Titre : Le Messin : organe des intérêts lorrains ["puis" journal républicain démocrate "puis" quotidien régional d'information]
Éditeur : [s.n.] (Metz)
Date d'édition : 1939-08-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32815346k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 août 1939 06 août 1939
Description : 1939/08/06 (A58,N216). 1939/08/06 (A58,N216).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG57 Collection numérique : BIPFPIG57
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51185057z
Source : Bibliothèques-Médiathèques de Metz, P REV 35
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/02/2023
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58’ANNÉE — NUMERO 216
METZ - 1, Rue des Clercs
Téléphone: 0.98 et 2.98
e Compte chèques post : Strasbourg 4357
R. G Metz B 889
•
Agence à Thionville;
5 Rue de Jemmapes - Téléphone : 2,04
Bureau de Publicité à Paris;
3, Rue Richer - Téléphone Provence:53-74
DIMANCHE 6 AOUT 1939
Si le gouvernement japonais, cédant à
un débordement de manifestations
organisées, accepte le principe de
l’alliance, il essaiera de mesurer ses
engagements et ses risques. A trop
s’engager, le Japon serait sûrement
perdant au regard de ce dont il a
besoin et de ce qu’il peut gagner.
Lucien ROMIER.
LETTRE DU DIMANCHE
)o(
OObMPMY)
incomplet
——)o(—————
II serait injuste de ne pas souligner de plus coûteux. L’assistance à la fa-
" ’ * - mille nombreuse coûte cher, mais si
l’effort considérable que le gouverne-
ment de M. Daladier vient de faire en
faveur de la famille. Le Président du
Conseil, aidé de M. Charles Poma-
ret, a été, dans l’aide à la famille
déjà constituée, aussi loin que le per
mettaient les ressources d’un budget
M. POMARET
Ministre du Travail
que les nécessités de la Défense Na
tionale ne cessent d’anémier.
Avec courage, le chef du parti ra
dical devenu le chef de la Nation, a
reconnu le mal par lequel le plus
beau royaume qui soit sous le ciel,
descendait au tombeau. Je voudrais
que tout le monde puisse lire l’expo
sé des motifs au Président de la Ré
publique pour justifier les décrets-
lois sur la famille. On ne saurait
trop insister sur la clarté, la beauté,
la vérité de ces pages: « Le sol de
France, dit M. Daladier, porte un
peuple que ses dons de toutes sortes
ont rendu un juste objet d’envie. Les
générations successives, fournissant
la patrie d’agriculteurs, de commer
çants, d’industriels, de soldats et de
savants sans cesse plus nombreux,
ont constitué une France forte, heu
reuse et libre, dont les fils tantôt
amélioraient la maison natale, tantôt
partaient, par delà les mers, faire
goûter les avantages d’une civilisa
tion bienfaisante. »
« Il est malheureusement peu de
nations auxquelles les progrès tech
niques, les modifications sociales, les
bouleversements économiques du
siècle dernier aient à la fois causé
plus de bien et plus de mal. »
Ce mal, c’est précisément l’égoïs
me que le rapport décrit en ces ter
mes: « Le souci de conserver une
situation aussi heureuse à leurs des
cendants a incité les Français à di
minuer l’ampleur de leur famille.
Loin de les encourager à accroître
le nombre de leurs enfants pour les'
envoyer prospecter de nouvelles
sources de richesses, il les a poussés
à en diminuer la quantité pour leur
réserver un héritage intégralement
elle aide la famille constituée, nous
ne cesserons de le répéter, elle ne
fait pas naître une nouvelle famille.
C’est bien, c’est entendu, mais c’est
une sanction du passé, non une pré
paration de l’avenir. Ce dont il faut
féliciter le gouvernement, c’est d’a
voir étendu à toutes les familles, ri
ches ou pauvres, sans distinction,
simplement parce qu’elles étaient
nombreuses, les avantages. Il n’a
fait aucune démagogie, pour cela, il
lui sera beaucoup pardonné de ses
omissions. Ce dont il faut le féliciter,
c’est d’avoir a peu près supprimé les
droits d’enregistrement en ligne di
recte, en tenant compte seulement du
nombre des enfants et non de l’am
pleur de l’héritage. Ce décret-loi est
parfait, juste. Ce dont il faut le fé
liciter enfin, c’est du salaire différé
qui permet au fils resté à la terre de
faire valoir ses droits. Mais, c’est
justement sur ce point que ce que
l’on appelle «le code de la famille»
et qui n’est pas encore le code de la
famille, qui est insuffisant pour être
un code, a été insuffisant pour être
ment élaboré.
Le gouvernement, après avoir dans
l’exposé des motifs, signalé le mal,
s’est refusé par fétichisme révolu
tionnaire et scrupule républicain à
aller jusqu’au bout et, 'cependant,
pour que les mesures prises soient
efficaces, il faudra que nous allions
jusqu’au bout.
Pierre PRENY.
VENANT DE ROTTERDAM UNE ESC ADRE AMERICAINE EST ARRIVEE
A SAINT-NAZAIRE. — Voici le croiseur « Trenton » photographié dans le port
LA JOURNÉE POLITIQUE
)o(—
LES PARTIS D’EXTREME-GAUCHE
POURSUIVENT LEUR OFFENSIVE
CONTRE LE GOUVERNEMENT
L’ajournement de la session des conseils généraux leur
fournit un nouveau prétexte pour accuser M. Daladier.
La manœuvre socialo-communiste dans l'Isère est
vouée à un échec
PARIS, le 5 août.
(De notre rédacteur parlementaire)
L’ajoumement entre le 6 et le
18 novembre de la session des
Conseils généraux qui se tient
LA SAISON AU TOUQUET. — Un
équipage de « matelotes »
LA SOLIDARITE FRANCO-BRITANNIQUE
)0(
LA JOURNEE DE LA
BRITISH LEGION
aux partis d’extrême-gauchequi
ne cessent de combattre le Minis
tère Daladier, un nouveau pré
texte pour accuser celui-ci d’in
tentions coupables.
En réalité, cet ajournement a
été décidé pour permettre aux
Préfets de présenter aux Assem
blées départementales qui auront
à les discuter au cours de cette
session d’automne, des projets de
budgets pour 1940 qui' tiendront
compte de la réforme financière
que met actuellement au point le
comité de réorganisation adminis
trative et financière. Les adver
saires du Gouvernement n’en lais
sent pas moins entendre que ce
lui-ci recule ainsi la rentrée des
Chambres qui ne peuvent siéger
en même temps que les Conseils
généraux et pourrait même sup
primer la session extraordinaire
en promulguant par décret-loi,
avant le 30 novembre, un budget
pour 1940.
L’organe du parti socialiste
s’inquiète à ce sujet de savoir si
M. Daladier est disposé à tenir
sa promesse de saisir le Parle
ment d’un projet de budget pour
1940 ou s’il écoutera M. Paul
Reynaud, qui ordonnera de passer
outre à la règle. Et il rappelle la
déclaration que fit le 18 mars, à
la Chambre, M. Jammy Schmidt,
rapporteur général de la Commis
sion des Finances:
Léopold BLOND.
(SUITE EN TROISIÈME PAGE)
conservé. »
Voilà donc ce que dit le rapport.
On ne saurait être plus tranchant,
ceci s’ajoute à ce que Cambacérès
avait dit lors de la fabrication du
code civil, à ce que Balzac avait si
durement écrit, à ce que La Play
avait exprimé dans le même sens.
Ces mots devraient amener une con
clusion logique: la suppression et la
recomposition dans un autre sens du
chapitre des héritages dans le code
civil. Et bien non.
Encore une fois, il ne s’agit pas
de minimiser l’effort du gouverne
ment Daladier. Ce qu’il a fait est
énorme, mais il est resté dans la tra
dition républicaine qui reconnaît le
mal volontiers, mais qui n’ose pour
suivre le bien jusqu’au bout par
ce qu’elle est attachée à des princi
pes qu’elle ne peut renier sans se
détruire elle-même.
Ce que le gouvernement a fait
de bien, ce n’est pas ce qu’il a fait
A PARIS
— ' ro r— - ■ —
UNE IMPORTANTE DELEGATION D’ANCIENS COMBATTANTS
BRITANNIQUES A ETE REÇUE HIER A LA PRESIDENCE DU
CONSEIL PAR M. DALADIER ET PAR LA MUNICIPALITE
DE PARIS
Onze cents légionnaires britanniques
ont débarqué samedi sur la terre de
France, où tous se sont battus et dans
laquelle tant de leurs camarades dor
ment de leur dernier sommeil.
Ayant à leur tête le major général
sir Frérick Maurice, leur président,
ils sont arrivés dans l'après-midi à Ca
lais, d’où ils ont gagné Paris.
Dans la matinée d’hier, la municipa
lité de Paris a reçu, à l’Hôtel de Ville,
la délégation qu’accompagnaient les
membres du bureau de l’Union des An
ciens Combattants.
(SUITE EN TROISIÈME PAGE)
La question de l’adhésion du Japon
à l’alliance militaire
germano-italienne
— O (
Tokio, 5 août. — Bien qu’aucun renseignement officiel n’ait été encore re
çu à Tokio sur les résultats de la conférence Oski-Shiratori, les informations
qui peuvent être recueillies dans les milieux japonais bien informés, tendent à
confirmer que la question de l’adhésion du Japon à l’alliance militaire germano-
italienne, a fait récemment d’importants progrès.
Ces renseignements, dont il a été impossible d’obtenir confirmation, assu
rent que, dans la première semaine de juin, des contre-propositions auraient
été présentées par le gouvernement de Tokio aux gouvernements de Berlin et
de Rome, qui les auraiert jugées insuffisantes. Ces contre-propositions au
raient notamment prévu, zn ce qui concerne la Russie, une alliance incondition
nelle et automatique.
UN NOUVEAU DECES
PARMI LES VICTIMES
DE L’INCENDIE D’ALGER
Alger, 5 août. — Un nouveau décès
s’est produit parmi les victimes de l’in
cendie du port, soignées à l’hôpital,
portant à vingt-huit le nombre des
morts.
LA VISITE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU LUXEMBOURG.
— M. LEBRUN prenant congé de la G rande-Duchesse CHARLOTTE. A dr. :
le Prince héri tier JEAN
LES CONVERSATIONS
ANGLO - FRANCO -
SOVIETIQUES
Les missions
militaires française
et britannique
sont parties
pour Moscou
)o(
M. WILLIAM STRANG
RENTRERA A LONDRES DANS
LE MILIEU DE LA SEMAINE
Les missions militaires française et
britannique ont quitté Londres hier, au
début de l’après-midi, par la gare de
Saint-Fa ocras, où elles ont été saluées
par M. Maiski, ambassadeur de l‘U. R.
S. S., auprès de la Cour de Saint-James.
WILLIAM STRANG
vu par RED
Elles se sont embarquées à 16 heures,
à Tilbury, à bord du « City of Exeter »,
qui avait été spécialement frété pour
elles.
L’arrivée à Léningrad est prévue pour
mercredi soir.
D’autre part, on annonce de Londres
que M. William Strang, directeur du
département d’Europe Centrale, qui
était allé à Moscou seconder Sir Wil
liam. Seeds, ambassadeur de Grande-
Bretagne, dans la conduite des négo
ciations anglo-russes, reviendra à Lon
dres dans le courant de la semaine pro
chaine.
Dans les milieux diplomatiques, on
fait observer que les négociations sont
maintenant suffisamment avancées
pour ne plus requérir la présence de
M. Strang.
Par ailleurs, on rappelle que M. Wil
liam Strang a été absent depuis deux
mois du Foreign Office, où il n’avait
pas été remplacé à la tête de son dé
partement.
LES GRANDES DATES DE L’HISTOIRE *
:o:
L’AMITIE
franco-belge
• ; 0 (
Par Jacques PÉR1CARD i
Un soir d'hiver, il y a trois ans
— c’était, si mes souvenirs sont
exacts, le 16 décembre 1936 — je
fus abordé à Liège, à la suite d’une
conférence que je venais de faire sur
Verdun, par un des assistants. Il se
présenta à moi en quelques mots:
«Darat, ancien combattant volon
taire» puis il me demanda la per
mission de m’exposer un projet qu’il
avait conçu :
— Quelques amis et moi, me dit-
il, avons eu l’idée d’élever à Liège
un monument à la gloire des mères
et des femmes françaises.
— Des femmes françaises ou des
femmes belges? demandai-je, croy-
ant à un lapsus.
— Mais non, des femmes et
mères françaises.
— Et c’est bien à Liège que
monument s’élèvera?
— Mais oui, à Liège. Il n’y a
des
ce
rien
là qui doive vous surprendre. Vous
connaissez les sentiments de la Bel
gique pour votre beau pays, et par
ticulièrement les sentiments de la
Wallonie, et plus particulièrement
encore les sentiments de la ville de
cueil si chaleureux de la part de
toute la Belgique et de la part de
la Wallonie en premier lieu.
— Avez-vous déjà reçu beaucoup
d’argent ?
— Oh non! très peu, pour la bon
ne raison que notre comité ne fait
que d’entrer en action. Mais j’ai
confiance, l’argent sera recueilli et
le monument sera élevé.
Je félicitai tout haut Darat des
nobles sentiments qu’il avait expri
més mais en moi-même je pensai:
«Encore une de ces initiatives des
tinées à l’échec. Il est déjà difficile
d’arriver à recueillir l’argent néces
saire pour un monument dans n’im
porte quel pays du monde. Vouloir
trouver de l’argent pour un monu
ment destiné à la gloire d’un pays
étranger, c’est une entreprise vrai
ment trop téméraire ».
il y a un an environ, ayant re
trouvé l’adresse de Darat sur mon
carnet de notes, je lui écrivis pour
savoir où il en était de ses efforts.
«Soyez sans crainte, me répondit-il
Liège...
Et, encouragé
laissa parler son
Ce monument,
son comité était
ble but: d’abord
par moi, Darat
cœur.
dans l’esprit de
destiné à un dou-
à glorifier, à tra-
vers les mères françaises, ces hé
roïques poilus venus se battre sur
le sol belge dès les premières se
condes de la guerre; puis à remer
cier les femmes françaises pour les
soins, les attentions et l’affection
dont, pendant quatre ans et demi,
elles avaient entouré les Belges ré
fugiés en France et les soldats .bel
ges pendant leurs permissions.
Vous connaissez, me dit Darat, le
triste sort de ces soldats belges
dont les parents se trouvaient _ en
Belgique occupée et qui n’avaient
personne pour les recevoir. Les
femmes françaises remplacèrent les
femmes, les sœurs, les mères absen
tes. Elles le firent avec une sponta
néité, avec une générosité qui ont
allumé dans les cœurs non seule
ment des bénéficiaires mais de tous
les Belges une reconnaissance qui
ne s’éteindra jamais. C’est pour
quoi notre initiative a reçu un ac ¬
LE ROI-SOLDAT ALBERT (à g.) et le
DUC DE BRABANT, actuellement
LEOPOLD III
GENE AUTRY, le successeur de TOM MIX est arrivé en Angleterre où il est
l’objet de l’ardente cu riosité des enfants.
^EXPOSITION
aussitôt, tout va très bien et j’es
père que, dans un an, nos efforts
seront couronnés de succès».
Mon scepticisme commença d’être
battu en brèche. Il n’a plus aujour
d’hui aucune raison d’être à la sui
te d’une lettre qui vient de me par
venir, signé d’un des colaborateurs
de Darat, Maurice Herla.
Cette lettre m’apprend que l’ar
gent nécessaire est recueilli, que le
monument est prêt et que l’inaugu-
ration aura lieu l’hiver prochain.
Elle ajoute ce commentaire qui
éveillera, j’en suis sûr, dans les
cœurs de mes lecteurs, la même
émotion que dans le mien:
«Certes, honorer les morts, rap
peler les succès, se souvenir des
souffrances communes est néces
saire, mais combien plus touchant
encore le geste d'aujourd’hui.
«Un Roi Albert, un Foch, un Clé-
menceau, ont certainement mérité
l’hommage de leurs concitoyens,
mais la bonté anonyme et obscure,
la bonté qui soulage, qui console, le
dévouement désintéressé de la fem
me française ne doit pas s’effacer
non plus du souvenir de nos enfants.
«Cette Femme française qui, du
haut de son socle, tendra aux Lié
geois, petits et grands, des bras
maternels, rappellera à nous qui en
furent les témoins et révélera à ceux
ARTISANALE
DE SARREBOURG
Ainsi que le veut la tradition ar
tisanale, la Chambre de Métiers de
la Mosolle organise, cette année
aussi, un grand examen de maîtrise
collectif auquel elle a convié pa
trons, ouvriers et apprentis de tout
l’artisanat lorrain. C’est à Sarre-
bourg que s’ouvrira aujourd’hui
cette grande épreuve après des pré
paratifs minutieux et de longue ha
leine, rondement menés par M. Hen
ri Metz, l’actif commissaire général
de l’exposition et représentant de
l’arrondissement à la Chambre de
Métiers; M. Hartmann, président
des corporations réunies de l’arron-
dissement et de la société des Arts
et Métiers de Sarrebourg, et un
état-major des plus dévoués et des
i plus actifs. ,
I Ce n’est, certes, pas un examen
' de maîtrise obligatoire, et la partici-
! pation à ce concours général et pu
blic est facultative. Mais, nos arti-
| sans savent qu’il y va de leur re-
‘ nommée et de leur réputation. Au-
- | jourd’hui plus que jamais, l’artisa-
e nat des régions frontières a besoin
qui nous
succéderont, la France
maternelle, la seconde
Liégeois.»
patrie des
Il n’est pas nécessaire d’attendre
que des siècles aient passé pour sa
voir ce que la postérité pensera de
la France actuelle. L’affection fidèle
de la Belgique nous est un témoi
gnage que notre génération est di
gne des générations qui l’ont précé
dée.
de montrer ce qu’il sait faire. Aussi,
tous nos gens de métiers ont-ils ré
pondu comme un seul homme à l’ap
pel de participation et nous sommes
persuadés que l’exposition qui va
ouvrir ses portes sera un magnifi-
ue témoignage de la vitalité de
notre fier et vieil artisanat lorrain
qui saura montrer son évolution et
prouver les avantages du travail ma-
n uel.
Depuis trente ans — exactement
depuis 1910— c’est la première fois
que les artisans sarrebourgeois ont
l’occasion de montrer chez eux et
dans une si large mesure, ce qu’ils
sont capables de réaliser. Aussi, ont- |
ils mis tout en œuvre, avec la Chain- ;
bre de Métiers, pour donner à leur
exposition tout l’éclat et toute l’am-
pleur voulus.
Jacques PERICARD. i
M. MORRISSON
qui vient d’être nommé ministre du con
trôle des vivres en temps de guerre en
Angleterre
(Suite en 5* page).
LJAAAAAAA.A..* *AA* WVWkss CUAAAs AAUSLG
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DIMANCHE 6 AOUT 1939
Si le gouvernement japonais, cédant à
un débordement de manifestations
organisées, accepte le principe de
l’alliance, il essaiera de mesurer ses
engagements et ses risques. A trop
s’engager, le Japon serait sûrement
perdant au regard de ce dont il a
besoin et de ce qu’il peut gagner.
Lucien ROMIER.
LETTRE DU DIMANCHE
)o(
OObMPMY)
incomplet
——)o(—————
II serait injuste de ne pas souligner de plus coûteux. L’assistance à la fa-
" ’ * - mille nombreuse coûte cher, mais si
l’effort considérable que le gouverne-
ment de M. Daladier vient de faire en
faveur de la famille. Le Président du
Conseil, aidé de M. Charles Poma-
ret, a été, dans l’aide à la famille
déjà constituée, aussi loin que le per
mettaient les ressources d’un budget
M. POMARET
Ministre du Travail
que les nécessités de la Défense Na
tionale ne cessent d’anémier.
Avec courage, le chef du parti ra
dical devenu le chef de la Nation, a
reconnu le mal par lequel le plus
beau royaume qui soit sous le ciel,
descendait au tombeau. Je voudrais
que tout le monde puisse lire l’expo
sé des motifs au Président de la Ré
publique pour justifier les décrets-
lois sur la famille. On ne saurait
trop insister sur la clarté, la beauté,
la vérité de ces pages: « Le sol de
France, dit M. Daladier, porte un
peuple que ses dons de toutes sortes
ont rendu un juste objet d’envie. Les
générations successives, fournissant
la patrie d’agriculteurs, de commer
çants, d’industriels, de soldats et de
savants sans cesse plus nombreux,
ont constitué une France forte, heu
reuse et libre, dont les fils tantôt
amélioraient la maison natale, tantôt
partaient, par delà les mers, faire
goûter les avantages d’une civilisa
tion bienfaisante. »
« Il est malheureusement peu de
nations auxquelles les progrès tech
niques, les modifications sociales, les
bouleversements économiques du
siècle dernier aient à la fois causé
plus de bien et plus de mal. »
Ce mal, c’est précisément l’égoïs
me que le rapport décrit en ces ter
mes: « Le souci de conserver une
situation aussi heureuse à leurs des
cendants a incité les Français à di
minuer l’ampleur de leur famille.
Loin de les encourager à accroître
le nombre de leurs enfants pour les'
envoyer prospecter de nouvelles
sources de richesses, il les a poussés
à en diminuer la quantité pour leur
réserver un héritage intégralement
elle aide la famille constituée, nous
ne cesserons de le répéter, elle ne
fait pas naître une nouvelle famille.
C’est bien, c’est entendu, mais c’est
une sanction du passé, non une pré
paration de l’avenir. Ce dont il faut
féliciter le gouvernement, c’est d’a
voir étendu à toutes les familles, ri
ches ou pauvres, sans distinction,
simplement parce qu’elles étaient
nombreuses, les avantages. Il n’a
fait aucune démagogie, pour cela, il
lui sera beaucoup pardonné de ses
omissions. Ce dont il faut le féliciter,
c’est d’avoir a peu près supprimé les
droits d’enregistrement en ligne di
recte, en tenant compte seulement du
nombre des enfants et non de l’am
pleur de l’héritage. Ce décret-loi est
parfait, juste. Ce dont il faut le fé
liciter enfin, c’est du salaire différé
qui permet au fils resté à la terre de
faire valoir ses droits. Mais, c’est
justement sur ce point que ce que
l’on appelle «le code de la famille»
et qui n’est pas encore le code de la
famille, qui est insuffisant pour être
un code, a été insuffisant pour être
ment élaboré.
Le gouvernement, après avoir dans
l’exposé des motifs, signalé le mal,
s’est refusé par fétichisme révolu
tionnaire et scrupule républicain à
aller jusqu’au bout et, 'cependant,
pour que les mesures prises soient
efficaces, il faudra que nous allions
jusqu’au bout.
Pierre PRENY.
VENANT DE ROTTERDAM UNE ESC ADRE AMERICAINE EST ARRIVEE
A SAINT-NAZAIRE. — Voici le croiseur « Trenton » photographié dans le port
LA JOURNÉE POLITIQUE
)o(—
LES PARTIS D’EXTREME-GAUCHE
POURSUIVENT LEUR OFFENSIVE
CONTRE LE GOUVERNEMENT
L’ajournement de la session des conseils généraux leur
fournit un nouveau prétexte pour accuser M. Daladier.
La manœuvre socialo-communiste dans l'Isère est
vouée à un échec
PARIS, le 5 août.
(De notre rédacteur parlementaire)
L’ajoumement entre le 6 et le
18 novembre de la session des
Conseils généraux qui se tient
LA SAISON AU TOUQUET. — Un
équipage de « matelotes »
LA SOLIDARITE FRANCO-BRITANNIQUE
)0(
LA JOURNEE DE LA
BRITISH LEGION
aux partis d’extrême-gauchequi
ne cessent de combattre le Minis
tère Daladier, un nouveau pré
texte pour accuser celui-ci d’in
tentions coupables.
En réalité, cet ajournement a
été décidé pour permettre aux
Préfets de présenter aux Assem
blées départementales qui auront
à les discuter au cours de cette
session d’automne, des projets de
budgets pour 1940 qui' tiendront
compte de la réforme financière
que met actuellement au point le
comité de réorganisation adminis
trative et financière. Les adver
saires du Gouvernement n’en lais
sent pas moins entendre que ce
lui-ci recule ainsi la rentrée des
Chambres qui ne peuvent siéger
en même temps que les Conseils
généraux et pourrait même sup
primer la session extraordinaire
en promulguant par décret-loi,
avant le 30 novembre, un budget
pour 1940.
L’organe du parti socialiste
s’inquiète à ce sujet de savoir si
M. Daladier est disposé à tenir
sa promesse de saisir le Parle
ment d’un projet de budget pour
1940 ou s’il écoutera M. Paul
Reynaud, qui ordonnera de passer
outre à la règle. Et il rappelle la
déclaration que fit le 18 mars, à
la Chambre, M. Jammy Schmidt,
rapporteur général de la Commis
sion des Finances:
Léopold BLOND.
(SUITE EN TROISIÈME PAGE)
conservé. »
Voilà donc ce que dit le rapport.
On ne saurait être plus tranchant,
ceci s’ajoute à ce que Cambacérès
avait dit lors de la fabrication du
code civil, à ce que Balzac avait si
durement écrit, à ce que La Play
avait exprimé dans le même sens.
Ces mots devraient amener une con
clusion logique: la suppression et la
recomposition dans un autre sens du
chapitre des héritages dans le code
civil. Et bien non.
Encore une fois, il ne s’agit pas
de minimiser l’effort du gouverne
ment Daladier. Ce qu’il a fait est
énorme, mais il est resté dans la tra
dition républicaine qui reconnaît le
mal volontiers, mais qui n’ose pour
suivre le bien jusqu’au bout par
ce qu’elle est attachée à des princi
pes qu’elle ne peut renier sans se
détruire elle-même.
Ce que le gouvernement a fait
de bien, ce n’est pas ce qu’il a fait
A PARIS
— ' ro r— - ■ —
UNE IMPORTANTE DELEGATION D’ANCIENS COMBATTANTS
BRITANNIQUES A ETE REÇUE HIER A LA PRESIDENCE DU
CONSEIL PAR M. DALADIER ET PAR LA MUNICIPALITE
DE PARIS
Onze cents légionnaires britanniques
ont débarqué samedi sur la terre de
France, où tous se sont battus et dans
laquelle tant de leurs camarades dor
ment de leur dernier sommeil.
Ayant à leur tête le major général
sir Frérick Maurice, leur président,
ils sont arrivés dans l'après-midi à Ca
lais, d’où ils ont gagné Paris.
Dans la matinée d’hier, la municipa
lité de Paris a reçu, à l’Hôtel de Ville,
la délégation qu’accompagnaient les
membres du bureau de l’Union des An
ciens Combattants.
(SUITE EN TROISIÈME PAGE)
La question de l’adhésion du Japon
à l’alliance militaire
germano-italienne
— O (
Tokio, 5 août. — Bien qu’aucun renseignement officiel n’ait été encore re
çu à Tokio sur les résultats de la conférence Oski-Shiratori, les informations
qui peuvent être recueillies dans les milieux japonais bien informés, tendent à
confirmer que la question de l’adhésion du Japon à l’alliance militaire germano-
italienne, a fait récemment d’importants progrès.
Ces renseignements, dont il a été impossible d’obtenir confirmation, assu
rent que, dans la première semaine de juin, des contre-propositions auraient
été présentées par le gouvernement de Tokio aux gouvernements de Berlin et
de Rome, qui les auraiert jugées insuffisantes. Ces contre-propositions au
raient notamment prévu, zn ce qui concerne la Russie, une alliance incondition
nelle et automatique.
UN NOUVEAU DECES
PARMI LES VICTIMES
DE L’INCENDIE D’ALGER
Alger, 5 août. — Un nouveau décès
s’est produit parmi les victimes de l’in
cendie du port, soignées à l’hôpital,
portant à vingt-huit le nombre des
morts.
LA VISITE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU LUXEMBOURG.
— M. LEBRUN prenant congé de la G rande-Duchesse CHARLOTTE. A dr. :
le Prince héri tier JEAN
LES CONVERSATIONS
ANGLO - FRANCO -
SOVIETIQUES
Les missions
militaires française
et britannique
sont parties
pour Moscou
)o(
M. WILLIAM STRANG
RENTRERA A LONDRES DANS
LE MILIEU DE LA SEMAINE
Les missions militaires française et
britannique ont quitté Londres hier, au
début de l’après-midi, par la gare de
Saint-Fa ocras, où elles ont été saluées
par M. Maiski, ambassadeur de l‘U. R.
S. S., auprès de la Cour de Saint-James.
WILLIAM STRANG
vu par RED
Elles se sont embarquées à 16 heures,
à Tilbury, à bord du « City of Exeter »,
qui avait été spécialement frété pour
elles.
L’arrivée à Léningrad est prévue pour
mercredi soir.
D’autre part, on annonce de Londres
que M. William Strang, directeur du
département d’Europe Centrale, qui
était allé à Moscou seconder Sir Wil
liam. Seeds, ambassadeur de Grande-
Bretagne, dans la conduite des négo
ciations anglo-russes, reviendra à Lon
dres dans le courant de la semaine pro
chaine.
Dans les milieux diplomatiques, on
fait observer que les négociations sont
maintenant suffisamment avancées
pour ne plus requérir la présence de
M. Strang.
Par ailleurs, on rappelle que M. Wil
liam Strang a été absent depuis deux
mois du Foreign Office, où il n’avait
pas été remplacé à la tête de son dé
partement.
LES GRANDES DATES DE L’HISTOIRE *
:o:
L’AMITIE
franco-belge
• ; 0 (
Par Jacques PÉR1CARD i
Un soir d'hiver, il y a trois ans
— c’était, si mes souvenirs sont
exacts, le 16 décembre 1936 — je
fus abordé à Liège, à la suite d’une
conférence que je venais de faire sur
Verdun, par un des assistants. Il se
présenta à moi en quelques mots:
«Darat, ancien combattant volon
taire» puis il me demanda la per
mission de m’exposer un projet qu’il
avait conçu :
— Quelques amis et moi, me dit-
il, avons eu l’idée d’élever à Liège
un monument à la gloire des mères
et des femmes françaises.
— Des femmes françaises ou des
femmes belges? demandai-je, croy-
ant à un lapsus.
— Mais non, des femmes et
mères françaises.
— Et c’est bien à Liège que
monument s’élèvera?
— Mais oui, à Liège. Il n’y a
des
ce
rien
là qui doive vous surprendre. Vous
connaissez les sentiments de la Bel
gique pour votre beau pays, et par
ticulièrement les sentiments de la
Wallonie, et plus particulièrement
encore les sentiments de la ville de
cueil si chaleureux de la part de
toute la Belgique et de la part de
la Wallonie en premier lieu.
— Avez-vous déjà reçu beaucoup
d’argent ?
— Oh non! très peu, pour la bon
ne raison que notre comité ne fait
que d’entrer en action. Mais j’ai
confiance, l’argent sera recueilli et
le monument sera élevé.
Je félicitai tout haut Darat des
nobles sentiments qu’il avait expri
més mais en moi-même je pensai:
«Encore une de ces initiatives des
tinées à l’échec. Il est déjà difficile
d’arriver à recueillir l’argent néces
saire pour un monument dans n’im
porte quel pays du monde. Vouloir
trouver de l’argent pour un monu
ment destiné à la gloire d’un pays
étranger, c’est une entreprise vrai
ment trop téméraire ».
il y a un an environ, ayant re
trouvé l’adresse de Darat sur mon
carnet de notes, je lui écrivis pour
savoir où il en était de ses efforts.
«Soyez sans crainte, me répondit-il
Liège...
Et, encouragé
laissa parler son
Ce monument,
son comité était
ble but: d’abord
par moi, Darat
cœur.
dans l’esprit de
destiné à un dou-
à glorifier, à tra-
vers les mères françaises, ces hé
roïques poilus venus se battre sur
le sol belge dès les premières se
condes de la guerre; puis à remer
cier les femmes françaises pour les
soins, les attentions et l’affection
dont, pendant quatre ans et demi,
elles avaient entouré les Belges ré
fugiés en France et les soldats .bel
ges pendant leurs permissions.
Vous connaissez, me dit Darat, le
triste sort de ces soldats belges
dont les parents se trouvaient _ en
Belgique occupée et qui n’avaient
personne pour les recevoir. Les
femmes françaises remplacèrent les
femmes, les sœurs, les mères absen
tes. Elles le firent avec une sponta
néité, avec une générosité qui ont
allumé dans les cœurs non seule
ment des bénéficiaires mais de tous
les Belges une reconnaissance qui
ne s’éteindra jamais. C’est pour
quoi notre initiative a reçu un ac ¬
LE ROI-SOLDAT ALBERT (à g.) et le
DUC DE BRABANT, actuellement
LEOPOLD III
GENE AUTRY, le successeur de TOM MIX est arrivé en Angleterre où il est
l’objet de l’ardente cu riosité des enfants.
^EXPOSITION
aussitôt, tout va très bien et j’es
père que, dans un an, nos efforts
seront couronnés de succès».
Mon scepticisme commença d’être
battu en brèche. Il n’a plus aujour
d’hui aucune raison d’être à la sui
te d’une lettre qui vient de me par
venir, signé d’un des colaborateurs
de Darat, Maurice Herla.
Cette lettre m’apprend que l’ar
gent nécessaire est recueilli, que le
monument est prêt et que l’inaugu-
ration aura lieu l’hiver prochain.
Elle ajoute ce commentaire qui
éveillera, j’en suis sûr, dans les
cœurs de mes lecteurs, la même
émotion que dans le mien:
«Certes, honorer les morts, rap
peler les succès, se souvenir des
souffrances communes est néces
saire, mais combien plus touchant
encore le geste d'aujourd’hui.
«Un Roi Albert, un Foch, un Clé-
menceau, ont certainement mérité
l’hommage de leurs concitoyens,
mais la bonté anonyme et obscure,
la bonté qui soulage, qui console, le
dévouement désintéressé de la fem
me française ne doit pas s’effacer
non plus du souvenir de nos enfants.
«Cette Femme française qui, du
haut de son socle, tendra aux Lié
geois, petits et grands, des bras
maternels, rappellera à nous qui en
furent les témoins et révélera à ceux
ARTISANALE
DE SARREBOURG
Ainsi que le veut la tradition ar
tisanale, la Chambre de Métiers de
la Mosolle organise, cette année
aussi, un grand examen de maîtrise
collectif auquel elle a convié pa
trons, ouvriers et apprentis de tout
l’artisanat lorrain. C’est à Sarre-
bourg que s’ouvrira aujourd’hui
cette grande épreuve après des pré
paratifs minutieux et de longue ha
leine, rondement menés par M. Hen
ri Metz, l’actif commissaire général
de l’exposition et représentant de
l’arrondissement à la Chambre de
Métiers; M. Hartmann, président
des corporations réunies de l’arron-
dissement et de la société des Arts
et Métiers de Sarrebourg, et un
état-major des plus dévoués et des
i plus actifs. ,
I Ce n’est, certes, pas un examen
' de maîtrise obligatoire, et la partici-
! pation à ce concours général et pu
blic est facultative. Mais, nos arti-
| sans savent qu’il y va de leur re-
‘ nommée et de leur réputation. Au-
- | jourd’hui plus que jamais, l’artisa-
e nat des régions frontières a besoin
qui nous
succéderont, la France
maternelle, la seconde
Liégeois.»
patrie des
Il n’est pas nécessaire d’attendre
que des siècles aient passé pour sa
voir ce que la postérité pensera de
la France actuelle. L’affection fidèle
de la Belgique nous est un témoi
gnage que notre génération est di
gne des générations qui l’ont précé
dée.
de montrer ce qu’il sait faire. Aussi,
tous nos gens de métiers ont-ils ré
pondu comme un seul homme à l’ap
pel de participation et nous sommes
persuadés que l’exposition qui va
ouvrir ses portes sera un magnifi-
ue témoignage de la vitalité de
notre fier et vieil artisanat lorrain
qui saura montrer son évolution et
prouver les avantages du travail ma-
n uel.
Depuis trente ans — exactement
depuis 1910— c’est la première fois
que les artisans sarrebourgeois ont
l’occasion de montrer chez eux et
dans une si large mesure, ce qu’ils
sont capables de réaliser. Aussi, ont- |
ils mis tout en œuvre, avec la Chain- ;
bre de Métiers, pour donner à leur
exposition tout l’éclat et toute l’am-
pleur voulus.
Jacques PERICARD. i
M. MORRISSON
qui vient d’être nommé ministre du con
trôle des vivres en temps de guerre en
Angleterre
(Suite en 5* page).
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