Titre : Cosmos : revue encyclopédique hebdomadaire des progrès des sciences / fondée... par M. B. R. de Monfort ; rédigée par M. l'abbé Moigno
Éditeur : [B. R. de Monfort] (Paris)
Éditeur : A. TramblayA. Tramblay (Paris)
Éditeur : bureaux du Cosmosbureaux du Cosmos (Paris)
Date d'édition : 1859-11-04
Contributeur : Moigno, François (1804-1884). Rédacteur
Contributeur : Monfort, Benito R. de (18..-18..). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Victor (1817-1903). Directeur de publication
Contributeur : Meunier, Stanislas (1843-1925). Rédacteur
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32749351k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1809 Nombre total de vues : 1809
Description : 04 novembre 1859 04 novembre 1859
Description : 1859/11/04 (T15,A8,N19). 1859/11/04 (T15,A8,N19).
Description : Collection numérique : Collections de l’École... Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : ingénierie,... Collection numérique : Thématique : ingénierie, génie civil
Description : Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur Collection numérique : Corpus : Art de l'ingénieur
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51143399m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-46242-46279
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 13/11/2022
COSMOS.
505
NOUVELLES DE LA SEMAINE.
E)s
13 . \
( . M. Adolphe Girard a fait le 14 octobre, à Avignon, une nouvelle
application de son procédé d’extinction des incendies par rem
ploi du gaz acide carbonique. On a choisi une étuve à garance
de 8 mètres de longueur, 8 mètres de largeur et 12 mètres de
hauteur; on l’a divisée en trois par deux planchers en bois ; sur
chaque plancher on a placé deux mètres cubes de branches de
chêne et de feuilles sèches ; au moment convenu on a mis le feu
au combustible et bientôt de grandes flammes ont rempli les
étages supérieurs ; quand les planchers eux-mêmes ont été em
brasés, et sur un signal donné, on a fermé toutes les ouvertures,
à l’exception d’un soupirail ouvert dans le plafond inférieur;
M. Girard a alors fait fonctionner son appareil; l’acide carbo
nique s’est répandu dans l’étuve, et moins d’une minute après
la flamme était éteinte comme par enchantement; on ne voyait
plus qu’une fumée épaisse sortir par les fentes mal bouchées de
l’étuve, la combustion était arrêtée, on était maître de l’in
cendie.
—M. Bande,.ancien préfet de police et conseiller d’État, dans une
lettre au Journal du Loiret, croit révéler le secret de la supériorité
des poissons hollandais sur les nôtres : « On a l’habitude en Hol-
landede tuerie poisson au moment où il sort de l’eau, tandis que
nous laissons sa vie s’éteindre dans une lente agonie qui fait sur
l'économie animale l’effet d’une maladie, amollit les chairs et leur
communique un principe de dissolution. Les Hollandais tuent le
poisson en lui faisant une légère incision longitudinale sous la
queue, et l’opération faite avec un instrument bien affilé est si
rapide qu’elle s’exerce même dans les pêches les plus abondantes
sans en excepter celle du hareng. A Audermale sur le Rhin il y
a une pêcherie de saumons très-renommée. On y tue le poisson
comme en Hollande, mais c’est en lui enfonçant dans la tête une
aiguille d’acier. »
— La Gazette de Londres du 18 octobre annonçait que le cho
léra ayant éclaté à Rotterdam et à Stockholm, tous les navires
provenant de Suède, de Norwége et de Hollande seront dans les
ports de la Grande-Bretagne astreints à une quarantaine rigou
reuse de dix jours.
Huitième année. — T. XV, 4 novembre 1859. 19
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NOUVELLES DE LA SEMAINE.
E)s
13 . \
( . M. Adolphe Girard a fait le 14 octobre, à Avignon, une nouvelle
application de son procédé d’extinction des incendies par rem
ploi du gaz acide carbonique. On a choisi une étuve à garance
de 8 mètres de longueur, 8 mètres de largeur et 12 mètres de
hauteur; on l’a divisée en trois par deux planchers en bois ; sur
chaque plancher on a placé deux mètres cubes de branches de
chêne et de feuilles sèches ; au moment convenu on a mis le feu
au combustible et bientôt de grandes flammes ont rempli les
étages supérieurs ; quand les planchers eux-mêmes ont été em
brasés, et sur un signal donné, on a fermé toutes les ouvertures,
à l’exception d’un soupirail ouvert dans le plafond inférieur;
M. Girard a alors fait fonctionner son appareil; l’acide carbo
nique s’est répandu dans l’étuve, et moins d’une minute après
la flamme était éteinte comme par enchantement; on ne voyait
plus qu’une fumée épaisse sortir par les fentes mal bouchées de
l’étuve, la combustion était arrêtée, on était maître de l’in
cendie.
—M. Bande,.ancien préfet de police et conseiller d’État, dans une
lettre au Journal du Loiret, croit révéler le secret de la supériorité
des poissons hollandais sur les nôtres : « On a l’habitude en Hol-
landede tuerie poisson au moment où il sort de l’eau, tandis que
nous laissons sa vie s’éteindre dans une lente agonie qui fait sur
l'économie animale l’effet d’une maladie, amollit les chairs et leur
communique un principe de dissolution. Les Hollandais tuent le
poisson en lui faisant une légère incision longitudinale sous la
queue, et l’opération faite avec un instrument bien affilé est si
rapide qu’elle s’exerce même dans les pêches les plus abondantes
sans en excepter celle du hareng. A Audermale sur le Rhin il y
a une pêcherie de saumons très-renommée. On y tue le poisson
comme en Hollande, mais c’est en lui enfonçant dans la tête une
aiguille d’acier. »
— La Gazette de Londres du 18 octobre annonçait que le cho
léra ayant éclaté à Rotterdam et à Stockholm, tous les navires
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