Titre : Les Échos
Éditeur : Les Échos (Paris)
Date d'édition : 1930-05-06
Contributeur : Servan-Schreiber, Robert (1880-1966). Fondateur de la publication
Contributeur : Servan-Schreiber, Émile (1888-1967). Fondateur de la publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34352384n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 06 mai 1930 06 mai 1930
Description : 1930/05/06 (A3,N750)- (A3,N2). 1930/05/06 (A3,N750)- (A3,N2).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51122208
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-6878
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/12/2021
races
iges
de entier
ÉDITION
QUOTIDIENNE
“Année - N 750/2
284, rie Martel, Paris-10'
■ Directeurs f
obert et Emile SCHREIBER
LES ECHVE
MARDI 6 MA I 1930
Prix du No : 0 fr. 25
PRIX de l’ABONNEMENT
150 fr. pa r an
Téléphone, 10 lignes :
Provence 04-03 et la suite
Chèques postaux 5.559 Paris
priété
comme,
pour que
nantie de
ssigne et
viennes
■ qui s’at
DOUBLES
Organisation speciale
DAIM
CUIREX
A. .DELARU^. FABRICANT
S, Boulevard Lamouroux, à VITRY-SUR-SEINE
Téléphones T ODÉON 20.84 A Pariai* VITRY1175,' 239
pour l’exportation donnant toutes garanties a MM.
les Commissionnaires
gOUrelsa
lité résul
émature
live peu
état de
e Colmar
le Tribu.
as relevé
éricanisation
Un terrible incendie aux portes de New-York
—A plus grande découverte
[qu’aient faite les Etats-Unis
au cours de ces dernières années
eS encou FR 1115 — -9 C1,”
nplemen Ht peut-être pas d’ordre mate
riel : elle consisterait, paraît-il, à
pour r
lavoir trouvé une solution défini-
i proprit U à cet angoissant problème
demand des rapports du capital et du tra-
. 10g rail et à avoir montré que l’ou-
ation vrier devait être désormais consi-
déré comme un des facteurs, les
s le loca
nation a
vril 192
nantie d
/ne peut
locatain
2 par lui
le Tribu
révus par
son t pas
•fies per
eo r. Le
in: oquer
e qui n'a
uinzain
pendant
les pour
plus importants de l’armature
économique.
Les Américains se sont, en
effet aperçus que l’ouvrier n’était
pas seulement l’homme qui faisait
les produits : c’est en même
Bips l’homme qui achète ces
produits. Il est à la. fois le plus
grand producteur et le plus gros
cent
i Ce client, il importe donc de le
ménager, de le garder, d’accroî-
; sur
ment
les
du
tre aussi ses facultés d’achat. De
H, ces hauts salaires qui font de
Touvrier américain un homme
plus riche que « les nobles du
ants
nsabilité
, sur la
limitée
tion cor
•anfs ont
r au nom
circons
tion aus
: sansd 1
zislative |
tradicto I
de la loi I
temps de Walter Raleigh ». De
■aussi la semaine de cinq
jours qui, assurant au travailleur
davantage de loisirs, lui permet
en même temps de voir davanta-
8e, d désirer davantage, d’ache-
ter davantage.
■.n’en faut pas plus pour
Expliquer l’incroyable prospérité
américaine, le redressement vi-
soureux de l’économie des Etats-
Unis après la tempête de Wall
W et, enfin et surtout, la dis-
afition de la vieille théorie de
Btte des classes et de l’anta-
80nisme du capital et du travail,
source profonde des conflits so-
Claux
En haut, le tube métallique employé
pour sauver les malades d’un hôpi
tal. A droite, un malade étendu sur
un matelas arrive a l’extrémité du
« toboggan ».
Un terrible incendie, qui s’étend
sur des milliers d’hectares et sur
un front de 35 milles à l’est de
Long-Island, ravage l’Etat de New-
York. Il aurait été allumé par des
fumeurs imprudents. Il a pris nais
sance dans une région couverte de
forêts. Il fallut appeler à l’aide
tous les pompiers de Manhattan
et de nombreuses troupes. Bientôt,
un fort vent d’ouest poussa l’in
cendie vers les faubourgs de New-
York. A Staten Island, à Oakland-
Beach, à Prince’s Bay, à Roosevelt,
un grand nombre de vastes mai
sons et de villas ont été détruites.
La partie sud de Nashua, l’une
des agglomérations les plus peu
plées des environs de New-York,,
aurait été détruite. Des avions ont,'
enfin, signalé que l’incendie s’éten
dait du côté de Hampton Bay. Le
sauvetage des habitants fut parfois '
ris vient
ii est in
aux ter
sition de
ce sens
és à res
pouvoir 5
étendus
très difficile et il y a des milliers
de sans-abri.
Un tel sinistre montre l’inté
rêt qu’il y a à perfectionner les
moyens de défense contre le feu.
Notre cliché représente une sorte
de tube métallique construit ré
cemment en Amérique et dans le
quel on fait descendre, comme dans
un toboggan, les personnes qui se
trouvent aux étages supérieurs
d’une maison incendiée. Ce dispo
sitif est surtout excellent lorsque
le feu se déclare dans un hôpital
ou une école, car, tout en proté
geant contre l’eau, la flamme et
la fumée, il permet l’évacuation
rapide de beaucoup de personnes.
ix rédac
liter ces
■9.
e les st&
pu lé que
ntracte
te d e ?
rture de
j le col
il conse
se étant
24 de 3
pposabl
re admi
on jud
l’espèc
enti u
e sociff
alors «J
urde
ts du re
rent d;
tion ,
25 0/0
TEENSP
otative
aris
Et naturellement, il s’est trouvé
■nombreux sociologues et éco-
yomistes pour demander que l’on
Exporte sur le vieux conti-
■ es méthodes américaines, en
B mot que l’on américanise
"Europe.
■ est permis, cependant, d’ob-
qu’ici les conditions de la
Motion ne sont point les mê-
ns Que là-bas.
• réalité, ce qu’il faut prendre
■ "Tats-Unis, ce ne sont p as
K méthodes, mais le principe
due v a guidés. Or, ils ont pensé
penad prospérité économique dé-
menaal essentiellement de l’aug-
ssntation des facultés de con-
çegmmation. Dans un pays de
fs&nsles.rentreprises agricoles ou
des"lelles,la presque totalité
tée NSommateurs est représen-
WuenipS salariés. 11 faut donc
trofteent.se préoccuper d’ac-
lernierseS facultés d’achat de ces
tais, en France, où Ton comp-
non s Ie autant de travailleurs
Salarisdrlesque de travailleurs
Même •’ a Situation n’est pas la
Salaire. » politique des hauts
Suffira pas à y assu-
eonon s °ciale et la prospérité
Ma les le. Si le cultivateur vend
Tentier Produits de la terre, si le
Pauvrit, ruiné, si l’artisan s’ap-
Voir la
suite en deuxième page
les faits du jour
FRANCE. — Les délégués des tré
soreries des puissances créan
cières et des représentants du
Reich se sont réunis hier, à Pa
ris. Les chefs de la B. R. I. ont
fait connaître le résultat des
débats de Bruxelles au sujet de
l’emprunt de 300 millions de
dollars destiné à mobiliser la
première tranche des obliga
tions Young.
• Le « Journal Officiel » vient
d’éditer un texte codifié de la
législation des assurances so
ciales. " "
• M. Doumergue a inauguré
hier à Boufarik le monument
aux pionniers de la colonie.
• Un hydravion commercial se
rendant de Marseille à Alger a
été obligé d’amerrir à la suite
d’une avarie de moteur en vue
de la pointe Pescade, à environ
80 kilomètres au nord d’Alger.
L’équipage a été recueilli par la
vedette « Colonel-Casse », mais
l’hydravion a coulé au remor
quage,
• Les aviateurs Bailly et Regi-
nensi, ayant à bord les avia
teurs Goulette et Marchesseau,
sont arrivés au Bourget à
16 h. 22.
ANGLETERRE. —- On pense que
les négociations anglo - égyp ¬
tiennes vont être à nouveau
ajournées. Une commission mix
te s’occuperait maintenant du
Soudan.
• Une violente explosion s’est
produite dans une usine de
Liverpool, faisant plus de 50
victimes. On craint qu’il n’y ait
de nombreux tués.
ALLEMAGNE. — La garnison
française de Bad-Kreuznach a
évacué la ville.
ESPAGNE. — Les ouvriers mi
neurs de Puertellano se sont
mis hier en grève. Le conflit
affecte le centre charbonnier
tout entier, lequel compte 400
mineurs.
INDE. # Gandhi a été arrêté à
Surat et interné à la prison de
Poona. Le mandat d’arrêt a été
décerné en vertu d’une ordon
nance datant de 100 ans, qui
permettrait de garder le mahat
ma en prison, sans jugement.
L’agitation s’aggrave dans l’In
de. A Ahmadabad, le travail a
cessé dans toutes les usines aus
sitôt que l’arrestation de Gandhi
fut connue. A Bombay, une jour
née de deuil a été décrétée. A
Delhi, la plupart des magasins
sont fermés. Les banques euro
péennes, par crainte de trou
bles, sont également fermées.
ESPION NAGE ET D ELATION
Comment les administrations douanières
dépistent la fraude
Les journaux américains ont
relaté l’aventure qui est arrivée
récemment à l’une de leurs compa
triotes. Celle-ci a été condamnée à
payer à la Douane américaine une
amende de 5 millions de francs en
viron pour n’avoir pas déclaré, à
son arrivée à New-York, les robes
et bijoux qu’elle avait achetés à
Paris.
Ce qui a aggravé son cas, c’est
que le Fisc américain a pu lui
montrer la photographie de son
compte dans une maison de cou-
ture parisienne : il en résultait
qu’elle avait fraudé la Douane de
New-York depuis plusieurs années.
L’amende a été fixée en consé
quence.
■ ■B
IL ne peut venir à l’idée de per-
sonne de s’apitoye sur le sort de
l’Américaine qui a fraudé. Elle sa
vait le risque qu’elle courait en
agissant ainsi. Du reste, ce sont les
agissements de ces fraudeurs qui
causent le plus grand préjudice
aux honnêtes gens.
Mais ce qu’il est intéressant de
connaître, c’est la façon dont les
fraudeurs sont découverts.
Comment cette reproduction pho
tographique, dont nous parlions
plus haut, est-elle venue aux mains
de la Douane américaine ? Disons
tout de suite que les agents du Tré
sor américain installés en France,
après accord entre les deux Gou
vernements, nous paraissent devoir
être mis hors de cause. Leur mis
sion consiste simplement à contrô
ler la sincérité des factures et ils
n’ont certainement ri la possibilité
ni le désir de photographier des
documents comptables.
Ce qui est plus vraisemblable,
c’est que l’employé de la maison
de couture, sachant que le Fisc
américain versait de fortes primes
aux délateurs, n’a pas hésité, par
intérêt, à divulguer Jes documents.
Du reste, le Trésor américain ne
fait pas mystère de la chose. Il
y a quelques années, il avait même
publié, dans les journaux français,
une annonce pour faire connaître
que toute personne qui dénoncerait
des fraudeurs à la Douane améri
caine toucherait, sans que son nom
fût divulgué, une part importante
de l’amende infligée.
autre peut-être, la fin, comme on
dit, justifie les moyens.
La Douane américaine est pas
sée maîtresse dans le genre et nous
savons qu’elle entretient, sur cer
taines places spécialisées dans le
commerce des diamants, pierres
précieuses et perles fines : Paris,
Anvers, etc., des agents secrets qui
ont pour mission de découvrir et
de dénoncer les fraudeurs qui se
rendent en Amérique. Contraire
ment, en effet, à ce qui se passe en
France, ces articles de très grande
valeur sont soumis à des droits
fort élevés, même lorsqu’ils sont
importés par les voyageurs.
Voir la suite en deuxième page
eeeooeeee*****
Publicité moderne
Depuis quelque temps,, les Pari
siens sont accoutumés aux publi
cités originales. Il n’est pas rare,
en effet, de voir les cinémas des
boulevards transformer leur fa
çade par des décors appropriés,
afin de l’harmoniser avec le film
que l’on projette. Ainsi le specta
teur, dès le seuil, se trouve-t-il déjà
dans l’ambiance du spectacle qu’on
lui offre.
Voici maintenant que nos gran
des administrations elles-mêmes
comprennent tout le parti qu’on
Le décor-publicité, sur la façade do
la gare du Nord.
