Titre : Akhbar : journal de l'Algérie
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1906-05-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32684884c
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 mai 1906 06 mai 1906
Description : 1906/05/06 (N13421). 1906/05/06 (N13421).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51140989c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-11160
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/11/2022
3, 1 PREFEOTU
QEPC
AKHBAR - N’ 13421
FONDE EN 1839
Dimanche 6 Mai 1906
ABONNEMENTS
Un an 10 »
Six mois 5 »
Trois mois 2,50
D IRE o E UR = VICTOR BARRUCAID
Administration et Rédaction : 5, Boulevard de France, Alger
ANNONCES
Les Annonces sont reçues :
A ALGER : au bureau du Journal
A PARIS : 7, rue des Islettes.
L’Opinion Publique à Alger
La multiplicité des candidatures législatives
qui se sont produites dans la 1* circonscription
du département d'Alger a sans doute d'autres
raisons que l’ambition de supplanter le député
sortant. La situation ainsi créée par la brouillon-
nerie ou la comp aisance n’en reste pas moins
très favorable à M. Colin. Du moment que l'op-
position tourne à la mascarade ou à la confusion
un ne peut plus discuter et les voix, hésitantes
plutôt que de s’égarer reviendront au véritable
centre d'attraction.
Est-ce à dire que ces malheureux essais d’op
position électorale doivent décourager tout con
trôle et toute critique? Nous ne le croyons pas et
la physionomie politique de la première circons-
lion à l’heure actuelle montre bien la nécessité
d’une opinion publique consciente de ses droits
et capable de s'exprimer.
On éprouve malgré tout un sentiment de gène
à lire ces compte-rendus de réunions électorales
où tout se passe en attaques et en ripostes per-
sonnelles. Ce sont toujours les mêmes reproches,
toujours les mêmes réponses. Le public s’y trouve
convié, mais pas une seule fois il n’élève la voix
à la façon du chœur antique pour exprimer ses
propres sentiments et ses idées.
Comment ne regretterions-nous pas aussi l’ab
sence d’un programme net et bien adopté aux
nécessités locales ?
Les questions de politique générale prennent
en Algérie par la force des choses, dans un
milieu qui n’est pas le milieu métropolitain, une
tournure spéciale. La seule présence d’une popu-
lation indigène croissante appelle des solutions
nouvelles à la plupart des problèmes économi
ques. Il semble pourtant qu’on ne s’aperçoive
aucunement de cela. Tout le débat porte sur le
nom de M. Doumer, comme si la candidature
passée du président de la Chambre à la prési
dence de la République avait aujourd'hui une
importance algérienne quelconque.
Cette question et quelques autres n’auraient pas
à se poser aujourd’hui si elles avaient été discu
tées au jour le jour dans la presse. Comment le
public comprendrait-il qu’on se soit tu au mo-
ment de parler, et qu’on vienne tout à coup donner
aux paroles politiques un sens personnel qui dans
la bouche des candidats manque absolument d’im
partialité et de netteté.
La vérité c’est qu’après la défaite de M. Dru-
mont la presse quotidienne républicaine a été
abandonnée à elle-même et au courant de l’ac
tualité.
La tendance du public pour l’information est en
soi chose excellente mais qui suppose une forte
culture d’esprit. L’ensemble des faits journaliers
donne au lecteur un aliment abondant et varié qui
lui fait perdre bientôt le goût des opinions et des
inductions. Chacun se croit capable de conclu
sions. L’absence même de toute pensée éditoriale
est une flatterie ou une sécurité pour le passant.
Mais avec ce système on ne peut que s'en rap
porter aveuglément à la représentation politique
ou soin de décider ce qui convient à la population
l’expression directe de l’opinion manque Et voilà
justement ce qui peut faire croire à des griefs
imaginaires contre cette représentation. Ceux qui
croient avoir à se plaindre d’elle sont peut-être de
très bonne foi mais comme ils n’ont pas pris l’ha
bitude de confronter leur pensée à celle de leurs
adversaires, ils se trouvent tout désemparés quand
ils ont à faire cette épreuve devant un public lais
sé lui-même à ses divisions locales et au terre-à-
terre de ses intérêts.
