Presse et revues
72 pages
Titre : L'Usine : organe de l'industrie des Ardennes et du Nord-Est ["puis" journal de l'industrie et de la métallurgie]
Éditeur : [s.n.] (Charleville)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-06-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784765
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 16 juin 1938 16 juin 1938
Description : 1938/06/16 (A47,N24). 1938/06/16 (A47,N24).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG08 Collection numérique : BIPFPIG08
Droits : conditions spécifiques d'utilisation - BnF-partenariats, Presse Ancienne RetroNews
Identifiant : ark:/12148/bd6t5580289q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL-V-6519
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/10/2021
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III
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nuée. — N° 24.
16 Juin 1938.
HEBDOMADAIRE - FONDÉ EN I89I
L’USINE
JOURNAL DE L INDUSTRIE ET DE LA MÉTALLURGIE
ABONNEMENTS
6 mois l an
France et Colonies 75 Fr. 140 Fr.
t. Pays à tarif réduit IOOFr 195 Fr
* Pays à tarif plein 130 Fr. 250 Fr.
Prix du Numéro 3 Fr. 50 : Franco 4 Fr.
RÉDACTION ET ADMINISTRATION :
15 Rue Bleue. PARIS (g«)
Chèo. Post. PARIS, c./c. 1098 R C. Sé.nf 274 307 B
téléphones
Direction et Rédaction . PROVENCE 69-18
Publicité Petites Annonces PROVENCE 89-12
Abonnements. Transports. PROVENCE 69-14
Sommaire du N° 24 du 16 Juin 1938
UN CRI D’ALARME
liquides
matières co-
de
ONAL DES NEGOCIANTS EN FERS
LAILLER1E ET METAUX (p. 41).
”<111011 sympathique entre patrons et
»ers (p. 43).
•Que fiscale (p. 45).
Ports (p. 47).
TIN FINANCIER (p. 49).
-IN DES COMMANDES ADMINISTRA ¬
IS OFFICIELLES ip. 51-53).
e l'intermédiaire (p. 55).
piments commerciaux (p. 55).
)ES MINERAIS, CHARBONS, METAUX,
£?• FERS ' AMERS. VIEILLES MATIE-
HUILES, PRODUITS DIVERS (p. 57-6i .
- UN CRI D ALARME. — Les surcharges nouvelles
de l’industrie, par Camille Didier (p 1)
- L ETAT-PATRON FAIT RESPECTER LA LOI. —
Après la grève du personnel de la Monnaie
(p. 3.)
- LA DISSEMINATION DE L’INDUSTRIE ET
L EXODE RURAL, par Roland Ziegel (p. 5).
I-- La décentralisation industrielle de la région pa-
arcisienne (p. 7). “
- Pédagogie du débauchage ou débauchage de la
I pédagogie çp. 7).
- Le mouvement des prix en mai (p. 9).
- Revue métallurgique (p. 11 et. 13).
I Informations industrielles (p. 15).
F LES INDUSTRIES MECANIQUES DANS LE
1 - DE EN 1937. — Rapport de la Fédération
de la Mécanique (p. 17).
I- L industrie italienne de la machine à coudre
p. 19).
LA RESPONSABILITE DES SERVICES EN CAS
D OCCUPATIONS D’USINES (p. 21 y .
L EMPLOI DE LA MAIN-D’ŒUVRE ETRAN-
GERE. — Obligations des employeurs (p. 23).
bois
par
(p. 39).
pratiques pour emploi des ciments
PETROLE ET AUTOMOBILE DANS UNE
Gl LHRE MONDIALE, par le général Serrigny
Aciei inoxydables; alliages ultra-légers pour
ma bines électriques; alliages Pb-Ca pour ac-
cumulateurs; essai magnétique de pièces
métalliques (p. 29).
EVOLUTION DE LA MACHINE-OUTIL, par
MM Dumanois, Métrai, Plu, Vernisse, Colin
GuLiand (p. 31).
Perte des foyers de chaudières; chauffage de
jlfîll'lfi û C X* » 11 «e» . — — —. 1- . 1 . e «
refuses;
p. 37).
"0i pour appareillage chimique;
contreplaqués recouverts
p *' séchage par ondes courtes
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(EONDU LAFARGE) (p. 39).""
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indesserrable « Elastic-Stop » (p. 39).
