Titre : Écho du Centre
Éditeur : Écho du Centre (Limoges)
Date d'édition : 1944-10-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343510899
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 octobre 1944 25 octobre 1944
Description : 1944/10/25 (A2,N20). 1944/10/25 (A2,N20).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5435274f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, NUM LIM 58420
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2021
-UUOE3.44.0710
MERCREDI
OCTOBRE 1944
N* 20
le N* 1 fr. 50
n
1‘
AU SERVICE
ur toute l’étendue du front russe
2
sombres de l'occupation, etcom- PROGRES ALLIfS EN HOLLANDE ET SUR lE FRONT DIS VOSGES
trate.
prélude d’une cffen-
banlieues
lointaines
imprimées
chef,
du
L’offensive soviétique se poursuit sur toute l’étendue
du front de l’Est et les troupes allemandes sont par.out
le
ou
où
des typos dans une commune vo
lonté ? Qui oserait nier que ces
caves mal éclairées, dont la solen
nité était seulement troublée par.
les chuchotements complices ou le
L’avance soviétique se poursuit vers Budapest [
creuset de la France nouvelle,
encore de ces lieux prédestinés
souffle l’Esprit ?
A vous tous, les mainteneurs
contraintes à
qu’ici que des actions limitées,
sive générale.
tassaient les pages
étaient, au premier
elles, les forces amé-
attaque contre la
Français sont aux
Mme Marguerite DISTEL, postière à Limoges
cliquetis de machines souvent pri
mitives. que ces réduits dans les
banlieues où s’en-
Dès le lendemain de la prise
de Limoges, notre journal sor-
St de la nuit mystérieuse pour
paraître au grand jour de la li
berté. Il était né aux heures
"r
QUOTIDIEN DINFORMATION
DU FDONT NATIONAL
1 8
rue
LIMOG
du peuple
LIMOUSIN
oUI---YX . ; ... t j
me tant d’autres feuilles clandes
tines, il témoignait de la vitalité
française, il proclamait 'a France-
Qui dira l’effort surhumain de
ces équipes de comba anis du
journalisme libre, où l’héroïsme
des rédacteurs rejoignait l’héroïsme
Une armée de 2.500.000 hommes, appuyée par 5.000
tanks et autant d'avions, déferle sur la Prusse-Orientaje.
Tilsitt est atein’e et plusieurs villes importantes ont
été prises.
Les fronts de Hongrie et de Yougoslave se sent re
joints. Appuyée par des troupes hongroises, l’armée rou
ge marche sur Budapest tandis que, débouchant du
sud des Carpathes, d’autres forces soviétiques avan
cent en Tchécoslovaquie.
A l’Ouest, il semble que les Alliés n’ont pratiqué jus-
Laissant Aix-la-Chapel le derrière
ricaines préparent une formidable
Ruhr. A l’aile droite du front , les
portes de l’Alsace.
patriotisme et de l’espérance qui
ont nourri Valmv clandestin, notre
journal adresse ses remerciements
émus
Mais, pour nous, s’ouvre désor-
mais une étape nouvelle. Nous
devions à nos lecteurs de leur
En Italie, où les Alliés réalisent des progrès constants,
les patriotes harcèlent les communications allemandes
dans la plaine du Pô L’avance anglaise se poursuit
également en Grèce.
En Extrême-Orient, les Américains portent chaque
jour de nous aux coups à la puissance millaire japo
naise.
Ainsi que vient de le dire le président Roosevelt, « l’Of.
fensive finale est
apporter une pâture quotidienne. Il
ne suffit pas d’avoir pignon sur
rue, il faut que le réseau d'amis
que Valmy hebdomadaire avait ras-.
1 l,- - 1 . .lz fa I — En Carélie, les troupes
semble autour de sa volonté fa opérant dans la région arctique de
rouche et exaspérée de la grandeur Petsamo ont totalement libéré tou-
française se retrouve aujourd’hui et|tes les mines de nickel Elles se
,, * , . . 1. ..4: Isont emparées des localités de Sal-
s etende autour de l organe quoti-m ijarvi et Almalathi, coupant la
dien du Front National, de la chaussée reliant le port norvégien
Front de Frst
en marche ».
russes
France vraie de Kirkènes à Revaniemi.
voulu nue cha- — Dans la région de Memel, les
Et nous avons voulu que cha Russes ont occupé plus de 500 loca-
cun retrouve dans notre nouveau| lités et chassé l’ennemi de toute la
titre le souvenir d’une synthèse rive droite du Niemen, entre son
nui noue est chère II faut V voirestuaire et la ville de Jurburg, à
qui nous est cnere. n I, y "l'exception de la ville de Memel.
notre volonté de lier la défense des _ Les troupes du 3e front de Rus-
intérêts du peuple de notre région sie Blanche ont enfoncé les lignes
... traaione hictorignas les plus ! fortifiées allemandes couvrant les
aux traditions historiques — Ps approches de la Prusse-Orientale,
belles de notre pays, et il aut Elles ont pénétré en territoire alle
chercher dans ce mariage L'Echo mand de 30 kilomètres en profon
du-C entre - Valmv à la fois undeur sur un front de 140 kilomètres
au centre vuimy d —et se sont notamment emparées des
rappel et une promesse. Le rappel puissants « hérissons » allemands
du patriotisme pur et sans tachede Chirpin. Viadislavov. Romintern,
des volontaires de l’An II, l'hom-Grossromintern, Virbalis, Kibartai,
mage des vainqueurs de Limoges Walterkhmen, Vistitia, Wizatny,
en cette fin d’août 44 aux com-Szairgepponen, Shiropol, Goldap,
battants de septembre 92, les « va-Kenklup. Suwaiki et ont occupe, sn
nu-pieds superbes » dont lélandont plus de 400 se trouvent en ter-
irrésistible avait bousculé la plusritoire prussien.
forte armée du monde sur la col-
line -de Valmy. Une promesse = . if O uësi
aussi : celle de maintenir à tra-frOn- ac * =%-
vers le quotidien d'aujourd’hui! .
cet esnrît de lutte et d‘inirane_ —Dans la région au sud de Bres.
cet esprit ae lutte et a intransi kens, les troupes alliées ont con-
geance, de jeunesse et de détermi- tinué à progresser et sont arri-
nation qui définissait Valmy devées à environ 1.500 mètres du vil-
l’illégalité | lage de Groede.
° ] — Au nord d'Anvers, des gains de
Et maintenant, au travail ! | terrain ont été réalisés à l’ouest
Dans la période que nous tra- de la voie ferrée RoosendaalAn-
, , - - j -, | vers A 1 ouest de oensdrect, ia
versons, la presse a un grand rôle route et la voie ferrée menant à
à jouer pour assurer l’hygiène mo- Beverland et Walcheren a été de
raie du pays. L’éblouissement denouveau traversée .
la liberté retrouvée a bientôt laissées ApSroessmméasatg" dWrto-
la place à un sentiment plus dou-genbosch (Bois-le-Duc) sont parve-
loureux sans doute, mais aussi plus ! nues à environ 1.500 mètres de Bex-
viril : la volonté de reconstruire, "L n n'y a eu aucun changement
spontanément apparue devant le important le long du front allant
spectacle des ruines matérielles et d'Aix-la-Cha pelle à la valie eu-
des misères morales d’une France! périeure de la Moselle Dans Mai
. . . — ■ , I zières-les-Metz les combats deIA1-
pantelante et héroïque. Ce journalson a maison se poursuivent, l/'en-
ne sera pas animé par d’autres mo- nemi tient encore environ le quart
biles que cette inébranlable volonté! de la ville.
de terminer victorieusement la se sont empfXsduEæ“nézekangetn
guerre au dehors et au dedans Petite, à 30 kilomètres à l’est de
pour s’attacher plus tôt à relever! Nancy. La 3’ armée alliée pour-
les ruines et à nareer 1,. -12:. suit ses attaques sur un front de
S.T i etapanser es plaies- 10 kilomètres à l’est de Nancy et
contre la malfaisance des trusts! au nord de la forêt de Parroy.
saris patrie qui nous ont précipité! — Sur les contreforts des
dans l’abîme, contre le travail ges, en direction de Saint-Dié
-? . 2. < • - • • "Gérardmer. la progression
sournois des traîtres laisses, ici et Alliés se poursuit,
là, sur les arrières de nos troupes!
par les Allemands en fuite, pour!— —
une affirmation toujours renouvelée TrOnE
des droits imprescriptibles de lade Méditerranée
France à la souveraineté et à lai
Vos
et de
dee
grandeur, pour une extension tou- — En Italie où la loi martiale
jours plus grande de la démocratie ! a été décrétée pour les régions si-
enfin, garantie, par la plus ‘E&Ogna"smren:
conquête de la Résistance, l'union re. Plaisance et Modène, la 8e ar-
de notre peuple contre tout ce qui mée poursuit sa progression et
est l’Anti-France pour tout ce nui l occupe aujourd’hui Cervia, à 20
est la F... 7. • 7 1 1 kilomètres an sud de Ravenne, sur
est la b rance notre journal se la route de Ferrare à Padoue.
avec ardeur dans le combat. | — La radio du Caire annonce
A vous, patriotes du Centre de! que le port de Valona a été libéré
lui apporter votre aide pour ‘que par. les patriotes albanais ; les
. .. .. , p -- partisang auraient pénétré dans
surgisse des tenebres le renouveau! Tirana, capitale de l’Albanie,
tant attendu de la France fran-! — En
çaise. ! pée par
* les ont
la ville
F. FONVIEILLE-ALQUIER,
Grèce, Lamia a, été occu-
nos forces et nos patrouil-
déjà poussé au delà de
vers le Nord.
En 'Extrême - Orient
— A la suite du repli des Japo
nais les forces américaines qui
opèrent au nord de l’île de Leyte.
ont avancé de 4 km, 800 au delà
de Tacloban. Les positions défen
sives nippones du nord-ouest de Da.
lao, ont été dépassés et contour
nées.
10 SIUAT ON
S’AGGRAVEINESPAGM
Selon le correspondant de
l’Associated Press, la situation
se aérait aggravée en Espagne.
Plusieurs rencontres ont eu lieu
entre les troupes régulières et
des formations républicaines.
D’autre part une dépêche ae
l’agence United Press de Bar
celone déclare qu’après plu
sieurs jours de combat avec
l’armée régulière, les guérille
ros espagnoles ont occupé qua
tre villages dans le nord-est de
l’Espagne. H s’agit des villages
d’Alos, Alar et Camerène, dans
la province de Lérida.
L’épuration de l’avialion
M. Charles Tillon, min’stre de
l’Air, a ordonné l’ouverture d’une
information et la mise en arresta
tion des aviateurs Détroyat Michel
Durmon Gaston, Chatelard Jean et
Viot Guy.
Ces aviateurs français, sous l’oc-
cupat’on allemande, appartenaient
à un groupe de transport aérien dé
nommé « Groupe Hansa », qui, créé
par Détroyat effectuait des trans
ports au profit de l’ennemi.
Dans l’industrie aéronautique,
sont accusés de trahison les nom
més : Ruelle, chef du personnel de
la maison Caudron-Renault ; Ba
ron, directeur de l’école d’apprentis-
sage de
maison Caudron-Re-
nault ; Lechenet, d recteur des usi
nes du Havre de la S. N. C. A. N.
» Et qu'est-ce que vous en pensez ? »
. le rais, le stylo décapoté et ma petite question en bandoulière
a la recherche d une proie qui en pense quelque chose. Trois mots
ur le mauvais^ temps, deux pour la. vie chère et les événements
et vlan ! “ Qu est-ce que vous en pensez ? »
On me prend suivant le s cas pour 8 a J .
un indiscret, ou un fâcheux, ou un -= Pomnt de vue
doux maniaque. Ce n’est pas encore
dans l’air. c’est arrivé alors que
personne depuis
geait plus. A
faut reconnaître
d’autres soucis.
Et voilà que
longtemps n’y son.
notre décharge, il
que nous avons eu
l’idée commence à
faire son bonhomme de chemin. On
en parle un peu aujourd’hui, on en
parlera beaucoup demain. Un au-
1 de revues fignole un tableau
beur
plein
nier,
deux
ment
qu’un
tenue
d’esprit, mon ami le chanson,
en trois insomnies, a trouvé
plaisanteries fines et absolu-
nouvelles. On dt à Paris
grand couturier va lancer la
« Aux' Urnes
la mode s’en mêlant,
vont voter.
Après-demain.
, les femmes
de la receveuse...
Cahotée tout
le jour, em-
| portée en tem-
s pete de Bau
din à Louyat,
Mlle Marthe
Schmitt, 24
de
rue
receveuse
trol leybus,
Védrinne,
Un contrere parisien s est mis en
chasse. Du haut en bas d’un grand
magasin, des dentelles à ia parfu
merie, et des goûters-restrictions
aux écharpes, il a interrogé discu
té, entassé les arguments pour et
encaissé les arguments contre. Je
n’ai, hélas 1 pas le moindre « Bon
Marché » à ma disposition pas le
plus.petit « Louvre » et ma tâche
fut moins aisée. Elle nous condui
sit, le photographe et moi, sous la
pluie battante de ce mois d’octobre
exqus, de la marchande da fleurs à
i porte du cmetière, à la crémière
des halles, avec stations obligatoires
à l’arrêt du trolleybus et au zinc
du bistro du coin. La petit œil in
discret du photographe et mon sty-
o ont essuyé quelques rebuffades.
Pour parler sportivement, voici
les premiers résultats obtenus :
" Je suis très contente "
« Je suis très contente. J’estime
qu’une femme qui travaille est su
périeure à l’homme pour régler cer
taines questions intéressant la fa
mille.
» Depuis longtemps la femme au
rait dû voter pour défendre ses
droits et ne plus être esclave comme
elle a été jusqu’à présent. »
Voilà qui risque d’attirer à Mme
Marguerite Distel, 26 ans, postière,
rue Soufflot, l’inimitié des pessimis
tes et des méfiante, et j’en ai collec
té déjà pas mal.
craint que les
femmes n’aient
pas le temps
nécessaire pour
s’occuper de
politique.
La bouscula
de aux heures d'attente et le ma
niement du composteur doivent
laisser peu de loisirs pour méditer
sur les vertus de tel ou tel pro
gramme. Cependant, Mlle Schmitt
veut voter et espère c’en tirer
aussi bien qu’un
...et celui
homme.
d'un F. F. I.
£
ne que
Carpe, 40 ans,
débitant.
Adrien -
bouché, et
t u e 1 1
ment chef
F. I.
nation
a p p
rue
Du-
ac-
d a
F.
m-
sans
e 1 :
« J’estime que
les femmes
feraient mieux
de s’occuper
de leur cuisi-
de se mêler de voter.
(A suivre)
NOUVELLE) BPEVE)
BRUXELLES
La
en
La reconnaissance
crise politique qui sévit
Belgique s'ost aggravée au
cours des dernières 24 heures ; le
fossé entre l’administration de M.
Pierlot et les partis de gauche, sur
les questions du ravitaillement et
du Gouvernement français
des mesures a prendre contre les col-
laborationnistes, semble maintenant
ne pouvoir se creuser davantage.
g LONDRES
C’est lundi, à 17 heures, que les
ambassadeurs des Etats-Unis, de la
Grande-Bretagne et de l’U. R. S. 8.
ont remis à M. Georges Bidault, mi
nistre des Affaires étrangères' les
notes portant reconnaissance
du
gouvernement provisoire de la Ré
publique par les Nations alliées.
C’est à l’occasion de la délimita
tion en France d’une zone de l’in
térieur et d’une zone des armées
que le geste de reconnaissance a
été fait. L’importance de ce geste
n’échappe à personne Si, d’une
part, il ne fait qu’entériner un état
de fait existant, il marque, d’au
tre part, une étape nouvelle dans
la politique extérieure française.
« La décision des alliés, d t-on à
Paris, signifie la rentrée de la Fran
ce dans le concert des grandes na
tions. Dans les discussions interna-
tionales qui vont s’ouvrir, la Fran
ce pourra parler à stricte égalité
avec ses alliés. n
La reconnaissance du gouverne-
ment provisoire permettra peut-être
à la France d’intensifier son effort
de guerre. Il est, en effet plus aisé
aujourd’hui au gouvern.ment fran
çais de demander à ses alliés ce qui
— M. Duf Cooper, ambassadeur
de Grande-Bretagne à Paris, ren
trera sous peu à Londres, pour des
raisons
purement personnelles.
WASHINGTON
nous
tout.
manque, c’est-à dire, avant
les armes.
Le ministre des Affaires étrangè
res brésilien a publié un, note aux
termes de laquelle le Brésil recon-
nait 1» gouvernement du général de
Gaulle.
ins dence financière
La décision du gouvernement des
Etats-Un s de reconnaître he gou-
vernement provisoire de la Républi
que française permettra aux autori
tés françaises de réclamer plus d’un
milliard de dollars bloqués aux
Etats-Unis depuis l’occupation de
la France par les Allemands.
Le
gouvernement
étudie actuellement
vue de la' mise
du projet expose par
un
en
le
américain
plan en
exécution
Roosevelt dans son récent
discours.
Par ce plan, le congrès donnerait à
1 avance. au délégué américain de
l organisation de la paix, le droit
d'engager 1 armée américaine pour
prévenir toute agression
Par décision du Direc
teur de la Presse Natio
nale, le prix de vente des
journaux quotidiens de pro
vince est fixé provisoire
ment à 1 fr. 50 le numéro.
MERCREDI
OCTOBRE 1944
N* 20
le N* 1 fr. 50
n
1‘
AU SERVICE
ur toute l’étendue du front russe
2
sombres de l'occupation, etcom- PROGRES ALLIfS EN HOLLANDE ET SUR lE FRONT DIS VOSGES
trate.
prélude d’une cffen-
banlieues
lointaines
imprimées
chef,
du
L’offensive soviétique se poursuit sur toute l’étendue
du front de l’Est et les troupes allemandes sont par.out
le
ou
où
des typos dans une commune vo
lonté ? Qui oserait nier que ces
caves mal éclairées, dont la solen
nité était seulement troublée par.
les chuchotements complices ou le
L’avance soviétique se poursuit vers Budapest [
creuset de la France nouvelle,
encore de ces lieux prédestinés
souffle l’Esprit ?
A vous tous, les mainteneurs
contraintes à
qu’ici que des actions limitées,
sive générale.
tassaient les pages
étaient, au premier
elles, les forces amé-
attaque contre la
Français sont aux
Mme Marguerite DISTEL, postière à Limoges
cliquetis de machines souvent pri
mitives. que ces réduits dans les
banlieues où s’en-
Dès le lendemain de la prise
de Limoges, notre journal sor-
St de la nuit mystérieuse pour
paraître au grand jour de la li
berté. Il était né aux heures
"r
QUOTIDIEN DINFORMATION
DU FDONT NATIONAL
1 8
rue
LIMOG
du peuple
LIMOUSIN
oUI---YX . ; ... t j
me tant d’autres feuilles clandes
tines, il témoignait de la vitalité
française, il proclamait 'a France-
Qui dira l’effort surhumain de
ces équipes de comba anis du
journalisme libre, où l’héroïsme
des rédacteurs rejoignait l’héroïsme
Une armée de 2.500.000 hommes, appuyée par 5.000
tanks et autant d'avions, déferle sur la Prusse-Orientaje.
Tilsitt est atein’e et plusieurs villes importantes ont
été prises.
Les fronts de Hongrie et de Yougoslave se sent re
joints. Appuyée par des troupes hongroises, l’armée rou
ge marche sur Budapest tandis que, débouchant du
sud des Carpathes, d’autres forces soviétiques avan
cent en Tchécoslovaquie.
A l’Ouest, il semble que les Alliés n’ont pratiqué jus-
Laissant Aix-la-Chapel le derrière
ricaines préparent une formidable
Ruhr. A l’aile droite du front , les
portes de l’Alsace.
patriotisme et de l’espérance qui
ont nourri Valmv clandestin, notre
journal adresse ses remerciements
émus
Mais, pour nous, s’ouvre désor-
mais une étape nouvelle. Nous
devions à nos lecteurs de leur
En Italie, où les Alliés réalisent des progrès constants,
les patriotes harcèlent les communications allemandes
dans la plaine du Pô L’avance anglaise se poursuit
également en Grèce.
En Extrême-Orient, les Américains portent chaque
jour de nous aux coups à la puissance millaire japo
naise.
Ainsi que vient de le dire le président Roosevelt, « l’Of.
fensive finale est
apporter une pâture quotidienne. Il
ne suffit pas d’avoir pignon sur
rue, il faut que le réseau d'amis
que Valmy hebdomadaire avait ras-.
1 l,- - 1 . .lz fa I — En Carélie, les troupes
semble autour de sa volonté fa opérant dans la région arctique de
rouche et exaspérée de la grandeur Petsamo ont totalement libéré tou-
française se retrouve aujourd’hui et|tes les mines de nickel Elles se
,, * , . . 1. ..4: Isont emparées des localités de Sal-
s etende autour de l organe quoti-m ijarvi et Almalathi, coupant la
dien du Front National, de la chaussée reliant le port norvégien
Front de Frst
en marche ».
russes
France vraie de Kirkènes à Revaniemi.
voulu nue cha- — Dans la région de Memel, les
Et nous avons voulu que cha Russes ont occupé plus de 500 loca-
cun retrouve dans notre nouveau| lités et chassé l’ennemi de toute la
titre le souvenir d’une synthèse rive droite du Niemen, entre son
nui noue est chère II faut V voirestuaire et la ville de Jurburg, à
qui nous est cnere. n I, y "l'exception de la ville de Memel.
notre volonté de lier la défense des _ Les troupes du 3e front de Rus-
intérêts du peuple de notre région sie Blanche ont enfoncé les lignes
... traaione hictorignas les plus ! fortifiées allemandes couvrant les
aux traditions historiques — Ps approches de la Prusse-Orientale,
belles de notre pays, et il aut Elles ont pénétré en territoire alle
chercher dans ce mariage L'Echo mand de 30 kilomètres en profon
du-C entre - Valmv à la fois undeur sur un front de 140 kilomètres
au centre vuimy d —et se sont notamment emparées des
rappel et une promesse. Le rappel puissants « hérissons » allemands
du patriotisme pur et sans tachede Chirpin. Viadislavov. Romintern,
des volontaires de l’An II, l'hom-Grossromintern, Virbalis, Kibartai,
mage des vainqueurs de Limoges Walterkhmen, Vistitia, Wizatny,
en cette fin d’août 44 aux com-Szairgepponen, Shiropol, Goldap,
battants de septembre 92, les « va-Kenklup. Suwaiki et ont occupe, sn
nu-pieds superbes » dont lélandont plus de 400 se trouvent en ter-
irrésistible avait bousculé la plusritoire prussien.
forte armée du monde sur la col-
line -de Valmy. Une promesse = . if O uësi
aussi : celle de maintenir à tra-frOn- ac * =%-
vers le quotidien d'aujourd’hui! .
cet esnrît de lutte et d‘inirane_ —Dans la région au sud de Bres.
cet esprit ae lutte et a intransi kens, les troupes alliées ont con-
geance, de jeunesse et de détermi- tinué à progresser et sont arri-
nation qui définissait Valmy devées à environ 1.500 mètres du vil-
l’illégalité | lage de Groede.
° ] — Au nord d'Anvers, des gains de
Et maintenant, au travail ! | terrain ont été réalisés à l’ouest
Dans la période que nous tra- de la voie ferrée RoosendaalAn-
, , - - j -, | vers A 1 ouest de oensdrect, ia
versons, la presse a un grand rôle route et la voie ferrée menant à
à jouer pour assurer l’hygiène mo- Beverland et Walcheren a été de
raie du pays. L’éblouissement denouveau traversée .
la liberté retrouvée a bientôt laissées ApSroessmméasatg" dWrto-
la place à un sentiment plus dou-genbosch (Bois-le-Duc) sont parve-
loureux sans doute, mais aussi plus ! nues à environ 1.500 mètres de Bex-
viril : la volonté de reconstruire, "L n n'y a eu aucun changement
spontanément apparue devant le important le long du front allant
spectacle des ruines matérielles et d'Aix-la-Cha pelle à la valie eu-
des misères morales d’une France! périeure de la Moselle Dans Mai
. . . — ■ , I zières-les-Metz les combats deIA1-
pantelante et héroïque. Ce journalson a maison se poursuivent, l/'en-
ne sera pas animé par d’autres mo- nemi tient encore environ le quart
biles que cette inébranlable volonté! de la ville.
de terminer victorieusement la se sont empfXsduEæ“nézekangetn
guerre au dehors et au dedans Petite, à 30 kilomètres à l’est de
pour s’attacher plus tôt à relever! Nancy. La 3’ armée alliée pour-
les ruines et à nareer 1,. -12:. suit ses attaques sur un front de
S.T i etapanser es plaies- 10 kilomètres à l’est de Nancy et
contre la malfaisance des trusts! au nord de la forêt de Parroy.
saris patrie qui nous ont précipité! — Sur les contreforts des
dans l’abîme, contre le travail ges, en direction de Saint-Dié
-? . 2. < • - • • "Gérardmer. la progression
sournois des traîtres laisses, ici et Alliés se poursuit,
là, sur les arrières de nos troupes!
par les Allemands en fuite, pour!— —
une affirmation toujours renouvelée TrOnE
des droits imprescriptibles de lade Méditerranée
France à la souveraineté et à lai
Vos
et de
dee
grandeur, pour une extension tou- — En Italie où la loi martiale
jours plus grande de la démocratie ! a été décrétée pour les régions si-
enfin, garantie, par la plus ‘E&Ogna"smren:
conquête de la Résistance, l'union re. Plaisance et Modène, la 8e ar-
de notre peuple contre tout ce qui mée poursuit sa progression et
est l’Anti-France pour tout ce nui l occupe aujourd’hui Cervia, à 20
est la F... 7. • 7 1 1 kilomètres an sud de Ravenne, sur
est la b rance notre journal se la route de Ferrare à Padoue.
avec ardeur dans le combat. | — La radio du Caire annonce
A vous, patriotes du Centre de! que le port de Valona a été libéré
lui apporter votre aide pour ‘que par. les patriotes albanais ; les
. .. .. , p -- partisang auraient pénétré dans
surgisse des tenebres le renouveau! Tirana, capitale de l’Albanie,
tant attendu de la France fran-! — En
çaise. ! pée par
* les ont
la ville
F. FONVIEILLE-ALQUIER,
Grèce, Lamia a, été occu-
nos forces et nos patrouil-
déjà poussé au delà de
vers le Nord.
En 'Extrême - Orient
— A la suite du repli des Japo
nais les forces américaines qui
opèrent au nord de l’île de Leyte.
ont avancé de 4 km, 800 au delà
de Tacloban. Les positions défen
sives nippones du nord-ouest de Da.
lao, ont été dépassés et contour
nées.
10 SIUAT ON
S’AGGRAVEINESPAGM
Selon le correspondant de
l’Associated Press, la situation
se aérait aggravée en Espagne.
Plusieurs rencontres ont eu lieu
entre les troupes régulières et
des formations républicaines.
D’autre part une dépêche ae
l’agence United Press de Bar
celone déclare qu’après plu
sieurs jours de combat avec
l’armée régulière, les guérille
ros espagnoles ont occupé qua
tre villages dans le nord-est de
l’Espagne. H s’agit des villages
d’Alos, Alar et Camerène, dans
la province de Lérida.
L’épuration de l’avialion
M. Charles Tillon, min’stre de
l’Air, a ordonné l’ouverture d’une
information et la mise en arresta
tion des aviateurs Détroyat Michel
Durmon Gaston, Chatelard Jean et
Viot Guy.
Ces aviateurs français, sous l’oc-
cupat’on allemande, appartenaient
à un groupe de transport aérien dé
nommé « Groupe Hansa », qui, créé
par Détroyat effectuait des trans
ports au profit de l’ennemi.
Dans l’industrie aéronautique,
sont accusés de trahison les nom
més : Ruelle, chef du personnel de
la maison Caudron-Renault ; Ba
ron, directeur de l’école d’apprentis-
sage de
maison Caudron-Re-
nault ; Lechenet, d recteur des usi
nes du Havre de la S. N. C. A. N.
» Et qu'est-ce que vous en pensez ? »
. le rais, le stylo décapoté et ma petite question en bandoulière
a la recherche d une proie qui en pense quelque chose. Trois mots
ur le mauvais^ temps, deux pour la. vie chère et les événements
et vlan ! “ Qu est-ce que vous en pensez ? »
On me prend suivant le s cas pour 8 a J .
un indiscret, ou un fâcheux, ou un -= Pomnt de vue
doux maniaque. Ce n’est pas encore
dans l’air. c’est arrivé alors que
personne depuis
geait plus. A
faut reconnaître
d’autres soucis.
Et voilà que
longtemps n’y son.
notre décharge, il
que nous avons eu
l’idée commence à
faire son bonhomme de chemin. On
en parle un peu aujourd’hui, on en
parlera beaucoup demain. Un au-
1 de revues fignole un tableau
beur
plein
nier,
deux
ment
qu’un
tenue
d’esprit, mon ami le chanson,
en trois insomnies, a trouvé
plaisanteries fines et absolu-
nouvelles. On dt à Paris
grand couturier va lancer la
« Aux' Urnes
la mode s’en mêlant,
vont voter.
Après-demain.
, les femmes
de la receveuse...
Cahotée tout
le jour, em-
| portée en tem-
s pete de Bau
din à Louyat,
Mlle Marthe
Schmitt, 24
de
rue
receveuse
trol leybus,
Védrinne,
Un contrere parisien s est mis en
chasse. Du haut en bas d’un grand
magasin, des dentelles à ia parfu
merie, et des goûters-restrictions
aux écharpes, il a interrogé discu
té, entassé les arguments pour et
encaissé les arguments contre. Je
n’ai, hélas 1 pas le moindre « Bon
Marché » à ma disposition pas le
plus.petit « Louvre » et ma tâche
fut moins aisée. Elle nous condui
sit, le photographe et moi, sous la
pluie battante de ce mois d’octobre
exqus, de la marchande da fleurs à
i porte du cmetière, à la crémière
des halles, avec stations obligatoires
à l’arrêt du trolleybus et au zinc
du bistro du coin. La petit œil in
discret du photographe et mon sty-
o ont essuyé quelques rebuffades.
Pour parler sportivement, voici
les premiers résultats obtenus :
" Je suis très contente "
« Je suis très contente. J’estime
qu’une femme qui travaille est su
périeure à l’homme pour régler cer
taines questions intéressant la fa
mille.
» Depuis longtemps la femme au
rait dû voter pour défendre ses
droits et ne plus être esclave comme
elle a été jusqu’à présent. »
Voilà qui risque d’attirer à Mme
Marguerite Distel, 26 ans, postière,
rue Soufflot, l’inimitié des pessimis
tes et des méfiante, et j’en ai collec
té déjà pas mal.
craint que les
femmes n’aient
pas le temps
nécessaire pour
s’occuper de
politique.
La bouscula
de aux heures d'attente et le ma
niement du composteur doivent
laisser peu de loisirs pour méditer
sur les vertus de tel ou tel pro
gramme. Cependant, Mlle Schmitt
veut voter et espère c’en tirer
aussi bien qu’un
...et celui
homme.
d'un F. F. I.
£
ne que
Carpe, 40 ans,
débitant.
Adrien -
bouché, et
t u e 1 1
ment chef
F. I.
nation
a p p
rue
Du-
ac-
d a
F.
m-
sans
e 1 :
« J’estime que
les femmes
feraient mieux
de s’occuper
de leur cuisi-
de se mêler de voter.
(A suivre)
NOUVELLE) BPEVE)
BRUXELLES
La
en
La reconnaissance
crise politique qui sévit
Belgique s'ost aggravée au
cours des dernières 24 heures ; le
fossé entre l’administration de M.
Pierlot et les partis de gauche, sur
les questions du ravitaillement et
du Gouvernement français
des mesures a prendre contre les col-
laborationnistes, semble maintenant
ne pouvoir se creuser davantage.
g LONDRES
C’est lundi, à 17 heures, que les
ambassadeurs des Etats-Unis, de la
Grande-Bretagne et de l’U. R. S. 8.
ont remis à M. Georges Bidault, mi
nistre des Affaires étrangères' les
notes portant reconnaissance
du
gouvernement provisoire de la Ré
publique par les Nations alliées.
C’est à l’occasion de la délimita
tion en France d’une zone de l’in
térieur et d’une zone des armées
que le geste de reconnaissance a
été fait. L’importance de ce geste
n’échappe à personne Si, d’une
part, il ne fait qu’entériner un état
de fait existant, il marque, d’au
tre part, une étape nouvelle dans
la politique extérieure française.
« La décision des alliés, d t-on à
Paris, signifie la rentrée de la Fran
ce dans le concert des grandes na
tions. Dans les discussions interna-
tionales qui vont s’ouvrir, la Fran
ce pourra parler à stricte égalité
avec ses alliés. n
La reconnaissance du gouverne-
ment provisoire permettra peut-être
à la France d’intensifier son effort
de guerre. Il est, en effet plus aisé
aujourd’hui au gouvern.ment fran
çais de demander à ses alliés ce qui
— M. Duf Cooper, ambassadeur
de Grande-Bretagne à Paris, ren
trera sous peu à Londres, pour des
raisons
purement personnelles.
WASHINGTON
nous
tout.
manque, c’est-à dire, avant
les armes.
Le ministre des Affaires étrangè
res brésilien a publié un, note aux
termes de laquelle le Brésil recon-
nait 1» gouvernement du général de
Gaulle.
ins dence financière
La décision du gouvernement des
Etats-Un s de reconnaître he gou-
vernement provisoire de la Républi
que française permettra aux autori
tés françaises de réclamer plus d’un
milliard de dollars bloqués aux
Etats-Unis depuis l’occupation de
la France par les Allemands.
Le
gouvernement
étudie actuellement
vue de la' mise
du projet expose par
un
en
le
américain
plan en
exécution
Roosevelt dans son récent
discours.
Par ce plan, le congrès donnerait à
1 avance. au délégué américain de
l organisation de la paix, le droit
d'engager 1 armée américaine pour
prévenir toute agression
Par décision du Direc
teur de la Presse Natio
nale, le prix de vente des
journaux quotidiens de pro
vince est fixé provisoire
ment à 1 fr. 50 le numéro.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.06%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.06%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/2
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t5435274f/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t5435274f/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t5435274f/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bd6t5435274f/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t5435274f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t5435274f
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bd6t5435274f/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest