Titre : L'Équipe : le stade, l'air, la route
Éditeur : L'Équipe (Paris)
Éditeur : L'ÉquipeL'Équipe (Issy-les-Moulineaux)
Date d'édition : 1950-09-22
Contributeur : Thominet, Patrice. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768368g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 22 septembre 1950 22 septembre 1950
Description : 1950/09/22 (A5,N1387). 1950/09/22 (A5,N1387).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5101822c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-261
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2021
4VI0N
LIRE EN 6' PAGE
Ile regard sur la vie
de Charles FAROUX
t "ROOSEVELT" premier
trand classique français
par Loys VAN LEE
Surtaxe
aérienne
CORSE
2 Ir
AFRIQUE
du NORD
5 fr
LE qu otidien!
VENDREDI
5 e ANNEE
22
SEPTEMBRE 1950
N” 1387
PETITES ANNONCES : TAITBOUT 73-40, 41, 42
Placide, Joe Louis déclare à Georges
Peeters, seul envoyé spécial de la
presse française :
JE GAGNERAI PAR K. 0. ! ”
Lire le câble en 6 e page
SERVICE VENTE PROVENCE 37-18
FOOTBALL ACHARNE A LILLE, OU LE LEADER EST TENU EN ÉCHEC I
;,çle Racing conserve le commandement
/erreaux nous)
s chez nous.,,]
Alex Jany es ,L
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de ses perfoJ
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pense Alban
Gaston
Jonné à un point par Rennes et Strasbourg
es Alsaciens grands triomphateurs du jour à Toulouse
(6-1), Nouveaux promus Nîmes et Le Havre
disposent de Marseille et Bordeaux
| DIVISION I (5 e journée)
LE (4) et RC PARIS (1) .... t-1
ÂNES (2) b. Sète (7) 2-0
rASB. (2) b. Toulouse (12) .. 6-1
ETIENNE (7) b. NANCY (4) .. 3-1
(IMS (4) b. ‘Nice (18) 2-1
MES (7) b. Marseille (12) 2-1
Havre (7) b. ‘BORDEAUX (7) 1-0
ADE-R.S. (12) b. ROUB. (16) 1-0
HS (16) b. Soehaux (12) 3-1
Classement
P 1 * J G. N. P. p. c
RC PARIS (1) 9
Rennes (2) .. 8
iStrasb. (2) ... 8
IReims (4) ... 7
[Lille (4) 6
1 Nîmes (7) 6
ILe Havre (7) 6
(St-Etienne (7) 6
iSt.-R S. (12) .. 5
[Nancy (5) ... 5
■Sète (7) .. 4
liens (16) .... 4
«Bordeaux (7) . 4
|Marseille (12) . 3
Soehaux (12) . 3
(Toulouse (12) . 3
Roubaix (17) .. 2
Nice (18) .... 1
0 16 5
1 22 7
1 13 5
1 11 10
Le match nul que nous avions osé prévoir entre Lille et le Racing s'est réalisé.
Ce n'est pas pour en tirer avantage que nous rappelons ce pronostic , mais parce qu'on
pouvait vraiment s'attendre à une lutte extrêmement serrée entre çes deux adversaires ,
avec prédominance de l'acharnement défensif. Il ne pouvait donc être question d'une
pluie de buts. Aussi la marque (1-1 ) nous semble-t-elle parfaitement logique. Le
Racing menait à la mi-temps , mais il ne put maintenir ce léger avantage. Il faut dire à
sa décharge que Vignal fut blessé au cours d'un choc avec Walter et qu'il dut aban
donner le terrain pendant un certain temps. C'est Moreel alors qui le remplaça.
La qualité du jeu pratiqué fut généra lement bonne. Mais les Lillois, chez qui
Prévost faisait sa rentrée, firent preuve de précipitation et d'émotivité, ce qui n'est pas
pour étonner, alors que le Racing manifestait plus d'autorité et plus d'aisance. Bref , ce
match méritera d'être inscrit parmi les grands événements de la saison.
Ainsi, le Racing demeure leader unique. Mais il a tqujours derrière lui Rennes et
Strasbourg qui ne sont plus qu'à un point. Les Rennais ont eu quelque peine à gagner
leur match contre Sète et
ME Y»
Ine attaque bancale au Racing
ine attaque “confuse” à Lille
LILLE AVEC LES MEMES
A TOULOUSE ?
LILLE. — André Cheuva, qui devait
toutefois prendre l’avis du président
Henno, nous a dit qu’il comptait ali
gner dimanche à Toulouse l'équipe
ayant tenu le Racing en échec.
Demain les Lillois s’entraîneront
au stade Lemaire, comme die coutume.
— R. V.
| qui, bien que dominant en fin de partie
peut faire mieux qu 9 égaliser par Baratte
[un de nos envoyés spéc. Jacques de RYSWICK)
LILLE ET RACING 1-1 (0-1). — Ciel couvert avec belles éclair
ées en fin de match. Terrain impeccable. Arbitrage très satisfai-
nt de M. Bermès. Recette : 2.888.450 francs pour 18.207 specta-
lurs. Buts : Gudmundsson (8 Ç ) pour le RCP; Baratte (62*) pour
tlon si elle est appelée à demeurer
iLE. En dépit de l’assaut énergique et massif que son équipe désespérément stérile
iurant la dernière demi-heure de jeu vers les buts de sa rivale, le Nous avons vu un départ extrê-
fois de plus, n’a pu battre le RC de Parts. Comme l’an dernier mement rapide, extrêmement p.o-
terrain du stade Henri-Jooris, les deux formations emportent metteur des Lillois, un peu à la
un point, et j'estime- personnellement qu’elles ont lieu de se manière de celui que Reims avait
r satisfaites toutes les deux—— - „ .... eu > Quatre jours plus tôt devant
Personnellement, je n irai pas aus- ce meme LOSC. Mais tandis que
si loin ! les. avants rémois avaient marqué
deux buts en onze minutes l’at-
imême
résultat, j'essaierai de dire
N tout à l’heure.
Pénurie de tirs
■fut
Il est certain que le LOSC eut au-
jourd’hui une action plus soutenue,
■ nlus généreuse ie dirai c moin^ éco- o.vant-gout de la confusion, des ater-
la un match joué de part n 0 nailue » que celle de son rival et moiements et complications qui de-
s avec. acharnement, mais n .°mique " que cene ue son rivai, ex va j cnf &tra Knn fout Hnront fnuti
feutre avec
port
valent être son fait durant toute
5
J RYTHI
\es amateurs <3
que voici, en
ui possède, p®
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JOE LOUIS TRAVAILLE
1
Pyréni
iol'l
toulousains conu
comme tow
comptent aus sl ,
artinez, qui
le venir de
nu de Castres,
i ? On en peu*
tdu des Toulon
intenteraient
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mité à CarninP
lent d’inquiétud]
je l’ai retrouve
in, A vrai dir^
ont discrets. C 1
orondo avait i a
jouer dans la P;
Nègrepelisse.. 13
ianais ne se li v ‘
. ils ne sont
mal Garrigue..
ette année, et a
ie, n’était P aS
de la rue que
me déclare s ‘
le de l’US M oP l
avec la Pj.|
hp p çp t'revêtit s’assura un certain avantage en ce L
harene nf la ' nassion du q ui concerne l'occupation du ter- la P artle -
lent que je viens d’évoquer. rain - Mais ^ 9 uoi sert Cett e occupa- (Lire la suite p. 4, rubrique Football)
iquememt, il fut d’une tenue
avec d’excellentes périodes
honneur au football fran-
ciivision nationale, et d’autres
T- desquelles le puriste trouva
|oup moins son compte : car
construction de jeu semblait
bannie de l’esprit des vingt-
ompétiteurs, à moins qu'eue
au-dessus de leurs possihi-
remarque t le nombre vrai-
|Par trop insignifiant de véri-
(tirs au but, chacune des deux
pouvant compter ceux qu’el-
a son actif sur les doigts
I seule main. C’est pourquoi,
je parlais tout à l’heure
F lillois de la dernière demi-
V 3 aurais bien dû préciser que
1 un assaut à blanc, hormis
fente volée du gauche réussie
mètres par Baratte à la,
Pdte, sur balle de Strappe, et
au LOSC son égalisation.
eu* manières, mais...
Racing fait long feu !
igrande satisfaction des diri-
lillois et spécialement de
.eur André Cheuva, après le
était de n'avoir pas vu l'équi-
Kacing dominer la leur tech-
||bt. Le président Louis Hen-
\ même plus loin en disant :
'siens. »
Moi t.
P p rON LAKE. — Loin du
Tjde et du bruit, Joe Louis
r l -'7e au- camp d’entraîne-
bienf de Pompton Lake.
r Se 36 ans, l’ancien cham-
du monde réussira-t-il
mercredi prochain, de
ïïen dre son titre à Ezzard
, Charges ?
n ’a rien négligé pour
tes Américains croient
tettrfl son frère de cou-
redeviendra, après sa
■ ?‘ te volontaire ,, le nouveau
Contestable champion du
I onde des poids lourds.
n'pnt assuré leur victoire
qu'en seconde mi - temps.
Mais si le jeu fut d’assez pauvre,
qualité, la faute en est en grande
partie au vent violent qui contra
ria les efforts des joueurs.
Le grand triomphateur de la
journée est Strasbourg qui a in
fligé une sévère défaite à Toulouse
qui donne l'impression d'aller à
la dérive. Il est grand temps que
cette formation, qui fit si long
temps figure de candidat nu titre
au cours de la saison dernière, se
ressaisisse
L’on commence donc très sérieu
sement à tourner les regards vers
Strasbourg dont l’équipe vit dans
une atmosphère d’enthousiasme et
de confiance . Il est assez curieux
de noter que la réorganisation du
club coïncide avec une Renaissance
de l’équipe. Mais ce n’est peut-
être pas là pur hasard. Si les Stras
bourgeois maintiennent leur posi
tion dimanche contre Le Havre,
leur match du V octobre à Paris
avec le Racing remportera peut-
être autant de succès que Racing-
Rennes. Mais n’anticipons pas
Jusqu’ici donc, la véritable nou
veauté. de la saison est l’ascen
sion inattendue de : Strasbourg,
bien -plus que celle de Rennes.
Le groupe des cinquièmes
Reims a remporté à Nice une
victoire de justesse (et dans une
atmosphère houleuse), qui témoi
ane certes de la ferm,eté de sa
condition, mais qui met surtout
en lumière le trouble des Niçois
qui se maintiennent en queue de
classement avec un seul point au
tableau. Et ce n’est sans doute pas
a Marseille, dimanche, que s’amé
liorera leur situation.
Maurice PEFFERKORN.
(Lire la suite p. 4, rubrique Football)
Matches de dimanche
C SIXIEME JOURNEE)
DIVISION I
*RC Paris (1) - Stade-Red Star (9)
Le Havre (5) - Strasbourg (2)
‘Reims (4) - Saint-Etienne (5)
'Lens ( 11 ) - Rennes (2)
‘Toulouse (14) - Lille (5)
‘Roubaix (17) - Nîmes (5)
‘Soehaux (14) - Nancy (9)
‘Sète (11) - Bordeaux (11)
‘Marseille (14) • Nice (18)
DIVISION II
‘Met* (1) - Toulon (17)
‘Nantes (7) Rouen (2)
‘Monaco ( 10 ) - Troyes (2)
‘Lyon (7) • Marseille II (4)
*CA Paris (7) - Montpellier (4)
‘Cannes (4) - Amiens (10)
‘Aies (10) - Angers (10)
‘Le Mans 10 ) - Besancon (10)
‘Valenciennes (10) Béziers (18)
LA « CORRIDA » AUTOUR DU TITRE EUROPEEN DES « COQ »
REPREND (EN PRINCIPE) CETTE NUIT A BARCELONE, MAIS...
SI MATHIEU TRIOMPHE DU FAVORI
les réactions de la foule seront lourdes
d'instincts... tauromachiques !
UN CENTRE INTERCEPTÉ
Scène du match Stade Fran-
çais-CORT (1-0), hier, au Parc
des Princes, où l’on voit l’ai
lier droit du Stade, le Suédois
Jonsson, tenter, un centre, mal
gré la double opposition de
l’arrière gauche Delépaut et de
l’intérieur gauche Dereuddre.
Le ballon est amorti dès le
départ, et Dereuddre s’en em
parera après avoir repris l’équi
libre.
L 9 arbitre — juge unique — heureusement
ne sera pas espagnol !
(De notrs envoyé spécial Raymond MEYER)
BARCELONE. — Le délégué du gouvernement, en définitive,
fit fort bien d’annuler la réunion de la nuit dernière, consacrée aux
Championnats d’Europe des poids coq. La pluie reprit de plus
belle par la suite.
Pour nous consoler de cette soirée manquée , nous nous retrou
vâmes quelques-uns, dont M. Tac, correspondant général de
L’EQUIPE pour l’Espagne, au cabaret à la mode « Le Boléro ».
Au rythme endiablé des « sévillannes », dansées et chantées
par des filles de feu, l’optimisme eut tôt fait de refleurir.
Hélas ! nous devions encore déchanter ce jeudi. Vers midi,
une averse — torrentielle celle-là — balayait la ville et transfor
mait en quelques minutes les
chaussées en ruisseaux. Les minus
cules taxis jaunes et noirs qui pul
lulent en la grande cité catalane
Nouveau retard ?
leur et de lumière, se plaignait de
ne point avoir eu d’eau depuis trois
mois ? Cette fois, pour la pins gran
de contrariété des promoteurs de
... - . > .ce Championnat elle est —- oh !
devaient meme, pour la plupart, comhi ^ n -‘L.
■servie !
interrompre le trafic, tant la pluie
gênait la visibilité.
Quoi qu’il en soit, on escompte
Cette tumultueuse ondée, heureu- f erme id que i e soleil faisant sa
sement ne se prolongea guère, mais réapparition, le Championnat des
tard dans la soirée le ciel menaçait « coq » pourra se dérouler norma-
encore dangereusement et les orga- lement ce soir vendredi. Toutes les
nisateurs, oentinuent à vivre dans dispositions ont été prises en consé-
Vanxiété. Celle-ci reste d’autant quence et la nouvelle pesée aura
phis : vive que le Pal-ado de los De- lieu aujourd’hui à 14 heures au
■portes dont certaines parties encore Qran Price
inachevées constituent de véritables - . mauvais temns nersis-
chantiers, risque d’être impratica- ?? s r }*i2n serait reportée de
gu». raison de « délu > e inat - hêile^
Dire que Barcelone , ville dé cha- (Lir§ la suite page 2, rubrique Boxe)
TOUR DE REINS. RHUME... OUI MAIS
LES ÉCHECS DE GASTON REIFF
ont des causes profondes... et secrètes
ayonnais, de ,
Bègles, de Soi'*"
time que c’est
sportifs monta
pareilles éq ul f r |
e dire, en sot>‘
i est l’équipe 1
.le a battre ci ? e
mt. je crois b'®
c que j’ai tro®
énité. Pour s e
année durant “
usins. seuleniei
■ leur jeu, en ®
les événement
tranquillité. ,u
r rai, . le viee-P^"’
le fait rem&ro (
Carmaux n’est^,
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« Seul, Marcel Alavoine peut dénouer
ce complexe ... s’il ne tarde pas »
Les athlètes — fussent-ils champions ne sont pas des robots. Ils
pensent et souffrent comme tout le monde et les vicissitudes de la
vie influencent leurs performances beaucoup plus qu’on ne le croit...
Les raisons techniques que l’on met en avant pour expliquer leurs
victoires ou leurs défaites sont de simples photographies. Elles pro
jettent ce qui est apparent. Elles ne pénètrent pas l’intérieur de l’âme.
Si les influences psychiques ne jouaient pas, il suffirait d’enregistrer
binaire record et je crois que le
I athlète et I on aurait alors la cer 3 . kilomètre solitaire de ce 3.000 m.
tltude qu a condition physique restera l’un des grands souvenirs de
équivalente il réussirait en toutes ma carrière de journaliste...
occasions des résultats équivalents. Mais dix ans de vie en commun
Réiff a abandonné sa tentative de créent_ peut-être trop d’intimité. Si
record peut-être parce qu’il était en- 1 entraîneur (dans le sens plein du
rhumé et que la piste était lourde. ne conserve pas une certaine
Peut-être... Mais surtout parce ôu’il distance, il perd, partiellement, son
n’ëtait plus dans la condition psy- prestige j e m e souviens
chimie inriisnenifthle à la réussite marque d’Alavoine à Volodalen. Oh !
d’un grand ?l?ord Surtout narce une «impie remarque, purement
dun grand record... surtout parce ,. echnlque . (< Teg bras monte nt trop
haut... » La réponse de Reiff m’avait
surpris parce qu’elle était accompa
gnée d’un léger haussement d’épau
les : « Ce qui ne m’empêche pas de
battre les records... »
M.G.F. Campbell-Wood, qui fut re
cordman du monde des 1.000 m. en
1896, et présida aux destinées du C.A.
Français, écrivit, au sujet des grands
champions arrivés : « Ce n’est pas
T effort qui use, c’est la défaite... »
que, Marcel Alavoine absent, il
ne se sentait aucune obligation mo
rale.
Voilà dix ans bientôt que Marcel
Alavoine a - pris en main la carrière
et l’avenir de Gaston Reiff. Il lui a
fait gravir tous les échelons du suc
cès. Un à un. Victoires et rçcords
qui sont d’ailleurs inséparables..
Le sommet de l’édifice, ce fut
moins la victoire olympique de 1948
— un peu chanceuse tout de même
— maie le record des 3.000 mètres à
Gaevle l’an passé. Ce fut un extra-
Le drame...
Reiff est un garçon simple et do
cile; il ne ee plaint jamais (pas as
sez), accepte la défaite ausel calme
ment que la victoire.
Vint enfin l’année des Champion
nats d’Europe qui. parce qu’ils
avaient lieu a Bruxelles, doublaient
d’importance pour Reiff'comme pour
Alavoine. Je crois que rien n’avait
cloché dans la préparation de Reiff
depuis son voyage en Yougoslavie
Gaston MEYER.
(Lirt ta «uite p. 3, rubr. Athlétisme)
Optimiste et... sérieux
Romero pense
rencontrer Profitt
mardi, à Londres !
(De notre envoyé spécial)
BARCELONE. — Mathieu et Ro
mero étaient bien entendu navrés du
fâcheux contretemps. Tous deux ont
fait de sérieux sacrifices alimentaires
pour parvenir à la limite au jour
fixé et l'ère des restrictions com
mence à leur peser singulièrement.
Mais des deux hommes c'était sû
rement Luis Romero le plus contrarié
Le champion d'Europe, en effet, doit
boxer mardi prochain à l'Albert Hall
de Londres (organisation Cappell)
contre l'Anglais Tom Profitt, pour une
Roger Goudelin, le poids plume
de Gandon, disputera cette nuit
le dernier combat de la réunion,
en 8 rounds, contre le « plume »
espagnol Aguerri, challenger offi
ciel de Luis de Santiago.
bourse des plus coquettes. L'Espagnol,
garçon ambitieux qui ne dédaigne
point du tout l'argent, voit avec dé
sespoir ses affaires compromises.
Avec une belle confiance il nous a
déclaré ;
« Si le match se déroule bien ven
dredi, si aucune nouvelle remise ne
vient encore changer les projets, je
sauterai au matin même du match
dans l'avion pour Londres, pour dis
puter le combat prévu contre Profitt.
A condition bien entendu, ajoute-t-il,
en se signant, que je ne sois pas
blessé aux arcades sourcilières ou aux
mains, »
L'idée d'une défaite régulière donc
n'effleure même pas Romero, et il
faut que ce soit Alfonso Arias, son
sage manager, qui lui rappelle tout
fe que le « noble art -» peut com
porter d'incertitude.
A vrai dire, dans le clan français,
auquel, peu après, nous rendions vi
site. à la pension de la place Real
qui ressemble étrangement à notre
place des Vosges, l'optimisme est tout
aussi grand. Gandon et ses hommes
gardent pleine confiance et le calme
de Marcel Mathieu stupéfie... — R. M.
REOUVERTURE A WAGRAM
ROGER BAOUR
peu entreprenant
a battu péniblement
un agressif
GILBERT USSIN
Le ring était d’une blancheur
crue; les arbitres avaient soigneu
sement fait repasser leurs plis de
pantalon et. de droite à gauche, on
s’interpellait familièrement : « Com
ment allez-vous ? »
Le docteur Favory ce praticien qui
assiste depuis vingt-cinq ans à tou
tes les réunions de la salle Wagram,
était assis à sa place habituelle et
ses yeux souriaient derrière ses lu
nettes.
La foule était présente et fana
biance fut rapidement créée dès que
Guy Tallureau eut présenté le pre
mier match préliminaire.
Pour ce premier soir, on était ve
nu reprendre contact avec la boxe;
revoir aussi Roger Baour,, qui se
présentait (65 kgs 500) comme poids
mi-moyen et qui tentait, contre
Gilbert Usssin, l’aventure dans une
catégorie nouvelle.
Si Baour a changé physiquement,
s’il est plus puissant qu’autrefois.
psychologiquement, il est res’té le
même : comme paralyse, émotif,
(Lire la suite page 2, rubrique Boxe)i
» La pression occulte de la FFA (sou
cieuse d'avoir une bonne représen
tation nationale à opposer à la
Finlande) n'aurait pas été étrangère
à l'absence de certains éléments
de classe mercredi à Jean-Bouin
Comme quoi un bienfait est tou
jours perdu puisque cette Journée
du Souvenir était organisée au bé
néfice de la Caisse des anciens in
ternationaux.
Les mêmes qui, voici peu d'an
nées, avancèrent quelques sommes
(d'ailleurs remboursées depuis) à la
FFA en mal d'argent...
» Avant le fameux 5.000 un diri
géant belge est venu trouver
Adelheim.
« Pour que Reiff réussisse il fou
droit que le public observe jus
qu'aux 3.000 mètres le silence
plus complet. Après, il serait au
contraire désirable qu'il y ait une
forte claque et même, si possible,
des encouragements au micro !
Malheureusement pour la straté
gie du dirigeant belge c'est Reiff
lui-même qui a claqué aux 3.000
mètres.
» Le Sous-Susse de Stockholm a été
attribué, on le sait, à Jo Breitman
Mais ce qu'on sait moins c'est
que, dès l'envol du Bourget, le per
chiste travaillait à son remercie
ment. Il avait (déjà !) trouvé les
quatre premiers vers quand l'aviôn
atterrit en Suède.
A croire qu'ii a fait exprès de ne
sauter que 3 m. 60.
1 Le même Breitman se vante par
ailleurs d'avoir percé à jour le jeu
de Marcel Hansennè.
Tu profites pour -faire tes
adieux du moment précis où,
FFA ayant pris à son compte le dé
placement de Valmy, l'encaisse du
Conseil des anciens se monte
40.000 francs. Peut-être te figures-
tu qu'on va te faire un cadeau ? »
De quoi vous dégoûter d'être
poli, a conclu amèrement Han
senne.
1 Mécontents du succès financier que
remportent les réunions de catch
amateur un grand nombre de cat
cheurs « pros » envisagent de créer
une Fédération professionnelle.
Mais la Fédération Française de
Lutte ne l'entend pas de cette oreille.
Elle menace de tout disqualifier en
bloc : managers, arbitres, lutteurs...
Et les « gros » hésitent encore.
Une fois de plus David fait trem
bler Goliath !
1 Les joueurs du Stade Français-Red
Star intérdisent maintenant aux
photographes de presse de prendre
des clichés de leur équipe avant le
match : ils en ont donné l'exclu
sivité à un commerçant. Ce qui
est d'ailleurs strictement leur droit
puisqu'ils sont professionnels. Tant
pis pour les innombrables lecteurs
que "cela pourrait intéresser.
Mais ils donnent encore leur au
tographe gratuitement tandis que
les pros anglais les vendent 1 livre.
• Le deuxième ligne du Stadoceste
Tarbais Soulet s'est fracturé le poi
gnet... en tombant dans les esca
liers de la caserne. Un mois d'indis
ponibilité.
On fait les choses à l'envers à
Tarbes.
Maurice MAUREL.
Sportif ! sois correct !
A l’entraînement... une casquette
A la ville... un chapeau
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Ile regard sur la vie
de Charles FAROUX
t "ROOSEVELT" premier
trand classique français
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aérienne
CORSE
2 Ir
AFRIQUE
du NORD
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LE qu otidien!
VENDREDI
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22
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N” 1387
PETITES ANNONCES : TAITBOUT 73-40, 41, 42
Placide, Joe Louis déclare à Georges
Peeters, seul envoyé spécial de la
presse française :
JE GAGNERAI PAR K. 0. ! ”
Lire le câble en 6 e page
SERVICE VENTE PROVENCE 37-18
FOOTBALL ACHARNE A LILLE, OU LE LEADER EST TENU EN ÉCHEC I
;,çle Racing conserve le commandement
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Alex Jany es ,L
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pense Alban
Gaston
Jonné à un point par Rennes et Strasbourg
es Alsaciens grands triomphateurs du jour à Toulouse
(6-1), Nouveaux promus Nîmes et Le Havre
disposent de Marseille et Bordeaux
| DIVISION I (5 e journée)
LE (4) et RC PARIS (1) .... t-1
ÂNES (2) b. Sète (7) 2-0
rASB. (2) b. Toulouse (12) .. 6-1
ETIENNE (7) b. NANCY (4) .. 3-1
(IMS (4) b. ‘Nice (18) 2-1
MES (7) b. Marseille (12) 2-1
Havre (7) b. ‘BORDEAUX (7) 1-0
ADE-R.S. (12) b. ROUB. (16) 1-0
HS (16) b. Soehaux (12) 3-1
Classement
P 1 * J G. N. P. p. c
RC PARIS (1) 9
Rennes (2) .. 8
iStrasb. (2) ... 8
IReims (4) ... 7
[Lille (4) 6
1 Nîmes (7) 6
ILe Havre (7) 6
(St-Etienne (7) 6
iSt.-R S. (12) .. 5
[Nancy (5) ... 5
■Sète (7) .. 4
liens (16) .... 4
«Bordeaux (7) . 4
|Marseille (12) . 3
Soehaux (12) . 3
(Toulouse (12) . 3
Roubaix (17) .. 2
Nice (18) .... 1
0 16 5
1 22 7
1 13 5
1 11 10
Le match nul que nous avions osé prévoir entre Lille et le Racing s'est réalisé.
Ce n'est pas pour en tirer avantage que nous rappelons ce pronostic , mais parce qu'on
pouvait vraiment s'attendre à une lutte extrêmement serrée entre çes deux adversaires ,
avec prédominance de l'acharnement défensif. Il ne pouvait donc être question d'une
pluie de buts. Aussi la marque (1-1 ) nous semble-t-elle parfaitement logique. Le
Racing menait à la mi-temps , mais il ne put maintenir ce léger avantage. Il faut dire à
sa décharge que Vignal fut blessé au cours d'un choc avec Walter et qu'il dut aban
donner le terrain pendant un certain temps. C'est Moreel alors qui le remplaça.
La qualité du jeu pratiqué fut généra lement bonne. Mais les Lillois, chez qui
Prévost faisait sa rentrée, firent preuve de précipitation et d'émotivité, ce qui n'est pas
pour étonner, alors que le Racing manifestait plus d'autorité et plus d'aisance. Bref , ce
match méritera d'être inscrit parmi les grands événements de la saison.
Ainsi, le Racing demeure leader unique. Mais il a tqujours derrière lui Rennes et
Strasbourg qui ne sont plus qu'à un point. Les Rennais ont eu quelque peine à gagner
leur match contre Sète et
ME Y»
Ine attaque bancale au Racing
ine attaque “confuse” à Lille
LILLE AVEC LES MEMES
A TOULOUSE ?
LILLE. — André Cheuva, qui devait
toutefois prendre l’avis du président
Henno, nous a dit qu’il comptait ali
gner dimanche à Toulouse l'équipe
ayant tenu le Racing en échec.
Demain les Lillois s’entraîneront
au stade Lemaire, comme die coutume.
— R. V.
| qui, bien que dominant en fin de partie
peut faire mieux qu 9 égaliser par Baratte
[un de nos envoyés spéc. Jacques de RYSWICK)
LILLE ET RACING 1-1 (0-1). — Ciel couvert avec belles éclair
ées en fin de match. Terrain impeccable. Arbitrage très satisfai-
nt de M. Bermès. Recette : 2.888.450 francs pour 18.207 specta-
lurs. Buts : Gudmundsson (8 Ç ) pour le RCP; Baratte (62*) pour
tlon si elle est appelée à demeurer
iLE. En dépit de l’assaut énergique et massif que son équipe désespérément stérile
iurant la dernière demi-heure de jeu vers les buts de sa rivale, le Nous avons vu un départ extrê-
fois de plus, n’a pu battre le RC de Parts. Comme l’an dernier mement rapide, extrêmement p.o-
terrain du stade Henri-Jooris, les deux formations emportent metteur des Lillois, un peu à la
un point, et j'estime- personnellement qu’elles ont lieu de se manière de celui que Reims avait
r satisfaites toutes les deux—— - „ .... eu > Quatre jours plus tôt devant
Personnellement, je n irai pas aus- ce meme LOSC. Mais tandis que
si loin ! les. avants rémois avaient marqué
deux buts en onze minutes l’at-
imême
résultat, j'essaierai de dire
N tout à l’heure.
Pénurie de tirs
■fut
Il est certain que le LOSC eut au-
jourd’hui une action plus soutenue,
■ nlus généreuse ie dirai c moin^ éco- o.vant-gout de la confusion, des ater-
la un match joué de part n 0 nailue » que celle de son rival et moiements et complications qui de-
s avec. acharnement, mais n .°mique " que cene ue son rivai, ex va j cnf &tra Knn fout Hnront fnuti
feutre avec
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valent être son fait durant toute
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J RYTHI
\es amateurs <3
que voici, en
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JOE LOUIS TRAVAILLE
1
Pyréni
iol'l
toulousains conu
comme tow
comptent aus sl ,
artinez, qui
le venir de
nu de Castres,
i ? On en peu*
tdu des Toulon
intenteraient
>lace.
mité à CarninP
lent d’inquiétud]
je l’ai retrouve
in, A vrai dir^
ont discrets. C 1
orondo avait i a
jouer dans la P;
Nègrepelisse.. 13
ianais ne se li v ‘
. ils ne sont
mal Garrigue..
ette année, et a
ie, n’était P aS
de la rue que
me déclare s ‘
le de l’US M oP l
avec la Pj.|
hp p çp t'revêtit s’assura un certain avantage en ce L
harene nf la ' nassion du q ui concerne l'occupation du ter- la P artle -
lent que je viens d’évoquer. rain - Mais ^ 9 uoi sert Cett e occupa- (Lire la suite p. 4, rubrique Football)
iquememt, il fut d’une tenue
avec d’excellentes périodes
honneur au football fran-
ciivision nationale, et d’autres
T- desquelles le puriste trouva
|oup moins son compte : car
construction de jeu semblait
bannie de l’esprit des vingt-
ompétiteurs, à moins qu'eue
au-dessus de leurs possihi-
remarque t le nombre vrai-
|Par trop insignifiant de véri-
(tirs au but, chacune des deux
pouvant compter ceux qu’el-
a son actif sur les doigts
I seule main. C’est pourquoi,
je parlais tout à l’heure
F lillois de la dernière demi-
V 3 aurais bien dû préciser que
1 un assaut à blanc, hormis
fente volée du gauche réussie
mètres par Baratte à la,
Pdte, sur balle de Strappe, et
au LOSC son égalisation.
eu* manières, mais...
Racing fait long feu !
igrande satisfaction des diri-
lillois et spécialement de
.eur André Cheuva, après le
était de n'avoir pas vu l'équi-
Kacing dominer la leur tech-
||bt. Le président Louis Hen-
\ même plus loin en disant :
'siens. »
Moi t.
P p rON LAKE. — Loin du
Tjde et du bruit, Joe Louis
r l -'7e au- camp d’entraîne-
bienf de Pompton Lake.
r Se 36 ans, l’ancien cham-
du monde réussira-t-il
mercredi prochain, de
ïïen dre son titre à Ezzard
, Charges ?
n ’a rien négligé pour
tes Américains croient
tettrfl son frère de cou-
redeviendra, après sa
■ ?‘ te volontaire ,, le nouveau
Contestable champion du
I onde des poids lourds.
n'pnt assuré leur victoire
qu'en seconde mi - temps.
Mais si le jeu fut d’assez pauvre,
qualité, la faute en est en grande
partie au vent violent qui contra
ria les efforts des joueurs.
Le grand triomphateur de la
journée est Strasbourg qui a in
fligé une sévère défaite à Toulouse
qui donne l'impression d'aller à
la dérive. Il est grand temps que
cette formation, qui fit si long
temps figure de candidat nu titre
au cours de la saison dernière, se
ressaisisse
L’on commence donc très sérieu
sement à tourner les regards vers
Strasbourg dont l’équipe vit dans
une atmosphère d’enthousiasme et
de confiance . Il est assez curieux
de noter que la réorganisation du
club coïncide avec une Renaissance
de l’équipe. Mais ce n’est peut-
être pas là pur hasard. Si les Stras
bourgeois maintiennent leur posi
tion dimanche contre Le Havre,
leur match du V octobre à Paris
avec le Racing remportera peut-
être autant de succès que Racing-
Rennes. Mais n’anticipons pas
Jusqu’ici donc, la véritable nou
veauté. de la saison est l’ascen
sion inattendue de : Strasbourg,
bien -plus que celle de Rennes.
Le groupe des cinquièmes
Reims a remporté à Nice une
victoire de justesse (et dans une
atmosphère houleuse), qui témoi
ane certes de la ferm,eté de sa
condition, mais qui met surtout
en lumière le trouble des Niçois
qui se maintiennent en queue de
classement avec un seul point au
tableau. Et ce n’est sans doute pas
a Marseille, dimanche, que s’amé
liorera leur situation.
Maurice PEFFERKORN.
(Lire la suite p. 4, rubrique Football)
Matches de dimanche
C SIXIEME JOURNEE)
DIVISION I
*RC Paris (1) - Stade-Red Star (9)
Le Havre (5) - Strasbourg (2)
‘Reims (4) - Saint-Etienne (5)
'Lens ( 11 ) - Rennes (2)
‘Toulouse (14) - Lille (5)
‘Roubaix (17) - Nîmes (5)
‘Soehaux (14) - Nancy (9)
‘Sète (11) - Bordeaux (11)
‘Marseille (14) • Nice (18)
DIVISION II
‘Met* (1) - Toulon (17)
‘Nantes (7) Rouen (2)
‘Monaco ( 10 ) - Troyes (2)
‘Lyon (7) • Marseille II (4)
*CA Paris (7) - Montpellier (4)
‘Cannes (4) - Amiens (10)
‘Aies (10) - Angers (10)
‘Le Mans 10 ) - Besancon (10)
‘Valenciennes (10) Béziers (18)
LA « CORRIDA » AUTOUR DU TITRE EUROPEEN DES « COQ »
REPREND (EN PRINCIPE) CETTE NUIT A BARCELONE, MAIS...
SI MATHIEU TRIOMPHE DU FAVORI
les réactions de la foule seront lourdes
d'instincts... tauromachiques !
UN CENTRE INTERCEPTÉ
Scène du match Stade Fran-
çais-CORT (1-0), hier, au Parc
des Princes, où l’on voit l’ai
lier droit du Stade, le Suédois
Jonsson, tenter, un centre, mal
gré la double opposition de
l’arrière gauche Delépaut et de
l’intérieur gauche Dereuddre.
Le ballon est amorti dès le
départ, et Dereuddre s’en em
parera après avoir repris l’équi
libre.
L 9 arbitre — juge unique — heureusement
ne sera pas espagnol !
(De notrs envoyé spécial Raymond MEYER)
BARCELONE. — Le délégué du gouvernement, en définitive,
fit fort bien d’annuler la réunion de la nuit dernière, consacrée aux
Championnats d’Europe des poids coq. La pluie reprit de plus
belle par la suite.
Pour nous consoler de cette soirée manquée , nous nous retrou
vâmes quelques-uns, dont M. Tac, correspondant général de
L’EQUIPE pour l’Espagne, au cabaret à la mode « Le Boléro ».
Au rythme endiablé des « sévillannes », dansées et chantées
par des filles de feu, l’optimisme eut tôt fait de refleurir.
Hélas ! nous devions encore déchanter ce jeudi. Vers midi,
une averse — torrentielle celle-là — balayait la ville et transfor
mait en quelques minutes les
chaussées en ruisseaux. Les minus
cules taxis jaunes et noirs qui pul
lulent en la grande cité catalane
Nouveau retard ?
leur et de lumière, se plaignait de
ne point avoir eu d’eau depuis trois
mois ? Cette fois, pour la pins gran
de contrariété des promoteurs de
... - . > .ce Championnat elle est —- oh !
devaient meme, pour la plupart, comhi ^ n -‘L.
■servie !
interrompre le trafic, tant la pluie
gênait la visibilité.
Quoi qu’il en soit, on escompte
Cette tumultueuse ondée, heureu- f erme id que i e soleil faisant sa
sement ne se prolongea guère, mais réapparition, le Championnat des
tard dans la soirée le ciel menaçait « coq » pourra se dérouler norma-
encore dangereusement et les orga- lement ce soir vendredi. Toutes les
nisateurs, oentinuent à vivre dans dispositions ont été prises en consé-
Vanxiété. Celle-ci reste d’autant quence et la nouvelle pesée aura
phis : vive que le Pal-ado de los De- lieu aujourd’hui à 14 heures au
■portes dont certaines parties encore Qran Price
inachevées constituent de véritables - . mauvais temns nersis-
chantiers, risque d’être impratica- ?? s r }*i2n serait reportée de
gu». raison de « délu > e inat - hêile^
Dire que Barcelone , ville dé cha- (Lir§ la suite page 2, rubrique Boxe)
TOUR DE REINS. RHUME... OUI MAIS
LES ÉCHECS DE GASTON REIFF
ont des causes profondes... et secrètes
ayonnais, de ,
Bègles, de Soi'*"
time que c’est
sportifs monta
pareilles éq ul f r |
e dire, en sot>‘
i est l’équipe 1
.le a battre ci ? e
mt. je crois b'®
c que j’ai tro®
énité. Pour s e
année durant “
usins. seuleniei
■ leur jeu, en ®
les événement
tranquillité. ,u
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« Seul, Marcel Alavoine peut dénouer
ce complexe ... s’il ne tarde pas »
Les athlètes — fussent-ils champions ne sont pas des robots. Ils
pensent et souffrent comme tout le monde et les vicissitudes de la
vie influencent leurs performances beaucoup plus qu’on ne le croit...
Les raisons techniques que l’on met en avant pour expliquer leurs
victoires ou leurs défaites sont de simples photographies. Elles pro
jettent ce qui est apparent. Elles ne pénètrent pas l’intérieur de l’âme.
Si les influences psychiques ne jouaient pas, il suffirait d’enregistrer
binaire record et je crois que le
I athlète et I on aurait alors la cer 3 . kilomètre solitaire de ce 3.000 m.
tltude qu a condition physique restera l’un des grands souvenirs de
équivalente il réussirait en toutes ma carrière de journaliste...
occasions des résultats équivalents. Mais dix ans de vie en commun
Réiff a abandonné sa tentative de créent_ peut-être trop d’intimité. Si
record peut-être parce qu’il était en- 1 entraîneur (dans le sens plein du
rhumé et que la piste était lourde. ne conserve pas une certaine
Peut-être... Mais surtout parce ôu’il distance, il perd, partiellement, son
n’ëtait plus dans la condition psy- prestige j e m e souviens
chimie inriisnenifthle à la réussite marque d’Alavoine à Volodalen. Oh !
d’un grand ?l?ord Surtout narce une «impie remarque, purement
dun grand record... surtout parce ,. echnlque . (< Teg bras monte nt trop
haut... » La réponse de Reiff m’avait
surpris parce qu’elle était accompa
gnée d’un léger haussement d’épau
les : « Ce qui ne m’empêche pas de
battre les records... »
M.G.F. Campbell-Wood, qui fut re
cordman du monde des 1.000 m. en
1896, et présida aux destinées du C.A.
Français, écrivit, au sujet des grands
champions arrivés : « Ce n’est pas
T effort qui use, c’est la défaite... »
que, Marcel Alavoine absent, il
ne se sentait aucune obligation mo
rale.
Voilà dix ans bientôt que Marcel
Alavoine a - pris en main la carrière
et l’avenir de Gaston Reiff. Il lui a
fait gravir tous les échelons du suc
cès. Un à un. Victoires et rçcords
qui sont d’ailleurs inséparables..
Le sommet de l’édifice, ce fut
moins la victoire olympique de 1948
— un peu chanceuse tout de même
— maie le record des 3.000 mètres à
Gaevle l’an passé. Ce fut un extra-
Le drame...
Reiff est un garçon simple et do
cile; il ne ee plaint jamais (pas as
sez), accepte la défaite ausel calme
ment que la victoire.
Vint enfin l’année des Champion
nats d’Europe qui. parce qu’ils
avaient lieu a Bruxelles, doublaient
d’importance pour Reiff'comme pour
Alavoine. Je crois que rien n’avait
cloché dans la préparation de Reiff
depuis son voyage en Yougoslavie
Gaston MEYER.
(Lirt ta «uite p. 3, rubr. Athlétisme)
Optimiste et... sérieux
Romero pense
rencontrer Profitt
mardi, à Londres !
(De notre envoyé spécial)
BARCELONE. — Mathieu et Ro
mero étaient bien entendu navrés du
fâcheux contretemps. Tous deux ont
fait de sérieux sacrifices alimentaires
pour parvenir à la limite au jour
fixé et l'ère des restrictions com
mence à leur peser singulièrement.
Mais des deux hommes c'était sû
rement Luis Romero le plus contrarié
Le champion d'Europe, en effet, doit
boxer mardi prochain à l'Albert Hall
de Londres (organisation Cappell)
contre l'Anglais Tom Profitt, pour une
Roger Goudelin, le poids plume
de Gandon, disputera cette nuit
le dernier combat de la réunion,
en 8 rounds, contre le « plume »
espagnol Aguerri, challenger offi
ciel de Luis de Santiago.
bourse des plus coquettes. L'Espagnol,
garçon ambitieux qui ne dédaigne
point du tout l'argent, voit avec dé
sespoir ses affaires compromises.
Avec une belle confiance il nous a
déclaré ;
« Si le match se déroule bien ven
dredi, si aucune nouvelle remise ne
vient encore changer les projets, je
sauterai au matin même du match
dans l'avion pour Londres, pour dis
puter le combat prévu contre Profitt.
A condition bien entendu, ajoute-t-il,
en se signant, que je ne sois pas
blessé aux arcades sourcilières ou aux
mains, »
L'idée d'une défaite régulière donc
n'effleure même pas Romero, et il
faut que ce soit Alfonso Arias, son
sage manager, qui lui rappelle tout
fe que le « noble art -» peut com
porter d'incertitude.
A vrai dire, dans le clan français,
auquel, peu après, nous rendions vi
site. à la pension de la place Real
qui ressemble étrangement à notre
place des Vosges, l'optimisme est tout
aussi grand. Gandon et ses hommes
gardent pleine confiance et le calme
de Marcel Mathieu stupéfie... — R. M.
REOUVERTURE A WAGRAM
ROGER BAOUR
peu entreprenant
a battu péniblement
un agressif
GILBERT USSIN
Le ring était d’une blancheur
crue; les arbitres avaient soigneu
sement fait repasser leurs plis de
pantalon et. de droite à gauche, on
s’interpellait familièrement : « Com
ment allez-vous ? »
Le docteur Favory ce praticien qui
assiste depuis vingt-cinq ans à tou
tes les réunions de la salle Wagram,
était assis à sa place habituelle et
ses yeux souriaient derrière ses lu
nettes.
La foule était présente et fana
biance fut rapidement créée dès que
Guy Tallureau eut présenté le pre
mier match préliminaire.
Pour ce premier soir, on était ve
nu reprendre contact avec la boxe;
revoir aussi Roger Baour,, qui se
présentait (65 kgs 500) comme poids
mi-moyen et qui tentait, contre
Gilbert Usssin, l’aventure dans une
catégorie nouvelle.
Si Baour a changé physiquement,
s’il est plus puissant qu’autrefois.
psychologiquement, il est res’té le
même : comme paralyse, émotif,
(Lire la suite page 2, rubrique Boxe)i
» La pression occulte de la FFA (sou
cieuse d'avoir une bonne représen
tation nationale à opposer à la
Finlande) n'aurait pas été étrangère
à l'absence de certains éléments
de classe mercredi à Jean-Bouin
Comme quoi un bienfait est tou
jours perdu puisque cette Journée
du Souvenir était organisée au bé
néfice de la Caisse des anciens in
ternationaux.
Les mêmes qui, voici peu d'an
nées, avancèrent quelques sommes
(d'ailleurs remboursées depuis) à la
FFA en mal d'argent...
» Avant le fameux 5.000 un diri
géant belge est venu trouver
Adelheim.
« Pour que Reiff réussisse il fou
droit que le public observe jus
qu'aux 3.000 mètres le silence
plus complet. Après, il serait au
contraire désirable qu'il y ait une
forte claque et même, si possible,
des encouragements au micro !
Malheureusement pour la straté
gie du dirigeant belge c'est Reiff
lui-même qui a claqué aux 3.000
mètres.
» Le Sous-Susse de Stockholm a été
attribué, on le sait, à Jo Breitman
Mais ce qu'on sait moins c'est
que, dès l'envol du Bourget, le per
chiste travaillait à son remercie
ment. Il avait (déjà !) trouvé les
quatre premiers vers quand l'aviôn
atterrit en Suède.
A croire qu'ii a fait exprès de ne
sauter que 3 m. 60.
1 Le même Breitman se vante par
ailleurs d'avoir percé à jour le jeu
de Marcel Hansennè.
Tu profites pour -faire tes
adieux du moment précis où,
FFA ayant pris à son compte le dé
placement de Valmy, l'encaisse du
Conseil des anciens se monte
40.000 francs. Peut-être te figures-
tu qu'on va te faire un cadeau ? »
De quoi vous dégoûter d'être
poli, a conclu amèrement Han
senne.
1 Mécontents du succès financier que
remportent les réunions de catch
amateur un grand nombre de cat
cheurs « pros » envisagent de créer
une Fédération professionnelle.
Mais la Fédération Française de
Lutte ne l'entend pas de cette oreille.
Elle menace de tout disqualifier en
bloc : managers, arbitres, lutteurs...
Et les « gros » hésitent encore.
Une fois de plus David fait trem
bler Goliath !
1 Les joueurs du Stade Français-Red
Star intérdisent maintenant aux
photographes de presse de prendre
des clichés de leur équipe avant le
match : ils en ont donné l'exclu
sivité à un commerçant. Ce qui
est d'ailleurs strictement leur droit
puisqu'ils sont professionnels. Tant
pis pour les innombrables lecteurs
que "cela pourrait intéresser.
Mais ils donnent encore leur au
tographe gratuitement tandis que
les pros anglais les vendent 1 livre.
• Le deuxième ligne du Stadoceste
Tarbais Soulet s'est fracturé le poi
gnet... en tombant dans les esca
liers de la caserne. Un mois d'indis
ponibilité.
On fait les choses à l'envers à
Tarbes.
Maurice MAUREL.
Sportif ! sois correct !
A l’entraînement... une casquette
A la ville... un chapeau
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