Titre : La Croix d'Indre-et-Loire : supplément départemental de La Croix du dimanche
Éditeur : [s.n.] (Tours)
Date d'édition : 1934-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327529674
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1934 01 avril 1934
Description : 1934/04/01 (A12,N24). 1934/04/01 (A12,N24).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG37 Collection numérique : BIPFPIG37
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51072939p
Source : Archives départementales d'Indre-et-Loire, 2038 PERU
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/05/2023
DOUZIEME ANNÉE. — N° 24.
DIMANCHE 1« AVRIL 1934
[texte manquant]
eggtatSgBBSESà
LA CROIX D INDRE ET LOIRE
SUPPLÉMENT DÉPARTEMENTAL DE LA
CROIX DU DIMANCHE ’
U « vertu socialiste »
HAINE ET AMOUR
COMMENT RÉSOUDRE CE PROBLÈME ?
ont
ADVENIAT REGNUM TUUM
les
blesse pour la Presse
».
Revue de la semaine
Ou nouvelles améliorai
CAHIE DE PRESSE
La
présence de Mgr l’Arche-
Réunion
Llla Bouchard.
Samedi
Française
soir, la « Solidarité
» tenait une réunion
Ceux mil oui geur
de ta lumière
Une messe sera célébrée pour la
diSunoa de la Presse catholique,
dans le diocèse, le 1er avril 1934,
par M. l’abbé Delaunay, curé de
Couesmes.
LEOPOLD III, le nouveau Roi
des Belges, prononçant son
premier discours à l’occa-
sion de l'Inauguration de
l’Institut National pour l’Etude
Economique au Congo.
L’on se rappelle que les socia
listes ont voté contre la Commission
d'enquête Stavisky et soutenu les
Cabinets Chautemps et Daladier,
les deux gouvernements d’étoufie-
ment.
Le F.'. Blum a soutenu de toutes
ses forces le F.' Chautemps, beau-
frère du F.*. Pressard, qui n’a tenu
si longtemps que grâce aux voix so-
cialistes.
Or, l’organe socialiste de Tou-
raine répète sur tous les tons qu’il
ne s’explique pas pourquoi M. C.
Chautemps a posé la question de
confiance contre la nomination de
la Commission d’Enquête que de-
mandaient les socialistes, par souci
de lumière, devant la carence du
Gouvernement cour punir les cou-
pables (10 et 17 3-34).
En ce moment, une vague de
mensonge part du front unique des
gauches et déferle en torrent sur le
Pays... portant la signature de la
secte occulte dont un des chefs —
Vobaire — a dit : « Mentez, men-
tez ! il en restera toujours quelque
chose. »
A ce flot d’hypocrisie, opposons
une grande propagande de la Vé-
rité, afin que tous les gens honnêtes,
qui veulent lumière et propreté,
voient clair.
presbytè?e.
Les Ligueuses de Crouzilles
La Commission d’ennueie
staulsKy a entendu
laMD08llMM.PM
UNION DIOCÉSAINE
des Hommes de Touraine
La préparation des Fêtes
defPâques à Madrid
Une enfant joue aux « alléluias
A six ans, Victor Tudié avait per-
du son père et sa mère.
Ce fut un malheur irréparable !
L’orphelin fut élevé par charité
à Monbetou-de-la-Plaine, chez les
Soeurs de Sainte-Foy,
Ce n’était ni un pervers, ni un
entraîneur.
De tempérament mou, il se laissa
facilement façonner.
A seize ans, il sortait le métier
de menuisier en main et le bâton de
maréchal dans son sac.
Enfin il était son maître !
Il allait profiter de sa liberté.
Il fît Lyon, Bordeaux, Marseille,
Dijon ; finalement il débarqua à
Paris.
Il gagnait beaucoup, mais dépen-
sait autant.
Il vit la Tour Eiffel, le Troca-
déro, le zouave du Pont de l’Alma,
la girafe du Jardin d Acclimatation
et l’hippopotame du Jardin des
Plantes.
Il se crut alors un homme de
science et d’expérience, à qui l’on
ne peut plus en conter.
Eu chemin il avait perdu sa vertu
et sa foi.
Il avait pourtant réussi à contrac-
ter mariage.
De cette union, il naquit deux
filles, qui ne lui donnèrent aucune
consolation... Le méritait-il ?
privée, Hôtel de la Croix-Blan-
che Les groupements de gau-
che se porté-ent en nombre de-
vant cet Hôtel, et manifestèrent
violemment, nécessitant une
mobilisation importante des
forces de police.
La police a dû charger à plu-
sieurs reprises, places du Grand-
Marché et Jean Jaurès accueil-
lie par divers projectiles et mê-
me par des coups de feu, à l’en-
tree de la rue Bretonneau;
l’agent Kootz reçut une pierre
dans le visage Vers minuit les
éléments de désordre tinrent un
meeting à la Bourse du Travail,
après s’être livrés à des dégra-
dations sur une auto qui passait
Place du Palais.
Il y eut une trentaine d’arres
tâtions et plusieurs blessés dont
3 agents. Quelques arrestations
ont été maintenues.
— Brave coeur, tu es heureux
d’avoir la foi.
Je t'eavie, Jean... Va ton che-
min !
— Père Victor, je ne veux pas le
faire tout seul.
Je vous emmènerai avec moi.
— Tu auras fort à faire...
— J’y mettrai le temps... Mais je
vous aurai ! AMICUS.
petites images représentant des scè-
nes de la vie et de la mort du Christ.
P» diMornier
l’opinion
On a remarqué avec plaisir les
nouvelles améliorations récentes
apportées à nos hebdomadaires. Cli-
chés d’actualité, papier de qualité
supérieure qui rend la lecture plus
agréable avec une impression meil-
leure. Perfectionnements qui s’ajou-
tent à de constantes améliorations
dans la rédaction Ces efforts appel
lent ceux des lecteurs et propagan-
distes pour les répandre et en faire
ressortir les avantages,
des dizainièresde la ligue auxquelles
se sont joints Monsieur le Président
cantonal de l’Union diocésaine, et
un autre catholique militant de la
paroisse.
On a déjà beaucoup travaillé,
l’année dernière, à la propagande,
mais en homme avisé et en prêtre
zélé, Monsieur le Doyen juge qu'il
faut recommencer et chacun se
range à ses décisions.
Propagande de la Croix quoti-
dienne et des journaux hebdoma-
daires.
Sazllly. — Charmante réunion
grâce à l’aimable accueil que nous
fait à l’école libre Mlle la Directrice
Un jour pourtant notre homme
trouva son maître.
U u apprenti de 15 ans, JeanLefort,
riposta et resta maître de la situa-
tion.
C’était unJociste, qui avait puisé
au cercle d’études la science et le
secret de l’apostolat.
De plus il avait la langue bien
pendue...
... Quelques jours avant Pâques..
Comme toujours, ce fui le père
Victor, qui commença l’attaque.
— Alors, mon gaillard, tu vas te
confesser ?...
— Oui, sans me cacher et j’îrai
communier dimanche... le grand
jour de la Résurrection.
— Clérical, va !... Et tu crois en-
core à ces contes-là ?
— Aujourd hui, plus que jamais.
— Voyons ! — Est-il possible,
qu’un homme meurt et ressuscite?..
Ou t’a bourré le crâue, mon garçon!
— Père Victor, qu’on m’ait bourré
le crâne... je ne pourrais dire...
mais ce qui est certain, c’est que le
vôtre est joliment vide et creux.
— Tu dis !...
— Je dis, que vous croyez à vos
deux idoles, Balzac et A. France...
tous les jours, vous nous en débitez
quelques tartines,.. Qui vous prouve
l’existence de ces deux messieurs ?
— Qui ? — J ai leurs livres entre
les mains et l’Histsire nous a con-
servé, avec leurs noms, les princi-
paux évènements de leur existence.
— Depuis vingt siècles bientôt,
l’Evangile a gardé scrupuleusement
tout ce qui concerne la vie, la mort
et la Résurrection de l’Homme-
Dieu.
Ce livre est entre toutes les mains.
Nos vieilles églises, les catacom-
bes des premiers siècles et mille
autres monuments confirment la vé-
racité des faits évangéliques.
Père Victor, vous qui avez vu la
girafe et l’hippopotame, pourquoi
croyez-vous à certains récits et reje-
tez-vous les autres ?
— Tu veux me faire la leçon ?...
oublait les donateurs et les bé-
néficiaires. Il savait que Sta,-
visky commanditait « La Vo-
lonté » quand il y collabora. Il a
recommandé l’escroc allemand
Barmat à l’Intérieur pour le faire
autoriser à rester en France. Le
garde des sceaux a transmis la
déposition au Procureur géné-
ral Il est probable que les Cham-
bres ne se réuniront pas extra-
ordinairement pour la levée
d’immunité parlementaire
Treize membres du Comité
Mascuraud ont donné leur dé-
mission.
De violentes manifestations
déplorables eurent lieu à Tours,
vendredi et samedi soirs. M. le
Préfet d’Indre - et Loire avait
interdit une réunion privée,
vendredi, où le député Scapini
devait prendre la parole à Tria-
non Park ; les organisations ré-
volutionnaires ayant annoncé
qu’elles s’opposeraient à cette
conférence Tout rassemble-
ment avait également été inter
dit aux abords de Trianon. Les
républicains nationaux se sont
inclinés devant la décision pré-
fectorale. Mais les groupements
révolutionnaires sont descen-
dus dans la rue. 3 ou 400 mani-
festants encadrés par MM. Bal-
lon, instituteur socialiste, de la
Ligue des Droits de l’Homme,
Doussaint, des Syndicats uni-
taires, Pécheux, du Secours
Rouge international, Raison,
Marcadon, des Syndicats con-
fédérés, occupèrent la rue, de
19 h. à 22 h. ; aux abords de
Trianon. MM. Dousaint et Rai-
son haranguèrent leurs troupes,
leur prêchant la révolution.
L’ « Internationale » fut chantée
et la circulation presqu’inter-
rompue sur l’avenue de Gram
mont. Des coups furent échan-
gés, l’inspecteur Blancardini
frappé d’un coup de nerf de
boeuf. Le service d’ordre inter-
vint pour dissiper les manifes-
tants après plus de deux heures
de désordre. Les meneurs ob-
tinrent du service d’ordre de pé
nétrer à l’intérieur de Trianon
pour s’assurer que la réunion
Scapini n’avait pas lieu. A 22 h.
les manifestants furent disper-
sés; six furent arrêtés, puis re-
lâchés.
— Non ! mais écoutez un peu !
Vous allez m’expliquer un pro-
blème.
Est-il possible d’aimer, jusqu’^
mourir pour lui, un homme mort il
y a bientôt deux mille ans ?
H
— Tu déraisonnes mon Jeannot !
Jamais ni moi ni un autre, n’avons
poussé ce cri.
— Jamais! Alors pourquoi avez
vous arraché des tribunaux le Cru-
cifix, symbole de la plus formi-
dable erreur judiciaire ??
Pourquoi I avez-vous enlevé des
hôpitaux, des écoles ?
Pourquoi voulez-vous que les pe-
tits enfants ignorent son nom ?
Pourquoi avez-vous spolié les
églises et les séminaires, séparé l’E-
glise de l’Etat ?
Pourquoi ! sinon, parce que les
prêtres sont ses ministres à Lui,
etl Eglise son oeuvre à Lui,
— L’Etat moderne veut être
neutre : c’est son droit !
— Si peu neutre.. qu’il a forcé à
l’exil 50 mille Religieux, dont tout
le crime était de s’être donné à Lui
et de ne vivre que pour Lui.
— Je t’accorde que c’est une folie.
— Vous constatez donc, que la
haine contre Lui est toujours vi-
vante.
- ? ? ? ?
Embrouiller les cartes pour essa-
yer de couvrir les FF.*, compromis,
tel semble bien être le rôle des ma-
çons des Commissions d’Enquête.
Dans la Commission Stavisky, ils
sont 27 de gauche contre 14 modérés
— mêmes proportions dans la Com-
mission du 6 février et les FF.', oc-
cupent les meilleures places...
La contre-autopsie du cadavre de
l’infortuné Conseiller Prince établit
que la mort est le résultat d’un écra-
sement par chemin de fer, après
inhalation d’une substance irritante.
L’invraisemblab'e hypothèse du
suicide tombe ; mais plus d’un mois
après l’assassinat ! ! !
Un mois avant, les assassins
avaient préparé leur guet-apens...
Pourquoi n a-t on pas interrogé le
gardien du square Boucicaut et les
autres témoins qui ont vu rôder des
individus suspects autour de la mai-
son de M. Prince ?
Un témoin qui travaillait dans sa
vigne, a vu distinctement, le soir de
l’attentat, trois hommes sur la voie,
à l’endroit où on découvrit le cada-
vre. Pourquoi ce témoignage re-
cueilli aussitôt après le crime, n’a-
vait il pas encore été divulgué? Pas
une piste sérieuse n’a encore été
suivie !
On a négligé de précieuses indica-
tions pour lancer avec bruit et téna-
cité des pistes absurdes qui s’effon-
drent lamentablement les unes après
les autres et le fond de la question
n’a pas encore été abordé.
Depuis le 20 février, la police est
soi-disant en branle pour ne rien
trouver !
Constatation troublante. Mais ce
temps perdu a servi les assassins...
L'impression publique est qu’on
fait semblant de faire des recher-
ches et que les enquêtes sont volon-
tairement faussées, aussi bien celle-
ci que celle de Stavisky.
La méthode qui préside aux re-
cherches de la Sûreté est inaccepta-
ble et les contribuables qui paient
de lourds impôts pour entretenir la
police l’ont mauvaise tout en recou-
sant le grand mérite des hommes
énergiques qui cherchent dans ces
Commissions à faire la lumière en-
vers et contre tout.
Restigné. — Grâce au zèle d’une
excellente propagatrice, la bonne
presse est déjà florissante à Res-
tigné.
La réunion que nous avions eue
au presbytère et à laquelle assis-
taient malgré l’heure assez peu
propice bon nombre d’hommes (la
vieille garde) va permettre à M. le
Curé de faire une propagande de la
Croix quotidienne.
La Chapelle sur Loire. — Ex-
cellente réunion le soir à la sacris-
tie De sa parole très apostolique et
abondamment émaillée de textes,
empruntés à la sainte Ecriture.
M. le Curé met en lumière les
meilleurs points de la conférence...
La soirée, au total, est si prenante
qu’on oublie l’heure du train.
« L’air est pur, la route est...
longue »•
A la Chapelle-sur-Loire propa-
gande de la Croix quotidienne et
de nos journaux hebdomadaires...