(p. 31).
liquides bouillants; séchage de
"; chauffage électrique
ENCARTAGES
| N DES SYNDICATS DE L’ELECTRICITE,
b' ‘ * arceau, Paris, essaye en laboratoire,
b bine et dans le commerce, le matériel
tint la marque U.S.E.
fr . ui la liste des conducteurs admis à la
Fl QU n L J. ERS DE CONSTRUCTIONS ELEC-
UE *-LE, 25. chemin de Cyprian, Villeur-
pr -sentent ses coupe-circuits Delle
• types FR, à cartouches rechargeables
I pouvoir de coupure.
b '■ ** s se tiennent à votre disposition pour
*es caractéristiques électriques et prix
irs de la région parisienne seront Inté-
c érodes Arcos surprend 55 pour soudure
métallique s. La SOUDURE ELEC-
°VSTRIELLE ARCOS, 52, rue du Réser-
> (Seine).
Les surcharges nouvelles de l’industrie
Ce cri d’alarme, nous le trouvons dans une
lettre adressée par un industriel parisien à son
sénateur Cet industriel en a fait tenir copie à la
Fédération de la Mécanique qui a bien voulu nous
la communiquer avec 1 autorisation de I auteur.
Elle nous servira de thème principal et nous
aurons, hélas, à la compléter.
L’EXAGÉRATION DES IMPOTS
60 ‘'/o d’augmentation en un an
IW« Venant de recevoir nos feuilles de contribu-
tions nous sommes consternés de constater que.
cette année encore, une augmentation de plus
de 30 % nous est appliquée sur le total de ces
avertissements. Cette majoration est d’autant plus
inquiétante que, d’après les renseignements que
nous avons et qui sont d’ailleurs de notoriété
publique, nous sommes menacé' de voir ces impo-
sitions augmenter à nouveau, non seulement du
fait des décrets-lois pour la part de 1’état en 1938,
mais également par suite des projets actuellement
en vue au Conseil municipal pour l'année 1939.
Nous sommes amenés actuellement a pousser
un cri d’alarme dont nous ne pensons mieux faire
que de vous en faire parvenir un écho.
Sans nous inspirer des slogans actuellement
à la mode, nous pouvons vous affirmer que « noire
faculté contributive est vraiment à boni » et,
pour vous prouver l’entière bonne foi de nos affir-
mations, nous nous permettons de vous donner
un aperçu des charges qu’une maison tout a l'ait
moyenne comme la nôtre (capital 1.600.0ÜU francs,
personnel occupé 10U unités environ) supporte
actuellement au seul titre de contributions directes
et assimilées.
Pour l’année 1936 avec un chiffre d’affaires
réalisées île 3.466.000 francs nous gavons réglé au
titre des contributions : 224.62U fr. 87.
Pour l’année 1937 avec un chiffre d’affaires
réalisées de 4.752.000 francs, nous avons réglé
au titre des contributions : 277.300 fr. 65.
Vous remarquerez que le total en question ne
tient aucun compte des nouvelles augmentations
votées ou à voter pour 1938 et que, d'autre part,
il ne concerne que les stricts postes .suivant» :
Contributions directes et assimilées ;
Taxes versées à la direction de F enregistrement ;
l’axes à la production ;
Taxes d’apprentissage ;
Taxes pour allocations familiales ;
Taxes pour assurances sociales,
sans aucun versement au titre des bénéfices indus-
triels et commerciaux puisque, avec de PAREILLES
CHARGES, NOS EXERCICES SONT FORCE-
MENT NEGATIFS.
Egalement, dans le total ci-dessus, nous ne
tenons aucun compte de tous les autres impôts
tels que : frais d’octroi, taxes diverses sur l’essence,
le charbon, les huiles, le carbure, etc., etc., ni des
taxes d’Etat sur le montant des transports par
fer, ni des taxes sur les primes d'a--uranies ou
autres, ni des timbres sur effets de commerce et
divers, etc.
Sans aucun parti pris, comment voulez-vous
que l’industrie puisse résister longtemps a pareilles
charges ?
C’est donc toute la partie productive du pays
que I on est en train de décourager et de faire
disparaître en la pressurant au delà de ses moyens.
Encore ne vous avons nous exposé que la Ire-
stricte question de- impôt- entrant pour une part
certes dan- nom- difficultés, mais ne les représentant
pas, hélas, toutes. »
Nous allons compléter cet exposé en qui
concerne les justes craintes de l'industriel pour
les aggravations d'impôts de 1938 que le- aver-
tissements du fisc lui auront déjà confirmées.
Comme L'Usine l’a déjà précisé, à Paris, les
impôts ont subi pour 1938 les aggravations ci-
après :
Impôt foncier 45 0/
Contribution mobilière environ . 50 11 o
Patente 40
soumis à la majoration générale de 8 % découlant
d'un récent décret-loi.
