Titre : Niederrheinischer Kurier
Éditeur : [s.n.] (Strassburg)
Date d'édition : 1840-05-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32823720q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Langue : allemand
Description : 06 mai 1840 06 mai 1840
Description : 1840/05/06 (A53,N109). 1840/05/06 (A53,N109).
Description : Collection numérique : Presse alsacienne Collection numérique : Presse alsacienne
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse Collection numérique : Bibliographie de la presse
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t52744326
Source : Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, M.400.021
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2021
MERCREDI 6 MAI 1840.
Ce (•amal parait tous les jour», excepté I» lundi. Prix pour trois moi» . 10 fjr., pr>« w
mre*m 12 fr. franc «le perl pour le département du B*«-Hhti>, et l U fr. Itovstlu départe
sent Ou recuit des auuouce* à rsiwu avift.0» e’abenoe, k Strasbourg, au bureau, placeSuiul-Tbome», 3., oà devront être a dresse'*
53* ANNEE.
N* 109.
Çornspondane» de IL Auguste Os Viguj
seioir des annonces.
plues <
3Jîitto)prf). ton 6 9Kûi 1840,
Sitft 3»ihnig rrf*ri»i ïigli*, aasgmemmra SDtwitag*. Zgri . .
SPmtnu ÿfiioiniiKii; 10 3r. ; pcllfrrifur kos?litfcrrrbeinifd)«î?nx>rltniml, 12gr., l
fur eufltrltfllb. 9(nfunbtgtmgtn j«bl«n 90 ?tnt bit jtbrtitMe Seite, fai brin jti h»n L
feffliinnitni îbeil. SHan obrmiirt fi* jer Ptflglmrg, tut siur«mt, 3 boum.«? ne, s, hkI
bit Siritft, Çnfrtt unb fltilber p#i tcfrti cù:g;ni. filtre
iSraiiKjaffc, 28 ; j.i ^'oris fa m inan fut fui üfcçtm.nif' ie, 'jiitjt gtn un» 3mciibnnj
51 rt, inbtr t'ibroiritst5eïr*fpcubent t itn^tritilbt»btralltri.DI' t Soinl-tDlort 21
unb in btr £> f f ic*=<5crr» fpenbaitc» btr £m. îlugufl SftBignpSMrftplap, 5tnrtbm,
Write «Utiii jur 'Xnnahmt ton 'Xnjtlgtn ermàtbligl fmb.
COURRIER DU BAS-RHIN
tîiclicrrl)cinml)cr iinricr.
AlKAABODHd.
SOUSCRIPTION POU* OHE médaille qui sera offerte a m DE CORMEN1N.
Vingtième relevé.
Soutcriptim mvertt d Colmar (3* liste). MH. Edler, typographe , 20 e. — D. Debs,
&0 e. —■ Cb. fdmtm, td-é .» ftaeraad, *5 e.— Taren, cafetier, 35 e.—Barbaras,'
15 c. — Riebel, ébéniste, 20 c. — Nitschelm , 25 c. — Gaelingcr, typographe, 10 c. —
Un anonyme , 25 c. — Anonyme , 50 c. — Un artisan , 20 c. — Menner, 25 c. —F. Her-
trich . 25 c. — H. P., 20 c. — Anonyme , 10 c. — Jean Schmitt, 10 c. — Un clerc d’a
voué , 10 c. — Un ex-employé , 10 c. — Hohr ,19 c — Simon , tailleur, 25 c. — Ano
nyme , 25 c. — Un ennemi Je la mendicidé, 10 c. — Un clerc de notaire, 10 c. — Un Sa-
vernois, 10 c. — Un aneien brasseur, 25 c. — Meng , de Mulhouse , 25 c. — L. Lippacher,
25 c. — Th Schneider, 60 c. — Un sous-officier en activité, 15 c. — Hjnser, limonadier,
25 c. — Anonyme ,5c.— Vaterloos, graveur, 20 c. — Un ancien sergent du 42 e de ligne,
50 c. — Hanliardt, 50 c. — F. Gschædler, 25 c. — Ulrich , 25 e. — Un ennemi des men
diants, 10 e. —Anonyme , 10 c. — Anonyme, 25 c. — Garret, boucher de Belfort, 25 c.
— Wernert, boucher, 25 c. — Grollemund, 20 c. — L. Schmutz, brasseur, 10 c. -— J.
È. Schmutz ,10 c. — A. W., ex-brigadier du 1 er hussards, 10 c. — André Béat, vigne
ron ,10 c. — A. Conrad, ex-brigadier du 1 er hussards ,5 e. — Un ancien employé du roi
dé Westphalie, 20 c. — Pichon , patriote de 89 . 10 c. — Wuest, 25 c. — Didier ,5 c. —
J Relier fils, 10 c. — Anonyme , 15 c. — Un artisan, 15 c. — Anonyme ,15 c. — Un
maître cordonnier qui dote ses enfants lui-mêuie ,15 c.
Total du vingtième relevé, 11 fr. 30 c. — Total des précédents relevés, 486 fr. 75 c. —
Total général, 497 fr. 5 c.
BULLETIN des chambres.
