Titre : Ciné-journal : organe hebdomadaire de l'industrie cinématographique / directeur Georges Dureau
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1908-10-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32742299m
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 octobre 1908 06 octobre 1908
Description : 1908/10/06 (N8). 1908/10/06 (N8).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5371060m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10067
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/03/2022
No 8.
6 Octobre 1908.
C1NÉ-JOURNAL
Organe hebdomadaire de l’Industrie cinématographique
Directeur : G. DUREAU
ABONNEMENTS :
FRANCE
Un An 10 fr.
ÉTRANGER
Un An 12 fr.
Ce J& 25 centirries
Parait tous les mardis.
Rédaction et Administration :
30, Rue Bergère
PARIS
TÉLÉPHONE : 161-54
te Préjugé antisyndical
Je recevais il y a quelques jours la vi-
sile d’un jeune opérateur cinématogra-
phiste aussi jeune dans la carrière que
dans l’idée syndicale. Par instinct, pour
n’être pas seul et sentir autour de lui la
solidarité professionnelle nécessaire, le
brave garçon avait adhéré à la seule
forme d’union légale qui existât, je veux
dire aux syndicat des opérateurs. Et ses
inquiétudes paraissaient assez vives.
— Ne craignez-vous pas, me dit-il as-
sez carrément que les patrons ne choisis seront nées, La liberté, lorsqu’elle est
sent leur employés partout, excepte dons b pratiquée par m sage vaut mieux que le
notre groupement? » / groupe.
J'eus besoin de le rassurer parsane-. Mais pour le commun des hommes
ques propos que je voudrais résumer ici qu'il nous faut être malgré nous, le grou-
Il n'est pas vrai que les directeurs de pe vaut mieux. Il préserve l’individu et
Cinéma -Théâtres proscrivent par sys-—eentrôle sa liberté dans le sens de sa
tème ies opérateurs syndiqués. Lors
qu’ils ont à chercher un employé d’une
technique sûre et d’une moralité salis-
faisante, ils s’adres-eni plus volontiers à
l’homme qui, par une adhésion loyale à
son groupe professionnel a dé; à donné
des preuves de son aplitude, de ses goûts
.et de son honneur. Le s uci de la corpo
ration marque bien en effet chez l’arlistc
comme chez l’ouvrier l’évidens ésu d’ê
tre classé parmi les meilleurs, parmi lus
lus attachés au nétier. Je connais des
indépendants qui sont des opérateurs
éprouvés. Mais, à côté d’eux, combien do
braves garçons, nés d'hier dans la ciné
matographie, hésitants ; électriciens,
mécaniciens d’apprentissage, professent
pour tout groupement professionnel un
dédain qui n’a d’autre cause que la peur
d’être jugés par des camarades d’un art
plus solide! Les directeurs de Cinéma-
Théâtres qui ont le sens des affaires
viendront naturellement demander au
syndicat les opérateurs dont ils ont be
soin, parce que c’est encore dans l’asso-
ciation que les meilleures garanties leur
meilleure expansion. Quel profit aurait
le patron à d mander ailleurs des con
cours qu’il est assuré de trouver ici
loyaux et habiles?
Je sais qu’il y a syndicat et syndicat
comme il y a fagot et fagot. Il ne suffi!
pas de s’unir. L’essentiel est de s’unir
entre gens probes pour des-fins honnêtes.
Et tel est bien le cas du syndicat des opé
rateurs dont les statuts n’ont rien que de
parfaitement raisonnables. Ce que veut
6 Octobre 1908.
C1NÉ-JOURNAL
Organe hebdomadaire de l’Industrie cinématographique
Directeur : G. DUREAU
ABONNEMENTS :
FRANCE
Un An 10 fr.
ÉTRANGER
Un An 12 fr.
Ce J& 25 centirries
Parait tous les mardis.
Rédaction et Administration :
30, Rue Bergère
PARIS
TÉLÉPHONE : 161-54
te Préjugé antisyndical
Je recevais il y a quelques jours la vi-
sile d’un jeune opérateur cinématogra-
phiste aussi jeune dans la carrière que
dans l’idée syndicale. Par instinct, pour
n’être pas seul et sentir autour de lui la
solidarité professionnelle nécessaire, le
brave garçon avait adhéré à la seule
forme d’union légale qui existât, je veux
dire aux syndicat des opérateurs. Et ses
inquiétudes paraissaient assez vives.
— Ne craignez-vous pas, me dit-il as-
sez carrément que les patrons ne choisis seront nées, La liberté, lorsqu’elle est
sent leur employés partout, excepte dons b pratiquée par m sage vaut mieux que le
notre groupement? » / groupe.
J'eus besoin de le rassurer parsane-. Mais pour le commun des hommes
ques propos que je voudrais résumer ici qu'il nous faut être malgré nous, le grou-
Il n'est pas vrai que les directeurs de pe vaut mieux. Il préserve l’individu et
Cinéma -Théâtres proscrivent par sys-—eentrôle sa liberté dans le sens de sa
tème ies opérateurs syndiqués. Lors
qu’ils ont à chercher un employé d’une
technique sûre et d’une moralité salis-
faisante, ils s’adres-eni plus volontiers à
l’homme qui, par une adhésion loyale à
son groupe professionnel a dé; à donné
des preuves de son aplitude, de ses goûts
.et de son honneur. Le s uci de la corpo
ration marque bien en effet chez l’arlistc
comme chez l’ouvrier l’évidens ésu d’ê
tre classé parmi les meilleurs, parmi lus
lus attachés au nétier. Je connais des
indépendants qui sont des opérateurs
éprouvés. Mais, à côté d’eux, combien do
braves garçons, nés d'hier dans la ciné
matographie, hésitants ; électriciens,
mécaniciens d’apprentissage, professent
pour tout groupement professionnel un
dédain qui n’a d’autre cause que la peur
d’être jugés par des camarades d’un art
plus solide! Les directeurs de Cinéma-
Théâtres qui ont le sens des affaires
viendront naturellement demander au
syndicat les opérateurs dont ils ont be
soin, parce que c’est encore dans l’asso-
ciation que les meilleures garanties leur
meilleure expansion. Quel profit aurait
le patron à d mander ailleurs des con
cours qu’il est assuré de trouver ici
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comme il y a fagot et fagot. Il ne suffi!
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