Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1885-10-02
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 02 octobre 1885 02 octobre 1885
Description : 1885/10/02 (A1,N78). 1885/10/02 (A1,N78).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t543214r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
DEI'OT legal
FREFEC1 (ICK fCAI.iJEb
DEPOT LEGAL
Première année. — N® 78. Le numéro 55 centimes. Vendredi, 2 octobre 188$.
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
AteftRiB...
ABONNEMENTS :
Trois mois Six mois
4.50 9
O 1 2
Un an
48
24
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n° 9, ancien hôtel Bazin.
Tontes les conwmnications relatives anx annnonees et réclames deivexi, es
Algérie, être adressées à l’AGENCE HAVAS, boulevard de la République, Al^sr .
En France, les communications sont reçues savoir :
A Marseille, chez M. Gustave ALLARD, rue du Bausset, 4 ;
A Paris, chez MM. AUDBOURG et G 1 », place de la Bourse, 10,
Et par leurs correspondants.
La DÉPÊCHE ALGÉRIENNE est désignée pour l’insertion des annonees légales, judiciaires et autres exigées pour la validité des procédures et contrats.
CITOYENS,
L’agriculture algérienne traverse une crise sans précédent.
La culture des céréales, cette source principale de notre existence, devient impossible si les cours restentent les mêmes.
A tout, prix il faut entraver la concurrence ruineuse qui nous est faite sur tous les marchés de France, par les céréales étrangères.
A la faveur du libre-échange ces produits pénétraient en France sans payer de droits et ils étaient livrés au commerce à des prix où il
vous est impossible de les produire.
Déjà le Parlement a frappé d’un droit de 3 francs les blés étrangers. M. LETELLIER, député sortant, a voté cette taxe comme
un minimum.
M. BOURLIER a voté au Conseil général un vœu pour que ce droit soit de cinq franc
Le programme de MM. LETELLIER et BOURLIER porte :
Augmentation des taxes à Y importation sur les céréales et sur les bestiaux , pour mettre notre agncuku ■ : en üûi de lutter contre la concur
rence étrangère .
AGRICULTEURS,
Souvenez-vous qu’au Conseil général, le 31 octobre dernier, MM. Marchai et Samary ont refusé de voter la taxe qui devait vous protéger*
Souvenez-vous que dans cette même séance M. Marchai qualifiait cette taxe d’insensée, de fausse, d’exagérée, de ridicule.
Méfiez-vous de ces théoriciens sans expérience qui sacrifient vos intérêts à ce qu’ils appelent des principes.
Colons et commerçants^ vos intérêts sont les mêmes. Protéger l’Agriculture algérienne, c’est protéger le commerce et l’industrie qui
dépendent d’elle.
ÉLECTEURS,
Vos destinées sont entre vos mains.
Manifestez votre volonté dans le vote de Dimanche, 4 octobre.
Votez pour la protection de l’Agriculture.
Que ceux qui veulent que les taxes sur les blés étrangers soient augmentées, mettent dans l’urne les noms de
LETELLIER
et de BOURLIER
LE COMITÉ CENTRAL REPUBLICAIN.
r
Alger, le 1 er Octobre 1885.
Comité Contrai Républicain
Élections législatives du 4 octobre 1885.
LETELLIER
DÉPUTÉ SORTANT
BOURLIER
CONSEILLER GÉNÉRAL
Candidats Républicains
Lettre d'un Colon de- la Plaine
Dans votre numéro du 27 courant, vous
avez publié un excellent article sur les
surtaxes ; comme c est une question Qui
aous intéresse par dessus tout, voulez-vous,
monsieur le Rédacteur, que nous en par
lions encore aujourd’hui ?
Ce que vous dites est incontestable ; per
sonne, en Algérie, ne doit être libre échan
giste ; pas plus les habitants des villes, les
commerçants, les négociants, que les culti
vateurs.
C’est ce que je disais, l’au dernier, dans
des articles publiés dans la Solidarité.
Notre belle colonie ne peut se développer
et devenir prospère que par la colonisation,
c’est-à-dire par l’agriculture.
Que les Marseillais, qui voudraient deve
nir les intermédiaires de l’immense com
merce de grains qui se lait avec l’étranger,
et devenir les pourvoyeurs de la France
entière, nomment des libre-éehângistes
pour les représenter, cela se comprend, ils
ne sont que logiques'; mais ,que les Algé
riens, qui n’ont qu’une agriculture nais
sante, qui subissent encore les charges des
installations premières avec une situation
compliquée, pour beaucoup, par des frais
de transport élevés, et qui ne peuvent,
dans des conditions passables, que produire
du blé au prix de revient de 18 fr. le quin
tal, lorsque les Américains et les Indiens en
débarquent à Marseille à 12 francs, nom
ment également dès libre-èchangistes, cela
ne se comprend pas ; ce serait le comble de
l’absurde, et il n’est pas possible que les
colons algériens fassent cette colossale bé
vue !
Ne lisant pas les journaux régulièrement,
j’ignorais, il y a quelques jours encore, l’at
titude au Conseil général, en octobre der
nier, de M. MM. Marchai et Samary ; jus
que-là, j’avais pensé que leurs opinions
pouvaient être discutées, à l’égal de leurs
adversaires.
Mais maintenant que je sais qu’ils ont
voté contre la surtaxe à établir sur les blés
étrangers, je les considère comme nos en
nemis !
Il faudrait que nous eussions perdu le sen
timent de notre situation actuelle, pour qu’il
en fût autrement.
Non, je ne puis croirë que cés deux hom
mes seront envoyés à la Chambre, pour re
présenter les agriculteurs et voter des lois
qui leur seraient funestes !
Colons algériens, vous savez que nous
avons obtenu une surtaxe de trois francs
sur les biés étrangers, elle n’est pas suffi
sante : il aurait fallu cinq francs.
Cette taxe trop légère, les libres-échan-
gistes comptent la faire abolir par la nou
velle législature.
Si nous nommons des députés partisans
de leurs doctrines, nous sommes sûrs de
notre affaire.
Je ne doute pas du patriotisme de MM. Mar
chai et Samary, mais je suis persuadé qu’ils
n’ont pas étudié la question agricole, sur
tout au point de vue algérien.
Ce sont deux hommes politiques four
voyés, qui ne sont pas excusables d’ignorer
noire situation.
Dans voire excellent article du 27 courant,
vous dites que les colons ont vendu du blé
à 14 francs qui leur coûtait 18 francs. Mais
je vous dirai que j’ai vendu le mien, l’an
dernier, à M. Battandier, négociant sur le
quai, à 13 fr. 50 et que j’ai eu les frais de
docks pendant quatre mois, le transport
jusqu’à Alger, le loyer des sacs, le charge
ment, le déchargement, le courtage, l’inté
rêt du capital, etc.
En déduisant tous ces frais, mon blé n’a
été réellement vendu qu’à 11 fr. 50 le quin
tal.
Sur 3,000 quintaux, c’est 36,000 francs de
perte que j’ai subie. Si je n’avais pas mes
vignobles, ou en serais-je ?
Combien de colons dans les petites et
moyennes exploitations récoltent jusqu’à
500 quintaux en moyenne ; le cours actuel,
comparé aux prix anciens, se traduit par 10
francs de perte par quintal, soit 5,000 fr.
par an.
Il' est facile de calculer ce que cela peut
faire en dix ans, avec l’intérêt des intérêts,
le bénéfice que les cultivateurs peuvent réa
liser pour payer leurs ouvriers, élever et
nourrir leurs familles.
FREFEC1 (ICK fCAI.iJEb
DEPOT LEGAL
Première année. — N® 78. Le numéro 55 centimes. Vendredi, 2 octobre 188$.
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Trois mois Six mois
4.50 9
O 1 2
Un an
48
24
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n° 9, ancien hôtel Bazin.
Tontes les conwmnications relatives anx annnonees et réclames deivexi, es
Algérie, être adressées à l’AGENCE HAVAS, boulevard de la République, Al^sr .
En France, les communications sont reçues savoir :
A Marseille, chez M. Gustave ALLARD, rue du Bausset, 4 ;
A Paris, chez MM. AUDBOURG et G 1 », place de la Bourse, 10,
Et par leurs correspondants.
La DÉPÊCHE ALGÉRIENNE est désignée pour l’insertion des annonees légales, judiciaires et autres exigées pour la validité des procédures et contrats.
CITOYENS,
L’agriculture algérienne traverse une crise sans précédent.
La culture des céréales, cette source principale de notre existence, devient impossible si les cours restentent les mêmes.
A tout, prix il faut entraver la concurrence ruineuse qui nous est faite sur tous les marchés de France, par les céréales étrangères.
A la faveur du libre-échange ces produits pénétraient en France sans payer de droits et ils étaient livrés au commerce à des prix où il
vous est impossible de les produire.
Déjà le Parlement a frappé d’un droit de 3 francs les blés étrangers. M. LETELLIER, député sortant, a voté cette taxe comme
un minimum.
M. BOURLIER a voté au Conseil général un vœu pour que ce droit soit de cinq franc
Le programme de MM. LETELLIER et BOURLIER porte :
Augmentation des taxes à Y importation sur les céréales et sur les bestiaux , pour mettre notre agncuku ■ : en üûi de lutter contre la concur
rence étrangère .
AGRICULTEURS,
Souvenez-vous qu’au Conseil général, le 31 octobre dernier, MM. Marchai et Samary ont refusé de voter la taxe qui devait vous protéger*
Souvenez-vous que dans cette même séance M. Marchai qualifiait cette taxe d’insensée, de fausse, d’exagérée, de ridicule.
Méfiez-vous de ces théoriciens sans expérience qui sacrifient vos intérêts à ce qu’ils appelent des principes.
Colons et commerçants^ vos intérêts sont les mêmes. Protéger l’Agriculture algérienne, c’est protéger le commerce et l’industrie qui
dépendent d’elle.
ÉLECTEURS,
Vos destinées sont entre vos mains.
Manifestez votre volonté dans le vote de Dimanche, 4 octobre.
Votez pour la protection de l’Agriculture.
Que ceux qui veulent que les taxes sur les blés étrangers soient augmentées, mettent dans l’urne les noms de
LETELLIER
et de BOURLIER
LE COMITÉ CENTRAL REPUBLICAIN.
r
Alger, le 1 er Octobre 1885.
Comité Contrai Républicain
Élections législatives du 4 octobre 1885.
LETELLIER
DÉPUTÉ SORTANT
BOURLIER
CONSEILLER GÉNÉRAL
Candidats Républicains
Lettre d'un Colon de- la Plaine
Dans votre numéro du 27 courant, vous
avez publié un excellent article sur les
surtaxes ; comme c est une question Qui
aous intéresse par dessus tout, voulez-vous,
monsieur le Rédacteur, que nous en par
lions encore aujourd’hui ?
Ce que vous dites est incontestable ; per
sonne, en Algérie, ne doit être libre échan
giste ; pas plus les habitants des villes, les
commerçants, les négociants, que les culti
vateurs.
C’est ce que je disais, l’au dernier, dans
des articles publiés dans la Solidarité.
Notre belle colonie ne peut se développer
et devenir prospère que par la colonisation,
c’est-à-dire par l’agriculture.
Que les Marseillais, qui voudraient deve
nir les intermédiaires de l’immense com
merce de grains qui se lait avec l’étranger,
et devenir les pourvoyeurs de la France
entière, nomment des libre-éehângistes
pour les représenter, cela se comprend, ils
ne sont que logiques'; mais ,que les Algé
riens, qui n’ont qu’une agriculture nais
sante, qui subissent encore les charges des
installations premières avec une situation
compliquée, pour beaucoup, par des frais
de transport élevés, et qui ne peuvent,
dans des conditions passables, que produire
du blé au prix de revient de 18 fr. le quin
tal, lorsque les Américains et les Indiens en
débarquent à Marseille à 12 francs, nom
ment également dès libre-èchangistes, cela
ne se comprend pas ; ce serait le comble de
l’absurde, et il n’est pas possible que les
colons algériens fassent cette colossale bé
vue !
Ne lisant pas les journaux régulièrement,
j’ignorais, il y a quelques jours encore, l’at
titude au Conseil général, en octobre der
nier, de M. MM. Marchai et Samary ; jus
que-là, j’avais pensé que leurs opinions
pouvaient être discutées, à l’égal de leurs
adversaires.
Mais maintenant que je sais qu’ils ont
voté contre la surtaxe à établir sur les blés
étrangers, je les considère comme nos en
nemis !
Il faudrait que nous eussions perdu le sen
timent de notre situation actuelle, pour qu’il
en fût autrement.
Non, je ne puis croirë que cés deux hom
mes seront envoyés à la Chambre, pour re
présenter les agriculteurs et voter des lois
qui leur seraient funestes !
Colons algériens, vous savez que nous
avons obtenu une surtaxe de trois francs
sur les biés étrangers, elle n’est pas suffi
sante : il aurait fallu cinq francs.
Cette taxe trop légère, les libres-échan-
gistes comptent la faire abolir par la nou
velle législature.
Si nous nommons des députés partisans
de leurs doctrines, nous sommes sûrs de
notre affaire.
Je ne doute pas du patriotisme de MM. Mar
chai et Samary, mais je suis persuadé qu’ils
n’ont pas étudié la question agricole, sur
tout au point de vue algérien.
Ce sont deux hommes politiques four
voyés, qui ne sont pas excusables d’ignorer
noire situation.
Dans voire excellent article du 27 courant,
vous dites que les colons ont vendu du blé
à 14 francs qui leur coûtait 18 francs. Mais
je vous dirai que j’ai vendu le mien, l’an
dernier, à M. Battandier, négociant sur le
quai, à 13 fr. 50 et que j’ai eu les frais de
docks pendant quatre mois, le transport
jusqu’à Alger, le loyer des sacs, le charge
ment, le déchargement, le courtage, l’inté
rêt du capital, etc.
En déduisant tous ces frais, mon blé n’a
été réellement vendu qu’à 11 fr. 50 le quin
tal.
Sur 3,000 quintaux, c’est 36,000 francs de
perte que j’ai subie. Si je n’avais pas mes
vignobles, ou en serais-je ?
Combien de colons dans les petites et
moyennes exploitations récoltent jusqu’à
500 quintaux en moyenne ; le cours actuel,
comparé aux prix anciens, se traduit par 10
francs de perte par quintal, soit 5,000 fr.
par an.
Il' est facile de calculer ce que cela peut
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