Titre : La Dépêche de Constantine : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Constantine)
Date d'édition : 1932-03-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755960f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 mars 1932 27 mars 1932
Description : 1932/03/27 (A25,N8542). 1932/03/27 (A25,N8542).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51165464x
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-13380
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/04/2023
L’entrevue
aux déli-
le début
un jour
réunions auraient lieu dès
d’avril et qu’elles dureraient
ou deux.
Sir John Simon participera
bérations. On insiste sur le
- -- fait que
les travaux parlementaires devant re
prendre le 5 avril, M. MacDonald dési
rerait que la conférence envisagée ait
Dimanche 27 mars 1932
25 Cent
888ES2
—
APRES LE SUICIDE DIVAR KREUGER
Le conflit sino-japonais
7
Les difficultés de ‘enquête
la r d e n t d é f e nseur du plan Tardieu
sur la situation exacte
La Commission d'enquête ! Les douanes Mandchoues
le
or
-P
Le Pester Lloyd a souligné la nette-
in téres-
de
de
Les inondations en Roumanie
Le journal
Allehanda,
publié par
la Ban-
déclaré
Une affaire d'espionnage
En haut : Hoptkins et Apfel.
En bas : Alfonsi et Damiani.
des puissances immédiatement
sées au problème danubien.
D’autre part le Président de
que Nationale de Hongrie a
que la Hongrie retirerait de
pouvait pas faire honneur à sa signature.
— Ach ! duel naïf ! gomme si on levait se tuer pour ça !.,
Le Japon n’en encaisse pas les revenus
que d’entente et de solidarité économi
que. A la concurrence américaine et
doise et étrangère de fonder son juge-
ment sur des bases plus consistantes.
Bucarest, 26 mars. — Les inondations
s’étendent en Roumanie, notamment dans
la région du Danube.
On télégraphie de Constanza qu’une
quarantaine d’hommes et plusieurs mil
liers de têtes de bétail se trouvent iso
lés dans une petite île du Danube et me
nacés d’être emportés par les eaux dé
mesurément grossies du fleuve. Une équi.
pe de pontonniers de l’armée a été appe
lée d'urgence.
L'oposition du parti Sunfo
à la conclusion de la paix
Londres, 26 mars. — On mande
Au cours d’une interview M. de Valera
explique les motifs qui l’ont fait agir
conservateur
Les travaux du Congrès
Paris, 26 mars. — Le 13° Congrès
Le Japon continue d'effectuer le retrait
de ses troupes de Changhaï
Le Japon aurait l’intention de se
séparer de l’organisme de Genève
II présente une réelle amélioration.
français.
Une note de la Grande-Bretagne
— . -- grands
avantages de la réalisation du plan
~ 4 — — -s-O-- ---------------------
LE RAPPROCHEMENT
FRANCO-ITALIEN
interview de M. Mihalache j voie fluviale danubienne et entre
Les .journaux italiens commentent
le discours de M. Tardieu
gations faites par M. Yen à Genève,
| selon lesquelles le Japon avait saisi les
■ revenus des douanes mandchoues. On
Changhaï, 26 mars. — Les membres :
de la Commission Lytton ont quitté |
aujourd’hui Changhai et se sont embar- |
Son état est très inquiétant
Les discussions n’ont pas abouti
। qués à bord du paquebot « Tuzkwo »
- à destination de Nankin.
Les attributions exactes
de la Conférence de Changhaï
Ils avaient combriolé H y a trois
ans le château d’un riche lord anglais
Un tableau caché dans une malle
Les premiers résultats de l’enquête
Les résultats des perquisitions
Le caractère du projet
Les avantages pour la Roumanie
tienne aucun élément numérique sus- | tiens contre le Japon et que l'autorité
ceptible de permettre a 1 opinion sue- 1 diplomatique d'une puissance amie
31157 1500000 4 fhnd0" "0 n16P | trompée par la propagande du Japon
| ait été affaiblie. »
La Chine s’en inquiète
La Commission a quitté Changhaï
pour Nankin
La Modiùde vient de. mettre en vente
une médaille à l’effigie du .Président
Briand, du gravèurétabli le modèle en 1015 à occasion de
l’expédition de Saloniqi .
La presse hongroise est favorable
au projet Tardieu
la plus profonde impression.
M. Mihalache se déclare favorable au
plan Tardieu qu'il n’hésite pas à consi j
REDACTION & ADMINISTRATION ! 12, Boulevard du Sud. Télép. 2-07
============================
UN COMMUNIQUE .OFFICIEL
Stockholm, 26 mars. — Voici le texte
du communiqué publié hier concernant
la société Kreuger'and Toll.
L’étendue de l’objet de l’enquête et les
difficultés qui s’opposent à un coup
d’œil général sur les diverses entreprises
de la société et leurs relations récipro-
ques suffisent à expliquer que le tableau
définitif de l’actif et du passif ne puis-
53 être présenté qu’à la suite d’une lon
gue enquête.
Il faut ajouter que la comptabilité de
la société ne permet pas d’élucider à tous
points de vue révolution des transactions
effectuées par la société elle-même et
par les entreprises qui en dépendent.
De l’examen préliminaire, il semble res-
sortir cependant que la situation de la
société est intenable et que, dans T’hy-
pothèse de la liquidation par faillite, étant
donnés les cours susceptibles d’être obie-
nus à co jour, l’actif de la société ne sau
rait avec certitude suffire à la liquida
tion de l’ensemble des engagements de la
société, même en faisant abstraction des
déb iteu rs participan t s.
Par égard aux intérêts des créanciers
on étudie la question de savoir par quel
procédé la liquidation de l’actif de la
société pourrait être effectuée sans réa
lisation immédiate et dans les cours ac
tuels non désirables.
La situation présente de la société doit
être évidemment attribuée dans une lar
ge mesure à la grande dévalorisation des
divers chapitres de l’actif. Il ne sera pos
sible d’établir que plus tard dans quelle
mesure les autres circonstances ont con
tribué à la situation actuelle de la so
ciété.
L’enquête qui se poursuit a également
pour objet d’élucider ces circonstances.
Un commentaire sévère d'un journal
Stockholm, 26 mars. —
conservateur Nya Dagligt
commente le communiqué
RE de C9NSTANTINE
L’INDEPENDANT-ECHO DE CONSTANTINE
Directeur Politique : Paul CUTTOLI, Sénateur
Une médaille à l’effigie
d’Aristide Eand
25me ANNEE.
Numéro 3.542
ANNONCES & KE CLAMES : Aux Eureaux du Journal et dans tes Agences
La Conférence de Changhaï traîne en longueur
sans apporter de changements appréciables
à la situation
Le Japon aurait f intention de se retirer de la S. D. N
delà S.D.N.
Londres. 26 mars. — On mande de
Tokio au Times ;
— On dément officiellement les all-
i Les négociations de Changhaï
■ ! Une intervention de l’ambassadeur
anglais
Changhaï, 26 mars. — Une énergique
intervention de Sir Miles Lampson a
empêché les ruptures des pourparlers
. Sino-Japonais qui sont sur. le point de
se rompre à la suite de profondes dh
vergences de vues qui se sont mani
festées. Sir Lampson a souligné aux déé-
légués l'importance qu’il y avait à ce
qu'ils .s’entendent sur un modus viven-
di. Les plénipotentiaires Sino-Japonais
feront donc une autre tentative en ce
sens. Il se, réuniront encore le 26 mars.
les experts financiers chargés de l'en
quête sur la Société Kreuger et Toll.
Ce journal écrit :
— Le communiqué équivaut à l’aveu
d’une perte de un milliard de couron
nes. Une nouvelle aussi importante
que l’insolvabilité d'un consortium mon
dial ne saurait être lancée que sur la
base de chiffres ».
Ce journal exprime soit étonnement
que le communiqué des experts ne con- |
′ Changhaï. 26 mars. — La conférence
sino-japonaise a repris ce matin et cet
après-midi en présence des délégués
militaires chinois et japonais et des re-
présentants de la France, de l’Angle-
terre, de l'Amérique et de l'Italie.
Les négociations semblent progresser
lentement.
D’autre part les bulletins chinois et
japonais ne cachent pas que la confé
rence sino-japonaise n’enregistre des
progrès que sur des points secondaires
tandis qu’elle rencontre des difficultés
sur les points principaux.
M. Lo Ouen Kan, Ministre des affai
res étrangères de Chine a déclaré à
Nankin :
— La conférence de Changhaï réunie
en vertu de la résolution de la S.D.N.
n'a pas d’autre mission que d’établir
un armistice et d’obtenir le retrait des
troupes japonaises. Les séances tenues
jusqu’ici n’ont permis aucun résultat.
— Au sujet des organisations illéga
les en Mandchourie, la Chine a réitéré
dit que les représentants et Sir Frédé-
rick Maze, inspecteur général des doua
nes maritimes chinoises, ont engagé
des négociations officielles avec le nou
veau Gouvernement de Mandchourie.
En ce qui concerne le futur statut
des douanes, on croit savoir à Tokio
que ce Gouvernement se propose de re-
mettre à l'inspecteur général, la por
tion de revenu que l'on réserve pour
le service des emprunts et retenir la
solde.
Des dépêches de Tchang Tchoun,
confirment cette opinion, et annoncent
que le nouveau Gouvernement va im
médiatement prendre en main l’admi-
nistrationdes douanes à. Antoung, Yin-
kov, Kharbine, Loungtchougtsun et
Aidun,
Les japonais continuent à verser les
revenus de Dairen à Sir Frederick
-Maze. Ils le feront jusqu'à la conclu-
sion du modus vivendi.
M.Mihalache se fait, en Roumanie
« — 4 - — .. — - . — - . g — 4 - 4a . 4 n ... 2 . .. a . .. r 6
Le Président du parti national paysan décla
re que ce projet est le premier pas sérieux qui •
ait été fait en faveur de l’économie européenne
et de la paix
Bucarest, 26 mars. — M. Mihalache, bloc de l'Europe centrale et l'Orient
Président intérimaire du parti national | ne peut, au demeurant, qu’être avan-
paysan, vient d’accorder au journal i tageuse pour la Roumanie.
Adeverul une très importante interview
relative au projet français de coopéra
tion entre les États Danubiens
■ Cette interview a produit à Bucarest
dérer comme le premier pas sérieux fait !
dans la voie d’une réalisation de l’U- |
nion européenne de M. Aristide Briand,
unique moyen, à ses yeux, de sauver l’é ,
conomie européenne d’un désastre et
de garantir solidement la paix.
Après avoir évoqué la concurrence |
formidable de l’industrie américaine et ;
celle nullement négligeable de la Rus- |
aie Soviétique, M. Mihalache a déclaré i
nettement :
•M. Mihalache a conclu cette partie
de ses déclarations en affirmant sa
confiance dans la réussite du projet
français.
Envisageant ensuite les directives
que doit suivre actuellement la Rou
manie, notamment en ce qui concer
ne la convention commerciale germa
no-roumaine, M Mihalache a déclaré
que le Gouvernement roumain ne de
vait pas hésiter à accepter d’appliquer
une convention qui a été signée avec
l'assentiment de Genève.
Budapest, 26 mars. — Les déclara
tions du Président du Conseil français
—• L’instinct de conservation impo- | au Sénat ont trouvé un écho favorable
sera fatalement à l’Europe une politi- | dans la presse hongroise.
Ao A‘A1A+A + Hn -21..; -A 2A2 IA Paclo- Inyr a soulion
LES PROBLEMES EUROPEENS
Tardiet-MacDonald
aura lieu
au début d’avril
ses protestations et certaines puissan
ces ont insisté également sur la néces
sité de repecter l’intégrité politique et
territoriale de notre pays. Les sacrifi
ces consentis par la Chine à Changhaï
ont prouvé son respect des pactes in
ternationaux. Il est déplorable que la
S.D.N. n’ait pas pu appliquer de sanc-
Londres, 26 mars. — On mande de
Changhaï au Times : Les pourparlers
de paix durent depuis une semaine.
Chaque jour on a annoncé que des pro
grès satisfaisants ont été réalisés. On
en vient progressivement à aborder les
questions fondamentales.
Bien que le nouvel Etat mandchou
ait décidé d’assurer le contrôle des
douanes en Mandchourie,' les revenus
de ces dernières continuent à être ver
sés à Changhaï et l’administration des
douanes fonctionne comme auparavant.
Il est à présumer que le Gouverne
ment de Manchukuo ne changera rien
à cet état de choses tant qu'il n'aura
pas été reconnu par le Japon, et qu'il
continuera à verser sa quote-part du
service des emprunts étrangers.
Le dernier contingent de la onzième
division japonaise s’est embarqué au
jourd'hui de sorte qu'il ne reste plus
que , deux divisions japonaises à Chan
ghaï'.
Des voleurs de tableaux
sont retrouvés à Marseille
Marseille, 26 mars. (De notre corres
pondant particulier). — M. Cals, chef
du service de la Sûreté de Marseille,
avait été informé par un de ses inspec
teurs du service des Renseignements
qu’une femme logeant en hôtel rue de
l’Arbre depuis plus d’un an avait fait
de nombreux voyages à Gênes et è
Naples. Elle cherchait à obtenir une
certaine somme d’argent en garantie
de laquelle elle offrait la garde d’un
tableau de valeur qu’elle avait dissi
mulé dans une de ses malles.
soviétique l’Europe ne peut répondre
que par la réalisation d’une solidarité
économique entre les divers États euro
péens.
« La réalisation de cette solidarité
est difficile, a constaté M. Mihalache,
Elle exigera beaucoup de temps,
Le mérite de M. Tardieu
« Le grand mérite de M. Tardieu est !
d’avoir songé à établir les bases de la I
nouvelle topographie européenne sur I
des points les plus favorables : Pra
gue, Belgrade, Bucarest, Vienne, Buda
pest. En d’autres termes, sur les États
Danubiens sans en exclure la Pologne
et la Bulgarie. Dans les petits États
de la zone danubienne, la solidarité
des intérêts est une nécessité plus près
santé que partout ailleurs. La pression
exercée par la crise économique y est
aussi la plus forte. Le centre de l’Eu
rope, en demeurant dans le désordre,
peut devenir, tôt ou tard, un motif
de discorde européenne, mais si on l’or
ganise il peut se transformer en un
centre de cristallisation, de polarisation
pour l’économie européenne.
té. avec laquelle M. Tardieu s’est pro
noncé sur les réparations et sur les
relations franco-italiennes. Sur ces
deux grands problèmes M. Tardieu a
exprimé sa volonté d’arriver à une so
lution par des concessions mutuelles.
Concernant' le plan de coopération |
danubienne, le Pester Lloyd rapproche |
les déclarations de M. Tardieu de la
proposition anglaise d'une conférence
des grandes puissances. La réponse ra
pide du Gouvernement français indi
que que deux au moins des grandes
piussances sont décidées à poursuivre '
l’examen du problème danubien. L’or- |
gane hongrois se félicite de cette dé
cision marquée et a rappelé qu’il avait j
préconisé un arrangement préalable
Ce journal fait observer’ d'autre part,
que le communiqué des experts est en
contradiction avec les déclarations fai
tes à New-York le 28 janvier dernier,
par Ivar Kreuger qui annonçait un bé
néfice de 21 millions de dollars.
— Où bien, dit ce journal, Kreuger
a induit l'opinion en erreur, où bien les
experts ont évalué l’actif à un cours
infiniment trop bas. Etant donnés les
intérêts engagés, nous estimons abso
lument indispensable des éclaircisse
ments complets sur les raisons qui mo-
tirent l'opinion des experts ».
Ministère des Finances
Paris, 26 mars. — Le Journal Offi
ciel publie ce matin une loi tendant
à relever à dater du premier janvier
1932 le maximum des avances que
l’Etat est autorisé à consentir en appli
cation de la loi du 13 juillet 1928 sur
les habitations à bon marché et les
logements à loyer moyen.
Ministère de l’Instruction Publique
et des Beaux-Arts
Création d’un diplôme d’arabe de
l’Université d’Alger.
Article 1. — Est approuvée la déli
bération du Conseil de l’Université
d’Alger portant création et réglement
d’un diplôme d’arabe de cette Univer
sité.
Article 2. — Le diplôme de langue
arabe institué à la Faculté des Lettres
de l’Université d’Alger est supprimé.
Création d’un brevet d’arabe.
Article 1. — Est approuvée la déli
bération du Conseil de l’Université
d’Alger portant création et réglement
d’un brevet d’arabe de cette Universi
té.
Article 2. — Le brevet de langue
prabe institué à la Faculté des Lettres
de l’Université d’Alger est supprimé.
Hong-Kong au Times que de nombreu
ses personnes croient à des change
ments importants.
Deux partisans de Sunfo ont résigné
leurs fonctions et ont rejoint Sunfo qui
serait arrivé secrètement à Magao.
Le général Tchaitong qui serait en
bons termes avec Tchang Kai Chek et
les chefs du Kouang ont quitté subi
tement Canton. Ces départs sont inter-
prêtés conmme signifiant que le parti
Sunfo s’oppose aux termes de l’armis
tice avec le Japon, soutenu par Tchang
Kai Chek et que ce parti est disposé à
reprendre le mouvement d'indépen
dance.
On mande de Tokia à l’agence Reu
ter : L'Empereur a approuvé cet après-
midi le retrait de Changhaï du deu
xième détachement des troupes japo
naises. Le général Shirakawa a été im
médiatement informé de la décision
impériale.
Le Japon et la S. D. N.
On mande de Tokio à l’agence Reu
ter : La presse nippone déclare que le
Gouvernement japonais se propose
d’informer officiellement la S.D.N. de
son intention de se séparer, de l'orga
nisme de Genève au cas où elle insiste
rait sur l’application de l’article 15 —
ce qui concerne le conflit mandchou.
On a apris, en effet, récemment que
Sir Eric Drummond a avisé M. Sato
que la S.D.N. appliquerait l’article en
question au conflit malgré les refus
réitérés du Japon.
Rome, 26 mars. — Les journaux don
nent un compte rendu détaillé du dis
cours prononcé par M. Tardieu au Sé-
nat sur le désarmement et les répara
tions. Ils donnent tous le texte du pas
sage relatif au rapprochement franco-
italien. Pour l’instant ils s'abstiennent
de tout commentaire.
Le Picolo ajoute que, d’après les in
formations recueillies dans‘les milieux
officiels français. M. Tardieu a informé
1 ambassadeur d’Italie à Paris au cours
d’un long et cordial entretien de la re
prise imminente des. conversations en
tre la France et la Grande-Bretagne,
ajoutant que ces entretiens non seule
ment n'excluent pas, mais préluderont
à de plus vastes négociations avec les
Gouvernements de Rome et de Berlin.
Le chef de la sûreté décida de se
rendre à l’hôtel en question. Il y trou
va la femme signalée, Germaine Paty
40 ans, née à Brest, mariée au sujet
anglais Martin Robert Bennett. L’une
des deux malles de 1 femme fut ouver
te et l’on constata que chaque partie
pliante était tapissée avec du papier
différent. On gratta les tarisseries et,
dans le fond gauche, on découvrit peint
à l’huile et verni, un tableau du peintre
John Hoopner représentant un homme
politique anglais.
Le Consul d’Angleterre à Marseille
fut prévenu.
M. Mihalache a souligné ensuite que
le bloc envisagé n’a aucun caractère
agressif.
— On ne peut parler d’intentions
politiques comme pour la tentative de
l’anschluss austro-allemande.
« Un autre mérite de M. Tardieu est
d’avoir conseillé aux Etats intéres
sés une entente directe. Le bloc proje
té a, pour l’instant, le caractère d’un
plan régional, mais il n’est pas douteux
que ce noyeau est celui d’un bloc pan
européen.
Un aviateur allemand
tente de se suicider
Darmstadt. 26 mars. — L’aviateur al
lemand Groenhoff connu pour ses nom
breuses performances de vol à voile, a
tenté de se suicider à l’aide du gaz d’é-
clairage. Son état inspire de vives in
quiétudes.
L’aviateur avait été victime d’un ac
cident d’automobile au cours duquel la
sœur d’un camarade avait été tuée. On
croit que le souvenir de cet accident a
provoqué une dépression nerveuse, la
quelle a déterminé U geste de Groen
hoff.
— En somme, ses affaires n étaient
pas ,mauvaises, il s est tué parce qu'il ne
L’enfant de Lindbergh
lui serait rendu aujourd’hui
C’est ce qu’annonce un pasteur
de Norfolk
Paris, 26 mars. — L’Echo de Paris
publie l'information suivante du Daily
Telegraph de New-York :
Le révérend Dodson Peacok de l’E
glise de Norfolk, dans la Virginie a
annoncé aujourd'hui, qu’il savait que
l’enfant du colonel Lindbergh était en
bonne santé et qu’il espérait qu’il se
rait rendu à ses parents dimanche
prochain. M. Peacok a déclaré qu’il
n’avait pas vu l'enfant, mais qu’il était
personnellement convaincu que les
émissaires qu’il a rencontrés, étaient
de bonne foi.
Il a été convenu que l’enfant serait
rendu, avant que la compensation
soit accordée. Aucune somme n’a été
fixée, mais un dépôt d’un million de
francs aurait été fait lécemment dans
une banque de New-York pour Norfolk
au crédit du Colonel Lindbergh.
Le XIII e congrès
îles directeurs et directrices
d’écoles publiques
Fédération nationale des directeurs
et directrices d’écoles publiques s est te
nu à la Sorbonne sous la présidence
de M. Pruvot (Seine-Inférieure) entou
ré de Mlle Gelée, de MM. Gouffe, Bru-
ner, Tortochce et Girault, membres du
bureau.
Dans l'assistance on remarquait la
présence de M Rosser, directeur de
l’enseignement primaire au ministère
de plusieurs inspecteurs généraux et
inspecteurs primaires.
L'assemblée a approuvé le' rapport mo
ral du secrétaire général M. Tortochot,
et, sur sa proposition, a voté une mo
tion rendant un hommage reconnais
sant à Ferdinand Buisson, défenseur
de l’école laïque.
. Elle a ensuite entendu,les rapports
de M. Gouffe (Seine), sur les questions
d’avancement, de traitement et de re-
On apprit ensuite que le tableau dis
simulé dans la malle avait été acheté
il y a cinq ans par un richissime an
glais pour le prix de 8,500 livres ster
ling à l’expert anglais M. Dreyfus Do-
wing. Ce tableau avait été volé il y
a plus de trois ans au cours du cam
briolage du château de ce richissime
anglais dont on ne connaît pas encore
le nom. Le butin réalisé par les malfai
teurs fut évalué à trois millions de
francs consistant en tableaux et ar
genterie.
, • La femme Paty Bennett prétend tout
. ignorer. Elle se renferme dans un mu
tisme complet. Il parait, au’après le
cambriolage du château du lord anglais
un homme soupçonné d’être l’auteur
principal avait été arrêté à Londres,
mais qu’on avait dû le relaxer, une per
quisition opérée chez lui n’ayant don
né aucun résultat. "h
On sut plus' tal’d -qu’il avait essayé
de vendre à Naples et en d’autres villes
le tableau que vient de découvrir le ser
vice de la sûreté de Marseille.
Le voleur serait-il Martin Bennett 2
On sera fixé bientot, des renseigne-
ments demandés à Londres devant être
transmis ce soir a Marseille pour, la
bonne marche de l’enquête.
Martin Bennett serait actuellement à
Lisbonne, croit-on. Sa femme prétend
ne plus l’avoir vu depuis longtemps.
Le service de la Sûreté poursuivant
ses recherches à la suite des deux ar
restations opérées a retrouvé la pres
que totalité des titres volés dans le
coffre-fort.
Ces valeurs se trouvaient dans une
valise que M. Morival avait confiée à
la garde d’un liquoriste,.
D’autre part une perquisition effec
tuée dans la chambre de Bouillon a
fait découvrir une enveloppe dans la
quelle il y avait de nombreux coupons
détachés de ces titres.
Morival et Bouillon continuent de
s’accuser mutuellement en ce qui con
cerne la possession de, ces titres, mais
l’on saura peut-être demain s’ils sont
les auteurs du cambriolage ou les com
plices chargés d’écouler le butin.
Le bilan hebdomadaire
de la Banque d’Angleterre
Londres, 26 mars. — Bien que le chif
fre figurant au bilan de la Banque
d’Angleterre ne soit pas aussi frappant
que celui de la semaine dernière, il
mérite cependant d'être relevé.
Comme prévu on note l'augmenta
tion si substantielle de 5.121 101 livres
sterling au poste de la circulation des
billets en raison des demandes en nu
méraire occasionnées par les fêtes de
Pâques. Sur un total Ide 395.806.000 li
vres de billets émis,ela2 totalité des
billets en circulation atteint 356.835.523
livres, en augmentation de 10.027.573
sur l’an 1931 à pareille époque. Les ré
serves de numéraire se. trouvent donc
réduites de 5.172.965 livres, ce qui, avec
l’augmentation du passif, fait tomber
le pourcentage des réserves par rap
port aux obligations à plus de 5 pour
cent et 3 pour cent.
Le portefeuille dès valeurs gouverne
mentales a décru de 2.680.000 livres,
mais celui des avoirs et des titres a
augmenté de 9.846.713 livrés.
L’émission fiduciaire, étant de 393
millions 806.991 livres et là couverture
or de 121.409.913- livres, celle-ci se trou
ve être de 30,67 pour cent.
M. Mikalache a énuméré ensuite les
avantages que le projet Tardieu pré
sente pour la Roumanie en particulier
Le plan laisse, en effet, entrevoir un
nivellement des prix à l’intérieur au
bloc envisagé, nivellement auquel la
Roumanie ne peut que gagner, car il
signifie une hausse des prix des pro
duits agricoles et une baisse des prix
des produits industriels. La position
de la Roumanie aux débouchés de la
La huitième foire exposition
du Havre
• L’INAUGURATION A ETE FAITE
PAR M. LEON MEYER
Le Havre, 26 mars. —• La huitième
foire-exposition du Havre a été inaugu
rée aujourd’hui par M. Léon Meyer, dé-
puté-maire, qui a prononcé un discours
où il a souligné le succès de cette foire.
Malgré la crise économique, en effet, le
nombre des exposants de la Métropole
et des Colonies a considérablement aug
menté.
Il est à noter la participation (le
l’Egypte à la foire au point de vue coton
nier, ce qui a pour Le Havre une parti
culière importance, ainsi que la présence
de M. Ramsès Chaffeu Bey, consul géné
ral d’Egypte à Paris, qui a pris part à
l’inauguration.
LA PARTICIPATION DE L’ALGERIE
D’autre part, la huitième exposition
du Havre comporte une participation co
loniale où l’Algérie est représentée à la
foire du Havre, grâce à l’heureuse déci
sion prise par le Gouvernement général
sur une proposition des commerçants et
des industriels réunis de la Chambre de
Commerce d’Alger, et celte participation
très intéressante est des plus complètes.
Elle présente dans un stand spacieux et
des mieux aménagés tous les produits na
turels ou manufacturés de notre belle co
lonie : fruits, lièges, essences fines, tapis,
textiles, bijoux indigènes, vins, liqueurs,
primeurs, meubles, etc... et elle y a ajou
té une documentation livresque et illus
trée des plus précieuses se rapportant
notamment à l’Algérie industrielle et com
merçante, à l’Algérie économique, à l’Al
gérie touristique.
C’est avec un intérêt évident qu’au
cours de l’inauguration de ce matin les
personnalités officielles se sont attardées
devant ce stand et M. Léon Meyer, dépu
té-maire, qui présidait, se fit l’interprète
de tous en priant le délégué officiel des
exposants algériens, M. A. Berthoud, de
recevoir pour lui-même et ceux qui l’ont
mandaté ses félicitations et ses remercie-
ments.
— Les visiteurs que notre foire attire tou-
jours plus nombreux, a-t-il dit, ne pour-
ient que ratifier ce satisfecit, et il appa
raît dès maintenant certain que cette
participation aidera puissamment au dé.
veloppement des relations entre Le Havre
et l’Algérie ».
L’accord franco-anglais n’est pas encore
réalisé
Londres, 26 mars. — L’opinion des
milieux financiers, pour autant qu’elle
est représentée par le Financial News
ne semble pas devoir faciliter l’entente
franco-britannique, sur l'aide à donner,
à l’Europe Centrale.
Ce journal, tout en insistant encore,
sur le caractère urgent de l’appui a
apporter aux puissances Danubiennes,
critique le plan Tardieu, auquel il re
proche d’avoir été conçu hâtivement,
sans que l’Allemagne ait été consultée
préalablement et d’avoir fait naître des
suspicions.
— Ce qu'il faut ayant tout, conclut
le Financial, c’est débarrasser les pays
de l’Europe centrale de l’entrave que
constitue maintenant pour eux le main
tien de l'étalon or ».
Londres, 26 Lars. — On annonçait
ce matin au Foreign Office que le Ca
binet britannique venait d’adresser aux
Gouvernements français, allemand et
italien une note leur demandant d’en-
voyer le plus tôt possible un représen
tant à Londres pour discuter la ques
tion danubienne.
Les difficultés
Anglo-Irlandaises
La Grande Bretagne attend la réponse
de l’Irlande
Londres, 26 mars. — On mande de
Berlin au Times : On déclare que la
publication de la note anglaise sera
ajournée jusqu’à ce que la réponse du
Gouvernement de l'Etat libre ait été
envoyée à Londres et que ces deux
documents seront publiés ' simultané
ment à Dublin. L’attention est actuelle
ment concentrée sur les manifesta
tions républicaines qui auront lieu di-
amnehe en commémoration de la se
maine de Pâques 1916.
Londres. 26 mars. — Le News Chro-
nicle publie une interview que M. de
Valera a accordée à un membre du
Parlement anglais.
Le président de l'Etat libre a déclare
notamment à son interlocuteur que le
Gouvernement ne voulait pas modifier
le traité avec l’Angleterre, mais la cons
titution de l'Etat libre en retirant à
celle-ci le serment d’allégeance.
Répondant à l’éventualité de repré
sailles économiques, il a dit qu’elle est
beaucoup plus forte qu'on semble le
croire.
— Certes, le boycottage économique
nous frapperait, mais en dernier lieu
il nous serait utile en mettant fin à
notre position de dépendance écono
mique à laquelle nous réduit la politi
que anglaise. »
M. de Valera a indiqué enfin qu’il
n’était pas favorable à l'arbitrage d’un
tribunal interimpérial.
La formation d'un cabinet
d'Union Nationale en Grèce
Athènes, 26 mars. — Le Conseil qui
s’est tenu sous la présidence de M.
Rai mis, chef du parti populaire et de
M. Tsaldaris a évité de se prononcer,
même en principe, sur la proposition
de M. Venizelos pour un Cabinet d’U
nion nationale.
La discussion reprendra lundi.
MATTEI
l’assassin du commissaire
de police Albertini est grâcié
Bastia, 26 mars. — Le Préfet de la
Corse vient d’être informé que le Pré
sident de la République, a commué
en la peine des travaux forcés à per
pétuité, la peine de mort prononcée
par le jury de la Corse, contre Jean
Mattel qui avait tué le commissaire
de police Albertini.
M i> Colombani, Bâtonnier de l’ordre
des avocats, défenseur du meurtrier
s’est rendu aujourd’hui à la maison
d’arrêt, annoncer à Mattel la nouvelle
de la grâec Présidentielle. Le condam
né a sauté au cou de son défenseur
i et l’a embrassé avec effusion.
La nouvelle de l’entrevue est eonfirmée
Londres. 26 mars. — La Presse Asso
ciation publie l'information suivante :
« On confirme officiellement deLon-
dres aujourd’hui, que selon toutes pro
babilités, M. Tardieu viendra à Londres
la semaine prochaine voir M. MacDo-
nald.
Tout semble indiquer qu’il arriverait
à la fin de la semaine et qu’il passe
rait le week-ens dans la capitale an
glaise.
Les nombreuses occupations du Pre
mier Ministre français pouvant l’obliger
à ne faire qu’un très bref séjour en An
gleterre, M. MacDonald s'entretiendrait
avec son hôte à Downing Street au lieu
de le recevoir aux Chequers.
Le sujet des entretiens
Les conversations entre les Premiers
Ministres porteront sur le plan français
d’une fédération des cinq États Danu
biens.
M. Neville-Chamberlain assistera aux
entretiens que le chef du Cabinet bri
tannique aura avec M. Tardieu.
On connaît les points de vue de l’Al-
lemagne et de l’Ttalie. Quant aux pro
positions françaises, le problème qui se
pose est de savoir si l’accord doit da-
bord intervenir entre la Grande-Breta
gne, l’Allemagne, la France et l’Italie
oa si les Etats Danubiens doivent, au
préalable s'entendre entre eux.
Il est possiblé que les questions des
dettes internationales et des répara
tions devant figurer à la conférence de
Lausanne soient également abordées au
cours de l’entretien MacDonald-Tardieu.
L’invitation à l’Allemagne et à l’Italie
La Presse Association confirme, par
ailleurs, que, simultanément à l’invita
tion faite par M. MacDonald à M. Tar
dieu, le Premier Ministre britannique
a également prié les Ministres des Affai
res étrangères d’Allemagne et d’Italie
de se rendre à Londres*
, La date de la réunion
Les réponses de ces deux dernières
puissances ne sont pas encore parve
nues au Foreign Office. Les dispositions
définitives n’ont pas encore été prises,
mais on déclare officiellement que les
lieu avant cette date, ce qui laisse sup
poser que les conversations se poursui-
vraient entre vendredi prochain-et lun
di de la semaine prochaine.
Le faux capitaine Hoptkins
et ses partenaires
sont sévèrement condamnés
Paris, 26 mars. — On se souvient que
dans un hôtel de la rue de l'Echelle è
Paris, quatre filous avaient organisé une
partie de chemin de fer dont fut victi
me une riche étrangère, Mme Calque, ori.
ginaire de Suède et femme d'un banquier
berlinois qui perdit 5 millions.
Le faux capitaine Hoptkins et ses par^
ternaires ont été sévèrement condamnés
par la douzième Chambre. Hoptkins fera
quatre ans de prison ; Damiani fera trois
mis ; Apfel treize mois ; Alfonsi, enfin,
est frappé de six mois, mais avec sursis.
Les soixante-quinze ans
de M. Paul Doumer
Un télégramme de félicitations du
Président de Tchécoslovaquie
-M. Masaryk
Prague, 26 mars. —.M. Masarik, Pré-,
sident de la République tchécoslova-
que a reçu de M. Paul Doumer, prési
dent de la République française un té
légramme de remerciements pour les
félicitations qu'il lui avait adressées a
l’occasion de son soixante-quinzième an
niversaire.
UN CENTRE D’ESPIONNAGE SOVIE.
TIQUE EST DECOUVERT EN BESSA
RABIE ET DES ARRESTATIONS SONT
OPEREES
Bucarest, 26 mars. — La police vient
de découvrir près de Chiisnau (Bessara
bie) un centre d’espionnage soviétique
important. Plusieurs arrestations ont été
opérées. Un courrier soviétique qui es
sayait de traverser le Dniester et de pas*
ser en Russie a été blessé par des senti:
nelles roumaines. On a découvert sur lui
des documents importants.
On annonce, d’autre part, que deux gar
des rouges et un officier de l’armée so
viétique qui traversaient le Dniester de
Russie en Roumanie près du vilage de
Cosernita se sont rendus aux autorités
roumaines.
aux déli-
le début
un jour
réunions auraient lieu dès
d’avril et qu’elles dureraient
ou deux.
Sir John Simon participera
bérations. On insiste sur le
- -- fait que
les travaux parlementaires devant re
prendre le 5 avril, M. MacDonald dési
rerait que la conférence envisagée ait
Dimanche 27 mars 1932
25 Cent
888ES2
—
APRES LE SUICIDE DIVAR KREUGER
Le conflit sino-japonais
7
Les difficultés de ‘enquête
la r d e n t d é f e nseur du plan Tardieu
sur la situation exacte
La Commission d'enquête ! Les douanes Mandchoues
le
or
-P
Le Pester Lloyd a souligné la nette-
in téres-
de
de
Les inondations en Roumanie
Le journal
Allehanda,
publié par
la Ban-
déclaré
Une affaire d'espionnage
En haut : Hoptkins et Apfel.
En bas : Alfonsi et Damiani.
des puissances immédiatement
sées au problème danubien.
D’autre part le Président de
que Nationale de Hongrie a
que la Hongrie retirerait de
pouvait pas faire honneur à sa signature.
— Ach ! duel naïf ! gomme si on levait se tuer pour ça !.,
Le Japon n’en encaisse pas les revenus
que d’entente et de solidarité économi
que. A la concurrence américaine et
doise et étrangère de fonder son juge-
ment sur des bases plus consistantes.
Bucarest, 26 mars. — Les inondations
s’étendent en Roumanie, notamment dans
la région du Danube.
On télégraphie de Constanza qu’une
quarantaine d’hommes et plusieurs mil
liers de têtes de bétail se trouvent iso
lés dans une petite île du Danube et me
nacés d’être emportés par les eaux dé
mesurément grossies du fleuve. Une équi.
pe de pontonniers de l’armée a été appe
lée d'urgence.
L'oposition du parti Sunfo
à la conclusion de la paix
Londres, 26 mars. — On mande
Au cours d’une interview M. de Valera
explique les motifs qui l’ont fait agir
conservateur
Les travaux du Congrès
Paris, 26 mars. — Le 13° Congrès
Le Japon continue d'effectuer le retrait
de ses troupes de Changhaï
Le Japon aurait l’intention de se
séparer de l’organisme de Genève
II présente une réelle amélioration.
français.
Une note de la Grande-Bretagne
— . -- grands
avantages de la réalisation du plan
~ 4 — — -s-O-- ---------------------
LE RAPPROCHEMENT
FRANCO-ITALIEN
interview de M. Mihalache j voie fluviale danubienne et entre
Les .journaux italiens commentent
le discours de M. Tardieu
gations faites par M. Yen à Genève,
| selon lesquelles le Japon avait saisi les
■ revenus des douanes mandchoues. On
Changhaï, 26 mars. — Les membres :
de la Commission Lytton ont quitté |
aujourd’hui Changhai et se sont embar- |
Son état est très inquiétant
Les discussions n’ont pas abouti
। qués à bord du paquebot « Tuzkwo »
- à destination de Nankin.
Les attributions exactes
de la Conférence de Changhaï
Ils avaient combriolé H y a trois
ans le château d’un riche lord anglais
Un tableau caché dans une malle
Les premiers résultats de l’enquête
Les résultats des perquisitions
Le caractère du projet
Les avantages pour la Roumanie
tienne aucun élément numérique sus- | tiens contre le Japon et que l'autorité
ceptible de permettre a 1 opinion sue- 1 diplomatique d'une puissance amie
31157 1500000 4 fhnd0" "0 n16P | trompée par la propagande du Japon
| ait été affaiblie. »
La Chine s’en inquiète
La Commission a quitté Changhaï
pour Nankin
La Modiùde vient de. mettre en vente
une médaille à l’effigie du .Président
Briand, du gravèur
l’expédition de Saloniqi .
La presse hongroise est favorable
au projet Tardieu
la plus profonde impression.
M. Mihalache se déclare favorable au
plan Tardieu qu'il n’hésite pas à consi j
REDACTION & ADMINISTRATION ! 12, Boulevard du Sud. Télép. 2-07
============================
UN COMMUNIQUE .OFFICIEL
Stockholm, 26 mars. — Voici le texte
du communiqué publié hier concernant
la société Kreuger'and Toll.
L’étendue de l’objet de l’enquête et les
difficultés qui s’opposent à un coup
d’œil général sur les diverses entreprises
de la société et leurs relations récipro-
ques suffisent à expliquer que le tableau
définitif de l’actif et du passif ne puis-
53 être présenté qu’à la suite d’une lon
gue enquête.
Il faut ajouter que la comptabilité de
la société ne permet pas d’élucider à tous
points de vue révolution des transactions
effectuées par la société elle-même et
par les entreprises qui en dépendent.
De l’examen préliminaire, il semble res-
sortir cependant que la situation de la
société est intenable et que, dans T’hy-
pothèse de la liquidation par faillite, étant
donnés les cours susceptibles d’être obie-
nus à co jour, l’actif de la société ne sau
rait avec certitude suffire à la liquida
tion de l’ensemble des engagements de la
société, même en faisant abstraction des
déb iteu rs participan t s.
Par égard aux intérêts des créanciers
on étudie la question de savoir par quel
procédé la liquidation de l’actif de la
société pourrait être effectuée sans réa
lisation immédiate et dans les cours ac
tuels non désirables.
La situation présente de la société doit
être évidemment attribuée dans une lar
ge mesure à la grande dévalorisation des
divers chapitres de l’actif. Il ne sera pos
sible d’établir que plus tard dans quelle
mesure les autres circonstances ont con
tribué à la situation actuelle de la so
ciété.
L’enquête qui se poursuit a également
pour objet d’élucider ces circonstances.
Un commentaire sévère d'un journal
Stockholm, 26 mars. —
conservateur Nya Dagligt
commente le communiqué
RE de C9NSTANTINE
L’INDEPENDANT-ECHO DE CONSTANTINE
Directeur Politique : Paul CUTTOLI, Sénateur
Une médaille à l’effigie
d’Aristide Eand
25me ANNEE.
Numéro 3.542
ANNONCES & KE CLAMES : Aux Eureaux du Journal et dans tes Agences
La Conférence de Changhaï traîne en longueur
sans apporter de changements appréciables
à la situation
Le Japon aurait f intention de se retirer de la S. D. N
delà S.D.N.
Londres. 26 mars. — On mande de
Tokio au Times ;
— On dément officiellement les all-
i Les négociations de Changhaï
■ ! Une intervention de l’ambassadeur
anglais
Changhaï, 26 mars. — Une énergique
intervention de Sir Miles Lampson a
empêché les ruptures des pourparlers
. Sino-Japonais qui sont sur. le point de
se rompre à la suite de profondes dh
vergences de vues qui se sont mani
festées. Sir Lampson a souligné aux déé-
légués l'importance qu’il y avait à ce
qu'ils .s’entendent sur un modus viven-
di. Les plénipotentiaires Sino-Japonais
feront donc une autre tentative en ce
sens. Il se, réuniront encore le 26 mars.
les experts financiers chargés de l'en
quête sur la Société Kreuger et Toll.
Ce journal écrit :
— Le communiqué équivaut à l’aveu
d’une perte de un milliard de couron
nes. Une nouvelle aussi importante
que l’insolvabilité d'un consortium mon
dial ne saurait être lancée que sur la
base de chiffres ».
Ce journal exprime soit étonnement
que le communiqué des experts ne con- |
′ Changhaï. 26 mars. — La conférence
sino-japonaise a repris ce matin et cet
après-midi en présence des délégués
militaires chinois et japonais et des re-
présentants de la France, de l’Angle-
terre, de l'Amérique et de l'Italie.
Les négociations semblent progresser
lentement.
D’autre part les bulletins chinois et
japonais ne cachent pas que la confé
rence sino-japonaise n’enregistre des
progrès que sur des points secondaires
tandis qu’elle rencontre des difficultés
sur les points principaux.
M. Lo Ouen Kan, Ministre des affai
res étrangères de Chine a déclaré à
Nankin :
— La conférence de Changhaï réunie
en vertu de la résolution de la S.D.N.
n'a pas d’autre mission que d’établir
un armistice et d’obtenir le retrait des
troupes japonaises. Les séances tenues
jusqu’ici n’ont permis aucun résultat.
— Au sujet des organisations illéga
les en Mandchourie, la Chine a réitéré
dit que les représentants et Sir Frédé-
rick Maze, inspecteur général des doua
nes maritimes chinoises, ont engagé
des négociations officielles avec le nou
veau Gouvernement de Mandchourie.
En ce qui concerne le futur statut
des douanes, on croit savoir à Tokio
que ce Gouvernement se propose de re-
mettre à l'inspecteur général, la por
tion de revenu que l'on réserve pour
le service des emprunts et retenir la
solde.
Des dépêches de Tchang Tchoun,
confirment cette opinion, et annoncent
que le nouveau Gouvernement va im
médiatement prendre en main l’admi-
nistrationdes douanes à. Antoung, Yin-
kov, Kharbine, Loungtchougtsun et
Aidun,
Les japonais continuent à verser les
revenus de Dairen à Sir Frederick
-Maze. Ils le feront jusqu'à la conclu-
sion du modus vivendi.
M.Mihalache se fait, en Roumanie
« — 4 - — .. — - . — - . g — 4 - 4a . 4 n ... 2 . .. a . .. r 6
Le Président du parti national paysan décla
re que ce projet est le premier pas sérieux qui •
ait été fait en faveur de l’économie européenne
et de la paix
Bucarest, 26 mars. — M. Mihalache, bloc de l'Europe centrale et l'Orient
Président intérimaire du parti national | ne peut, au demeurant, qu’être avan-
paysan, vient d’accorder au journal i tageuse pour la Roumanie.
Adeverul une très importante interview
relative au projet français de coopéra
tion entre les États Danubiens
■ Cette interview a produit à Bucarest
dérer comme le premier pas sérieux fait !
dans la voie d’une réalisation de l’U- |
nion européenne de M. Aristide Briand,
unique moyen, à ses yeux, de sauver l’é ,
conomie européenne d’un désastre et
de garantir solidement la paix.
Après avoir évoqué la concurrence |
formidable de l’industrie américaine et ;
celle nullement négligeable de la Rus- |
aie Soviétique, M. Mihalache a déclaré i
nettement :
•M. Mihalache a conclu cette partie
de ses déclarations en affirmant sa
confiance dans la réussite du projet
français.
Envisageant ensuite les directives
que doit suivre actuellement la Rou
manie, notamment en ce qui concer
ne la convention commerciale germa
no-roumaine, M Mihalache a déclaré
que le Gouvernement roumain ne de
vait pas hésiter à accepter d’appliquer
une convention qui a été signée avec
l'assentiment de Genève.
Budapest, 26 mars. — Les déclara
tions du Président du Conseil français
—• L’instinct de conservation impo- | au Sénat ont trouvé un écho favorable
sera fatalement à l’Europe une politi- | dans la presse hongroise.
Ao A‘A1A+A + Hn -21..; -A 2A2 IA Paclo- Inyr a soulion
LES PROBLEMES EUROPEENS
Tardiet-MacDonald
aura lieu
au début d’avril
ses protestations et certaines puissan
ces ont insisté également sur la néces
sité de repecter l’intégrité politique et
territoriale de notre pays. Les sacrifi
ces consentis par la Chine à Changhaï
ont prouvé son respect des pactes in
ternationaux. Il est déplorable que la
S.D.N. n’ait pas pu appliquer de sanc-
Londres, 26 mars. — On mande de
Changhaï au Times : Les pourparlers
de paix durent depuis une semaine.
Chaque jour on a annoncé que des pro
grès satisfaisants ont été réalisés. On
en vient progressivement à aborder les
questions fondamentales.
Bien que le nouvel Etat mandchou
ait décidé d’assurer le contrôle des
douanes en Mandchourie,' les revenus
de ces dernières continuent à être ver
sés à Changhaï et l’administration des
douanes fonctionne comme auparavant.
Il est à présumer que le Gouverne
ment de Manchukuo ne changera rien
à cet état de choses tant qu'il n'aura
pas été reconnu par le Japon, et qu'il
continuera à verser sa quote-part du
service des emprunts étrangers.
Le dernier contingent de la onzième
division japonaise s’est embarqué au
jourd'hui de sorte qu'il ne reste plus
que , deux divisions japonaises à Chan
ghaï'.
Des voleurs de tableaux
sont retrouvés à Marseille
Marseille, 26 mars. (De notre corres
pondant particulier). — M. Cals, chef
du service de la Sûreté de Marseille,
avait été informé par un de ses inspec
teurs du service des Renseignements
qu’une femme logeant en hôtel rue de
l’Arbre depuis plus d’un an avait fait
de nombreux voyages à Gênes et è
Naples. Elle cherchait à obtenir une
certaine somme d’argent en garantie
de laquelle elle offrait la garde d’un
tableau de valeur qu’elle avait dissi
mulé dans une de ses malles.
soviétique l’Europe ne peut répondre
que par la réalisation d’une solidarité
économique entre les divers États euro
péens.
« La réalisation de cette solidarité
est difficile, a constaté M. Mihalache,
Elle exigera beaucoup de temps,
Le mérite de M. Tardieu
« Le grand mérite de M. Tardieu est !
d’avoir songé à établir les bases de la I
nouvelle topographie européenne sur I
des points les plus favorables : Pra
gue, Belgrade, Bucarest, Vienne, Buda
pest. En d’autres termes, sur les États
Danubiens sans en exclure la Pologne
et la Bulgarie. Dans les petits États
de la zone danubienne, la solidarité
des intérêts est une nécessité plus près
santé que partout ailleurs. La pression
exercée par la crise économique y est
aussi la plus forte. Le centre de l’Eu
rope, en demeurant dans le désordre,
peut devenir, tôt ou tard, un motif
de discorde européenne, mais si on l’or
ganise il peut se transformer en un
centre de cristallisation, de polarisation
pour l’économie européenne.
té. avec laquelle M. Tardieu s’est pro
noncé sur les réparations et sur les
relations franco-italiennes. Sur ces
deux grands problèmes M. Tardieu a
exprimé sa volonté d’arriver à une so
lution par des concessions mutuelles.
Concernant' le plan de coopération |
danubienne, le Pester Lloyd rapproche |
les déclarations de M. Tardieu de la
proposition anglaise d'une conférence
des grandes puissances. La réponse ra
pide du Gouvernement français indi
que que deux au moins des grandes
piussances sont décidées à poursuivre '
l’examen du problème danubien. L’or- |
gane hongrois se félicite de cette dé
cision marquée et a rappelé qu’il avait j
préconisé un arrangement préalable
Ce journal fait observer’ d'autre part,
que le communiqué des experts est en
contradiction avec les déclarations fai
tes à New-York le 28 janvier dernier,
par Ivar Kreuger qui annonçait un bé
néfice de 21 millions de dollars.
— Où bien, dit ce journal, Kreuger
a induit l'opinion en erreur, où bien les
experts ont évalué l’actif à un cours
infiniment trop bas. Etant donnés les
intérêts engagés, nous estimons abso
lument indispensable des éclaircisse
ments complets sur les raisons qui mo-
tirent l'opinion des experts ».
Ministère des Finances
Paris, 26 mars. — Le Journal Offi
ciel publie ce matin une loi tendant
à relever à dater du premier janvier
1932 le maximum des avances que
l’Etat est autorisé à consentir en appli
cation de la loi du 13 juillet 1928 sur
les habitations à bon marché et les
logements à loyer moyen.
Ministère de l’Instruction Publique
et des Beaux-Arts
Création d’un diplôme d’arabe de
l’Université d’Alger.
Article 1. — Est approuvée la déli
bération du Conseil de l’Université
d’Alger portant création et réglement
d’un diplôme d’arabe de cette Univer
sité.
Article 2. — Le diplôme de langue
arabe institué à la Faculté des Lettres
de l’Université d’Alger est supprimé.
Création d’un brevet d’arabe.
Article 1. — Est approuvée la déli
bération du Conseil de l’Université
d’Alger portant création et réglement
d’un brevet d’arabe de cette Universi
té.
Article 2. — Le brevet de langue
prabe institué à la Faculté des Lettres
de l’Université d’Alger est supprimé.
Hong-Kong au Times que de nombreu
ses personnes croient à des change
ments importants.
Deux partisans de Sunfo ont résigné
leurs fonctions et ont rejoint Sunfo qui
serait arrivé secrètement à Magao.
Le général Tchaitong qui serait en
bons termes avec Tchang Kai Chek et
les chefs du Kouang ont quitté subi
tement Canton. Ces départs sont inter-
prêtés conmme signifiant que le parti
Sunfo s’oppose aux termes de l’armis
tice avec le Japon, soutenu par Tchang
Kai Chek et que ce parti est disposé à
reprendre le mouvement d'indépen
dance.
On mande de Tokia à l’agence Reu
ter : L'Empereur a approuvé cet après-
midi le retrait de Changhaï du deu
xième détachement des troupes japo
naises. Le général Shirakawa a été im
médiatement informé de la décision
impériale.
Le Japon et la S. D. N.
On mande de Tokio à l’agence Reu
ter : La presse nippone déclare que le
Gouvernement japonais se propose
d’informer officiellement la S.D.N. de
son intention de se séparer, de l'orga
nisme de Genève au cas où elle insiste
rait sur l’application de l’article 15 —
ce qui concerne le conflit mandchou.
On a apris, en effet, récemment que
Sir Eric Drummond a avisé M. Sato
que la S.D.N. appliquerait l’article en
question au conflit malgré les refus
réitérés du Japon.
Rome, 26 mars. — Les journaux don
nent un compte rendu détaillé du dis
cours prononcé par M. Tardieu au Sé-
nat sur le désarmement et les répara
tions. Ils donnent tous le texte du pas
sage relatif au rapprochement franco-
italien. Pour l’instant ils s'abstiennent
de tout commentaire.
Le Picolo ajoute que, d’après les in
formations recueillies dans‘les milieux
officiels français. M. Tardieu a informé
1 ambassadeur d’Italie à Paris au cours
d’un long et cordial entretien de la re
prise imminente des. conversations en
tre la France et la Grande-Bretagne,
ajoutant que ces entretiens non seule
ment n'excluent pas, mais préluderont
à de plus vastes négociations avec les
Gouvernements de Rome et de Berlin.
Le chef de la sûreté décida de se
rendre à l’hôtel en question. Il y trou
va la femme signalée, Germaine Paty
40 ans, née à Brest, mariée au sujet
anglais Martin Robert Bennett. L’une
des deux malles de 1 femme fut ouver
te et l’on constata que chaque partie
pliante était tapissée avec du papier
différent. On gratta les tarisseries et,
dans le fond gauche, on découvrit peint
à l’huile et verni, un tableau du peintre
John Hoopner représentant un homme
politique anglais.
Le Consul d’Angleterre à Marseille
fut prévenu.
M. Mihalache a souligné ensuite que
le bloc envisagé n’a aucun caractère
agressif.
— On ne peut parler d’intentions
politiques comme pour la tentative de
l’anschluss austro-allemande.
« Un autre mérite de M. Tardieu est
d’avoir conseillé aux Etats intéres
sés une entente directe. Le bloc proje
té a, pour l’instant, le caractère d’un
plan régional, mais il n’est pas douteux
que ce noyeau est celui d’un bloc pan
européen.
Un aviateur allemand
tente de se suicider
Darmstadt. 26 mars. — L’aviateur al
lemand Groenhoff connu pour ses nom
breuses performances de vol à voile, a
tenté de se suicider à l’aide du gaz d’é-
clairage. Son état inspire de vives in
quiétudes.
L’aviateur avait été victime d’un ac
cident d’automobile au cours duquel la
sœur d’un camarade avait été tuée. On
croit que le souvenir de cet accident a
provoqué une dépression nerveuse, la
quelle a déterminé U geste de Groen
hoff.
— En somme, ses affaires n étaient
pas ,mauvaises, il s est tué parce qu'il ne
L’enfant de Lindbergh
lui serait rendu aujourd’hui
C’est ce qu’annonce un pasteur
de Norfolk
Paris, 26 mars. — L’Echo de Paris
publie l'information suivante du Daily
Telegraph de New-York :
Le révérend Dodson Peacok de l’E
glise de Norfolk, dans la Virginie a
annoncé aujourd'hui, qu’il savait que
l’enfant du colonel Lindbergh était en
bonne santé et qu’il espérait qu’il se
rait rendu à ses parents dimanche
prochain. M. Peacok a déclaré qu’il
n’avait pas vu l'enfant, mais qu’il était
personnellement convaincu que les
émissaires qu’il a rencontrés, étaient
de bonne foi.
Il a été convenu que l’enfant serait
rendu, avant que la compensation
soit accordée. Aucune somme n’a été
fixée, mais un dépôt d’un million de
francs aurait été fait lécemment dans
une banque de New-York pour Norfolk
au crédit du Colonel Lindbergh.
Le XIII e congrès
îles directeurs et directrices
d’écoles publiques
Fédération nationale des directeurs
et directrices d’écoles publiques s est te
nu à la Sorbonne sous la présidence
de M. Pruvot (Seine-Inférieure) entou
ré de Mlle Gelée, de MM. Gouffe, Bru-
ner, Tortochce et Girault, membres du
bureau.
Dans l'assistance on remarquait la
présence de M Rosser, directeur de
l’enseignement primaire au ministère
de plusieurs inspecteurs généraux et
inspecteurs primaires.
L'assemblée a approuvé le' rapport mo
ral du secrétaire général M. Tortochot,
et, sur sa proposition, a voté une mo
tion rendant un hommage reconnais
sant à Ferdinand Buisson, défenseur
de l’école laïque.
. Elle a ensuite entendu,les rapports
de M. Gouffe (Seine), sur les questions
d’avancement, de traitement et de re-
On apprit ensuite que le tableau dis
simulé dans la malle avait été acheté
il y a cinq ans par un richissime an
glais pour le prix de 8,500 livres ster
ling à l’expert anglais M. Dreyfus Do-
wing. Ce tableau avait été volé il y
a plus de trois ans au cours du cam
briolage du château de ce richissime
anglais dont on ne connaît pas encore
le nom. Le butin réalisé par les malfai
teurs fut évalué à trois millions de
francs consistant en tableaux et ar
genterie.
, • La femme Paty Bennett prétend tout
. ignorer. Elle se renferme dans un mu
tisme complet. Il parait, au’après le
cambriolage du château du lord anglais
un homme soupçonné d’être l’auteur
principal avait été arrêté à Londres,
mais qu’on avait dû le relaxer, une per
quisition opérée chez lui n’ayant don
né aucun résultat. "h
On sut plus' tal’d -qu’il avait essayé
de vendre à Naples et en d’autres villes
le tableau que vient de découvrir le ser
vice de la sûreté de Marseille.
Le voleur serait-il Martin Bennett 2
On sera fixé bientot, des renseigne-
ments demandés à Londres devant être
transmis ce soir a Marseille pour, la
bonne marche de l’enquête.
Martin Bennett serait actuellement à
Lisbonne, croit-on. Sa femme prétend
ne plus l’avoir vu depuis longtemps.
Le service de la Sûreté poursuivant
ses recherches à la suite des deux ar
restations opérées a retrouvé la pres
que totalité des titres volés dans le
coffre-fort.
Ces valeurs se trouvaient dans une
valise que M. Morival avait confiée à
la garde d’un liquoriste,.
D’autre part une perquisition effec
tuée dans la chambre de Bouillon a
fait découvrir une enveloppe dans la
quelle il y avait de nombreux coupons
détachés de ces titres.
Morival et Bouillon continuent de
s’accuser mutuellement en ce qui con
cerne la possession de, ces titres, mais
l’on saura peut-être demain s’ils sont
les auteurs du cambriolage ou les com
plices chargés d’écouler le butin.
Le bilan hebdomadaire
de la Banque d’Angleterre
Londres, 26 mars. — Bien que le chif
fre figurant au bilan de la Banque
d’Angleterre ne soit pas aussi frappant
que celui de la semaine dernière, il
mérite cependant d'être relevé.
Comme prévu on note l'augmenta
tion si substantielle de 5.121 101 livres
sterling au poste de la circulation des
billets en raison des demandes en nu
méraire occasionnées par les fêtes de
Pâques. Sur un total Ide 395.806.000 li
vres de billets émis,ela2 totalité des
billets en circulation atteint 356.835.523
livres, en augmentation de 10.027.573
sur l’an 1931 à pareille époque. Les ré
serves de numéraire se. trouvent donc
réduites de 5.172.965 livres, ce qui, avec
l’augmentation du passif, fait tomber
le pourcentage des réserves par rap
port aux obligations à plus de 5 pour
cent et 3 pour cent.
Le portefeuille dès valeurs gouverne
mentales a décru de 2.680.000 livres,
mais celui des avoirs et des titres a
augmenté de 9.846.713 livrés.
L’émission fiduciaire, étant de 393
millions 806.991 livres et là couverture
or de 121.409.913- livres, celle-ci se trou
ve être de 30,67 pour cent.
M. Mikalache a énuméré ensuite les
avantages que le projet Tardieu pré
sente pour la Roumanie en particulier
Le plan laisse, en effet, entrevoir un
nivellement des prix à l’intérieur au
bloc envisagé, nivellement auquel la
Roumanie ne peut que gagner, car il
signifie une hausse des prix des pro
duits agricoles et une baisse des prix
des produits industriels. La position
de la Roumanie aux débouchés de la
La huitième foire exposition
du Havre
• L’INAUGURATION A ETE FAITE
PAR M. LEON MEYER
Le Havre, 26 mars. —• La huitième
foire-exposition du Havre a été inaugu
rée aujourd’hui par M. Léon Meyer, dé-
puté-maire, qui a prononcé un discours
où il a souligné le succès de cette foire.
Malgré la crise économique, en effet, le
nombre des exposants de la Métropole
et des Colonies a considérablement aug
menté.
Il est à noter la participation (le
l’Egypte à la foire au point de vue coton
nier, ce qui a pour Le Havre une parti
culière importance, ainsi que la présence
de M. Ramsès Chaffeu Bey, consul géné
ral d’Egypte à Paris, qui a pris part à
l’inauguration.
LA PARTICIPATION DE L’ALGERIE
D’autre part, la huitième exposition
du Havre comporte une participation co
loniale où l’Algérie est représentée à la
foire du Havre, grâce à l’heureuse déci
sion prise par le Gouvernement général
sur une proposition des commerçants et
des industriels réunis de la Chambre de
Commerce d’Alger, et celte participation
très intéressante est des plus complètes.
Elle présente dans un stand spacieux et
des mieux aménagés tous les produits na
turels ou manufacturés de notre belle co
lonie : fruits, lièges, essences fines, tapis,
textiles, bijoux indigènes, vins, liqueurs,
primeurs, meubles, etc... et elle y a ajou
té une documentation livresque et illus
trée des plus précieuses se rapportant
notamment à l’Algérie industrielle et com
merçante, à l’Algérie économique, à l’Al
gérie touristique.
C’est avec un intérêt évident qu’au
cours de l’inauguration de ce matin les
personnalités officielles se sont attardées
devant ce stand et M. Léon Meyer, dépu
té-maire, qui présidait, se fit l’interprète
de tous en priant le délégué officiel des
exposants algériens, M. A. Berthoud, de
recevoir pour lui-même et ceux qui l’ont
mandaté ses félicitations et ses remercie-
ments.
— Les visiteurs que notre foire attire tou-
jours plus nombreux, a-t-il dit, ne pour-
ient que ratifier ce satisfecit, et il appa
raît dès maintenant certain que cette
participation aidera puissamment au dé.
veloppement des relations entre Le Havre
et l’Algérie ».
L’accord franco-anglais n’est pas encore
réalisé
Londres, 26 mars. — L’opinion des
milieux financiers, pour autant qu’elle
est représentée par le Financial News
ne semble pas devoir faciliter l’entente
franco-britannique, sur l'aide à donner,
à l’Europe Centrale.
Ce journal, tout en insistant encore,
sur le caractère urgent de l’appui a
apporter aux puissances Danubiennes,
critique le plan Tardieu, auquel il re
proche d’avoir été conçu hâtivement,
sans que l’Allemagne ait été consultée
préalablement et d’avoir fait naître des
suspicions.
— Ce qu'il faut ayant tout, conclut
le Financial, c’est débarrasser les pays
de l’Europe centrale de l’entrave que
constitue maintenant pour eux le main
tien de l'étalon or ».
Londres, 26 Lars. — On annonçait
ce matin au Foreign Office que le Ca
binet britannique venait d’adresser aux
Gouvernements français, allemand et
italien une note leur demandant d’en-
voyer le plus tôt possible un représen
tant à Londres pour discuter la ques
tion danubienne.
Les difficultés
Anglo-Irlandaises
La Grande Bretagne attend la réponse
de l’Irlande
Londres, 26 mars. — On mande de
Berlin au Times : On déclare que la
publication de la note anglaise sera
ajournée jusqu’à ce que la réponse du
Gouvernement de l'Etat libre ait été
envoyée à Londres et que ces deux
documents seront publiés ' simultané
ment à Dublin. L’attention est actuelle
ment concentrée sur les manifesta
tions républicaines qui auront lieu di-
amnehe en commémoration de la se
maine de Pâques 1916.
Londres. 26 mars. — Le News Chro-
nicle publie une interview que M. de
Valera a accordée à un membre du
Parlement anglais.
Le président de l'Etat libre a déclare
notamment à son interlocuteur que le
Gouvernement ne voulait pas modifier
le traité avec l’Angleterre, mais la cons
titution de l'Etat libre en retirant à
celle-ci le serment d’allégeance.
Répondant à l’éventualité de repré
sailles économiques, il a dit qu’elle est
beaucoup plus forte qu'on semble le
croire.
— Certes, le boycottage économique
nous frapperait, mais en dernier lieu
il nous serait utile en mettant fin à
notre position de dépendance écono
mique à laquelle nous réduit la politi
que anglaise. »
M. de Valera a indiqué enfin qu’il
n’était pas favorable à l'arbitrage d’un
tribunal interimpérial.
La formation d'un cabinet
d'Union Nationale en Grèce
Athènes, 26 mars. — Le Conseil qui
s’est tenu sous la présidence de M.
Rai mis, chef du parti populaire et de
M. Tsaldaris a évité de se prononcer,
même en principe, sur la proposition
de M. Venizelos pour un Cabinet d’U
nion nationale.
La discussion reprendra lundi.
MATTEI
l’assassin du commissaire
de police Albertini est grâcié
Bastia, 26 mars. — Le Préfet de la
Corse vient d’être informé que le Pré
sident de la République, a commué
en la peine des travaux forcés à per
pétuité, la peine de mort prononcée
par le jury de la Corse, contre Jean
Mattel qui avait tué le commissaire
de police Albertini.
M i> Colombani, Bâtonnier de l’ordre
des avocats, défenseur du meurtrier
s’est rendu aujourd’hui à la maison
d’arrêt, annoncer à Mattel la nouvelle
de la grâec Présidentielle. Le condam
né a sauté au cou de son défenseur
i et l’a embrassé avec effusion.
La nouvelle de l’entrevue est eonfirmée
Londres. 26 mars. — La Presse Asso
ciation publie l'information suivante :
« On confirme officiellement deLon-
dres aujourd’hui, que selon toutes pro
babilités, M. Tardieu viendra à Londres
la semaine prochaine voir M. MacDo-
nald.
Tout semble indiquer qu’il arriverait
à la fin de la semaine et qu’il passe
rait le week-ens dans la capitale an
glaise.
Les nombreuses occupations du Pre
mier Ministre français pouvant l’obliger
à ne faire qu’un très bref séjour en An
gleterre, M. MacDonald s'entretiendrait
avec son hôte à Downing Street au lieu
de le recevoir aux Chequers.
Le sujet des entretiens
Les conversations entre les Premiers
Ministres porteront sur le plan français
d’une fédération des cinq États Danu
biens.
M. Neville-Chamberlain assistera aux
entretiens que le chef du Cabinet bri
tannique aura avec M. Tardieu.
On connaît les points de vue de l’Al-
lemagne et de l’Ttalie. Quant aux pro
positions françaises, le problème qui se
pose est de savoir si l’accord doit da-
bord intervenir entre la Grande-Breta
gne, l’Allemagne, la France et l’Italie
oa si les Etats Danubiens doivent, au
préalable s'entendre entre eux.
Il est possiblé que les questions des
dettes internationales et des répara
tions devant figurer à la conférence de
Lausanne soient également abordées au
cours de l’entretien MacDonald-Tardieu.
L’invitation à l’Allemagne et à l’Italie
La Presse Association confirme, par
ailleurs, que, simultanément à l’invita
tion faite par M. MacDonald à M. Tar
dieu, le Premier Ministre britannique
a également prié les Ministres des Affai
res étrangères d’Allemagne et d’Italie
de se rendre à Londres*
, La date de la réunion
Les réponses de ces deux dernières
puissances ne sont pas encore parve
nues au Foreign Office. Les dispositions
définitives n’ont pas encore été prises,
mais on déclare officiellement que les
lieu avant cette date, ce qui laisse sup
poser que les conversations se poursui-
vraient entre vendredi prochain-et lun
di de la semaine prochaine.
Le faux capitaine Hoptkins
et ses partenaires
sont sévèrement condamnés
Paris, 26 mars. — On se souvient que
dans un hôtel de la rue de l'Echelle è
Paris, quatre filous avaient organisé une
partie de chemin de fer dont fut victi
me une riche étrangère, Mme Calque, ori.
ginaire de Suède et femme d'un banquier
berlinois qui perdit 5 millions.
Le faux capitaine Hoptkins et ses par^
ternaires ont été sévèrement condamnés
par la douzième Chambre. Hoptkins fera
quatre ans de prison ; Damiani fera trois
mis ; Apfel treize mois ; Alfonsi, enfin,
est frappé de six mois, mais avec sursis.
Les soixante-quinze ans
de M. Paul Doumer
Un télégramme de félicitations du
Président de Tchécoslovaquie
-M. Masaryk
Prague, 26 mars. —.M. Masarik, Pré-,
sident de la République tchécoslova-
que a reçu de M. Paul Doumer, prési
dent de la République française un té
légramme de remerciements pour les
félicitations qu'il lui avait adressées a
l’occasion de son soixante-quinzième an
niversaire.
UN CENTRE D’ESPIONNAGE SOVIE.
TIQUE EST DECOUVERT EN BESSA
RABIE ET DES ARRESTATIONS SONT
OPEREES
Bucarest, 26 mars. — La police vient
de découvrir près de Chiisnau (Bessara
bie) un centre d’espionnage soviétique
important. Plusieurs arrestations ont été
opérées. Un courrier soviétique qui es
sayait de traverser le Dniester et de pas*
ser en Russie a été blessé par des senti:
nelles roumaines. On a découvert sur lui
des documents importants.
On annonce, d’autre part, que deux gar
des rouges et un officier de l’armée so
viétique qui traversaient le Dniester de
Russie en Roumanie près du vilage de
Cosernita se sont rendus aux autorités
roumaines.
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