Ce procédé est, d’ailleurs, cou
ramment employé par les Adminis
trations douanières des différents
pays. La Douane française verse
aux indicateurs, dont le nom est
également tenu secret, jusqu’à un
tiers du produit brut des amendes.
Si les autres Administrations fis
cales n’agissent pas ainsi, c’est que
la fraude ne présente pas les mê
mes caractères. En matière doua
nière, si les fraudeurs ne sont pas
pris sur le fait, l’action publique
ne peut plus s’exercer : la douane
franchie, les fraudeurs sont à peu
près sûrs de l’impunité. On com
prend, dans ces conditions, pour-
quoi les douanes rémunèrent si
largement les concours de cette na
ture. Sans eux, la plupart des gros
ses affaires de fraude leur échap-
paraient.
Evidemment, on ne peut nier le
caractère immoral de ces procédés
d’espionnage et de délation ; mais,
on cette matière plus qu’en toute
peut tirer de l’utilisation de ces
procédés modernes de publicité.
On peut voir actuellement au-
dessus de la marquise de la gare
du Nord, face au boulevard De-
nain, un vaste décor représentant
un train rapide avec, au-dessous,
cette inscription : « Paris à Liège,
367 km., en 4 heures, sans arrêt. »
C’est une manière de faire nou
velle et vraiment intéressante. Si
nos grands services publics cher
chent ainsi à attirer la clientèle
et à la retenir, l’ensemble du pays
ne pourra qu’y gagner. L’usager,
que certains brimaient parfois, de
viendra le client auquel on réserve
des égards. Des exemples récents,
comme celui de la Régie des Ta
bacs, montrent à quel point cette
conception peut être heureuse à la
fois pour la prospérité de l’entre-
prise et l’amélioration des services. /
Félicitons donc, sans réserve, nos
administrations qui n’hésitent pas
à s’engager ainsi sur la véritable
voie du progrès. L il
iges
de entier
ÉDITION
QUOTIDIENNE
“Année - N 750/2
284, rie Martel, Paris-10'
■ Directeurs f
obert et Emile SCHREIBER
LES ECHVE
MARDI 6 MA I 1930
Prix du No : 0 fr. 25
PRIX de l’ABONNEMENT
150 fr. pa r an
Téléphone, 10 lignes :
Provence 04-03 et la suite
Chèques postaux 5.559 Paris
priété
comme,
pour que
nantie de
ssigne et
viennes
■ qui s’at
DOUBLES
Organisation speciale
DAIM
CUIREX
A. .DELARU^. FABRICANT
S, Boulevard Lamouroux, à VITRY-SUR-SEINE
Téléphones T ODÉON 20.84 A Pariai* VITRY1175,' 239
pour l’exportation donnant toutes garanties a MM.
les Commissionnaires
gOUrelsa
lité résul
émature
live peu
état de
e Colmar
le Tribu.
as relevé
éricanisation
Un terrible incendie aux portes de New-York
—A plus grande découverte
[qu’aient faite les Etats-Unis
au cours de ces dernières années
eS encou FR 1115 — -9 C1,”
nplemen Ht peut-être pas d’ordre mate
riel : elle consisterait, paraît-il, à
pour r
lavoir trouvé une solution défini-
i proprit U à cet angoissant problème
demand des rapports du capital et du tra-
. 10g rail et à avoir montré que l’ou-
ation vrier devait être désormais consi-
déré comme un des facteurs, les
s le loca
nation a
vril 192
nantie d
/ne peut
locatain
2 par lui
le Tribu
révus par
son t pas
•fies per
eo r. Le
in: oquer
e qui n'a
uinzain
pendant
les pour
plus importants de l’armature
économique.
Les Américains se sont, en
effet aperçus que l’ouvrier n’était
pas seulement l’homme qui faisait
les produits : c’est en même
Bips l’homme qui achète ces
produits. Il est à la. fois le plus
grand producteur et le plus gros
cent
i Ce client, il importe donc de le
ménager, de le garder, d’accroî-
; sur
ment
les
du
tre aussi ses facultés d’achat. De
H, ces hauts salaires qui font de
Touvrier américain un homme
plus riche que « les nobles du
ants
nsabilité
, sur la
limitée
tion cor
•anfs ont
r au nom
circons
tion aus
: sansd 1
zislative |
tradicto I
de la loi I
temps de Walter Raleigh ». De
■aussi la semaine de cinq
jours qui, assurant au travailleur
davantage de loisirs, lui permet
en même temps de voir davanta-
8e, d désirer davantage, d’ache-
ter davantage.