Très bien !
Chouzé-sur-Loira. — Réunion
nombreuse, bien qu’elle naît pas
lieu, comme c’était le voeu de M. le
Curé, un dimanche-
La conférence est un peu abrégée
pour ne pas manquer le train tous
les soirs.
Des personnes dévouées se sont
spontanément offertes pour aider
M. le Curé à faire la propagande
de nos journaux hebdomadaires.
On y joindra, j’espère, une petite
propagandede la Croix quotidienne.
N’oublions pas que nous avons à
gagner nos élites aux idées d’action
catholique qui sont souvent igno-
rées et méconnues des catholiques
pratiquants...
— « Combien sont-ils les catho
liques qui admettent et se condui-
sent comme s’ils admettaient les
enseignements réitérés des papes !..
etc. » (Encyclique Urbi arcano Dei)
—... que nous avons à créer dans
ces élites une certaine profondeur
de pensée chrétienne qui souvent
leur manque, et que le plus court
moyen d’y réussir c’est de leur faire
lire la Croix quotidienne.
Les radicaux socialistes de la
Commission Stavisky ont de-
mandé à leur parti d’exclure
MM L. Proust et Hulin. Dans
* sa déposition, M. L. Proust a
reconnu avoir déjeuné plusieurs
fois avec Serge Alexandre, l’a-
voir reçu chez lui, avoir fait
quelques recommandations ba
nales pour lui, avoir reçu quel-
ques dons d’amis pour les élec-
tions 1932. Il ne se souvint pas
s’il avait reçu 50.000 francs ; il
n’a pas trouvé, dans les banques
où il a un compte, de chèque de
Serge Alexandre. C’est possible
que les Compagnies d’assuran-
ces aient financé la Caisse élec-
torale du Comité Mascuraud,
mais le témoin ne saurait en indi-
quer le montant, car le Comité
ne tenait pas de comptabilité et
(Lire la suite à la 3e colonne).
et grâce au jeune Henri Dudonte
dont la souple voix de tenorino in-
terprète avec aisance divers mor-
ceaux lyriques et comiques de son
répertoire.
La conférence est commentée de
manière fort suggest’v^ par ie très
zélé curé qui oour s’occuper de
beaucoup d oeuvres n’a point né-
gligé la Presse... I oeuvre par excel-
lence dit Léon XIII.
Avant de lancer une propagande,
on va étudier so’goeusement le ter-
rain de manière à en utiliser toutes
les ressources.
Crouzliles — Réunion intéres-
sante et mouvementée au salon du
— Mais l’amour est plus fort que
la haine.
Vous qui savez tout, père Victor,
vous avez lu, qu’au Mexique les
catholiques ont été aux supplices
eu criant :
« Vive le Christ Roi ! »
Ici même tous mes camarades de
la J.O. C. sont prêts à subir tous les
outrages et à mourir par amour
pour Lni.
— C est étrange !
— Ce qui semble plus extraordi-
naire, c’est de voir tant de jeunes
filles quitter les douceurs de la vie
de famille, pour s’enfermer derrière
les grilles d’un cloître, où ellei vi-
vront dans le silence et la pauvreté...
C est de voir tant de jeunes gens
se destiner à l’existence difficile de
curé de campague, ou de mission-
naire dans les régions les plus in-
hospitalières.
— Je n’ai jamais réfléchi à tout
cela.
— Dites ! Comment expliquer ce
problème ?
Est-il possible, qu’un homme,
mort depuis bientôt 2.000 ans, re-
cueilleen même temps tant d'amour
ettant de haine, s’il n’est pas vivant?
Après avoir prêté serment, M. L.
Proust supplie la Commission de
faire la lumière sur « la machina-
tion » dirigée contre lui. Comme on
lui place sous les yeux la photo du
talon et du chèque sur lesquels son
nom était inscrit, il fait remarquer
que les mots « Bayonne» et « Proust-
Valois » ne sont pas tracés de la
même encre.
— Je jure, dit le témoin, n’avoir
reçu un chèque quelconque d’A-
lexandre. Stavisky ne faisait pas
partie du Comité républicain du
commerce et de l'industrie. Il n’est
jamais venu rue de Valois ni place
dss Pyramides.
Il me fut présenté par Guiboud-
Ribaud, en 1930. au cours d’un dé-
jeûoer J’ai déjeuné une seconde fois
avec lui. J’ai, d’autre part, dêjeûné
chez Guiboud-Ribaud avec lui et sa
femme.
Je n’ai jamais fait une démarche
pour lui, sauf peut-être quelques
recommandations banales. J’ai re-
vu Serge Alexandre à Tours. Un de
mes amis l'amena chez moi.
Pour les élections de 1932, j’avais
reçu quelques dons d’amis qui vou-
laient participer aux frais de ma
campagne, 500, 1.000,2.000 francs.
J ai recherché plus tard si je n’avais
pas reçu quelque chose de Serge
Alexandre dans toutes les banques
oû j’ai un compte. Je n’ai rien
trouvé.
La collaboration de M. Proust à
la Volonté a été sollicitée par Du-
barry et n’a pas été rétribuée. M.
Proust savait que Stavisky com-
mauditait ce journal.
La carte affirmant les bons rap-
ports de MM Proust et Alexandre
a été offerte pour 25 000 francs par
J. Sariori à M. Proust. Sur son re-
fus, elle a été colportée parmi les
délégués sénatoriaux et fait échouer
son élection.
La Commission nous apprend que
M. L. Proust a fait, à la demande
de M Guiboud Ribaud, fin juin
1931, une démarche en faveur de
Julien Barmat (l’escroc allemand).
C’est M. Cathala qui l’a reçue et a
refusé de surseoir à l’exécution de
l’arrêté d’expulsion.
Le témoin ne se souvient pas
qu’il se soit intéressé jamais au con-
trôle des crédits municipaux, ni
qu’il ait recommandé M Constan-
tin, alors rédacteur principal au
Ministère du Commerce ; pourtant
une lettre du Ministre, en mai 1931,
prouve que, sur les deux points, sa
mémoire est infidèle. M. Garat fai-
sait en même temps que lui une dé-
marche analogue.
M Proust dit que c’est la Maison
Peugeot qui finançait l’expédition à
laquelle il prit part en Afrique. Il
reconnaît qu’il est possible que les
compagnies d’assurances aient prêté
un concours financier à la Caisse
électorale du Comité Mascuraud ;
mais il n’en sait pas le montant, car
il ne s’occupait pas de la caisse et
on oubliait les donateurs comme les
bénéficiaires, ne tenant pas de
comptabilité. Il ne se rappelle pas
s’il n’a pas reçu une somme de
50.000 francs, ni s’il a envoyé à
Alexandre ses ouvrages sur les Iles
Canaries par M. Schenaerts qui dit
qu’il y avait des billets de banque
dans les enveloppes portées par lui
à M. Proust.
M. Mandel s’étonne de la tenue
des comptes de la caisse électorale
du Comité Mascuraud.
Entendu par M. Ordonneau, M.
Proust se déclare victime d’une ma-
chination.
MM. Proust, Hulin, Puis, Odin,
ont été déférés au garde des Sceaux
avant de l’être aux tribunaux com-
pétents, Les Chambres prononce-
ront les levées d’immunité parle-
mentaires.
D’un autre côté, est-il possible de
haïr ce mort d’une haine qui n’a ja-
mais désarmé et qui dure tous les
jours ?
— Je ne te comprends pas...
Qui donc parle ainsi d’amour et
de naine ?
— Vous-même, père Victor.
Dites ! si le Christ n’est pas res-
suscité et n’est pas vivant, pourquoi
1e blasphémez-vous à longueur de
journée ?
Pourquoi bavez-vous sur les sa-
crements qu’Il a institués, sur l’E-
glise, qui est son OEuvre ?
Est ce que vous insultez le père
Grégoire, défunt il y a 30 ans ?
Pourtant il n’avait pas toutes les
vertus, le vieux!. . Il étail colère,
mauvais coucheur ; le dimanche, il
rentrait ivre comme vous.
— Paix aux morts !
— Paix aux morts ! Mon bon-
homme, vous venez de signer votre
condamnation.
Si vous poursuivez de vos injures
le Christ que j adore, c’est que vous
le croyez vivant, donc ressuscité.
On laisse les morts bien tran-
quille au cimetière-..
Qui donc pense à eux... à ceux
qui ont vécu il y a un siècle ?
Ou a même oublié leurs noms.
Vous et vos amis, vous persistez
à crier, comme les juifs de jadis, en
parlant du Christ :
« Crucifiez le !... Nous ne vou-
lons pas qu’Il régne sur nous ».
On lit dans l’organe socialiste de
Touraine (17 3 34) :
« Notre parti a une belle boule à
jouer en ce moment. Pas un de ses
élus n’a trempé dans les scandales
passés. Qu’ils crient la vérité au
pays... »
On lit également dans L'Espoir
Français (15 3 34).
En Famille — Stavisky chez les
socialistes.
« Les socialistes se vantent de
sortir indemnes « de l’affaire Sta
vbky », sous le masque de la vertu;
ils s’efforcent de troubler une partie
de l’opinion publique.
Or, des faits — peu connus —
établissent que Stavisky était, par
de nombreuses ramifications, un
agent, en France, de la IIe Inter-
nationale socialiste. La liaison entre
Stavisky et le socialisme était assu-
rée par les Barmat, aventuriers al
lemands multimillionnaires qui
commanditaient la Social - Demo-
kratie.
L’avocat attitré des Barmat était
le député socialiste S. F. L O. Jean
Longuet La filière est établie.
Ce qu’il faut retenir, ce sont les
relations de Stavisky avec les so-
cialistes allemandes ; — l’étrange
attitude du S. F. I. O. Jean Lon-
guet, avocat et ami des Barmat,
complices de Stavisky ».
siennes sur les mêmes sujets.
Et le conférencier essaie comme
c’est sa mission, de faire prévaloir
son point de vue- « Vous avez rai-
son, disait Jules Lemahre à un con-
tradicteur ; mais je n’ai point tort ! »
Oh la. bonne philosophie !
Pour conclure, il y a quatre per-
sonnes qui s’abonnent. Et voilà la
meilleure réponse à nos difficultés.
Trogues. — Un ne réussira pas
ici de coup de filet, car les poissons
de Trogues, à moins de nager dans
des eaux très anticléricales, ne ré
sistent pas à la ligne toujours ten-
due de M. le Cure qui fut de tout
temps un excellent propagateur.
A la fin de la réunion, que’qu’un
viens souscrire un abonnement à la
Croix 6 pages. Il y avait donc en
cote à prendre un très beau poisson !
Veigné. — Une des meilleure
réunions de l’actuelle campagne de
presse
On a convoqué tout à la fois
membres de l Union paroissiale et
Ligueu es, et cela fait une très belle
assistance.
Oi a mobilisé la chorale qui,
sous l’habile direction de M Cornu,
exécu’e à voix mixtes troià beaux
morceaux de son répertoire.
Enfin, M. de S-*mboeuf, avec un
sens pratique qui n'est pas chose
commune, annonce aussitôt après
la conférence, qu on ne va pas se
séparer sur des voeux généraux et
platoniques Un Comité de presse
de six membres est fondé sur place ;
et la propagande commence tout de
suite dans la salle. On recueille
ainsi 13 abonnements nouveaux qui
s’adjoignent à ceux qui ont été
recueillis l’année dernière grâce à
une action individuelle très méri-
toire.
El le Comité de presse poursuivra
son oeuvre.
M. le Curé de Veigné m’exprime
toute sa satisfaction et fait des
voeux pour la prospérité de l’oeuvre
entreprise dans sa paroisse.
Résultats
Ferrière-Larçon : 25 abonne-
ments nouveaux dont 6 à la Croix
quotidienne. — Saint-Flovier :
8 abonnements nouveaux dont 4 à
la Croix quotidienne. — Bléré : 2.
— Veigné : 13. — Boesay : 12.--
Barrou : 9 — Azay le Rideau :
2. — Avoine : 7. — Monis : 4. —
Sacré Coeur : 22. — Pont de-
Bresnes : 2. — Balesmes : 2. —
Marçay : 2. — M. le Curé de
Chambray distribue pendant tout
le carême 50 numéros de la presse
catholique hebdomadaire Excel-
lente prédication de carême !
vêque qui devait rehausser tous les
exercices de ce congrès n’a pas
manqué de contribuer à sa pleine
réussite
Le 18 mars, à 9 heures^ Son Ex-
cellence préside la séance d’études
à laquelle assistent tous les Prési-
dents paroissiaux avec quelques
délégations d’adhérents.
Plusieurs questions intéressantes
sont traitées et mises à l’étude.
La Messe
La séance du matin s’étant tenue
à Saint-Maurice, c’est aussi à l’E-
glise Saint-Maurice qu’est dite la
messe solennelle à 10 h 1/2.
L’église est pleine ; les hommes,
très nombreux, occupent la grande
nef qui leur a été réservée.
Dans son allocution, Monseigneur
définit et précise éloquemment 1 Ac-
tion catholique qui n’est autre que
l’apostolat des laïcs conjugué avec
celui du prêtre, action devenue plus
nécessaire que jamais en raison de
l’insuffisance numérique des prêtres;
par ailleurs, les laïcs peuvent sou-
vent mieux que les prêtres connaître
certaines mentalités et pénétrer
dans les milieux sociaux.
leurs idées sur nos journaux-et sur
l’opnortunité des propagandes.
Or, M. le Curé émet aussi
Congres cantonal
de nie-noucnarn
De guerre lasse, il revint au nid,
où il avait passé sa première en-
fance... Il se faisait vieux...
H y rapporta ses vices et ses pré-
jugés.
Pendant que ses mains rabotaient
le chêne ou ie sapin, sa langue mar-
chait... marchait toujours (?)
A propos de tout et de rien, il
trouvait ie moyçn de « blaguer » la
religion, de salir les prêtres et de
vilipender toutes les pratiques chré-
tiennes :
Il avait vu la girafe et l’hippopo-
tame ..
Il finissait par jeter le doute dans
l’esprit des apprentis et s’enorgueil-
lissait à la vue des fruits de sa sata-
nique influence.
Chose singulière !
Les gens honnêtes, sans peur et
sans reproches, ne tombent point
dans ces écarts de langage.
Seuls, ceux qui ontà se reprocher
adultères, fornications, vols, médi-
sances, débauches de toutes sortes,
s’imaginent engloutir dans le fleuve
Léthé toutes ces peccadilles, en sa-
lisssant tout ce qui est respectable
et sacré.
Qu’est-ce que cela prouve ?
RÉDACTION
1O, RUE GAUZEETTTA, TOVRS
Téléphone : 5.50
Les bureaux de la Croix d’Indre-et-Loire sont ouverts le Mardi et le Mercredi.
Les articles doivent parvenir au plus tard, le mardi, pour être insérés dans le
numéro de la semaine.
ADMENSSTRATïON
La Croix d’Indre-et-Loire et la Croix du Dimanche se vendent ensemble :
JLe numéro : VflVGT-ClIV^ CENTBlifES
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-
DIMANCHE 1« AVRIL 1934
[texte manquant]
eggtatSgBBSESà
LA CROIX D INDRE ET LOIRE
SUPPLÉMENT DÉPARTEMENTAL DE LA
CROIX DU DIMANCHE ’
U « vertu socialiste »
HAINE ET AMOUR
COMMENT RÉSOUDRE CE PROBLÈME ?
ont
ADVENIAT REGNUM TUUM
les
blesse pour la Presse
».
Revue de la semaine
Ou nouvelles améliorai
CAHIE DE PRESSE
La
présence de Mgr l’Arche-
Réunion
Llla Bouchard.
Samedi
Française
soir, la « Solidarité
» tenait une réunion
Ceux mil oui geur
de ta lumière
Une messe sera célébrée pour la
diSunoa de la Presse catholique,
dans le diocèse, le 1er avril 1934,
par M. l’abbé Delaunay, curé de
Couesmes.
LEOPOLD III, le nouveau Roi
des Belges, prononçant son
premier discours à l’occa-
sion de l'Inauguration de
l’Institut National pour l’Etude
Economique au Congo.
L’on se rappelle que les socia
listes ont voté contre la Commission
d'enquête Stavisky et soutenu les
Cabinets Chautemps et Daladier,
les deux gouvernements d’étoufie-
ment.
Le F.'. Blum a soutenu de toutes
ses forces le F.' Chautemps, beau-
frère du F.*. Pressard, qui n’a tenu
si longtemps que grâce aux voix so-
cialistes.
Or, l’organe socialiste de Tou-
raine répète sur tous les tons qu’il
ne s’explique pas pourquoi M. C.
Chautemps a posé la question de
confiance contre la nomination de
la Commission d’Enquête que de-
mandaient les socialistes, par souci
de lumière, devant la carence du
Gouvernement cour punir les cou-
pables (10 et 17 3-34).
En ce moment, une vague de
mensonge part du front unique des
gauches et déferle en torrent sur le
Pays... portant la signature de la
secte occulte dont un des chefs —
Vobaire — a dit : « Mentez, men-
tez ! il en restera toujours quelque
chose. »
A ce flot d’hypocrisie, opposons
une grande propagande de la Vé-
rité, afin que tous les gens honnêtes,
qui veulent lumière et propreté,
voient clair.
presbytè?e.
Les Ligueuses de Crouzilles
La Commission d’ennueie
staulsKy a entendu
laMD08llMM.PM
UNION DIOCÉSAINE
des Hommes de Touraine
La préparation des Fêtes
defPâques à Madrid
Une enfant joue aux « alléluias
A six ans, Victor Tudié avait per-
du son père et sa mère.
Ce fut un malheur irréparable !
L’orphelin fut élevé par charité
à Monbetou-de-la-Plaine, chez les
Soeurs de Sainte-Foy,
Ce n’était ni un pervers, ni un
entraîneur.
De tempérament mou, il se laissa
facilement façonner.
A seize ans, il sortait le métier
de menuisier en main et le bâton de
maréchal dans son sac.
Enfin il était son maître !
Il allait profiter de sa liberté.
Il fît Lyon, Bordeaux, Marseille,
Dijon ; finalement il débarqua à
Paris.
Il gagnait beaucoup, mais dépen-
sait autant.
Il vit la Tour Eiffel, le Troca-
déro, le zouave du Pont de l’Alma,
la girafe du Jardin d Acclimatation
et l’hippopotame du Jardin des
Plantes.
Il se crut alors un homme de
science et d’expérience, à qui l’on
ne peut plus en conter.
Eu chemin il avait perdu sa vertu
et sa foi.
Il avait pourtant réussi à contrac-
ter mariage.
De cette union, il naquit deux
filles, qui ne lui donnèrent aucune
consolation... Le méritait-il ?
privée, Hôtel de la Croix-Blan-
che Les groupements de gau-
che se porté-ent en nombre de-
vant cet Hôtel, et manifestèrent
violemment, nécessitant une
mobilisation importante des
forces de police.
La police a dû charger à plu-
sieurs reprises, places du Grand-
Marché et Jean Jaurès accueil-
lie par divers projectiles et mê-
me par des coups de feu, à l’en-
tree de la rue Bretonneau;
l’agent Kootz reçut une pierre
dans le visage Vers minuit les
éléments de désordre tinrent un
meeting à la Bourse du Travail,
après s’être livrés à des dégra-
dations sur une auto qui passait
Place du Palais.
Il y eut une trentaine d’arres
tâtions et plusieurs blessés dont
3 agents. Quelques arrestations
ont été maintenues.
— Brave coeur, tu es heureux
d’avoir la foi.
Je t'eavie, Jean... Va ton che-
min !
— Père Victor, je ne veux pas le
faire tout seul.
Je vous emmènerai avec moi.
— Tu auras fort à faire...
— J’y mettrai le temps... Mais je
vous aurai ! AMICUS.
petites images représentant des scè-
nes de la vie et de la mort du Christ.
P» diMornier
l’opinion
On a remarqué avec plaisir les
nouvelles améliorations récentes
apportées à nos hebdomadaires. Cli-
chés d’actualité, papier de qualité
supérieure qui rend la lecture plus
agréable avec une impression meil-
leure. Perfectionnements qui s’ajou-
tent à de constantes améliorations
dans la rédaction Ces efforts appel
lent ceux des lecteurs et propagan-
distes pour les répandre et en faire
ressortir les avantages,
des dizainièresde la ligue auxquelles
se sont joints Monsieur le Président
cantonal de l’Union diocésaine, et
un autre catholique militant de la
paroisse.
On a déjà beaucoup travaillé,
l’année dernière, à la propagande,
mais en homme avisé et en prêtre
zélé, Monsieur le Doyen juge qu'il
faut recommencer et chacun se
range à ses décisions.
Propagande de la Croix quoti-
dienne et des journaux hebdoma-
daires.
Sazllly. — Charmante réunion
grâce à l’aimable accueil que nous
fait à l’école libre Mlle la Directrice
Un jour pourtant notre homme
trouva son maître.
U u apprenti de 15 ans, JeanLefort,
riposta et resta maître de la situa-
tion.
C’était unJociste, qui avait puisé
au cercle d’études la science et le
secret de l’apostolat.
De plus il avait la langue bien
pendue...
... Quelques jours avant Pâques..
Comme toujours, ce fui le père
Victor, qui commença l’attaque.
— Alors, mon gaillard, tu vas te
confesser ?...
— Oui, sans me cacher et j’îrai
communier dimanche... le grand
jour de la Résurrection.
— Clérical, va !... Et tu crois en-
core à ces contes-là ?
— Aujourd hui, plus que jamais.
— Voyons ! — Est-il possible,
qu’un homme meurt et ressuscite?..
Ou t’a bourré le crâue, mon garçon!
— Père Victor, qu’on m’ait bourré
le crâne... je ne pourrais dire...
mais ce qui est certain, c’est que le
vôtre est joliment vide et creux.
— Tu dis !...
— Je dis, que vous croyez à vos
deux idoles, Balzac et A. France...
tous les jours, vous nous en débitez
quelques tartines,.. Qui vous prouve
l’existence de ces deux messieurs ?
— Qui ? — J ai leurs livres entre
les mains et l’Histsire nous a con-
servé, avec leurs noms, les princi-
paux évènements de leur existence.
— Depuis vingt siècles bientôt,
l’Evangile a gardé scrupuleusement
tout ce qui concerne la vie, la mort
et la Résurrection de l’Homme-
Dieu.
Ce livre est entre toutes les mains.
Nos vieilles églises, les catacom-
bes des premiers siècles et mille
autres monuments confirment la vé-
racité des faits évangéliques.
Père Victor, vous qui avez vu la
girafe et l’hippopotame, pourquoi
croyez-vous à certains récits et reje-
tez-vous les autres ?
— Tu veux me faire la leçon ?...
oublait les donateurs et les bé-
néficiaires. Il savait que Sta,-
visky commanditait « La Vo-
lonté » quand il y collabora. Il a
recommandé l’escroc allemand
Barmat à l’Intérieur pour le faire
autoriser à rester en France. Le
garde des sceaux a transmis la
déposition au Procureur géné-
ral Il est probable que les Cham-
bres ne se réuniront pas extra-
ordinairement pour la levée
d’immunité parlementaire
Treize membres du Comité
Mascuraud ont donné leur dé-
mission.
De violentes manifestations
déplorables eurent lieu à Tours,
vendredi et samedi soirs. M. le
Préfet d’Indre - et Loire avait
interdit une réunion privée,
vendredi, où le député Scapini
devait prendre la parole à Tria-
non Park ; les organisations ré-
volutionnaires ayant annoncé
qu’elles s’opposeraient à cette
conférence Tout rassemble-
ment avait également été inter
dit aux abords de Trianon. Les
républicains nationaux se sont
inclinés devant la décision pré-
fectorale. Mais les groupements
révolutionnaires sont descen-
dus dans la rue. 3 ou 400 mani-
festants encadrés par MM. Bal-
lon, instituteur socialiste, de la
Ligue des Droits de l’Homme,
Doussaint, des Syndicats uni-
taires, Pécheux, du Secours
Rouge international, Raison,
Marcadon, des Syndicats con-
fédérés, occupèrent la rue, de
19 h. à 22 h. ; aux abords de
Trianon. MM. Dousaint et Rai-
son haranguèrent leurs troupes,
leur prêchant la révolution.
L’ « Internationale » fut chantée
et la circulation presqu’inter-
rompue sur l’avenue de Gram
mont. Des coups furent échan-
gés, l’inspecteur Blancardini
frappé d’un coup de nerf de
boeuf. Le service d’ordre inter-
vint pour dissiper les manifes-
tants après plus de deux heures
de désordre. Les meneurs ob-
tinrent du service d’ordre de pé
nétrer à l’intérieur de Trianon
pour s’assurer que la réunion
Scapini n’avait pas lieu. A 22 h.
les manifestants furent disper-
sés; six furent arrêtés, puis re-
lâchés.
— Non ! mais écoutez un peu !
Vous allez m’expliquer un pro-
blème.
Est-il possible d’aimer, jusqu’^
mourir pour lui, un homme mort il
y a bientôt deux mille ans ?
H
— Tu déraisonnes mon Jeannot !
Jamais ni moi ni un autre, n’avons
poussé ce cri.
— Jamais! Alors pourquoi avez
vous arraché des tribunaux le Cru-
cifix, symbole de la plus formi-
dable erreur judiciaire ??
Pourquoi I avez-vous enlevé des
hôpitaux, des écoles ?
Pourquoi voulez-vous que les pe-
tits enfants ignorent son nom ?
Pourquoi avez-vous spolié les
églises et les séminaires, séparé l’E-
glise de l’Etat ?
Pourquoi ! sinon, parce que les
prêtres sont ses ministres à Lui,
etl Eglise son oeuvre à Lui,
— L’Etat moderne veut être
neutre : c’est son droit !
— Si peu neutre.. qu’il a forcé à
l’exil 50 mille Religieux, dont tout
le crime était de s’être donné à Lui
et de ne vivre que pour Lui.
— Je t’accorde que c’est une folie.
— Vous constatez donc, que la
haine contre Lui est toujours vi-
vante.
- ? ? ? ?
Embrouiller les cartes pour essa-
yer de couvrir les FF.*, compromis,
tel semble bien être le rôle des ma-
çons des Commissions d’Enquête.
Dans la Commission Stavisky, ils
sont 27 de gauche contre 14 modérés
— mêmes proportions dans la Com-
mission du 6 février et les FF.', oc-
cupent les meilleures places...
La contre-autopsie du cadavre de
l’infortuné Conseiller Prince établit
que la mort est le résultat d’un écra-
sement par chemin de fer, après
inhalation d’une substance irritante.
L’invraisemblab'e hypothèse du
suicide tombe ; mais plus d’un mois
après l’assassinat ! ! !
Un mois avant, les assassins
avaient préparé leur guet-apens...
Pourquoi n a-t on pas interrogé le
gardien du square Boucicaut et les
autres témoins qui ont vu rôder des
individus suspects autour de la mai-
son de M. Prince ?
Un témoin qui travaillait dans sa
vigne, a vu distinctement, le soir de
l’attentat, trois hommes sur la voie,
à l’endroit où on découvrit le cada-
vre. Pourquoi ce témoignage re-
cueilli aussitôt après le crime, n’a-
vait il pas encore été divulgué? Pas
une piste sérieuse n’a encore été
suivie !
On a négligé de précieuses indica-
tions pour lancer avec bruit et téna-
cité des pistes absurdes qui s’effon-
drent lamentablement les unes après
les autres et le fond de la question
n’a pas encore été abordé.
Depuis le 20 février, la police est
soi-disant en branle pour ne rien
trouver !
Constatation troublante. Mais ce
temps perdu a servi les assassins...
L'impression publique est qu’on
fait semblant de faire des recher-
ches et que les enquêtes sont volon-
tairement faussées, aussi bien celle-
ci que celle de Stavisky.
La méthode qui préside aux re-
cherches de la Sûreté est inaccepta-
ble et les contribuables qui paient
de lourds impôts pour entretenir la
police l’ont mauvaise tout en recou-
sant le grand mérite des hommes
énergiques qui cherchent dans ces
Commissions à faire la lumière en-
vers et contre tout.
Restigné. — Grâce au zèle d’une
excellente propagatrice, la bonne
presse est déjà florissante à Res-
tigné.
La réunion que nous avions eue
au presbytère et à laquelle assis-
taient malgré l’heure assez peu
propice bon nombre d’hommes (la
vieille garde) va permettre à M. le
Curé de faire une propagande de la
Croix quotidienne.
La Chapelle sur Loire. — Ex-
cellente réunion le soir à la sacris-
tie De sa parole très apostolique et
abondamment émaillée de textes,
empruntés à la sainte Ecriture.
M. le Curé met en lumière les
meilleurs points de la conférence...
La soirée, au total, est si prenante
qu’on oublie l’heure du train.
« L’air est pur, la route est...
longue »•
A la Chapelle-sur-Loire propa-
gande de la Croix quotidienne et
de nos journaux hebdomadaires...
Très bien !
Chouzé-sur-Loira. — Réunion
nombreuse, bien qu’elle naît pas
lieu, comme c’était le voeu de M. le
Curé, un dimanche-
La conférence est un peu abrégée
pour ne pas manquer le train tous
les soirs.
Des personnes dévouées se sont
spontanément offertes pour aider
M. le Curé à faire la propagande
de nos journaux hebdomadaires.
On y joindra, j’espère, une petite
propagandede la Croix quotidienne.
N’oublions pas que nous avons à
gagner nos élites aux idées d’action
catholique qui sont souvent igno-
rées et méconnues des catholiques
pratiquants...
— « Combien sont-ils les catho
liques qui admettent et se condui-
sent comme s’ils admettaient les
enseignements réitérés des papes !..
etc. » (Encyclique Urbi arcano Dei)
—... que nous avons à créer dans
ces élites une certaine profondeur
de pensée chrétienne qui souvent
leur manque, et que le plus court
moyen d’y réussir c’est de leur faire
lire la Croix quotidienne.
Les radicaux socialistes de la
Commission Stavisky ont de-
mandé à leur parti d’exclure
MM L. Proust et Hulin. Dans
* sa déposition, M. L. Proust a
reconnu avoir déjeuné plusieurs
fois avec Serge Alexandre, l’a-
voir reçu chez lui, avoir fait
quelques recommandations ba
nales pour lui, avoir reçu quel-
ques dons d’amis pour les élec-
tions 1932. Il ne se souvint pas
s’il avait reçu 50.000 francs ; il
n’a pas trouvé, dans les banques
où il a un compte, de chèque de
Serge Alexandre. C’est possible
que les Compagnies d’assuran-
ces aient financé la Caisse élec-
torale du Comité Mascuraud,
mais le témoin ne saurait en indi-
quer le montant, car le Comité
ne tenait pas de comptabilité et
(Lire la suite à la 3e colonne).
et grâce au jeune Henri Dudonte
dont la souple voix de tenorino in-
terprète avec aisance divers mor-
ceaux lyriques et comiques de son
répertoire.
La conférence est commentée de
manière fort suggest’v^ par ie très
zélé curé qui oour s’occuper de
beaucoup d oeuvres n’a point né-
gligé la Presse... I oeuvre par excel-
lence dit Léon XIII.
Avant de lancer une propagande,
on va étudier so’goeusement le ter-
rain de manière à en utiliser toutes
les ressources.
Crouzliles — Réunion intéres-
sante et mouvementée au salon du
— Mais l’amour est plus fort que
la haine.
Vous qui savez tout, père Victor,
vous avez lu, qu’au Mexique les
catholiques ont été aux supplices
eu criant :
« Vive le Christ Roi ! »
Ici même tous mes camarades de
la J.O. C. sont prêts à subir tous les
outrages et à mourir par amour
pour Lni.
— C est étrange !
— Ce qui semble plus extraordi-
naire, c’est de voir tant de jeunes
filles quitter les douceurs de la vie
de famille, pour s’enfermer derrière
les grilles d’un cloître, où ellei vi-
vront dans le silence et la pauvreté...
C est de voir tant de jeunes gens
se destiner à l’existence difficile de
curé de campague, ou de mission-
naire dans les régions les plus in-
hospitalières.
— Je n’ai jamais réfléchi à tout
cela.
— Dites ! Comment expliquer ce
problème ?
Est-il possible, qu’un homme,
mort depuis bientôt 2.000 ans, re-
cueilleen même temps tant d'amour
ettant de haine, s’il n’est pas vivant?
Après avoir prêté serment, M. L.
Proust supplie la Commission de
faire la lumière sur « la machina-
tion » dirigée contre lui. Comme on
lui place sous les yeux la photo du
talon et du chèque sur lesquels son
nom était inscrit, il fait remarquer
que les mots « Bayonne» et « Proust-
Valois » ne sont pas tracés de la
même encre.
— Je jure, dit le témoin, n’avoir
reçu un chèque quelconque d’A-
lexandre. Stavisky ne faisait pas
partie du Comité républicain du
commerce et de l'industrie. Il n’est
jamais venu rue de Valois ni place
dss Pyramides.
Il me fut présenté par Guiboud-
Ribaud, en 1930. au cours d’un dé-
jeûoer J’ai déjeuné une seconde fois
avec lui. J’ai, d’autre part, dêjeûné
chez Guiboud-Ribaud avec lui et sa
femme.
Je n’ai jamais fait une démarche
pour lui, sauf peut-être quelques
recommandations banales. J’ai re-
vu Serge Alexandre à Tours. Un de
mes amis l'amena chez moi.
Pour les élections de 1932, j’avais
reçu quelques dons d’amis qui vou-
laient participer aux frais de ma
campagne, 500, 1.000,2.000 francs.
J ai recherché plus tard si je n’avais
pas reçu quelque chose de Serge
Alexandre dans toutes les banques
oû j’ai un compte. Je n’ai rien
trouvé.
La collaboration de M. Proust à
la Volonté a été sollicitée par Du-
barry et n’a pas été rétribuée. M.
Proust savait que Stavisky com-
mauditait ce journal.
La carte affirmant les bons rap-
ports de MM Proust et Alexandre
a été offerte pour 25 000 francs par
J. Sariori à M. Proust. Sur son re-
fus, elle a été colportée parmi les
délégués sénatoriaux et fait échouer
son élection.
La Commission nous apprend que
M. L. Proust a fait, à la demande
de M Guiboud Ribaud, fin juin
1931, une démarche en faveur de
Julien Barmat (l’escroc allemand).
C’est M. Cathala qui l’a reçue et a
refusé de surseoir à l’exécution de
l’arrêté d’expulsion.
Le témoin ne se souvient pas
qu’il se soit intéressé jamais au con-
trôle des crédits municipaux, ni
qu’il ait recommandé M Constan-
tin, alors rédacteur principal au
Ministère du Commerce ; pourtant
une lettre du Ministre, en mai 1931,
prouve que, sur les deux points, sa
mémoire est infidèle. M. Garat fai-
sait en même temps que lui une dé-
marche analogue.
M Proust dit que c’est la Maison
Peugeot qui finançait l’expédition à
laquelle il prit part en Afrique. Il
reconnaît qu’il est possible que les
compagnies d’assurances aient prêté
un concours financier à la Caisse
électorale du Comité Mascuraud ;
mais il n’en sait pas le montant, car
il ne s’occupait pas de la caisse et
on oubliait les donateurs comme les
bénéficiaires, ne tenant pas de
comptabilité. Il ne se rappelle pas
s’il n’a pas reçu une somme de
50.000 francs, ni s’il a envoyé à
Alexandre ses ouvrages sur les Iles
Canaries par M. Schenaerts qui dit
qu’il y avait des billets de banque
dans les enveloppes portées par lui
à M. Proust.
M. Mandel s’étonne de la tenue
des comptes de la caisse électorale
du Comité Mascuraud.
Entendu par M. Ordonneau, M.
Proust se déclare victime d’une ma-
chination.
MM. Proust, Hulin, Puis, Odin,
ont été déférés au garde des Sceaux
avant de l’être aux tribunaux com-
pétents, Les Chambres prononce-
ront les levées d’immunité parle-
mentaires.
D’un autre côté, est-il possible de
haïr ce mort d’une haine qui n’a ja-
mais désarmé et qui dure tous les
jours ?
— Je ne te comprends pas...
Qui donc parle ainsi d’amour et
de naine ?
— Vous-même, père Victor.
Dites ! si le Christ n’est pas res-
suscité et n’est pas vivant, pourquoi
1e blasphémez-vous à longueur de
journée ?
Pourquoi bavez-vous sur les sa-
crements qu’Il a institués, sur l’E-
glise, qui est son OEuvre ?
Est ce que vous insultez le père
Grégoire, défunt il y a 30 ans ?
Pourtant il n’avait pas toutes les
vertus, le vieux!. . Il étail colère,
mauvais coucheur ; le dimanche, il
rentrait ivre comme vous.
— Paix aux morts !
— Paix aux morts ! Mon bon-
homme, vous venez de signer votre
condamnation.
Si vous poursuivez de vos injures
le Christ que j adore, c’est que vous
le croyez vivant, donc ressuscité.
On laisse les morts bien tran-
quille au cimetière-..
Qui donc pense à eux... à ceux
qui ont vécu il y a un siècle ?
Ou a même oublié leurs noms.
Vous et vos amis, vous persistez
à crier, comme les juifs de jadis, en
parlant du Christ :
« Crucifiez le !... Nous ne vou-
lons pas qu’Il régne sur nous ».
On lit dans l’organe socialiste de
Touraine (17 3 34) :
« Notre parti a une belle boule à
jouer en ce moment. Pas un de ses
élus n’a trempé dans les scandales
passés. Qu’ils crient la vérité au
pays... »
On lit également dans L'Espoir
Français (15 3 34).
En Famille — Stavisky chez les
socialistes.
« Les socialistes se vantent de
sortir indemnes « de l’affaire Sta
vbky », sous le masque de la vertu;
ils s’efforcent de troubler une partie
de l’opinion publique.
Or, des faits — peu connus —
établissent que Stavisky était, par
de nombreuses ramifications, un
agent, en France, de la IIe Inter-
nationale socialiste. La liaison entre
Stavisky et le socialisme était assu-
rée par les Barmat, aventuriers al
lemands multimillionnaires qui
commanditaient la Social - Demo-
kratie.
L’avocat attitré des Barmat était
le député socialiste S. F. L O. Jean
Longuet La filière est établie.
Ce qu’il faut retenir, ce sont les
relations de Stavisky avec les so-
cialistes allemandes ; — l’étrange
attitude du S. F. I. O. Jean Lon-
guet, avocat et ami des Barmat,
complices de Stavisky ».
siennes sur les mêmes sujets.
Et le conférencier essaie comme
c’est sa mission, de faire prévaloir
son point de vue- « Vous avez rai-
son, disait Jules Lemahre à un con-
tradicteur ; mais je n’ai point tort ! »
Oh la. bonne philosophie !
Pour conclure, il y a quatre per-
sonnes qui s’abonnent. Et voilà la
meilleure réponse à nos difficultés.
Trogues. — Un ne réussira pas
ici de coup de filet, car les poissons
de Trogues, à moins de nager dans
des eaux très anticléricales, ne ré
sistent pas à la ligne toujours ten-
due de M. le Cure qui fut de tout
temps un excellent propagateur.
A la fin de la réunion, que’qu’un
viens souscrire un abonnement à la
Croix 6 pages. Il y avait donc en
cote à prendre un très beau poisson !
Veigné. — Une des meilleure
réunions de l’actuelle campagne de
presse
On a convoqué tout à la fois
membres de l Union paroissiale et
Ligueu es, et cela fait une très belle
assistance.
Oi a mobilisé la chorale qui,
sous l’habile direction de M Cornu,
exécu’e à voix mixtes troià beaux
morceaux de son répertoire.
Enfin, M. de S-*mboeuf, avec un
sens pratique qui n'est pas chose
commune, annonce aussitôt après
la conférence, qu on ne va pas se
séparer sur des voeux généraux et
platoniques Un Comité de presse
de six membres est fondé sur place ;
et la propagande commence tout de
suite dans la salle. On recueille
ainsi 13 abonnements nouveaux qui
s’adjoignent à ceux qui ont été
recueillis l’année dernière grâce à
une action individuelle très méri-
toire.
El le Comité de presse poursuivra
son oeuvre.
M. le Curé de Veigné m’exprime
toute sa satisfaction et fait des
voeux pour la prospérité de l’oeuvre
entreprise dans sa paroisse.
Résultats
Ferrière-Larçon : 25 abonne-
ments nouveaux dont 6 à la Croix
quotidienne. — Saint-Flovier :
8 abonnements nouveaux dont 4 à
la Croix quotidienne. — Bléré : 2.
— Veigné : 13. — Boesay : 12.--
Barrou : 9 — Azay le Rideau :
2. — Avoine : 7. — Monis : 4. —
Sacré Coeur : 22. — Pont de-
Bresnes : 2. — Balesmes : 2. —
Marçay : 2. — M. le Curé de
Chambray distribue pendant tout
le carême 50 numéros de la presse
catholique hebdomadaire Excel-
lente prédication de carême !
vêque qui devait rehausser tous les
exercices de ce congrès n’a pas
manqué de contribuer à sa pleine
réussite
Le 18 mars, à 9 heures^ Son Ex-
cellence préside la séance d’études
à laquelle assistent tous les Prési-
dents paroissiaux avec quelques
délégations d’adhérents.
Plusieurs questions intéressantes
sont traitées et mises à l’étude.
La Messe
La séance du matin s’étant tenue
à Saint-Maurice, c’est aussi à l’E-
glise Saint-Maurice qu’est dite la
messe solennelle à 10 h 1/2.
L’église est pleine ; les hommes,
très nombreux, occupent la grande
nef qui leur a été réservée.
Dans son allocution, Monseigneur
définit et précise éloquemment 1 Ac-
tion catholique qui n’est autre que
l’apostolat des laïcs conjugué avec
celui du prêtre, action devenue plus
nécessaire que jamais en raison de
l’insuffisance numérique des prêtres;
par ailleurs, les laïcs peuvent sou-
vent mieux que les prêtres connaître
certaines mentalités et pénétrer
dans les milieux sociaux.
leurs idées sur nos journaux-et sur
l’opnortunité des propagandes.
Or, M. le Curé émet aussi
Congres cantonal
de nie-noucnarn
De guerre lasse, il revint au nid,
où il avait passé sa première en-
fance... Il se faisait vieux...
H y rapporta ses vices et ses pré-
jugés.
Pendant que ses mains rabotaient
le chêne ou ie sapin, sa langue mar-
chait... marchait toujours (?)
A propos de tout et de rien, il
trouvait ie moyçn de « blaguer » la
religion, de salir les prêtres et de
vilipender toutes les pratiques chré-
tiennes :
Il avait vu la girafe et l’hippopo-
tame ..
Il finissait par jeter le doute dans
l’esprit des apprentis et s’enorgueil-
lissait à la vue des fruits de sa sata-
nique influence.
Chose singulière !
Les gens honnêtes, sans peur et
sans reproches, ne tombent point
dans ces écarts de langage.
Seuls, ceux qui ontà se reprocher
adultères, fornications, vols, médi-
sances, débauches de toutes sortes,
s’imaginent engloutir dans le fleuve
Léthé toutes ces peccadilles, en sa-
lisssant tout ce qui est respectable
et sacré.
Qu’est-ce que cela prouve ?
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Téléphone : 5.50
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