiens du matin |
Tl■I II II 11 II I II I>111(l11 I■Il 11 II 111••» I•Il11 II•1111il1111 •111111 ■111«T
EN COURANT
EN MARGE DU SALON
L ES militants et sympathisants
qui visiteront bientôt le Salon
de l’Auto, rêvant d’une petite
voiture, type caisse à savon, con
sommant peu et permettant néan
moins d’emmener les gosses respi
rer l’air pur pendant le week-end,
regretteront certainement l’absence
de deux récentes réalisations de
notre industrie d’un genre assez
différent, mais remarquables néan
moins.
Il s’agit de, deux limousines pe
sant chacune trois tonnes.
Entièrement blindées, elles sont
pourvues de glaces de trois centi
mètres d’épaisseur, à l’épreuve
des balles, ainsi que de dis
positifs spéciaux de radio et d’aé
ration. Montées sur des châssis
type 175 D, elles atteignent une vi
tesse supérieure à 100 kilomètres,
ce qui est fort honorable pour de
semblables mastodontes.
Bref, des voitures à vous envoyer
dans le fossé, d’une chiquenaude,
les plus insolents modèles améri
cains.
Evidemment cette conception par
ticulière du confort ne va pas sans
coûter assez cher. Le prix de cha
que véhicule est d’environ 4.000.000
de francs.
Ce n’est pas de la voiture popu
laire.
Mais c’est de la voiture démocra
tique.
Puisque la commande de ces li
mousines de choc a été passée par
le parti communiste, en mai der
nier, à une marque spécialisée dans
le grand sport et le grand luxe.
Èt que l’une d’entre elles était
destinée à M. Maurice Thorez.
Le parti s’est toujours élevé, jus
qu’ici, contre la « légende » des
voitures blindées.
— Le peuple de France suffit à
nous protéger, assurait-il. Pas be
soin de blindage.
Faut-il donc croire que la. trois
famnes spéciale n’est qu’un caprice
de « fils du peuple » ?
Georges Ravon.
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