Par rapport à leur taux de 1937, ces impôts
sont donc de l’ordre ;
Impôt foncier de 156 KM>e
Mobilière 162/1 <)<)<*
Patente 153 lui r 1
Le total des impôts qui paraissait déjà exorbi-
tant a notre honorable industriel va donc faire
un saut sérieux et qui dépasse de beaucoup ce
qu il escomptait.
bailleurs cette situai ion n’est pas spéciale à
la région parisienne.
Nous axons sous les yeux les chiffres d’impôts
à la charge d une petite usine d'un département
au nord de Paris. En voici le détail :
1937 1938
Bureau de Paris 834 1.131
Usine patente 8.447 11.518
Usine foncier 6.347 10.300
15.628* *223949"
1/augmentation est donc ou plutôt elle était)
de <.321 francs, soit 18 ° o ; car avec la majora-
tion de 8 % les impôts de 1938 seront de 2 1.785 fr.,
soit une charge supplémentaire de 60 %.
ht il ne s’agit pas ici d un cas exceptionnel,
mais d une règle générale.
Mai- a ces impôts visibles, parce que perçus
par cotes spéciale- viennent s'ajouter ceux qu’on
paie sans bien les apercevoir, parce qu inclus à
d autres éléments.
Le sont ceux que notre industriel énumérait
fort bien : « Frais d’octroi, taxes sur l’essence,
le charbon, les huiles, le carbure, etc., les taxes
d Etat sur les transports par fer ainsi que les
taxes sur les primes d assurances ou autres, etc. ».
Et la presque généralité de ce- impôts sont ou
vont être majorés des fameux 8 %.
(/est ainsi qu un décret du 1 juin a fixé au
1 er juillet la date d'entrée en vigueur de ladite
majorai ion sur h-s taxe- frappant les primes
d assurances, Comme ces impôts forment une
part notable des prime- d incendie les industriels
subiront de <•<• chef une surcharge assez sérieuse.
l'.t la séance continue, car le cycle d augmenta-
tion des impôts menace de continuer. Certains
parlent mime de le- agL r ramer encore, probable-
ment pan e qu'il- n'en paient pas et qu’ils en sont
au contraire les bénéficiaires.
LES AUTRES CHARGES
AUSSI DEVIENNENT EXCESSIVES
Un exemple : les assurances
Non- ne toulois- pa- faire ici un tableau complet
des autres charge-, sociales notamment, qui vont
croissant.
Non- mm- confinerons au seul chapitre des
assurances.
Voici grue L Usine l’a déjà exposé les
compagnies ont décidé de faire subir aux primes
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16 Juin 1938.
HEBDOMADAIRE - FONDÉ EN I89I
L’USINE
JOURNAL DE L INDUSTRIE ET DE LA MÉTALLURGIE
ABONNEMENTS
6 mois l an
France et Colonies 75 Fr. 140 Fr.
t. Pays à tarif réduit IOOFr 195 Fr
* Pays à tarif plein 130 Fr. 250 Fr.
Prix du Numéro 3 Fr. 50 : Franco 4 Fr.
RÉDACTION ET ADMINISTRATION :
15 Rue Bleue. PARIS (g«)
Chèo. Post. PARIS, c./c. 1098 R C. Sé.nf 274 307 B
téléphones
Direction et Rédaction . PROVENCE 69-18
Publicité Petites Annonces PROVENCE 89-12
Abonnements. Transports. PROVENCE 69-14
Sommaire du N° 24 du 16 Juin 1938
UN CRI D’ALARME
liquides
matières co-
de
ONAL DES NEGOCIANTS EN FERS
LAILLER1E ET METAUX (p. 41).
”<111011 sympathique entre patrons et
»ers (p. 43).
•Que fiscale (p. 45).
Ports (p. 47).
TIN FINANCIER (p. 49).
-IN DES COMMANDES ADMINISTRA ¬
IS OFFICIELLES ip. 51-53).
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piments commerciaux (p. 55).
)ES MINERAIS, CHARBONS, METAUX,
£?• FERS ' AMERS. VIEILLES MATIE-
HUILES, PRODUITS DIVERS (p. 57-6i .
- UN CRI D ALARME. — Les surcharges nouvelles
de l’industrie, par Camille Didier (p 1)
- L ETAT-PATRON FAIT RESPECTER LA LOI. —
Après la grève du personnel de la Monnaie
(p. 3.)
- LA DISSEMINATION DE L’INDUSTRIE ET
L EXODE RURAL, par Roland Ziegel (p. 5).
I-- La décentralisation industrielle de la région pa-
arcisienne (p. 7). “
- Pédagogie du débauchage ou débauchage de la
I pédagogie çp. 7).
- Le mouvement des prix en mai (p. 9).
- Revue métallurgique (p. 11 et. 13).
I Informations industrielles (p. 15).
F LES INDUSTRIES MECANIQUES DANS LE
1 - DE EN 1937. — Rapport de la Fédération
de la Mécanique (p. 17).
I- L industrie italienne de la machine à coudre
p. 19).
LA RESPONSABILITE DES SERVICES EN CAS
D OCCUPATIONS D’USINES (p. 21 y .
L EMPLOI DE LA MAIN-D’ŒUVRE ETRAN-
GERE. — Obligations des employeurs (p. 23).
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par
(p. 39).
pratiques pour emploi des ciments
PETROLE ET AUTOMOBILE DANS UNE
Gl LHRE MONDIALE, par le général Serrigny
Aciei inoxydables; alliages ultra-légers pour
ma bines électriques; alliages Pb-Ca pour ac-
cumulateurs; essai magnétique de pièces
métalliques (p. 29).
EVOLUTION DE LA MACHINE-OUTIL, par
MM Dumanois, Métrai, Plu, Vernisse, Colin
GuLiand (p. 31).
Perte des foyers de chaudières; chauffage de
jlfîll'lfi û C X* » 11 «e» . — — —. 1- . 1 . e «
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p. 37).
"0i pour appareillage chimique;
contreplaqués recouverts
p *' séchage par ondes courtes
Régi, i
(EONDU LAFARGE) (p. 39).""
A[ . '.^ r RES DE BORDEAUX Du SYNDICAT
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p • ' . ” —3- V" 1 mhu.cz» ulules (JJ. 39).
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(p. 31).
liquides bouillants; séchage de
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ENCARTAGES
| N DES SYNDICATS DE L’ELECTRICITE,
b' ‘ * arceau, Paris, essaye en laboratoire,
b bine et dans le commerce, le matériel
tint la marque U.S.E.
fr . ui la liste des conducteurs admis à la
Fl QU n L J. ERS DE CONSTRUCTIONS ELEC-
UE *-LE, 25. chemin de Cyprian, Villeur-
pr -sentent ses coupe-circuits Delle
• types FR, à cartouches rechargeables
I pouvoir de coupure.
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*es caractéristiques électriques et prix
irs de la région parisienne seront Inté-
c érodes Arcos surprend 55 pour soudure
métallique s. La SOUDURE ELEC-
°VSTRIELLE ARCOS, 52, rue du Réser-
> (Seine).
Les surcharges nouvelles de l’industrie
Ce cri d’alarme, nous le trouvons dans une
lettre adressée par un industriel parisien à son
sénateur Cet industriel en a fait tenir copie à la
Fédération de la Mécanique qui a bien voulu nous
la communiquer avec 1 autorisation de I auteur.
Elle nous servira de thème principal et nous
aurons, hélas, à la compléter.
L’EXAGÉRATION DES IMPOTS
60 ‘'/o d’augmentation en un an
IW« Venant de recevoir nos feuilles de contribu-
tions nous sommes consternés de constater que.
cette année encore, une augmentation de plus
de 30 % nous est appliquée sur le total de ces
avertissements. Cette majoration est d’autant plus
inquiétante que, d’après les renseignements que
nous avons et qui sont d’ailleurs de notoriété
publique, nous sommes menacé' de voir ces impo-
sitions augmenter à nouveau, non seulement du
fait des décrets-lois pour la part de 1’état en 1938,
mais également par suite des projets actuellement
en vue au Conseil municipal pour l'année 1939.
Nous sommes amenés actuellement a pousser
un cri d’alarme dont nous ne pensons mieux faire
que de vous en faire parvenir un écho.
Sans nous inspirer des slogans actuellement
à la mode, nous pouvons vous affirmer que « noire
faculté contributive est vraiment à boni » et,
pour vous prouver l’entière bonne foi de nos affir-
mations, nous nous permettons de vous donner
un aperçu des charges qu’une maison tout a l'ait
moyenne comme la nôtre (capital 1.600.0ÜU francs,
personnel occupé 10U unités environ) supporte
actuellement au seul titre de contributions directes
et assimilées.
Pour l’année 1936 avec un chiffre d’affaires
réalisées île 3.466.000 francs nous gavons réglé au
titre des contributions : 224.62U fr. 87.
Pour l’année 1937 avec un chiffre d’affaires
réalisées de 4.752.000 francs, nous avons réglé
au titre des contributions : 277.300 fr. 65.
Vous remarquerez que le total en question ne
tient aucun compte des nouvelles augmentations
votées ou à voter pour 1938 et que, d'autre part,
il ne concerne que les stricts postes .suivant» :
Contributions directes et assimilées ;
Taxes versées à la direction de F enregistrement ;
l’axes à la production ;
Taxes d’apprentissage ;
Taxes pour allocations familiales ;
Taxes pour assurances sociales,
sans aucun versement au titre des bénéfices indus-
triels et commerciaux puisque, avec de PAREILLES
CHARGES, NOS EXERCICES SONT FORCE-
MENT NEGATIFS.
Egalement, dans le total ci-dessus, nous ne
tenons aucun compte de tous les autres impôts
tels que : frais d’octroi, taxes diverses sur l’essence,
le charbon, les huiles, le carbure, etc., etc., ni des
taxes d’Etat sur le montant des transports par
fer, ni des taxes sur les primes d'a--uranies ou
autres, ni des timbres sur effets de commerce et
divers, etc.
Sans aucun parti pris, comment voulez-vous
que l’industrie puisse résister longtemps a pareilles
charges ?
C’est donc toute la partie productive du pays
que I on est en train de décourager et de faire
disparaître en la pressurant au delà de ses moyens.
Encore ne vous avons nous exposé que la Ire-
stricte question de- impôt- entrant pour une part
certes dan- nom- difficultés, mais ne les représentant
pas, hélas, toutes. »
Nous allons compléter cet exposé en qui
concerne les justes craintes de l'industriel pour
les aggravations d'impôts de 1938 que le- aver-
tissements du fisc lui auront déjà confirmées.
Comme L'Usine l’a déjà précisé, à Paris, les
impôts ont subi pour 1938 les aggravations ci-
après :
Impôt foncier 45 0/
Contribution mobilière environ . 50 11 o
Patente 40
soumis à la majoration générale de 8 % découlant
d'un récent décret-loi.
Par rapport à leur taux de 1937, ces impôts
sont donc de l’ordre ;
Impôt foncier de 156 KM>e
Mobilière 162/1 <)<)<*
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Le total des impôts qui paraissait déjà exorbi-
tant a notre honorable industriel va donc faire
un saut sérieux et qui dépasse de beaucoup ce
qu il escomptait.
bailleurs cette situai ion n’est pas spéciale à
la région parisienne.
Nous axons sous les yeux les chiffres d’impôts
à la charge d une petite usine d'un département
au nord de Paris. En voici le détail :
1937 1938
Bureau de Paris 834 1.131
Usine patente 8.447 11.518
Usine foncier 6.347 10.300
15.628* *223949"
1/augmentation est donc ou plutôt elle était)
de <.321 francs, soit 18 ° o ; car avec la majora-
tion de 8 % les impôts de 1938 seront de 2 1.785 fr.,
soit une charge supplémentaire de 60 %.
ht il ne s’agit pas ici d un cas exceptionnel,
mais d une règle générale.
Mai- a ces impôts visibles, parce que perçus
par cotes spéciale- viennent s'ajouter ceux qu’on
paie sans bien les apercevoir, parce qu inclus à
d autres éléments.
Le sont ceux que notre industriel énumérait
fort bien : « Frais d’octroi, taxes sur l’essence,
le charbon, les huiles, le carbure, etc., les taxes
d Etat sur les transports par fer ainsi que les
taxes sur les primes d assurances ou autres, etc. ».
Et la presque généralité de ce- impôts sont ou
vont être majorés des fameux 8 %.
(/est ainsi qu un décret du 1 juin a fixé au
1 er juillet la date d'entrée en vigueur de ladite
majorai ion sur h-s taxe- frappant les primes
d assurances, Comme ces impôts forment une
part notable des prime- d incendie les industriels
subiront de <•<• chef une surcharge assez sérieuse.
l'.t la séance continue, car le cycle d augmenta-
tion des impôts menace de continuer. Certains
parlent mime de le- agL r ramer encore, probable-
ment pan e qu'il- n'en paient pas et qu’ils en sont
au contraire les bénéficiaires.
LES AUTRES CHARGES
AUSSI DEVIENNENT EXCESSIVES
Un exemple : les assurances
Non- ne toulois- pa- faire ici un tableau complet
des autres charge-, sociales notamment, qui vont
croissant.
Non- mm- confinerons au seul chapitre des
assurances.
Voici grue L Usine l’a déjà exposé les
compagnies ont décidé de faire subir aux primes
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