Il y a certainement des malentendus de cette
sorte dans la campagne électorale qui va prendre
fin. Pour le moment cette agitation n’est pas dan
gereuse, mais, que souffle un ventde passion, l’on
verra la foule tourner docilement au gré de l’heu
re. N’est-ce pas là toute l’histoire politique de
l’Algérie ?
Ne nous étonnons donc pas de ce qui se passe
aujourd’hui ; tirons-en plutôt cet enseignement
que l’opinion algérienne gagnerait à s’intéresser
, davantage aux choses de l’Algérie et à préciser
les éléments d’un programme qui ne fût pas un
reflet des divisions métropolitaines. C’est là une
tâche d’éducation mutuelle à laquelle nous de
vrions penser quelquefois sans arrière-pensée
d’ambition.
VICTOR BARRUCAND.
UNE RÉVOLTE EN TUNISIE
Voici par ordre de succession, les informations
qui ont été communiquées sur la révolte de
Thala en Tunisie :
Tunis, le 27 avril 10 h. 45 soir.
Des faits très graves sont en train de se dé
rouler à Thala et dans la région. Ces faits, qui
hier, paraissaient devoir n’être que passagers,
ont pris soudainement le caractère d’une insur
rection. C’est à Thala que ces faits se sont pas
sés et la guerre sainte y a été déclarée.
Venu du Maroc, un marabout a prêché la ré
volte des indigènes contre les roumis et, à la
tête de 600 de ses coreligionnaires, a mis le siège
devant Thala.
En même temps que cette nouvelle parvenait à
Tunis, on apprenait que trois colons venaient
d’être massacrés.
Immédiatement, la Résidence donnait des or
dres : des renforts de police et de gendarmerie
furent envoyés de Gafsa et de Kairouan, et de
Tunis même, quarante-cinq agents partirent
avec un certain nombre de spahis de divers con
trôles.
Tous les européens de Thala, fonctionnaires,
commerçants et colons, au nombre de vingt-
cinq, ont tous pu se réfugier au contrôle, centre
de la résistance.
Dans la matinée, 40 hommes accourus de
Kalaa-Djerba à marche forcée, et tous armés de
fusils, venaient les renforcer à temps pour les
aider à repousser un assaut tenté par l’avant-
garde des insurgés. Ceux-ci laissèrent, au cours
de l’attaque, six tués et trois blessés.
Un peu plus tard, les rebelles reprenaient l’of-
fensive, mais cette fois le marabout lui-même
était i prisonnier et huit autres morts et sept
blessés restaient sur le terrain.
Voici la situation actuelle des partis ;
Les rebelles sont environ trois mille et se tien
nent en observation sur les hauteursde Talha.
Quant à nos troupes, il y a lieu d’ajouter à celle
énumérées plus haut une compagnie du bataillon
d’Afrique du Kef déjà sur les lieux, un escadron
du 4- chasseurs d’Afrique qui y sera demain ma
tin à six heures, et un escadron de spahis qui
marchera sur Thala, par Fernana.
Tunis, le 28 avril
L’insurrection de Thala n’était qu’un mouve
ment d’effervescence qui s’est accompagné de cir
constances criminelles mais qui n’a pas gagné
profondément le pays tunisien.
Tous les européens signalés comme faits pri
sonniers par les indigènes révotés ont été repris
le 27 avril au soir et sont sains et saufs.
A la vue des cavaliers arrivés ce matin, vers
trois heures, sur les lieux, les indigènes n’ont pas
tardé à se disperser et à disparaître. La tribu des
Fraichiches, a laquelle ils appartiennent, a tou
jours été réputée par sa turbulence.