La chambre des députés a terminé sa séance de jeudi par l'adoption du projet de loi relatif
à l'indemnité des colons d'Haïti. Deux projets ont été votés sans discussion à l’ouverture de la
séance de samedi. L’un de ces projets accorde au sieur Crevel. ancien officier de marine, une
somme de 30.000 fr., à titre de récompense de ses services lors île l’évacuation de Saint-Domin
gue. Les actes de dévouement dont M. Crevel fit preuve dans cette circoustance, et les sacrifices
qu’il s’imposa eurent alors pour résultat de sauver la vie à sept cents Français; la somme que
lui alloue le projet de loi est donc plutôt uue indemnité, une restitution, qu’une récompense.
Le second projet constitue une pension viagère de 500 fr. à la veuve d’un matelot hollandais
qui a péri victime de son dévouement pour sauver des marins français. Pendant une violente
tempête qui jeta sur la côte la plus dangereuse de la Hollande, trois bâtiments qui s’y perdi
rent, le brick français fa Providence échoua sur les sables de Scbweningue. L’équipage était
dans le plus grand ‘péril, lorsqu’une chaloupe hollandaise. montée par dix intrépides marins,
tenta de lui porter secours. Malgré le vent et la fureur des vagues, ee courageux dévouement
réussit, et les naufragés furent sauvés ; mais un des matelots hollandais, Guillaume Kuyper,
périt victime de ses nobles efforts. Il a laissé une femme euceinte et quatre enfants sans res
source ; c’est à cette famille qu’est destinée la pension proposée par lo projet de loi adopté par
la chambre.
Le reste de la séance de samedi a été consacré à des rapports de pétitions. Le rapport sur
les pétitions relatives à la réforme électorale qui devait être fait dans cette séance, a été ajourné
à samedi prochain, sur la demande de plusieurs députés qui doivent prendre la parole dans
cette discussion.
La chambre des pairs s’est occupée dans la séance de samedi, dD projet de loi relatif au
changement des armes à silex en armes à percussion. Ce projet a été attaqué par plusieurs
pairs et notamment parle général Rogniat qui a reproché au gouvernement de n’avoir pas at
tendu l’expérience des autres pays, avant d’adopter le changement qu’on veut introduire dans
l’armement de nos troupes. Dans l’opinion de M. Rogniat, les fusils à réservoir d’amorce
doivent être préférés jusqu’à ce que la supériorité des armes proposées soit démontrée.
Le ministre de la guerre a répondu que le gouvernement est suffisamment éclairé par tons
les essais qui ont été faits en Afrique. Les fantassins armés de ces fusils ont pu constamment
s’en servir malgré la pluïeetl'humidité des bivouacs. M le maréchal Sonlt a aussi vivement
appuyé le projet de loi. Il ne voudrait pas que la France, qui a trop souvent cédé à la répu
gnance de sortir de la routine et s’est traînée à la remorque des perfectionnements adoptés par
les peuples voisins, attendît l’expérience des autres et se laissât devancer par les puissances
étrangères. La séance s’est terminée par l’adoption du projet de loi à la majorité de 79 voix
contre 30.
£trSnbfcriptiotielifle für eine ïCetiFtmnije, Me feem gm. ron (Lortnetrin witfe verehrt
tvtrfeen.
SmanjigfifJ B»rj»t(hni fi.
Su ftolmor eröffnet» ©uhfeription (21e gifte). Zi»$$rn. (sbire, Buthbnufrr, 206.
— Z. Zfbô, 50 6. — Œh. Dberltn, 25 Œ. — Ziffer«nb, 25 6. — Xaton, Âaffeeffeber, 25 6. —
©ntbataé, 15 6. — Bûbri, Gbrnift ,206. — SWfÆelm, 25 6. — ©dltngrr, BudrtrncLr. 20 E.
— 6m Ungenannter, 25 6. — 6in Ungenannter, 50 6. — Bin fcanbwreftr, 20 6. — 3W«wt»r, 256.
— g. $>?rtti(h, 25 6. — SW. U., 20 6. — 6in Ungenannter, 10 6.— Sotann ©dnmit, 10 6. —
6tn ©tbrribre bei einem 21 muait ,106. — 6in ehemaliger Hngeffeflter ,10 S. — $cfct ,106. —
©imon, ©dmcibtr, 25 6. — ein Ungenannter, 25 6. — 6in geinb bet Bettele», 10 6. — d'n
©thr»tb»r bet einem SWotat ,106. — Ein Sabemet , 10 6. — 6in ehemaliger Bierbrauer,, 25 6.—
©leng, »on ÜWülbauien, 25 6. — £. gippadxr ,266. — Zb. ©(feneiber, 60 6. — 6in Untetpffqiex
im Zimft ,15 6. — $>anf*r, Äaffeefieber, 25 6- — Bit» Ungenannter, 66. — Batet loué, ©robieter,
20 6. — ein ehemaliger ©ergent bom 42ffen £inien4Kegiment, 50 6. — fcanbarbt, SO 6. — g.
©fifeäbler, 25 6. — Ulrich, 25 6. — Gin geinb ber Bettler ,106. — Bin U genannter ,106. —
Bin Ungenannter ,25 6. — ©artet, SWegger ju Belfert , 25 6. — Sßkrnert, SDlcbger, 25 6. —
©tuttcmimb, 20 6. — £. ©cbmug, Bierbrauer ,106. — 3-6. ©dmuig, 10 6. — 21.2®., ehe»
maliger Srigabier beim lften §ufat»n=SHegiment, 106. — 2lnbreo$ Beat, SRebmann, 10 6. — 21.
Eonrab, ehemaliger Brigabiet beim lften £>ufaten=SRegimcnt, 56. — ©in ehemaliger 2(ngefir|Itft bed
Âônigê non SBefipbalen, 20 6. — Bichon, Batriot bon 89, 10 6. — 9®uefl, 25 6. — Zibier,
56. — 3. ÄeHcr ©obn, 10 6. — Bin Ungenannter ,15 6. — Bin ÿanbmerfêmann ,156. — Bin
Ungenannter, 156 . —Bin ©itubmadjermeiflertoefefeer feineÄtnber felbff auÄflittet, 15 6.
Zotal beê jtoanjigtten Berjeidjniffeg, 11 gr. 30 6. — Zotal be$ Porigen Berieicfenifîeê, 486 gr.
75 6. — ©efammtfumme, 497 gr. 5 G.
Bericht ttber feie hämmern.
Zie Zeputirtenfammer befüber bie Bntfchäbigung ber Äolcnillen pon ifeaiti. 3» 2lnfang bet ©igung Pom ©amfhg würben |tuei
entwürfe ohne Bcratbfcblagung angenommen. Zer eine biefer entwürfe bewilligt bem $m. GrePcl, ehe
maligem ©chiffbefrachter, eine Summe pon 30,000 gr., a!$ Belohnung für ftine Zienffe bei ber 2Mu-
mutig ton ©anft-Zomingo. Zer Gifèr, ben $>r. Gtepel bei jener ©elegenheit betpirt, nnb bie Dpfer, bie
er brachte, hatten jur grucht, fiebenhunbert gtanjofett baê Beben ;u retten ; bie Summe, bie ber @e»
fegentiourf ihm bewilligt, ift aifo eher eine Bntfchäbigung, eine 3urü(ferffathing, aß eine Belohnung.
Zer jwerte Sntwurf giebt ber SBittwe eines hoDänbifchen ÜWetrofrn, ber aB Dpfer feine« Gifert tun-
gerommen ift, um franjöfifche Seeleute ju retten, ein Beibgehalt bon 500 gr. 25ei einem heftigen Sturm,
ber btei ©chiffe en bie gefährlicbfte Äüfte ^cBanbS petfchliig, wofie ju ©mnb giengen, ftronbetebie
froRiöftfche Brigg la B rot i ben ce auf ben ©anbbänfen bei ©chweningen. Zie SWaimfthaft fthwebte
iitber größten ©efabr, aß eine bollänbifche ©thfllupp-, Ptm jebn unerfthrccfeiten Seeleuten geführt, *h*
ju £>ülfe ju fommen fuchte. Zrog beß ©inbrf mb ber ©ntb ber ©eilen, gelang biefrt muthige Unter
nehmen, unb bie ©chiffbtüchigen würben gerettet; aber einer ber boHänbifcben Blatrpfen , ©ifbelm
Äuoper, Petlor bag 8eben , alfi Dpfer feiner eblen Bemühungen. Gr binterlie# eine febwangere grau nnb
Pier Äinber ohne ffeülfe ; für biefe gamilie ift bog ©elb beftimmt, welche« ber Bntwurf Porfthlug, ben bie
Kammer angenommen hat.
Zer übrige Zb*il ber ©igung Pom ©amftag war ©etichten übet Bittfchriften gewibmet. Zer Bericht
über bie auf bie ©ablreform ftd» bejiebenben Bittfchriften, ber in biefer ©igung erftattet werben follte,
toutbe auf nächften ©amftag perfchobcn , auf 23egebten mehrerer Zeputirten,bie in ber Berathfchlagttng
barüber bag SSort nehmen fotten.
Zie Bairéfammer befdjäfttgte ficb in ber ©igung bom ©amftag mit bem ©efegentwurft über bie
Berwanblung ber geuerfteingetoebre in Bercufftonggewehte. Ziefer Bntwurf würbe Pon mehreren Bair«
angegriff n , namentlich Pon bem ©eneral SRognfat, ber ber SHegierung portparf, baft fte bie erfahrung
ber übrigen Eänber nicht abgtu artet bat, ehe fie bie Beranberung befthloft , bie man in ber Bewaffnung
tmferet Zruppen einfübren wiQ. S?t. SRogniat meint, bie glintm mit Sünbpfannen feilen ben Borjug
behalten, big bewiefen fepn wirb, baff bie porgefchlagenen ©mehre wirtlich heffer ftnb.
Zer Äri-gsmtnifter antiuortete, bie SHegierung fep burch alle in 2lfrita gemachten Berfmhe hinlänglich
beiehrt Zie mit .folchen glinten bewaffneten 3nfantexiften hohen fich berfelben immer hebienen fönnrn ,
trog beg SHegeng unb ber geuchtigfeit ber gelblager. Zer SDlarfchaQ ©oult unterftügte auch ben ©efegent«
Wurf nachbrücf lieh. 6r möite nicht, baf» granfreich, weicheg attju oft bem ©iberwiU n nachgeben, ben
eg bagegen empfanb, aug bem ©chlenbrian heraugjutreten, unb bie pon ben benachbarten Eänbent einge-
führten Berponfommnungen lang nachher erft nachgeahrat hat, hie Befahrung her anbern abwartete,
unb eg gefchehen liege bag bie fremben SDlächte ihm juPorfommen. Zie ©igung enbigte mit bei An
nahme beg ©efegentwurfg burch 79 Stimmen gegen 36.
FEUILLETON.
NÉCROLOGIE. — M. LOUIS VOLTZ , ISSPECTEUE-GÉSÉEAL AU CORPS ROYAL DES MINES.
Strasbourg vient encore de perdre un de ses plus dignes enfants! Et cetie fois, ce ne sont
pas seulement quelques amis et concitoyens qui sont plongés dans le deuil, c’est notre ville ,
c'est tont le pays, c’est la science qui ont fait une perle irréparable ! Aussi celui qui trace ces
lignes croit-il remplir un devoir d’ami et de concitoyen à la fois, en rappelant ïei la carrière
de l’homme de bien que nous regrettons tous , du savant dont s’honore le pays !
Cependant, quelque satisfaction que ressente I’anteur de cet article à se représenter ainsi plus
vivement une image chérie, il devra se limiter aux bornes étroites du journal. D’autres redi
ront plus amplement, et mienx qu’il ne saurait le faire, ee qu’a été notre compatriote comme
savant, comme fonctionnaire et administrateur. Qu’il nous suffise à nous d’indiquer, en pen
de mots, sa carrière scientifique , sa vie publique et privée.
Philippe-Louis Voltz, naquit à Strasbourg le 30 juillet 1785.
Son enfanee et sa première jeunesse s’écoulèrent paisiblement, dans sa ville natale, au mi-
lien des tempêtes révolutionnaires qni agitaient alors la patrie. Le jeune Voltz reçot sa première
instruction an Gymnase, où il ne fut guère un élève distingué. Il était né comme spécialité,
et ne se sentait ni goût, ni vocation pour les sciences philologiques et historiques, qni, dans
ces temps, étaient presqu’exclosivement et faiblement enseignées au Gymnase. A peine y re
çut-on «lors quelque notions imparfaites des sciences physiques et mathématiques dans les
quelles notre concitoyen devait an joar acquérir une réputation si méritée.
Parvenu à un âge plus avancé, M. Voltz suivit les cours de l’Ecole centrale. l’unique établis
sement d’instruction supérieure à Strasbourg dans les premières années de ee siècle. Alors
seulement le jenne élève se réveilla cotpme d’on profond sommeil et devina quelle était sa vo
cation , en faisant des études plus approfondies dans les sciences exactes, physiques et na
turelles sous la direction de SIM. les professeurs Herrenschneider et Arbogast. C’était là la
nourriture qu’il fallait à son esprit logique et conséquent. des études conformes à scs goûts
et à son genre de talent. Aussi dès lors son sort fut-il décidé : il voyait clairement devant lui
la route qui depuis l’a conduit à de hautes fonctions administratives.
Le 14 brumaire an XI, le jeune Voltz fut reçu à l’école polytechnique, dont il fut bientôt
un des éleves les plus distingués. Au mois d’avril de l’année 1806, il fut admis à l’école des
mines . où il continua à employer son temps à des études fortes et sérieuses.
Mis hors de concours à la fin de 1808, M. Voltz commença le service en 1809. à l’école pra
tique des mines , alors établie à Mouliers. dans le département du Mont-B'anc (Savoie). Le
directeur de l’école fut bientôt à même d’apprécier le zèle et le talent du jeune savant, et le
chargea , conjointement avec M. Charbaut, un de ses collègues, alors élève de l’éeole pratique
comme lui, de visiter toutes les exploitations abandonnées et tons les gîtes de minéraux re
connus dans I arrondissement concédé à l’école. Cetïe mission répondit aux désirs de M. Voltz
et à la direction de ses etudes. A eette époque déjà la géologie était la science vers laquelle il
dirigeait de préférence ses efforts. Aussi les études qu’il était chargé de faire sur un des pays
les plus remarquables sous le rapport géologique, loi inspirèrent-elles le plus vif intérêt. Il
consacra tout l’été de l’année 1810 à ses explorations et à la surveillance des travaux de re
cherches que l’école pratique faisait exécuter. Plus tard, il constata le résultat de ses observa
tions dans un rapport etendu.
Dans les premières semaines de cette année déjà , le 26 janvier, M. Voltz avait reçu sa no
mination au grade d’ingénieur ordinaire des mines de deuxième classe..
D’autres travaux lui furent confiés en 1811, où il fut placé sous les ordres de M. Hérault,
alors sous-directeur de la fonderie centrale de Confians (département do Mont-Blanc), qui ob
tint en lui un aide actif et utile.
L’année suivante, le 17 juillet 1812 , M. Voltz reçut l’ordre de se rendre à Liège et d’y rem
plir les fonctions d’ingénieur des mines, sous M. l'ingénieur en chef Blavier. Il y resta jus
qu’à l’invasion de 1814.