■.n’en faut pas plus pour
Expliquer l’incroyable prospérité
américaine, le redressement vi-
soureux de l’économie des Etats-
Unis après la tempête de Wall
W et, enfin et surtout, la dis-
afition de la vieille théorie de
Btte des classes et de l’anta-
80nisme du capital et du travail,
source profonde des conflits so-
Claux
En haut, le tube métallique employé
pour sauver les malades d’un hôpi
tal. A droite, un malade étendu sur
un matelas arrive a l’extrémité du
« toboggan ».
Un terrible incendie, qui s’étend
sur des milliers d’hectares et sur
un front de 35 milles à l’est de
Long-Island, ravage l’Etat de New-
York. Il aurait été allumé par des
fumeurs imprudents. Il a pris nais
sance dans une région couverte de
forêts. Il fallut appeler à l’aide
tous les pompiers de Manhattan
et de nombreuses troupes. Bientôt,
un fort vent d’ouest poussa l’in
cendie vers les faubourgs de New-
York. A Staten Island, à Oakland-
Beach, à Prince’s Bay, à Roosevelt,
un grand nombre de vastes mai
sons et de villas ont été détruites.
La partie sud de Nashua, l’une
des agglomérations les plus peu
plées des environs de New-York,,
aurait été détruite. Des avions ont,'
enfin, signalé que l’incendie s’éten
dait du côté de Hampton Bay. Le
sauvetage des habitants fut parfois '
ris vient
ii est in
aux ter
sition de
ce sens
és à res
pouvoir 5
étendus
très difficile et il y a des milliers
de sans-abri.
Un tel sinistre montre l’inté
rêt qu’il y a à perfectionner les
moyens de défense contre le feu.
Notre cliché représente une sorte
de tube métallique construit ré
cemment en Amérique et dans le
quel on fait descendre, comme dans
un toboggan, les personnes qui se
trouvent aux étages supérieurs
d’une maison incendiée. Ce dispo
sitif est surtout excellent lorsque
le feu se déclare dans un hôpital
ou une école, car, tout en proté
geant contre l’eau, la flamme et
la fumée, il permet l’évacuation
rapide de beaucoup de personnes.
ix rédac
liter ces
■9.
e les st&
pu lé que
ntracte
te d e ?
rture de
j le col
il conse
se étant
24 de 3
pposabl
re admi
on jud
l’espèc
enti u
e sociff
alors «J
urde
ts du re
rent d;
tion ,
25 0/0
TEENSP
otative
aris
Et naturellement, il s’est trouvé
■nombreux sociologues et éco-
yomistes pour demander que l’on
Exporte sur le vieux conti-
■ es méthodes américaines, en
B mot que l’on américanise
"Europe.
■ est permis, cependant, d’ob-
qu’ici les conditions de la
Motion ne sont point les mê-
ns Que là-bas.
• réalité, ce qu’il faut prendre
■ "Tats-Unis, ce ne sont p as
K méthodes, mais le principe
due v a guidés. Or, ils ont pensé
penad prospérité économique dé-
menaal essentiellement de l’aug-
ssntation des facultés de con-
çegmmation. Dans un pays de
fs&nsles.rentreprises agricoles ou
des"lelles,la presque totalité
tée NSommateurs est représen-
WuenipS salariés. 11 faut donc
trofteent.se préoccuper d’ac-
lernierseS facultés d’achat de ces
tais, en France, où Ton comp-
non s Ie autant de travailleurs
Salarisdrlesque de travailleurs
Même •’ a Situation n’est pas la
Salaire. » politique des hauts
Suffira pas à y assu-
eonon s °ciale et la prospérité
Ma les le. Si le cultivateur vend
Tentier Produits de la terre, si le
Pauvrit, ruiné, si l’artisan s’ap-
Voir la
suite en deuxième page
les faits du jour
FRANCE. — Les délégués des tré
soreries des puissances créan
cières et des représentants du
Reich se sont réunis hier, à Pa
ris. Les chefs de la B. R. I. ont
fait connaître le résultat des
débats de Bruxelles au sujet de
l’emprunt de 300 millions de
dollars destiné à mobiliser la
première tranche des obliga
tions Young.
• Le « Journal Officiel » vient
d’éditer un texte codifié de la
législation des assurances so
ciales. " "
• M. Doumergue a inauguré
hier à Boufarik le monument
aux pionniers de la colonie.
• Un hydravion commercial se
rendant de Marseille à Alger a
été obligé d’amerrir à la suite
d’une avarie de moteur en vue
de la pointe Pescade, à environ
80 kilomètres au nord d’Alger.
L’équipage a été recueilli par la
vedette « Colonel-Casse », mais
l’hydravion a coulé au remor
quage,
• Les aviateurs Bailly et Regi-
nensi, ayant à bord les avia
teurs Goulette et Marchesseau,
sont arrivés au Bourget à
16 h. 22.
ANGLETERRE. —- On pense que
les négociations anglo - égyp ¬
tiennes vont être à nouveau
ajournées. Une commission mix
te s’occuperait maintenant du
Soudan.
• Une violente explosion s’est
produite dans une usine de
Liverpool, faisant plus de 50
victimes. On craint qu’il n’y ait
de nombreux tués.
ALLEMAGNE. — La garnison
française de Bad-Kreuznach a
évacué la ville.
ESPAGNE. — Les ouvriers mi
neurs de Puertellano se sont
mis hier en grève. Le conflit
affecte le centre charbonnier
tout entier, lequel compte 400
mineurs.
INDE. # Gandhi a été arrêté à
Surat et interné à la prison de
Poona. Le mandat d’arrêt a été
décerné en vertu d’une ordon
nance datant de 100 ans, qui
permettrait de garder le mahat
ma en prison, sans jugement.
L’agitation s’aggrave dans l’In
de. A Ahmadabad, le travail a
cessé dans toutes les usines aus
sitôt que l’arrestation de Gandhi
fut connue. A Bombay, une jour
née de deuil a été décrétée. A
Delhi, la plupart des magasins
sont fermés. Les banques euro
péennes, par crainte de trou
bles, sont également fermées.
ESPION NAGE ET D ELATION
Comment les administrations douanières
dépistent la fraude
Les journaux américains ont
relaté l’aventure qui est arrivée
récemment à l’une de leurs compa
triotes. Celle-ci a été condamnée à
payer à la Douane américaine une
amende de 5 millions de francs en
viron pour n’avoir pas déclaré, à
son arrivée à New-York, les robes
et bijoux qu’elle avait achetés à
Paris.
Ce qui a aggravé son cas, c’est
que le Fisc américain a pu lui
montrer la photographie de son
compte dans une maison de cou-
ture parisienne : il en résultait
qu’elle avait fraudé la Douane de
New-York depuis plusieurs années.
L’amende a été fixée en consé
quence.
■ ■B
IL ne peut venir à l’idée de per-
sonne de s’apitoye sur le sort de
l’Américaine qui a fraudé. Elle sa
vait le risque qu’elle courait en
agissant ainsi. Du reste, ce sont les
agissements de ces fraudeurs qui
causent le plus grand préjudice
aux honnêtes gens.
Mais ce qu’il est intéressant de
connaître, c’est la façon dont les
fraudeurs sont découverts.
Comment cette reproduction pho
tographique, dont nous parlions
plus haut, est-elle venue aux mains
de la Douane américaine ? Disons
tout de suite que les agents du Tré
sor américain installés en France,
après accord entre les deux Gou
vernements, nous paraissent devoir
être mis hors de cause. Leur mis
sion consiste simplement à contrô
ler la sincérité des factures et ils
n’ont certainement ri la possibilité
ni le désir de photographier des
documents comptables.
Ce qui est plus vraisemblable,
c’est que l’employé de la maison
de couture, sachant que le Fisc
américain versait de fortes primes
aux délateurs, n’a pas hésité, par
intérêt, à divulguer Jes documents.