Sans être algériens, les Fraichiches sont en
relations suivies avec ces populations pillardes
qui, antérieurement à l’occupation française, vi
vaient indépendantes entre les beys de Tunis et
de Consiantine, à cheval sur la frontière. Ils ont
également des liens étroits avec les Hammama,
pasteurs nomades, qui errant entre Gabès, Sfax
et Gafsa. Aussi, n est-il pas rare de les voir à la
moindre occasion livrer bataille aux populations
voisines qui, d’ailleurs, les redoutent
D’autre part, leur caractère naturellement
agressif s’est exacerbé par trois années consécu
tives de mauvaise récolte. Leur premier soulève
ment de l’année dernière s’est produit à la suite
d’un violent siroco qui ravagea littéralement leurs
champs.
Là-dessus, le fisc intervint et il leur fallut,
coûte que coûte, payer l’impôt ; enfin, arriva un
marabout marocain qui, par ses préiisations fa
natiques, acheva de porter à son comble l’exaspé
ration des indigènes.
Il semble que dans ces conjectures les agents
du protectorat, contrôleurs et caïds, ont manqué
de clairvoyance Après le soulèvement de ‘année
dernière, on aurait dû prévoir ce qui est arrivé et
prévenir l’agitation par une grande fermeté de
surveillance en même temps que par une certaine
tolérance fiscale et des secours aux indigènes né
cessiteux.
Tunis, le 29 Avril.
Des colonnes d’infanterie et de cavalerie exé
cutent des reconnaissancesdans la région de Thala
où l’agitation a disparu.
La population de Thala a vu avec soulagement
le rétablissement de l’ordre.
Le contrôleur civil de Sousse a reçu ce matin les
notabilités indigènes qui sont venues lui faire part
do leur vive réprobation pour le» dou’oureuxinci-
dents de Thaa et assurer le gouvernement fran
çais de leur dévouement absolu.
Le délégué de la résidence générale et le secré
taire général adjoint au gouvernement tunisien
sont partis pour Kasserine afin d’y effectuer
une enquête administrative.
QEPC
AKHBAR - N’ 13421
FONDE EN 1839
Dimanche 6 Mai 1906
ABONNEMENTS
Un an 10 »
Six mois 5 »
Trois mois 2,50
D IRE o E UR = VICTOR BARRUCAID
Administration et Rédaction : 5, Boulevard de France, Alger
ANNONCES
Les Annonces sont reçues :
A ALGER : au bureau du Journal
A PARIS : 7, rue des Islettes.
L’Opinion Publique à Alger
La multiplicité des candidatures législatives
qui se sont produites dans la 1* circonscription
du département d'Alger a sans doute d'autres
raisons que l’ambition de supplanter le député
sortant. La situation ainsi créée par la brouillon-
nerie ou la comp aisance n’en reste pas moins
très favorable à M. Colin. Du moment que l'op-
position tourne à la mascarade ou à la confusion
un ne peut plus discuter et les voix, hésitantes
plutôt que de s’égarer reviendront au véritable
centre d'attraction.
Est-ce à dire que ces malheureux essais d’op
position électorale doivent décourager tout con
trôle et toute critique? Nous ne le croyons pas et
la physionomie politique de la première circons-
lion à l’heure actuelle montre bien la nécessité
d’une opinion publique consciente de ses droits
et capable de s'exprimer.
On éprouve malgré tout un sentiment de gène
à lire ces compte-rendus de réunions électorales
où tout se passe en attaques et en ripostes per-
sonnelles. Ce sont toujours les mêmes reproches,
toujours les mêmes réponses. Le public s’y trouve
convié, mais pas une seule fois il n’élève la voix
à la façon du chœur antique pour exprimer ses
propres sentiments et ses idées.
Comment ne regretterions-nous pas aussi l’ab
sence d’un programme net et bien adopté aux
nécessités locales ?
Les questions de politique générale prennent
en Algérie par la force des choses, dans un
milieu qui n’est pas le milieu métropolitain, une
tournure spéciale. La seule présence d’une popu-
lation indigène croissante appelle des solutions
nouvelles à la plupart des problèmes économi
ques. Il semble pourtant qu’on ne s’aperçoive
aucunement de cela. Tout le débat porte sur le
nom de M. Doumer, comme si la candidature
passée du président de la Chambre à la prési
dence de la République avait aujourd'hui une
importance algérienne quelconque.
Cette question et quelques autres n’auraient pas
à se poser aujourd’hui si elles avaient été discu
tées au jour le jour dans la presse. Comment le
public comprendrait-il qu’on se soit tu au mo-
ment de parler, et qu’on vienne tout à coup donner
aux paroles politiques un sens personnel qui dans
la bouche des candidats manque absolument d’im
partialité et de netteté.
La vérité c’est qu’après la défaite de M. Dru-
mont la presse quotidienne républicaine a été
abandonnée à elle-même et au courant de l’ac
tualité.
La tendance du public pour l’information est en
soi chose excellente mais qui suppose une forte
culture d’esprit. L’ensemble des faits journaliers
donne au lecteur un aliment abondant et varié qui
lui fait perdre bientôt le goût des opinions et des
inductions. Chacun se croit capable de conclu
sions. L’absence même de toute pensée éditoriale
est une flatterie ou une sécurité pour le passant.
Mais avec ce système on ne peut que s'en rap
porter aveuglément à la représentation politique
ou soin de décider ce qui convient à la population
l’expression directe de l’opinion manque Et voilà
justement ce qui peut faire croire à des griefs
imaginaires contre cette représentation. Ceux qui
croient avoir à se plaindre d’elle sont peut-être de
très bonne foi mais comme ils n’ont pas pris l’ha
bitude de confronter leur pensée à celle de leurs
adversaires, ils se trouvent tout désemparés quand
ils ont à faire cette épreuve devant un public lais
sé lui-même à ses divisions locales et au terre-à-
terre de ses intérêts.
Il y a certainement des malentendus de cette
sorte dans la campagne électorale qui va prendre
fin. Pour le moment cette agitation n’est pas dan
gereuse, mais, que souffle un ventde passion, l’on
verra la foule tourner docilement au gré de l’heu
re. N’est-ce pas là toute l’histoire politique de
l’Algérie ?
Ne nous étonnons donc pas de ce qui se passe
aujourd’hui ; tirons-en plutôt cet enseignement
que l’opinion algérienne gagnerait à s’intéresser
, davantage aux choses de l’Algérie et à préciser
les éléments d’un programme qui ne fût pas un
reflet des divisions métropolitaines. C’est là une
tâche d’éducation mutuelle à laquelle nous de
vrions penser quelquefois sans arrière-pensée
d’ambition.
VICTOR BARRUCAND.
UNE RÉVOLTE EN TUNISIE
Voici par ordre de succession, les informations
qui ont été communiquées sur la révolte de
Thala en Tunisie :
Tunis, le 27 avril 10 h. 45 soir.
Des faits très graves sont en train de se dé
rouler à Thala et dans la région. Ces faits, qui
hier, paraissaient devoir n’être que passagers,
ont pris soudainement le caractère d’une insur
rection. C’est à Thala que ces faits se sont pas
sés et la guerre sainte y a été déclarée.
Venu du Maroc, un marabout a prêché la ré
volte des indigènes contre les roumis et, à la
tête de 600 de ses coreligionnaires, a mis le siège
devant Thala.
En même temps que cette nouvelle parvenait à
Tunis, on apprenait que trois colons venaient
d’être massacrés.
Immédiatement, la Résidence donnait des or
dres : des renforts de police et de gendarmerie
furent envoyés de Gafsa et de Kairouan, et de
Tunis même, quarante-cinq agents partirent
avec un certain nombre de spahis de divers con
trôles.
Tous les européens de Thala, fonctionnaires,
commerçants et colons, au nombre de vingt-
cinq, ont tous pu se réfugier au contrôle, centre
de la résistance.
Dans la matinée, 40 hommes accourus de
Kalaa-Djerba à marche forcée, et tous armés de
fusils, venaient les renforcer à temps pour les
aider à repousser un assaut tenté par l’avant-
garde des insurgés. Ceux-ci laissèrent, au cours
de l’attaque, six tués et trois blessés.
Un peu plus tard, les rebelles reprenaient l’of-
fensive, mais cette fois le marabout lui-même
était i prisonnier et huit autres morts et sept
blessés restaient sur le terrain.
Voici la situation actuelle des partis ;
Les rebelles sont environ trois mille et se tien
nent en observation sur les hauteursde Talha.
Quant à nos troupes, il y a lieu d’ajouter à celle
énumérées plus haut une compagnie du bataillon
d’Afrique du Kef déjà sur les lieux, un escadron
du 4- chasseurs d’Afrique qui y sera demain ma
tin à six heures, et un escadron de spahis qui
marchera sur Thala, par Fernana.
Tunis, le 28 avril
L’insurrection de Thala n’était qu’un mouve
ment d’effervescence qui s’est accompagné de cir
constances criminelles mais qui n’a pas gagné
profondément le pays tunisien.
Tous les européens signalés comme faits pri
sonniers par les indigènes révotés ont été repris
le 27 avril au soir et sont sains et saufs.
A la vue des cavaliers arrivés ce matin, vers
trois heures, sur les lieux, les indigènes n’ont pas
tardé à se disperser et à disparaître. La tribu des
Fraichiches, a laquelle ils appartiennent, a tou
jours été réputée par sa turbulence.
Sans être algériens, les Fraichiches sont en
relations suivies avec ces populations pillardes
qui, antérieurement à l’occupation française, vi
vaient indépendantes entre les beys de Tunis et
de Consiantine, à cheval sur la frontière. Ils ont
également des liens étroits avec les Hammama,
pasteurs nomades, qui errant entre Gabès, Sfax
et Gafsa. Aussi, n est-il pas rare de les voir à la
moindre occasion livrer bataille aux populations
voisines qui, d’ailleurs, les redoutent
D’autre part, leur caractère naturellement
agressif s’est exacerbé par trois années consécu
tives de mauvaise récolte. Leur premier soulève
ment de l’année dernière s’est produit à la suite
d’un violent siroco qui ravagea littéralement leurs
champs.
Là-dessus, le fisc intervint et il leur fallut,
coûte que coûte, payer l’impôt ; enfin, arriva un
marabout marocain qui, par ses préiisations fa
natiques, acheva de porter à son comble l’exaspé
ration des indigènes.
Il semble que dans ces conjectures les agents
du protectorat, contrôleurs et caïds, ont manqué
de clairvoyance Après le soulèvement de ‘année
dernière, on aurait dû prévoir ce qui est arrivé et
prévenir l’agitation par une grande fermeté de
surveillance en même temps que par une certaine
tolérance fiscale et des secours aux indigènes né
cessiteux.
Tunis, le 29 Avril.
Des colonnes d’infanterie et de cavalerie exé
cutent des reconnaissancesdans la région de Thala
où l’agitation a disparu.
La population de Thala a vu avec soulagement
le rétablissement de l’ordre.
Le contrôleur civil de Sousse a reçu ce matin les
notabilités indigènes qui sont venues lui faire part
do leur vive réprobation pour le» dou’oureuxinci-
dents de Thaa et assurer le gouvernement fran
çais de leur dévouement absolu.
Le délégué de la résidence générale et le secré
taire général adjoint au gouvernement tunisien
sont partis pour Kasserine afin d’y effectuer
une enquête administrative.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.39%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.39%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t51140989c/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t51140989c/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t51140989c/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bd6t51140989c/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t51140989c
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t51140989c
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bd6t51140989c/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest