Titre : L'Écho du Nord : journal politique, administratif, commercial et littéraire ["puis" journal constitutionnel, politique et littéraire "puis" politique, littéraire, industriel et commercial "puis" le plus fort tirage de la région]
Éditeur : [s.n.] (Lille)
Date d'édition : 1937-12-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32762304s
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 29 décembre 1937 29 décembre 1937
Description : 1937/12/29 (A120,N365). 1937/12/29 (A120,N365).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG59 Collection numérique : BIPFPIG59
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t54687782
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, NUM Jx.347
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/08/2021
== Les émouvantes funérailles
s de Yadjudan!-pilote
Defrance à Douai
L’ART ET LES ARTISTES
L’exposition Nelly Duflos
et Reine Steenbakkers
LE PRIX DU LAIT
HELLEMMES
3
Quatre autos pour cent habitants
08790
01335
Le valeureux aviateur avait été victime
d’un accident d’aviation en Algérie
Les funérailles de l'adjudant-pilote
Charles Defrance, qui trouva la mort
dans un accident d’aviation survenu près
je Sétif (Algérie) alors qu’il ramenait
an blessé dans l’avion sanitaire dont il
était le chef de bord, ont été célébrées
nier après-midi à l’église Saint-Jacques.
L'assistance, venue rendre hommage
j l’aviateur mort en service comman
dé et donner un témoignage de sympa
thie à une famille connue et estimée,
était fort nombreuse.
Au premier rang des personnalités,
on remarquait MM. Proust, maire ; Quil-
jet, premier adjoint ; le général Pélissier
de Feligonde, commandant l’artillerie de
ja Ire Région ; le colonel Trancart, com-
mandant le Parc d’artillerie, etc...
La levée du corps fut faite dans une
chapelle latérale, par M. l’archiprêtre
Génie qui prononça, au cours de la céré
monie l'éloge du défunt tombé dans
l'accomplissement de son devoir.
A l’issue de la solennité religieuse, le
cercueil recouvert du drapeau tricolore
et sur lequel avaient été déposés le képi
et la- vareuse du disparu, reçut les hon
neurs d’un détachement d’artilleurs sous
les armes.
Derrière le char funèbre, sur lequel
s’amoncelaient les fleurs et les couron
nes offertes par les officiers et sous-of
ficiers de l’armée de l’Air, étaient portées
sur un coussin les décorations de l’adju-
dant Defrance, dont la croix de la Lé
gion d’honneur que le Gouvernement lui
a décernée à titre posthume.
On remarquait également deux sous-
officiers d’aviation suivant le corps de
leur camarade.
Tandis qu’un avion du centre de La
Brayelle, piloté par le chef Molon,
tournait lentement vers la nécropole
douaisienne où les derniers honneurs fu
rent rendus au jeune aviateur tombé,
après tant d’autres, en accomplissant
simplement et courageusement sa mis
sion.
ALambersart, des cambrioleurs
visitant une villa trouvèrent...
des clefs et le coffre-fort
Un peu de bonheur chez les malades
Des séances récréatives ont eu lieu
à l'hôpital Calmette
Les personnalités assistant à la fête. On reconnaît, au centre, M. Thouvinion,
économe de l’établissement, et, à sa droite, Mme Lemaire, une des excellentes
infirmières de l’hôpital. (Photo « Echo »).
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s RHUM
IQUE
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ération
omatiques
de fruits,
roduction
NA”
lie 306 87.
entrouvert
L’affection qui dans son domaine, en
toure M. Touvignon, économe de l'Hô-
pital Calmette est, certes, justifiée. Le
spectacle quotidien de la misère humaine
n’a pas, en effet, miné sa sensibilité.
« Je, voudrais amuser mes malades »,
confiait-il dernièrement à Mme Eugénie
Leclercq. Et l’infirmière bien connue du
Vieux-Lille, de se dévouer à son tour.
C’est ainsi que l’Hôpital Calmette, a
été, lui aussi, le théâtre de toute une
série de fêtes de Noël.
La dernière en date, fut celle d’hier
après-midi, qui, à 18 heures présentait
aux patientes, dans la salle de réunion
des femmes, un programme de danses
abondant et éclectique.
M. Touvignon et Mme Leclercq avaient
à cet effet, fait appel aux « Petits Rats
Lillois » qu’instruit maternellement Mme
Desmet, leur professeur.
Les gracieuses évolutions des « Petits
Rats Lillois » ramenèrent sur les visages
des spectatrices un peu de simple bon
heur. Signalons que le 24 décembre, Dan-
rel, Bertal et les vedettes de Radio P.
T. T. Nord, MM. Dupire et Roadster, le
25, étaient les hôtes de l’Hôpital. Cal
mette.
A la Galerie Vasse, s’est ouverte l’expo
sition des deux peintres lillois : Nelly
Duflos et Reine Steenbakkers.
Les deux jeunes artistes s’adonnent au
paysage et à la fleur. Sans prétentions ex
cessives, elles mènent leur effort avec
patience et, d’année en année, leurs quali
tés se précisent, leur palette s’affine et se
clarifie, et leur sens de la composition pit
toresque acquiert plus de sûreté.
Cette conviction grandissante et ce con
sentement aux disciplines nécessaires, on
les reconnaîtra sans peine, agissant heu
reusement sur les deux peintres. Toutes
deux s’efforcent de peindre fermement,
mais sans sacrifier le dessin, et, même
sous leurs dernières hésitations, on sent le
désir d’atteindre au vrai par la simplicité
et la probité du faire.
Nelly Duflos présente des paysages de
Provence, de Flandre et d’Artois.
Ses toiles de Provence : « Le Village de
Biot » (I) ; « La rue des Sarrasins » (4) ;
« La Chapelle Saint-Jean » (5) ; « Vieille
rue, à Valbonne » (8) ; « Pointe du Bacon,
à Antibes » (9), toiles blondes et délicates,
retiendront l’attention.
De même, « Maisons de pêcheurs, à
Equihen » (12), affirme une recherche de
caractère et un sentiment de la couleur,
et l’on ne peut non plus négliger ces qua
lités dans « L’église de Fiers, par temps
gris » (16).
Ajoutons que Nelly Duflos sait aussi don
ner à ses « fleurs » des accents harmonieux
et actifs. « Soucis » (21) expriment no
tamment un sens décoratif naturel dans le
choix des accords et l’équilibre des formes.
Ce que nous venons de dire de Nelly
Duflos, s’appliquerait aussi à Reine Steen
bakkers. Elle aussi s’efforce d’atteindre à
l’expression juste de ses modèles, soit
dans leurs particularités pittoresques, soit
dans la nature de leurs ciels et de leur
atmosphère.
C’est ainsi qu’à Biot, « Entrée de la
.ville » (2) ; « Vieille porte » (4) ; « Le
Mas des Orangers » (5), avec son grand
ciel lumineux ; « Panorama de la Ville » (I)
traduisent bien la lumière limpide, la pa
lette abondante et l'éclat de l’été provençal.
Mais nous voulons signaler des paysages
d’Artois où la jeune artiste semble avoir
excellé. Il s’agit de deux paysages de Lil-
1ers (18-19), deux toiles de soleil, d’une
vigueur et d’une luminosité toutes parti
culières.
Dans ses « Fleurs », Reine Steenbakkers
fait preuve aussi d’un goût attentif. Com
position des tons, décision dans la touche,
révèlent ses aptitudes à ce genre d’étude,
et « Dahlias » (22) ; « Chrysanthèmes »
(24), d’autres encore, confirment ces im
pressions.
F. B.
À la Commission
historique du Nord
Une réunion générale du Syndicat
des laitiers détaillants de Lille
et ses environs
Le Syndicat des laitiers détaillants de
Lille nous communique l'ordre du jour
que voici :
« Les syndiqués, réunis hier soir au
nombre de 200, regrettent profondément
de ne pas avoir eu une réponse de l’au
torité préfectorale.
» Après avoir entendu l’exposé de
leurs dirigeants sur la situation qui leur
est créée, d’une part, par la hausse que
leur imposent les producteurs et les gros
sistes, d’autre part, par la mauvaise hu
meur de leur clientèle vis-à-vis de cette
même hausse.
» Décident donc de demeurer sur leurs
positions jusqu’à ce que soit connue la
décision préfectorale ; décident de faire
confiance à leurs dirigeants et passent à
l'ordre du jour. »
Une conférence de M. Jacques Maritain.
— Le mercredi 12 janvier 1938, à 17 h., M
Jacques Maritain fera à l’Université Ca
tholique une conférence publique sur
« Les derniers aspects du bergsonisme ».
L’entrée sera libre, mais des places peu
vent être retenues dès maintenant, 1, rue
François Baes.
Les réunions corporatives
Chambre Syndicale des employés de la
région lilloise (C. G. T.). — Réunion des
employés de la Radio et Electricité le mer
credi 29 décembre à 19 heures, Bourse du
Travail.
Syndicat des Industries Chimiques et Si
milaires. — Section des Teinturiers-Dégrais
seurs, assemblée générale des ouvriers et
ouvrières pour le compte rendu des propo
sitions patronales pour l’augmentation des
salaires, mercredi 29 à 18 heures 30, salle
Cnudde, Bourse du Travail.
ARRONDISSEMENT
IILL
LA MADELEINE
L’ARBRE DE NOËL
A L’ECOLE SAINTE-MARIE
Une bagarre dans un estaminet
Plusieurs blessés
Dans la soirée de dimanche, une rixe
a éclaté dans un estaminet de la rue
Roger-Salengro, à Hellemmes. Deux ou
trois individus inconnus dans la ville
étaient entrés dans le café tenu par M.
Rock et l’un d’eux eut des paroles dés
obligeantes à l’égard du commerçant.
Celui-ci ne manqua pas de relever l’in-
correction et, comme c’était son droit,
voulut mettre les malapris hors de chez
lui.
Il y eut alors une rude bataille à
coups de chopes, bataille dont M. Rock
et les amis qui lui avaient prêté la
main sortirent vainqueurs.
Cependant, les agresseurs ne se te
naient pas pour battus et, pour se ven
ger, s’en prirent aux glaces de la de
vanture. Ils se battirent encore avec
MM. Cornil et Lalo, deux locataires de
M. Rock. L’un d’eux aurait même sorti
de sa poche un revolver. Puis, les qua
tre hommes disparurent, en automobi
le, croit-on.
MM. Rock, Duvivier, Cornil et Lalo
durent recevoir les soins de M. le doc
teur Baron.
M. Rock a porté plainte.
M. Roux, commissaire de police, a
entrepris une enquête avec le concours
du garde Carton, qui ne manquera pas,
croit-on, de livrer les coupables.
L’un d’eux a été formellement recon
nu, mais nie contre toute évidence.
Des voleurs d’autos
particulièrement audacieux
D’année en année, l’automobile se dé
mocratise et il est déjà loin le temps où
elle était un luxe réservé à la classe
aisée. C est, aujourd’hui, devenu surtout
un outil, un instrument de travail, par
tout utilisé dans l’industrie et le com
merce, même modeste. N’avons-nous pas
fait nôtre la devise britannique « Le
temps est de l’argent » ? De là à dé
laisser le « moteur à crottin » pour le
moteur à essence, il n’y avait pas loin.
C’est ce qui explique que, l’an dernier.
Le nombre des voitures de tourisme s’est
accru de 532 unités, ce qui porta à 4.288
leur effectif total.
Ce qui fait qu’il y a à Roubaix en
viron quatre autos pour cent habitants,
ce qui est déjà une belle proportion pour
une ville où domine l'élément ouvrier.
Bien entendu, à mesure que se déve
loppe la traction automobile, la cavale
rie diminue. On ne compte plus que 843
chevaux au lieu de 890 l’année précéden
te. Il y en avait 1.500 en 1913, soit pres
que le double.
Le dernier recensement des voitures
attelées accusait la présence de 1.450. vé
hicules au lieu de 2.124 en 1913. Com
bien pouvait-il y avoir à cette époque,
qui, semble déjà, si lointaine, d’automo
biles en circulation ? Fort peu assuré
ment, bien que la statistique officielle
soit muette sur ce point.
En tout cas, il semble bien que la trac
tion animale compte encore, surtout dans
certaines branches du commerce, dans
les transports notamment, de fervents
partisans en dépit des progrès à pas de
géant de la traction mécanique.
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entre-
heures
tre re-
Ils raflèrent 11.000 fr., des bijoux
et burent le champagne
avant de s’éloigner
A Lambersart, au coin des avenues
Gabrielle et de l’Hippodrome, face à la
« Civette », est située la villa apparte
nant à M. Claude Marie.
Dans la nuit du 25 au 26 décembre,
M. Marie, absent de chez lui, reçut la
visite de cambrioleurs qui, escaladant
le mur de clôture de deux mètres de
haut et qui relie la maison au garage,
se trouvèrent dans la cour. De là, ils
firent pression sur une fenêtre à moitié
fermée et se trouvèrent dans l’habita
tion. Les clefs étaient sur la table et
le coffre-fort à demi-ouvert. Les cam
brioleurs, profitant de ces circonstances,
s’emparèrent de 750 francs et de bijoux
divers évalués à 11.000 francs environ.
Avant leur départ, ils « dégustèrent »
une bouteille de champagne et mangè
rent des fruits.
La gendarmerie locale, avisée de ces
faits, a ouvert une enquête.
Journée d’Etudes départementale
du Parti Démocrate Populaire
On nous communique :
La Fédération du Nord du Parti Démo
crate Populaire organise une journée d‘E-
tudes, le dimanche 30 janvier 1938. Les di
verses manifestations de cette journée au
ront lieu à son siège, en l’Hôtel Richelieu,
5 bis, rue du Court-Debout.
En voici le programme détaillé : A 9 h.
30, première réunion d’Etudes (Présidence :
de M. Marcel Hénaux) : « Il faut choisir :
Esprit de collaboration ou esprit de lutte
des classes ». Exposé de M. André Chatte-
leyn. Discussion.
A 13 heures, repas en commun (10 fr.
boisson comprise). Les adhésions devront
être reçues avant le 26 janvier.
A 15 heures, deuxième réunion d’Etudes :
« Comment sauver la Paix ». Exposé de M.
Jean Catrice
Tous les militants et les sympathisants
sont instamment priés de réserver la date
du 30 janvier et toutes les Sections doivent,
dès à présent, se préparer à participer à
cette importante journée qui permettra
aux assistants de se documenter sur les
problèmes actuels et de s’armer techni
quement (et pacifiquement) en vue d’une
active propagande.
Derniers échos d’une belle
manifestation pugilistique
François Bernard, le nouveau champion du Nord (poids lourd) a le sourire
après sa victoire. A droite de notre cliché : l’arbitre, M. Raymond Carlier ; à
gauche : le speacker, M. Oscar Blamart. (Photo « Echo »).
Nous avons publié hier le compte ren
du des Championnats du Nord de boxe
amateurs qui se sont déroulés dimanche
à l'Hippodrome Lillois et qui ont obtenu
le meilleur succès.
Nous avons dit que l’organisation, im
peccable, avait été assumée par le
Boxing-Club Nordiste, cher à Richard
Deconninck. Précisons que le sympathi
que président du B. C. N., M. Delmotte
avait joint ses efforts à ceux de l’Asso ¬
ciation Sportive des Flandres, pour as
surer le succès financier de cette en
treprise.
Celle-ci bénéficiait encore de l’inter
vention généreuse de la Foire Commer
ciale de Lille dont l’administrateur, M.
Edouard Bouchery avait mis gratuite
ment à la disposition des organisateurs,
les superbes installations de l’Hippodro
me Lillois.
es cons-
ilement
oujours
itant ils
bafoués,
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Nous avons signalé hier qu’une pau
vre démente, après avoir fait du bruit
dans la salle des pas-perdus de la gare
de Lens, dimanche à midi, avait été
amenée au commissariat de police, puis
envoyée en observation à l’hôpital par
M. le docteur Willot. Les agents n’a
vaient pu l’identifier et son signalement
avait été transmis à Radio P.T.T. Nord
qui le diffusa dans la soirée.
C’est ainsi que le mari de la pauvre
femme, un brave mineur polonais d’Her-
sin-Coupigny a été averti du malheur
qui venait de frapper son épouse. Il s’est
fait connaître aussitôt téléphoniquement
à la police. Et lundi matin, il est venu
chercher sa femme à l’hôpital, pour la
ramener chez lui.
Van de Weghe, le meurtrier
de Quesnoy-sur-Deûle, est mort
à l'Hôpital de la Charité où on l'avait
transporté
Hippolyte Van de Weghe, qui, le 5 no
vembre dernier, à Quesnoy-sur-Deûle,
tua sa femme de ménage, Mme Iweins,
et tenta de se suicider, est mort, à l’hô
pital de la Charité, des suites de ses
blessures.
Van de Weghe, dont l’état avait subi
tement empiré, avait dû être transféré
d’urgence, de la prison de Loos à cet
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10158
DANS LES SOCIÉTÉS
Le concert de l’Amicale Monge
« Lyre Amicale de Vauban ». — Mercre
di soir, 29 courant, à 20 heures 30, répéti
tion et communications importantes aux
Sociétaires et au Conseil d’administration.
Club des Vingt, — La répétition de ce
soir (mardi) débutera à 20 heures 15 très
précises. Etude du nouveau programme.
« Les Vacletteux ». — Aujourd’hui mar
di, assemblée de Commission à 19 heures
30 au siège. Jeudi 30, répétition, même
heure.
Aux retraités municipaux. — M. Charles
Saint-Venant, député-maire, fait connaître
que la Recette municipale de Lille sera ou
verte le lundi 3 janvier, 8 heures du matin,
p ur le paiement des pensions de retraites
des anciens fonctionnaires et agents de la
ville.
Caisse de Solidarité des Fonctionnaires
municipaux. — Mercredi 29, salle des Ad-
judications à l’Hôtel de Ville, assemblée
générale à 18 h. 15.
Des modifications aux statuts étant pro
posées, le président espère que les adhé
rents viendront encourager ainsi ceux
qui se dévouement gracieusement depuis
de longues années pour aider les camara
des malades.
Ligue des Droits de l’Homme. — Assem
blée générale annuelle dimanche 9 jan
vier, à 10 heures, école Franklin, boule
vard Louis-XIV, à' Lille.
Comité : 9 heures 30.
Fédération des Amicales laïques. — Les
membres du bureau de la F.A.L. sont in
formés que la prochaine réunion aura
lieu Maison des Amicales, le 7 janvier, à
l’heure habituelle, celle du 31 décembre
étant supprimée.
C’est devant une salle comble qu’eut lieu
le samedi 25, le concert annuel de l’Ami
cale Monge à la Maison des Amicales, 7,
place Sébastopol, au profit de ses œuvres
scolaires et post-scolaires.
La Commission s'était assuré le concours
de l’excellente troupe Géo Bakker, qui in
terpréta avec brio la revue « Tout en chan
sons ».
Le public applaudit les réputés artistes :
Géo Bakker, Daudelin, Leferty, Vienne,
Mmes Jany Gérard, Nize d’Hellan et Suzy
Desrousseaux.
Un magnifique bal termina cette soirée.
Nous avons remarqué parmi la nom
breuse assistance, M. Corbu, conseiller mu
nicipal, représentant M. Ch. Saint-Venant,
député-maire ; Willay, président de la
F.A.L., et Mme ; Mlle Bailleul, vice-prési
dente ; Crévillier, secrétaire général ; Da
vid, trésorier général, et Mme ; Mlle Cui-
gnet ; Mme Pince, Capin, membres du Bu
reau ; Gaucher, président de l’Aide ma
ternelle de Wazemmes et Mme ; Helbig,
trésorier de l’Amicale ; Lavoisier ; Bod-
daert, directeur de l’école Monge ; Mme et
le personnel enseignant ; Lavallez, prési
dent de l’Amicale ; Gille, vice-président
d’honneur ; Gélé et Pillot, vice-présidents;
Montreuil, secrétaire ; Union, trésorier ;
Konneg, Louis et Léon Delcourt ; André
et Maurice Romain, Couteau, Deplancq,
Malfille, D. Corbu, commissaires.
DANS LES AMICALES
La Commission historique s’est réunie
hier, à la Préfecture, sous la présidence
de M. Alex, de Saint-Léger, assisté de M.
Fernand Beaucamp, secrétaire. .
En ouvrant la séance, M. le Président a
présenté les félicitations de la Commission
à l'un de ses membres. M. le chanoine Lé
man, qui vient d’être promu chevalier de
l'ordre « Polonia restituta ».
LE PLAN DE L’ABBAYE DE MARQUETTE
M. Maurice Van Haeck signale qu'il est
allé à Marquette et a pu trouver une copie
très nette et, vraisemblablement, l’original
du plan de l’abbaye, dressé par Vantourut
et Cottignies, lors de la Révolution fran
çaise. L’emplacement des bâtiments déjà
démolis est indiqué sur ces plans, et M
Van Haeck croit reconnaître, dans un bâ
timent central, l’ancienne chapelle du mo
nastère.
M. Jules VAN DEN DRIESSCHE :
« Le Père Adrien de Poirters, écrivain
et poète » (1605-1674)
M. Jules Van den Driessche donne com
munication de son travail sur « un Jésui
te flamand à Dunkerque et à Bailleul :
le Père Adrien Poirters ». Grâce à une
documentation imposante, il trace la phy
sionomie exacte de ce religieux qui eut.
comme prédicateur, écrivain et poète, une
carrière très active.
Adrien Poirters naquit en 1605, à Ois-
terwijk, près Bois-le-Duc, en Brabant hol
landais. Il fut prêtre à la Compagnie de
Jésus et exerça son ministère en majeure
partie en Flandre française. Il fut aumônier
de la marine royale espagnole à Dunkerque.
Il écrivit alors une pièce en vers sur la dé
faite des Français à Saint-Omer (1638). Il
exerça aussi son ministère à Bailleul et
à Dunkerque, à nouveau.
Son œuvre littéraire, toujours écrite à
des fins morales et dans un langage popu
laire, est considérable. Elle a connu, en
Flandre, un grand succès.
Adrien Poirters mourut à Malines en
1674.
A cette communication, faite d après
les sources en langue néerlandaise, pour
la plupart, M. Van den Driessche avait
ajouté une bibliographie complète des œu
vres de Poirters, avec les nows des édi
teurs et les dates des publications, de 1638
à 1696, ainsi que la bibliographie des ou
vrages modernes consacrés à l’écrivain par
divers auteurs.
M. Fernand BEAUCAMP
A propos de la gravure de Debucourt ;
« Le départ de Lille de Sa Majesté
Louis XVIII »
M. Fernand Beaucamp présente à la
Commission et commente l’estampe du cé
lèbre graveur Debucourt, représentant
« le départ de Lille de Sa Majesté
Louis XVIII. »
Au retour de l’ile d’Elbe, s’approchant
de Paris. Louis XVIII quitte précipitam
ment la capitale et arrive à Lidde, le 22
mars 1815. La population acclame le
roi, mais la garnison observe un silence
si inquiétant que Louis XVIII, descendu à
l'hôtel du Maisniel, aujourd’hui hôtel du
Rectorat, brusque sa décision et, le 23
mars, part de Lille pour Gand.
Un des témoins de la scène des adieux
à l’hôtel de Maisniel, le chevalier de
Basserode, va peindre un tableau repré
sentant cette page d’histoire. Mais on se
demandait jusqu’ici comment de Basse
rode. médiocre artiste amateur, avait ob
tenu de Debucourt, le plus grand graveur
de l’époque, qu’il consentît à graver une
estampe d’apres son ouvrage.
Grâce à un document inédit qu’il a re
trouvé dans les archives de la famille Len-
glart, M. Beaucamp répond à cette ques
tion. Il s'git du contrat passé entre De
bucourt et le Lillois Raphaël Lenglart ;
représentant le chevalier de Basserode,
Debucourt s'engageait à graver une es
tampe, en corrigeant, dans la gravure
les défauts du tableau, et en y faisant
même les changements qu'il jugerait con
venables « pour la perfection de l’art. »
Le graveur devait toucher pour son tra
vail la somme, considérable à l’époque,
de 2.400 francs.
En 1820. le tableau de Basserode et
l’estampe de Debucourt, dédiée au roi,
furent exposés au Salon de Lille. A ce
moment, la gravure, tirée à cinq cents
exemplaires et qui, par la suite, devait
devenir très rare, se vendait déjà 70 fr.
Le tableau est sans doute perdu, mais
on en connaît les personnages et l’estampe
nous reste pour témoigner que l'hôtel du
Rectorat, dans une partie au moins, n'a
pas changé depuis les « Adieux de Louis
XVIII aux Lillois ».
Il est de coutume à Noël, à l’Institution
Jeanne d’Arc, de faire œuvre de charité et
d’offrir aux élèves de l’école Sainte-Marie,
des lainages et des friandises.
Lundi après-midi, dans la salle des fêtes
de la rue Faidherbe, les fillettes de Jeanne
d’Arc, au grand complet, se trouvaient
réunies. Devant la scène, un sapin rutilait
de tous ses feux. Des jouets pendaient à
chaque branche et les tout-petits n’avaient
d’yeux que pour lui.
La travée du milieu avait été réservée
aux parents. Dans les premiers rangs on
remarquait : M. le chanoine Vernier, curé
de Sainte-Marie-Madeleine, et MM. les Vi
caires ; Mme Lesaffre et Mme Dollé, bien
faitrices ; Mlle Cordonnier, présidente de
l’Amicale des Anciennes Elèves, etc...
Après une introduction au piano par
Mlle Fremeaux, on entendit successivement
les élèves de la classe de Mlle Versaille
présenter les vœux pour 1938 à M. le Curé,
puis ceux de la Maternelle, dans « Vive le
petit Noël », chanson mimée.
Un chœur « La reconnaissance », une
très pacifique « Dispute des bonbons », une
chanson jouée « Les oiseaux à la crèche »
avec une belle mise en scène et un « Noël
enfantin » furent très applaudis.
Après le traditionnel compliment, les
grandes de Jeanne d’Arc chantèrent, avec
beaucoup de sentiment, le beau chœur
« Les bruits du soir ».
Toutes les élèves de Ste-Marie reçurent
ensuite leurs cadeaux de Noël.
Le soir, il y eut de la joie dans les foyers
en dépaquetant les colis où l’utile se joi
gnait à l’agréable.
Amicale Corporative de la Cotonnière de
Fives. — Ce groupement organise sa fête
de Noël le dimanche 16 janvier prochain,
dans la Salle des fêtes de la rue Kléber.
Au programme : Quand on s’aime bien,
Consultation, A l’Ecole, et l’Anglais tel
qu’on le parle, par les excellents artistes
des Tournées théâtrales Henry Bergeron.
La partie musicale sera assurée par la
Symphonie des XX d’Helemmes, sous la
direction de M. Philippo.
Tombée du tramway. — Mlle Georgette
Gheslem, 16 ans, rentrait, dimanche soir,
au n° 12 de la rue Franklin, où elle est en
service, quand elle tomba d’un tramway J
qui venait de quitter l’arrêt de l'Eglise.
Ramassée par des passants, on la con
duisit en ambulance à l’hôpital de la Cha
rité, à Lille. Son état est assez grave.
MARCQ-EN-BARCUL
Les accordéonistes marcquois ont donné
un concert aux hospitalisés. — Cette jeune
et active Société musicale avait organisé,
dimanche, une sortie en ville. Après une
brève audition sur la Grand’Place, les ac
cordéonistes, au grand complet, se dirigè
rent vers l’hospice, rue du Lazaro, 44, où
ils donnèrent, dans le parc, un concert en
l’honneur des vieillards.
Ils furent reçus par MM. Emile Leblan,
conseiller municipal, remplaçant M Al
bert Bailly, maire, empêché, et Paul Cor
nard, administrateur de l’établissement
qui, en termes choisis, leur souhaitèrent
la bienvenue.
Pendant près d’une heure, sous l’habile
directio nde M. Lucien Tant, les musiciens
interprétèrent de nombreux morceaux qui
firent renaître la gaieté et la bonne hu
meur parmi les braves vieillards assemblés
très nombreux pour goûter cette belle au
dition.
Au cours du concert, joignant la généro
sité à la sympathie, MM. Paul Camus, pré
sident des accordéonistes, et Vasseur,
membre de la Commission, distribuèrent
des cigares aux hospitalisés et des oranges
aux femmes.
Un vin d’honneur fut ensuite servi et
MM. Cornard et Leblan remercièrent vi
vement les dirigeants de la Société de leur
belle initiative.
Cet agréable moment se termina par
l’exécution impeccable du « P’tit Quin-
quin ».
LOOS
Au bénéfice du timbre antituberculeux.
— Sous le patronage du Comité du Timbre
Antituberculeux, et au profit de cette
œuvre, le Foyer Lillois a organisé une
Nocturne pour le mercredi 29 décembre,
à 19 h. 45, sur le terrain de la rue Gau-
thier-de-Châtillon. Il a fait appel à l’O.L.
qui, avec empressement, a accepté de par
ticiper à cette soirée.
L’équipe réserve d’excellence de l’O.L
rencontrera l’équipe du Foyer Lillois im
battue cette saison en championnat de di
vision d’honneur.
En lever de rideau, match entre équipes
réserves.
Nous espérons que le public saura en
courager le Foyer pour cet effort.
Intersyndicale de l'Habillement de Lille
et environs. — Tous les membres des syn
dicats des coupeurs, presseurs et presseu-
ses, ouvrières en confection, syndicat de la
lingerie, sont priés d’assister à ia réunion
générale intersyndicale de l’habillement
qui aura lieu le jeudi 30 décembre. Bourse
du Travail, salle Gustave-Delory, à 17 h. 45
rue Léon-Gambetta.
Aux Amicales Ampère et Racine. — Di
manche était donné le gala annuel des
Amicales Ampère et Racine à la Maison
des Amicales, place Sébastopol.
Un très beau programme de music-hall
y était présenté. On y applaudit successi
vement M. Pierre D’Audray, ténor ; des
ballets présentés par M. François de la
F. A. L. ; Mme Denise Veys, de Radio
P.T.T. ; Daurel, le sympathique comique
troupier ; Tacq, l’homme qui marche sur
la tête ; les merveilleux acrobates (Jean-
nys) ; le comique imitateur Dramy, et les
Muguettys avec leur théâtre de poupées
vivantes. On pouvait remarquer parmi les
personnalités : MM. Favières, représentant
la municipalité lilloise ; Clais, président ;
Barbe et Dieudonné, présidents d’honneur;
Ghesquière et Bourterout, vice-présidents ;
De Beker et Toulon, secrétaires ; Mlle
Plingard, présidente de l’Amicale Racine ;
Mme Fontener ; Mlle Wagebart, secrétai
re, etc...
La Fédération était représentée par Mlles
Bailleul, Cugneit, David ; puis Mlle Gau-
chef de l’Aide Maternelle de Wazemmes ;
MM. Seghers de l’Amicale Fombelle ; Oli
vier de Lavoisier et Godinot, conseiller
d’arrondissement.
Les fêtes de Noël à l’Entente Républi
caine. — C’est à une véritable fête de fa
mille que les membres de l’Entente Répu
blicaine du canton Sud-Ouest ont assisté
dimanche, dans la Salle de l’Aigle d’Or,
place Genevières, parée pour la circons
tance de ses plus beaux atours et brillam
ment illuminée. Plus de 200 enfants vin
rent recevoir chacun un superbe jouet, et
des friandises, oranges, et la coquille tra
ditionnelle. Les mères ne furent pas ou
bliées, et une belle tombola, constituée
avec des lots offerts par de généreux dona
teurs fut tirée entre elles.
La partie récréative comprenait un film
de Cinéma : « Sous un ciel d’Orient », et
une parodie par la troupe Bobini, qui dé
chaîna le rire.
Au cours de l’entr’acte, M. Decroix, pré
sident du Comité Lillois de l’E. R., et M.
Henri Becquart, député, apportèrent le sa
lut du Comité Central, dirent la nécessité
d’une véritable politique familiale, et ter
minèrent leur courte allocution en remer
ciant l’assistance et en félicitant le Comité
organisateur de la pleine réussite de cette
belle fête, qui marquera, dans la destinée
du Groupement de l’Entente Républicaine
Union Française de la Jeunesse.' — Le
comité de l’Union Française de la Jeunesse
nous prie d’informer nos lecteurs qu’un
concours sur titres est ouvert pour l’attri
bution d'un poste vacant de professeur de
coupe pour dames à la section de Loos.
Les demandes, accompagnées de titres et
références, des postulants, doivent être
adressées par écrit, jusqu’au 30 décembre,
dernier délai, à la permanence de l’Union
Française de la Jeunesse, 19, rue des Pois-
sonceaux à Lille, où tous renseignements
utiles seront donnés, chaque jour de la se
maine, de 18 heures à 19 heures.
FACHES-THUMESNIL
Enlèvement des ordures. — Par suite de
la fête du jour de l’An, le maire a l’hon
neur de faire connaître que l’enlèvement
des ordures se fera : Thumesnil, vendredi
31 décembre ; Fâches, jeudi 30 décembre,
aux mêmes heures que de coutume.
WATTIGNIES
Confédération nationale des victimes ci
viles de la guerre. — Réunion des Admi
nistrateurs, mercredi 29. à 20 h. 30 très pré
cises, salle des fêtes de « L’Elysée ». 65,
Boulevard de la Liberté, Lille, sous la
présidence de M. Georges Delval, président
général.
Consultations gratuites de l’hôpital de la
Charité (Service du Pr. Jean Minet). —
Mercredi, 10 heures, maladie du système
nerveux Pr agrégé Nayrac.
Jeudi, 8 heures, maladie de l’appareil
respiratoire, docteur Jean Minet, docteur
Dupire.
Samedi, 8 heures, médecine générale, doc
teur Warembourg.
Amicale Laïque de Wattignies-Centre, —
Ce fut, pour les enfants et leurs parents,
une matinée bien amusante que celle à
laquelle l’Amicale laïque les avait conviés,
dimanche, à l’occasion de la distribution
des jouets et friandises de Noël.
La salle Hennebique était pleine à cra
quer quand, à 15 h. 30, les enfants des
écoles ouvrirent la séance par le « Carna
val de Venise », chœur à 2 voix, inter
prété avec beaucoup de goût et d’entrain
Et un programme choisi se déroula.
M. Rivelois, le dévoué président de l’Ami
cale laïque, dans un discours vivement
applaudi, sut trouver les mots simples
qui surent remercier et féliciter tous ceux
à qui l’on devait une telle fête. Et puis,
ce fut l'abondante distribution de jouets,
de coquilles, de bonbons, de chocolats due
à la générosité de l’Amicale et à celle de
M. Cornillot. Vraiment, ce jour-là, le père
Noël était bien descendu sur terre et n’a
vait pas manqué à sa généreuse réputation
L’audace des voleurs d’automobiles
croît sans cesse. Les gardes d’Hellemmes
ont retrouvé, lundi matin, dans un che
min qui mène au fort de Mons, deux
belles automobiles. L’une était à demi en
lisée dans le bas-côté. L’autre avait subi
visiblement des chocs rudes.
Ils établirent que cette dernière voi
ture était celle M. A. Dhallennes, de
Lille. Elle avait été volée la nuit précé
dente, alors qu’elle se trouvait en sta
tionnement rue des Sarrazins. L’autre
était la propriété de M. Haquette, 99,
rue Jeanne-d’Arc, à Hellemmes et avait
été dérobée dans la soirée, rue Faidher
be.
L’enquête permit de reconstituer en
partie l’emploi du temps des jeunes et
audacieux voleurs. Venus de Lille dans
l’auto de M. Dhallennes, ils avaient
eu plusieurs accrocs sérieux. Après avoir
fait de nombreux cafés dansants de la
ville, ils avaient retrouvé d’autres com
pagnons et avaient décidé de s’emparer
d’un deuxième véhicule.
Ils prirent la voiture de M. Haquette
en faisant semblant d’être en panne avec
la première.
Les deux véhicules devaient échouer
dans le petit chemin probablement, par
suite de l’inexpérience des jeunes vo
leurs-emprunteurs.
On a de sérieux soupçons sur plusieurs
individus et la journée d’aujourd’hui
peut très bien livrer les voleurs à la
police d’Hellemmes.
L’Annuaire des Grandes Familles de
Roubaix-Tourcoing. — Cet ouvrage vient
de paraître. On connaît l’importance de
ce travail généalogique qui reste le seul
document complet de ce genre et que
nous devons à notre sympathique conci
toyen, M Victor Hache.
En dépit des difficultés économiques
et des frais considérables d’impression,
il n’a pas hésité à continuer la parution
de ce précieux annuaire, qu’on peut se
procurer chez l’éditeur, 142, avenue
Linné, et chez les principaux libraires
de la région. ,
Encore une. — Dans le hall du cinéma
« L’Etoile d’Or », rue de l’Epeule, on a
volé la bicyclette d’un employé de l’éta
blissement, M. Victor Thémoret, demeu
rant rue de Thionville, 58, à Croix.
L’enlèvement d’une femme... ailée. —
Tout tente les voleurs. Mme Marthe Pou
lain, demeurant à Toufflers, rue de Tour
nai, 135, avait laissé son auto en station
nement sur la place de la Liberté. pour
se rendre au cinéma. Quand elle sortit
du spectacle, elle s’aperçut qu’un ama-
teur inconnu avait enlevé le bouchon
du radiateur de la voiture représentant
une femme ailée en métal chromé.
Enquête du 5’ arrondissement de police.
SAINT-ANDRÉ
Le bal des Anciennes Elèves de l’Ecole
communale. — Le bal organisé le jour de
Noël par l’Association des Anciennes Elè
ves de l’école communale, dans le préau
de l’école maternelle a été particulière
ment animé. Un jazz entraînant se chargea
de rythmer les ébats des danseurs et con
tribua pour une large part au succès de
cette soirée donnée au profit des œuvres
post-scolaires de l’association.
Parmi l’assistance on notait la présence
de MM. Delmaet, Pruvot, Lembrez, conseil
lers municipaux ; Mme Gernez, directrice
de l’école maternelle ; MM. Demora, pré-
Etat-Civil. — Naissances. — Gérard Van-
den Bussche. rue de Condé. 90 ; Marie Joï-
ko, boulevard de Belfort. 10 ; Alain Bel-
langer, de Tourcoing, né boulevard de
Cambrai, 60.
Décès : Adolphine Delaroche, veuve Ve-
reylesonne. 73 ans, rue d’Avelghem. 125 ;
Angélique François veuve Glorieux, 76 ans,
11, rue de Lens ; Paul Delangue, 77 ans.
96, rue du Caire, cour Saint-Henri 3 ;
Arthur Verstraete, 69 ans, rue des Arts.
132 ; Marie Lenio, 1 an, place de la Gare,
1 ; Laurent Desmons, 72 ans, rue d’Artois.
8 ; Paul Descat, 5 ans, 12, rue Brézin.
E BTOURCOING
UNE DISPARITION INQUIÉTANTE
sident
Méclot, secrétaire ; Barrat, tréso
rier ; Lamory, de l’Amicale Clenquet ; P
Féron. président du groupe symphonique
mixte, ainsi que de nombreux sympathi
sants.
La bonne recette de cette soirée permet
tra de faire bien des heureux parmi les
élèves des écoles communales. Aussi l’As
sociation des A.E. tient-elle à remercier
bien sincèrement toutes les personnes qui
ont participé à cette œuvre de bienfaisance
LAMBERSART
L’assemblée générale de l’Union Colom—
bephile. — Cette Société a tenu, diman
che dernier, son assemblée générale à
laquelle assistaient cent membres. Le tré
sorier général fit le compte rendu de la
situation financière et souligna la géné
rosité du président d’honneur. Il termina
en formant des vœux pour que l’Unioi
vive Elle doit vivre, dit-il, pour que le
sport colombophile continue dans notre
centre et il en appela à la bonne volont
des « coulonneux ».
Le vice-président remit un bouquet ai
président, M. Delbecque et à M. Ch. Fia
ment, trésorier.
Un vivat fut chanté et le président an
nonça le tirage de la tombola. Puis eu
lieu la remise des récompenses aux dû
champions qui recueillirent les applaudis
sements de la salle. Nulle exposition es
prévue pour le 23 janvier. Le banque
aura lieu le 6 février.
Les parents et la fam.le de Mlle Ray
monde Monnoyer, âgée de 19 ans, sont
alarmés de sa dis
parition depuis le
début de l’après-
midi du jour de
Noël. La jeune fiS
fut encore aperçue
dans son quartier
le soir du même
jour.
Voici son signale-
Tient : taille, 1 m. 50.
SHe paraît beau-
coup plus jeune que
son âge et était vê
tue comme suit :
Robe écossaise,
manteau bleu ma ¬
rine genre sport ; béret genre écrossais
bleu ; bas chair noir, foulard vert et
noir.
Les personnes qui pourraient donner
des renseignements sur son compte peu
vent s’adresser 129, rue Achille-Testelin
ou au commissariat central de police.
Maison colombophile
tourquennoise
Gallophilie. — Dimanche 2 janvier,
« La Petite Botte de Paille », 316, aven
de Dunkerque, à Lambersart, concours
coqs 40-120 ; poids pour poids jusqu’à
livres. Tirage au sort au-dessus. Mise ;
parc
à 17 heures 30.
HAUBOURDIN
Mutuelle Retraite des combattants. -
Les anciens combattants inscrits à la Fé
dération Nationale des Anciens Combat
tants républicains, et affiliés à la Caisse
Mutuelle de retraites A. C., désireux d’ef
fectuer leurs versements à cet organisme
pourront, pour cette formalité, s'adres
ser à M. Julien Ego, secrétaire de la sec
tion d’Haubourdin.
Conseil municipal. — Le Conseil muni
cipal se réunira jeudi 30 décembre, i
20 heures.
Un camion démolit une grille à l’abat
toir. — Hier lundi, vers 15 heures, un ca
mion appartenant à M. Serlippens, demeu
rant à Guînes (P.-de-C.), conduit par le
chauffeur Félix Gras, se rendait à l’abat
toir d’Haubourdin pour y déposer du sel
Le chauffeur prit-il mal son virage ? C’esl
probable, car le camion alla heurter un
pilastre qu'il abattit, celui-ci entraîna la
grille qui s’affaissa, bientôt suivi par le
couronnement d’une porte de service. Pas
d’accident de personne, mais dégâts maté
riels estimés à 2.500 francs.
Calendrier des concours pour 1938 :
Concours en deçà de Paris : 6 mars, Al
bert ; 13 mars, Albert ; 20 mars. Albert ;
27 mars, Albert ; 3 avril, Albert ; 10 avril.
Saint-Just ; 17 avril, Clermont ; 18 avril
Albert ; 24 avril, Chantilly ; 1er mai, Chan
tilly : 8 mai, Chantilly ; 15 mai, Chantilly:
22 mai, Chantilly ; 26 mai, Chantilly ; 29
mai, Chantilly ; 5 juin, Clermont ; 6 juin.
Chantilly ; 12 juin, Clermont ; 19 juin, Cler
mont ; 26 juin. Chantilly ; 3 juillet, Chan
tilly ; 10 juillet, Chantilly (Derby) ; 14 juil
let, Chantilly ; 17 juillet. Chantilly ; 24
juillet, Chantilly ; 31 juillet, Clermont ;
1er août, Chantilly ; 7 août, Chantilly •
14 août, Chantilly ; 15 août, Chantilly’ •
21 août, Clermont : 28 août, Clermont :
4 septembre, Albert.
Concours au-delà de Paris : 8 mai, Char
tres ; 15 mai, Angerville ; 22 mai, Cha-
teaudun ; 5 juin, Chateaudun ; 19 juin.
Chartres ; 26 juin, Angerville ; 3 juillet,
Angerville : 10 juillet, Orléans ; 17 juillet.
Chartres (J. et V.) ; 24 juillet, Angerville;
31 juillet, Orléans (Derby) ; 7 août An
gerville.
Concours de fond : 29 mai. Tours ; 12
juin. Tours ; 25 juin, Libourne (Ministé
riel) ; 9 juillet, Angoulême : 24 juillet,
Angoulême : 27 août, Angoulême.
Les concours de Fond sont organisés en
collaboration avec l’Aile Droite de Roubaix.
Le concours de Libourne (Ministériel),
la mise en paniers à la M.C.T. est stricte
ment réservée aux amateurs ne pratiquant
pas le veuvage avec jeu à part.
Rédaction et Publicité :
48. rue des Fabricants — Tél. 349.35
L’Arbre de Noël des anciens des ar
mées d’occupation. — La Commission dés
fêtes des A.A.O. avait organisé dimanche
après-midi au Café « Gambrinus », Gran
de-Place, un Arbre de Noël pour les en
fants des membres de la Société.
La réunion était présidée par M. Jules
Leurent, président du groupe, entouré de
MM. Jean Tiberghien-Salmon, vice-pré
sident, et Paul Amelinck, président de la
Commission des Fêtes.
Les Gaby-Verlor, les duettistes fantai-
La taxe à la production
On nous communique :
Le Syndicat des Contribuables, siège Ca
fé M. Gothals, 12, place de la Gare, rap
pelle que, conformément à l’article 16 de
la loi du 31-12-36 :
Le contribuable assujetti à 8 % dont le
chiffre d’affaires, en 1937, n’a pas excédé
300.000 francs, et qui, de ce fait, peut être
réduit à 2 %, doit, avant le 15 janvier
1938, en faire la déclaration au receveur
des Contributions Indirectes.
Par contre, tout redevable de 2 %, dont
le montant des ventes de produits fabri
qués par lui et taxables. a dépassé 300.000
francs devient passible de 8 % il doit éga
lement en faire la déclaration au receveur,
avant le 15 janvier 1938.
De plus, les contribuables qui désirént
prendre la qualité de producteur à 8 %,
pour acheter en suspension de la taxe et
vendre de même, bien qu’ils n’y soient pas
tenus, doivent faire la même déclaration.
Les services fiscaux du Syndicat sont à
la disposition des contribuables, à la per
manence, 12, place de la Gare, pour leur
donner toutes précisions nécessaires sur
les formalités à remplir, les mardi, jeudi
let samedi de 17 h. 30 à 19 h.
sistes de Radio-P.T.T. Nord, amusèrent
grands et petits par leurs chansons et
leurs sketches M. Leurent remercia les
organisateurs, félicita les mamans pour
la belle tenue des enfants et se réjouit
de constater l’union existant dans la
grande famille des A.A.O.
Mmes Leurent et Amelinck procédè
rent ensuite à la distribution d’objets
utiles, coquilles et friandises, à plus de
180 enfants.
La réunion se termina par une quête
au profit du Timbre antituberculeux.
Orphéonistes Crick-Sicks. — Ce mardi,
à 20 heures, répétition générale au siège,
avec M. Julien Dupuis.
État civil du 27 décembre. — Naissance :
Jacqueline Ponty. rue de Roubaix, 73.
Publication : Alfred Gallempois, tisse
rand, rue Gustave-Delory, 73, et Madeleine
Douterluingne, éplucheuse, à Mouscron.
Décès : Marie Vercampst. 61 ans rue Na
tionale, 138 : Arlette Vervaeke. 5 mois, rue
Lamartine, app. 269 ; Marie Dufermont, 74
ans, veuve Aurick. rue de Toulon, 243 ;
Henri Gerbier, 74 ans, rue d’Havré, 3 ; Ma
ria Verstraete. 42 ans, épouse Braem, rue
de l’Yser, 332 : Marie Deshaye. 83 ans, veu
ve Josse, rue de l’Yser, 332 ; Paul Desou-
bry, 51 ans, cafetier, rue de Paris, 117; Al
fred Debock, 75 ans, rue de l’Yser, 332.
s de Yadjudan!-pilote
Defrance à Douai
L’ART ET LES ARTISTES
L’exposition Nelly Duflos
et Reine Steenbakkers
LE PRIX DU LAIT
HELLEMMES
3
Quatre autos pour cent habitants
08790
01335
Le valeureux aviateur avait été victime
d’un accident d’aviation en Algérie
Les funérailles de l'adjudant-pilote
Charles Defrance, qui trouva la mort
dans un accident d’aviation survenu près
je Sétif (Algérie) alors qu’il ramenait
an blessé dans l’avion sanitaire dont il
était le chef de bord, ont été célébrées
nier après-midi à l’église Saint-Jacques.
L'assistance, venue rendre hommage
j l’aviateur mort en service comman
dé et donner un témoignage de sympa
thie à une famille connue et estimée,
était fort nombreuse.
Au premier rang des personnalités,
on remarquait MM. Proust, maire ; Quil-
jet, premier adjoint ; le général Pélissier
de Feligonde, commandant l’artillerie de
ja Ire Région ; le colonel Trancart, com-
mandant le Parc d’artillerie, etc...
La levée du corps fut faite dans une
chapelle latérale, par M. l’archiprêtre
Génie qui prononça, au cours de la céré
monie l'éloge du défunt tombé dans
l'accomplissement de son devoir.
A l’issue de la solennité religieuse, le
cercueil recouvert du drapeau tricolore
et sur lequel avaient été déposés le képi
et la- vareuse du disparu, reçut les hon
neurs d’un détachement d’artilleurs sous
les armes.
Derrière le char funèbre, sur lequel
s’amoncelaient les fleurs et les couron
nes offertes par les officiers et sous-of
ficiers de l’armée de l’Air, étaient portées
sur un coussin les décorations de l’adju-
dant Defrance, dont la croix de la Lé
gion d’honneur que le Gouvernement lui
a décernée à titre posthume.
On remarquait également deux sous-
officiers d’aviation suivant le corps de
leur camarade.
Tandis qu’un avion du centre de La
Brayelle, piloté par le chef Molon,
tournait lentement vers la nécropole
douaisienne où les derniers honneurs fu
rent rendus au jeune aviateur tombé,
après tant d’autres, en accomplissant
simplement et courageusement sa mis
sion.
ALambersart, des cambrioleurs
visitant une villa trouvèrent...
des clefs et le coffre-fort
Un peu de bonheur chez les malades
Des séances récréatives ont eu lieu
à l'hôpital Calmette
Les personnalités assistant à la fête. On reconnaît, au centre, M. Thouvinion,
économe de l’établissement, et, à sa droite, Mme Lemaire, une des excellentes
infirmières de l’hôpital. (Photo « Echo »).
)G ”
s RHUM
IQUE
)VA
ération
omatiques
de fruits,
roduction
NA”
lie 306 87.
entrouvert
L’affection qui dans son domaine, en
toure M. Touvignon, économe de l'Hô-
pital Calmette est, certes, justifiée. Le
spectacle quotidien de la misère humaine
n’a pas, en effet, miné sa sensibilité.
« Je, voudrais amuser mes malades »,
confiait-il dernièrement à Mme Eugénie
Leclercq. Et l’infirmière bien connue du
Vieux-Lille, de se dévouer à son tour.
C’est ainsi que l’Hôpital Calmette, a
été, lui aussi, le théâtre de toute une
série de fêtes de Noël.
La dernière en date, fut celle d’hier
après-midi, qui, à 18 heures présentait
aux patientes, dans la salle de réunion
des femmes, un programme de danses
abondant et éclectique.
M. Touvignon et Mme Leclercq avaient
à cet effet, fait appel aux « Petits Rats
Lillois » qu’instruit maternellement Mme
Desmet, leur professeur.
Les gracieuses évolutions des « Petits
Rats Lillois » ramenèrent sur les visages
des spectatrices un peu de simple bon
heur. Signalons que le 24 décembre, Dan-
rel, Bertal et les vedettes de Radio P.
T. T. Nord, MM. Dupire et Roadster, le
25, étaient les hôtes de l’Hôpital. Cal
mette.
A la Galerie Vasse, s’est ouverte l’expo
sition des deux peintres lillois : Nelly
Duflos et Reine Steenbakkers.
Les deux jeunes artistes s’adonnent au
paysage et à la fleur. Sans prétentions ex
cessives, elles mènent leur effort avec
patience et, d’année en année, leurs quali
tés se précisent, leur palette s’affine et se
clarifie, et leur sens de la composition pit
toresque acquiert plus de sûreté.
Cette conviction grandissante et ce con
sentement aux disciplines nécessaires, on
les reconnaîtra sans peine, agissant heu
reusement sur les deux peintres. Toutes
deux s’efforcent de peindre fermement,
mais sans sacrifier le dessin, et, même
sous leurs dernières hésitations, on sent le
désir d’atteindre au vrai par la simplicité
et la probité du faire.
Nelly Duflos présente des paysages de
Provence, de Flandre et d’Artois.
Ses toiles de Provence : « Le Village de
Biot » (I) ; « La rue des Sarrasins » (4) ;
« La Chapelle Saint-Jean » (5) ; « Vieille
rue, à Valbonne » (8) ; « Pointe du Bacon,
à Antibes » (9), toiles blondes et délicates,
retiendront l’attention.
De même, « Maisons de pêcheurs, à
Equihen » (12), affirme une recherche de
caractère et un sentiment de la couleur,
et l’on ne peut non plus négliger ces qua
lités dans « L’église de Fiers, par temps
gris » (16).
Ajoutons que Nelly Duflos sait aussi don
ner à ses « fleurs » des accents harmonieux
et actifs. « Soucis » (21) expriment no
tamment un sens décoratif naturel dans le
choix des accords et l’équilibre des formes.
Ce que nous venons de dire de Nelly
Duflos, s’appliquerait aussi à Reine Steen
bakkers. Elle aussi s’efforce d’atteindre à
l’expression juste de ses modèles, soit
dans leurs particularités pittoresques, soit
dans la nature de leurs ciels et de leur
atmosphère.
C’est ainsi qu’à Biot, « Entrée de la
.ville » (2) ; « Vieille porte » (4) ; « Le
Mas des Orangers » (5), avec son grand
ciel lumineux ; « Panorama de la Ville » (I)
traduisent bien la lumière limpide, la pa
lette abondante et l'éclat de l’été provençal.
Mais nous voulons signaler des paysages
d’Artois où la jeune artiste semble avoir
excellé. Il s’agit de deux paysages de Lil-
1ers (18-19), deux toiles de soleil, d’une
vigueur et d’une luminosité toutes parti
culières.
Dans ses « Fleurs », Reine Steenbakkers
fait preuve aussi d’un goût attentif. Com
position des tons, décision dans la touche,
révèlent ses aptitudes à ce genre d’étude,
et « Dahlias » (22) ; « Chrysanthèmes »
(24), d’autres encore, confirment ces im
pressions.
F. B.
À la Commission
historique du Nord
Une réunion générale du Syndicat
des laitiers détaillants de Lille
et ses environs
Le Syndicat des laitiers détaillants de
Lille nous communique l'ordre du jour
que voici :
« Les syndiqués, réunis hier soir au
nombre de 200, regrettent profondément
de ne pas avoir eu une réponse de l’au
torité préfectorale.
» Après avoir entendu l’exposé de
leurs dirigeants sur la situation qui leur
est créée, d’une part, par la hausse que
leur imposent les producteurs et les gros
sistes, d’autre part, par la mauvaise hu
meur de leur clientèle vis-à-vis de cette
même hausse.
» Décident donc de demeurer sur leurs
positions jusqu’à ce que soit connue la
décision préfectorale ; décident de faire
confiance à leurs dirigeants et passent à
l'ordre du jour. »
Une conférence de M. Jacques Maritain.
— Le mercredi 12 janvier 1938, à 17 h., M
Jacques Maritain fera à l’Université Ca
tholique une conférence publique sur
« Les derniers aspects du bergsonisme ».
L’entrée sera libre, mais des places peu
vent être retenues dès maintenant, 1, rue
François Baes.
Les réunions corporatives
Chambre Syndicale des employés de la
région lilloise (C. G. T.). — Réunion des
employés de la Radio et Electricité le mer
credi 29 décembre à 19 heures, Bourse du
Travail.
Syndicat des Industries Chimiques et Si
milaires. — Section des Teinturiers-Dégrais
seurs, assemblée générale des ouvriers et
ouvrières pour le compte rendu des propo
sitions patronales pour l’augmentation des
salaires, mercredi 29 à 18 heures 30, salle
Cnudde, Bourse du Travail.
ARRONDISSEMENT
IILL
LA MADELEINE
L’ARBRE DE NOËL
A L’ECOLE SAINTE-MARIE
Une bagarre dans un estaminet
Plusieurs blessés
Dans la soirée de dimanche, une rixe
a éclaté dans un estaminet de la rue
Roger-Salengro, à Hellemmes. Deux ou
trois individus inconnus dans la ville
étaient entrés dans le café tenu par M.
Rock et l’un d’eux eut des paroles dés
obligeantes à l’égard du commerçant.
Celui-ci ne manqua pas de relever l’in-
correction et, comme c’était son droit,
voulut mettre les malapris hors de chez
lui.
Il y eut alors une rude bataille à
coups de chopes, bataille dont M. Rock
et les amis qui lui avaient prêté la
main sortirent vainqueurs.
Cependant, les agresseurs ne se te
naient pas pour battus et, pour se ven
ger, s’en prirent aux glaces de la de
vanture. Ils se battirent encore avec
MM. Cornil et Lalo, deux locataires de
M. Rock. L’un d’eux aurait même sorti
de sa poche un revolver. Puis, les qua
tre hommes disparurent, en automobi
le, croit-on.
MM. Rock, Duvivier, Cornil et Lalo
durent recevoir les soins de M. le doc
teur Baron.
M. Rock a porté plainte.
M. Roux, commissaire de police, a
entrepris une enquête avec le concours
du garde Carton, qui ne manquera pas,
croit-on, de livrer les coupables.
L’un d’eux a été formellement recon
nu, mais nie contre toute évidence.
Des voleurs d’autos
particulièrement audacieux
D’année en année, l’automobile se dé
mocratise et il est déjà loin le temps où
elle était un luxe réservé à la classe
aisée. C est, aujourd’hui, devenu surtout
un outil, un instrument de travail, par
tout utilisé dans l’industrie et le com
merce, même modeste. N’avons-nous pas
fait nôtre la devise britannique « Le
temps est de l’argent » ? De là à dé
laisser le « moteur à crottin » pour le
moteur à essence, il n’y avait pas loin.
C’est ce qui explique que, l’an dernier.
Le nombre des voitures de tourisme s’est
accru de 532 unités, ce qui porta à 4.288
leur effectif total.
Ce qui fait qu’il y a à Roubaix en
viron quatre autos pour cent habitants,
ce qui est déjà une belle proportion pour
une ville où domine l'élément ouvrier.
Bien entendu, à mesure que se déve
loppe la traction automobile, la cavale
rie diminue. On ne compte plus que 843
chevaux au lieu de 890 l’année précéden
te. Il y en avait 1.500 en 1913, soit pres
que le double.
Le dernier recensement des voitures
attelées accusait la présence de 1.450. vé
hicules au lieu de 2.124 en 1913. Com
bien pouvait-il y avoir à cette époque,
qui, semble déjà, si lointaine, d’automo
biles en circulation ? Fort peu assuré
ment, bien que la statistique officielle
soit muette sur ce point.
En tout cas, il semble bien que la trac
tion animale compte encore, surtout dans
certaines branches du commerce, dans
les transports notamment, de fervents
partisans en dépit des progrès à pas de
géant de la traction mécanique.
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entre-
heures
tre re-
Ils raflèrent 11.000 fr., des bijoux
et burent le champagne
avant de s’éloigner
A Lambersart, au coin des avenues
Gabrielle et de l’Hippodrome, face à la
« Civette », est située la villa apparte
nant à M. Claude Marie.
Dans la nuit du 25 au 26 décembre,
M. Marie, absent de chez lui, reçut la
visite de cambrioleurs qui, escaladant
le mur de clôture de deux mètres de
haut et qui relie la maison au garage,
se trouvèrent dans la cour. De là, ils
firent pression sur une fenêtre à moitié
fermée et se trouvèrent dans l’habita
tion. Les clefs étaient sur la table et
le coffre-fort à demi-ouvert. Les cam
brioleurs, profitant de ces circonstances,
s’emparèrent de 750 francs et de bijoux
divers évalués à 11.000 francs environ.
Avant leur départ, ils « dégustèrent »
une bouteille de champagne et mangè
rent des fruits.
La gendarmerie locale, avisée de ces
faits, a ouvert une enquête.
Journée d’Etudes départementale
du Parti Démocrate Populaire
On nous communique :
La Fédération du Nord du Parti Démo
crate Populaire organise une journée d‘E-
tudes, le dimanche 30 janvier 1938. Les di
verses manifestations de cette journée au
ront lieu à son siège, en l’Hôtel Richelieu,
5 bis, rue du Court-Debout.
En voici le programme détaillé : A 9 h.
30, première réunion d’Etudes (Présidence :
de M. Marcel Hénaux) : « Il faut choisir :
Esprit de collaboration ou esprit de lutte
des classes ». Exposé de M. André Chatte-
leyn. Discussion.
A 13 heures, repas en commun (10 fr.
boisson comprise). Les adhésions devront
être reçues avant le 26 janvier.
A 15 heures, deuxième réunion d’Etudes :
« Comment sauver la Paix ». Exposé de M.
Jean Catrice
Tous les militants et les sympathisants
sont instamment priés de réserver la date
du 30 janvier et toutes les Sections doivent,
dès à présent, se préparer à participer à
cette importante journée qui permettra
aux assistants de se documenter sur les
problèmes actuels et de s’armer techni
quement (et pacifiquement) en vue d’une
active propagande.
Derniers échos d’une belle
manifestation pugilistique
François Bernard, le nouveau champion du Nord (poids lourd) a le sourire
après sa victoire. A droite de notre cliché : l’arbitre, M. Raymond Carlier ; à
gauche : le speacker, M. Oscar Blamart. (Photo « Echo »).
Nous avons publié hier le compte ren
du des Championnats du Nord de boxe
amateurs qui se sont déroulés dimanche
à l'Hippodrome Lillois et qui ont obtenu
le meilleur succès.
Nous avons dit que l’organisation, im
peccable, avait été assumée par le
Boxing-Club Nordiste, cher à Richard
Deconninck. Précisons que le sympathi
que président du B. C. N., M. Delmotte
avait joint ses efforts à ceux de l’Asso ¬
ciation Sportive des Flandres, pour as
surer le succès financier de cette en
treprise.
Celle-ci bénéficiait encore de l’inter
vention généreuse de la Foire Commer
ciale de Lille dont l’administrateur, M.
Edouard Bouchery avait mis gratuite
ment à la disposition des organisateurs,
les superbes installations de l’Hippodro
me Lillois.
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ilement
oujours
itant ils
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Nous avons signalé hier qu’une pau
vre démente, après avoir fait du bruit
dans la salle des pas-perdus de la gare
de Lens, dimanche à midi, avait été
amenée au commissariat de police, puis
envoyée en observation à l’hôpital par
M. le docteur Willot. Les agents n’a
vaient pu l’identifier et son signalement
avait été transmis à Radio P.T.T. Nord
qui le diffusa dans la soirée.
C’est ainsi que le mari de la pauvre
femme, un brave mineur polonais d’Her-
sin-Coupigny a été averti du malheur
qui venait de frapper son épouse. Il s’est
fait connaître aussitôt téléphoniquement
à la police. Et lundi matin, il est venu
chercher sa femme à l’hôpital, pour la
ramener chez lui.
Van de Weghe, le meurtrier
de Quesnoy-sur-Deûle, est mort
à l'Hôpital de la Charité où on l'avait
transporté
Hippolyte Van de Weghe, qui, le 5 no
vembre dernier, à Quesnoy-sur-Deûle,
tua sa femme de ménage, Mme Iweins,
et tenta de se suicider, est mort, à l’hô
pital de la Charité, des suites de ses
blessures.
Van de Weghe, dont l’état avait subi
tement empiré, avait dû être transféré
d’urgence, de la prison de Loos à cet
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10158
DANS LES SOCIÉTÉS
Le concert de l’Amicale Monge
« Lyre Amicale de Vauban ». — Mercre
di soir, 29 courant, à 20 heures 30, répéti
tion et communications importantes aux
Sociétaires et au Conseil d’administration.
Club des Vingt, — La répétition de ce
soir (mardi) débutera à 20 heures 15 très
précises. Etude du nouveau programme.
« Les Vacletteux ». — Aujourd’hui mar
di, assemblée de Commission à 19 heures
30 au siège. Jeudi 30, répétition, même
heure.
Aux retraités municipaux. — M. Charles
Saint-Venant, député-maire, fait connaître
que la Recette municipale de Lille sera ou
verte le lundi 3 janvier, 8 heures du matin,
p ur le paiement des pensions de retraites
des anciens fonctionnaires et agents de la
ville.
Caisse de Solidarité des Fonctionnaires
municipaux. — Mercredi 29, salle des Ad-
judications à l’Hôtel de Ville, assemblée
générale à 18 h. 15.
Des modifications aux statuts étant pro
posées, le président espère que les adhé
rents viendront encourager ainsi ceux
qui se dévouement gracieusement depuis
de longues années pour aider les camara
des malades.
Ligue des Droits de l’Homme. — Assem
blée générale annuelle dimanche 9 jan
vier, à 10 heures, école Franklin, boule
vard Louis-XIV, à' Lille.
Comité : 9 heures 30.
Fédération des Amicales laïques. — Les
membres du bureau de la F.A.L. sont in
formés que la prochaine réunion aura
lieu Maison des Amicales, le 7 janvier, à
l’heure habituelle, celle du 31 décembre
étant supprimée.
C’est devant une salle comble qu’eut lieu
le samedi 25, le concert annuel de l’Ami
cale Monge à la Maison des Amicales, 7,
place Sébastopol, au profit de ses œuvres
scolaires et post-scolaires.
La Commission s'était assuré le concours
de l’excellente troupe Géo Bakker, qui in
terpréta avec brio la revue « Tout en chan
sons ».
Le public applaudit les réputés artistes :
Géo Bakker, Daudelin, Leferty, Vienne,
Mmes Jany Gérard, Nize d’Hellan et Suzy
Desrousseaux.
Un magnifique bal termina cette soirée.
Nous avons remarqué parmi la nom
breuse assistance, M. Corbu, conseiller mu
nicipal, représentant M. Ch. Saint-Venant,
député-maire ; Willay, président de la
F.A.L., et Mme ; Mlle Bailleul, vice-prési
dente ; Crévillier, secrétaire général ; Da
vid, trésorier général, et Mme ; Mlle Cui-
gnet ; Mme Pince, Capin, membres du Bu
reau ; Gaucher, président de l’Aide ma
ternelle de Wazemmes et Mme ; Helbig,
trésorier de l’Amicale ; Lavoisier ; Bod-
daert, directeur de l’école Monge ; Mme et
le personnel enseignant ; Lavallez, prési
dent de l’Amicale ; Gille, vice-président
d’honneur ; Gélé et Pillot, vice-présidents;
Montreuil, secrétaire ; Union, trésorier ;
Konneg, Louis et Léon Delcourt ; André
et Maurice Romain, Couteau, Deplancq,
Malfille, D. Corbu, commissaires.
DANS LES AMICALES
La Commission historique s’est réunie
hier, à la Préfecture, sous la présidence
de M. Alex, de Saint-Léger, assisté de M.
Fernand Beaucamp, secrétaire. .
En ouvrant la séance, M. le Président a
présenté les félicitations de la Commission
à l'un de ses membres. M. le chanoine Lé
man, qui vient d’être promu chevalier de
l'ordre « Polonia restituta ».
LE PLAN DE L’ABBAYE DE MARQUETTE
M. Maurice Van Haeck signale qu'il est
allé à Marquette et a pu trouver une copie
très nette et, vraisemblablement, l’original
du plan de l’abbaye, dressé par Vantourut
et Cottignies, lors de la Révolution fran
çaise. L’emplacement des bâtiments déjà
démolis est indiqué sur ces plans, et M
Van Haeck croit reconnaître, dans un bâ
timent central, l’ancienne chapelle du mo
nastère.
M. Jules VAN DEN DRIESSCHE :
« Le Père Adrien de Poirters, écrivain
et poète » (1605-1674)
M. Jules Van den Driessche donne com
munication de son travail sur « un Jésui
te flamand à Dunkerque et à Bailleul :
le Père Adrien Poirters ». Grâce à une
documentation imposante, il trace la phy
sionomie exacte de ce religieux qui eut.
comme prédicateur, écrivain et poète, une
carrière très active.
Adrien Poirters naquit en 1605, à Ois-
terwijk, près Bois-le-Duc, en Brabant hol
landais. Il fut prêtre à la Compagnie de
Jésus et exerça son ministère en majeure
partie en Flandre française. Il fut aumônier
de la marine royale espagnole à Dunkerque.
Il écrivit alors une pièce en vers sur la dé
faite des Français à Saint-Omer (1638). Il
exerça aussi son ministère à Bailleul et
à Dunkerque, à nouveau.
Son œuvre littéraire, toujours écrite à
des fins morales et dans un langage popu
laire, est considérable. Elle a connu, en
Flandre, un grand succès.
Adrien Poirters mourut à Malines en
1674.
A cette communication, faite d après
les sources en langue néerlandaise, pour
la plupart, M. Van den Driessche avait
ajouté une bibliographie complète des œu
vres de Poirters, avec les nows des édi
teurs et les dates des publications, de 1638
à 1696, ainsi que la bibliographie des ou
vrages modernes consacrés à l’écrivain par
divers auteurs.
M. Fernand BEAUCAMP
A propos de la gravure de Debucourt ;
« Le départ de Lille de Sa Majesté
Louis XVIII »
M. Fernand Beaucamp présente à la
Commission et commente l’estampe du cé
lèbre graveur Debucourt, représentant
« le départ de Lille de Sa Majesté
Louis XVIII. »
Au retour de l’ile d’Elbe, s’approchant
de Paris. Louis XVIII quitte précipitam
ment la capitale et arrive à Lidde, le 22
mars 1815. La population acclame le
roi, mais la garnison observe un silence
si inquiétant que Louis XVIII, descendu à
l'hôtel du Maisniel, aujourd’hui hôtel du
Rectorat, brusque sa décision et, le 23
mars, part de Lille pour Gand.
Un des témoins de la scène des adieux
à l’hôtel de Maisniel, le chevalier de
Basserode, va peindre un tableau repré
sentant cette page d’histoire. Mais on se
demandait jusqu’ici comment de Basse
rode. médiocre artiste amateur, avait ob
tenu de Debucourt, le plus grand graveur
de l’époque, qu’il consentît à graver une
estampe d’apres son ouvrage.
Grâce à un document inédit qu’il a re
trouvé dans les archives de la famille Len-
glart, M. Beaucamp répond à cette ques
tion. Il s'git du contrat passé entre De
bucourt et le Lillois Raphaël Lenglart ;
représentant le chevalier de Basserode,
Debucourt s'engageait à graver une es
tampe, en corrigeant, dans la gravure
les défauts du tableau, et en y faisant
même les changements qu'il jugerait con
venables « pour la perfection de l’art. »
Le graveur devait toucher pour son tra
vail la somme, considérable à l’époque,
de 2.400 francs.
En 1820. le tableau de Basserode et
l’estampe de Debucourt, dédiée au roi,
furent exposés au Salon de Lille. A ce
moment, la gravure, tirée à cinq cents
exemplaires et qui, par la suite, devait
devenir très rare, se vendait déjà 70 fr.
Le tableau est sans doute perdu, mais
on en connaît les personnages et l’estampe
nous reste pour témoigner que l'hôtel du
Rectorat, dans une partie au moins, n'a
pas changé depuis les « Adieux de Louis
XVIII aux Lillois ».
Il est de coutume à Noël, à l’Institution
Jeanne d’Arc, de faire œuvre de charité et
d’offrir aux élèves de l’école Sainte-Marie,
des lainages et des friandises.
Lundi après-midi, dans la salle des fêtes
de la rue Faidherbe, les fillettes de Jeanne
d’Arc, au grand complet, se trouvaient
réunies. Devant la scène, un sapin rutilait
de tous ses feux. Des jouets pendaient à
chaque branche et les tout-petits n’avaient
d’yeux que pour lui.
La travée du milieu avait été réservée
aux parents. Dans les premiers rangs on
remarquait : M. le chanoine Vernier, curé
de Sainte-Marie-Madeleine, et MM. les Vi
caires ; Mme Lesaffre et Mme Dollé, bien
faitrices ; Mlle Cordonnier, présidente de
l’Amicale des Anciennes Elèves, etc...
Après une introduction au piano par
Mlle Fremeaux, on entendit successivement
les élèves de la classe de Mlle Versaille
présenter les vœux pour 1938 à M. le Curé,
puis ceux de la Maternelle, dans « Vive le
petit Noël », chanson mimée.
Un chœur « La reconnaissance », une
très pacifique « Dispute des bonbons », une
chanson jouée « Les oiseaux à la crèche »
avec une belle mise en scène et un « Noël
enfantin » furent très applaudis.
Après le traditionnel compliment, les
grandes de Jeanne d’Arc chantèrent, avec
beaucoup de sentiment, le beau chœur
« Les bruits du soir ».
Toutes les élèves de Ste-Marie reçurent
ensuite leurs cadeaux de Noël.
Le soir, il y eut de la joie dans les foyers
en dépaquetant les colis où l’utile se joi
gnait à l’agréable.
Amicale Corporative de la Cotonnière de
Fives. — Ce groupement organise sa fête
de Noël le dimanche 16 janvier prochain,
dans la Salle des fêtes de la rue Kléber.
Au programme : Quand on s’aime bien,
Consultation, A l’Ecole, et l’Anglais tel
qu’on le parle, par les excellents artistes
des Tournées théâtrales Henry Bergeron.
La partie musicale sera assurée par la
Symphonie des XX d’Helemmes, sous la
direction de M. Philippo.
Tombée du tramway. — Mlle Georgette
Gheslem, 16 ans, rentrait, dimanche soir,
au n° 12 de la rue Franklin, où elle est en
service, quand elle tomba d’un tramway J
qui venait de quitter l’arrêt de l'Eglise.
Ramassée par des passants, on la con
duisit en ambulance à l’hôpital de la Cha
rité, à Lille. Son état est assez grave.
MARCQ-EN-BARCUL
Les accordéonistes marcquois ont donné
un concert aux hospitalisés. — Cette jeune
et active Société musicale avait organisé,
dimanche, une sortie en ville. Après une
brève audition sur la Grand’Place, les ac
cordéonistes, au grand complet, se dirigè
rent vers l’hospice, rue du Lazaro, 44, où
ils donnèrent, dans le parc, un concert en
l’honneur des vieillards.
Ils furent reçus par MM. Emile Leblan,
conseiller municipal, remplaçant M Al
bert Bailly, maire, empêché, et Paul Cor
nard, administrateur de l’établissement
qui, en termes choisis, leur souhaitèrent
la bienvenue.
Pendant près d’une heure, sous l’habile
directio nde M. Lucien Tant, les musiciens
interprétèrent de nombreux morceaux qui
firent renaître la gaieté et la bonne hu
meur parmi les braves vieillards assemblés
très nombreux pour goûter cette belle au
dition.
Au cours du concert, joignant la généro
sité à la sympathie, MM. Paul Camus, pré
sident des accordéonistes, et Vasseur,
membre de la Commission, distribuèrent
des cigares aux hospitalisés et des oranges
aux femmes.
Un vin d’honneur fut ensuite servi et
MM. Cornard et Leblan remercièrent vi
vement les dirigeants de la Société de leur
belle initiative.
Cet agréable moment se termina par
l’exécution impeccable du « P’tit Quin-
quin ».
LOOS
Au bénéfice du timbre antituberculeux.
— Sous le patronage du Comité du Timbre
Antituberculeux, et au profit de cette
œuvre, le Foyer Lillois a organisé une
Nocturne pour le mercredi 29 décembre,
à 19 h. 45, sur le terrain de la rue Gau-
thier-de-Châtillon. Il a fait appel à l’O.L.
qui, avec empressement, a accepté de par
ticiper à cette soirée.
L’équipe réserve d’excellence de l’O.L
rencontrera l’équipe du Foyer Lillois im
battue cette saison en championnat de di
vision d’honneur.
En lever de rideau, match entre équipes
réserves.
Nous espérons que le public saura en
courager le Foyer pour cet effort.
Intersyndicale de l'Habillement de Lille
et environs. — Tous les membres des syn
dicats des coupeurs, presseurs et presseu-
ses, ouvrières en confection, syndicat de la
lingerie, sont priés d’assister à ia réunion
générale intersyndicale de l’habillement
qui aura lieu le jeudi 30 décembre. Bourse
du Travail, salle Gustave-Delory, à 17 h. 45
rue Léon-Gambetta.
Aux Amicales Ampère et Racine. — Di
manche était donné le gala annuel des
Amicales Ampère et Racine à la Maison
des Amicales, place Sébastopol.
Un très beau programme de music-hall
y était présenté. On y applaudit successi
vement M. Pierre D’Audray, ténor ; des
ballets présentés par M. François de la
F. A. L. ; Mme Denise Veys, de Radio
P.T.T. ; Daurel, le sympathique comique
troupier ; Tacq, l’homme qui marche sur
la tête ; les merveilleux acrobates (Jean-
nys) ; le comique imitateur Dramy, et les
Muguettys avec leur théâtre de poupées
vivantes. On pouvait remarquer parmi les
personnalités : MM. Favières, représentant
la municipalité lilloise ; Clais, président ;
Barbe et Dieudonné, présidents d’honneur;
Ghesquière et Bourterout, vice-présidents ;
De Beker et Toulon, secrétaires ; Mlle
Plingard, présidente de l’Amicale Racine ;
Mme Fontener ; Mlle Wagebart, secrétai
re, etc...
La Fédération était représentée par Mlles
Bailleul, Cugneit, David ; puis Mlle Gau-
chef de l’Aide Maternelle de Wazemmes ;
MM. Seghers de l’Amicale Fombelle ; Oli
vier de Lavoisier et Godinot, conseiller
d’arrondissement.
Les fêtes de Noël à l’Entente Républi
caine. — C’est à une véritable fête de fa
mille que les membres de l’Entente Répu
blicaine du canton Sud-Ouest ont assisté
dimanche, dans la Salle de l’Aigle d’Or,
place Genevières, parée pour la circons
tance de ses plus beaux atours et brillam
ment illuminée. Plus de 200 enfants vin
rent recevoir chacun un superbe jouet, et
des friandises, oranges, et la coquille tra
ditionnelle. Les mères ne furent pas ou
bliées, et une belle tombola, constituée
avec des lots offerts par de généreux dona
teurs fut tirée entre elles.
La partie récréative comprenait un film
de Cinéma : « Sous un ciel d’Orient », et
une parodie par la troupe Bobini, qui dé
chaîna le rire.
Au cours de l’entr’acte, M. Decroix, pré
sident du Comité Lillois de l’E. R., et M.
Henri Becquart, député, apportèrent le sa
lut du Comité Central, dirent la nécessité
d’une véritable politique familiale, et ter
minèrent leur courte allocution en remer
ciant l’assistance et en félicitant le Comité
organisateur de la pleine réussite de cette
belle fête, qui marquera, dans la destinée
du Groupement de l’Entente Républicaine
Union Française de la Jeunesse.' — Le
comité de l’Union Française de la Jeunesse
nous prie d’informer nos lecteurs qu’un
concours sur titres est ouvert pour l’attri
bution d'un poste vacant de professeur de
coupe pour dames à la section de Loos.
Les demandes, accompagnées de titres et
références, des postulants, doivent être
adressées par écrit, jusqu’au 30 décembre,
dernier délai, à la permanence de l’Union
Française de la Jeunesse, 19, rue des Pois-
sonceaux à Lille, où tous renseignements
utiles seront donnés, chaque jour de la se
maine, de 18 heures à 19 heures.
FACHES-THUMESNIL
Enlèvement des ordures. — Par suite de
la fête du jour de l’An, le maire a l’hon
neur de faire connaître que l’enlèvement
des ordures se fera : Thumesnil, vendredi
31 décembre ; Fâches, jeudi 30 décembre,
aux mêmes heures que de coutume.
WATTIGNIES
Confédération nationale des victimes ci
viles de la guerre. — Réunion des Admi
nistrateurs, mercredi 29. à 20 h. 30 très pré
cises, salle des fêtes de « L’Elysée ». 65,
Boulevard de la Liberté, Lille, sous la
présidence de M. Georges Delval, président
général.
Consultations gratuites de l’hôpital de la
Charité (Service du Pr. Jean Minet). —
Mercredi, 10 heures, maladie du système
nerveux Pr agrégé Nayrac.
Jeudi, 8 heures, maladie de l’appareil
respiratoire, docteur Jean Minet, docteur
Dupire.
Samedi, 8 heures, médecine générale, doc
teur Warembourg.
Amicale Laïque de Wattignies-Centre, —
Ce fut, pour les enfants et leurs parents,
une matinée bien amusante que celle à
laquelle l’Amicale laïque les avait conviés,
dimanche, à l’occasion de la distribution
des jouets et friandises de Noël.
La salle Hennebique était pleine à cra
quer quand, à 15 h. 30, les enfants des
écoles ouvrirent la séance par le « Carna
val de Venise », chœur à 2 voix, inter
prété avec beaucoup de goût et d’entrain
Et un programme choisi se déroula.
M. Rivelois, le dévoué président de l’Ami
cale laïque, dans un discours vivement
applaudi, sut trouver les mots simples
qui surent remercier et féliciter tous ceux
à qui l’on devait une telle fête. Et puis,
ce fut l'abondante distribution de jouets,
de coquilles, de bonbons, de chocolats due
à la générosité de l’Amicale et à celle de
M. Cornillot. Vraiment, ce jour-là, le père
Noël était bien descendu sur terre et n’a
vait pas manqué à sa généreuse réputation
L’audace des voleurs d’automobiles
croît sans cesse. Les gardes d’Hellemmes
ont retrouvé, lundi matin, dans un che
min qui mène au fort de Mons, deux
belles automobiles. L’une était à demi en
lisée dans le bas-côté. L’autre avait subi
visiblement des chocs rudes.
Ils établirent que cette dernière voi
ture était celle M. A. Dhallennes, de
Lille. Elle avait été volée la nuit précé
dente, alors qu’elle se trouvait en sta
tionnement rue des Sarrazins. L’autre
était la propriété de M. Haquette, 99,
rue Jeanne-d’Arc, à Hellemmes et avait
été dérobée dans la soirée, rue Faidher
be.
L’enquête permit de reconstituer en
partie l’emploi du temps des jeunes et
audacieux voleurs. Venus de Lille dans
l’auto de M. Dhallennes, ils avaient
eu plusieurs accrocs sérieux. Après avoir
fait de nombreux cafés dansants de la
ville, ils avaient retrouvé d’autres com
pagnons et avaient décidé de s’emparer
d’un deuxième véhicule.
Ils prirent la voiture de M. Haquette
en faisant semblant d’être en panne avec
la première.
Les deux véhicules devaient échouer
dans le petit chemin probablement, par
suite de l’inexpérience des jeunes vo
leurs-emprunteurs.
On a de sérieux soupçons sur plusieurs
individus et la journée d’aujourd’hui
peut très bien livrer les voleurs à la
police d’Hellemmes.
L’Annuaire des Grandes Familles de
Roubaix-Tourcoing. — Cet ouvrage vient
de paraître. On connaît l’importance de
ce travail généalogique qui reste le seul
document complet de ce genre et que
nous devons à notre sympathique conci
toyen, M Victor Hache.
En dépit des difficultés économiques
et des frais considérables d’impression,
il n’a pas hésité à continuer la parution
de ce précieux annuaire, qu’on peut se
procurer chez l’éditeur, 142, avenue
Linné, et chez les principaux libraires
de la région. ,
Encore une. — Dans le hall du cinéma
« L’Etoile d’Or », rue de l’Epeule, on a
volé la bicyclette d’un employé de l’éta
blissement, M. Victor Thémoret, demeu
rant rue de Thionville, 58, à Croix.
L’enlèvement d’une femme... ailée. —
Tout tente les voleurs. Mme Marthe Pou
lain, demeurant à Toufflers, rue de Tour
nai, 135, avait laissé son auto en station
nement sur la place de la Liberté. pour
se rendre au cinéma. Quand elle sortit
du spectacle, elle s’aperçut qu’un ama-
teur inconnu avait enlevé le bouchon
du radiateur de la voiture représentant
une femme ailée en métal chromé.
Enquête du 5’ arrondissement de police.
SAINT-ANDRÉ
Le bal des Anciennes Elèves de l’Ecole
communale. — Le bal organisé le jour de
Noël par l’Association des Anciennes Elè
ves de l’école communale, dans le préau
de l’école maternelle a été particulière
ment animé. Un jazz entraînant se chargea
de rythmer les ébats des danseurs et con
tribua pour une large part au succès de
cette soirée donnée au profit des œuvres
post-scolaires de l’association.
Parmi l’assistance on notait la présence
de MM. Delmaet, Pruvot, Lembrez, conseil
lers municipaux ; Mme Gernez, directrice
de l’école maternelle ; MM. Demora, pré-
Etat-Civil. — Naissances. — Gérard Van-
den Bussche. rue de Condé. 90 ; Marie Joï-
ko, boulevard de Belfort. 10 ; Alain Bel-
langer, de Tourcoing, né boulevard de
Cambrai, 60.
Décès : Adolphine Delaroche, veuve Ve-
reylesonne. 73 ans, rue d’Avelghem. 125 ;
Angélique François veuve Glorieux, 76 ans,
11, rue de Lens ; Paul Delangue, 77 ans.
96, rue du Caire, cour Saint-Henri 3 ;
Arthur Verstraete, 69 ans, rue des Arts.
132 ; Marie Lenio, 1 an, place de la Gare,
1 ; Laurent Desmons, 72 ans, rue d’Artois.
8 ; Paul Descat, 5 ans, 12, rue Brézin.
E BTOURCOING
UNE DISPARITION INQUIÉTANTE
sident
Méclot, secrétaire ; Barrat, tréso
rier ; Lamory, de l’Amicale Clenquet ; P
Féron. président du groupe symphonique
mixte, ainsi que de nombreux sympathi
sants.
La bonne recette de cette soirée permet
tra de faire bien des heureux parmi les
élèves des écoles communales. Aussi l’As
sociation des A.E. tient-elle à remercier
bien sincèrement toutes les personnes qui
ont participé à cette œuvre de bienfaisance
LAMBERSART
L’assemblée générale de l’Union Colom—
bephile. — Cette Société a tenu, diman
che dernier, son assemblée générale à
laquelle assistaient cent membres. Le tré
sorier général fit le compte rendu de la
situation financière et souligna la géné
rosité du président d’honneur. Il termina
en formant des vœux pour que l’Unioi
vive Elle doit vivre, dit-il, pour que le
sport colombophile continue dans notre
centre et il en appela à la bonne volont
des « coulonneux ».
Le vice-président remit un bouquet ai
président, M. Delbecque et à M. Ch. Fia
ment, trésorier.
Un vivat fut chanté et le président an
nonça le tirage de la tombola. Puis eu
lieu la remise des récompenses aux dû
champions qui recueillirent les applaudis
sements de la salle. Nulle exposition es
prévue pour le 23 janvier. Le banque
aura lieu le 6 février.
Les parents et la fam.le de Mlle Ray
monde Monnoyer, âgée de 19 ans, sont
alarmés de sa dis
parition depuis le
début de l’après-
midi du jour de
Noël. La jeune fiS
fut encore aperçue
dans son quartier
le soir du même
jour.
Voici son signale-
Tient : taille, 1 m. 50.
SHe paraît beau-
coup plus jeune que
son âge et était vê
tue comme suit :
Robe écossaise,
manteau bleu ma ¬
rine genre sport ; béret genre écrossais
bleu ; bas chair noir, foulard vert et
noir.
Les personnes qui pourraient donner
des renseignements sur son compte peu
vent s’adresser 129, rue Achille-Testelin
ou au commissariat central de police.
Maison colombophile
tourquennoise
Gallophilie. — Dimanche 2 janvier,
« La Petite Botte de Paille », 316, aven
de Dunkerque, à Lambersart, concours
coqs 40-120 ; poids pour poids jusqu’à
livres. Tirage au sort au-dessus. Mise ;
parc
à 17 heures 30.
HAUBOURDIN
Mutuelle Retraite des combattants. -
Les anciens combattants inscrits à la Fé
dération Nationale des Anciens Combat
tants républicains, et affiliés à la Caisse
Mutuelle de retraites A. C., désireux d’ef
fectuer leurs versements à cet organisme
pourront, pour cette formalité, s'adres
ser à M. Julien Ego, secrétaire de la sec
tion d’Haubourdin.
Conseil municipal. — Le Conseil muni
cipal se réunira jeudi 30 décembre, i
20 heures.
Un camion démolit une grille à l’abat
toir. — Hier lundi, vers 15 heures, un ca
mion appartenant à M. Serlippens, demeu
rant à Guînes (P.-de-C.), conduit par le
chauffeur Félix Gras, se rendait à l’abat
toir d’Haubourdin pour y déposer du sel
Le chauffeur prit-il mal son virage ? C’esl
probable, car le camion alla heurter un
pilastre qu'il abattit, celui-ci entraîna la
grille qui s’affaissa, bientôt suivi par le
couronnement d’une porte de service. Pas
d’accident de personne, mais dégâts maté
riels estimés à 2.500 francs.
Calendrier des concours pour 1938 :
Concours en deçà de Paris : 6 mars, Al
bert ; 13 mars, Albert ; 20 mars. Albert ;
27 mars, Albert ; 3 avril, Albert ; 10 avril.
Saint-Just ; 17 avril, Clermont ; 18 avril
Albert ; 24 avril, Chantilly ; 1er mai, Chan
tilly : 8 mai, Chantilly ; 15 mai, Chantilly:
22 mai, Chantilly ; 26 mai, Chantilly ; 29
mai, Chantilly ; 5 juin, Clermont ; 6 juin.
Chantilly ; 12 juin, Clermont ; 19 juin, Cler
mont ; 26 juin. Chantilly ; 3 juillet, Chan
tilly ; 10 juillet, Chantilly (Derby) ; 14 juil
let, Chantilly ; 17 juillet. Chantilly ; 24
juillet, Chantilly ; 31 juillet, Clermont ;
1er août, Chantilly ; 7 août, Chantilly •
14 août, Chantilly ; 15 août, Chantilly’ •
21 août, Clermont : 28 août, Clermont :
4 septembre, Albert.
Concours au-delà de Paris : 8 mai, Char
tres ; 15 mai, Angerville ; 22 mai, Cha-
teaudun ; 5 juin, Chateaudun ; 19 juin.
Chartres ; 26 juin, Angerville ; 3 juillet,
Angerville : 10 juillet, Orléans ; 17 juillet.
Chartres (J. et V.) ; 24 juillet, Angerville;
31 juillet, Orléans (Derby) ; 7 août An
gerville.
Concours de fond : 29 mai. Tours ; 12
juin. Tours ; 25 juin, Libourne (Ministé
riel) ; 9 juillet, Angoulême : 24 juillet,
Angoulême : 27 août, Angoulême.
Les concours de Fond sont organisés en
collaboration avec l’Aile Droite de Roubaix.
Le concours de Libourne (Ministériel),
la mise en paniers à la M.C.T. est stricte
ment réservée aux amateurs ne pratiquant
pas le veuvage avec jeu à part.
Rédaction et Publicité :
48. rue des Fabricants — Tél. 349.35
L’Arbre de Noël des anciens des ar
mées d’occupation. — La Commission dés
fêtes des A.A.O. avait organisé dimanche
après-midi au Café « Gambrinus », Gran
de-Place, un Arbre de Noël pour les en
fants des membres de la Société.
La réunion était présidée par M. Jules
Leurent, président du groupe, entouré de
MM. Jean Tiberghien-Salmon, vice-pré
sident, et Paul Amelinck, président de la
Commission des Fêtes.
Les Gaby-Verlor, les duettistes fantai-
La taxe à la production
On nous communique :
Le Syndicat des Contribuables, siège Ca
fé M. Gothals, 12, place de la Gare, rap
pelle que, conformément à l’article 16 de
la loi du 31-12-36 :
Le contribuable assujetti à 8 % dont le
chiffre d’affaires, en 1937, n’a pas excédé
300.000 francs, et qui, de ce fait, peut être
réduit à 2 %, doit, avant le 15 janvier
1938, en faire la déclaration au receveur
des Contributions Indirectes.
Par contre, tout redevable de 2 %, dont
le montant des ventes de produits fabri
qués par lui et taxables. a dépassé 300.000
francs devient passible de 8 % il doit éga
lement en faire la déclaration au receveur,
avant le 15 janvier 1938.
De plus, les contribuables qui désirént
prendre la qualité de producteur à 8 %,
pour acheter en suspension de la taxe et
vendre de même, bien qu’ils n’y soient pas
tenus, doivent faire la même déclaration.
Les services fiscaux du Syndicat sont à
la disposition des contribuables, à la per
manence, 12, place de la Gare, pour leur
donner toutes précisions nécessaires sur
les formalités à remplir, les mardi, jeudi
let samedi de 17 h. 30 à 19 h.
sistes de Radio-P.T.T. Nord, amusèrent
grands et petits par leurs chansons et
leurs sketches M. Leurent remercia les
organisateurs, félicita les mamans pour
la belle tenue des enfants et se réjouit
de constater l’union existant dans la
grande famille des A.A.O.
Mmes Leurent et Amelinck procédè
rent ensuite à la distribution d’objets
utiles, coquilles et friandises, à plus de
180 enfants.
La réunion se termina par une quête
au profit du Timbre antituberculeux.
Orphéonistes Crick-Sicks. — Ce mardi,
à 20 heures, répétition générale au siège,
avec M. Julien Dupuis.
État civil du 27 décembre. — Naissance :
Jacqueline Ponty. rue de Roubaix, 73.
Publication : Alfred Gallempois, tisse
rand, rue Gustave-Delory, 73, et Madeleine
Douterluingne, éplucheuse, à Mouscron.
Décès : Marie Vercampst. 61 ans rue Na
tionale, 138 : Arlette Vervaeke. 5 mois, rue
Lamartine, app. 269 ; Marie Dufermont, 74
ans, veuve Aurick. rue de Toulon, 243 ;
Henri Gerbier, 74 ans, rue d’Havré, 3 ; Ma
ria Verstraete. 42 ans, épouse Braem, rue
de l’Yser, 332 : Marie Deshaye. 83 ans, veu
ve Josse, rue de l’Yser, 332 ; Paul Desou-
bry, 51 ans, cafetier, rue de Paris, 117; Al
fred Debock, 75 ans, rue de l’Yser, 332.
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