Du reste, le Trésor américain ne
fait pas mystère de la chose. Il
y a quelques années, il avait même
publié, dans les journaux français,
une annonce pour faire connaître
que toute personne qui dénoncerait
des fraudeurs à la Douane améri
caine toucherait, sans que son nom
fût divulgué, une part importante
de l’amende infligée.
autre peut-être, la fin, comme on
dit, justifie les moyens.
La Douane américaine est pas
sée maîtresse dans le genre et nous
savons qu’elle entretient, sur cer
taines places spécialisées dans le
commerce des diamants, pierres
précieuses et perles fines : Paris,
Anvers, etc., des agents secrets qui
ont pour mission de découvrir et
de dénoncer les fraudeurs qui se
rendent en Amérique. Contraire
ment, en effet, à ce qui se passe en
France, ces articles de très grande
valeur sont soumis à des droits
fort élevés, même lorsqu’ils sont
importés par les voyageurs.
Voir la suite en deuxième page
eeeooeeee*****
Publicité moderne
Depuis quelque temps,, les Pari
siens sont accoutumés aux publi
cités originales. Il n’est pas rare,
en effet, de voir les cinémas des
boulevards transformer leur fa
çade par des décors appropriés,
afin de l’harmoniser avec le film
que l’on projette. Ainsi le specta
teur, dès le seuil, se trouve-t-il déjà
dans l’ambiance du spectacle qu’on
lui offre.
Voici maintenant que nos gran
des administrations elles-mêmes
comprennent tout le parti qu’on
Le décor-publicité, sur la façade do
la gare du Nord.
Ce procédé est, d’ailleurs, cou
ramment employé par les Adminis
trations douanières des différents
pays. La Douane française verse
aux indicateurs, dont le nom est
également tenu secret, jusqu’à un
tiers du produit brut des amendes.
Si les autres Administrations fis
cales n’agissent pas ainsi, c’est que
la fraude ne présente pas les mê
mes caractères. En matière doua
nière, si les fraudeurs ne sont pas
pris sur le fait, l’action publique
ne peut plus s’exercer : la douane
franchie, les fraudeurs sont à peu
près sûrs de l’impunité. On com
prend, dans ces conditions, pour-
quoi les douanes rémunèrent si
largement les concours de cette na
ture. Sans eux, la plupart des gros
ses affaires de fraude leur échap-
paraient.
Evidemment, on ne peut nier le
caractère immoral de ces procédés
d’espionnage et de délation ; mais,
on cette matière plus qu’en toute
peut tirer de l’utilisation de ces
procédés modernes de publicité.
On peut voir actuellement au-
dessus de la marquise de la gare
du Nord, face au boulevard De-
nain, un vaste décor représentant
un train rapide avec, au-dessous,
cette inscription : « Paris à Liège,
367 km., en 4 heures, sans arrêt. »
C’est une manière de faire nou
velle et vraiment intéressante. Si
nos grands services publics cher
chent ainsi à attirer la clientèle
et à la retenir, l’ensemble du pays
ne pourra qu’y gagner. L’usager,
que certains brimaient parfois, de
viendra le client auquel on réserve
des égards. Des exemples récents,
comme celui de la Régie des Ta
bacs, montrent à quel point cette
conception peut être heureuse à la
fois pour la prospérité de l’entre-
prise et l’amélioration des services. /
Félicitons donc, sans réserve, nos
administrations qui n’hésitent pas
à s’engager ainsi sur la véritable
voie du progrès. L il
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.92%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.92%.
- Auteurs similaires Bourette Charlotte Bourette Charlotte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Bourette Charlotte" or dc.contributor adj "Bourette Charlotte")La muse limonadière, ou Recueil d'ouvrages en vers et en prose. Partie 2 / , par Mme Bourette, cy-devant Mme Curé, avec les différentes pièces qui lui ont été adressées. 1re (-2e) partie /ark:/12148/bd6t53761007.highres Hommage au Roi et à la Reine, à la nouvelle année 1775 /ark:/12148/bd6t5369774m.highresCotte Cotte /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Cotte" or dc.contributor adj "Cotte")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bd6t51122208/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bd6t51122208/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bd6t51122208/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bd6t51122208/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bd6t51122208
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bd6t51122208
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bd6t51122208/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest