Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1885-12-02
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 décembre 1885 02 décembre 1885
Description : 1885/12/02 (A1,N139). 1885/12/02 (A1,N139).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t543274m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
PREFECTURE
DEPOT
D‘ ALGER
LEGAL
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
& MPfcïUTC.
ABONNEMEN TS :
Trois mois Sis mois
.. ........ 9
Un an
18
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n* 9, mcim hôtel Basin.
— ' — .... —
Testes l«s reiatlwi asa: Ü-ttelaiwa «*<««** ?
Algérie, être «dressées à l’ASXNGg. H* ?LV, tend de k mycWdm,
Sa France, le* *Offiseîss5e«îioas soa» rupuw sawir ;
A Marsxills, chu K. Gmre/fs ALLARD, rx.fe dnSsswi. h
Francs. .
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84
A Paris, «he* MM„ ÂÜDBQUM et O» place de te Bwm. là,
H par tes» cèrrespo«d»*ls
La DÉPÊCHE ALCFÉRISNNîS «fit désignée pour l'insertion des «nnenettg légales, j adiolsdr** «t autres exigées pour Iss, validité des prcoédnres «es eoi 3 .tr*.ta
SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE DE L4 DËPÊCH
Paris, 30 novembre, 5 h 40, soir.
La Chambre valide sans débats, les
élections de la Eaute-Loire, puis elle a
adopté trois propositions de loi deman
dant que les fournitures d'Etat soimt
réservées à Vindustrie et à Yagriculture
nationale.
La Chambre s'ajourne ensuite à jeudi.
LA DEPOSITION
devant la Commission dn Tonkin
Paris, 30 novembre,. 6 h. 21, soir.
Le général Brière de l'Isle a déposé
aujourd'hui devant la Commission des
crédits du Tonkin.
Le général a dit que son successeur, le
général de Courcy, avait eu tort de lais
ser s'effectuer la concentration des pira
tes du Delta ; mais ce sont là, a-t-il
ajouté, des bandes sans consistance et
pour les empêcher de se reformer à l'ave
nir, il suffira d'établir de petits postes,
qui sont partout réclamés par la popula
tion qui consentirait à les payer. Les
troupes tonkinoises qui sont excellentes,
pourraient faire ce service et fournir des
garnisons pour les frontières.
Le général Brière, croit qu'en temps
normal 6,000 hommes de troupes fran
çaises et 12,000 hommes de troupes indi
gènes suffiront à maintenir l'ordre. Il
croit nécessaire d'occuper la partie de la
frontière qui est défendue par des mon
tagnes; les habitants de ces pays ressem
blent aux kabyles de l'Algérie et pour
ront devenir pour nous des auxiliaires
précieux ; 250 Français et 250 tonkinois
pourront suffire pour chaque poste, et
pendant la mauvaise saison on pourra
réduire le contingent français de chaque
poste à 50 hommes.
Comme les Chinois, dans l'offensive,
n'ont jamais montré, sauf à Tuyen-Quan,
les moindres qualités d'attaque, comme
ils n'ont jamais enlevé le moindre poste,
comme du reste Eanoi est à 140 kilo
mètres de Lang-Son, et qu'il existe en
avant d'Hanoi, dans la direction de Lang-
Son, une excellente route de 70 kilo
mètres, il n'y a rien à craindre de ce
Gôté-là.
Il faudrait cependant peut-être établir
quelques postes en palissades sur la ri
vière Noire. On les défendra par des
sections tonkinoises.
Le général Brière de l'Isle se déclare
ensuite opposé aux fortifications des fron
tières.
Répondant à une question posée par
Henri Rochefort, le général Brière de
l'Isle dit qu'il est inexact qu'il y ait eu
des falsifications de dépêches de la part
du gouvernement, qui a simplement sup
primé certains passages, comme c’était
son droit.
H Le général Brière est d'avis qu'il faut
occuper Lang-Son, Tchanke, Cao-Bang et
Zao-Kai ; nous aurons ainsi tous les
points stratégiques.
i» L'occupation totale aura, d'après le gé
néral, le double avantage d'empêcher les
excursions des déserteurs et des bandits
chinois et de mettre en nos mains les
postes de douane.
Quand le courant des affaires commer
ciales sera rétabli, nous aurons d'excel
lents rapport avec les Chinois. Lorsque
l'ordre sera rétabli dans le Delta, on
obtiendra au Tonkin des résultats ana
logues à ceux obtenus en Cochinchine de
puis 15 ans.
Répondant ensuite à diverses questions
de l'amiral Dompierre d'Eornoy sur les
moyens de défense qu'il conseillerait aux
frontières et pour le Delta, le général
Brière de l'Isle ajoute que dans le Delta,
il faut caserner Hanoi, Bac-Ninh, Hong-
Hoa et Son-Tag.
Ces postes pourraient être occupés par
peu de monde, les casernes entourées de
murs crénelés serviraient de blockhaus.
Le général Brière de l’Isle a ajouté
qu'il considérait les Annamites comm.e
à peu près irréconciables et que ce serait
une faute énorme d'augmenter leur nom
bre dans les troupes indigènes.
Paris, 30 novembre, 8 h. 10, soir.
La vérité sur l'affaire de Lang-
Son.
Amené à s’expliquer sur les incidents
de Lang-Son, le général Brière de l'Isle a
dit que cette retraite était due AU SEUL
COLONEL HERBINCER, QUI, dit-il, EST
UN ALCOOLIQUE. Puis le général a ajouté
cette parole grave : « SI UNE BALLE
» INTELLIGENTE NOUS EUT DÉBAR-
» BASSE D’HERBINGER, NOUS NE SE-
» RIONS PAS SORTIS DE LANG-SON. »
Puis le général a parlé des revenus que
peut produire le Tonkin, il les a évalués
à 60 millions.
En ce qui concerne la pacifcaiion du
Tonkin, le général estime que ce n'est
plus qu'une affaire de police.
de droit d'Alger à décerner le grade de
licencié, a nommé M. Duvaux, président ;
M. Marmontier, secrétaire, et M. Letel-
lier, rapporteur.
La Commission paraît favorable au
projet, elle entendra NI. Goblet dans sa
prochaine séance.
ï^a Commission du recrutement.
COULOIRS DU LUXEMBOURG. — La
Commission du recrutement a décidé
qu'il était nécessaire de trancher la ques
tion du recrutement des sous-officiers,
avant de faire la loi sur le recrutement.
Paris, 30 novembre 7 h., soir.
La Commission du Tosilkin.
La Commission des crédits du Tonkin
active ses travaux; il se pourrait qu'elle,
les terminât à la nn de la semaine Cou
rante.
Les débats pourraient alors commencer
à la Chambre au début de la semaine
prochaine.
Le rapporteur de la Commission sera
sans doute M. Granet ou M. Pelletan.
La France au Sénégal
Paris, 30 novembre, 5 b. 40, soir.
Le correspondant du « Temps » au Sé
négal annonce qu'une canonnière fran
çaise a remonté cette année le Haut-
Niger jusque au-delà de Sansanding.
Les populations lui frent partout bon
accueil.
Paris, 30 novembre, 4 b. 28, soir.
Paris, 30 novembre, 5 h. 10, soir.
COULOIRS DU PALAIS BOURBON. —
Un revirement marqué s'est produit dans
les différents groupes de la Chambre au
sujet des affaires du Tonkin. Plusieurs
membres de la Commission, notamment
de la droite déclarent dans les couloirs
qu'il faudra sans doute, après examen
des faits, voter les crédits du Tonkin.
Les sous-commissions de la Commission
du Tonkin se sont réunies ce matin pour
commencer l'examen des pièces com
muniquées par le gouvernement.
La sous-commission diplomatique a lu
les pièces des mois de juillet et d'août
1884, et principalement celles se référant
à une tentative de médiation des Etats-
Unis et à la question de l'indemnité de
guerre.
La sous-commission militaire et navale
a entendu un rapport de MM. Camille
Pelletan et Hubbard qui ont dépouillé et
analysé toute la correspondance entre les
chefs militaires et te gouvernement.
Les convocations adressées aux fonc
tionnaires qui doivent être entendus par
la Commission leur sont envoyées par le
gouvernement.
Le ministre de l'agriculture a l’inten-
. tion de donner une plus grande extension
à l'enseignement agricole actuel. Des
écoles seraient affectées à cet enseigne
ment dans chaque département. On s'ef
forcerait de le diriger principalement à
un point de vue pratique.
Userait principalement basé sur la na
ture du terrain et les productions de
l'endroit où l'enseignement serait donné.
M. Gomot. ministre de l'agriculture,
voudrait surtout voir se créer des syn
dicats professionnels agricoles qui'se
raient d'un précieux secours pour les pe
tits cultivateurs.
EN ESPAGNE
L’enterrement d’Alphonse XII.
Paris, 30 novembre, 5 h. 50, matin.
On mande de Madrid que le corps du
roi Alphonse a été transporté hier à Y Es -
curial après un service religieux célébré
à la Basilique.
Le corps d'Alphonse XII a été descendu
dans le Panthéon et déposé en face le
caveau de la reine Mer cédés.
Les funérailles d'Alphonse XII sont
Ûxées à jeudi prochain à la cathédrale de
Madrid.
L
Paris, 30 novembre, 6 b., soir.
Paris, 30 novembre, 5 h. 50, matin.
L’Ecole de droit d’Alger.
La Commission chargée d'étudier le
projet de loi tendant à autoriser l'Ecole
Le secrétaire de Don Carlos a adressé
une lettre au prince de Valori déclarant
que Don Carlos est aujourd'hui le seul
roi possible en Espagne. Il sera heureux
d ouvrir ses bras à tout le monde, mais
restera, pour le moment, spectateur re
cueilli, attendant tout des événements et
de la persuasion.
Paris,30 novembre, 8 h. 40, m.
On télégraphie de Madrid qu'une bande
armée s'est montrée dans la province de
Lérida, mais qu'elle a été poursuivie par
les paysans. Elle s'est aussitôt dispersée .
QU
\ 1
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un
ül | s* gjj
iilEN
Paris, 30 novembre, 8 h. 20; matin.
Le « Times » craint bien que la confé
rence n’ait pas abouti. Dervisch-Pachaira
comme commissaire ottoman en Roumélie ;
il traitera directement avec le prince
Alexandre.
Le général autrichien Albori est allé à
Belgrade,pour régler les détails de Y oc
cupation autrichienne en Serbie dans le
cas de certaines éventualités prévues.
Une dépêche de Vienne adressée au
« Standard » annonce que l'Autriche con
duira les négociations de la paix bulgaro-
serbe au nom des trois empires.
Paris, 30-nov :mbre, 5 h. 40, soir.
SOFIA. — Malgré l'armistice conclu,
samedi, les Serbes ont attaqué les posi
tions bulgares.
JL’Autriche et la Ulussie.
WIBBIN. — Une dépêche de Londres
prétend que la Compagnie de navigation
de Danube et celle des railways austro-
hongrois, ont reçu l'ordre de préparer le
transport de 200 mille soldats autri
chiens en Serbie. Le bruit court que je
gouvernement autrichien est sur le point
de mobiliser les corps d'armée de Temes-
var et d’Agram, dont l'effectif est de
162,000 hommes.
, — Les journaux russes commencent à
s’inquiéter de voir l'Autriche prendre
ouvertement parti pour les Serbes.
L’Angleterre et l'Allemagne
Paris, 30 novembre, 8 h. 20, matin.
Dans le banquet d'adieu de M. de Miins-
ter, ex-ambassadeur à Londres, M. Salis-
bury a porté une santé à l'empereur Guil
laume , Le premier ministre anglais a dit
que l'alliance anglo-allemande était la
meilleure garantie de la paix en Europe ;
qu'elle est dans le cœur des deux peuples :
qu'elle a surtout été facilitée par les ef
forts patriotiques de M. de Munster.
Fin de la guerre Anglo-Birmane
Paris, 30 novembre, 5 h. 40, soir.
RANGOON. 30 novembre. — (Officiel). —
Le roi de Birmanie a demandé le 26 no~
vembre un armistice au général anglais
qui a demandé, avant toute négociation
la soumission de l’armée birmane et la
reddition de Mandalay.
Le roi a accepté ; l'armée et les forts
se sont rendus.
Les Anglais ont dû occuper Mandalay
le 28 novembre.
— —
DEPOT
D‘ ALGER
LEGAL
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
& MPfcïUTC.
ABONNEMEN TS :
Trois mois Sis mois
.. ........ 9
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18
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Rue de la Marine, n* 9, mcim hôtel Basin.
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Sa France, le* *Offiseîss5e«îioas soa» rupuw sawir ;
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SERVICE TÉLÉGRAPHIQUE DE L4 DËPÊCH
Paris, 30 novembre, 5 h 40, soir.
La Chambre valide sans débats, les
élections de la Eaute-Loire, puis elle a
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dant que les fournitures d'Etat soimt
réservées à Vindustrie et à Yagriculture
nationale.
La Chambre s'ajourne ensuite à jeudi.
LA DEPOSITION
devant la Commission dn Tonkin
Paris, 30 novembre,. 6 h. 21, soir.
Le général Brière de l'Isle a déposé
aujourd'hui devant la Commission des
crédits du Tonkin.
Le général a dit que son successeur, le
général de Courcy, avait eu tort de lais
ser s'effectuer la concentration des pira
tes du Delta ; mais ce sont là, a-t-il
ajouté, des bandes sans consistance et
pour les empêcher de se reformer à l'ave
nir, il suffira d'établir de petits postes,
qui sont partout réclamés par la popula
tion qui consentirait à les payer. Les
troupes tonkinoises qui sont excellentes,
pourraient faire ce service et fournir des
garnisons pour les frontières.
Le général Brière, croit qu'en temps
normal 6,000 hommes de troupes fran
çaises et 12,000 hommes de troupes indi
gènes suffiront à maintenir l'ordre. Il
croit nécessaire d'occuper la partie de la
frontière qui est défendue par des mon
tagnes; les habitants de ces pays ressem
blent aux kabyles de l'Algérie et pour
ront devenir pour nous des auxiliaires
précieux ; 250 Français et 250 tonkinois
pourront suffire pour chaque poste, et
pendant la mauvaise saison on pourra
réduire le contingent français de chaque
poste à 50 hommes.
Comme les Chinois, dans l'offensive,
n'ont jamais montré, sauf à Tuyen-Quan,
les moindres qualités d'attaque, comme
ils n'ont jamais enlevé le moindre poste,
comme du reste Eanoi est à 140 kilo
mètres de Lang-Son, et qu'il existe en
avant d'Hanoi, dans la direction de Lang-
Son, une excellente route de 70 kilo
mètres, il n'y a rien à craindre de ce
Gôté-là.
Il faudrait cependant peut-être établir
quelques postes en palissades sur la ri
vière Noire. On les défendra par des
sections tonkinoises.
Le général Brière de l'Isle se déclare
ensuite opposé aux fortifications des fron
tières.
Répondant à une question posée par
Henri Rochefort, le général Brière de
l'Isle dit qu'il est inexact qu'il y ait eu
des falsifications de dépêches de la part
du gouvernement, qui a simplement sup
primé certains passages, comme c’était
son droit.
H Le général Brière est d'avis qu'il faut
occuper Lang-Son, Tchanke, Cao-Bang et
Zao-Kai ; nous aurons ainsi tous les
points stratégiques.
i» L'occupation totale aura, d'après le gé
néral, le double avantage d'empêcher les
excursions des déserteurs et des bandits
chinois et de mettre en nos mains les
postes de douane.
Quand le courant des affaires commer
ciales sera rétabli, nous aurons d'excel
lents rapport avec les Chinois. Lorsque
l'ordre sera rétabli dans le Delta, on
obtiendra au Tonkin des résultats ana
logues à ceux obtenus en Cochinchine de
puis 15 ans.
Répondant ensuite à diverses questions
de l'amiral Dompierre d'Eornoy sur les
moyens de défense qu'il conseillerait aux
frontières et pour le Delta, le général
Brière de l'Isle ajoute que dans le Delta,
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Hoa et Son-Tag.
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peu de monde, les casernes entourées de
murs crénelés serviraient de blockhaus.
Le général Brière de l’Isle a ajouté
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à peu près irréconciables et que ce serait
une faute énorme d'augmenter leur nom
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Paris, 30 novembre, 8 h. 10, soir.
La vérité sur l'affaire de Lang-
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Amené à s’expliquer sur les incidents
de Lang-Son, le général Brière de l'Isle a
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COLONEL HERBINCER, QUI, dit-il, EST
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Puis le général a parlé des revenus que
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à 60 millions.
En ce qui concerne la pacifcaiion du
Tonkin, le général estime que ce n'est
plus qu'une affaire de police.
de droit d'Alger à décerner le grade de
licencié, a nommé M. Duvaux, président ;
M. Marmontier, secrétaire, et M. Letel-
lier, rapporteur.
La Commission paraît favorable au
projet, elle entendra NI. Goblet dans sa
prochaine séance.
ï^a Commission du recrutement.
COULOIRS DU LUXEMBOURG. — La
Commission du recrutement a décidé
qu'il était nécessaire de trancher la ques
tion du recrutement des sous-officiers,
avant de faire la loi sur le recrutement.
Paris, 30 novembre 7 h., soir.
La Commission du Tosilkin.
La Commission des crédits du Tonkin
active ses travaux; il se pourrait qu'elle,
les terminât à la nn de la semaine Cou
rante.
Les débats pourraient alors commencer
à la Chambre au début de la semaine
prochaine.
Le rapporteur de la Commission sera
sans doute M. Granet ou M. Pelletan.
La France au Sénégal
Paris, 30 novembre, 5 b. 40, soir.
Le correspondant du « Temps » au Sé
négal annonce qu'une canonnière fran
çaise a remonté cette année le Haut-
Niger jusque au-delà de Sansanding.
Les populations lui frent partout bon
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Paris, 30 novembre, 4 b. 28, soir.
Paris, 30 novembre, 5 h. 10, soir.
COULOIRS DU PALAIS BOURBON. —
Un revirement marqué s'est produit dans
les différents groupes de la Chambre au
sujet des affaires du Tonkin. Plusieurs
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qu'il faudra sans doute, après examen
des faits, voter les crédits du Tonkin.
Les sous-commissions de la Commission
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commencer l'examen des pièces com
muniquées par le gouvernement.
La sous-commission diplomatique a lu
les pièces des mois de juillet et d'août
1884, et principalement celles se référant
à une tentative de médiation des Etats-
Unis et à la question de l'indemnité de
guerre.
La sous-commission militaire et navale
a entendu un rapport de MM. Camille
Pelletan et Hubbard qui ont dépouillé et
analysé toute la correspondance entre les
chefs militaires et te gouvernement.
Les convocations adressées aux fonc
tionnaires qui doivent être entendus par
la Commission leur sont envoyées par le
gouvernement.
Le ministre de l'agriculture a l’inten-
. tion de donner une plus grande extension
à l'enseignement agricole actuel. Des
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ment dans chaque département. On s'ef
forcerait de le diriger principalement à
un point de vue pratique.
Userait principalement basé sur la na
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l'endroit où l'enseignement serait donné.
M. Gomot. ministre de l'agriculture,
voudrait surtout voir se créer des syn
dicats professionnels agricoles qui'se
raient d'un précieux secours pour les pe
tits cultivateurs.
EN ESPAGNE
L’enterrement d’Alphonse XII.
Paris, 30 novembre, 5 h. 50, matin.
On mande de Madrid que le corps du
roi Alphonse a été transporté hier à Y Es -
curial après un service religieux célébré
à la Basilique.
Le corps d'Alphonse XII a été descendu
dans le Panthéon et déposé en face le
caveau de la reine Mer cédés.
Les funérailles d'Alphonse XII sont
Ûxées à jeudi prochain à la cathédrale de
Madrid.
L
Paris, 30 novembre, 6 b., soir.
Paris, 30 novembre, 5 h. 50, matin.
L’Ecole de droit d’Alger.
La Commission chargée d'étudier le
projet de loi tendant à autoriser l'Ecole
Le secrétaire de Don Carlos a adressé
une lettre au prince de Valori déclarant
que Don Carlos est aujourd'hui le seul
roi possible en Espagne. Il sera heureux
d ouvrir ses bras à tout le monde, mais
restera, pour le moment, spectateur re
cueilli, attendant tout des événements et
de la persuasion.
Paris,30 novembre, 8 h. 40, m.
On télégraphie de Madrid qu'une bande
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Lérida, mais qu'elle a été poursuivie par
les paysans. Elle s'est aussitôt dispersée .
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Paris, 30 novembre, 8 h. 20; matin.
Le « Times » craint bien que la confé
rence n’ait pas abouti. Dervisch-Pachaira
comme commissaire ottoman en Roumélie ;
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Alexandre.
Le général autrichien Albori est allé à
Belgrade,pour régler les détails de Y oc
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cas de certaines éventualités prévues.
Une dépêche de Vienne adressée au
« Standard » annonce que l'Autriche con
duira les négociations de la paix bulgaro-
serbe au nom des trois empires.
Paris, 30-nov :mbre, 5 h. 40, soir.
SOFIA. — Malgré l'armistice conclu,
samedi, les Serbes ont attaqué les posi
tions bulgares.
JL’Autriche et la Ulussie.
WIBBIN. — Une dépêche de Londres
prétend que la Compagnie de navigation
de Danube et celle des railways austro-
hongrois, ont reçu l'ordre de préparer le
transport de 200 mille soldats autri
chiens en Serbie. Le bruit court que je
gouvernement autrichien est sur le point
de mobiliser les corps d'armée de Temes-
var et d’Agram, dont l'effectif est de
162,000 hommes.
, — Les journaux russes commencent à
s’inquiéter de voir l'Autriche prendre
ouvertement parti pour les Serbes.
L’Angleterre et l'Allemagne
Paris, 30 novembre, 8 h. 20, matin.
Dans le banquet d'adieu de M. de Miins-
ter, ex-ambassadeur à Londres, M. Salis-
bury a porté une santé à l'empereur Guil
laume , Le premier ministre anglais a dit
que l'alliance anglo-allemande était la
meilleure garantie de la paix en Europe ;
qu'elle est dans le cœur des deux peuples :
qu'elle a surtout été facilitée par les ef
forts patriotiques de M. de Munster.
Fin de la guerre Anglo-Birmane
Paris, 30 novembre, 5 h. 40, soir.
RANGOON. 30 novembre. — (Officiel). —
Le roi de Birmanie a demandé le 26 no~
vembre un armistice au général anglais
qui a demandé, avant toute négociation
la soumission de l’armée birmane et la
reddition de Mandalay.
Le roi a accepté ; l'armée et les forts
se sont rendus.
Les Anglais ont dû occuper Mandalay
le 28 novembre.
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