Rentré en France, notre compatriote fut envoyé, an mois d’août de la même année , dans
le neuvième arrondissement, avec résidence à Epinal, sons les ordres de H. l'ingénieur en
chef Calmelet, résidant à Strasbourg. Son supérieur ayant obtenn un roogé, en février 1816,
pour aller rétablir sa santé en Italie, M. Voltz fut chargé des foneliows d’ingénieur ni ehef
dans les huitième et neuvième arrondissements. Ces fonctions lui restèrent définitivement par
Ce (•amal parait tous les jour», excepté I» lundi. Prix pour trois moi» . 10 fjr., pr>« w
mre*m 12 fr. franc «le perl pour le département du B*«-Hhti>, et l U fr. Itovstlu départe
sent Ou recuit des auuouce* à rsiwu
53* ANNEE.
N* 109.
Çornspondane» de IL Auguste Os Viguj
seioir des annonces.
plues <
3Jîitto)prf). ton 6 9Kûi 1840,
Sitft 3»ihnig rrf*ri»i ïigli*, aasgmemmra SDtwitag*. Zgri . .
SPmtnu ÿfiioiniiKii; 10 3r. ; pcllfrrifur kos?litfcrrrbeinifd)«î?nx>rltniml, 12gr., l
fur eufltrltfllb. 9(nfunbtgtmgtn j«bl«n 90 ?tnt bit jtbrtitMe Seite, fai brin jti h»n L
feffliinnitni îbeil. SHan obrmiirt fi* jer Ptflglmrg, tut siur«mt, 3 boum.«? ne, s, hkI
bit Siritft, Çnfrtt unb fltilber p#i tcfrti cù:g;
iSraiiKjaffc, 28 ; j.i ^'oris fa m inan fut fui üfcçtm.nif' ie, 'jiitjt gtn un» 3mciibnnj
51 rt, inbtr t'ibroiritst5eïr*fpcubent t itn^tritilbt»btralltri.DI' t Soinl-tDlort 21
unb in btr £> f f ic*=<5crr» fpenbaitc» btr £m. îlugufl SftBignpSMrftplap, 5tnrtbm,
Write «Utiii jur 'Xnnahmt ton 'Xnjtlgtn ermàtbligl fmb.
COURRIER DU BAS-RHIN
tîiclicrrl)cinml)cr iinricr.
AlKAABODHd.
SOUSCRIPTION POU* OHE médaille qui sera offerte a m DE CORMEN1N.
Vingtième relevé.
Soutcriptim mvertt d Colmar (3* liste). MH. Edler, typographe , 20 e. — D. Debs,
&0 e. —■ Cb. fdmtm, td-é .» ftaeraad, *5 e.— Taren, cafetier, 35 e.—Barbaras,'
15 c. — Riebel, ébéniste, 20 c. — Nitschelm , 25 c. — Gaelingcr, typographe, 10 c. —
Un anonyme , 25 c. — Anonyme , 50 c. — Un artisan , 20 c. — Menner, 25 c. —F. Her-
trich . 25 c. — H. P., 20 c. — Anonyme , 10 c. — Jean Schmitt, 10 c. — Un clerc d’a
voué , 10 c. — Un ex-employé , 10 c. — Hohr ,19 c — Simon , tailleur, 25 c. — Ano
nyme , 25 c. — Un ennemi Je la mendicidé, 10 c. — Un clerc de notaire, 10 c. — Un Sa-
vernois, 10 c. — Un aneien brasseur, 25 c. — Meng , de Mulhouse , 25 c. — L. Lippacher,
25 c. — Th Schneider, 60 c. — Un sous-officier en activité, 15 c. — Hjnser, limonadier,
25 c. — Anonyme ,5c.— Vaterloos, graveur, 20 c. — Un ancien sergent du 42 e de ligne,
50 c. — Hanliardt, 50 c. — F. Gschædler, 25 c. — Ulrich , 25 e. — Un ennemi des men
diants, 10 e. —Anonyme , 10 c. — Anonyme, 25 c. — Garret, boucher de Belfort, 25 c.
— Wernert, boucher, 25 c. — Grollemund, 20 c. — L. Schmutz, brasseur, 10 c. -— J.
È. Schmutz ,10 c. — A. W., ex-brigadier du 1 er hussards, 10 c. — André Béat, vigne
ron ,10 c. — A. Conrad, ex-brigadier du 1 er hussards ,5 e. — Un ancien employé du roi
dé Westphalie, 20 c. — Pichon , patriote de 89 . 10 c. — Wuest, 25 c. — Didier ,5 c. —
J Relier fils, 10 c. — Anonyme , 15 c. — Un artisan, 15 c. — Anonyme ,15 c. — Un
maître cordonnier qui dote ses enfants lui-mêuie ,15 c.
Total du vingtième relevé, 11 fr. 30 c. — Total des précédents relevés, 486 fr. 75 c. —
Total général, 497 fr. 5 c.
BULLETIN des chambres.
La chambre des députés a terminé sa séance de jeudi par l'adoption du projet de loi relatif
à l'indemnité des colons d'Haïti. Deux projets ont été votés sans discussion à l’ouverture de la
séance de samedi. L’un de ces projets accorde au sieur Crevel. ancien officier de marine, une
somme de 30.000 fr., à titre de récompense de ses services lors île l’évacuation de Saint-Domin
gue. Les actes de dévouement dont M. Crevel fit preuve dans cette circoustance, et les sacrifices
qu’il s’imposa eurent alors pour résultat de sauver la vie à sept cents Français; la somme que
lui alloue le projet de loi est donc plutôt uue indemnité, une restitution, qu’une récompense.
Le second projet constitue une pension viagère de 500 fr. à la veuve d’un matelot hollandais
qui a péri victime de son dévouement pour sauver des marins français. Pendant une violente
tempête qui jeta sur la côte la plus dangereuse de la Hollande, trois bâtiments qui s’y perdi
rent, le brick français fa Providence échoua sur les sables de Scbweningue. L’équipage était
dans le plus grand ‘péril, lorsqu’une chaloupe hollandaise. montée par dix intrépides marins,
tenta de lui porter secours. Malgré le vent et la fureur des vagues, ee courageux dévouement
réussit, et les naufragés furent sauvés ; mais un des matelots hollandais, Guillaume Kuyper,
périt victime de ses nobles efforts. Il a laissé une femme euceinte et quatre enfants sans res
source ; c’est à cette famille qu’est destinée la pension proposée par lo projet de loi adopté par
la chambre.
Le reste de la séance de samedi a été consacré à des rapports de pétitions. Le rapport sur
les pétitions relatives à la réforme électorale qui devait être fait dans cette séance, a été ajourné
à samedi prochain, sur la demande de plusieurs députés qui doivent prendre la parole dans
cette discussion.
La chambre des pairs s’est occupée dans la séance de samedi, dD projet de loi relatif au
changement des armes à silex en armes à percussion. Ce projet a été attaqué par plusieurs
pairs et notamment parle général Rogniat qui a reproché au gouvernement de n’avoir pas at
tendu l’expérience des autres pays, avant d’adopter le changement qu’on veut introduire dans
l’armement de nos troupes. Dans l’opinion de M. Rogniat, les fusils à réservoir d’amorce
doivent être préférés jusqu’à ce que la supériorité des armes proposées soit démontrée.
Le ministre de la guerre a répondu que le gouvernement est suffisamment éclairé par tons
les essais qui ont été faits en Afrique. Les fantassins armés de ces fusils ont pu constamment
s’en servir malgré la pluïeetl'humidité des bivouacs. M le maréchal Sonlt a aussi vivement
appuyé le projet de loi. Il ne voudrait pas que la France, qui a trop souvent cédé à la répu
gnance de sortir de la routine et s’est traînée à la remorque des perfectionnements adoptés par
les peuples voisins, attendît l’expérience des autres et se laissât devancer par les puissances
étrangères. La séance s’est terminée par l’adoption du projet de loi à la majorité de 79 voix
contre 30.
£tr
tvtrfeen.
SmanjigfifJ B»rj»t(hni fi.
Su ftolmor eröffnet» ©uhfeription (21e gifte). Zi»$$rn. (sbire, Buthbnufrr, 206.
— Z. Zfbô, 50 6. — Œh. Dberltn, 25 Œ. — Ziffer«nb, 25 6. — Xaton, Âaffeeffeber, 25 6. —
©ntbataé, 15 6. — Bûbri, Gbrnift ,206. — SWfÆelm, 25 6. — ©dltngrr, BudrtrncLr. 20 E.
— 6m Ungenannter, 25 6. — 6in Ungenannter, 50 6. — Bin fcanbwreftr, 20 6. — 3W«wt»r, 256.
— g. $>?rtti(h, 25 6. — SW. U., 20 6. — 6in Ungenannter, 10 6.— Sotann ©dnmit, 10 6. —
6tn ©tbrribre bei einem 21 muait ,106. — 6in ehemaliger Hngeffeflter ,10 S. — $cfct ,106. —
©imon, ©dmcibtr, 25 6. — ein Ungenannter, 25 6. — 6in geinb bet Bettele», 10 6. — d'n
©thr»tb»r bet einem SWotat ,106. — Ein Sabemet , 10 6. — 6in ehemaliger Bierbrauer,, 25 6.—
©leng, »on ÜWülbauien, 25 6. — £. gippadxr ,266. — Zb. ©(feneiber, 60 6. — 6in Untetpffqiex
im Zimft ,15 6. — $>anf*r, Äaffeefieber, 25 6- — Bit» Ungenannter, 66. — Batet loué, ©robieter,
20 6. — ein ehemaliger ©ergent bom 42ffen £inien4Kegiment, 50 6. — fcanbarbt, SO 6. — g.
©fifeäbler, 25 6. — Ulrich, 25 6. — Gin geinb ber Bettler ,106. — Bin U genannter ,106. —
Bin Ungenannter ,25 6. — ©artet, SWegger ju Belfert , 25 6. — Sßkrnert, SDlcbger, 25 6. —
©tuttcmimb, 20 6. — £. ©cbmug, Bierbrauer ,106. — 3-6. ©dmuig, 10 6. — 21.2®., ehe»
maliger Srigabier beim lften §ufat»n=SHegiment, 106. — 2lnbreo$ Beat, SRebmann, 10 6. — 21.
Eonrab, ehemaliger Brigabiet beim lften £>ufaten=SRegimcnt, 56. — ©in ehemaliger 2(ngefir|Itft bed
Âônigê non SBefipbalen, 20 6. — Bichon, Batriot bon 89, 10 6. — 9®uefl, 25 6. — Zibier,
56. — 3. ÄeHcr ©obn, 10 6. — Bin Ungenannter ,15 6. — Bin ÿanbmerfêmann ,156. — Bin
Ungenannter, 156 . —Bin ©itubmadjermeiflertoefefeer feineÄtnber felbff auÄflittet, 15 6.
Zotal beê jtoanjigtten Berjeidjniffeg, 11 gr. 30 6. — Zotal be$ Porigen Berieicfenifîeê, 486 gr.
75 6. — ©efammtfumme, 497 gr. 5 G.
Bericht ttber feie hämmern.
Zie Zeputirtenfammer bef
entwürfe ohne Bcratbfcblagung angenommen. Zer eine biefer entwürfe bewilligt bem $m. GrePcl, ehe
maligem ©chiffbefrachter, eine Summe pon 30,000 gr., a!$ Belohnung für ftine Zienffe bei ber 2Mu-
mutig ton ©anft-Zomingo. Zer Gifèr, ben $>r. Gtepel bei jener ©elegenheit betpirt, nnb bie Dpfer, bie
er brachte, hatten jur grucht, fiebenhunbert gtanjofett baê Beben ;u retten ; bie Summe, bie ber @e»
fegentiourf ihm bewilligt, ift aifo eher eine Bntfchäbigung, eine 3urü(ferffathing, aß eine Belohnung.
Zer jwerte Sntwurf giebt ber SBittwe eines hoDänbifchen ÜWetrofrn, ber aB Dpfer feine« Gifert tun-
gerommen ift, um franjöfifche Seeleute ju retten, ein Beibgehalt bon 500 gr. 25ei einem heftigen Sturm,
ber btei ©chiffe en bie gefährlicbfte Äüfte ^cBanbS petfchliig, wofie ju ©mnb giengen, ftronbetebie
froRiöftfche Brigg la B rot i ben ce auf ben ©anbbänfen bei ©chweningen. Zie SWaimfthaft fthwebte
iitber größten ©efabr, aß eine bollänbifche ©thfllupp-, Ptm jebn unerfthrccfeiten Seeleuten geführt, *h*
ju £>ülfe ju fommen fuchte. Zrog beß ©inbrf mb ber ©ntb ber ©eilen, gelang biefrt muthige Unter
nehmen, unb bie ©chiffbtüchigen würben gerettet; aber einer ber boHänbifcben Blatrpfen , ©ifbelm
Äuoper, Petlor bag 8eben , alfi Dpfer feiner eblen Bemühungen. Gr binterlie# eine febwangere grau nnb
Pier Äinber ohne ffeülfe ; für biefe gamilie ift bog ©elb beftimmt, welche« ber Bntwurf Porfthlug, ben bie
Kammer angenommen hat.
Zer übrige Zb*il ber ©igung Pom ©amftag war ©etichten übet Bittfchriften gewibmet. Zer Bericht
über bie auf bie ©ablreform ftd» bejiebenben Bittfchriften, ber in biefer ©igung erftattet werben follte,
toutbe auf nächften ©amftag perfchobcn , auf 23egebten mehrerer Zeputirten,bie in ber Berathfchlagttng
barüber bag SSort nehmen fotten.
Zie Bairéfammer befdjäfttgte ficb in ber ©igung bom ©amftag mit bem ©efegentwurft über bie
Berwanblung ber geuerfteingetoebre in Bercufftonggewehte. Ziefer Bntwurf würbe Pon mehreren Bair«
angegriff n , namentlich Pon bem ©eneral SRognfat, ber ber SHegierung portparf, baft fte bie erfahrung
ber übrigen Eänber nicht abgtu artet bat, ehe fie bie Beranberung befthloft , bie man in ber Bewaffnung
tmferet Zruppen einfübren wiQ. S?t. SRogniat meint, bie glintm mit Sünbpfannen feilen ben Borjug
behalten, big bewiefen fepn wirb, baff bie porgefchlagenen ©mehre wirtlich heffer ftnb.
Zer Äri-gsmtnifter antiuortete, bie SHegierung fep burch alle in 2lfrita gemachten Berfmhe hinlänglich
beiehrt Zie mit .folchen glinten bewaffneten 3nfantexiften hohen fich berfelben immer hebienen fönnrn ,
trog beg SHegeng unb ber geuchtigfeit ber gelblager. Zer SDlarfchaQ ©oult unterftügte auch ben ©efegent«
Wurf nachbrücf lieh. 6r möite nicht, baf» granfreich, weicheg attju oft bem ©iberwiU n nachgeben, ben
eg bagegen empfanb, aug bem ©chlenbrian heraugjutreten, unb bie pon ben benachbarten Eänbent einge-
führten Berponfommnungen lang nachher erft nachgeahrat hat, hie Befahrung her anbern abwartete,
unb eg gefchehen liege bag bie fremben SDlächte ihm juPorfommen. Zie ©igung enbigte mit bei An
nahme beg ©efegentwurfg burch 79 Stimmen gegen 36.
FEUILLETON.
NÉCROLOGIE. — M. LOUIS VOLTZ , ISSPECTEUE-GÉSÉEAL AU CORPS ROYAL DES MINES.
Strasbourg vient encore de perdre un de ses plus dignes enfants! Et cetie fois, ce ne sont
pas seulement quelques amis et concitoyens qui sont plongés dans le deuil, c’est notre ville ,
c'est tont le pays, c’est la science qui ont fait une perle irréparable ! Aussi celui qui trace ces
lignes croit-il remplir un devoir d’ami et de concitoyen à la fois, en rappelant ïei la carrière
de l’homme de bien que nous regrettons tous , du savant dont s’honore le pays !
Cependant, quelque satisfaction que ressente I’anteur de cet article à se représenter ainsi plus
vivement une image chérie, il devra se limiter aux bornes étroites du journal. D’autres redi
ront plus amplement, et mienx qu’il ne saurait le faire, ee qu’a été notre compatriote comme
savant, comme fonctionnaire et administrateur. Qu’il nous suffise à nous d’indiquer, en pen
de mots, sa carrière scientifique , sa vie publique et privée.
Philippe-Louis Voltz, naquit à Strasbourg le 30 juillet 1785.
Son enfanee et sa première jeunesse s’écoulèrent paisiblement, dans sa ville natale, au mi-
lien des tempêtes révolutionnaires qni agitaient alors la patrie. Le jeune Voltz reçot sa première
instruction an Gymnase, où il ne fut guère un élève distingué. Il était né comme spécialité,
et ne se sentait ni goût, ni vocation pour les sciences philologiques et historiques, qni, dans
ces temps, étaient presqu’exclosivement et faiblement enseignées au Gymnase. A peine y re
çut-on «lors quelque notions imparfaites des sciences physiques et mathématiques dans les
quelles notre concitoyen devait an joar acquérir une réputation si méritée.
Parvenu à un âge plus avancé, M. Voltz suivit les cours de l’Ecole centrale. l’unique établis
sement d’instruction supérieure à Strasbourg dans les premières années de ee siècle. Alors
seulement le jenne élève se réveilla cotpme d’on profond sommeil et devina quelle était sa vo
cation , en faisant des études plus approfondies dans les sciences exactes, physiques et na
turelles sous la direction de SIM. les professeurs Herrenschneider et Arbogast. C’était là la
nourriture qu’il fallait à son esprit logique et conséquent. des études conformes à scs goûts
et à son genre de talent. Aussi dès lors son sort fut-il décidé : il voyait clairement devant lui
la route qui depuis l’a conduit à de hautes fonctions administratives.
Le 14 brumaire an XI, le jeune Voltz fut reçu à l’école polytechnique, dont il fut bientôt
un des éleves les plus distingués. Au mois d’avril de l’année 1806, il fut admis à l’école des
mines . où il continua à employer son temps à des études fortes et sérieuses.
Mis hors de concours à la fin de 1808, M. Voltz commença le service en 1809. à l’école pra
tique des mines , alors établie à Mouliers. dans le département du Mont-B'anc (Savoie). Le
directeur de l’école fut bientôt à même d’apprécier le zèle et le talent du jeune savant, et le
chargea , conjointement avec M. Charbaut, un de ses collègues, alors élève de l’éeole pratique
comme lui, de visiter toutes les exploitations abandonnées et tons les gîtes de minéraux re
connus dans I arrondissement concédé à l’école. Cetïe mission répondit aux désirs de M. Voltz
et à la direction de ses etudes. A eette époque déjà la géologie était la science vers laquelle il
dirigeait de préférence ses efforts. Aussi les études qu’il était chargé de faire sur un des pays
les plus remarquables sous le rapport géologique, loi inspirèrent-elles le plus vif intérêt. Il
consacra tout l’été de l’année 1810 à ses explorations et à la surveillance des travaux de re
cherches que l’école pratique faisait exécuter. Plus tard, il constata le résultat de ses observa
tions dans un rapport etendu.
Dans les premières semaines de cette année déjà , le 26 janvier, M. Voltz avait reçu sa no
mination au grade d’ingénieur ordinaire des mines de deuxième classe..
D’autres travaux lui furent confiés en 1811, où il fut placé sous les ordres de M. Hérault,
alors sous-directeur de la fonderie centrale de Confians (département do Mont-Blanc), qui ob
tint en lui un aide actif et utile.
L’année suivante, le 17 juillet 1812 , M. Voltz reçut l’ordre de se rendre à Liège et d’y rem
plir les fonctions d’ingénieur des mines, sous M. l'ingénieur en chef Blavier. Il y resta jus
qu’à l’invasion de 1814.
Rentré en France, notre compatriote fut envoyé, an mois d’août de la même année , dans
le neuvième arrondissement, avec résidence à Epinal, sons les ordres de H. l'ingénieur en
chef Calmelet, résidant à Strasbourg. Son supérieur ayant obtenn un roogé, en février 1816,
pour aller rétablir sa santé en Italie, M. Voltz fut chargé des foneliows d’ingénieur ni ehef
dans les huitième et neuvième arrondissements. Ces fonctions lui restèrent définitivement par
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