Titre : La Croix de Tarn-et-Garonne : journal hebdomadaire paraissant le dimanche
Éditeur : [s.n.] (Montauban)
Date d'édition : 1902-04-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32753120h
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 17 avril 1902 17 avril 1902
Description : 1902/04/17 (A11,N515). 1902/04/17 (A11,N515).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG82 Collection numérique : BIPFPIG82
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t53798241v
Source : Archives départementales du Tarn-et-Garonne, PER 4
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/05/2023
Onzième année, — Mé 518,
Le Numéro ; 5 sentîmes
Jeudi 17 avril 1902
Par o* Signt vous Yaiacrex
« iiasr In Iuubis, Uuitis? l'emir »
Saint Amgustin.
il i I "H H I— flt8BiMliaHM8BBBIHMiBH8S8WSii^P8i
/• considère le Journal Catholique
comme un» mission perpétuelle. ;
(Par«le de S. S. Lé^XIII.
Pensée du Jour*
Le devoir civique est un devoir grave, buté
eur le quatrième commandement de Dieu, le-
Suel nous ordonne d'aimer, de servir, de
éfendre la patrie, comme on aime, comme
on sert, comme on défend une mère.
Ne vous v trompes pas, le tort de l'ensei-
gnement libre est, avec beaucoup d'autres
questiens religieuses, intimement lié au ré-
eultat des élections qui approchent.
Il vivra où il mourra, selon que la France
choisira, en majorité, des mandataires ami»
ou onnemis de l'ordre social et de la vraie
liberté. Dan» ces conditiens-là, je le dis har-
diment et sans périphrase, e® serait tra-
kir lea intérêts les pins sacrés da
notre kien-aimé pays.
Mgr Rwxiav.
Evêque d'Angers.
ire assurée
La bataille électorale est engagée
sérieusement dans toute la France.
Il n'y a plus que deux partis en
présence.
D'un côté, les ministériels, c'est-à-
dire les hommes de Waldeck et de
ses préfets, les valets de la franc-ma-
çonnerie, les sectaires qui ne veulent
ni Dieu, ni maître, les dreyfusards
qui rêvent dé livrer la France à l'é-
tranger.
De l'autre côté, les antiministériels,
qui comprennent tous les hommes
d'ordre et de liberté, venus des qua-
tre points de l'horizon politique, et
que rassemble en une fusion féconde
le péril commun de la religion, de la
patrie et de la liberté.
Dès la première escarmouche, les
troupes ministérielles ont fléchi ;
"Waldeck l'a compris, et aujourd'hui
il ne lui est plus possible de s'illu-
eionner sur leur écrasement final.
Les journaux officieux parlent déjà
de sa retraite certaine après les élec-
tions, que le résultat lui soit ou non
favorable.
Dimanche dernier nous avons an-
noncé que, chez nous, son homme
À tout faire, la préfet juif Schrameck,
DE TARN-ET-GARONNE
Journal populaire paraissant j le dimanche
$Et823î52ÏPS83SS23!
3kdlOIVTj(^XJBtA.iV -4,, Ftue ïJ,OT'te-dn-]VXoxx»ti®r', MONTAUBAN
avait fait ses malles et qu'il s'attend
4 l'échec de tous ses candidats.
Il ne le cache pas à ses intimes, et
il ajoute même qu' « il lui tarde de
prendre la poudre d'escampette », car
il ne supporte pas qu'on le traite de
juif. |
A qui la faute ?
Abraham Schrameck n'avait qu'à
ne pas mettre en pratique les qualités
de sa race, à ne pas venir défier les
catholiques chez eux.
Mais ce serait peu de chose si le
succès des candidats antiministériels
se bornait au Tarn-et-Garonne.
C'est la France entière qui se ré-
veille et qui se met résolument sur la
défensive.
A Paris, — c'est un fait indéniable,
— tous les gros bonnets de la Ma-
çonnerie et du socialisme, Brisson,
Millerand, Viviani, Rouanet, Mesu-
reur, Berthelot, etc., sont sûrs de
mordre la poussière. La capitale va
enregistrer un de ces triomphes qui
font époque dans la vie d'un peuple.
Et chacun sait que l'impulsion
donnée par Paris produit toujours
son effet sur la province.
Sur quarante six sièges de député
qu'on compte dans cette ville, la
« Patrie Française » estime que ses
candidats en prendront au moins
trente-cinq.
Mais on a fait des calcùls plus tna-
gnifiques.
Un de nos correspondants de Pa-
ris nous écrit qu'il tient d'un membre
haut placé de la « Patrie Française »
qu'après pointage minutieux, on
compte sûrement 31 voix de ma-
jorité antiministérielle.
Dans ce calcul, on n'a fait entrer
que les résultats positivement assurés
d'avance ; en sorte qu'il y aura beau-
coup de circonscriptions dont le ré-
sultat parait encore douteux et qui
pourraient bien renforcer cette ma-
jorité.
D'autres croient savoir avec non
moins de certitude que, dès à pré-
sent, il y a une majorité antiministé-
rielle certaine de 53 voix, et
quelques-uns vont jusqu'au chiffre
de 60, de 70, et même de
80 voix.
A ces pronostics, ajoutons celui que
fait Waldeck-Rousseau lui-même,
qu' « il sera enfoncé au premier tour
par une majorité de cent
voix. »
Or, il suffirait de gagner 40 sièges
pour déplacer la majorité actuelle.
« Le caractéristique de l'heure
présente, écrivait naguère M. Dru-
mont, ce qui distingue et différencie
la période électorale actuelle de celles
qui l'ont précédée, c'est qu'on voit du
nouveau. »
Pourquoi ne verrait-on pas ce nou-
veau dans les résultats?
Jamais en effet un pareil courant
d'opinion, un pareil mouvement de
répulsion contre un ministère ne s'é-
tait produit en France depuis trent'e
ans; jamais, non plus,, un ministère
ne s'était moqué avec plus d'impu-
dence de tout ce que notre nation
respecte : la religion, la patrie, la
propriété.
Les candidats de Waldeck seront
donc écrasés, à peu près partout, par
le mouvement d'indignation qui sou-
lève la France entière.
Ceux qui soat au pouvoir aujour-
d'hui n'y seront plus demain.
Ceux qui promettent des faveurs
aujourd'hui seront incapables de }es
accorder demain.
Ceux qui, aujourd'hui, mènent la
campagne pour les sectaires et les
francs-maçons, en seront réduits de-
main à s'effacer et à crier merci, j
Jean de Gasseras.
—— 1 IMIMMUII *—
Ce qui se passera
Electeurs de Tarn-et-Garonne,
voici ce qui se passera si, le 27 avril
vous nommez pour vous représenter
les sectaires suivaâts :
Capéran, Cauvin ou Veyriac à
Montauban ;
Chabrié à Moissac, Sénac à Cas-
telsarrasin.
Le Toici :
La ruine de la liberté ;
La fermeture des écoles catholi-
ques et des églises ;
La banqueroute à brève échéance ;
La tyrannie collectiviste ; ,
La suppression de la liberté indi-
viduelle ;
La désorganisation de l'armée ;
L'invasion des soudardsallemands ;
Et la fin de la France.
Mais cela ne se passera pas
Si, le 27 avril, vous choisissez
pour députés : Prax-Paris à Montau-
ban ; — Salers à Moissac ; 4- de
Mau voisin à Castelsarrasin.
Au contraire
En nommant ces trois hommes
pour vous représenter à la Chambre,
vous rétablirez et consoliderez :
La liberté perdue ;
Les églises et les écoles compromi-
ses ;
Les finances dilapidées ;
La propriété menacée ;
L'armée atteinte ;
La France régénérée.
citoyens, et comme tels ils ont droit
à la liberté de tous.
Aucun chef n'a le droit de les for-
cer directement, ni indirectement, à
voter autrement qu'ils ne pensent.
Les fonctionnaires doivent
voter selon leur conscience.
Bien plus, le gouvernement actuel,
méconnaissant aux fonctionnaire®
cette liberté à laquelle ils ont droit,
comme de confieiTéducation de leurs
enfants aux maîtres de leur choix, de
pratiquer leur religion à leur guise.,,
les fonctionnaires vraiment convain-
eus de leur dignité de citoyen, vrai-
ment amis de leur liberté, doivent
voter contre le ministère actuel qui
les opprime.
Ils sont plus intéressés que per-
sonne à débarrasser le pays qui les
paie de cette coterie de faux républi-
cains qui les traque, les frappe, les
révoque, malgré leurs loyaux servi-
ces, pour le seul motif de satisfaire la
jalousie et la haine des francs maçons
et des socios.
AUX FONCTIONNAIRES
Les fonctionnaires ne sont pas les
serviteurs d'un parti, tut-il au pou-
voir, mais les employés de là France
et payés par elle.
Ils doivent, chacun dans son poste,
remplir leurs fonctions conformé-
ment aux ordres justes de leurs su-
périeurs.
Mais en dehors du service, ils sont
CHRBpDEJLECTORALE
montauban
M. Prax-'Paris adresse aux élec*
teurs de Montauban la proclamation
suivante :
ELECTEF.URS,
Je viens vous demander le renouvellement
de mon mandat.
Je me présente à vous, la tête haute, avec la
censcience de n'avoir pas failli un seul jour à
notre cause commune, de n'avoir jamais servi
que l'intérêt public et jamais mes intérêts per-
sonn'els.
Ne pouvant m'atteindre dans ma vie pu-
blique, mes adversaires me font un grief de sa
durée, comme si l'expérience et de long ser-
vices rendus pouvaient être, à vos yeux, un
motif de disgrâce et ne me recommandaient pas
plutôt à votre confiance.
Doyen de la Chambre par la continuité du
titre de député que je dois à votre fidélité, ce
qui vous honore et m'honore moi-même, mais
nullement son doyen d'âge, car, j'y ai beau-
coup d'aînés, ce dont je me félicite, j'ai l'esprit,
le cœur et la main assez fermes, croyez-le
bien, pour vous représenter.
On vou3 parlera aussi de mes absences de la
Chambre. Il me suffit de renvoyer mes dé-
tracteurs au Journal Officiel qui constate les
votes du Parlement; ils y verront et vous
verrez vous-mêmes que j'ai pris part à tous les
scrutins, ne me réfugiant jamais, comme beau*
coup de leurs amis, dans une lâche abstention.
Vous ne vous arrêterez pas à ees reproches
mensongers.
Si je voulais suivre mes adversaires sur ce
terrain, les discuter, me demander avec vous
le bien qu'ils ont pu faire et celui qu'ils sont
aptes â accomplir, il me serait facile de triom-
pber de leurs attaques, en vous laissant le
soin de faire la comparaison entre eux et moi,
entre leur passé et le mien, oertain qu'elle dé-
terminerait votre préférence en ma faveur.
Mais, laissez-moi n'opposer, comme vous le
ferez vous-mêmes, que le plus profdnd dédain
â des attaques qui nous atteignent autant vous,
mes électeurs, que moi, votre élu. Laissons
ces misérables questions personnelles et por-
tons le débat à sa véritable hauteur. Aussi
bien, c'est moins entre des hommes que vous
devez choisir qu'entre les principes1 qu'ils re-
présentent. A des degrés divers et avec des
nuances dictées, bien plus par l'intérêt de leur
élection que par des convictions différentes,
mes adversaires sont, au fond, les sectateurs
de la politique ministérielle, politique malfai-
santé que nous répudions de toute la force dé
notre patriotisme.
Le Numéro ; 5 sentîmes
Jeudi 17 avril 1902
Par o* Signt vous Yaiacrex
« iiasr In Iuubis, Uuitis? l'emir »
Saint Amgustin.
il i I "H H I— flt8BiMliaHM8BBBIHMiBH8S8WSii^P8i
/• considère le Journal Catholique
comme un» mission perpétuelle. ;
(Par«le de S. S. Lé^XIII.
Pensée du Jour*
Le devoir civique est un devoir grave, buté
eur le quatrième commandement de Dieu, le-
Suel nous ordonne d'aimer, de servir, de
éfendre la patrie, comme on aime, comme
on sert, comme on défend une mère.
Ne vous v trompes pas, le tort de l'ensei-
gnement libre est, avec beaucoup d'autres
questiens religieuses, intimement lié au ré-
eultat des élections qui approchent.
Il vivra où il mourra, selon que la France
choisira, en majorité, des mandataires ami»
ou onnemis de l'ordre social et de la vraie
liberté. Dan» ces conditiens-là, je le dis har-
diment et sans périphrase, e® serait tra-
kir lea intérêts les pins sacrés da
notre kien-aimé pays.
Mgr Rwxiav.
Evêque d'Angers.
ire assurée
La bataille électorale est engagée
sérieusement dans toute la France.
Il n'y a plus que deux partis en
présence.
D'un côté, les ministériels, c'est-à-
dire les hommes de Waldeck et de
ses préfets, les valets de la franc-ma-
çonnerie, les sectaires qui ne veulent
ni Dieu, ni maître, les dreyfusards
qui rêvent dé livrer la France à l'é-
tranger.
De l'autre côté, les antiministériels,
qui comprennent tous les hommes
d'ordre et de liberté, venus des qua-
tre points de l'horizon politique, et
que rassemble en une fusion féconde
le péril commun de la religion, de la
patrie et de la liberté.
Dès la première escarmouche, les
troupes ministérielles ont fléchi ;
"Waldeck l'a compris, et aujourd'hui
il ne lui est plus possible de s'illu-
eionner sur leur écrasement final.
Les journaux officieux parlent déjà
de sa retraite certaine après les élec-
tions, que le résultat lui soit ou non
favorable.
Dimanche dernier nous avons an-
noncé que, chez nous, son homme
À tout faire, la préfet juif Schrameck,
DE TARN-ET-GARONNE
Journal populaire paraissant j le dimanche
$Et823î52ÏPS83SS23!
3kdlOIVTj(^XJBtA.iV -4,, Ftue ïJ,OT'te-dn-]VXoxx»ti®r', MONTAUBAN
avait fait ses malles et qu'il s'attend
4 l'échec de tous ses candidats.
Il ne le cache pas à ses intimes, et
il ajoute même qu' « il lui tarde de
prendre la poudre d'escampette », car
il ne supporte pas qu'on le traite de
juif. |
A qui la faute ?
Abraham Schrameck n'avait qu'à
ne pas mettre en pratique les qualités
de sa race, à ne pas venir défier les
catholiques chez eux.
Mais ce serait peu de chose si le
succès des candidats antiministériels
se bornait au Tarn-et-Garonne.
C'est la France entière qui se ré-
veille et qui se met résolument sur la
défensive.
A Paris, — c'est un fait indéniable,
— tous les gros bonnets de la Ma-
çonnerie et du socialisme, Brisson,
Millerand, Viviani, Rouanet, Mesu-
reur, Berthelot, etc., sont sûrs de
mordre la poussière. La capitale va
enregistrer un de ces triomphes qui
font époque dans la vie d'un peuple.
Et chacun sait que l'impulsion
donnée par Paris produit toujours
son effet sur la province.
Sur quarante six sièges de député
qu'on compte dans cette ville, la
« Patrie Française » estime que ses
candidats en prendront au moins
trente-cinq.
Mais on a fait des calcùls plus tna-
gnifiques.
Un de nos correspondants de Pa-
ris nous écrit qu'il tient d'un membre
haut placé de la « Patrie Française »
qu'après pointage minutieux, on
compte sûrement 31 voix de ma-
jorité antiministérielle.
Dans ce calcul, on n'a fait entrer
que les résultats positivement assurés
d'avance ; en sorte qu'il y aura beau-
coup de circonscriptions dont le ré-
sultat parait encore douteux et qui
pourraient bien renforcer cette ma-
jorité.
D'autres croient savoir avec non
moins de certitude que, dès à pré-
sent, il y a une majorité antiministé-
rielle certaine de 53 voix, et
quelques-uns vont jusqu'au chiffre
de 60, de 70, et même de
80 voix.
A ces pronostics, ajoutons celui que
fait Waldeck-Rousseau lui-même,
qu' « il sera enfoncé au premier tour
par une majorité de cent
voix. »
Or, il suffirait de gagner 40 sièges
pour déplacer la majorité actuelle.
« Le caractéristique de l'heure
présente, écrivait naguère M. Dru-
mont, ce qui distingue et différencie
la période électorale actuelle de celles
qui l'ont précédée, c'est qu'on voit du
nouveau. »
Pourquoi ne verrait-on pas ce nou-
veau dans les résultats?
Jamais en effet un pareil courant
d'opinion, un pareil mouvement de
répulsion contre un ministère ne s'é-
tait produit en France depuis trent'e
ans; jamais, non plus,, un ministère
ne s'était moqué avec plus d'impu-
dence de tout ce que notre nation
respecte : la religion, la patrie, la
propriété.
Les candidats de Waldeck seront
donc écrasés, à peu près partout, par
le mouvement d'indignation qui sou-
lève la France entière.
Ceux qui soat au pouvoir aujour-
d'hui n'y seront plus demain.
Ceux qui promettent des faveurs
aujourd'hui seront incapables de }es
accorder demain.
Ceux qui, aujourd'hui, mènent la
campagne pour les sectaires et les
francs-maçons, en seront réduits de-
main à s'effacer et à crier merci, j
Jean de Gasseras.
—— 1 IMIMMUII *—
Ce qui se passera
Electeurs de Tarn-et-Garonne,
voici ce qui se passera si, le 27 avril
vous nommez pour vous représenter
les sectaires suivaâts :
Capéran, Cauvin ou Veyriac à
Montauban ;
Chabrié à Moissac, Sénac à Cas-
telsarrasin.
Le Toici :
La ruine de la liberté ;
La fermeture des écoles catholi-
ques et des églises ;
La banqueroute à brève échéance ;
La tyrannie collectiviste ; ,
La suppression de la liberté indi-
viduelle ;
La désorganisation de l'armée ;
L'invasion des soudardsallemands ;
Et la fin de la France.
Mais cela ne se passera pas
Si, le 27 avril, vous choisissez
pour députés : Prax-Paris à Montau-
ban ; — Salers à Moissac ; 4- de
Mau voisin à Castelsarrasin.
Au contraire
En nommant ces trois hommes
pour vous représenter à la Chambre,
vous rétablirez et consoliderez :
La liberté perdue ;
Les églises et les écoles compromi-
ses ;
Les finances dilapidées ;
La propriété menacée ;
L'armée atteinte ;
La France régénérée.
citoyens, et comme tels ils ont droit
à la liberté de tous.
Aucun chef n'a le droit de les for-
cer directement, ni indirectement, à
voter autrement qu'ils ne pensent.
Les fonctionnaires doivent
voter selon leur conscience.
Bien plus, le gouvernement actuel,
méconnaissant aux fonctionnaire®
cette liberté à laquelle ils ont droit,
comme de confieiTéducation de leurs
enfants aux maîtres de leur choix, de
pratiquer leur religion à leur guise.,,
les fonctionnaires vraiment convain-
eus de leur dignité de citoyen, vrai-
ment amis de leur liberté, doivent
voter contre le ministère actuel qui
les opprime.
Ils sont plus intéressés que per-
sonne à débarrasser le pays qui les
paie de cette coterie de faux républi-
cains qui les traque, les frappe, les
révoque, malgré leurs loyaux servi-
ces, pour le seul motif de satisfaire la
jalousie et la haine des francs maçons
et des socios.
AUX FONCTIONNAIRES
Les fonctionnaires ne sont pas les
serviteurs d'un parti, tut-il au pou-
voir, mais les employés de là France
et payés par elle.
Ils doivent, chacun dans son poste,
remplir leurs fonctions conformé-
ment aux ordres justes de leurs su-
périeurs.
Mais en dehors du service, ils sont
CHRBpDEJLECTORALE
montauban
M. Prax-'Paris adresse aux élec*
teurs de Montauban la proclamation
suivante :
ELECTEF.URS,
Je viens vous demander le renouvellement
de mon mandat.
Je me présente à vous, la tête haute, avec la
censcience de n'avoir pas failli un seul jour à
notre cause commune, de n'avoir jamais servi
que l'intérêt public et jamais mes intérêts per-
sonn'els.
Ne pouvant m'atteindre dans ma vie pu-
blique, mes adversaires me font un grief de sa
durée, comme si l'expérience et de long ser-
vices rendus pouvaient être, à vos yeux, un
motif de disgrâce et ne me recommandaient pas
plutôt à votre confiance.
Doyen de la Chambre par la continuité du
titre de député que je dois à votre fidélité, ce
qui vous honore et m'honore moi-même, mais
nullement son doyen d'âge, car, j'y ai beau-
coup d'aînés, ce dont je me félicite, j'ai l'esprit,
le cœur et la main assez fermes, croyez-le
bien, pour vous représenter.
On vou3 parlera aussi de mes absences de la
Chambre. Il me suffit de renvoyer mes dé-
tracteurs au Journal Officiel qui constate les
votes du Parlement; ils y verront et vous
verrez vous-mêmes que j'ai pris part à tous les
scrutins, ne me réfugiant jamais, comme beau*
coup de leurs amis, dans une lâche abstention.
Vous ne vous arrêterez pas à ees reproches
mensongers.
Si je voulais suivre mes adversaires sur ce
terrain, les discuter, me demander avec vous
le bien qu'ils ont pu faire et celui qu'ils sont
aptes â accomplir, il me serait facile de triom-
pber de leurs attaques, en vous laissant le
soin de faire la comparaison entre eux et moi,
entre leur passé et le mien, oertain qu'elle dé-
terminerait votre préférence en ma faveur.
Mais, laissez-moi n'opposer, comme vous le
ferez vous-mêmes, que le plus profdnd dédain
â des attaques qui nous atteignent autant vous,
mes électeurs, que moi, votre élu. Laissons
ces misérables questions personnelles et por-
tons le débat à sa véritable hauteur. Aussi
bien, c'est moins entre des hommes que vous
devez choisir qu'entre les principes1 qu'ils re-
présentent. A des degrés divers et avec des
nuances dictées, bien plus par l'intérêt de leur
élection que par des convictions différentes,
mes adversaires sont, au fond, les sectateurs
de la politique ministérielle, politique malfai-
santé que nous répudions de toute la force dé
notre patriotisme.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.41%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.41%.
- Collections numériques similaires Bibliographie de la presse française politique et d'information générale Bibliographie de la presse française politique et d'information générale /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "BIPFPIG00"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t53798241v/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t53798241v/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t53798241v/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bd6t53798241v/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t53798241v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t53798241v
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bd6t53798241v/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest